27 avril 2015
1
27
/04
/avril
/2015
11:30
photo EMA / Marine Nationale
17/04/2015 Sources : Etat-major des armées
Le 11 avril 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, le pétrolier-ravitailleur Meuse a ravitaillé le porte-avions américains Carl Vinson.
Plusieurs heures avant le début du ravitaillement, alors que la Meuse approche du point de rendez-vous convenu, le Carl Vinson apparait au radar. Rapidement, la silhouette de l’imposant navire se dessine sur l’horizon. Ce soutien logistique est un défi technique de taille. En effet le navire américain, par sa taille et ses 93 000 tonnes, nécessite une adaptation inédite de la part de l’équipage de la Meuse. Le porte-avions Carl Vinson déplace une telle masse d’eau qu’il est impossible de trop s’en approcher sans risquer un effet d’aspiration et donc une colision.
Le ravitaillement s’est donc effectué à une distance de sécurité, quasiment aussi loin que le permettent les manches de transfert des carburéacteurs. La communication s’est faite en anglais, la tenue de poste du porte-avions américain a été parfaite, et la concentration des soldats français et américains a été totale. Sur chaque bord, la curiosité apparaissait sur les visages des marins.
Cette opération a été couronnée de succès, fruit d’une longue préparation commune avec l’état-major américain. Cette mission est emblématique de notre coopération franco-américaine en matière de ravitaillement et de soutien logistique. C’est aussi une illustration des capacités de la Marine française en matière de soutien logistique et d’interopérabilité avec nos alliés.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).
photo EMA / Marine Nationale
10 avril 2015
5
10
/04
/avril
/2015
11:20
L’USNS « Rainier », vu depuis la « Meuse » - photo Marine Nationale
5 avril 2015 par PR Meuse
Jeudi dernier, les marines françaises et américaines ont démontré une nouvelle fois que l’interopérabilité était une des clés du succès des armées.
Pour remplir ses soutes de carburéacteur F44 (un combustible spécialement destiné aux avions de chasses tels que les Rafales et les Super-Étendards Modernisés du porte-avions « Charles de Gaulle »), la « Meuse » fait habituellement étape au gigantesque terminal pétrolier de Jebel Ali (Émirats Arabes Unis, voir l’article JAFZA by night sur le journal de bord en ligne).
Quelques heures seulement avant l’arrivée à Jebel Ali, de forts vents de terre ont réduit à néant nos espoirs de s’approvisionner à temps en F44. La visibilité quasi-nulle à cause de la poussière de sable et l’état de la mer rendant risquée toute tentative d’accostage. L’état-major du CTF 53 a trouvé une solution simple et pratique. Nous avons fait route vers le Nord-Ouest, afin de rejoindre l’USNS « Rainier », un pétrolier-ravitailleur américain dont les soutes sont pleines de F44.
C’est la conséquence utile de l’intégration de la « Meuse » à la Task Force 53 : pour assurer la continuité du soutien logistique, l’US Navy peut nous fournir directement du carburéacteur.
Réactivité, adaptabilité, interopérabilité : moins de 24 heures après la déconvenue météorologique, nous sommes prêts à nous présenter sur le travers bâbord de l’américain. L’exercice est délicat, car différent de celui que nous connaissons bien. Aujourd’hui, nous sommes le ravitaillé. Les conditions de mer sont acceptables mais exigent de faire attention. Notre présentation est prudente, le ravitaillement se passe bien.
L’américain, qui dispose de capacités de pompage supérieures aux nôtres, parvient à établir un débit de 800 m3/heure, soit plus de 220 litres par seconde ! Dès le début du transfert, il faut procéder aux contrôles de qualité qui permettront de garantir le produit délivré au porte-avions.
Pour une fois, c’est la « Meuse » qui appose sa marque sur le probe d’un ravitailleur
Quand vient l’heure de se séparer, les marins procèdent aux traditionnels échanges de casquettes et de porte-clés à l’effigie des bâtiments, ainsi qu’à l’incontournable pose de l’autocollant du ravitaillé sur le probe du ravitailleur.
Le bilan de la journée est excellent : en quelques heures, la « Meuse » s’est approvisionnée en carburéacteur, rattrapant ainsi le soutage annulé de Djebel Ali. La coopération avec la marine américaine a permis de pallier les déconvenues d’une tempête de sable. L’expérience est un succès, elle sera peut-être reconduite.
2 février 2014
7
02
/02
/février
/2014
17:30
02.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
L'opération Bois-Belleau est dans sa phase finale. D'une durée de trois mois, elle se prolongera jusqu’à la mi-février 2014. Ce déploiement concerne 2600 militaires français.
Y participent:
- le porte-avions Charles de Gaulle avec un état-major du groupe aéronaval et le groupe aérien embarqué (10 Rafale Marine au standard F3 de la flottille 12F, 9 Super étendard modernisé de la flottille 17F, 2 avions Hawkeye de la flottille 4F, 2 hélicoptères EC 725 de l’escadron 01-067 qui assurent la mission de recherche et de sauvetage au combat, 2 hélicoptères Dauphin et 1 hélicoptère Alouette III de la flottille 35F)
- la frégate de défense anti-aérienne Forbin et un hélicoptère Panther de la flottille 36F
- la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne et un hélicoptère Lynx de la flottille 34F
- le pétrolier ravitailleur Meuse
- un sous-marin nucléaire d’attaque
- un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la flottille 23F.
Pour lire un témoignage sur la vie à bord du PR Meuse, cliquer ici.
Pour en savoir plus sur Bois-Belleau, aller sur page que la Marine lui consacre sur son site web en cliquant ici.