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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:30
source MinDef Russie

source MinDef Russie

 

05.12.2015 RT.com

 

Téhéran possède des preuves, y compris des photos et des vidéos, du commerce illégal de brut entre les Turcs et les terroristes de l’Etat islamique (Daesh), et est prêt à dévoiler ses informations au public, a annoncé un responsable iranien.

«Si le gouvernement de la Turquie n’est pas informé du commerce que Daesh fait avec son pays, nous sommes prêts à lui présenter toutes les données que nous possédons», a déclaré vendredi soir Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement de l’Iran, cité par l’agence publique ARNA.

Le responsable a ajouté que l’Iran possédait des photos et des vidéos des camions de Daesh qui entraient sur le territoire turc, en notant que les autorités étaient prêtes à les diffuser.

«Des informations importantes seront bientôt présentées au public», a souligné Mohsen Rezaï, en appelant en même temps tous les pays qui luttent contre Daesh à se concentrer sur l’élimination du terrorisme.

Ces déclarations ont été faites alors que le responsable était en visite en Syrie pour rendre visite à des victimes blessées dans les violences.

En savoir plus : La Turquie fournit-elle des soins médicaux gratuits aux djihadistes syriens ?

Plus tôt ce matin, le ministère russe de la Défense a publié des plans et des photos satellite qui prouvent, pour le Kremlin, que la Turquie est la première destination du pétrole produit par Daesh qui sort en contrebande de ses territoires en Syrie et en Irak. Le ministère a également affirmé que le président turc et sa famille étaient personnellement impliqués dans ces activités.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rejeté les preuves de Moscou, en l’accusant à son tour de faire du commerce de brut avec Daesh.

Entretemps, RT a parlé aux habitants de la Turquie, qui n’ont pas du tout été surpris semble-t-il des preuves présentées par Moscou.

«Je crois que Daesh et Erdogan ont une sorte de lien», a avoué un homme interrogé par notre correspondant Harry Fear dans les rues d'Istanbul. Un autre habitant de la ville a raconté que «ces rumeurs ont circulé depuis longtemps et tout le monde est au courant de ce qui se passe, mais personne n’a jusqu'à maintenant fait quoi que ce soit».

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:30
Accord nucléaire: l'Iran a commencé le démantèlement d'installations

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Vienne (Autriche) - L'Iran a commencé à démanteler certaines de ses installations nucléaires, conformément à l'accord de Vienne conclu avec les grandes puissances en juillet, a annoncé mercredi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

L'Iran a commencé à retirer des centrifugeuses et des infrastructures afférentes, tant sur les sites de Fordo que de Natanz, a indiqué l'agence dans son rapport mensuel dévoilé à Vienne. Ces mesures sont conformes aux engagements pris par la République islamique en vue d'une levée des sanctions internationales la frappant.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 20:55
Cuirassé Tirpitz, livret A503 FM30-50 pour l'identification des navires, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis

Cuirassé Tirpitz, livret A503 FM30-50 pour l'identification des navires, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis

 

12.11.2015 source SHD
 

12 novembre 1943 : début de la bataille de Leros (mer Egée). Les Allemands craignant un débarquement allié dans les Balkans, cherchent à déloger les britanniques présents en mer Egée dans des îles proches. C’est pourquoi l’ile de Leros, défendue par les anglo-italiens est attaquée au cours de l'opération Léopard combinant bombardements aériens, débarquements et largages de parachutistes. Le 16 novembre l'ile est prise (elle sera conservée par un seul bataillon allemand jusqu'à la fin de la guerre). Les défenseurs ont perdu 2000 hommes, les Allemands 1109 soldats. C’est la dernière opération aéroportée allemande d’envergure pour la seconde guerre mondiale.

 

12 novembre 1944 : naufrage du Tirpitz (Norvège -Tromsoe). La RAF lâche des bombes perforantes de 6 tonnes sur le plus grand cuirassé allemand qui se cache depuis le début de la guerre dans les fjords norvégiens. Touché, le Tirpitz se retourne et sans couler complètement, se pose sur un haut-fond. Plus de 900 morts.

Note RP Defense: voir Histoire mouvementée du cuirassé Tirpitz

 

 

12 novembre 1999 : Goudermes tombe (Russie – Tchétchénie). La deuxième ville de Tchétchénie tombe après l’assaut des forces fédérales russes durant la deuxième guerre de Tchétchénie.

 

12 novembre 2011 : explosion sur la base de Modarres (Iran). Suite à une manipulation d’explosifs, une explosion ravage la base de Modarres, spécialisée dans la mise au point de missiles. 17 personnes sont tuées dont le chef du programme iranien pour la recherche balistique, le général Moquadam.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 13:20
Le President Barack avec Benjamin Netanyahu (Oct 1, 2014 - Official White House Photo by Pete Souza)

Le President Barack avec Benjamin Netanyahu (Oct 1, 2014 - Official White House Photo by Pete Souza)

 

09-11-2015 Par RFI

 

Alors que les violences se poursuivent au Proche-Orient, Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, doit rencontrer lundi 9 novembre à Washington le président américain Barack Obama. Un premier tête-à-tête depuis un an et depuis l’accord sur le nucléaire iranien. Les relations entre les deux hommes sont tendues, mais malgré leurs dissensions, les deux chefs d’Etat ont de nombreux dossiers à voir ensemble : l’Iran justement, la Syrie, le regain de violence entre Palestiniens et Israéliens, et le prochain accord de défense entre Washington et Tel Aviv.

Lire l’article

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:30
F-15i - source israeli-weapons

F-15i - source israeli-weapons

 

02 November, 2015 by Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv  - An additional squadron of advanced Boeing F-15s has been revealed as one of the elements of a so-called "compensation package" requested by Israel in exchange for the US government backing a lifting of sanctions against Iran.

 

Israeli sources confirm that details of the request were agreed during a recent meeting between the defence ministers of the USA and Israel in Washington DC. This included the Israeli air force expressing its operational need for another squadron of F-15s, to ensure that the type can remain the "backbone" of its capabilities.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 16:30
Un amiral chinois en Iran pour renforcer les relations militaires

 

15 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Téhéran - La Chine compte renforcer ses relations militaires avec l'Iran, a assuré un amiral de la flotte chinoise en visite à Téhéran, trois mois après la conclusion d'un accord international sur le nucléaire iranien.

 

L'amiral Sun Jianguo a tenu ces propos lors d'une rencontre mercredi avec le ministre iranien de la Défense Hossein Dehghan, selon le communiqué jeudi du ministère chinois de la Défense.

 

La visite de l'amiral Sun est destinée à développer l'amitié, approfondir la coopération et les échanges de vues sur les sujets d'intérêt mutuel des deux armées, a ajouté le communiqué.

 

M. Dehghan a lui aussi souhaité le renforcement de la coopération stratégique bilatérale, selon le site du ministère iranien de la Défense. Le développement des relations militaires renforcera la stabilité et la sécurité aux deux extrêmes du continent asiatique.

 

Avec de puissantes coalitions régionales, il faut contrecarrer l'influence des Etats-Unis et les crises que cela provoque, a ajouté M. Dehghan, en évoquant l'intervention des Etats-Unis en Afghanistan et en Irak (...) qui a renforcé les groupes terroristes.

 

Il a également salué l'intervention de la Russie en Syrie où les avions russes bombardent les rebelles pour aider les troupes du régime de Bachar al-Assad, un allié de Téhéran et de Moscou.

 

Le ministre iranien de la Défense a espéré que les actions positives de la Russie (en Syrie) auront pour résultat des changements substantiels dans la lutte contre le terrorisme dans la région, selon le site du ministère.

 

La Chine est le premier client du pétrole iranien et s'était attirée des menaces de sanctions de la part de Washington pour cette raison au plus fort du blocage des négociations entre l'Iran et la communauté internationale sur son programme nucléaire.

 

Pékin a aidé depuis à la conclusion de l'accord obtenu le 14 juillet à Vienne entre Téhéran et les grandes puissances, au terme de deux ans d'âpres négociations.

 

Adopté mardi par le Parlement iranien, l'accord ouvre la voie à la levée des sanctions économiques internationales imposées à l'Iran, en échange de son engagement à renoncer à l'arme atomique, et limite son programme nucléaire civil.

 

Cité par la chaîne iranienne Press TV, le commandant de la flotte iranienne, le vice-amiral Habibollah Sayari, s'est prononcé pour une coopération sino-iranienne dans la protection des routes maritimes de l'océan Indien.

 

Les entretiens du responsable chinois à Téhéran ont également porté sur les échanges de renseignements et la coopération antiterroriste, à l'heure où la Chine s'inquiète de l'agitation dans sa population musulmane ouïghoure du Xinjiang.

 

Les bâtiments des flottes chinoise et iranienne ont procédé à des escales mutuelles depuis 2013 et conduit des exercices antipiraterie ainsi que des opérations conjointes de recherche et de sauvetage en mer.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 06:30
Test de missile: Téhéran a probablement violé une résolution de l’ONU (Maison Blanche)

 

13.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Le test par l’Iran d’un nouveau missile longue portée guidé a probablement été effectué en violation d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, a estimé mardi la Maison Blanche.

 

« Nous avons de fortes indications selon lesquelles ce test de missile a violé une résolution du Conseil de sécurité », a déclaré Josh Earnest, porte-parole de l’exécutif américain. « Malheureusement, ce n’est pas nouveau », a-t-il ajouté, le département d’Etat précisant de son côté qu’il entendait soulever la question à l’ONU.

L’Iran, qui possède plusieurs types de missiles d’une portée de 2.000 kilomètres capables d’atteindre Israël, a annoncé dimanche ce test d’un nouveau missile sans toutefois en préciser la portée exacte.

 

Suite de l'article

 

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 07:30
Emad ballistic missile  (YouTube)

Emad ballistic missile (YouTube)

 

TEHRAN, Oct. 12 (UPI)

 

Iranian state media reported the first successful test of the country's new long-range strike missile, the Emad, on Sunday. Iran's defense ministry has released photos of the missile's launch, but no details of the new weapon's capabilities. CNN reports the Emad (Pillar) is a surface-to-air missile designed by Iranian experts. It is the country's first missile that can be precision-guided to reach its target. Iran's state media, IRNA, said the Emad is "capable of scrutinizing the targets and destroying them completely."

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 11:30
Un chef des Gardiens de la révolution iraniens tué en Syrie

 

09 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Téhéran - Un haut commandant des Gardiens de la révolution iraniens a été tué jeudi en Syrie, lors d'une mission de conseil dans la région d'Alep (nord), selon un communiqué de cette armée d'élite du régime islamique publié vendredi.

 

Le général Hossein Hamedani a été tué par les terroristes de Daech, un acronyme en arabe de l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), affirme le texte publié sur le site des Gardiens de la révolution, sans préciser exactement dans quelles circonstances.

 

Selon le communiqué, le général Hamedani a joué un rôle important pour (...) renforcer le front de la résistance islamique dans la guerre contre les terroristes.

 

Sans intervenir ouvertement comme la Russie le fait en Syrie, Téhéran soutient également activement le régime du président Bachar al-Assad depuis le début en 2011 de la révolte qui a dégénéré en guerre civile, faisant plus de 240.000 morts.

 

L'Iran lui fournit une assistance financière et militaire, y compris des conseillers sur le terrain. Des membres des Gardiens de la révolution sont notamment présents aux côtés des combattants de la milice chiite du Hezbollah libanais, alliée de Téhéran.

 

Le général Ghassem Souleimani, chef de la force al-Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens, se rend régulièrement en Syrie, mais également en Irak.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:30
Iran unveils new super Hi-Tech torpedo

 

04/10/2015 azeridefence.com

 

The Iran for the first time displayed to the public its recently developed super torpedo, “Hout”, which enjoys the state-of-the-art technologies and is capable of hitting targets in and outside water. The torpedo was unveiled in an exhibition in Tehran on Saturday on the Islamic Revolution Guards Corps (IRGC) Navy’s latest achievements, said Fars news agency.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 11:30
SU-25 - photo Russia MoD

SU-25 - photo Russia MoD

 

07.10.2015 Romandie.com (ats)

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que des bombardements de l'aviation russe mercredi dans l'ouest de la Syrie sont accompagnés par un assaut terrestre des "forces du régime". Quatre positions tenues par des rebelles auraient été visées.

L'OSDH ne précise pas qui participe à cet assaut terrestre mais englobe généralement sous l'expression de "forces du régime" l'armée syrienne et ses milices alliées locales ou étrangères.

La semaine dernière, au deuxième jour de l'intervention militaire russe en Syrie, des sources libanaises avaient affirmé à Reuters que plusieurs centaines de soldats iraniens avaient pris position en Syrie en vue d'une offensive au sol en soutien aux forces gouvernementales de Bachar al Assad. L'Iran est, avec la Russie, un des deux principaux alliés de Damais.

On sait aussi de sources régionales que le général iranien Qassem Soleimani, commandant de la force d'élite Al Qods, a participé à la préparation de la campagne aérienne russe en Syrie.

 

Coordination

La Russie a pour sa part indiqué mercredi qu'elle pourrait mettre en place des propositions américaines visant à coordonner ses frappes en Syrie avec celles de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.

"Le ministère russe de la Défense a répondu aux demandes du Pentagone. Il a examiné en profondeur les propositions américaines sur la coordination des opérations (menées) dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste Etat Islamique sur le territoire syrien", a-t-il dit, cité par les agences de presse russes. "Globalement, ces propositions peuvent être mises en place."

"Nous essayons seulement de clarifier de notre côté certains détails techniques qui seront discutés aujourd'hui entre des experts du ministère russe de la Défense et ceux du Pentagone", a ajouté le général.

Des responsables américains et russes avaient discuté la semaine dernière, à la demande de la Russie, des moyens d'éviter tout incident potentiel dans le ciel syrien.

Les deux pays menant chacun des frappes régulières en Syrie, il s'agissait de prévoir qu'elles n'aient pas lieu au même endroit et en même temps. Mais jusqu'à présent ces discussions russo-américaines n'avaient pas abouti.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 16:30
Credits BBC

Credits BBC

 

30 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ryad - La coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite qui intervient au Yémen en soutien au gouvernement a affirmé jeudi avoir intercepté en mer d'Oman un bateau de pêche iranien chargé d'armes destinées aux rebelles chiites yéménites Houthis.

 

Des armes ont été saisies à bord de ce bateau, intercepté samedi au large de la ville omanaise de Salalah, a déclaré la coalition dans un communiqué. Cette annonce a été faite alors que de vives tensions opposent l'Arabie saoudite à l'Iran.

 

Selon la coalition, parmi les équipements saisis figurent 18 obus antiblindés, 54 obus antichars BGM17 et des système de guidage de tirs. Outre le capitaine, 14 Iraniens étaient à bord de ce bateau, enregistré en tant qu'embarcation de pêche en Iran, a-t-on ajouté de même source.

 

La coalition militaire conduite par l'Arabie saoudite et composée principalement de pays du Golfe impose un blocus maritime au Yémen depuis le début de son intervention en mars en soutien au président Abd Rabbo Mansour Hadi contre les rebelles chiites Houthis.

 

Le gouvernement yéménite et la coalition arabe accusent régulièrement l'Iran de soutenir les Houthis qui se sont emparés de vastes pans du territoire yéménite depuis un an et contrôlent toujours la capitale Sanaa.

 

Pour justifier leur intervention, les monarchies sunnites du Golfe, Arabie saoudite en tête, ont affirmé vouloir empêcher Téhéran de rééditer au Yémen l'expérience du mouvement chiite libanais Hezbollah.

 

Fin avril, un convoi de bateaux iraniens soupçonnés par les Américains de transporter des armes pour les rebelles avait fait demi-tour en mer d'Oman avant d'atteindre la côte yéménite.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté en avril une résolution qui impose un embargo sur les armes contre les rebelles au Yémen.

 

Au cours de la semaine écoulée, le ton est monté entre l'Arabie saoudite et l'Iran à propos de la bousculade meurtrière qui s'est produite lors du pèlerinage annuel musulman de La Mecque.

 

Parmi les 769 morts annoncés officiellement figurent 239 Iraniens. Téhéran a accusé Ryad de graves négligences dans l'organisation du rassemblement religieux. Ryad a rétorqué en reprochant à Téhéran de chercher à politiser la catastrophe qui a endeuillé le pèlerinage.

 

Les deux pays ont également des échanges tendus au sujet de la Syrie. Mardi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir, a affirmé que l'Iran faisait partie du problème et ne pouvait pas faire partie d'une solution.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 12:30
source War is boring

source War is boring

 

September 17, 2015 Paul Iddon - warisboring.com

 

The Kurdish militants are expert mountain fighters and have fought off worse

 

The Turkish government talks tough. “You cannot discourage us from our war on terror,” Prime Minister Ahmet Davutoglu said earlier this month. “Those mountains will be cleared of these terrorists. Whatever it takes, they will be cleared.” Davutoglu was referring to the bombing campaign against the Kurdistan Workers Party, or PKK, in the Qandil Mountains. Turkish air force F-4 and F-16 fighter-bombers are hitting suspected PKK targets in the Qandil Mountains, and dozens of soldiers on both sides have died since the fighting erupted in July. But it’s hard to imagine Turkey expelling the PKK. The Qandil Mountains are an ideal sanctuary, stretching westward from the Iraq-Iran border about 30 kilometers into Turkish territory. The Turkish military is certainly not unfamiliar with them.

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:30
Artillery: The Fabled Fateh-110

 

September 1, 2015: Strategy Page

 

 On August 22nd Iran announced that it had developed, tested and was putting into production a new ballistic missile. This one, called Fateh-313, used solid fuel and had a range of 500 kilometers. This is the latest claimed Iranian development of the Fateh 110 which is a copy of the Chinese DF-11 ballistic missile, which appeared in the 1980s with a range of 300 kilometers and an 800 kg warhead. In the 1990s an improved version, the DF-11A appeared with a range of 800 kilometers and a half ton warhead. A decade later the DF-11 was using GPS (American or Chinese) guidance in addition to the less accurate INS. For nuclear warheads either guidance system is accurate enough. For conventional warheads GPS is essential to avoid missing the target with the smaller explosive power of the conventional warhead. The big change here is solid fuel, which enables a missile to be made ready in less than 30 minutes compared to several hour for liquid fueled missiles like the SCUD.

 

The Fateh 110 is an 8.86 meter (27.5 foot), 3.5 ton rocket with a half-ton warhead. The first version appeared after in 2002 and had a range of 200 kilometers. By 2010 there had been to improved models, with ranges of 250 and 300 kilometers plus improvements in reliability and accuracy. The Fateh 110 is a solid fuel missile developed to replace the liquid fueled SCUD ballistic missiles Iran had been using since the 1980s. SCUD was developed from the German World War II era V-2. In 2008 Iran licensed Syria build the Fateh-110 as the M600. In 2010 some of these were apparently transferred to Hezbollah. Apparently the only Fateh-110 type missiles to be fired in combat were two Syrian M600s fired at rebel targets in 2012.

 

In 2011 Iran claimed to have created an anti-ship missile, called the Khalij Fars, with a range of 300 kilometers based on the Fateh 110. What all this implies is that Iran is claiming to have developed a ballistic missile that can hit moving ships at sea. China is also claimed to have developed this technology (the DF-21D). But neither country has demonstrated their anti-ship ballistic missiles actually working.

 

In fact there is little evidence, in the public record that any versions of the Fateh 110 are effective or exist in large numbers. Iran regularly announces wondrous new weapons, developed entirely in Iran. Very few of these weapons are ever seen in service. Still, the Iranians can handle modern tech and it is possible that their Fateh 110 missiles, or at least most of them, would work in wartime

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:30
ISIS Sanctuary June 19, 2015 - credits ISW

ISIS Sanctuary June 19, 2015 - credits ISW

 

3 juillet 2015 par Michel Goya – La Voie de l’Epée

 

Version complète d'un article paru dans Le Monde du 2 juillet 2015

 

Il n’existe fondamentalement que deux manières de terminer une guerre : la négociation, plus ou moins explicite, ou la destruction de l’un des camps. En Irak, les Américains, par l’intermédiaire ou non du gouvernement irakien, ont négocié avec l’armée du Mahdi en 2004 et 2008 ou avec les tribus sunnites à la fin de 2006. En revanche le dialogue n’y a jamais été envisagé, ni possible en fait, avec l’Etat islamique en Irak, premier avatar de Daech. La destruction était donc la seule option et en 2007 et elle a presque réussi. Elle reste, à ce jour et pour l’instant, encore la seule voie envisagée face à l’Etat islamique (EI).

 

Le problème opérationnel qui se pose aujourd’hui est que si une campagne aérienne peut parfois imposer une négociation favorable, croire que cela peut entraîner la destruction de l’Etat islamique est en revanche un vœu pieux. C’est un espoir pourtant régulièrement mis en avant par certains responsables américains mais qui apparaît plus comme un argument de justification des actions en cours que comme une hypothèse sérieuse. Comme au temps du « comptage des corps » vietnamiens, le Pentagone peut se targuer de tuer 1 000 combattants ennemis chaque mois. Daech n’en augmente pas moins ses forces, et son expansion est surtout limitée par son incapacité à occuper le terrain au-delà de l’espace arabe sunnite qui lui assure ressources et légitimité.

 

Il est possible en fait que cette campagne aérienne, dont tous les Sunnites de la région constatent qu’elle les frappe eux et pas Assad, soit également et paradoxalement un sergent-recruteur  pour l’ennemi. D’un point de vue tactique, Daech a également adopté les méthodes de furtivité terrestre bien connues, comme la dispersion des forces, leur immersion dans la population, l’emploi de véhicules civils, la construction d’abris souterrains, etc. qui réduisent considérablement l’efficacité de la puissance aérienne. Pour autant, ces méthodes, en particulier la dispersion, ont aussi pour effet de rendre vulnérable à une offensive terrestre de grande ampleur. Or, celle-ci ne vient pas. 

 

Pour détruire un Etat ou une organisation formant un proto-Etat comme le « califat », on ne connaît pas pour l’instant d’autre moyen que de commencer par disloquer son armée et de réduire tout ce qui lui fournit les moyens et, surtout, les raisons de combattre. Cette dislocation ne peut, elle-même, être obtenue, à la manière de l’opération française Serval au nord du Mali, qu’en s’emparant du territoire contrôlé par l’ennemi tout en agissant sur les sources politiques de sa force et en préservant la population civile environnante.

 

Contre Daech, deux objectifs géographiques sont possibles : Mossoul, la grande ville du nord de l’Irak et capitale économique de l’organisation, et l’Euphrate, de Falloujah à Raqqa, la capitale politique. La deuxième option est la plus difficile mais sans doute la plus décisive. Une fois les drapeaux du califat auto-proclamé retirés de Falloujah, Ramādī, Abu Kamal, Deir ez-Zor et Raqqa, la capacité de résistance des autres territoires de l’EI sera très affaiblie, y compris à Mossoul. Les allégeances diverses hors du territoire central s’en trouveront également fragilisées.

 

Cette offensive sur l’Euphrate serait logiquement menée par un corps aéroterrestre blindé appuyé par une capacité de frappe en propre précise et puissante, et dont la mission serait de progresser le long du fleuve, de cloisonner une à une les cités pour s’en emparer puis de les nettoyer de toute présence ennemie visible. Elle pourrait partir d’Urfa en Turquie, à condition que le gouvernement d’Ankara l'accepte ou, plus probablement, de  Bagdad, base politique et logistique bien plus aisée. La mise en place de ce corps prendrait techniquement des semaines, des mois si on ajoute le processus de décision politique préalable à la formation d'une coalition.

 

Autour de ce corps aéroterrestre et en profondeur du dispositif adverse, une autre force de frappe et de raids, s’attaquerait à la structure de commandement, à la logistique, aux mouvements et aux concentrations de forces. C’est bien cette combinaison des contraires entre l’impossibilité pour l’ennemi de se concentrer sous peine d’être frappé et l’impossibilité de résister efficacement à une puissante attaque au sol en étant dispersé qui donnerait un plein effet opérationnel.

 

L’armée de Daech est constituée de plusieurs dizaines de milliers d’hommes, les estimations pouvant varier de 30 000 à 80 000, parfois plus si on intègre des unités non-permanentes de défense locale. C’est, en dépit de quelques matériels lourds, fondamentalement une force d’infanterie équipée de véhicules légers et d’armements soviétiques des années 1960. En soi, il n’y a là rien de très puissant, une très faible fraction par exemple des armées de Saddam Hussein broyées par les coalitions menées par les Américains. La différence est que les combattants de l’armée de Daech sont plutôt compétents tactiquement et surtout très motivés. Ce dernier point fait toute la différence, surtout face à des forces armées et milices qui ne le sont pas hors de leur zone ethno-confessionnelle mais aussi face à des armées professionnelles occidentales, tout à fait résolues mais dont les gouvernements sont sensibles aux pertes. En 2003, il a fallu, malgré toute l’armée irakienne, moins d’un mois aux divisions américaines pour s’emparer de Bagdad depuis le Koweït. Un an plus tard, la prise de la seule ville de Falloujah, tenue par quelques milliers de combattants légers, a nécessité neuf mois d'efforts.

 

D’un point de vue tactique, cette motivation extrême permet d’introduire sur le champ de bataille des combattants-suicide, souvent motorisés, qui servent de missiles de croisière du pauvre. Avec la mobilité des milliers de véhicules légers disponibles, elle autorise aussi des modes d’action très décentralisés, en essaim offensifs ou défensifs, enveloppant les forces adverses ou s’infiltrant entre elles à la recherche du combat rapproché.

 

Comme la reprise de Tikrit l’a montré en mars dernier ou les batailles de l’époque de l’occupation américaine, face à un tel adversaire s’emparer de chaque ville le long de l’Euphrate sera difficile et prendra à chaque fois des semaines sinon des mois, pour éliminer jusqu’au dernier combattant suicide ou le dernier piège explosif. Pour reprendre Falloujah en novembre 2004, face à 3 000 combattants, les Américains ont déployé 15 000 hommes et d’énormes moyens de feux. La saisie de la ville a demandé une semaine de combats difficiles et encore un mois supplémentaire de nettoyage de toutes les habitations, le tout au prix de 73 tués et plusieurs centaines de blessés. Le contingent américain présent en Irak (130 000 hommes) avait alors mis plus d’un an pour reprendre le contrôle des villes du Tigre et de l’Euphrate au nord de Bagdad. L’ordre de grandeur pour une offensive sur l’Euphrate menée par une force moderne représente donc au moins dix fois ce que la France a déployé avec l’opération Serval, soit plus de 40 000 hommes avec des milliers de véhicules blindés terrestres et d’aéronefs. Il faut s’attendre ensuite à ce que cette force déplore plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés, et beaucoup plus s’il s’agit de forces moins modernes, protégées et professionnelles que les troupes occidentales.

 

Encore ne s’agit-il là que de la phase de conquête, il faut ensuite contrôler et sécuriser le terrain pris tout en poursuivant la traque d’une organisation revenue à la guerre souterraine. Cela peut durer plusieurs années et nécessiterait de nombreux moyens humains, au moins 100 000 hommes, et de quoi administrer et faire vivre ce Sunnistan, avant une normalisation de la situation. Cela implique un comportement respectueux de la force occupante mais aussi, et c’est l’élément le plus important, un contexte politique qui fasse que cette force ne soit pas perçue comme illégitime.

 

Cette phase de stabilisation peut, si elle est bien conduite et avec les moyens suffisants, permettre de dégager des marges de résolution politique tout en tarissant l’Etat islamique et les autres organisations radicales de ses ressources, le combat n’en sera pas terminé pour autant. Après avoir été chassé de Bagdad et d’Anbar en 2007, l’EII a survécu pendant des années dans les provinces de Salah al-Din et surtout de Ninive avant de reprendre de l’ampleur. La traque, affaire de police et de services, doit donc continuer pendant la stabilisation, et elle constitue aussi une œuvre de longue haleine.

 

Actuellement, aucun acteur régional ne possède les moyens pour réaliser toutes ces opérations. Les armées locales, qui ne sont plus vraiment des armées étatiques mais des forces de défense du régime et des groupes non-sunnites, n’ont pour l’instant pas la motivation pour réaliser la conquête de l’Euphrate et cela dépasse largement le seul problème de formation technique et tactique auquel s’attache, en Irak, la coalition. Rappelons que depuis la chute de Saddam Hussein, le département d’Etat américain a formé, avec l’aide de sociétés privées, une première « nouvelle » armée irakienne  qui s’est effondrée en avril 2004 ; que le département de la défense a pris le relais ensuite, encadrant (une équipe de conseillers par bataillon, état-major, camp d’entraînement), finançant (25 milliards de dollars), appuyant par ses feux et soutenant par sa logistique, une collection de 200 bataillons qui ne se sont vraiment avérés utiles aux côtés des Américains qu’au bout de trois ans. Avec la politique sectaire de Nouri el-Maliki et la concentration des forces efficaces autour de sa personne, cette troupe est ensuite rapidement devenue une armée Potemkine. Les Américains et leurs alliés peuvent donc s’efforcer de reformer une troisième « nouvelle » armée irakienne mais il n’y a guère de raison pour que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets. Quant à l’armée d’Assad, actuellement la plus grande organisation terroriste au monde, il ne peut être sérieusement question de l’épauler sous peine de renforcer encore la position politique de l'ennemi. Ajoutons encore une fois que la conquête ne constitue qu’une première phase et pas forcément la plus compliquée. Si ces forces sont déjà incapables de s’emparer des bastions de l’EI, elles sont encore plus incapables de les tenir si elles se comportent comme elles se sont toujours comportées jusque-là.

 

De fait, actuellement, seules des armées professionnelles occidentales, et peut-être russe, peuvent envoyer des soldats combattre avec courage et efficacité sur l’Euphrate avec éventuellement l’appoint de forces des monarchies arabes, jordanienne surtout. Pour la phase de stabilisation, un contrôle par les forces d’Assad ou par des milices chiites irakiennes est par totalement inconcevable, comme l’ont montré, en Irak seulement, les suites de la prise de Tikrit ou les précédents des « forces spéciales de la police » utilisées par les gouvernements à dominante chiite depuis 2005. Pour assurer cette mission, il est pour l’instant difficile d’imaginer autre chose qu’une force internationale arabo-occidentale, en admettant que l’on trouve suffisamment d’Etats volontaires pour s’engager dans un nouvel « Afghanistan ».

 

Or et très clairement, les Etats extérieurs à la région, Etats-Unis en premier et sans qui rien d’important ne peut se faire, n’ont pas la volonté de s’engager vraiment, même lorsqu’ils sont frappés sur leur sol. Les affres des occupations afghane et irakienne sont encore trop récentes pour imaginer qu’un exécutif envisage sérieusement de le proposer à son opinion. En l’état actuel de la situation politique locale et intérieures aux différents membres de la coalition, il n’y aura donc pas de conquête de l’Euphrate, ni de stabilisation du territoire actuellement tenu par Daech.

 

La principale force de l’Etat islamique est la somme des contradictions et ambiguïtés qui paralysent ceux qui l’entourent pour qui il constitue à la fois un ennemi pour soi et un allié contre les autres. Envisager simplement de détruire militairement l’Etat islamique suppose donc d’abord une modification profonde du contexte politique environnant. Que le pouvoir se transforme à Bagdad et Damas, de gré ou par la force des événements, en quelque chose de plus légitime à la fois aux yeux de la communauté internationale et aux arabes sunnites de la région, ou au moins que le gouvernement turc considère Daech comme un ennemi et non un allié et il sera alors possible pour une coalition de mener une vraie offensive.

 

Sans cela, et c’est ce qui est le plus probable, sauf peut-être du côté de Damas, Daech continuera d’exister. Il faudra alors accepter de vivre en situation de guerre endémique, et donc d’accepter d’autres attaques terroristes, jusqu’à l’acceptation de l’existence d’un nouvel Etat radical au Moyen-Orient. La situation ressemblera alors en proportion réduite à l’attitude des Occidentaux face aux Bolcheviks, refusant leur existence mais ne voulant pas mener, outre quelques petites expéditions périphériques, une guerre directe contre eux et se contentant de soutenir des factions locales divisées. L’URSS s’est finalement formée, a occupé tout le vide politique qu’elle pouvait occuper pour se consacrer ensuite prioritairement à la mise en œuvre du communisme « dans un seul pays » et secondairement au Komintern. L’Occident a fini pas vivre avec la présence d’une URSS, contenue mais reconnue jusqu’à son effondrement. Plus récemment, l’Iran des mollahs a mis en place en 1979 une version chiite de l’Etat islamique actuel. La France et les Etats-Unis en particulier, l’ont affronté indirectement (provoquant la mort de plus de Français que Daech pour l’instant) puis se sont contentés de le contenir, avant, sans doute sous peu, de le reconnaître et de faire la paix. Nous avons également accepté de vivre, et même un temps de s’associer, avec la Libye de Kadhafi, que nous avions combattu au Tchad et qui avait, entre autres et là-aussi, tué plus de citoyens français par attentats que Daech. Nous sommes très proche d’une Arabie Saoudite, qui sur le fond n’est pas très différente idéologiquement de l'EI, mais qui a le bon gout de ne pas filmer ses exécutions et d’être riche. Un tel processus d'acceptation serait long, difficile à admettre, mais il est possible, sinon malheureusement hautement probable, faute de réelle volonté contraire. Il reste à imaginer ce que va représenter la vie avec Daech.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 16:30
Afghanistan: 11 soldats tués dans une embuscade près de la frontière avec l'Iran

 

29 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Hérat (Afghanistan) - Onze soldats afghans ont été tués lors d'une embuscade dans l'ouest afghan, près de l'Iran, une région d'ordinaire plutôt stable, signe l'intensité et de l'étendue des combats contre les forces gouvernementales en pleine offensive estivale.

 

Les insurgés islamistes, talibans et autres factions, sont en général plus actifs dans leurs fiefs du sud et des régions limitrophes du Pakistan, le long de la frontière orientale de l'Afghanistan.

 

Mais depuis le début du printemps cette année, ils ont également lancé une série d'attaques destinées à prendre des districts du nord à l'armée et à la police afghanes, qui leur font face seules pour la première fois depuis 2001, après la fin de la mission de combat des troupes de l'Otan en décembre dernier.

 

La nouvelle attaque a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi dans la province d'Hérat, qui borde la frontière iranienne, alors que les soldats roulaient en convoi, a indiqué à l'AFP Ehsanullah Hayat, porte-parole du gouverneur de la province.

 

Onze soldats afghans sont morts dans l'embuscade tendue par les talibans, a-t-il ajouté, un bilan confirmé par Najibullah Najibi, porte-parole de l'armée pour l'Ouest de l'Afghanistan. L'attaque n'a pas été revendiquée par les talibans, généralement prompts à s'attribuer la mort de soldats lors de combats ou d'attentats.

 

L'armée, la police, le gouvernement afghans et les forces étrangères sont les cibles de prédilection des rebelles dans l'insurrection qu'ils mènent depuis la chute de leur régime en 2001.

 

Les rebelles continuent également de mener régulièrement des attaques spectaculaires à Kaboul, pour démontrer qu'ils peuvent frapper jusqu'au coeur du pouvoir afghan.

 

La dernière a eu lieu il y une semaine au parlement, lancée par l'explosion d'une voiture piégée qui a tué deux civils devant le bâtiment. Les forces de sécurité ont ensuite repris le contrôle du complexe deux heures plus tard, sans qu'aucun député ne soit blessé.

 

Cette attaque était d'autant plus symbolique que les députés s'apprêtaient à entendre Mohammed Massoum Stanekzai, le candidat désigné par le président Ashraf Ghani au poste de ministre de la Défense, vacant depuis l'élection présidentielle de 2014.

 

Lors de son élection, M. Ghani s'était engagé auprès de ses concitoyens, premières victimes des violences, à ramener la paix dans le pays.

 

Depuis décembre, l'Otan n'y dispose plus que d'une force résiduelle de quelque 12.500 hommes, en majorité américains. Ils se concentrent sur la formation de l'armée locale, mais leur présence fait toujours débat.

 

Lundi, des dizaines de personnes ont ainsi manifesté à Charikar, capitale de la province de Parwan située à 70 km au nord de Kaboul, pour protester contre un raid des forces américaines mené la nuit précédente.

 

Les soldats y ont fait exploser un dépôt d'armes chez un ancien moudjahidine, résistant à l'invasion soviétique des années 1980.

 

Le stock contenait des munitions qui auraient pu être utilisées contre les forces afghanes et celles de la coalition, a affirmé à l'AFP une porte-parole de la mission de l'Otan, qui a confirmé que le raid a été mené par des soldats américains.

 

Mais Mohammed Zaman Mamouzaï, chef de la police provinciale, s'est plaint que ses forces n'avaient pas été informées de l'opération qui n'a toutefois fait aucun blessé.

 

Face à l'ire populaire à Charikar, le chef de l'exécutif afghan Abdullah Abdullah a convoqué en toute hâte une conférence de presse durant laquelle il a demandé aux habitants de garder leur calme, ajoutant avoir évoqué le sujet avec le général américain John Campbell, patron des forces de l'alliance en Afghanistan.

 

Parwan abrite notamment la base aérienne de Bagram, où sont stationnés une grande partie des soldats de l'Otan.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:55
L’impact géopolitique pour le Moyen-Orient d’un éventuel accord formel entre l’Iran et la communauté internationale


16/06/2015 IRSEM

 

L’IRSEM organise le 1er juillet 2015 une conférence-débat autour de Pierre PAHLAVI, professeur agrégé au Collège des Forces Canadiennes de Toronto et directeur du Centre des études sur la sécurité nationale (CESN), sur le thème « L’impact géopolitique pour le Moyen-Orient d’un éventuel accord formel entre l’Iran et la communauté internationale ».

 

Le débat sera animé par Pierre RAZOUX, Directeur de recherche à l’IRSEM.

Le professeur Pierre PAHLAVI en profitera pour présenter son dernier ouvrage intitulé « Le marécage des ayatollahs – Une histoire de la Révolution iranienne » (Perrin, 2015).

 

Cette conférence se déroulera dans l’amphi Louis de l’École militaire, de 16h00 à 18h00.

Inscription obligatoire * : inscription.irsem@defense.gouv.fr

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 12:30
IRINS Alborz (72) frigate

IRINS Alborz (72) frigate

 

30 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Téhéran - Deux destroyers iraniens, envoyés dans le Golfe d'Aden pour protéger des navires marchands, se trouvent actuellement à l'entrée de Bab el-Mandeb, un détroit stratégique entre le Yémen et Djibouti, a déclaré jeudi le chef de la marine iranienne.

 

Nous sommes actuellement présents dans le Golfe d'Aden et les destroyers Alborz et Bouchehr patrouillent précisément à l'entrée de Bab el-Mandeb, a déclaré l'amiral Habibollah Sayari, cité par l'agence officielle Irna.

 

Nous sommes présents dans le Golfe d'Aden conformément aux règles internationales pour assurer la sécurité des navires marchands de notre pays face à la menace des pirates, a-t-il ajouté.

 

Le détroit de Bab el-Mandeb voit passer environ quatre millions de barils de brut par jour (mbj), qui s'en vont plus au nord via le canal de Suez ou l'oléoduc Sumed.

 

Un responsable américain avait affirmé la semaine dernière qu'un porte-avions et un navire lance-missiles américains s'étaient retirés des eaux au large du Yémen après que des navires iraniens, que Washington soupçonnaient de transporter des armes à destination des rebelles chiites au Yémen eurent fait demi-tour.

 

Sept navires de guerre américains demeurent dans le golfe d'Aden et à proximité du Yémen, où des rebelles chiites soutenus par l'Iran affrontent des partisans du président en exil à Ryad et sont la cible de raids aériens d'une coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite, qui a imposé un blocus aérien et maritime sur ce pays.

 

L'information selon laquelle les navires iraniens ont reçu des avertissements et ont quitté la zone n'est pas correcte, a ajouté l'amiral Sayari en précisant toutefois que les bâtiments iraniens n'entreront pas dans les eaux territoriales d'autres pays en faisant allusion au Yémen.

 

Le groupe naval restera jusqu'au 22 juin dans la zone et sera ensuite relevé par un autre groupe naval iranien, a ajouté l'amiral Sayari.

 

L'Iran continue de nier farouchement tout soutien militaire aux rebelles chiites au Yémen et a de nouveau demandé la fin des bombardements de la coalition arabe ainsi que l'ouverture d'un dialogue inter-yéménite sous l'égide de l'ONU pour mettre fin à la crise.

 

Depuis plusieurs années, la marine iranienne déploie des navires de guerre dans le Golfe d'Aden mais aussi dans l'océan Indien.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 10:55
Place Vauban, 7e arrondissement de Paris : la statue du maréchal Gallieni face à l'église du dôme des Invalides. photo Julien Morvan

Place Vauban, 7e arrondissement de Paris : la statue du maréchal Gallieni face à l'église du dôme des Invalides. photo Julien Morvan

 

24.04.2015 Service Historique de la Défense (SHD)

 

24 avril 1184 (avant Jésus-Christ) : le cheval entre dans Troie (actuelle Turquie). Les Grecs ne parvenant pas à vaincre les Troyens après un siège de 10 ans, abandonnent l'attaque frontale pour inaugurer l'une des plus célèbres ruses de guerre : Feignant de jeter l'éponge et de lever le siège, les Grecs offrent un cheval géant en bois (où le commando d'Ulysse est caché) en guise de cadeau à leurs valeureux adversaires troyens. Ceux-ci, n'écoutent pas les mises en garde de Cassandre qui dénonce le piège et font pénétrer le cadeau empoisonné dans la ville jusque-là inviolée. La nuit venue, Ulysse sort du cheval et ouvre les portes à l'armée grecque revenue secrètement. La modernisation du concept et son application informatique font presque oublier que le trojan trouve son origine dans la mythologie grecque.

 

24 avril 1849 : naissance de Joseph Galliéni (St Béat – Haute Garonne). Général de division, mort en 1916 et fait maréchal à titre posthume en 1921, Gallieni est l'un des officiers coloniaux français les plus célèbres. A sa sortie de Saint Cyr (1870), il choisit l’infanterie de marine et participe avec le 3ème RIM aux combats de Bazeilles. Il effectue toute sa carrière aux colonies (Afrique noire, Indochine, Madagascar) et met au point la méthode de la « tache d'huile » que Lyautey, son collaborateur, théorise et fait connaitre. Tout juste retraité en 1914, il est rappelé au début de la guerre et passe pour le sauveur de Paris et le vainqueur de la bataille de la Marne grâce au mouvement de troupes qu'il effectue en réquisitionnant tous les taxis parisiens. Considéré par Clémenceau comme « la vertu sous les armes », Gallieni aime à rappeler à ses officiers qu’il faut envisager les lieux de batailles comme des endroits où il faudra construire la paix. Ou encore : « Les officiers sous mes ordres voudront bien se rappeler qu’ils ont à défendre les intérêts qui leur sont confiés au nom du bon sens et non à les combattre au nom du règlement ».

 

24 avril 1915 : début du génocide des Arméniens. Confronté à une instabilité chronique sur ses marges orientales, renforcée par les menaces d'offensives russes dans cette région, le gouvernement de l'empire ottoman dominé par les "jeunes-Turcs", décide de se débarrasser de la minorité arménienne, en commençant par les Stambouliotes et les Arméniens de l'armée (qui s'étaient pourtant montrés très loyaux durant les combats contre les Russes). 600 Arméniens sont massacrés ce premier jour. Près de 1,5 million suivront...

 

24 avril 1954 : Dien Bien Phu se poursuit. « La situation sanitaire des blessés de Diên Biên Phu devient préoccupante. A cette date, 402 blessés couchés et 676 assis encombrent les antennes chirurgicales exigües. Près du double, souffrant de blessures plus légères sont soignés au sein de leur formation ». Cne Cadeau (SHD).

 

Chronique culturelle du 24 Avril - SHD

24 avril 1980 : opération Eagle claw (Iran). Le président Jimmy Carter autorise l'opération secrète consistant à libérer les 52 otages américains retenus prisonniers depuis novembre 1979 dans leur ambassade à Téhéran. 8 hélicoptères décollent du porte-avion Nimitz pour se poser, 6 heures plus tard, dans le désert iranien où des C-130 ravitailleurs doivent les « recompléter », avant qu'un commando n'attaque l'ambassade. L’opération prend du retard à cause de tempêtes de sable. 3 hélicoptères tombent en panne en pleine mission compromettant définitivement le projet. Alors que l'opération vient d'être annulée, un hélicoptère percute un ravitailleur par manque d'entrainement au vol de nuit. 8 commandos et hommes d'équipage périssent. Du matériel et des documents sensibles sont abandonnés dans la précipitation. L'image du président Carter est sérieusement abimée par ce fiasco et lui coûte probablement sa réélection. L’échec d’Eagle claw a conduit le commandement à restructurer les forces spéciales américaines.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 11:30
Su-22 Fitter Fighter Ground Attack Aircraft (Photo by Luftwaffe AS)

Su-22 Fitter Fighter Ground Attack Aircraft (Photo by Luftwaffe AS)

 

April 1, 2015: Strategy Page

 

The Syrian Air Force (SAF) has, since the current civil war began in 2011 relied heavily on Russia and Iran to keep its aircraft flying and to replace combat losses. For example Iran upgraded several SAF Mi-17 helicopters with armor plates and FLIR cameras as well as basing Mojaher 4, Yasir and Shahed 129 UAVs in Syria and even providing an Il-76TD transport aircraft for the SAF to bring equipment in from Russia and Iran.

 

Lately Iran has also provided the SAF with ten Su-22 ground attack aircraft. These aircraft are from the 40 Iraqi Air Force Su-22s flown to Iran during the 1991 war. They were sent to Iran “for safekeeping” but Iran considered them war reparations and kept them. Due to embargoes and money shortages Iran was unable to refurbish these Su-22s until recently. Initially (in 19913) Iran consulted a Ukrainian firm about how long and how much it would cost to overhaul the Su-22s. It was too expensive and eventually (in 2013) Iran decided to restore ten Su-22 to operational condition without any foreign help by using other Su-22s and Su-20s as a source for spare parts.

 

The 16 ton Su-22 is the export version of the Russian Su-17, which is basically a swing wing version of the older Su-7 ground attack aircraft. Armed with two 30mm autocannon it can carry four tons of bombs. Originally rated for 2,000 flight hours and 20 years maximum service, this has been extended largely through the efforts of firms that specialize in refurbishing and upgrading Russian designed warplanes. The Su-22 has turned out to be reliable, cheap to maintain and operate and easy to refurb and upgrade.

 

Meanwhile Iran was supplying massive military assistance to its ally, the Assad government of Syria. The Syrians kept asking Iran and Russia for help in maintaining its hard-working combat aircraft. From 2011 the SAF fighter-bomber fleet found itself flying more sorties than it was these Russian aircraft were designed to handle. A growing number of these aircraft failed and crashed or simply wore out and had to be grounded. Russia supplied spare parts and technical help, but it wasn’t enough. Russia was unwilling to send replacement aircraft, Iran was.

 

The main problem was that the SAF was organized and equipped to fight a fierce but short war with Israel and never anticipated getting tangled up in a war of attrition with local rebels. As a result, all of Syria’s MiG-23BNs and most of the Su-22s, which were originally to be replaced in this decade are now being worked to the breaking point attacking the rebels and the civilians that support them. This led to decreasing availability of the MiG-23BN and Su-22 aircraft, which were often grounded for weeks at a time to allow for some much needed maintenance. In a growing number of cases fighters MiG-23MF, MiG-23ML(D) and MiG-29) took over the ground attack functions, something the aircraft were not designed for and their pilots not trained for.

 

At the end of the 2014 Iran decided to act and ordered the ten Su-22s to be partially disassembled and flown in Il-76s to Syria. At this point only the Su-22 fuselages had been completely overhauled and once arrived in Syria, the SAF and Iranian technicians completed the process. The first of these newly delivered Su-22s were viewed while bombing the town of Talbeesa, Homs Governorate, on the 9th of March 2015. The aircraft had a new camouflage paint job that appears to have been applied recently. The sighting of the aircraft comes amidst a series of discoveries about Iran’s increasing military presence and exports in Yemen, Sudan, Libya, Iraq and of course Syria, and follows a widely covered exercise in which a mock-up aircraft carrier was destroyed by anti-ship missiles and fast attack craft.

 

The continued stream of military support to Syria shows the extent of the Iranian determination in their effort to support the Syrian regime, and once again shows how far the conflict is from finally reaching a conclusion. A lot of this military aid is at the expense of the Iranian armed forces. For example, until the order came down to ship the ten Su-22s to Syria personnel from the Iranian Revolutionary Guard (the personal army of the clerics that hold ultimate power in Iran).

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 09:30
Nucléaire iranien: la Chine appelle les deux parties à rapprocher leurs positions

 

01 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

 

Lausanne - La Chine a appelé mercredi les grandes puissances et l'Iran à rapprocher leurs positions pour parvenir à un accord sur le nucléaire iranien, quelques heures après que la suspension des négociations dans la confusion la plus totale, selon un communiqué distribué mercredi par la délégation chinoise à Lausanne.

 

Il est important de réduire les différences. Dans cette phase finale, toutes les parties doivent être prêtes à rapprocher leur position, a déclaré le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, avertissant que si les négociations sont coincées, tous les efforts précédents seront gâchés.

 

Il est important de donner une impulsion politique plus forte aux négociations, a également souligné M. Wang, qui a quitté les négociations de Lausanne mardi soir, laissant son adjoint le représenter.

 

Les négociateurs, qui discutent sans relâche depuis une semaine à Lausanne, se sont séparés au petit matin mercredi dans la confusion, Iran et Russie sur une note optimiste, tandis que les Etats-Unis assuraient que toutes les questions n'étaient pas réglées.

 

Les grandes puissances (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) et l'Iran sont engagés depuis un an et demi dans d'intenses discussions pour résoudre la crise du nucléaire iranien, qui plombe les relations internationales depuis 12 ans.

 

Ils étaient censés aboutir à un premier compromis avant le 31 mars. Un accord final garantissant que Téhéran ne cherchera pas à se doter de la bombe atomique en échange d'une levée des sanctions doit être trouvé d'ici le 30 juin.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 07:30
Yémen: nouvelles frappes aériennes contre les rebelles soutenus par l'Iran

 

26 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Sanaa - Des avions de la coalition menée par l'Arabie saoudite ont lancé de nouvelles frappes jeudi soir au Yémen contre les rebelles chiites soutenus par l'Iran, qui a dénoncé une intervention dangereuse.

De fortes explosions ont secoué en soirée la capitale Sanaa. Un correspondant de l'AFP a fait état de tirs de la défense anti-aérienne en réponse à ce que des témoins ont décrit comme des frappes de la coalition contre une base à l'entrée ouest de Sanaa, une ville tenue par les rebelles chiites Houthis.

Les premiers raids de l'opération Tempête décisive ont été qualifiés de succès et se prolongeront jusqu'à ce que les objectifs soient atteints, a déclaré à Ryad un porte-parole de la coalition, affirmant qu'il n'y avait pas de projet d'offensive terrestre dans l'immédiat.

Mais le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, condamnant une invasion, a averti que les Yéménites ne vont pas rester sans réagir.

L'Iran a parallèlement mis en garde contre une propagation du conflit à d'autres pays, son président Hassan Rohani condamnant une agression militaire.

En pleines négociations sur le nucléaire avec Téhéran, les Etats-Unis ont apporté leur soutien à l'intervention, sans toutefois y participer directement. La Maison Blanche s'est déclarée inquiète des activités iraniennes au Yémen, parlant d'informations sur le transfert iranien d'armes dans ce pays.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a affirmé que la négociation était la seule solution pour résoudre la crise, alors que l'Union européenne s'est inquiétée des risques de graves conséquences régionales.

La plupart des pays arabes ont serré les rangs derrière l'Arabie saoudite et réaffirmé leur soutien au président yéménite reconnu par la communauté internationale, Abd Rabbo Mansour Hadi.

Ce dernier est arrivé jeudi à Ryad, selon l'agence officielle SPA, en route pour participer au sommet annuel arabe qui s'ouvrira samedi en Egypte.

 

- Pas de troupes au sol pour l'instant -

M. Hadi avait été ces derniers jours au centre de nombreuses spéculations, notamment sur le point de savoir s'il était encore présent à Aden, alors que des forces anti-gouvernementales se rapprochaient de cette grande ville du sud où il était retranché depuis février après la prise de Sanaa par les rebelles Houthis.

L'opération militaire a été déclenchée dans la nuit de mercredi à jeudi par des frappes saoudiennes sur différentes positions des Houthis.

Des habitants de la capitale Sanaa ont fait état de violentes explosions. Certains ont décidé de fuir par craintes de nouveaux raids. Je m'en vais avec ma famille car Sanaa n'est plus sûre, a témoigné Mohamed, un habitant.

Jeudi soir, de nouvelles frappes ont visé une base militaire près de Taëz, la troisième ville du pays, sur la route entre la capitale Sanaa et Aden, dans le sud, selon des sources officielles et des témoins.

L'Arabie saoudite a mobilisé 150.000 militaires et 100 avions de combat, tandis que les Emirats arabes unis ont engagé 30 avions de combat, Koweït 15 appareils et le Qatar 10, a indiqué Al-Arabiya, chaîne de télévision à capitaux saoudiens. Bahreïn a annoncé participer avec 12 avions.

L'opération mobilise également l'Egypte --avec son aviation et sa marine--, la Jordanie, le Soudan, le Pakistan et le Maroc, selon Ryad.

Le déploiement de troupes au sol n'est pas prévue en l'état, a précisé le porte-parole de la coalition.

L'intervention militaire fait suite à plusieurs appels à l'aide émanant du gouvernement yéménite, incapable de faire face à l'avancée des rebelles.

Elle vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical houthi de prendre le contrôle du pays, a expliqué l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, Adel al-Jubeir.

Les premiers raids ont notamment permis de détruire les défenses aériennes des rebelles houthis, (et) la base aérienne Al-Daïlami attenante à l'aéroport de Sanaa, selon SPA.

Des forces loyales au président ont en outre repris l'aéroport d'Aden, passé la veille sous le contrôle des forces anti-gouvernementales.

 

- Inquiétude pour les civils -

Les bombardements avant l'aube ont fait au moins 14 morts civils à Sanaa, selon la défense civile. Amnesty International a fait état de 25 morts à Sanaa, dont six enfants.

Le Comité international de la Croix-Rouge a exprimé ses inquiétudes quant au sort des civils et appelé les parties en conflit à respecter la vie humaine.

A Londres et New York, l'intervention militaire au Yémen a entraîné une hausse des cours du pétrole. Les marchés ont réagi avec inquiétude à l'entrée en guerre du principal exportateur mondial de pétrole, l'Arabie saoudite, et aux répercussions possibles du conflit sur le contrôle du détroit de Bab al-Mandeb, qui voit passer près de trois millions de barils par jour de brut.

La crise au Yémen s'est envenimée depuis septembre 2014 quand les Houthis ont déferlé sur Sanaa pour y contester le pouvoir de M. Hadi et dénoncer un projet de Constitution sur un Etat fédéral qui priverait son fief dans le nord d'un accès à la mer.

Pour les experts, le Yémen est le théâtre d'une guerre par procuration entre l'Iran chiite et le royaume saoudien sunnite, qui risque d'aboutir à une désintégration du pays.

A cela s'ajoute la poursuite d'attaques d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Pour ajouter au chaos, le groupe jihadiste Etat islamique a récemment revendiqué des attentats suicide ayant fait 140 morts à Sanaa.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 00:30
USCENTCOM Area of Responsibility - Map

USCENTCOM Area of Responsibility - Map

 

26 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis vont apporter un soutien logistique à la coalition menée par les Saoudiens au Yémen contre les rebelles chiites Houthis, au risque d'envenimer leurs relations avec l'Iran et de se retrouver attirés dans un conflit plus large entre chiites et sunnites.

Le soutien logistique et de renseignement autorisé par le président Obama devrait reposer notamment sur des avions ravitailleurs américains, alimentant en carburant les avions des Saoudiens et de leurs alliés pour leurs bombardements de la milice chiite, et des avions radars Awacs, selon des responsables américains.

Les pays du Golfe ont des forces aériennes conséquentes, mais ils ont besoin de ces capacités supplémentaires pour mener une opération importante et d'une durée indéterminée, expliquaient jeudi des responsables américains.

Le dispositif se met en route lentement: pour l'instant, Washington n'a fait qu'affecter une douzaine de militaires dans une cellule de coordination avec la coalition menée par l'Arabie Saoudite, expliquait jeudi le Pentagone.

Leur rôle est premièrement de maintenir les lignes de communication ouvertes entre les Etats-Unis et les pays du Golfe, a déclaré le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone.

Interrogé au Sénat sur le futur dispositif américain, le général Lloyd Austin, commandant des forces américaines au Moyen-Orient, n'a pas voulu donner de détails. Et il a reconnu au passage que les Saoudiens ne l'avaient appelé que mercredi, le jour-même de l'offensive, pour le prévenir.

Pour les experts, Washington marche sur des oeufs, pris entre la volonté de soutenir ses alliés du Golfe et le risque de se voir entraîner dans une longue guerre par procuration entre les Etats du Golfe sunnites et l'Iran chiite.

Jeudi, le président iranien Hassan Rohani a condamné l'agression militaire contre le Yémen menée par la coalition tandis que le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif mettait en garde contre une extension du conflit dans la région.

Si nous prenons cette route de la guerre par procuration entre l'Iran et les pays du Golfe, le conflit sera parti pour durer des années, avertit Jon B. Alterman, un chercheur au CSIS, un groupe de réflexion de Washington.

 

- Situation tendue -

Il ne s'agit ni de laisser les Houthis remporter une victoire totale, ni de chercher à les battre complètement, a-t-il déclaré à l'AFP, en estimant que la solution ne passerait que par un règlement négocié entre toutes les parties.

En dernier ressort, une fin négociée à la crise sera le seul moyen de restaurer l'ordre au Yémen et de réduire l'espace laissé aux terroristes, a également estimé le parlementaire démocrate Adam Schiff, membre de la commission du renseignement de la Chambre des représentants.

La situation est d'autant plus tendue pour les Etats-Unis que les négociations sur le nucléaire iranien entrent dans leur dernière ligne droite. Un haut responsable américain a assuré jeudi que l'opération militaire au Yémen n'aurait pas d'impact sur les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran.

Nous avons toujours clairement indiqué que les négociations du groupe P5+1 portaient exclusivement sur la question du nucléaire, a indiqué ce haut responsable américain sous couvert d'anonymat au moment où les discussions reprenaient à Lausanne, en Suisse.

De plus, les Etats-Unis, même avec un soutien logistique, ne sont pas directement impliqués dans les frappes au Yémen, a estimé Seth Jones, un expert du groupe de réflexion Rand Corp. Les Etats-Unis ont toujours soutenu le gouvernement du président Hadi contre les Houthis, et au fond il n'y a pas grand chose de nouveau, a-t-il déclaré à l'AFP.

Je ne pense pas cela fera nécessairement capoter les négociations sur le nucléaire iranien, estime-t-il.

En 2011, les Etats-Unis avaient fait le choix de ne pas aider les Saoudiens, lorsque ceux-ci étaient intervenus à Bahreïn pour réprimer des manifestations de la majorité chiite face au gouvernement sunnite.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:30
Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

 

26.03.2015 par Emilie Cabot  - leJDD.fr (AFP)

 

Une intervention militaire réunissant plus de dix pays et conduite par l'Arabie saoudite a été lancée jeudi au Yémen pour venir en aide au président de ce pays arabe confronté aux avancées de rebelles chiites soutenus par l'Iran.

 

L'appel du président yéménite a été entendu. L'Arabie saoudite a lancé une opération militaire au Yémen impliquant "plus de 10 pays" pour défendre le président Abd Rabbo Mansour Hadi, confronté à une rébellion de la milice chiite des Houthis et réfugié à Aden, la capitale du Sud. Il s'y était réfugié après la prise de la capitale Sanaa début février par les rebelles houthis, soupçonnés de liens avec l'Iran chiite et l'ex-président Ali Abdallah Saleh, poussé en 2012 au départ après 33 ans au pouvoir.

L'opération lancée par l'Arabie saoudite "vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical houthi (soutenu par l'Iran, Ndlr) de prendre le contrôle du pays", a expliqué l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, Adel al-Jubeir, lors d'une conférence de presse. Les opérations se limitent pour le moment à des frappes aériennes sur différentes cibles au Yémen, mais d'autres forces militaires sont mobilisées et la coalition "fera tout ce qu'il faudra", a-t-il ajouté.

"Nous avons une coalition de plus de 10 pays qui participent ou vont participer à ces opérations", a affirmé l'ambassadeur saoudien, sans nommer de pays. L'Arabie saoudite, le Qatar, le Koweit, Bahrein et les Emirats arabes unis ont indiqué dans un communiqué avoir "décidé de répondre à l'appel du président Hadi de protéger le Yémen et son peuple face à l'agression de la milice (chiite) houthi". "La Jordanie, le Soudan, le Maroc, l'Egypte et le Pakistan ont exprimé leur souhait de participer à l'opération" au Yémen, a pour sa part  rapporté l'agence officielle Spa, indiquant que cette opération avait été baptisée "Tempête de fermeté". La Jordanie et l'Egypte ont d'ores et déjà confirmé leur participation à l'intervention militaire.

 

Plusieurs morts à Sanaa

Selon des sources militaires au Yémen et des témoins, plusieurs sites sensibles tenus par la rébellion à Sanaa, dont une base aérienne et le palais présidentiel, ont été visés jeudi dans le cadre de cette opération et un incendie s'est déclaré dans le palais présidentiel. Les raids, entamés dans la nuit de mercredi à jeudi, ont pris par surprise la population de Sanaa, a rapporté un correspondant de l'AFP, indiquant que les habitations étaient secouées par la force des explosions. Au moins treize personnes ont été tuées dans un quartier résidentiel de Sanaa, touché par des raids aériens, a affirmé jeudi une source de la défense civile.

"Vous avez une milice qui contrôle ou pourrait contrôler des missiles balistiques, des armes lourdes et une force aérienne. Je ne me rappelle aucune autre situation dans l'histoire où une milice dispose d'une force aérienne. (...) C'est donc une situation très dangereuse", a fait valoir l'ambassadeur saoudien.

Dès mardi et après avoir maintes fois dénoncé un "coup d'Etat" des Houthis,le président Hadi avait confirmé avoir sollicité les monarchies sunnites du Golfe pour une "intervention militaire" et avoir exhorté l'ONU à adopter une "résolution contraignante" pour stopper l'avancée rebelle. Le chef de la diplomatie du Yémen, Ryad Yassine, estimait quant à lui mercredi que "la chute d'Aden aux mains des Houthis marquerait le début d'une profonde guerre civile". Pour l'heure, selon un officier de sécurité, les forces loyales au président yéménite ont repris l'aéroport international d'Aden dont des unités alliées aux rebelles chiites Houtis se sont emparées mercredi. L'Iran a dénoncé jeudi l'intervention saoudienne comme une "démarche dangereuse".

 

Un risque de désintégration du pays

La crise au Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, s'est envenimée depuis septembre 2014 quand les Houthis ont déferlé sur la capitale Sanaa pour y contester le pouvoir de Hadi et dénoncer un projet de Constitution sur un Etat fédéral qui priverait son fief dans le nord d'un accès à la mer. Pour les experts, le Yémen, écartelé entre le nord dominé par les Houthis et le sud par les pro-Hadi, est le théâtre d'une guerre par procuration entre l'Iran chiite et le royaume saoudien sunnite, qui risque d'aboutir à une désintégration du pays.

A cela s'ajoute la poursuite d'actions du réseau sunnite Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), bien implanté dans le sud-est.Pour ajouter au chaos, le groupe jihadiste Etat islamique, qui sévit dans plusieurs pays arabes, vient de revendiquer sa première attaque au Yémen, qui a fait vendredi plus de 140 morts dans des mosquées à Sanaa.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 11:30
Royal Saudi Air Force F-15 Eagle fighter aircraft

Royal Saudi Air Force F-15 Eagle fighter aircraft

 

26 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Téhéran - L'Iran a condamné jeudi l'intervention militaire conduite par l'Arabie saoudite contre les rebelles Houthis au Yémen, dénonçant une démarche dangereuse qui n'apportera que plus de morts.

 

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, présent à Lausanne (Suisse) pour les négociations nucléaires, a affirmé que cette opération provoquera davantage de morts, créera plus de tensions dans la région et n'apportera aucun bénéfice à aucun pays.

 

Cette intervention risque, selon lui, de faire le jeu des jihadistes. Téhéran a toujours averti les pays de la région et les pays occidentaux de faire attention à ne pas entrer dans des jeux à courte vue, de ne pas aller dans le même sens qu'Al-Qaïda et Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique), a-t-il averti, cité par la télévision iranienne en arabe Al-Alam.

 

M. Zarif a précisé que la question du Yémen n'avait pas été évoquée avec son homologue américain John Kerry. Notre dialogue est seulement limité au nucléaire et nous n'avons pas parlé de ces questions, a-t-il assuré.

 

Les avions saoudiens ont visé dans la nuit des positions de la milice chiite Houthis, qui est soutenue par l'Iran et qui menace de prendre le contrôle d'Aden, la grande ville du sud fief du président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale.

 

L'action militaire lancée par l'Arabie saoudite va encore plus compliquer la situation, étendre la crise et faire perdre les chances d'un règlement pacifique des divergences internes au Yémen, a pour sa part déclaré la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, dans un communiqué.

 

Cette agression ne donnera aucun résultat, sauf qu'elle provoquera une propagation du terrorisme et de l'extrémisme, et une augmentation de l'insécurité à travers la région, a-t-elle prévenu, appelant à un arrêt immédiat des frappes aériennes sur le Yémen.

 

Le président de la Commission de la sécurité nationale et politique étrangère au Parlement, Alaeddine Boroujerdi, a pour sa part qualifié l'Arabie saoudite d'irresponsable.

 

Le fait que l'Arabie saoudite ait attisé les flammes d'une nouvelle guerre dans la région montre qu'elle est imprudente, a-t-il affirmé dans des propos reproduits par l'agence de presse Fars. La fumée de ce feu entrera dans les yeux de l'Arabie saoudite car la guerre ne se limite jamais à un seul endroit, a prévenu M. Boroujerdi, exprimant l'espoir que cette opération militaire sera immédiatement interrompue et les problèmes du Yémen réglés par la voie politique.

 

Il a en outre accusé les Etats-Unis de soutenir les frappes aériennes saoudiennes sur le Yémen, affirmant que l'Arabie saoudite et les pays du Golfe n'auraient pu lancer une telle intervention sans autorisation américaine.

 

Ayant déjà imposé de longues années de crise en Irak, en Syrie et en Afghanistan, l'Amérique a initié une nouvelle crise dans le monde musulman, ce qui est un acte fortement condamnable, a ajouté le responsable iranien.

 

Les Etats-Unis, alliés du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi dans la lutte contre Al-Qaïda, ont annoncé fournir un soutien en logistique et en renseignement à la coalition.

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