Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 20:30
One of two FDHS is installed aboard the Cape Ray in Army's Edgewood Chemical Biological Center, Jan. 2, 2014. DOD photo by C. Todd Lopez

One of two FDHS is installed aboard the Cape Ray in Army's Edgewood Chemical Biological Center, Jan. 2, 2014. DOD photo by C. Todd Lopez

 

WASHINGTON, 12 août - RIA Novosti

 

Les spécialistes militaires et civils chargés de détruire les armes chimiques évacuées de Surie ont neutralisé la totalité du gaz sarin syrien à bord du cargo roulier américain MV Cape Ray en Méditerranée, a annoncé mardi le Pentagone.

 

Selon le porte-parole du Pentagone Steve Warren, l'équipe a détruit au total 581 tonnes d'agents destinés à produire du gaz sarin et a procédé à la neutralisation de 19,8 tonnes d'agents destinés à fabriquer du gaz moutarde (ypérite).

 

Le navire Cape Ray se trouve dans les eaux internationales depuis juillet. Son équipe doit neutraliser les armes chimiques syriennes au moyen de deux systèmes d'hydrolyse déployable (FDHS) d'ici fin août.

 

La Syrie a accepté en octobre 2013 la proposition russe de remettre ses armes chimiques et substances toxiques à la communauté internationale pour destruction. Au total, près de 1.300 tonnes d'armes chimiques ont été retirées de Syrie. Cela a permis aux Etats-Unis de renoncer à porter une frappe contre la Syrie qu'ils accusaient d'avoir utilisé des armes chimiques contre les civils.

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:30
La neutralisation en mer des armes chimiques syriennes les plus dangereuses a commencé

Le MV Cape Ray [T-AKR-9679], un navire de la Force de réserve la US Maritime Administration (MARAD), une agence du département des Transports des États-Unis qui gère la National Defense Reserve Fleet (NDRF) et qui maintient sa capacité de fournir des navires en cas d'urgence nationale, militaire ou non, sera loué par la Marine américaine pour détruire une partie de l'arsenal chimique syrien (US Navy)

 

7 juillet 2014 par Simon Bossé-Pelletier – 45eNord.ca

 

Le Pentagone a annoncé lundi que la marine américaine a débuté la neutralisation des armes chimiques évacuées de Syrie, à bord du Cape Ray.

 

Le navire qui a quitté le port de Gioia Tauro, en Italie, il y a cinq jours, pour les eaux internationales en Méditerranée, transporte 78 conteneurs transférés du cargo danois Ark Futura. La sécurité avait été renforcée par les autorités italienne afin d’éviter tout incident et rassurer la population.

 

C’est ainsi que 600 tonnes métriques de produits chimique de Priorité 1 ont ainsi été transférées à bord du Cape Ray.

 

«Nous pensons que la neutralisation va prendre environ 60 jours», a déclaré le colonel Steven Warren,  porte-pale de la Défense américaine, précisant que le respect du calendrier dépendra des conditions météorologiques.

 

La neutralisation en mer des armes chimiques syriennes les plus dangereuses a commencé

Infographie d’une unité mobile d’hydrolyse de l’Armée américaine (FDHS) qui sera déployée à bord du navire pour détruire les armes chimiques syriennes (US Army)

 

Le navire qui possède deux systèmes d’hydrolyse déployable (FDHS) pour neutraliser ces agents chimiques dangereux, en l’occurrence du gaz moutarde et du gaz sarin.

 

Un système d’hydrolyse déployable est une sorte d’usine portable qui permet la décomposition chimique d’une substance au moyen de l’eau, de façon à ce que de nouvelles molécules apparaissent.

 

Les systèmes vont donc passer les produits chimiques dans un réacteur pour les rendre «inertes», puis, «Lorsque la neutralisation aura été complétée, le Cape Ray livrera le  sous-produits [ainsi obtenus]  en la Finlande et de l’Allemagne pour [achever] la destruction à terre», a expliqué  le colonel Warren.

 

Cette opération fait suite à l’adhésion de la Syrie à la convention sur l’interdiction des armes chimiques en octobre 2013 dans le cadre d’un accord russo-américain qui a permis d’éviter des frappes américaines après que Damas eût été accusé d’avoir utilisé du gaz sarin dans une attaque qui a fait 1.400 morts l’été dernier.

 

Les autorités américaines insistent sur le fait que ces opérations de neutralisation ne sont pas polluantes et que de nombreuses précautions ont été prises en ce sens.

 

D’ailleurs, avant le Cap Ray quitte les États-Unis pour entreprendre cette mission, les experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, l’OIAC (responsable de toute cette opération) ont déterminé que les systèmes utilisés, l’entreposage des produits et les mesures pour assurer la sécurité de l’équipage et prévenir tout déversement possible de produits chimiques hors du navire, correspondaient aux normes élevées de la «Convention pour la sécurité et la sécurité».

 

En outre, une équipe d’inspecteurs de l’OIAC restera à bord du cap Ray pendant les opérations de neutralisation pour s’assurer du respect des normes de sécurité.

 

Le Cape Ray compte 35 membres d’équipage et 63 spécialistes chargés des opérations neutralisation.

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:30
La destruction des armes chimiques syriennes de déroulera sur le MV Cape Ray.

La destruction des armes chimiques syriennes de déroulera sur le MV Cape Ray.

 

07.12.2013 24heures.ch

 

Les Etats-Unis ont dévoilé leur feuille de route pour la destruction de l'arsenal chimique syrien. Les opérations se dérouleront en mer, sur le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres, et prendront «entre 45 et 90 jours».

 

Un navire, deux usines portables, 45 à 90 jours pour traiter des «centaines de tonnes» d'agents chimiques: le Pentagone a dévoilé sa feuille de route pour la destruction des armes chimiques syriennes considérées comme les plus dangereuses.

 

Après le refus de l'Albanie de détruire sur son sol les agents chimiques dits de «priorité 1», considérés comme les plus dangereux et qui doivent avoir quitté la Syrie avant le 31 décembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a décidé de confier leur neutralisation aux Etats-Unis.

 

Les Américains mèneront ces opérations en mer à bord d'un navire. Le Pentagone est en train de préparer sur sa base de Norfolk (Virginie, est) le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres appartenant à la flotte de réserve, avec les équipements nécessaires pour mener cette mission qui n'attend plus qu'un feu vert définitif de l'OIAC.

 

150 conteneurs

 

Les agents chimiques considérés comme les plus dangereux, qui doivent être détruits d'ici avril 2014, sont de l'ordre de plusieurs «centaines de tonnes», soit environ «150 conteneurs», selon un haut responsable américain de la Défense, s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Damas a déclaré un total de 1290 tonnes d'armes chimiques, de précurseurs ou d'ingrédients.

 

Les conteneurs doivent être convoyés par l'armée syrienne vers le port de Lattaquié, d'après l'OIAC. Ils seront ensuite transportés par des navires vers le port d'un pays tiers, qui reste à déterminer. La Norvège et le Danemark se sont engagés à fournir tout ou partie de ces navires.

 

Une fois dans ce port, les conteneurs seront transbordés dans un délai de 48 heures à bord du Cape Ray, qui mènera vraisemblablement ses opérations de neutralisation dans les eaux internationales.

 

Neutralisation à bord

 

Le département américain de la Défense installe actuellement dans les entrailles du Cape Ray deux systèmes d'hydrolyse déployable (FDHS). Ces sortes d'usines portables sont capables de «neutraliser» les agents chimiques syriens les plus dangereux, ceux qui entrent dans la composition du gaz moutarde, du sarin et du VX.

 

Mis au point en début d'année par le Pentagone, ils sont installés dans les cales du navire sous une tente dotée d'un système de filtration. Ils seront opérés par une soixantaine d'employés civils de la défense américaine, pour un équipage total d'environ 100 personnes à bord.

 

Ce système d'hydrolyse mixe les agents, stockés séparément sous forme liquide «en vrac», avec beaucoup d'eau et de lessive, et aboutit à un «produit inerte avec un faible degré de toxicité» très commun dans l'industrie, selon le haut responsable américain. Les opérations de neutralisation prendront «entre 45 et 90 jours».

 

«Décennies d'expérience»

 

«C'est une technologie éprouvée. Les agents chimiques et leur réaction sont bien connus, c'est sûr et respectueux de l'environnement», estime le responsable, assurant qu'il n'y aura «absolument rien» de rejeté en mer.

 

«Le département de la Défense a des décennies d'expérience dans la démilitarisation des armes chimiques», a-t-il plaidé. Les Etats-Unis sont toujours en train de détruire leur arsenal issu de la guerre froide et ont aidé la Russie, l'Albanie et la Libye à se débarrasser des leurs.

 

Une fois équipé, le navire procédera à des essais en mer puis sera «prêt à appareiller en début d'année prochaine (pour sa mission). C'est une question de semaines», selon lui.

 

Appel d'offres

 

Le Pentagone, pour qui il s'agit d'une opération à «faible risque», n'a pas donné de précisions sur la bulle de sécurité qui sera vraisemblablement instaurée autour du Cape Ray lors des opérations de neutralisation.

 

Les produits inertes issus de l'hydrolyse seront ensuite confiés à des sociétés de traitement spécialisées dans les déchets industriels. Tout comme les autres agents chimiques syriens, pour lesquels l'OIAC a lancé un appel d'offre au secteur privé. Quelque 35 sociétés ont exprimé leur intérêt, selon l'un des porte-parole de l'OIAC, Christian Chartier.

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 12:30
Syrie: le roulier "MV Cape Ray" équipé pour détruire les armes chimiques du régime

 

07.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les États-Unis ont commencé à modifier un de leurs navires afin d'être en mesure de détruire 500 des 1200 tonnes d'armes chimiques, y compris des gaz innervants, qui composent l'arsenal syrien.

Il s'agit du MV Cape Ray, un navire roulier de 198 mètres, de la flotte de réserve (Marad), qui se trouve actuellement à la base navale de Norfolk, en Virginie.

Pour effectuer sa mission, le Cape Ray aura un équipage de 23 personnes, ainsi qu'un complément de 36 spécialistes qui mettront en œuvre les deux unités de destruction par hydrolyse (deux Field Deployable Hydrolysis Systems) qui sont en cours d'installation sur le pont principal (main trailer deck), là où seront stockés 127 conteneurs de gaz moutarde et autres agents toxiques.

Les autres ponts serviront de stockage pour les réserves d'eau, pour les résidus et les autres produits à détruire.

Une fois les aménagements réalisés, le navire pourrait quitter Norfolk le 4 janvier pour gagner la Méditerranée où les produits toxiques seront transférés d'un autre roulier qui, lui, les aura embarqués dans un port syrien. Durée estimée de l'opération: de 45 à 60 jours.

Sur ce sujet, on pourra l'analyse éclairante de l'expert JP. Zanders en cliquant ici.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:30
Washington prépare un navire pour détruire les armes chimiques syriennes

 

Basée en Virginie, le MV Cape Ray: un navire de la Force de réserve la US Maritime Administration (MARAD),[ une agence du département des Transports des États-Unis qui gère la National Defense Reserve Fleet (NDRF) et maintient la capacité de fournir des navires en cas d'urgence nationale, militaire ou non], sera loué par le commandement du transport maritime militaire  de la US Navy (US Military Sealift Command) pour détruire une partie de l’arsenal chimique syrien (US Navy)

 

03/12/2013  45eNord.ca (AFP)

 

Le Pentagone a commencé à équiper un navire, le MV Cape Ray, avec des équipements nécessaires pour pouvoir détruire à son bord une partie de l’arsenal chimique syrien, a affirmé lundi un porte-parole du Pentagone.

«Nous sommes en train de préparer le Cape Ray», a confirmé le colonel Steven Warren, deux jours après l’annonce par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) que les opérations de neutralisation des armes chimiques syriennes seraient menées en mer par un navire américain.

«Le département de la Défense n’a été chargé d’aucune mission» à ce stade, a toutefois précisé le colonel Warren. «Mais nous nous préparons au cas où on nous demande de détruire les armes chimiques de la Syrie».

Le MV Cape Ray, un cargo de 200 mètres de long, se trouve actuellement à la base navale de Norfolk, en Virginie (est). Il fait partie des 46 navires de la flotte de réserve, prête à tout moment à être activée en quelques jours.

 

Infographie d’une unité mobile d’hydrolyse de l’Armée américaine (FDHS) qui sera déployée à bord du navire pour détruire les armes chimiques syriennes (US Army)

 

Le navire est en train d’être équipé avec un système d’hydrolyse déployable (FDHS), sorte d’usine portable qui permet la décomposition chimique d’une substance au moyen de l’eau, de façon à ce que de nouvelles molécules apparaissent.

Les armes syriennes les plus dangereuses doivent être transportées hors de Syrie avant le 31 décembre, aux termes d’un accord du conseil exécutif de l’OIAC de la mi-novembre.

Selon la chef de la mission commune ONU-OIAC en Syrie, Sigrid Kaag, «les agents chimiques scellés arriveront depuis différents sites à Lattaquié [sur la côte syrienne, ndlr] et seront ensuite transportés sur des navires appartenant à d’autres pays membres qui les emmèneront sur le navire américain». Le navire «ne mouillera pas dans les eaux syriennes», selon elle.

Après ce procédé d’hydrolyse, «ce qui reste va être détruit dans plusieurs pays à travers des sociétés qui peuvent traiter commercialement les déchets qui subsisteront», selon Mme Kaag.

En dépit du consensus sur la destruction de l’arsenal chimique syrien hors du pays en guerre, aucun pays n’avait accepté qu’elle ait lieu sur son sol. L’Albanie, notamment, avait exclu cette possibilité et la Belgique avait déclaré ne pas y être favorable.


Une partie de l’arsenal syrien, plus particulièrement les produits chimiques jugés prioritaires, sera détruite en mer sur un navire appartenant aux États-Unis (Vidéo: BBC)

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:30
Washington va détruire 400 tonnes de produits toxiques syriens en haute mer

 

30.11.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'info de ce samedi m'a rattrapé et mon article paru ce matin dans Ouest-France est en partie dépassé (mes questions ont désormais des réponses) mais c'est la loi de l'actualité.

 

Je récapitule: les plans de destruction des armes chimiques syriennes étaient quasiment au point mort puisqu'aucun pays n'avait accepté de procéder à la destruction des stocks syriens sur son territoire (Albanie, Belgique, France avaient ainsi refusé). D'où l'idée de détruire une partie de ces stocks en haute mer (non pas en les jetant à l'eau!) sur un navire spécialement aménagée. Pour le reste du stock (1/3 des quelque 1200 tonnes), l'OIAC a passé un appel d'offres dont je me suis fait l'écho (cliquer ici).

Or, ce matin, l'OIAC a annoncé
- d'une part que 35 entreprise privées avaient montré un intérêt pour le projet de destruction des 800 tonnes de produits toxiques, mais qu'il restait à régler la question de la prise en charge financière de cette opération,
- d'autre part que les USA avaient décidé de prendre en charge, financièrement et techniquement, la destruction du stock de produits les plus dangereux (400 t) et qu'ils étaient en train de préparer un navire pour y effectuer les opérations par hydrolyse.

Voici un extrait du communiqué de presse:

"In a statement to the OPCW Executive Council on Friday 29 November 2013, Director-General Ahmet Üzümcü announced that the United States has offered to contribute a destruction technology, full operational support and financing to neutralise Syria’s priority chemicals, which are to be removed from the country by 31 December. The Director-General stated that the neutralisation operations will be conducted on a U.S. vessel at sea using hydrolysis. Currently a suitable naval vessel is undergoing modifications to support the operations and to accommodate verification activities by the OPCW."

Finalement, la deadline du 31 décembre (sortie de tous les stocks de Syrie) pourrait bien être respectée. Bonne nouvelle

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:30
MV CAPE RAY (T-AKR 9679)

MV CAPE RAY (T-AKR 9679)

 

MOSCOU, 29 novembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis proposent de détruire l'arsenal chimique syrien dans les eaux neutres de la Méditerranée, à bord de leur navire Cape Ray grâce à la technique de l'hydrolyse, selon une source anonyme de l'administration américaine citée par les médias locaux, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) prépare pour le 17 décembre un plan détaillé pour la destruction des arsenaux chimiques syriens. La discussion sur les méthodes de recyclage des produits chimiques a lieu en pleine préparation de la conférence de paix Genève-2.

Le cargo Cape Ray est doté du système FDHS (Système mobile de neutralisation par hydrolyse) capable d'éliminer des produits chimiques solides et les éléments utilisés pour la fabrication de produits toxiques. Mais il ne peut rien contre ceux qui sont déjà intégrés aux munitions.

La technique d'hydrolyse de produits toxiques a déjà été utilisée avec succès pour détruire les armes chimiques de l'Albanie. A l'époque, c'est l'Allemagne qui avait fabriqué et livré le dispositif pour éliminer les produits chimiques. Les USA ont été les premiers à proposer en octobre d'utiliser le FDHS pour éliminer les armes chimiques syriennes. Cependant à l'époque il était suggéré de livrer ces dispositifs mobiles en Syrie et non de mener cette opération en mer.

Il est évident que la destruction des armes chimiques dans la zone de conflit serait extrêmement dangereuse mais les pays étrangers ont refusé d'effectuer ce travail sur leur territoire.

La liquidation des armes doit être terminée à l'été 2014 et un plan d’action détaillé doit être élaboré d'ici le 17 décembre. Actuellement, la majeure partie du matériel destiné à l'emballage sécurisé et au transport des produits chimiques se trouve déjà au Liban. A partir de là, il devra être transporté jusqu'à Damas et aux sites de stockage des armes chimiques. L'évacuation des produits chimiques du pays devra être achevée d'ici le 5 février 2014.

L'OIAC a annoncé hier que la situation sécuritaire instable du pays rendait difficile le retrait des produits chimiques de Syrie.

Les unités armées qui combattent le président Bachar al-Assad restent incontrôlables.

La conférence de paix Genève-2 a été fixée au 22 janvier 2014. La délégation de Damas sera présidée par Walid Mouallem, ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre. L'opposition a promis d'être présente mais on ignore encore si elle aura une délégation et un programme communs.

Pendant ce temps l'Iran a décidé de rétablir le contact avec ses voisins arabes. La semaine prochaine le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif se rendra au Koweït et à Oman, pendant que son homologue des Emirats arabes unis visitera Téhéran. Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu s'est récemment rendu en Iran. Il a fait une déclaration conjointe avec son homologue iranien sur le règlement du conflit syrien  en appelant à cesser le feu avant le 22 janvier.

En dépit du rapport de forces évident dans le conflit syrien, la chaîne américaine CNN a décidé hier de semer la confusion chez les téléspectateurs. Elle a sciemment coupé au montage les passages de l'interview de Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l'Onu, où le diplomate expliquait les obstacles à l'activité humanitaire causés par l'opposition et le caractère inadmissible des conditions préalables imposées pour participer à Genève-2.

De plus, la chaîne a censuré son appel à prendre en compte la volonté des Syriens, qui soutiennent majoritairement Assad. Cette version "rédigée" de l'interview a été diffusée mardi. Vitali Tchourkine regrette que les sujets les plus sensibles soient restés hors cadre. Tous les autres ont été surpris par le coup tactique de CNN.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:20
Détruire un stock d'armes chimique: une opération délicate

11.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

A lire sur le site d'Ouest-France un sujet sur les conditions de destruction des stocks d'armes chimiques et les difficultés à surmonter pour effectuer ce type d'opérations. Cliquer ici pour y accéder.

 

Selon Jean-Pascal Zanders, un expert belge spécialiste de la non-prolifération des armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (il a été chef de projet dans le cadre du Chemical and Biological Warfare Project au Stockholm International Peace Research Institute d’octobre 1996 à août 2003 et directeur du BioWeapons Prevention Project basé à Genève d’avril 2003 à mai 2006), le problème majeur réside dans le fait qu'il faudra effectuer ces opérations sur le territoire national syrien (c'est que prévoit la convention internationale de 1993), donc dans un pays en guerre (ce qui constituera une première!).

 

La solution sera de déployer des équipements légers, comme le FDHS américain (photo ci-dessus).

Field Deployable Hydrolysis System at the Aberdeen Proving Ground. (Army)

Field Deployable Hydrolysis System at the Aberdeen Proving Ground. (Army)

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:20
DoD Developing Mobile Units to Neutralize Chemical Weapons Materials

Tim Blades, director of operations for the Chemical Biological Application and Risk Reduction Business Unit, talks at a June 27 demonstration of the Field Deployable Hydrolysis System at the Aberdeen Proving Ground. (Army)

 

Sep. 4, 2013 - by MARCUS WEISGERBER   - Defense News

 

WASHINGTON — Should the Pentagon need to destroy stockpiles of chemical weapons, it can do so with new mobile systems that can neutralize and destroy the materials, according to defense officials.

 

The Field Deployable Hydrolysis System (FDHS) is designed to destroy chemical warfare agents in bulk and can be up and running within 10 days of arriving on site.

 

“We are acquiring some ability to deal with chemical materials should we be in a position where we have to do that,” Frank Kendall, the Defense Department’s undersecretary for acquisition, technology and logistics, said Wednesday during a presentation at the IDEEA-sponsored COMDEF conference in Washington.

 

Syria’s alleged use of chemical weapons against civilians has dominated the debate of whether the US should conduct a punitive strike. While there has been talk of conducting targeted strikes, the Obama administration has said it does not intend to use ground forces.

 

The Pentagon has been overseeing the destruction of US chemical weapons since the late 1990s. DoD destroys stockpiles of chemical materials such as mustard gas at several facilities in the US. But the new system can eradicate chemical weapon materials on site.

 

“The Department of Defense recently developed a transportable chemical weapons destruction system designed to fill a gap in the national capability to destroy U.S. bulk chemical agents, wherever they are found,” Jennifer Elzea, a DoD spokeswoman, wrote in an email Wednesday.

 

The new system was built at the U.S. Army’s Edgewood Chemical and Biological Center in Maryland. The center oversees the handling and processing of recovered munitions in the US and overseas.

 

The system is “designed to convert chemical agents into compounds not usable as weapons,” Elzea wrote. “Neutralization is achieved by mixing the agent with water and other chemicals and heating it.”

 

A crew of 15 people is needed to operate the system at any given time, according to the Army. The system can neutralize between five and 25 metric tons of chemicals per day, depending on the material.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories