12 Février 2013 Jean-Dominique Merchet

La Corée du nord a procédé cette nuit (3h 57 heure française) à un essai nucléaire souterrain d'une puissance estimée entre 6 et 7 kilotonnes.  Un séisme d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle de Richter a été enregistré, comme le confirme l'US Geological Survey, avec un épicentre situé à 1 km de profondeur.

Il s'agit du troisième essai nord-coréen. Celui du 9 octobre 2006 avait dégagé une puissance très faible de l'ordre de 0,5 kt. Les experts estiment qu'ils 'agissait d'un échec technique, certains mettant même en doute le caractère nucléaire de l'explosion. Nouvel essai, le 25 mai 2009, dont là encore les résultats ont fait l'objet de nombreuses interrogations que nous rapportions alors.

Aujourd'hui, les spécialistes n'ont aucun doute : les Nord-Coréens ont réussi un test d'une arme de puissance assez faible ( entre la moitié et un tiers de la bombe d'Hiroshima). Les interrogations portent sur la technique utilisée. Il y a en effet deux moyens de fabriquer une bombe A, avec du plutonium ou de l'uranium. Jusqu'à présent les Nord-Coréens utilisaient le plutonium mais on sait qu'ils developpaient une filière uranium. Ont-ils abouti ? Pour le savoir, il faudra recueillier des particules qui se seraient échappées du puits de tir. Les avions renifleurs américains sont au travail...

Au delà des questions politiques que posent cet essai, il est calir que la Corée du nord poursuit son programme qui marche sur deux pieds : les armes et les missiles balistiques pour les transporter.  On lira l'entretien que le journaliste Christian Lardier, très bon connaisseur des questions spatiales, avait accordé à Marianne.net en décembre 2012.

12/02/2013 Par Sébastien Falletti, Service infographie du Figaro

INFOGRAPHIE - Pyongyang a annoncé avoir procédé ce mardi à un essai nucléaire souterrain «réussi». La Corée du Sud confirme ce test. L'ONU dénonce une «violation manifeste et grave» des résolutions du Conseil de sécurité.

La Corée du Nord a conduit un troisième test nucléaire ce mardi matin, ignorant les mises en gardes de l'ONU, des Etats-Unis et de la Chine. Pyongyang a annoncé avoir mené cet essai souterrain «réussi». La Corée du Sud a également confirmé l'information.

Trois heures plus tôt, un séisme d'une magnitude de 4,9 points sur l'échelle de Richter avait été détecté 11h58 heure locale (3h58 à Paris) par les autorités américaines. Cet «événement sismique inhabituel» aux «caractéristiques d'une explosion», selon une agence de l'ONU, s'est produit dans la région de Kilju, au nord-ouest du pays, là où le régime avait déjà conduit ses deux précédents tests en 2006 et 2009. Ce test aurait une puissance de 6 à 7 Kilotonnes, avance le ministère de la Défense à Séoul.

Sans attendre cette confirmation, le président sud-coréen Lee Myung-bak avait placé son armée en état d'alerte et convoqué une réunion de crise à la Maison Bleue, le palais présidentiel de Séoul. Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé une «violation manifeste et grave» des résolutions du Conseil de sécurité.

Les puissances de la région étaient sur le qui-vive depuis que le régime du jeune Kim Jong-un avait promis un nouveau test atomique le 24 janvier. Cette menace était une réplique aux dernières sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le lancement réussi de sa fusée Unha 3 en décembre. Ce tir camouflait un test de missile balistique, selon le Pentagone.

Ce nouveau test nucléaire survient à un moment politique clé, quelques heures avant le discours sur l'Etat de l'Union que Barack Obama doit prononcer à Washington. Il s'agit d'un véritable pied de nez à l'hôte de la Maison-Blanche, qui compte faire de la dénucléarisation de la planète un thème-clé de son discours. Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères a rapidement appelé son homologue américain, John Kerry. Les deux hommes ont prôné une «étroite coopération» dans ce dossier, selon un diplomate à Séoul.

Ce test atomique survient également à la veille de l'anniversaire du défunt leader Kim Jong Il, célébré avec faste le 16 février et qui constitue l'un des points d'orgue du culte dynastique du régime des Kim.

12/02 LesEchos.fr (Reuters)

Le président et administrateur délégué du groupe de défense italien Finmeccanica, Giuseppe Orsi, a été arrêté dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de corruption en Inde, indique-t-on mardi de source judiciaire.

Selon le journal Corriere della Sera, qui a révélé l'information sur son site internet, l'enquête porte sur la vente de 12 hélicoptères Aw 101 de la filiale AgustaWestland.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès du groupe de défense, qui a par le passé assuré être toujours passé par des canaux officiels en Inde. Giuseppe Orsi, pour sa part, a toujours démenti toute malversation dans l'attribution du contrat d'AgustaWestland, d'un montant de 560 millions d'euros.

La source a précisé que trois autres personnes avaient été assignées à résidence dans le cadre de l'enquête, parmi lesquelles l'administrateur délégué d'AgustaWestland, Bruno Spagnolini.

Le monde des affaires en Italie a été ébranlé par une série de scandales ces dernières semaines, avec la banque Monte dei Paschi mise en cause pour des contrats de dérivés et le groupe parapétrolier Saipem impliqué dans une affaire de pots-de-vin en Algérie.

12 février 2013 Romandie.com (AFP)

NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mardi à 09H00 (14H00 GMT) pour examiner la manière de réagir à l'essai nucléaire nord-coréen, condamné par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon comme profondément déstabilisateur.

C'est une violation claire et grave des résolutions du Conseil de sécurité, a-t-il indiqué selon son porte-parole Martin Nesirky.

Ban Ki-moon est convaincu que le Conseil de sécurité restera uni et prendra les mesures appropriées, a-t-il souligné.

Londres a appelé dès lundi matin à une réponse forte du Conseil de sécurité de l'ONU, tandis que le président américain Barack Obama réclame une action rapide et crédible de la communauté internationale.

La Corée du Nord a procédé à un essai nucléaire malgré un ferme avertissement de son allié chinois, a déclaré un diplomate à l'ONU. Les Chinois ont lancé aux Nord-Coréens un ferme avertissement leur demandant de ne pas procéder à cet essai quand il est devenu évident qu'il était imminent, a expliqué le diplomate sous couvert de l'anonymat.

Ce que les Nord-Coréens ont fait représente un vrai défi lancé aux Chinois, a-t-il souligné. Pékin, Moscou et Washington se sont concertés depuis quelques jours et ils vont rapidement s'entendre sur le fait qu'une action ferme s'impose, a-t-il ajouté.

Le Conseil de sécurité est présidé en février par la Corée du Sud. L'ambassadeur sud-coréen à l'ONU avait averti il y a quelques jours que le Conseil prendrait des mesures très fortes en réponse à un troisième essai nucléaire de Pyongyang (après ceux de 2006 et 2009).

Le Conseil avait décidé en janvier d'élargir les sanctions envers le régime nord-coréen à la suite du tir d'une fusée nord-coréenne en décembre.

Plusieurs résolutions de l'ONU interdisent à la Corée du Nord toute activité nucléaire ou balistique. Ses tirs de fusée et ses essais nucléaires ont valu à Pyongyang toute une série de sanctions depuis 2006, dont le gel d'avoirs appartenant à des entreprises nord-coréennes ou des interdictions de voyager pour des responsables du régime.

Feb 12, 2013 Spacewar.com (AFP)

Paris - French President Francois Hollande's visit to India this week is dominated by trade issues, including a $12-billion deal for Rafale fighter jets, nuclear energy and potential tie-ups for new metro lines.

Hollande will be accompanied by five ministers including Foreign Minister Laurent Fabius and Defence Minister Jean-Yves Le Drian. The chiefs of more than 60 top French companies will also join him for the two-day trip starting Thursday.

Both Indian and French officials have underscored the importance of the trip. India's ambassador to Paris, Rakesh Sood, stressed that Hollande had chosen the emerging Asian superpower for his first visit outside Europe and French-speaking Africa since taking office.

A French official said the trip was aimed at buttressing the "strategic Indo-French partnership launched 15 years ago."

Top of the agenda is a giant deal that France's Dassault Aviation hopes to close to sell 126 Rafale jets to India this year, although it will not be inked during the trip.

"Things are moving very fast and we hope that a contract will be finalised as soon as possible but it will not take place during this visit," a French diplomatic source said.

India's air chief NAK Browne said he hoped the deal would be signed by June. "We want it to happen as early as possible for induction soon," he added.

Dassault chief executive Eric Trappier has confirmed that Indian negotiators had detailed their needs for an additional 63 planes over the initial order for 126 aircraft.

In a welcome stroke of serendipity for Paris, the planes in question have been showcased in the French military intervention in Mali.

The rapid air strikes on Islamists there have played a vital role in a whirlwind offensive to drive them from the west African nation's vast northern territory.

Hollande will be followed days later in Delhi by British Prime Minister David Cameron, who has lobbied on behalf of the Eurofighter, a rival jet made by a partly British consortium which is ready to step in if Dassault fails.

Under the proposed Rafale deal, the first 18 aircraft are to be made in France with the remainder to be produced under licence by Hindustan Aeronautics Limited (HAL), the state-run Indian aerospace behemoth.

Another important project that will dominate the trip is a contract for Areva to construct a nuclear power station in the western coastal state of Maharashtra. It has run into stiff opposition from environmentalists.

The project, signed in December 2010, is for two European pressurised reactors (EPR) at Jaitapur 400 kilometres (250 miles) south of Mumbai, with an option for four more reactors.

But following the Fukushima nuclear disaster in Japan, many such projects around the world were frozen, delayed or abandoned and negotiations with India slowed down.

Local opposition to the project has focused mainly on the risk of seismic activity in the area.

France is one of the largest suppliers of nuclear fuel to India and is eyeing its vast market for energy -- both nuclear and renewable -- acknowledging that the current trade level is a fraction of the potential.

There is also enormous French interest in urban planning. Alstom is hoping to clinch a deal to construct a new stretch of the underground train network in the southern city of Bangalore, the hub of India's IT industry.

The business chiefs accompanying Hollande reflect the enormous interest of French companies in the country's booming market, from luxury goods maker LVMH to aerospace giant EADS, which owns plane maker Airbus.

But casting a shadow over the visit is a demand by the Indian wife of a French consular official for a meeting with Hollande. Her husband was charged in June 2012 with raping their three-year-old daughter.

Suja Jones Mazurier's call came after lawyers representing her husband, Pascal Mazurier, were received at Hollande's Elysee Palace.

During his visit, Hollande will hold talks with Indian Prime Minister Manmohan Singh, meet economist and Nobel laureate Amartya Sen and award him with the Legion d'honneur.

He will also address Indian industrialists and visit a research centre set up by French cement maker Lafarge.

February 11, 2013 by Shiv Aroor - Livefist

The final phase of integration of an air-launched version of the Indo-Russian BrahMos-A supersonic cruise missile on a Su-30MKI is in its final stages. BrahMos CEO Dr. A Sivathanu Pillai said at the Aero India seminar in Bangalore last week that a first test-firing would take place in 2014.

Integration and testing has been delayed hugely principally by the Sukhoi Design Bureau's reluctance to prioritise cooperation in helping with the modifications required to integrate the missile with the Su-30. The BrahMos-A carries a reduced booster and fins for stability. There's better news as far as the navy is concerned: The BrahMos will be tested for the first time from an underwater pontoon launcher this year.

TOKYO, 09 fév 2013 marine-oceans.com (AFP)

Le Japon a déclaré samedi avoir proposé à la Chine de créer une ligne directe de militaire à militaire afin d'éviter un malencontreux incident armé, après qu'une frégate chinoise a "verrouillé" un radar sur un bateau japonais aux larges d'îles disputées entre les deux pays.

Pour la première fois, les autorités japonaises ont fait publiquement état jeudi d'un tel acte lié au différend territorial des îles Senkaku (administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine sous l'appellation Diaoyu), soulevant le risque d'un incident qui pourrait dégénérer.

"Il est important de créer une ligne directe, de sorte que nous soyons en mesure de communiquer rapidement lorsque ce genre de problème se produit", a déclaré à la presse le ministre nippon de la Défense, Itsunori Onodera.

Selon lui, le gouvernement japonais a dit jeudi à son homologue chinois, via l'ambassade en Chine, qu'il souhaitait reprendre les négociations sur la création d'un "mécanisme de communication maritime" entre les responsables militaires des deux pays.

M. Onodera a également déclaré que le Japon envisage de divulguer des preuves pour étayer l'accusation selon laquelle la frégate chinoise avait visé un bateau nippon à l'aide d'un radar qui n'est généralement pas utilisé, hormis lorsqu'il s'agit de cibler un objectif.

"Nous avons des preuves. Le gouvernement étudie dans quelle mesure elles pourraient être divulguées", puisqu'elles contiennent des informations confidentielles sur les capacités de défense japonaises, a précisé M. Onodera.

Il a toutefois noté une baisse d'intensité des activités des Chinois autour du chapelet d'îles disputées depuis la divulgation de cet incident, après une recrudescence depuis septembre à la suite du rachat par l'Etat nippon à un propriétaire privé d'une partie de ces îles de mer de Chine orientale.

Des navires et parfois des avions chinois ont sillonné à maintes reprises les alentours de cette zone, violant l'espace territorial japonais selon Tokyo.

Les commentaires de M. Onodera interviennent alors que le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, a exigé vendredi que Pékin reconnaisse la véracité de l'incident du radar qui s'est produit le 30 janvier, présente des excuses au Japon et fasse des efforts pour que cela ne se reproduise pas.

Tokyo accuse aussi une frégate chinoise d'avoir verrouillé un radar de ciblage sur un hélicoptère quelques jours auparavant, le 19 janvier précisément, des assertions que récusent avec fermeté les Chinois qui prétendent que Tokyo s'ingénie à "salir l'image de la Chine".

Feb. 7, 2013 - By Usman Ansari – Defense News

ISLAMABAD — Pakistan is integrating its nuclear-capable Hatf VII/Vengeance VII Ra’ad air launched cruise missile onto its JF-17 Thunder aircraft, but analysts are unsure if this signifies a nuclear deterrence role for the aircraft.

Air Commodore Khalid Mahmood at the JF-17 Project Management Office said integration work was ongoing with Chinese and Pakistani weapons, and that “most weapons have been integrated”.

“Ra’ad and the H-4 [glide bomb] will be for the Block I and Block II” aircraft currently in or about to enter service, not just the forthcoming Block III variant, he said.

Former Air Force pilot and analyst Kaiser Tufail said, “It makes good sense to get on with the wiring as well as flight trials of these weapons on the JF-17 at this stage. For one thing, all subsequent production aircraft would have the mod integrated from the outset and there will be no need for retrofits that also result in long down times at the flight lines. Secondly, the whole process is lengthy and it was about time we started it.”

He added, “Possibly, by the time the mods are in place on the JF-17, the first of the older Mirages would be retiring.”

The Mirage III carries the Ra’ad and is the delivery platform for Pakistan’s airborne arm of its nuclear deterrent. Its avionics were upgraded in the 1990s under the Retrofit Of Strike Element (ROSE) program.

They have been in service for many years, however, and are approaching the end of their useful lives.

Most recent major military developments have aimed to strengthen the nuclear deterrent, such as the unveiling of the Hatf IX/Nasr battlefield ballistic missile and the submarine-launched variant of the Babur cruise missile.

However, analysts are uncertain if the airborne arm of the nuclear triad is set to be similarly strengthened with the introduction of the JF-17 in this role.

Tufail said the Ra’ad’s integration onto the JF-17 would be very beneficial.

“It would certainly add to PAF’s [Pakistan Air Force’s] stealthy ingress capability [due to low cross-section of the cruise missile], considering that the parent aircraft do not have it,” he said.

However, Mansoor Ahmed, from Quaid-e-Azam University’s Department of Defence and Strategic Studies, and who specializes in Pakistan’s national deterrent and delivery program, is unconvinced that replacement of the Mirages with the JF-17 is imminent.

“The Mirage is a tested and well-integrated platform, it would take some time to have the Thunder in large numbers to do the job”, he said.

“Secondly, how good are the Thunder’s ground attack/avionics capabilities compared to the ROSE Mirages?”

Tufail, who flew the Mirage operationally, does not see the Ra’ad-capable Mirages as “less credible as a nuclear deterrent in any way.”

“However, the JF-17 would certainly be a better and more modern platform, about which there should be no debate. As and when the JF-17s attain full operational capability with the Ra’ad, that role will be withdrawn from the Mirages, but that is not to mean that the Mirages would be retired — they do a lot more than just carry Ra’ads,” he said.

“The Mirages would be retired as they outlive their airframe hours or run out of spares support, which I see starting to happen over the next five years or so.”

Depending on the material state of the Mirage aircraft, Ahmed said they should give the PAF enough time to bring the Block III variant of the JF-17 into service, which is to have an improved avionics suite.

Mahmood said the avionics suite of the Block III variant is not yet finalized as the PAF is “looking for something to give more operational capability, and still examining avionics options.”

A perennial issue for the JF-17 has been the question of the continued availability of its powerplant. Currently, it is powered by a Russian Klimov RD-93.

It has been speculated for some time that the JF-17 will eventually be powered by a Chinese engine, a possible thrust vector control (TVC) variant of the Guizhou WS-13 Taishan.

Mahmood, however, would only say that the engine “depends on customers,” and that “we have options with regards to engines; we’re not restricted.”

Tufail is unconvinced a TVC variant is a necessity at present.

“Personally, I don’t see the JF-17 as a ‘do-all’ fighter, and I feel that it needs other areas to be looked at for modifications, rather than just follow fads,” he said.

“TVC helps in air combat maneuvering, whose days are numbered, if one goes by the technological developments underway. If that be true, it would make much more sense to focus on enhancing BVR [beyond visual range] capabilities, including radar and weapons, which need to be constantly upgraded during the life of an aircraft.”

The JF-17 is only rated to plus 8g, and for this reason Tufail said “the JF-17 cannot fully exploit the TVC potential, which a 9g aircraft can do far better.”

Analyst Usman Shabbir of the Pakistan Military Consortium think tank said the JF-17 airframe “can certainly handle more than +8g, but the restriction is in place to increase the airframe life.”

He said this “may be increased in later variants where more composites are used to increase airframe strength and reduce the overall weight.”

Feb. 7, 2013 by Greg Waldron – FG

Bangalore - India's acquisition of up to 126 Dassault Rafale fighters for its Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) requirement remains the air force's top procurement priority as negotiations with the airframer continue.

"The project is very much on track as far as the [contract negotiation committee] is concerned," says Air Chief Marshal NAK Browne. "It's an extremely complex project to bring together. The main focus now is the work share between [Hindustan Aeronautics] and Dassault."

Browne made the comments during a media briefing at the Aero India show in Bengaluru. The Dassault Rafale was designated as the final competitor in the MMRCA contest in February 2012. Three French air force Rafales attended this year's show, with two performing flight displays and one appearing on the static line.

By April or May the contract should move to the next stage in the process, says Browne, including a crucial review by the ministry of finance.

"If all goes well by the middle of the year we will be in a position to sign the contract," he says. "There are no shortcuts to this process."

He notes, however, that it takes some programmes years to clear the negotiation committee stage, citing the protracted three-year debate around the upgrade of 51 Dassault Mirage 2000Hs. "We hope this won't happen in the case of the MMRCA," he says.

Both Browne and defence minister AK Antony, who also attended the show, stressed the acquisition process is being followed extremely carefully in the MMRCA's case.

Unlike Browne, Antony declined to give a timeframe for when he expects the contract to be signed. He says there are "six or seven" layers before the MMRCA deal reaches the Cabinet Committee on Security, which will make the final decision on the procurement, the value of which has been estimated between $12-20 billion.

"We are in the process of cleaning up the contract," says Antony. "At every single stage we want to be sure there is absolutely no sign of malpractice."

Antony and Hindustan Aeronautics chairman RK Tyagi also stressed that HAL remains the prime contractor for the licensed production of 108 MMRCA aircraft.

Industry sources suggest that Dassault has mounted a major push in contract negotiations to move a substantial proportion of the work-share to its joint venture with Indian conglomerate Reliance Industries.

photo Livefist

February 7, 2013 By Rory Medcal - flashpoints

Amid naval jostling in the East China Sea and nuclear rumbles on the Korean Peninsula, it is easy to miss a missile making a splash in the Indian Ocean.

Security watchers are understandably focused on North Asia at the moment, where it is hard to tell if the next headline won't be about a North Korean nuclear test or, even worse, an exchange of fire between Chinese and Japanese ships. Yet India has recently sent a signal that it cannot be ignored as part of the increasingly complicated strategic equation across Indo-Pacific Asia.

The widely-known facts are few and simple.  On January 27, the day after Indian Republic Day, India conducted a test flight for a submarine-launched ballistic missile (SLBM). 

Most reports suggest the missile had a range of 700 to 750 km.  

But what is important is that India is working towards the ability to launch a nuclear weapon from a submarine. In theory, this would give New Delhi a second-strike capability — the confidence in being able to shoot back effectively after sustaining a nuclear attack.  Submarines are often considered the ultimate second-strike platform because they're hard to find and hard to target, notwithstanding the potential for rail- and road-mobile launchers to achieve something similar.

To be sure, India has a long way to go before it can be confident in deterring, say, China with a fleet of nuclear-powered, nuclear-armed submarines, or SSBNs. For now, its sole SSBN, is basically a technology demonstrator. It's not clear if the INS Arihant, notionally launched in 2009, will ever really conduct deterrent patrols.

And there are serious technical challenges ahead in arming this vessel or the 3-6 such boats the Indian Navy hopes for in its future fleet.  As Andrew Winner has asked, can India miniaturize a nuclear warhead to fit these relatively small missiles, and can it do so without further nuclear testing?  Is New Delhi stuck with the relatively modest range of this armament? And what does that mean for its ability to genuinely deter China, given the risks of having to patrol close to the Chinese coast in some hypothetical future crisis?

Bear in mind that currently the China-India nuclear balance is asymmetrical — Beijing can deter Delhi but Delhi is less confident it can deter Beijing.  That reminds us that the biggest questions here are about geopolitics and crisis management.

Assuming that it is only a matter of time before India has a nuclear-armed Navy, will that be on balance stabilizing or destabilizing for the Indo-Pacific strategic picture, whether India-China relations or India-Pakistan relations? In other words, would it make war more or less likely, and more or less devastating? Some early assessments are not heartening. 

Given the massive consequences of miscalculation in a future nuclear-armed confrontation, however hypothetical it may seem at the moment, it would make sense for these powers to start discussing such matters in earnest.

China and India have agreed in principle to begin a dialogue on maritime security. As a co-author and I have argued in a previous report, it's time they began talking about nuclear stability too.

07/02/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

On en toujours aux stades des bonnes intentions, des petites phrases encourageantes. Mais la vente de 126 Rafale à l'Inde pour un montant de 9 milliards d'euros se précise jour après jour (photo AFP, un Rafale de l'opération Serval à N'Djamena). Le chef d'état-major de l'armée indienne a dit ce jeudi espérer une signature " avant la mi-2013 ".

Le président de la République, François Hollande, sera en Inde en voyage officiel les 14 et 15 février. On évoquera ce contrat mais il ne devrait pas être officiellement signé... La patience est devenue un talent chez Dassault aviation.

Les Indiens semblent amateurs de suspense depuis un an et la victoire du Rafale face au Typhoon d'Eurofighter. Le 10 janvier 2013, en visite à Paris, le ministre des Affaires étrangères, Salman Khurshid, avait malicieusement joué avec la perspective de la vente de 126 Rafale : " Les bons vins français mettent du temps à parvenir à maturité. Il en est de même pour les bons contrats. Une décision a déjà été prise. Les détails du contrat sont en train d'être examinés. Attendez un petit peu que le bouchon saute et vous aurez un bon vin à goûter. "

Cette fois, ce jeudi 7 février, au salon aéronautique de Bangalore, le chef d'état-major de l'armée de l'air indienne, N.A.K. Browne, est allé un tout petit peu plus loin : " Le projet est sur de très bons rails. Si tout va bien, nous serons en position de signer le contrat avant la mi-2013. "

Selon le chef d'état-major de l'armée de l'air, le Comité de négociations du contrat (CNC) a achevé la majeure partie du travail. Les discussions sont désormais en cours entre Dassault aviation et Hindustan Aeronautics Ltd (HAL), un ensemble d'entreprises publiques qui sera le maître d'œuvre de l'assemblage des Rafale en Inde. En principe, les dix-huit premiers Rafale seront construits en France, les 108 autres en Inde. Des accords de licence doivent donc être trouvés avec des équipementiers indiens. Ce contrat serait exécuté entre quinze et vingt ans.

" Nous espérons qu'au moins d'ici avril-mai, le CNC aura terminé son travail pour que le contrat puisse aller au ministère des Finances, où il sera examiné avant d'aller au gouvernement pour un accord final ", a ajouté ce général.

Les nerfs chez Dassault doivent être solides. Au même endroit à Bangalore, le PDG de Dassault aviation, Eric Trappier, s'est montré confiant mais légèrement plus prudent : " L'idéal serait de signer en 2013. "

Rien de nouveau en revanche sur une éventuelle prolongation du contrat pour l'achat en trois tranches de 63 Rafale supplémentaires. Commençons donc par 126. Personne n'oublie, surtout pas chez Dassault aviation, qu'il s'agirait du premier contrat à l'exportation de l'avion de chasse français, mis en service en 2001.

Feb 8, 2013 By Rhik Kundu, TNN

BANGALORE: Great Britain's minster for defence equipment, support and technology, Philip Dune, said on Thursday that a detachment of British army will come to India in April for a joint exercise with the Indian army.

"We plan to increase the joint exercises between the two countries in the near future," the 54-year-old British Conservative Party politician said on the sidelines of Aero India 2013.

Indian army carried out a joint exercise with their British counterparts on British soil for the first time since independence in 2008 when the mechanized infantry detachment visited the British Army's prestigious Land Warfare Centre in Warminster.

The minister also said that talks are currently under way between British companies and the state governments of Andhra Pradesh and Maharashtra on internal security, border security and port security.

He said that DRDO and its British equivalent DSLT are collaborating on three projects with an agreement on a fourth project last week. The minister didn't provide details citing security reasons. "One of the areas we are looking to work together is counter-terrorism," he said.

He said: "We are looking forward to partner with India in indigenous manufacture projects. The collaboration between technology-rich Britain and high production capacity India would be not only in research and development but also in its applications."

The minister praised ministry of defence for placing a transparent and thorough defence procurement policy. However, he expressed his disappointment that Eurofighter Typhoon, which was one of the two final bidders for MRCA tender for the supply of 126 multi-role combat aircraft to the Indian Air Force, lost out to Dassault Rafale.

"We have to behave like adults and not cry over spilled milk," he said, adding, "If Rafale's bid doesn't get through, we will consider bidding again."