21 mars 2015 Romandie.com (AFP)
Lausanne - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a vanté samedi l'unité des grandes puissance sur le dossier nucléaire iranien, après une semaine de négociations avec l'Iran à Lausanne, assurant aussi que Washington ne se précipitait pas pour sceller un accord.
Je souligne que nous sommes unis dans notre objectif, approche et détermination pour faire en sorte que le programme de l'Iran soit pacifique. Cette union a continué de jouer un rôle central, a insisté John Kerry à Lausanne, sur fond de rumeurs de tensions au sein du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) où Paris est considéré comme le plus intransigeant face à Téhéran.
Nous ne voulons pas n'importe quel accord (...) Nous ne nous précipitons pas, a martelé le chef de la diplomatie américaine après que des diplomates européens eurent exprimé ces dernières semaines leur scepticisme quant à la volonté prêtée aux Etats-Unis de conclure au plus vite un règlement sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.
Les parties ont tenté de trouver un accord politique à Lausanne durant une semaine et ont une date butoir fixée au 31 mars.
Il est temps de prendre des décisions difficiles. Nous voulons le bon accord qui rende le monde, les Etats-Unis et leurs plus proches alliés et partenaires, plus sûrs et plus en sécurité, a insisté John Kerry dans une courte déclaration à la presse.
Vendredi, l'Iran et les Etats-Unis avaient annoncé la reprise des négociations internationales à partir du 25 mars -- peut-être le 26 mars, après une semaine de tractations marathon qui n'ont pas permis de sceller d'accord avant l'échéance du 31 mars.
M. Kerry a réaffirmé qu'il serait de retour à Lausanne la semaine prochaine, sans être plus précis.
Il a passé près d'une semaine dans un palace de la ville suisse avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, et doit arriver samedi vers 16H00 à Londres pour consulter ses homologues français, allemand et britannique.
Les grandes puissances et Téhéran font tout pour trouver d'ici fin mars un accord de principe dit politique qui garantirait que l'Iran n'ait jamais la bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions.
Ils se sont ensuite donné jusqu'au 30 juin-1er juillet pour finaliser tous les détails techniques d'un texte complet.
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