Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 11:55
24 novembre 1977 : premier vol du Super Etendard de série

24 novembre 1977 : premier vol du Super Etendard de série


24.11.2016 source JFP
 

24 novembre 885 : début du siège de Paris par les Vikings. Très actifs durant le IXè siècle, les Vikings ont pris l’habitude de remonter les fleuves du Nord de la France pour piller et rançonner les villes. 700 bateaux embarquant environ 30 000 guerriers danois et norvégiens se présentent devant Paris. Le siège débute réellement le lendemain, avec le refus de l’évêque Gozlin de laisser passer la flotte du chef Viking Siegfried. Jusqu’en mai 887, Paris est assiégé et ses environs ravagées. Siegfried lève le siège suite au paiement d’un tribut de 700 livres d’argent par l’empereur Charles le Gros.

24 novembre 1793 : le calendrier républicain remplace le grégorien (Convention – Paris). Il ne sera utilisé que jusqu’en 1806 année de son abolition par Napoléon Ier. Aujourd’hui serait le 4 (Quartidi) frimaire 224.

24 novembre 1867 : le fil de fer barbelé est breveté.

24 novembre 1929 : mort du tigre (Paris). Georges Clemenceau décède à 88 ans.

24 novembre 1938 : Beria nommé à la tête du NKVD. Ancêtre du KGB.

24 novembre 1964 : reprise de Stanleyville (actuelle Kisangani - RDC). Un régiment parachutiste belge est largué sur Stanleyville pour libérer des otages retenus par des rebelles au pouvoir. Avec l'aide de mercenaires occidentaux, il met fin à la rébellion. 24 otages, 2 militaires belges sont tués.

24 novembre 1965 : Mobutu prend le pouvoir (actuelle RDC). Il va rester 32 ans à la tête du Zaïre.

24 novembre 1970 : harakiri de Mishima (Tokyo). Kimitake Hiraoka, plus connu sous son nom d'écrivain, Yukio Mishima, se suicide en se faisant Seppuku après avoir tenté un simulacre de prise de pouvoir au ministère de la Défense japonais. Son discours devant le chef d'état-major séquestré et les troupes présentes ne convaincant pas, il se suicide selon le rituel traditionnel. N'ayant aucun passé militaire, son geste a souvent été interprété comme une tentative de rachat pour sa réforme durant la Seconde guerre mondiale ou encore comme une ultime mise en scène sans aucun autre but que la mort esthétisée et ritualisée.

24 novembre 1977 : premier vol du Super Etendard de série (Mérignac). Premier avion français équipé d’un système inertiel de navigation et d’attaque. Il a été retiré du service actif en juillet 2016, après presque 40 ans de bons et loyaux services. L'avion est connu pour avoir formé un couple redoutable avec le missile AM-39 "Exocet", conçu pour la lutte antinavire. Il assurait également des missions d'appui-feu au profit des troupes à terre et des missions de reconnaissance.

24 novembre 1985 : assaut meurtrier d’un jet détourné (Malte). Des commandos égyptiens dépêchés en urgence à Malte donnent l´assaut au Boeing égyptien détourné par 4 pirates (Palestiniens et Syrien) sur La Valette. 60 personnes sont tuées dont 4 des 5 pirates qui avaient commencé à abattre les otages (4 !).

24 novembre 2002 : signature du HCoC (La Haye – Pays-Bas). « L’entrée en vigueur du Code de Conduite de la Haye contre la prolifération des missiles balistiques (Hague Code of Conduct against Ballistic Missile Proliferation) a lieu le lendemain. Les États souscripteurs au Code s’engagent politiquement à des mesures de retenue et de confiance en matière de développement et déploiement de missiles balistiques, parmi lesquelles les pré-notifications de tirs d’essai de missiles balistiques et de lancement de fusées. Le HCoC compte aujourd’hui 137 États souscripteurs ». DGRIS.

 

24 novembre 2015 : F16 contre Sukhoi (Frontière turque). Deux chasseurs F-16 turcs abattent un bombardier SU-24 russe près de la frontière avec la Syrie. L’équipage réussit à s’éjecter. Un hélicoptère Mi-8AMT engagé immédiatement dans leur récupération est détruit après un atterrissage d'urgence (1 mort). Un peu plus tard une mission de sauvetage a priori russo-syrienne parvient à extraire le navigateur russe. Le pilote a, quant à lui, été retrouvé mort, manifestement tué par des tirs venant du sol lors de son atterrissage . L’évènement a singulièrement tendu les relations entre Russie et Turquie entrainant sanctions économiques et déclarations fermes de part et d’autre jusqu’à l’été 2016.

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 10:55
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air


19.09.2016 source SHD

 

19 septembre 480 (av Jésus-Christ) : bataille des Thermopyles (Grèce).Leonidas, le roi de Sparte avec 1000 de ses soldats (dont 300 combattants d'élite) et quelques troupes de 31 cités grecques résiste pendant 3 jours à la gigantesque armée Perse de Xerxès (environ 100 000 hommes) dans le défilé des Thermopyles. Le courage, l'entrainement, les armes (lance légèrement plus longue que celle des Perses) et l'utilisation parfaite du terrain permettent aux hoplites de Léonidas de tenir en échec les assaillants. Les pertes subies par les troupes perses pour tenter de forcer le seul passage vers Athènes sont très lourdes et surtout disproportionnées jusqu'à ce que Ephialtès (un grec) trahisse la cause grecque en révélant à Xerxès l'existence d'un chemin de montagne contournant le défilé tenu par les Spartiates. La résistance de Léonidas donne cependant aux Athéniens le temps d'évacuer la ville qui sera incendiée. Les Grecs finissent par rejeter l’envahisseur durant l’année qui suit : dans un premier temps, la flotte athénienne bat celles des Perses à Salamine (ile au large d'Athènes) puis la bataille terrestre de Platées met fin à la seconde guerre médique et ouvre l’ère classique dominée par Athènes. La bataille est à jamais célèbre se trouvent les vers du poète Simonide de Ceos, gravés sur le mont Kolonos le sont tout autant : « Passant, va dire à Spartes que nous sommes morts pour obéir à ses lois ».

N.B : la date de la bataille est incertaine. Pour certains en Aout et d’autres en Octobre.

 

19 septembre 1356 : bataille de Poitiers. Le Prince noir, fils d’Edouard III (Roi d’Angleterre) fait prisonnier le roi de France Jean II le bon au cours de la guerre de 100 ans. S’y distingue Philippe dit le Hardi, dernier fils du roi, qui lutte jusqu’au bout, comme il peut (il est encore enfant) : « Père, gardez-vous à gauche, gardez-vous à droite ! ». Il sera le premier de cette lignée des ducs de Bourgogne dont la destinée et la fortune ne souriront guère à celles du royaume jusqu’à ce que Louis XI vienne à bout du dernier d’entre eux, Charles le Téméraire.

 

19 septembre 1691 : combat de Leuze (Belgique). « Après la prise de Mons par Louis XIV en avril, la campagne de 1691 ne connaît pas de grande avancée sur le front des Pays-Bas espagnols. Le maréchal de Luxembourg, qui commande l’armée de Flandre, guette toutefois un faux pas de l’ennemi et parvient à surprendre avec un corps de cavalerie l’arrière-garde des alliés alors qu’elle traverse le ruisseau de La Catoire à Leuze-en-Hainaut. Luxembourg décide d’attaquer sans attendre de renforts et se trouve en nette infériorité numérique puisqu’il affronte 75 escadrons avec les 28 qu’il a à sa disposition. Mais la fermeté et l’intrépidité de la cavalerie de la Maison du roi compensent la faiblesse de cet effectif. Les Français chargent à plusieurs reprises l’épée à la main et sans tirer un coup de feu. Villars témoigne de la violence de l’affrontement : « L’on marcha aux ennemis et la charge fut peut-être la plus violente que l’on ait vue de la guerre. Il est rare que des escadrons soient aussi longtemps mêlés sans se faire plier. Il fallut presque tuer le premier rang à coups d’épée et le second pour les renverser ». Les pertes sont nombreuses dans les deux camps (650 tués ou blessés sur 2 500 sabres du côté français). Louis XIV fait frapper une médaille à la gloire de ses gardes du corps pour célébrer ce combat qui n’a qu’un impact limité sur le cours de la campagne, mais qui rencontre un écho d’autant plus important qu’il illustre avec éclat le panache et la bravoure d’une cavalerie française qui se voit comme l’incarnation des vertus chevaleresques à une époque où elle ne joue plus le premier rôle dans la bataille. ». Conservateur du patrimoine Bertand Fonck (SHD/CHA – Vincennes).

 

19 septembre 1759 : chute de la ville de Québec (actuel Canada). Assiégée par la flotte britannique depuis deux mois, Québec ne remplit plus sa fonction de porte et surtout de poumon pour la Nouvelle-France et ne permet donc plus l'acheminement des renforts par bateau. J-B de Ramezay signe la reddition des 15 000 colons. Montréal, plus en amont sur le Saint Laurent, tombe quelques mois plus tard. La Nouvelle France est officiellement cédée aux britanniques en 1763.

 

19 septembre 1870 : début du siège de Paris. Alors que le dernier réseau télégraphique parisien est coupé, les Prussiens achèvent l’encerclement de la capitale et commencent leur bombardement depuis des positions situées dans un périmètre de 10 à 12 kms. Le siège va durer plus de 4 mois.

 

19 septembre 1892 : combat de Dogba (actuel Bénin). Durant la guerre du Dahomey, le roi Behanzin à la tête d’une armée Fon (équipée d’armes anglo-saxonnes) attaque la colonne expéditionnaire du colonel Alfred Dodds. Le combat dure 5 heures et est acharné, les amazones de Behanzin (guerrières formées au combat dès l’enfance) entraînant l’armée fon. Dodds repousse l’attaque grâce au fusil Lebel ne perdant que 5 hommes dont le commandant Faurax qui donnera son nom au fort construit sur place. Behanzin perd 132 combattants.

 

19 septembre 1914 : bombardement de la cathédrale de Reims. Prétextant que les tours de la cathédrale servent de point d’observation pour l’artillerie française, l’armée allemande cause de très graves dommages au sanctuaire des sacres des rois de France. Au total, 350 obus ont atteint l’édifice provoquant outre les dégâts matériels un tollé général qui alimentera l’image du « barbare allemand ».   

 

19 septembre 2014 : première frappe aérienne française effectuée contre Daech.(Irak). Deux Rafale de la BA 104 (forces françaises aux EAU) délivrent 4 GBU 12 sur un bâtiment tenu par Daech dans la région de Mossoul. Cette première frappe marque le début de l’engagement français contre Daech au Levant.

Partager cet article
Repost0
2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:50
« Seul, personne ne peut rien »

 

2 févr. 2016 par MIL.be

 

Du 25 janvier au 5 février, l’Air Manoeuvre Brigade néerlandaise se livre à un exercice de grande ampleur dans les provinces du Limbourg, de Liège et d’Anvers. Elle coopère avec quelque 80 para-commandos belges du 2e Bataillon de Commandos de Flawinne.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 17:50
Crédits BATS

Crédits BATS

 

22 janvier 2016 RTL.be (Belga)

 

Des militaires détachés auprès d'ambassades belges à l'étranger jouent de plus en plus souvent le rôle d'intermédiaires entre l'industrie de l'armement et le pays où ils sont stationnés, affirme vendredi De Morgen, qui évoque dix-sept interventions de ce type l'an dernier.

 

La Belgique détache une vingtaine de membres de la Défense dans ses ambassades à travers le monde, afin de conseiller le diplomate en poste sur le volet militaire ou faciliter les rapatriements en cas de situation tendue. Mais ces attachés jouent aussi un rôle moins connu, celui d'intermédiaire entre l'industrie belge de l'armement et le pays où ils sont stationnés. Or depuis trois ans, cette fonction a pris de l'ampleur: le nombre de contacts de cette nature est passé de deux en 2012 à quatre en 2013, douze en 2014 et dix-sept en 2015. De Morgen recense dans ces contacts l'Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le sultanat d'Oman, le Koweït et le Qatar. Plus des trois quarts de ces contacts ont été noués au bénéfice de l'industrie wallonne, le reste pour l'industrie flamande, reflétant ainsi la répartition historique de ce type d'industrie. La FN Herstal apparaît en haut de la liste, de même que la société liégeoise BATS (Belgian Advanced Technology Systems), spécialisée en sécurité intérieure

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:50
Attentats de Paris : deux nouvelles interpellations à Molenbeek

(archives) source photo CGSU

 

21/01/2016 Le Point.fr (AFP)

 

En Belgique, dix hommes ont été inculpés dans le cadre de l'enquête qui a permis de démanteler une partie du réseau qui a aidé Salah Abdeslam, en fuite.

 

La justice belge a annoncé que deux hommes avaient été interpellés dans la commune bruxelloise de Molenbeek lors de perquisitions menées mercredi et jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris. "Ces deux personnes ont été interpellées en raison de leurs liens présumés avec différentes personnes citées dans le dossier", a expliqué dans un communiqué le parquet fédéral. "Ni arme ni explosif n'ont été découverts" lors de ces deux perquisitions.

Le juge d'instruction chargé du dossier décidera dans le courant de la journée de leur inculpation et de leur placement en détention provisoire éventuelles, selon la même source. La première perquisition a eu lieu mercredi après-midi chaussée de Gand, l'une des principales artères de Molenbeek. "Une personne a été privée de liberté. Il s'agit de Zakaria J., né en 1986, de nationalité belge", selon le communiqué.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 17:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

06/01/2016 Armée de l'air

 

Du 30 novembre au 11 décembre 2015, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan a accueilli cinq F16 belges de Florennes.

 

En collaboration avec les Rafale du régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niémen » et de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’argent », les F16 belges ont participé à des missions aériennes et d’entraînement au CAS (Close Air Support : appui aérien rapproché) dans les zones de combat de Mont-de-Marsan.

 

Ces missions ont été réalisées dans le cadre d’« Eurofight », accord signé entre nations alliées (Belgique, Espagne, Italie, et Allemagne).

photo Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 20:30
photo Composante Marine / Belgian Navy

photo Composante Marine / Belgian Navy

 

04/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 03 janvier 2016, la frégate belge Leopold 1er a quitté le Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-protection aérienne et anti-sous-marine du GAN.avions Charles de Gaulle. Le Léopold 1er contribuait depuis le départ de Toulon le 18 novembre 2015 à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN.

 

Le 03 janvier 2016, la frégate belge Léopold 1er a appareillé du Royaume de Bahreïn pour poursuivre une mission nationale. Elle accompagnait le porte-avions Charles de Gaulle depuis le 18 novembre 2015, date à laquelle il avait quitté son port base de Toulon.

 

La frégate belge Léopold Ier a participé avec les frégates françaises La Motte-Picquet,  Chevalier Paul et Provence, la frégate allemande Augsburg et la frégate britannique HMS Defender, à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Les capacités multi-missions du Léopold Ier ont contribué à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN. La frégate Belge a démontré sa parfaite interopérabillité avec le GAN. L’Alouette III embarquée à bord du Léopold Ier a d’ailleurs été employée, pour la première fois puis à de nombreuses reprises, pour assurer la fonction de Pedro - hélicoptère qui est en vol lors des manœuvres aviation pour être en mesure de porter secours aux pilotes qui devraient s’éjecter.

 

Le Léopold Ier a été déployé en Méditerranée orientale entre le 23 novembre et le 06 décembre  2015 puis dans le Golfe Arabo Persique depuis le 20 décembre 2015 pour participer aux opérations de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie.

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola s’est rendu à bord de la frégate Léopold Ier.  Il s’est alors entretenu des aspects opérationnels de la mission en cours avec le capitaine de frégate breveté d’état-major Luc J.J. De Maesschalck, commandant la frégate belge. Il avait aussi félicité l’équipage pour la qualité remarquable de la contribution du Léopold 1er à l’action du Groupe Aéronaval au cours de ces premières frappes.

 

Un mois plus tard, le 30 décembre 2015 et plus de 13000 nautiques parcourus depuis le départ de Toulon, lors de l’escale de Bahreïn, le contre-amiral Crignola a présidé une cérémonie de remise de décorations au profit de l’équipage du Léopold 1er. Les marins belges se sont vus remettre la Médaille Outre-Mer avec agrafe Moyen-Orient pour leur participation au déploiement Arromanches 2 et l’excellence de leur performance. A cette occasion, le CTF a rappelé que le Léopold 1er avait été un élément incontournable de cette mission, contribuant à chaque instant à la protection du porte-avions Charles de Gaulle, et suscitant l’admiration de ses pairs par le professionnalisme et les compétences de très haut niveau de l’équipage.

 

La coopération militaire bilatérale avec la Belgique se traduit par un dialogue régulier entre états-majors et une convergence de vue sur les enjeux sécuritaires en Afrique et au Levant. En opération, les forces françaises et belges sont essentiellement déployées dans le cadre d’engagements multilatéraux au sein de l’Union européenne, de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, de l’Organisation des Nations Unies, ou au titre de coalitions, comme c’est le cas pour les opérations menées en Méditerranée orientale et dans le Golfe Arabo Persique. La France et la Belgique se trouvaient ici, en première ligne de la lutte contre Daech.

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 11:50
photo EMA / Ministère de la Défense

photo EMA / Ministère de la Défense

 

30.12.2015 Par Soren Seelow, Emeline Cazi et Simon Piel Le Monde.fr

 

Dans le quartier Oberkampf, comme souvent le week-end, c’est soirée rock ce vendredi 13 novembre. Le concert des Eagles of Death Metal, qui affiche complet, réunit plus de 1 500 personnes au Bataclan. A 21 h 40, une Polo noire se gare devant la salle avec trois hommes à son bord. Deux minutes plus tard, un SMS est envoyé depuis un téléphone Samsung, aussitôt jeté dans une poubelle : « On est parti, on commence. »

Ce message, retrouvé dans la mémoire du téléphone, donne le coup d’envoi de la prise d’otages du Bataclan, le dernier acte des attentats les plus sanglants qu’ait connu la France.

Il est l’une des premières preuves que les attaques du 13 novembre – les trois kamikazes de Saint-Denis, les fusillades des terrasses et la prise d’otages du Bataclan – étaient coordonnées depuis l’étranger. Le destinataire de ce message a été localisé en Belgique au moment des faits.

On savait que les équipes du Stade de France et des terrasses de café avaient été régulièrement en contact au cours de la soirée du 13 novembre. Les quelque 6 000 procès-verbaux de l’enquête – dont Le Monde a pris connaissance et qui permettent de retracer avec une grande précision les préparatifs des terroristes et le déroulement des attentats – révèlent que les trois commandos étaient pilotés en temps réel depuis la Belgique. Une « triple coordination », selon les mots des enquêteurs, chapeautant l’ensemble des opérations à distance.

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 11:50
Capture d'écran de Facebook

Capture d'écran de Facebook

 

28 décembre 2015 RTL.be

 

Après la police, c’est au tour des pompiers d’afficher leur soutien au militaire qui a été suspendu suite à une photo publiée sur les réseaux sociaux. Ce soutien massif de la population et de différents corps pourrait influencer la Défense dans sa prise de décision quant au sort du militaire.

 

Après la police dimanche, ce sont les pompiers qui soutiennent ce lundi le militaire qui a été suspendu pour avoir fait ses courses de Noël pendant son service. Des hommes du feu ont posé, à leur tour, une photo d'eux avec un sac de shopping à la main.

 

"Aux fêtes de Nouvel An, les militaires pourraient être attablés en terrasse en train de boire des bières"

L'engouement autour de ce militaire ne faiblit donc pas. Du côté de la CGSP, on indique que le fait de faire des achats pendant son service est une faute et qu’il était donc difficile de ne pas sanctionner. "L’armée est assez mal prise dans le sens où, si la Défense ne réagit pas, ça veut dire que peut-être qu’aux fêtes de Nouvel An, les militaires pourraient être attablés en terrasse en train de boire des bières avec leurs armes de services en opération", explique Patrick Dessy, secrétaire permanent du syndicat socialiste, au micro d’Alfonza Salamone pour Bel RTL.

 

"Le soutien à ce militaire est assez important et fait qu’aujourd’hui, l’armée doit revoir sa position"

Il fallait donc sanctionner, les syndicats sont d'accord sur le sujet. Mais ce qui n'avait pas été prévu, c'est le soutien massif de la population et d'autres corps comme ceux de la police et des pompiers. Mais alors, que peut faire l'armée ? "Le soutien à ce militaire est assez important et fait qu’aujourd’hui, l’armée doit revoir sa position", répond M. Dessy.

La balle est donc maintenant dans le camp du ministre qui doit décider du maintien ou pas de la sanction, mais ce ne sera pas avant 2016 car l'armée est congé jusqu'au Nouvel An.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 13:50
Rafale et F-16 photo Baudouin Frippiat - MIL-be

Rafale et F-16 photo Baudouin Frippiat - MIL-be

 

22/12/15 Le Vif (Belga)

 

L'armée belge verra ses effectifs fondre à 25.000 hommes d'ici 2030, en vertu du "plan stratégique" pour la Défense approuvé mardi par le comité ministériel restreint, alors que 9,2 milliards d'euros seront consacrés à des investissements majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat.

 

L'armée belge verra ses effectifs fondre à 25.000 hommes d'ici 2030, en vertu du "plan stratégique" pour la Défense approuvé mardi par le comité ministériel restreint, alors que 9,2 milliards d'euros seront consacrés à des investissements majeurs, comme 34 nouveaux avions de combat, deux frégates, six chasseurs de mines et six drones, a annoncé le ministre de la Défense, Steven Vandeput, évoquant la fin des "dividendes de la paix" engrangés après la fin de la Guerre froide.

 

"La Défense évoluera vers des effectifs en personnel de 25.000 équivalents temps plein, avec une moyenne d'âge de 34 ans (contre 40 actuellement) en engageant une modernisation de la politique du personnel, du statut, de la formation et de la gestion de la connaissance au sein de l'organisation", a-t-il indiqué dans un communiqué.

 

Le département de la Défense occupe encore en théorie quelque 32.000 militaires et civils, avec un contingent fixé pour 2016 à 30.820 militaires d'active et élèves.

 

Les 9,2 milliards d'euros d'investissements serviront à l'achat de 34 chasseurs-bombardiers - pour succéder aux 56 F-16 vieillissants actuellement en service -, de deux frégates (destinées à remplacer les bâtiments rachetés d'occasion aux Pays-Bas) au début des années 2000, six chasseurs de mines - un nombre identique à la flotte actuelle - et six drones, dont deux en 2021 et quatre en 2030. Aucun choix de matériel n'a encore été fait.

 

Ces investissements à réaliser d'ici 2030 concernent les dimensions terrestre, aérienne, maritime et Cyber/Intelligence de la Défense, ajoute le communiqué.

 

"La composante Terre sera pleinement équipée pour pouvoir assurer ses tâches", a précisé M. Vandeput (N-VA).

 

Selon lui, l'objectif est de parvenir à une répartition saine entre les dépenses de personnel (50%), de fonctionnement (25%) et les investissements (25%).

 

La Défense va aussi étudier la participation à un programme d'avions ravitailleurs - une des grandes lacunes des armées européennes - et examiner des options pour la flotte d'"avions blancs" (pour le transport de passagers), en raison du retrait prévu du service du dernier Mystère 20 fin 2016 et de l'unique Falcon 900 en 2018, tout comme pour la mission de recherche et de sauvetage ("Search and Rescue", SAR) actuellement assurée par les vieux hélicoptères Sea King et les nouveaux NH90 au départ de la base aérienne de Coxyde.

 

Evoquant une augmentation d'ici 2030 des dépenses de défense à 1,3% Produit intérieur brut (PIB) - elles sont tombées à un minimum historique de moins d'un pour cent, là où l'Otan réclame 2% de ses Etats membres -, M. Vandeput n'a pas hésité à évoquer un "nouvel avenir pour la Défense" et un "tournant historique" après les décennies de réduction des budgets militaires, notamment grâce aux dividendes de la paix générés par la fin de la Guerre froide.

 

Selon l'analyse faite par le gouvernement, le monde en effet fortement changé au cours des dernières années, avec une Europe entourée d'une "périphérie instable" à l'est, avec une Russie plus agressive, et au sud, théâtre de crises multiples.

 

"L'Europe ne peut nier ces problèmes, d'une perspective humaine, économique et de sécurité et doit être en mesure de les traiter de manière autonome par rapport aux autres acteurs mondiaux, à la fois politiquement, économiquement et militairement", souligne le communiqué de la Défense, qui réaffirme que la Belgique souhaite se positionner comme un partenaire "solidaire et fiable".

 

Selon M. Vandeput, il reste, après cet accord obtenu entre les principaux ministres sur les contours de l'armée belge à l'horizon 2030, "beaucoup de pain sur la planche".

 

Il a expliqué qu'il allait, en coopération avec l'état-major de la Défense, établir dans les prochains mois un "plan directeur" de mesures à exécuter au cours de l'actuelle législature, qui doit se terminer en 2019.

 

"Nous allons entamer plusieurs procédures d'appel d'offres afin de concrétiser dans des contrats les décisions du gouvernement", a conclu le ministre.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:55
photo Baudouin Frippiat - MIL.be

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

 

13/12/2015 Texte : Vincent Maniet – MIL.be

 

Un détachement comprenant cinq F-16 et une cinquantaine de personnes du 2 Wing Tactique de Florennes se déployait sur la Base Aérienne 118 (BA 118) de Mont-de-Marsan du 30 novembre au 11 décembre 2015.

 

Ce déploiement planifié dans un délai très court répond à une opportunité d'entraînement mutuel dans le cadre de l'European Air Group (EAG). Ce groupe, dont l'état-major restreint est basé à High Wycombe au Royaume-Uni, ne possède pas de forces préaffectées et ne constitue donc pas une force multinationale à proprement parler. Il favorise par ailleurs la coopération, la standardisation et l'entraînement entre les forces aériennes des pays membres qui le constitue. L'EAG comprend le Royaume-Uni, la France, l'Italie, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Espagne et la Belgique.

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

L'EAG a élaboré un Technical Arrangement (TA) EUROFIGHT en 2000, ratifié depuis par tous ses Etats membres et qui permet à ceux-ci de s'entraîner mutuellement. Ceci, en particulier dans le domaine Air-to-Air, de façon flexible et en déployant des avions pour une période définie sur l'une des bases aériennes des pays membres. Dans ce contexte, les cinq F-16 du 2 Wing Tactique déployés sur la base de Mont-de-Marsan s'entraînent à des missions aux profils divers et variés (Dissimilar Air Combat Training (DACT), Mixed Force Fighter Operations (MFFO), etc.) avec les Rafales de l' Escadron (Régiment) de chasse 2/30 Normandie-Niemen ainsi qu'avec les avions de l'Escadron de chasse et d'expérimentation 5/330 Côte d'Argent stationnés sur la Base BA 118.

 

Par ailleurs, des Mirage 2000D de la base de Nancy (BA 133), des Mirage 2000-5 de la base de Luxeuil (BA 116) ainsi que des Alpha-Jet de la base de Cazaux (BA 120) participent également aux missions qui se déroulent dans les zones de travail de l'Armée de l'Air française. La compatibilité et la mise en commun des données de restitution après vol, développées en outre par l'EAG, permettent d'optimaliser au maximum les débriefings entre les équipages et de mieux exercer l'interopérabilité entre nos deux forces aériennes. Cette mission n'est pas sans rappeler la même qualité d'entraînement que lors des nombreuses périodes ACMI (Air Combat Maneuvering Instrumentation) de la Composante Air sur la base RAF Waddington au Royaume-Uni dans les années 1990 et 2000.

 

Malgré les délais de préavis très courts avant le déploiement, la qualité de l'accueil et du soutien de la base de Mont-de-Marsan sont à mettre à l'honneur car ils ont grandement contribué au succès de cette mission.

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

photo Baudouin Frippiat - MIL.be

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 17:45
photo Stijn Verboven MIL.be

photo Stijn Verboven MIL.be


21.12.2015 Texte et photos : Stijn Verboven - MIL.be

L’exercice Tropical Storm qui se déroulait au cœur de l’Afrique a pris fin. Les derniers militaires belges se sont retirés de la capitale gabonaise, Libreville, le 13 décembre pour rejoindre la Belgique. Le reportage sur l’exercice peut être visionné ici.

 

Après l’exercice brigade du 9 décembre à Kindu, les para-commandos du 3 Bataillon de Parachutistes ont rejoint le reste du détachement belge au Gabon. Deux jours plus tard, le 11 décembre, ils ont donné une dernière démonstration sur la côte de Libreville.

Durant celle-ci, les para-commandos belges ont attaqué Barracuda Beach avec leurs collègues gabonais. La plage avait été prise par des rebelles fictifs. Les militaires ont accosté à l’aide de bateaux à moteur Zodiac avant de défaire rapidement l’opposition. Un homme y a été fictivement blessé et a été évacué par hélicoptère. Un beau spectacle offert aux différentes autorités belges, françaises, américaines et gabonaises sur place.

 

photo Stijn Verboven MIL-bephoto Stijn Verboven MIL-be
photo Stijn Verboven MIL-bephoto Stijn Verboven MIL-be

photo Stijn Verboven MIL-be

Pour bon nombre de participants, l’exercice Tropical Storm fut la première rencontre, mais aussi la plus intense, avec le continent africain. Et ce n’est pas anodin. Ils savent désormais à quoi s’attendre si des compatriotes devaient un jour être évacués d’Afrique.

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:50
Jankel livrera dès 2016 108 Fox Rapid Reaction Vehicles aux forces armées belges

Jankel livrera dès 2016 108 Fox Rapid Reaction Vehicles aux forces armées belges

 

8 décembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Bonne nouvelle pour les para-commandos et forces spéciales belges, le Conseil des ministres du Royaume a accordé, le 4 décembre 2015, son feu vert pour l’achat de nouveaux véhicules de réaction rapide (Rapid Reaction Vehicles, ou RRV) afin de remplacer les vénérables jeeps Iltis encore en service. Et ce sont les Britanniques de Jankel Armouring Ltd., spécialisés dans le blindage de véhicules tactiques, qui se chargeront de livrer un total de 108 véhicules tactiques Fox RRV.

 

Il n’aura donc fallu que quelques semaines au Fox de Jankel, dévoilé au salon DSEI en septembre dernier à Londres, pour trouver un premier acquéreur. L’entreprise britannique a remporté ce contrat, dont le montant est estimé à 25-30 millions d’euros, face à deux autres entreprises. « L’acquisition de ces RRV s’inscrit dans le choix de la Défense de recourir à des forces expéditionnaires terrestres légères motorisées afin d’exécuter des opérations qui sont caractérisées par la vitesse, l’autonomie et la flexibilité, » précise le Conseil des ministres sur son site internet.

 

Selon le communiqué du ministère de la Défense belge (« la Défense »), les 108 véhicules prévus seront accompagnés de 38 kits modulaires de protection, ainsi que de 60 dispositifs démontables munis de lanceurs de pots fumigènes et d’un soutien technique pluriannuel. Le futur RRV disposera du panel d’armes récurrent pour cette catégorie de véhicule : mitrailleuse de 7.62 mm, mitrailleuse lourde de 12.7 mm, ou encore lanceur automatique de grenades 40 mm. La Défense ayant émis le souhait de voir ses troupes utiliser le Fox RRV dés 2016, les premières livraisons devraient intervenir dans les semaines à venir.

 

Le Fox de Jankel est une version militarisée du 4×4 Toyota Land Cruiser. La modularité, selon Jankel, est l’un des éléments clés du Fox RRV. Une modularité qui permet notamment d’adapter rapidement la configuration du véhicule en fonction du type de missions : transport d’opérateurs supplémentaires, évacuation de blessés, stockage de palettes OTAN, etc. Le Fox RRV peut être équipé soit d’un moteur essence V6 ou d’un moteur diesel V8, tous deux couplés à une transmission manuelle ou automatique.

 

Véhicule tactique léger de l’armée belge depuis plus de 30 ans, la jeep Iltis est maintenant appelée à rejoindre les étals des collectionneurs. Autrefois apprécié pour ses performances et son agilité, le véhicule de Volkswagen est néanmoins devenu obsolète en raison d’une trop faible protection balistique à l’égard des mines et autres engins explosifs improvisés. Il n’en restait d’ailleurs plus que 156 en service sur les 2 500 livrées au total, la plupart ayant déjà été remplacées par des plateformes plus lourdes, tel que le Lynx d’Iveco.

 

Bien que mises à mal par des contraintes budgétaires, les forces terrestres belges progressent donc dans leur modernisation. Outre les Fox RRV, les unités belges ont récemment achevé la livraison de nouveaux missiles sol-sol Spike LR et continue sa transition du fusil d’assaut FNC vers le FN SCAR.

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 13:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale


07/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola, commandant la Task Force 473, s’est rendu à bord de la frégate belge Léopold 1er qui participe à l’escorte du Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

 

Le GAN a quitté son port de base de Toulon le 18 novembre 2015. Il est déployé en Méditerranée orientale depuis le 23 novembre 2015 et participe ainsi à l’opération Chammal, opération de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie. La frégate belge Léopold Ier participe avec les frégates françaises La Motte-Picquet et Chevalier Paul à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Les capacités multi-missions du Léopold Ier contribuent à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN. La frégate belge est parfaitement interopérable avec les autres bâtiments du GAN. Par exemple, l’Alouette III embarquée à bord du Léopold Ier est qualifiée pour assurer la fonction de Pedro - hélicoptère de secours qui est en vol lors des manœuvres aviation pour sauver les pilotes des aéronefs en cas d’éjection au catapultage ou à l’appontage. C’est une première pour le GAN français.

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola s’est rendu à bord de la frégate Léopold Ier. Il s’est entretenu des aspects opérationnels de la mission en cours avec le capitaine de frégate breveté d’état-major Luc J.J. De Maesschalck, commandant de la frégate belge.

La coopération militaire bilatérale avec la Belgique se traduit par un dialogue régulier entre états-majors, témoin d’une convergence de vue sur les enjeux sécuritaires en Afrique et au Levant. En opération, les forces françaises et belges sont essentiellement déployées dans le cadre d’engagements multilatéraux au sein de l’Union européenne, de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, de l’Organisation des Nations Unies, ou au titre de coalitions, comme c’est le cas pour les opérations menées actuellement en Méditerranée orientale. La France et la Belgique se trouvent ici, en première ligne dans la lutte contre Daech.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3500 militaires. Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daechen Irak et en Syrie. La force Chammal assure la formation des forces irakiennes qui combattent Daech en Irak ; elle frappe l’organisation terroriste avec ses moyens aériens en Irak et en Syrie. La force est composée de douze chasseurs de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et depuis le 23 novembre 2015, du groupe aéronaval (GAN) - PA Charles de Gaulle, FDA Chevalier Paul, FASM La Motte Piquet, PR Marne, frégate belge Léopold Ier - dont le groupe aérien embarqué est composé de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye et d’hélicoptères. Le 26 novembre 2015, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a rejoint le dispositif Chammal en Méditerranée orientale. Si nécessaire, le dispositif Chammal peut être soutenu par des moyens de ravitaillement (C135-FR) ou de contrôle aérien (E3F).

 

Note RP Defense: voir Le Groupe Aéronaval accueille la frégate Léopold I (F930)

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:50
credit European Union

credit European Union

 

06.12.2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !
 

Ancien directeur des études de l’Ecole royale militaire de Bruxelles, le colonel Marsia (e.r ) plaide pour une défense européenne "passant par la création des Etats-Unis d’Europe". Proposition développée dans une thèse présentée, en septembre dernier, à l’Université libre de Bruxelles qui sera publiée, très prochainement, dans un ouvrage. Cet  ancien conseiller militaire du Premier ministre Elio Di Rupo, fait ici part de ses convictions.

 

Vous n’en démordez pas, l’Europe de la défense que vous appelez de vos vœux passe par la création des Etats-Unis d’Europe. Jean Marsia, n’est-ce pas idéaliste ?

Ce qui est irréaliste, c'est vouloir faire, comme Jean-Claude Juncker ou Guy Verhofstadt, l’Europe de la défense sans passer par la création des Etats-Unis d’Europe. Le 7 janvier 1951, Charles de Gaulle a récusé la Communauté européenne de défense (CED), "car une armée se bat avant tout pour son pays, sous l'autorité de son gouvernement et sous les ordres de ses chefs". Le 25 février 1953, il insistait pour qu'il y ait "l'armée européenne, c'est-à-dire l'armée de l'Europe, il faut d'abord que l'Europe existe, en tant qu'entité politique, économique, financière, administrative et, par-dessus tout, morale, que cette entité soit assez vivante, établie, reconnue, pour obtenir le loyalisme congénital de ses sujets, pour avoir une politique qui lui soit propre". La défense, le renseignement sont au cœur de la souveraineté. Tocqueville l'a montré dans De la démocratie en Amérique ; l'exemple à suivre, ce sont les USA. C'est pourquoi l'appel récent du Premier ministre belge Charles Michel, à créer une agence européenne de renseignement, ne rencontre pas vraiment d'enthousiasme comme l'a mentionné votre confrère Nicolas Gros-Verheyde dans son blog Bruxelles2 (1).

 

Suite de l'entretien

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 21:30
photo frégate Léopold I - Composante Marine

photo frégate Léopold I - Composante Marine

 

06.12.2015 Composante Marine

Depuis son départ de Toulon, la frégate F930 Léopold I fait partie de la ceinture de protection du porte-avions français Charles de Gaulle dans l’Est de la Méditerranée.
Ce 2 décembre, le Contre-amiral René-Jean Crignola, commandant du Groupe Aéronaval, nous a rendu visite et s’est adressé à l’équipage : « Je vous félicite pour la qualité remarquable de la contribution du Léopold I à l’action du Groupe Aéronaval qui a ont largement aidé au succès de ces premiers jours. Le Léopold I s’est parfaitement intégré au Groupe Aéronaval français, symbolisant et renforçant ainsi la lutte commune contre le terrorisme. »
Tandis que les Rafale exécutent leurs attaques au-dessus de la Syrie et de l’Iraq, l’escorte du Charles de Gaulle, dont le Léopold I, assure une défense réactive contre les menaces aériennes, de surface et sous-marines.
Nous bénéficions aussi entièrement de cette nouvelle expérience enrichissante que nous offre ce cadre d’opération exceptionnel.

 

photo frégate Léopold I - Composante Marine

photo frégate Léopold I - Composante Marine

DE “GROUPE AÉRONAVAL” ONTVANGT HET BELGISHE FREGAT F930 LEOPOLD I

Sinds haar vertrek uit Toulon maakt het fregat F930 Leopold I deel uit van de nabije bescherming van het vliegdekschip Charles de Gaulle in het Oosten van de Middellandse Zee.
Op 2 december vloog de Admiraal René-Jean Crignola, commandant van het verband, over naar ons schip voor een werkbezoek. Hij sprak de bemanning toe : "Ik feliciteer jullie voor de uitstekende kwaliteit van de bijdrage van de Leopold I aan de acties van de carrier battle group. Die was belangrijk voor het succes van die eerste dagen. De Leopold I heeft zich perfect geïntegreerd in de Franse carrier battle group. Ze symboliseert en versterkt daarbij de gezamenlijke strijd tegen het terrorisme.
Terwijl de gevechtsvliegtuigen de luchtaanvallen uitvoeren boven Syrië en Irak, neemt het fregat de verdediging van het vliegdekschip de Charles de Gaulle op zich, tegen bedreigingen van vliegtuigen, oppervlakteschepen, en onderzeeboten. Voor schip en bemanning is het een nieuwe, verrijkende ervaring in een uitdagend operationeel kader.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 13:50
Les Européens réunis à Bruxelles appellent à l'unité contre le terrorisme

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - Les pays européens et des responsables de l'UE ont lancé lundi des appels à l'unité pour combattre le terrorisme après les attentats meurtriers de Paris, lors d'une réunion des 28 ministres des Affaires étrangères réunis à Bruxelles.

 

Ils veulent nous diviser, nous sommes encore plus unis, a lancé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, à son arrivée lundi à un conseil des Affaires étrangères, réunissant des ministres des Etats membres.

 

Mme Mogherini a notamment appelé les Européens à unir leurs forces, à partager de l'information, un agenda politique, et à faire converger leurs efforts diplomatiques, économiques, et parfois militaires, face à la menace terroriste.

 

Ce n'est pas une attaque contre un seul pays, ce n'est pas une attaque seulement contre l'Europe, c'est une attaque contre la civilisation, a-t-elle souligné avant la réunion européenne largement consacrée au dossier syrien.

 

De son côté, le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Harlem Désir, a également souligné que si c'est la France qui a été attaquée, c'est toute l'Europe qui a été touchée.

 

Nous avons été frappés ensemble, nous répondrons ensemble et nous vaincrons ensemble le terrorisme et l'armée terroriste de Daech (acronyme de l'Etat islamique), a-t-il insisté, appelant à prendre des décisions dans le domaine notamment de la coopération judiciaire et policière contre le terrorisme.

 

Il a notamment cité la nécessité d'établir un fichier européen des passagers aériens (PNR) et de discuter de la possibilité de renforcer les contrôles aux frontières.

 

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a estimé qu'il fallait partager de plus en plus de renseignements entre pays. Nous avons une très bonne coopération avec les autorités françaises, s'est-il félicité.

 

L'Europe doit être solidaire en ce moment, a estimé le commissaire européen Johannes Hahn. Nous ne devons pas faire actuellement l'amalgame entre notre problème migratoire et ces attaques terroristes violentes, a-t-il ajouté.

 

Il faut se garder en Europe de faire l'amalgame entre terrorisme et migration, a également insisté le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, dont le pays préside le Conseil de l'UE.

 

Il y a un ennemi commun, c'est Daech, a-t-il ajouté, assurant qu'il n'y aurait aucune dissonnance en ce qui concerne l'apport de l'UE dans cette lutte.

 

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier a estimé qu'il était du devoir des Européens d'être aux côtés de la France.

 

Il faut chercher des solutions pour résoudre enfin le conflit clé, la guerre civile en Syrie qui entre dans sa cinquième année, a-t-il dit, espérant qu'une dynamique de négociation ait été enclenchée au niveau international sur ce dossier.

 

Il faut être plus efficaces et en finir avec cette barbarie qui est probablement la barbarie la plus grave que l'humanité ait connue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le ministre espagnol José Manuel Garcia Margallo.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 12:50
Suite des perquisitions en France et en Belgique

 

16.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Près de 170 perquisitions ont été menées dans la nuit de dimanche à lundi en France. La chasse aux djihadistes se poursuit également dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles. François Hollande doit prononcer un discours à Versailles dans l'après-midi. Vingt-trois personnes ont été interpellées lors des 168 perquisitions administratives effectuées dans la nuit dans de nombreuses villes françaises et des armes ont été saisies, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Dans le même temps, la France a décrété 104 assignations à résidence de personnes faisant l'objet de "l'attention particulière" des services spécialisés, a-t-il précisé dans la matinée lors d'une déclaration à la presse. Les perquisitions autorisées en pleine nuit par l'état d'urgence ont permis la saisie de 31 armes, dont quatre de guerre, ainsi que d'un lance-roquettes et de vêtements militaires. Les opérations se sont déroulées au total dans 19 départements et de nombreuses villes, principalement à Lille, Strasbourg, Lyon, Grenoble, Marseille et Toulouse, a encore précisé Bernard Cazeneuve.

 

Moleenbeek dans le viseur

Parallèlement, la police belge effectuait une nouvelle perquisition à Molenbeek, un des quartiers pauvres de Bruxelles. L'information a été confirmée par la radio-TV belge sur son site internet. "Des policiers rassemblés en nombre lancent des sommations devant un immeuble de la rue Delaunoy", a indiqué la RTBF. Des interpellations liées aux attentats ont déjà eu lieu ce week-end en Belgique. Reste que les services antiterroristes restaient toujours sans nouvelle de l'un des kamikazes qui serait toujours en fuite. La justice belge a émis un mandat d'arrêt international et la police française a lancé un appel à témoin à l'encontre de cet "individu dangereux". Celui-ci a été identifié comme ayant loué une Polo noire immatriculée en Belgique et retrouvée garée devant le Bataclan.

 

Cinq exécutants identifiés

Les enquêteurs poursuivaient leurs investigations sur les "trois équipes de terroristes" qui auraient, selon la justice, mené ces attaques coordonnées à Paris. Deux nouveaux "terroristes tués" ont été identifiés, a annoncé le procureur de Paris François Molins. L'un d'eux, assaillant vendredi soir de la salle de spectacles du Bataclan, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international dans un dossier de terrorisme, a-t-il détaillé. Samy Amimour, 28 ans, était originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis). "Il est connu de la justice anti-terroriste pour avoir été mis en examen en 2012 pour association de malfaiteurs terroriste (projet de départ avorté vers le Yémen) et placé sous contrôle judiciaire", a précisé le parquet. Il est apparu en violation de son contrôle judiciaire à l'automne 2013 et un mandat d'arrêt international a alors été délivré, a ajouté le parquet. Trois personnes de son entourage familial ont été placées lundi matin en garde à vue. Un autre des kamikazes a été identifié lundi. Ce dernier s'était fait exploser près du Stade de France. Un passeport syrien a été retrouvé près de son cadavre. Les trois premiers kamikazes morts dans les attaques avaient été identifiés précédemment. Il s'agit d'un Français de Courcouronnes, dans le département de l'Essonne, ainsi que deux autres Français résidant en Belgique.

 

"Planifié depuis la Syrie"

A 16h00, le président François Hollande s'adressera aux députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles pour "rassembler la Nation". La France va "vivre longtemps" avec la menace du terrorisme et doit se préparer à la possibilité de "nouvelles répliques" dans "les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent", a d'ores et déjà prévenu Manuel Valls. "Cet attentat a été organisé, pensé, planifié depuis la Syrie", a encore affirmé le Premier ministre.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:45
L'UE évacue les familles et personnels non essentiels de sa délégation au Burundi

 

13 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - L'Union européenne a décidé d'évacuer les familles et des personnels non essentiels de sa délégation au Burundi, secoué par des violences, sur la base d'une nouvelle évaluation des risques, ont indiqué à l'AFP deux responsables européens.

 

Nous avons décidé d'évacuer temporairement les familles et une partie du personnel non essentiel, mais la délégation continuera de fonctionner normalement, a précisé une source européenne.

 

La décision a été prise sur la base d'une nouvelle évaluation des risques liés à la situation au Burundi, a souligné la même source.

 

On a réduit le volume de nos personnels de façon à le réduire au staff essentiel. On voit bien que la situation est dangereuse à Bujumbura, nous prenons donc des mesures pour notre personnel et les familles qui devraient quitter le pays dans les jours qui viennent, a expliqué un autre responsable européen.

 

La candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat, contraire selon ses adversaires à la Constitution et à l'accord d'Arusha ayant mis fin à la guerre civile (1993-2006), a plongé le Burundi dans une grave crise ayant fait au moins 240 morts et 200.000 réfugiés depuis fin avril. Les violences quasi quotidiennes entre groupes armés laissent craindre un retour de violences à grande échelle.

 

L'UE a invité le Burundi à des consultations sur les atteintes aux droits de l'homme et aux principes démocratiques, un processus prévu dans les accords de Cotonou qui, s'il échoue, peut conduire les Européens à suspendre l'aide au développement versée aux autorités.

 

Celles-ci doivent répondre d'ici la fin novembre à la lettre d'invitation adressée au président Pierre Nkurunziza, mais l'Union n'avait pas encore reçu vendredi de réponse formelle, selon plusieurs sources diplomatiques à Bruxelles.

 

La Belgique, ancienne puissance coloniale, a de son côté conseillé vendredi à ses ressortissants de quitter le pays, en raison notamment des propos hostiles à la Belgique et des menaces à l'encontre des ressortissants belges (qui) ont (..) été diffusés.

 

Les 28 ministres des Affaires étrangères de l'UE, qui se retrouvent lundi à Bruxelles, doivent notamment faire le point sur la situation au Burundi et appeler dans un texte commun à la fin des violences.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 13:50
photos: Patrick Brion – MIL.be

photos: Patrick Brion – MIL.be

 

11/11/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Le 11 novembre 1918 était une date historique : les belligérants de la Première Guerre mondiale déposaient définitivement les armes. Après presque 100 ans, ce jour est devenu un moment de commémoration à l’égard de tous les militaires tués depuis la Grande Guerre.

 

Dans le centre de Bruxelles, le roi Philippe a déposé une couronne de fleurs au pied de la tombe du Soldat inconnu. En présence de vétérans, d’anciens combattants et de jeunes élèves, il a rendu hommage à tous les militaires belges tués lors des deux guerres ainsi qu’à ceux disparus depuis 1945. Au loin, 21 coups de canon ont retenti. Ils étaient tirés par le Bataillon Artillerie.

 

 

photos: Patrick Brion – MIL.bephotos: Patrick Brion – MIL.be

photos: Patrick Brion – MIL.be

Accompagné par l’actuel ainsi que par le précédent ministre de la Défense, le Premier ministre Charles Michel a également déposé des fleurs. Une délégation de militaires étrangers, de jeunes élèves de la ville ainsi que de la police lui ont emboîté le pas. Le roi a, ensuite, pris le temps de s’entretenir avec des vétérans et des anciens combattants.

vidéo: Clint Soete – MIL.be

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 12:50
La frégate Léopold Ier va accomplir une mission d'escorte du porte-avion Charles de Gaulle

 

11.11.2015 LaLibre.be (AFP)

 

La frégate multifonctions Léopold Ier, qui croise actuellement en Méditerranée, escortera dès la semaine prochaine le porte-avion français Charles de Gaulle jusque dans le golfe Persique. La mission commencera le 18 novembre et devrait durer jusqu'en janvier prochain. La frégate Léopold Ier participe actuellement à la mission Sophia en mer Méditerranée, une mission navale à laquelle prennent part 22 pays européens. Elle a pour but de "briser le modèle économique du trafic organisé d'êtres humains en Méditerranée, en effectuant des rondes d'observation, en arraisonnant et saisissant les embarcations utilisées pour faire traverser la Méditerranée à des centaines, voire des milliers de candidats à l'asile.

 

La frégate a d'ailleurs secouru la semaine dernière 258 migrants et permis l'arrestation de trois trafiquants.

 

Dès le 18 novembre, le Léopold Ier rejoindra Toulon, en France, pour participer à une mission internationale (France, Grande-Bretagne et Belgique) d'escorte du porte-avion Charles de Gaulle jusqu'au golfe Persique, via le canal de Suez et la mer Rouge, ont annoncé mercredi le Premier ministre Charles Michel et le ministre de la Défense Steven Vandeput, à bord du Léopold Ier où ils ont assisté à un exercice de tir de missile.

 

Les deux ministres ont précisé que la mission du Léopold Ier consistait à escorter, dans une optique défensive, le Charles de Gaulle et qu'il a été demandé aux Français d'informer aussitôt que possible le gouvernement belge si la mission devait évoluer, afin que les décisions éventuellement nécessaires puissant être prises. La mission devrait durer jusqu'au 2 janvier, et la frégate revenir au port le 22 janvier.

 

L'exercice de tir a été un succès, toutes les cibles ayant été atteintes.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 12:50
photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

photo Sedeyn Ritchie - MIL.be


10 nov. 2015 par MIL.be

 

Le camp militaire San Gregorio de Saragosse est l’un des dix quartiers généraux engagés dans l’exercice OTAN Trident Juncture. Nos troupes y sont cantonnées en grande partie. En octobre et novembre, quelque 900 militaires belges sont engagés afin d’obtenir leur certification à la Force de réaction 2016 de l’OTAN.


 

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:50
Le service du renseignement militaire inaugure son exposition

 

9 nov. 2015 MIL.be

 

A l’occasion du centième anniversaire du Renseignement et de la Sûreté Militaire, le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) organise une exposition du 6 novembre au 6 décembre  2015 à l’Institut National des Vétérans et des Invalides de guerre à Bruxelles.

Cette exposition met en lumière le passé, le présent et le futur du Service. Le visiteur fait la connaissance de thèmes comme le rôle des femmes dans le renseignement, l’affaire de l’espion Guy Binet et le réseau stay behind SDRA 8.

L’exposition est ouverte au public dès le 7 novembre jusqu’au  6 décembre 2015.  L ‘entrée est gratuite

 

 

Le service du renseignement militaire inaugure son exposition

Le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) existe depuis un siècle. Le 6 novembre, et afin de célébrer cet anniversaire, ses membres inauguraient l’exposition CLASSIFIED, the history of the Belgian military intelligence and security service. Le lieutenant général Eddy Testelmans, chef du SGRS, présentait également le livre du même nom.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:50
Photos : Special Forces Group

Photos : Special Forces Group

 

06/11/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Les forces spéciales s’entraînent intensivement dans la ville espagnole de Rota située à plus de 900 kilomètres du quartier général de Trident Juncture 2015. De fin octobre à début novembre, le Special Operations Maritime Task Group belgo-néerlandais se prépare à être engagé comme élément au sein de la NATO Response Force (NRF).

 

La côte sud de l’Espagne abrite la station balnéaire de Rota. Une importante base navale des forces espagnoles se situe non loin de ce lieu de villégiature. Il n’y a point de meilleur contraste entre la détente et l’effort. En effet, nos forces spéciales s’entraînent jour et nuit dans la base afin d’obtenir la certification du groupe de force de réaction 2016 de l’OTAN dont ils font partie : le Special Operations Maritime Task Group.

 

Ce concept binational nécessite une étroite coopération entre le Special Forces Group (SFG) belge et celui des Néerlandais. Ces derniers mettent un sous-marin à disposition tandis que les Belges jettent leurs bateaux à moteur FRISC dans la bataille. Nos forces spéciales ont ainsi pu déjà se jeter à l’eau près du HMS Bruinvis, sous-marin de nos voisins du nord. Leurs collègues néerlandais ont également effectué un saut en chute libre avant d’être repris en mer par leur sous-marin. Parmi eux, se trouvait un membre de nos forces spéciales qui a pu, de la sorte, vivre une nouvelle expérience. Notre Composante Marine ne disposant pas de sous-marins.

 

Plus tard, les équipes se soutenaient lors d’une direct action. Au cours de cette brève et puissante offensive, les forces spéciales ont maîtrisé et enlevé les chefs d’une zone de conflit. Finalement, et grâce à leurs FRISC, les Belges ont prêté main forte aux Néerlandais ainsi qu’aux forces spéciales canadiennes.

 

Nos forces spéciales sont donc sur la bonne voie pour obtenir leur certification 2016 auprès de la Force de réaction de l’OTAN. La collaboration binationale demeure le fer de lance de cet exercice.

Photos : Special Forces GroupPhotos : Special Forces Group

Photos : Special Forces Group

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:45
Le départ d’une visite VIP est l’occasion pour la Force Protection d’établir un périmètre de sécurité - photo MIL.be

Le départ d’une visite VIP est l’occasion pour la Force Protection d’établir un périmètre de sécurité - photo MIL.be

 

29/10/2015 Texte & photos : Karen Bral – Vidéo : DG Com

 

Depuis 2013, l'Union européenne envoie des instructeurs au Mali afin de former les troupes maliennes. Il s'agit de la Mission Européenne d'Entraînement au Mali (European Union Training Mission Mali,EUTM). La Belgique s'y est engagée afin d'assurer la sécurité. Depuis septembre de cette année, le Bataillon de Chasseurs à Cheval, également connu en tant que Bataillon ISTAR, s'occupe de la Force Protection dans le secteur du camp d'entraînement de Koulikouro.

 

« Vu que les instructeurs se concentrent uniquement sur leurs cours, ils ne veillent absolument pas à leur propre sécurité », déclare Niels, chef de peloton. « Nous sommes donc là pour les protéger et faire en sorte qu'ils puissent faire leur travail sans entraves. Il n'y a pas eu d'incidents durant les six dernières semaines mais il arrive que les Maliens s'approchent trop du stand de tir ou encore que des enfants soient dans le chemin », poursuit-il. « Nous nous assurons qu'ils restent bien à distance de sécurité. »

 

 

photo MIL.bephoto MIL.be

photo MIL.be

Un autre aspect de la mission de sécurité est de maintenir des équipes d'intervention rapide de permanence. On les nomme Quick Reaction Forces, ou QRF. « Trois sections se tiennent parées à chaque fois pendant 24 heures pour intervenir dans un délai de cinq, quinze ou trente minutes », explique le chef de section Quentin. « Nous escortons par exemple des dépanneuses quand des véhicules sont embourbés ou lorsqu'une ambulance démarre. Ils n'encourent ainsi aucun risque durant leur mission. »

 

Les escortes vers la capitale Bamako sont une autre de leurs activités. C'est dans son aéroport que transitent les militaires qui sont toujours accompagnés d'une Force Protection. Enfin, leur dernière tâche consiste à monter la garde et patrouiller dans et hors du camp d'entraînement.

 

Pour beaucoup de militaires du détachement, il s'agit de la première opération à l'étranger. Ils sont, dès lors, très enthousiastes et motivés à mener leur mission à bien. Les éclaireurs resteront en poste au Mali jusque mi-janvier. Ils seront alors relevés par les fantassins du Bataillon 12 de Ligne Prince Léopold – 13 de Ligne de Spa.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories