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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 12:55
Sélections nationales de plongeur de l'armée de Terre du 15 au 19 février 2016


source Armée de Terre

 

Vous êtes militaire et vous souhaitez vous lancer dans le grand bain ? Passez les sélections nationales de plongeur de l'armée de Terre du 15 au 19 février 2016


L’armée de Terre forme chaque année 24 plongeurs amenés à servir dans les unités du génie ou dans certaines unités très spécifiques. Bien qu’emblématique et prestigieuse cette spécialité reste méconnue. Tous les plongeurs vous le diront, s'immerger dans un lac ou une rivière n'a rien à voir avec la mer. C'est pourquoi ils sont formés à ces techniques au centre de formation des plongeurs de l'armée de Terre à Angers. Une adaptation indispensable à ce milieu très particulier...
Pour plus de renseignements, écrivez à ecoplongee-armeedeterre.dir-cours-ict@intradef.gouv.fr

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:55
Les plongeurs du 13e RG s'entraînent au saut depuis un hélicoptère Puma du 3e RHC - J.Hubert / Armée de Terre

Les plongeurs du 13e RG s'entraînent au saut depuis un hélicoptère Puma du 3e RHC - J.Hubert / Armée de Terre

 

30/07/2015 armée de Terre

 

Du 21 au 23 juillet 2015, neuf plongeurs du 13e régiment de génie (13e RG) ont procédé à un entraînement de lutte contre l’orpaillage au lac de Saint-Point en Franche-Comté.

 

Depuis un hélicoptère Puma du 3e régiment d’hélicoptères de combat au-dessus du lac, les plongeurs ont réalisé quinze sauts avec armement, sacs de mission et équipement de plongée. L’entraînement s’est poursuivi le lendemain avec un exercice d’observation d’un site d’orpaillage. Ils ont sauté de nuit pour ensuite atteindre en kayac, en palmage puis à pieds, les différents points d’observation. Après avoir récolté un maximum d’informations, les hommes du 13e RG se sont exfiltrés de la zone avant d’être récupérés au petit matin par un Puma. Cet exercice a ainsi permis de maintenir les qualifications de ces sapeurs avant un déploiement opérationnel.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:55
photo Ecole Navale

photo Ecole Navale

 

31 mars 2015 par École Navale

 

Du 23 au 26 mars 2015, les élèves de la promotion 2014 ont effectué leur stage de découverte de la plongée militaire au sein du Groupe des Plongeurs-Démineurs de Brest.

 

Témoignage de l’un d’entre-eux :

 

« Ce stage fut court mais intense. Nous nous retrouvions le matin pour une heure de footing musclé, puis au retour, nous “sautions” dans nos combinaisons en néoprène pour aller écouter le briefing de la plongée à venir.

 

Après un bref rappel des différentes règles de sécurité et du déroulement de la plongée, nous enfilions nos blocs. Puis par groupe de cinq, chacun avec un instructeur, nous avons exploré le fond du bassin, tout en effectuant les indispensables exercices de vidage de masque et reprise d’embout. Les plus chanceux d’entre nous ont pu voir des araignées de mer !

 

Nous avons tous été impressionnés par la difficulté des déplacements à terre, sous quinze kilos de matériel, alors que nous étions très à l’aise sous l’eau grâce à la poussée d’Archimède.

 

Nous avons également assisté à plusieurs conférences et effectué différentes visites : un chasseur de mine, les installations du Groupe des Plongeurs Démineurs, et le caisson hyperbare. Le médecin-chef du Groupe des Plongeurs Démineurs nous a présenté les risques physiologiques liés à la pratique de la plongée et nous a sensibilisé sur les différents types d’accidents.

 

Nous avons également eu la présentation des différentes spécificités des plongeurs : plongeurs de bord et plongeurs d’armes. Notre lieutenant de vaisseau d’escouade, lui-même de spécialité plongeur-démineur, nous a aussi informé sur le métier d’officier chargé de la plongée.

 

Enfin le dernier jour, nous avons passé, sans aucun enjeu, une partie des tests de pré-sélection pour devenir plongeur de bord. Si certains n’avaient pas réalisé l’entrainement et la condition physique nécessaires pour réussir ce cours, ils l’ont compris dans la douleur ! Nous avons pour la plupart échoué, ne réussissant pas à tenir plus de vingt secondes en apnée à six mètres de fond.

 

Ce stage nous a permis de réaliser que nous ne sommes pas prêts physiquement pour ce type d’exercice. L’’image du plongeur en maillot Hawaï dans une eau limpide bleu turquoise est bien loin de la réalité !

 

Les différents intervenants nous ont bien montré les difficultés de la plongée et ses enjeux. Et certainement, ce stage aura fait naître des vocations ! »

photo Ecole Navale

photo Ecole Navale

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
photo Porte-Avions Charles de Gaulle - Marine Nationale

photo Porte-Avions Charles de Gaulle - Marine Nationale

 

 

14 mars 2015 par PA Charles De Gaulle

 

La plongée, une qualification ouverte à tous

La plongée est une qualification, et non une spécialité. Elle est accessible à tous les marins sur la base du volontariat. Les conditions? Être âgé entre 17 et 33 ans, être apte médicalement et surtout, ne pas avoir peur de l’eau! A bord, les plongeurs appartiennent à différentes spécialités et services: les fusiliers marins, le service vie, le service météo ou encore la conduite de navigation.

L’Ecole de plongée de Saint Mandrier, école interarmées forme aussi bien les nageurs de combat, les plongeurs démineurs que les plongeurs de bord (destinés à être embarqué ou à travailler dans les formations de l’aéronautique navale). Ces derniers, après 5 semaines de formation, se voient délivrer un certificat et sont prêts à s’immerger dans les profondeurs du grand bleu.

Nous vous invitions à plonger dans leur univers !

 

«La cellule plongée », un système d’armes à part entière du porte-avions

A bord du porte-avions Charles de Gaulle, la «cellule plongée» est aujourd’hui composée de 16 plongeurs dits « de bord » (pour les différencier des plongeurs d’hélicoptères). De l’officier au matelot, la plongée est une qualification pour laquelle il n’y a pas de distinction entre les grades. Elle représente une force spécifique en elle-même. «Nous sommes considérés comme un véritable système d’armes à part entière du porte-avions. Nous sommes les yeux, les oreilles et les mains du bâtiment pour tout ce qui se passe en dessous de la ligne de flottaison» explique le Maître Julien, 33 ans. La ligne de flottaison c’est le niveau de la mer, qui sépare la partie immergée (environ 12 m de tirant d’eau) et émergée (une cinquantaine de mètres) du bâtiment.

Formés à l’exécution d’opérations militaires subaquatiques, ce qui implique des embarquements très fréquents sur tous les types de bâtiments de la Marine et la participation à de nombreuses campagnes, les plongeurs endossent un rôle essentiel pour la sûreté du bâtiment. « En cas de menace terroriste élevée, nous effectuons plusieurs plongées par jour, afin de vérifier qu’il n’y ait rien de suspect à proximité du porte-avions» indique le Second maître Jérémy, 28 ans. Des visites de contrôle sont aussi de rigueur afin de «blanchir le quai», autrement dit s’assurer qu’aucune menace n’est présente avant une manœuvre importante, en particulier l’accostage. Les plongeurs sont ainsi parfois héliportés vers le port d’escale quelques jours à l’avance afin d’assurer l’arrivée du porte-avions en toute sécurité.

 

Un important travail de maintien en condition opérationnelle du bâtiment

Les plongeurs ont également une part importante à jouer dans le maintien en condition opérationnelle du porte-avions, qui passe évidemment par l’entretien régulier de sa coque, dont la surface est de 30 000m2 l’équivalent de 5 terrains de foot réunis.

Les travaux sous coque représentent l’activité principale de la cellule plongée. Ceux-ci consistent en plusieurs tâches : les plongeurs sont notamment amenés à exécuter des visites de coque à quai ou en mer, de jour comme de nuit, pour la localisation d’avaries (trous, brèches). En outre, pendant l’escale de Djibouti en février, les plongeurs se sont particulièrement illustrés, rappelant leur concours essentiel à la disponibilité du porte-avions : ils ont effectué une opération d’ampleur en bouchant des orifices de coque pour permettre le démontage d’une pompe défectueuse, le tout avec une visibilité nulle. « C’était la première fois qu’on réalisait un chantier aussi important. L’ensemble des plongeurs a été monopolisé pendant toute la durée de l’escale » indique Christian, l’officier chargé de plongée. Le 9 mars, lors d’une cérémonie sur le pont d’envol, tous les plongeurs se sont vus attribué une lettre de félicitations par le Capitaine de vaisseau Vandier, commandant du Charles de Gaulle, pour cette intervention majeure.

Les plongeurs de bord sont également compétents pour accomplir des expertises et investigations sommaires de la coque et de réaliser des travaux de découpage ou d’obturation (ils sont un peu comme des «mécanos aquatiques») pour étanchéifier une zone inondée.

De plus, ils ont un minutieux travail de nettoyage à effectuer : « Il pourrait arriver qu’un filet de pêche se coince dans les hélices. Nous contrôlons et assurons aussi l’entretien des sondeurs et des lochs (différents appareils permettant de mesurer la profondeur et la vitesse du bateau) et mettons en place des plaques de chloration, pour éviter la prolifération de crustacés dans les appendices et orifices de coque » détaille le Maître Olivier. Les plongeurs peuvent aller jusqu’à une profondeur maximale de 35 mètres dans le cadre de leur missions.

 

Qui dit polyvalence, dit entraînement!

« Polyvalents » est le mot qui qualifierait le mieux les plongeurs, car ceux-ci ont aussi d’autres fonctions, comme par exemple la récupération d’objets de faible poids (jusqu’à 100 kilos) qui consiste la plupart du temps à repêcher des badges ou des coiffes tombées à l’eau.

Un de leurs rôles est également celui de sauvetage : un appel au 55 (numéro interne d’urgence pour signaler l’homme à la mer), 4 klaxons et nos marins revêtent leur uniforme de super-héros (ou plutôt leur combinaison néoprène thermo-isolante) pour aller porter secours à la victime. « Je suis prêt en 3 minutes » affirme Julien, le plongeur d’alerte.

Pour être habilité à effectuer des sauvetages en mer, les plongeurs sont tous détenteurs du certificat de premiers secours en équipe (PSE 1). Car c’est bien en équipe qu’ils interviennent : en l’espace de 15 minutes chrono, un zodiac est envoyé auprès de la personne en détresse, à bord duquel se trouvent un mécanicien (pour le pilotage de l’embarcation et des réparations éventuelles), un manœuvrier, en contact direct avec la passerelle de navigation du bâtiment, et un plongeur de bord. Le plongeur est ainsi amené à établir un bilan santé de la victime et lui prodiguer si nécessaire les premiers secours (ventilation, massage cardiaque) en attendant la prise en charge par l’équipe médicale du bord.

Afin d’être 100% opérationnels, les plongeurs se doivent de suivre des entrainements rigoureux. Chaque semestre, ces derniers doivent effectuer cinq exercices de plongée obligatoires pour leur permettre de conserver leur qualification. Ils s’exercent entre autres à remonter 15 m sans détendeur (embout placé dans la bouche qui distribue de l’air), assister un plongeur blessé et le ramener à la surface et plonger de nuit sous le bateau. En plus de cela, il existe des entrainements propres au bâtiment comme la plongée à la dérive en pleine mer, pendant laquelle les hélices du porte-avions sont stoppées. Un exercice conjoint entre les plongeurs du porte-avions américain USS Carl Vinson et ceux du Charles du Gaulle est actuellement en cours d’élaboration.

 

Sous la mer, des hommes et des dauphins

Mais comment devenir un bon plongeur ? L’entrainement ne suffit pas, il faut aussi faire preuve de certaines qualités. « Le plongeur doit être calme et autonome, tout en ayant le souci de son camarade » souligne Jérémy. Pour minimiser les risques, les plongées s’effectuent en effet toujours par groupes de plusieurs plongeurs (qui travaillent par binômes), qu’on appelle « palanquée ». Car la plongée comporte des dangers, principalement « la routine, la fatigue et le manque d’entrainement » selon Christian, officier chargé de plongée. Il y a aussi la faune sous-marine (à Djibouti un plongeur s’est fait mordre par un barracuda, d’où la nécessité de disposer d’un couteau pour se protéger) et surtout le bâtiment lui-même (les hélices, les aspirations possible par des orifices de coque) qui peuvent constituer une menace. Sous l’eau, tout peut vite devenir très compliqué.

En ce qui concerne les contraintes, outre les températures de l’eau (7°C en hiver à Toulon), elles sont plutôt matérielles : les plongeurs sont équipés de tout un attirail composé de «blocs» (bouteille d’air), de détendeurs, palmes, gilets et masques. « 18 kg de matériel, c’est lourd et encombrant. Le plus dur c’est d’arriver jusqu’à l’eau, après ça va ! » sourit Julien. Pour pouvoir porter ces lourdes charges, avoir une hygiène de vie saine et faire du sport est indispensable.

L’esprit d’équipe est tout aussi important. Christian, plongeur depuis 24 ans (il a effectué environ 1500 plongées) et instructeur plongeur bénévole à la Société Nationale de Sauvetage en Mer à Hyères, décrit l’atmosphère du groupe : « c’est une « dream team »; le mélange de grades et d’ancienneté en font une alchimie de qualité. Chacun donne de soi-même, de son temps, car la plongée se fait en plus du travail quotidien ». Et leur patch l’illustre bien : le symbole des plongeurs du Charles est le dauphin, car « c’est beau (!), gentil, inoffensif et surtout protecteur ».

Il faut avant tout « aimer la mer » (la plupart des plongeurs sont en effet férus de sports nautiques) et avoir une aisance aquatique. «Je me sens à l’aise. Quand on sort de l’eau on a envie d’y retourner de suite » raconte Jérémy, qui pratique la chasse sous-marine. Olivier plongeur de bord, membre de la brigade de sécurité (face à l’eau et au feu, il est sur tous les fronts!) et papa de deux enfants qui adorent aussi l’eau, témoigne : « il y a une sensation de plénitude, c’est calme, il n’y a pas un bruit. C’est le paradis ».

Leurs meilleurs moments ? Pour Olivier « une rencontre avec des lamentins, à Valparaiso au Chili », tandis que pour Jérémy, « une attaque de crabes par centaines à Djibouti » reste l’instant le plus marquant de la mission. Et quels sont les projets de nos plongeurs ? « Arrêter de fumer ! » s’exclame Julien. Ce toulousain, guitariste à ses heures perdues, va présenter les épreuves du Brevet Supérieur très bientôt. Quant à Olivier, il sera affecté à Abu Dhabi l’année prochaine. Jérémy lui, se voit continuer dans la voie subaquatique en s’orientant vers l’hydrographie.

 

Voilà ce qui s’appelle voir la vie en bleu.

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