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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 16:40
Espace/défense: la Russie achètera des composants en Chine

 

MOSCOU, 6 août - RIA Novosti

 

Les entreprises russes de l'industrie spatiale et de la défense veulent acheter des composants électroniques en Chine, les contrats pouvant atteindre plusieurs milliards de dollars, annonce mercredi le journal Izvestia se référant à une source proche de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).

 

"Lors des 24-30 mois prochains, tant que notre industrie n'aura pas appris à fabriquer les composants électroniques pour l'industrie spatiale et la Défense, nous en achèterons en Chine pour plusieurs milliards de dollars", a indiqué l'interlocuteur du journal.

 

"Nous sommes en coopération avec la China Aerospace Science & Industry Corporation (CASIC). Les instituts de recherche qui en font partie nous ont déjà proposé plusieurs dizaines de composants qui sont soit une alternative directe, soit une version légèrement modifiée des composants que nous ne pourrons plus acheter suite aux sanctions imposées par les Etats-Unis", a indiqué l'interlocuteur du journal.

 

Le journal précise qu'actuellement, l'industrie spatiale et le complexe militaro-industriel russes n'utilisent pas de composants électroniques chinois.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:40
Russie: la défense antimissile regroupée en une seule structure

 

MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti

 

L'agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) collabore avec l'état-major des forces armées russes pour créer un groupe réunissant les intérêts des forces de défense aérospatiale (VKO) et des troupes de missiles stratégiques (RVSN), écrit mercredi le quotidien Kommersant.

 

Le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a déclaré récemment que début 2014, la commission militaro-industrielle préparerait et présenterait au président des propositions pour la gestion de la base technique des forces de défense aérospatiale et des troupes de missiles stratégiques (RVSN).

 

Selon certaines informations, ce projet inspiré par Roskosmos et l'état-major des forces armées russes est pratiquement achevé. "Roskosmos est pressentie comme structure dirigeante de ce groupe, dont trois autres grands holdings feront partie – Almaz-Anteï, Missiles tactiques et la corporation unifiée balistique et spatiale en cours de création", déclare une source au sein du gouvernement.

 

Cette dernière affirme que ce projet vise à renforcer la coordination du potentiel de recherche et technique entre les producteurs d'armements. "Il est nécessaire d'établir une politique technique commune aussi bien dans les entreprises en particulier que dans l'ensemble de l'industrie de la défense", a souligné la source.

 

Il était prévu de présenter ce projet à Vladimir Poutine le 29 novembre lors des réunions à Sotchi avec les représentants de l'industrie spatiale de missiles et du ministère de la Défense, cependant en raison de l'emploi du temps chargé du président personne n'a insisté sur le règlement de cette question le plus rapidement possible.

 

Almaz-Alteï s'est refusé à tout commentaire. Une source de Roskosmos a déclaré que le projet du groupe avait encore besoin d'être mis au point mais que la direction soutenait la formation d'une telle structure.

 

Cette intégration n'est pas vraiment appréciée par la direction des Missiles tactiques. Le holding a déclaré hier qu'il était au courant de l'intention de les intégrer au groupe, mais qu'il n'avait pas participé directement à l'élaboration du projet. "Nous ne sommes absolument pas d'accord avec un tel scénario, déclare une source proche du holding. Nous visons un certain résultat et des changements structurels pourraient y faire obstacle."

 

Les experts sont sceptiques en ce qui concerne les perspectives de fusion des quatre structures et soulignent que cette idée a besoin d'être réfléchie plus en profondeur. "La passion pour le gigantisme héritée de l'époque soviétique pourrait rendre cette structure incontrôlable tôt ou tard, estime Rouslan Poukhov, directeur du Centre d'analyse stratégique et technologique.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:40
Medvedev limoge le chef de l'agence spatiale russe

10/10 lesEchos.fr (Reutrers)

 

Le Premier ministre Dmitri Medvedev a limogé jeudi Vladimir Popovkine, chef de Roskosmos, l'agence spatiale russe, trois mois après un nouveau lancement raté de satellites.

 

"J'espère qu'un certain nombre des problèmes que nous avons malheureusement connus dans les activités de Roskosmos vont être surmontés avec votre nomination", a déclaré le Premier ministre en recevant le nouveau responsable de l'agence, l'ancien vice-ministre de la Défense Oleg Ostapenko.

 

Une fusée russe transportant trois satellites de navigation a explosé début juillet peu après avoir décollé du pas de tir de Baïkonour, dans les steppes du Kazakhstan.

 

L'incident n'a pas fait de victime mais la perte des trois satellites est estimée à 200 millions de dollars. Dmitri Medvedev avait fait remarquer à l'époque qu'en moins d'un an la Russie avait perdu dix satellites en sept lancements ratés.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 16:40
Espace : que va faire Poutine après le nouvel échec de la fusée russe Proton

02/07/2013 Michel Cabirol, avec agences – LaTribune.fr

 

L'espace est l'une des priorités du président russe. Vladimir Poutine pourrait à nouveau réorganiser la filière spatiale russe... un an à peine après avoir déjà limogé des hauts responsables de l'Agence spatiale russe après une série d'échecs.

 

C'est un coup très dur pour la filière spatiale russe. D'autant que la fusée  Proton-M qui a explosé ce mardi juste après son lancement du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, devait mettre sur orbite trois satellites pour le système de navigation Glonass, l'une des fiertés russes mais également un système stratégique pour le pays. La fusée Proton, dont le lancement a été retransmis en direct par l'Agence spatiale russe (Roskosmos) et la chaîne de télévision publique Rossia 24, a changé de trajectoire 16 secondes après son décollage à 02H38 GMT, car "ses moteurs ont cessé de fonctionner", selon un communiqué de Roskosmos. La fusée a presque aussitôt explosé, retombant à environ 2,5 km du lieu du lancement, selon Roskosmos.

Pourtant avec quatre succès pour autant de lancements, Proton était à nouveau redevenu fiable et, surtout, le concurrent le plus dangereux pour Ariane 5. Les difficultés de ces dernières années - Proton a connu sept échecs en sept ans - semblaient derrière le lanceur russe. Car depuis la reprise des tirs le 27 mars (avec le lancement de SATMEX 8, puis le 16 avril d'ANIK G1 et enfin le 14 mai, Eutelsat 3D), il avait réussi son quatrième lancement d'affilée. Le lanceur est exploité par la société ILS (International Launch Services), une compagnie américaine, majoritairement détenue par la société russe, Khrunichev depuis mai 2008.

 

Pollution toxique

Selon une source à Baïkonour citée par l'agence Interfax, un cratère de 150 à 200 mètres de diamètre s'est formé à l'endroit où est retombée la fusée. "Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe", avait commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose. "Selon de premières informations, l'accident n'a pas fait ni victime, ni dégâts", a souligné Roskosmos. Mais l'accident a provoqué une "fuite de combustible" de la fusée, a indiqué l'Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos). Le lanceur transportait environ 600 tonnes d'heptyle, d'amyle et de kérosène, selon le patron de Kazkosmos, Talgat Moussabaïev cité par l'agence Interfax. "Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l'heptyle s'est formé au-dessus du territoire du cosmodrome", a-t-il précisé.

Des responsables kazakhs ont indiqué que les fumées pouvaient présenter un danger pour la population locale. Les habitants de plusieurs villes aux alentours du cosmodrome ont reçu pour instruction de rester chez eux et de ne pas ouvrir leurs fenêtres, a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère kazakh des Situations d'urgence, Kristina Mokhamed. Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de ce "nuage toxique", a affirmé pour sa part une source au sein du cosmodrome, citée par Interfax.

Le directeur du centre Khrounitchev, le concepteur des fusées Proton, a toutefois minimisé les risques de pollution toxique provoqués par cet accident. "Il pleuvait au moment de l'explosion. Cela va réduire considérablement la zone de pollution. Actuellement (...) le nuage s'est pratiquement dissipé", a déclaré Alexandre Seliverstov, qui a assisté au lancement à Baïkonour, selon l'agence publique russe Ria Novosti.

 

Une série d'échecs

Une commission spéciale dirgiée par le chef de Roskosmos, Alexandre Lopatine, a été créée pour enquêter sur la catastrophe. Le porte-parole du Kremlin a indiqué que le président Vladimir Poutine avait été informé de l'accident mais qu'il était trop tôt pour l'heure pour tirer des conclusions. Le ministre kazakh des Situations d'urgence Vladimir Bojko a déclaré lors d'un conseil des ministres que selon de premières informations, l'accident a été provoqué par la panne d'un moteur du premier étage de la fusée.

La Russie a connu ces dernières années une série d'échecs dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS). En décembre 2010 déjà, trois satellites Glonass lancés à partir d'une fusée Proton étaient retombés dans l'océan Pacifique après l'échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur. Le système Glonass a été conçu par la Russie pour rivaliser avec le système de navigation américain GPS et le futur système européen Galileo. Cette perte ayant retardé d'au moins un an la mise en service du système Glonass. L'agence spatiale russe avait été très sévèrement critiquée après cet échec.

 

Un secteur stratégique pour Poutine

L'espace est l'une des priorités de Vladimir Poutine, qui avait annoncé mi-avril un investissement colossal de 1.600 milliards de roubles (39,6 milliards d'euros) dans les programmes spatiaux d'ici à 2020, lors d'une visite sur le site de construction du cosmodrome Vostotchny, à la frontière chinois, lequel doit être achevé en 2015 pour permettre à la Russie de disposer d'une alternative au cosmodrome de Baïkonour, qu'elle loue au Kazakhstan jusqu'en 2050, pour mener des missions d'exploration vers la Lune et l'espace intersidéral.

En 2012, après une nouvelle série d'échecs, il avait limogé le dirigeant d'un des principaux centres spatiaux du pays alors que le pouvoir russe avait entrepris de reprendre en mains ce secteur stratégique. Vladimir Poutine avait ordonné de "libérer de ses fonctions le directeur général du centre Khrounitchev de recherche et de construction spatiale, Vladimir Nesterov", qui dirigeait depuis 2005 le centre public Khrounitchev, selon le texte du Kremlin. Lors d'une réunion dans la foulée avec le chef de l'agence spatiale russe Roskosmos, Vladimir Popovkine, il avait également ordonné la restructuration du secteur. Khrounitchev produit notamment le lanceur lourd Proton, un des piliers du domaine spatial russe avec le célèbre lanceur Soyuz, chargé notamment des vols habités.

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