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Des plongeurs-démineurs français et américains utilisent un robot MK II Talon et sa console de contrôle au cours de l’exercice IMCMEX.
16 novembre 2014. Portail des Sous-Marins
Des plongeurs-démineurs de la marine nationale ont travaillé pendant 15 jours aux côtés de leurs homologues américains et danois à Manama (Bahreïn), dans le cadre de l’exercice IMCMEX (International Mine Countermeasures Exercise).
L’exercice IMCMEX est le plus important exercice naval international, avec la participation de plus d’un quart des marines du monde, 38 navires et 6.500 marins venant du monde entier. Il s’est déroulé du 27 octobre au 13 novembre dans le golfe Persique et en mer Rouge.
L’objectif de l’exercice est de promouvoir la sécurité maritime et la libre circulation du commerce au travers d’opérations de lutte contre les mines, de sécurité maritimes et de protection des infrastructures maritimes.
« Il est très important de travailler avec nos partenaires internationaux pour apprendre les capacités des uns et des autres, renforcer les liens et accroitre l’interopérabilité, » explique le Lt. j.g. Ryan Bresson, un plongeur-démineur américain.
Dans le cadre de l’exercice, les plongeurs-démineurs français, américains et danois ont répondu à de nombreuses menaces simulées, en mer comme sur terre, dont des engins explosifs improvisés, des mines magnétiques posées par des plongeurs et des attaques suicides. Ils ont aussi participé à des exercices de tir, d’accidents de plongée. Ils ont mis en pratiques des techniques de recherche sous-marines, utilisé des robots de déminage et détruit des explosifs à distance.
Référence : US Navy
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Photos : US Navy
04/11/2014 Hubert Rubbens - MIL.be
Une équipe belgo-néerlandaise de la Marine est embarquée sur le navire de commandement USS Ponce depuis le 19 octobre. Elle participe à l'exercice international de lutte contre les mines dans le golfe Persique et le détroit d'Ormuz.
L'International Mine Countermeasures Exercice (IMCMEX), qui en est à sa quatrième édition, compte 44 pays participants et est dirigé depuis la base navale américaine de Manama au Bahreïn. En marge des opérations de sécurisation des voies navigables, la lutte contre les mines est le véritable enjeu de l'exercice.
Le golfe Persique est divisé en plusieurs zones dans lesquelles tous les pays effectuent chaque semaine divers exercices de lutte contre les mines avec le concours de l'équipe belgo-néerlandaise de l'Amirauté Benelux (ABNL). Grâce à une excellente collaboration avec les officiers japonais au sein de l'état-major, deux mines ont déjà été localisées par un chasseur japonais dans la zone d'entraînement ABNL. Malheureusement, plusieurs exercices ont dû être annulés en raison du passage d'un cyclone tropical qui s'est formé dans le Nord du golfe Persique.
19 juillet 2013
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18/07/2013 Sources : EMA
Les 15 et 17 juillet 2013, le groupe de guerre des mines (GGDM) et les bâtiments de la mission Jeanne d’Arc achevaient respectivement leur participation à l’opération Enduring Freedom(OEF). Composé de deux chasseurs de mines tripartites (CMT) de la Marine nationale, le Pégase et le Sagittaire, le GGDM avait pour mission première de sécuriser les voies maritimes ainsi que les approches des ports, et contribuer ainsi à la sûreté de nos approvisionnements.
Le GGDM avait également comme mission de mettre à jour notre connaissance des fonds marins et des routes maritimes. Cette mission permet d’être en mesure de comparer, à tout moment, les cartes préalablement établies et les levées de fonds plus récentes des CMT.
Régulièrement intégré à l’opération Enduring Freedom durant son déploiement, le GGDM a amplement contribué à la connaissance approfondie de la zone permettant à la force d’entretenir un suivi précis dans la zone d’opération.
Cette projection dans le Golfe arabo-persique a également permis de consolider la coopération entre la France et ses alliés en matière de guerre des mines - qu’il s’agisse des pays du Golfe ou des nations prépositionnées dans la zone - notamment à travers la participation du GGDM à deux exercices majeurs. Le premier, dénommé « Artémis Trident », s’est déroulé au large des côtes bahreïniennes du 18 au 27 juin 2013 : c’était un exercice tripartite anglo-franco-américain dont le principal enjeu était d’augmenter l’interopérabilité de nos trois marines dans le domaine de la guerre des mines.
Le second exercice, « IMCMEX » (international Mine Countermeasures Exercise), a rassemblé 35 bâtiments et 41 nations lors de sa deuxième édition de mai 2013. Le principal objectif de cet exercice majeur était la préparation à la lutte contre les menaces asymétriques, afin de garantir la sécurité maritime et la protection des infrastructures. L’intégration complète de l’état-major français à bord de l’USS Ponce a constitué un moment fort de cette mission.
Les déploiements de groupes de guerre des mines en océan indien sont réguliers : ils contribuent à la présence navale permanente, du golfe d’Aden au golfe persique, engagée dans la lutte contre les menaces qui pèsent sur nos intérêts, comme les trafics liés au terrorisme.
Les deux bâtiments qui composent la mission Jeanne d’Arc, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM)Georges Leygues,ont été intégrés dans l’opération Enduring Freedom depuis le 5 juillet dernier, offrant ainsi des moyens significatifs au profit de la TF150.
Actuellement, un bâtiment français est engagé dans OEF : il s’agit du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, qui accueille l’état-major de la TF150, sous commandement français. C’est la huitième fois que la France occupe cette responsabilité depuis le début de l’opération.
La France participe à la composante aéromaritime de l’opération Enduring Freedom(Task force150) qui a pour missions de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans l’océan indien, la mer rouge et le détroit d’Ormuz. Cette zone, qui représente un intérêt majeur, voit la majorité du trafic maritime mondial y transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.