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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:30
Washington prépare un navire pour détruire les armes chimiques syriennes

 

Basée en Virginie, le MV Cape Ray: un navire de la Force de réserve la US Maritime Administration (MARAD),[ une agence du département des Transports des États-Unis qui gère la National Defense Reserve Fleet (NDRF) et maintient la capacité de fournir des navires en cas d'urgence nationale, militaire ou non], sera loué par le commandement du transport maritime militaire  de la US Navy (US Military Sealift Command) pour détruire une partie de l’arsenal chimique syrien (US Navy)

 

03/12/2013  45eNord.ca (AFP)

 

Le Pentagone a commencé à équiper un navire, le MV Cape Ray, avec des équipements nécessaires pour pouvoir détruire à son bord une partie de l’arsenal chimique syrien, a affirmé lundi un porte-parole du Pentagone.

«Nous sommes en train de préparer le Cape Ray», a confirmé le colonel Steven Warren, deux jours après l’annonce par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) que les opérations de neutralisation des armes chimiques syriennes seraient menées en mer par un navire américain.

«Le département de la Défense n’a été chargé d’aucune mission» à ce stade, a toutefois précisé le colonel Warren. «Mais nous nous préparons au cas où on nous demande de détruire les armes chimiques de la Syrie».

Le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres de long, se trouve actuellement à la base navale de Norfolk, en Virginie (est). Il fait partie des 46 navires de la flotte de réserve, prête à tout moment à être activée en quelques jours.

 

Infographie d’une unité mobile d’hydrolyse de l’Armée américaine (FDHS) qui sera déployée à bord du navire pour détruire les armes chimiques syriennes (US Army)

 

Le navire est en train d’être équipé avec un système d’hydrolyse déployable (FDHS), sorte d’usine portable qui permet la décomposition chimique d’une substance au moyen de l’eau, de façon à ce que de nouvelles molécules apparaissent.

Les armes syriennes les plus dangereuses doivent être transportées hors de Syrie avant le 31 décembre, aux termes d’un accord du conseil exécutif de l’OIAC de la mi-novembre.

Selon la chef de la mission commune ONU-OIAC en Syrie, Sigrid Kaag, «les agents chimiques scellés arriveront depuis différents sites à Lattaquié [sur la côte syrienne, ndlr] et seront ensuite transportés sur des navires appartenant à d’autres pays membres qui les emmèneront sur le navire américain». Le navire «ne mouillera pas dans les eaux syriennes», selon elle.

Après ce procédé d’hydrolyse, «ce qui reste va être détruit dans plusieurs pays à travers des sociétés qui peuvent traiter commercialement les déchets qui subsisteront», selon Mme Kaag.

En dépit du consensus sur la destruction de l’arsenal chimique syrien hors du pays en guerre, aucun pays n’avait accepté qu’elle ait lieu sur son sol. L’Albanie, notamment, avait exclu cette possibilité et la Belgique avait déclaré ne pas y être favorable.


Une partie de l’arsenal syrien, plus particulièrement les produits chimiques jugés prioritaires, sera détruite en mer sur un navire appartenant aux États-Unis (Vidéo: BBC)

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 19:30
Syrie: l’OIAC adopte le plan de destruction de l’arsenal chimique

 

16/11/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Albanie, démantèlement, arsenal chimique, OIAC, plan de destruction,

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a approuvé vendredi à La Haye le plan de destruction de l’arsenal chimique syrien d’ici la mi-2014, opération que l’Albanie a refusé d’accueillir sur son sol.

 

«Le plan est adopté», a déclaré à l’AFP Christian Chartier, porte-parole de l’OIAC, à l’issue d’une réunion des 41 membres du Conseil exécutif de l’OIAC à La Haye.

 

Vendredi était en effet une date butoir aux termes d’un accord russo-américain ayant permis d’éviter des frappes militaires américaines en Syrie, date avant laquelle le Conseil exécutif de l’OIAC était censé approuver les différentes échéances pour la destruction de plus de 1.000 tonnes d’armes chimiques.

 

D’autre part, alors que l’opposition syrienne a subi dernièrement plusieurs revers, dont la mort jeudi de cinq commandants rebelles, une conférence de paix, plusieurs fois reportée, a été annoncée pour le 12 décembre à Genève par un quotidien syrien proche du régime. Ni Damas, ni les rebelles n’ont confirmé cette date.

 

Le régime se dit prêt à y participer tant que le départ du président Bachar al-Assad n’est pas à l’ordre du jour, mais l’opposition insiste sur le départ du président et son exclusion d’un éventuel processus de transition.

 

Les discussions au siège de l’OIAC ont été interrompues deux fois avant qu’un accord ne soit trouvé, vendredi vers 20h00 GMT.

 

Aux termes de cet accord, les armes chimiques syriennes seront transportées hors du pays en guerre, afin d’assurer leur destruction de la manière «la plus sûre et plus rapide» possible, a indiqué l’OIAC dans un communiqué.

 

Presque toutes les armes chimiques et les précurseurs entrant dans la composition des produits toxiques, à l’exception de l’isopropanol pouvant servir à la fabrication de gaz sarin, doivent être retirés du pays d’ici le 5 février 2014.

 

Les armes chimiques les «plus critiques» doivent être retirées du pays d’ici la fin de l’année, a indiqué l’OIAC.

 

Les installations de production déclarées par le régime seront détruites entre le 15 décembre et le 15 mars 2014, selon l’organisation.

 

Les armes chimiques dont l’élimination est jugée «prioritaire» seront détruites en dehors de la Syrie d’ici avril 2014, et toutes les autres armes chimiques d’ici la date butoir du 30 juin 2014, selon le calendrier approuvé par l’OIAC.

 

Mais qui accueillera l’opération?

 

Parallèlement, le Premier ministre albanais Edi Rama a exclu vendredi la destruction en Albanie des armes chimiques syriennes, contrairement à ce que lui demandait Washington, un de ses proches alliés.

 

Dans cette nation des Balkans qui a détruit tout l’arsenal chimique datant de son époque communiste, quelque 4.000 personnes réunies à Tirana, la capitale, ont acclamé la décision du Premier ministre. Ce dernier a déclaré que son pays n’avait «pas les capacités» nécessaires pour cette opération.

 

Malik Ellahi, conseiller politique du chef de l’OIAC Ahmet Uzumcu, a indiqué ne pas encore savoir dans quel pays les armes chimiques syriennes pourraient être transportées pour être détruites, après le refus de Tirana.

 

«Mais le Conseil exécutif a adopté une décision et est confiant quant au fait qu’il existe des alternatives et que ce matériel sera transporté hors de la Syrie», a-t-il déclaré à la presse.

 

«Les dates butoir ont été fixées avec l’assurance qu’il y aura des alternatives pour la destruction», a-t-il ajouté.

 

La France et la Belgique auraient été contactées par les États-Unis, tandis que la Norvège a d’ores et déjà exclu de détruire les armes chimiques sur son sol, disant que les délais sont trop courts et qu’elle ne possède pas l’expertise nécessaire.

 

La Norvège et le Danemark se sont engagés à fournir des navires pour aider à transporter les armes hors de la Syrie, Copenhague ayant également promis une équipe de protection pour la délégation de l’OIAC sur place.

 

Une équipe conjointe ONU-OIAC est en Syrie depuis octobre pour inspecter l’arsenal chimique syrien. Les sites de production ont été rendus inutilisables et les armes placées sous scellés.

 

Les inspecteurs travaillent dans «une zone de guerre active, une situation extrême sur le plan de la sécurité», a déclaré la coordinatrice de la mission, Sigrid Kaag, à l’ouverture de la réunion à La Haye.

 

Elle a assuré que son équipe était en contact avec «des groupes armés de l’opposition» afin de s’assurer de la sécurité de la mission.

 

Selon une source diplomatique, le directeur de l’OIAC Ahmet Uzumcu a écrit le 11 novembre à Mme Kaag, lui présentant une ébauche du plan.

 

Selon cette ébauche, du matériel pour emballer et manipuler les armes chimiques sera envoyé vers 12 sites de stockage d’ici au 13 décembre, après quoi les armes chimiques seront transportées vers le principal port syrien, Lattaquié, d’où elles partiront par bateau avant le 5 février.

 

Damas a demandé de l’aide logistique pour ce processus, dont des 4×4 blindés et de l’équipement électronique de pointe. Mais les puissances occidentales rechignent à fournir ce genre de matériel, qui pourrait être utilisé dans la guerre civile.

 

Moscou, allié de Damas, pourrait toutefois fournir de tels équipements sans broncher.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:30
Syrie : progrès à l'ONU sur une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique

26 septembre 2013 Par RFI Avec Anne Corpet à New York

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, réunis à New York, le 25 septembre, ont progressé en vue d’un accord sur les principaux points d'une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Mais il encore trop tôt pour parler d’accord, comme l'ont annoncé des diplomates occidentaux. Les Russes pensent que beaucoup de choses restent encore à discuter.

 

C’est une progression à tous petits pas, semés d’espoir et de douche froide. « Nous sommes proches d’un accord », ont pavoisé deux diplomates occidentaux en fin d’après-midi, le 25 septembre. Mais le porte-parole de la délégation russe à l’ONU, a aussitôt rétorqué : « les Occidentaux prennent leurs désirs pour des réalités ».

 

Il n’empêche, sous la pression du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui avait convoqué à déjeuner les cinq membres permanents du Conseil de sécurité pour les pousser à agir, des avancées auraient été constatées. Moscou serait en passe d’accepter qu’en cas de non respect de l’accord, une seconde résolution soit votée sous le chapitre 7 qui prévoit des sanctions. Ceci figurerait dans le texte de la première résolution. Or jusqu’ici, les Russes opposaient un niet catégorique à la seule mention du chapitre 7.

 

La question de responsabilité devant la justice des auteurs de l’attaque chimique serait également en voie d’être réglée. Mais de l’aveu d’un diplomate, il y a encore du travail à fournir avant d’aboutir. Le secrétaire général de l’ONU maintient en tout cas la pression, y compris sur la question du règlement politique du conflit. Il organise vendredi une nouvelle réunion des membres permanents du Conseil de sécurité, cette fois sur la conférence de Genève 2, annoncée depuis le mois de mai dernier, mais dont la date n’a pas été fixée.

 

Sur le terrain, des inspecteurs de l'ONU sont revenus ce mercredi 25 septembre en Syrie, pour vérifier des allégations du régime de Damas et des opposants sur les armes chimiques.

Par ailleurs, treize factions islamistes combattantes ont annoncé qu'elles n'obéiraient plus à la Coalition nationale syrienne, l'opposition politique qui est aidée par les Occidentaux et les pays du Golfe. Elles forment une nouvelle alliance avec un groupe lié à al-Qaïda.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

15/09/2013 à 11:10 Par Le Figaro.fr avec le Service Infographie du Figaro

 

Les Etats-Unis et la Russie ont conclu hier à Genève un accord sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, avec la possibilité de mesures contraignantes, un pas salué par les capitales européennes mais rejeté par les rebelles de l'Armée syrienne libre.

 

Suite de l’article

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