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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 16:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/8/84/CNESlogo.jpg

 

09/01/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Rattrapé par la limite d'âge, Yannick d'Escatha, qui pensait finir son mandat en 2015, est finalement contraint de laisser la présidence du Centre national d'études spatiales (CNES) en mars prochain. Plusieurs noms circulent, dont le numéro deux du CNES, Joël Barre, et le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall.

 

C'est un grand serviteur de l'Etat qui s'en va. Atteint par la limite d'âge le 18 mars prochain, Yannick d'Escatha, qui pensait finir son mandat en 2015, est finalement contraint de laisser la présidence du Centre national d'études spatiales (CNES), qu'il a animé avec beaucoup de conviction... et de succès. Il a annoncé mardi en interne son départ lors de la cérémonie des voeux. "Cher Yannick d'Escatha, pendant dix ans, vous avez été l'ambassadeur du spatial français. Vous avez contribué à son bilan exceptionnel. Ce qui vous a porté, c'est votre passion et votre force de travail exceptionnelle. Vous laissez une agence florissante, au seuil d'une nouvelle histoire, que vous avez su anticiper", a souligné ce mardi la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, en charge de l'espace. Elle avait tenu à être présente pour saluer l'action de Yannick d'Escatha à la tête du CNES.

 

Arrivé à la présidence du CNES en février 2003 pour redresser ses comptes et, d'une façon plus générale, la filière spatiale en pleine déshérence après l'échec dramatique d'Ariane 5 ECA en décembre 2002, Yannick d'Escatha a progressivement remis la filière spatiale française dans le sens de la marche. Il a pu s'appuyer sur les compétences de trois autres personnages, qui ont compté ces dernières années dans le spatial et qui sont à la fois partenaires et rivaux : le directeur général de l'Agence spatiale européenne, Jean-Jacques Dordain ; le PDG d'Astrium, François Auque et le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall. Mais aussi sur tous les personnels de la filière, le plus souvent passionnés par l'espace.

 

2002-2012, dix ans de succès

 

2002-2012 : dix ans de succès depuis la terrible explosion en vol du 11 décemble 2002 d'une Ariane 5 ECA, qui a failli avoir raison définitivement d'un lanceur français et européen. Bercy réclamait déjà un plan pour recycler l'ensemble de la filière. Mais ces quatre hommes ont eu raison de la logique budgétaire de l'époque. Notamment Yannick d'Escatha, en charge de la politique spatiale française. "Dans l'histoire du spatial, la période des dix années que nous venons de vivre, restera celle de grandes réussites, que symbolise la série de 53 lancements sans échec, série ininterrompue depuis dix ans ! Ces réussites sont collectives, elles doivent beaucoup à l'expertise et au dynamisme du CNES, d'Arianespace ainsi que des industriels qui conçoivent et fabriquent", a d'ailleurs précisé Geneviève Fioraso.

 

Pour tous, Yannick d'Escatha, qui à son arrivée ne connaissait pas le monde du spatial, laissera la marque d'un homme passionné, ayant un gros volume de travail et très rigoureux dans ses choix. Sa fameuse méthode atouts/attraits (atouts du CNES et attraits du marché), qui a passé tant de programmes du centre national à la moulinette, a fait perdre pas mal de cheveux aux ingénieurs de la maison et aux industriels. Ce qui lui a valu pas mal d'inimitiés au final. Mais peu importe pour lui. Car ce qui l'intéresse uniquement, c'est ce qui est bien pour la politique spatiale française et européenne. Point barre.

 

Qui pour le remplacer ?

 

La succession est ouvertement déclarée. L'Elysée a déjà une dizaine de noms en tête. Parmi ceux qui circulent le plus : le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall ; le numéro deux du CNES, Joël Barre, directeur général délégué en charge des opérations ; l'ancien numéro deux du CNES, Stéphane Janichewski qui a rejoint en 2009 le groupe informatique français Capgemini au poste de directeur, chargé du ministère français de la Défense et du secteur spatial en Europe. Et pourquoi pas Pascale Sourisse, candidate malheureuse à la succession de Luc Vigneron à la tête de Thales? Mais il est fort possible que la direction générale de l'armement propose également un candidat. L'Etat devrait rapidement arrêter sa décision entre le 31 janvier et le 15 février.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:20

satellite canadien Sapphire

 

January 4, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

Sometime around Dec. 12 the Canadian Forces/Defence Department’s first dedicated operational satellite was supposed to have been put into orbit on board an Indian rocket.

 

Sapphire is not only a dedicated military satellite designed to conduct surveillance of objects in deep space with its electro-optical sensor, but it will also allow the Canadian Forces to contribute to the United States Space Surveillance Network.

The planned launch, however, never came off (don’t bother looking for the DND press release on that development as none was issued).

 

Part of the problem, apparently, was related to concern over storms in the launch area but there seems to be more issues that have developed since.

 

Two Canadian satellites are to be launched on the Indian rocket, Polar Satellite Launch Vehicle C20.

The launch is now set for mid-February.

 

Marc Boucher at SpaceRef Canada reports the delay is linked to issues with the primary payload on the rocket, a joint Indian-French satellite.

 

Further details are here:

http://spaceref.ca/isro/launch-of-canadian-satellites-by-india-delayed-until-mid-february.html

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:20

AEHF Satellite

 

Dec. 31, 2012 - By AARON MEHTA – Defense News

 

Lockheed Martin has been awarded a contract to produce two Advanced Extremely High Frequency (AEHF) satellites, a deal that will net the company nearly $2 billion.

 

The deal is for production of the fifth and sixth AEHF satellites. The first two satellites are already in orbit, having launched in 2010 and 2012.

 

The AEHF program is designed to improve secure military communications, ensuring safe lines of communication between the president and top military leaders in extreme situations such as a nuclear attack. It represents a significant upgrade on the Milstar system, which has been in place since 1994.

 

“As protected and resilient satellite communications become increasingly vital to global security, the AEHF program has developed into an indispensable element of the nation’s military space architecture,” Mark Calassa, vice president of Lockheed Martin’s Protected Communications area, wrote in a statement.

 

“This production contract for the fifth and sixth AEHF satellites affirms the government’s confidence in our ability to deliver these spacecraft affordably and efficiently to meet the burgeoning demand from strategic and tactical users worldwide,” wrote Calassa.

 

The network is shared by the United States, Canada, the Netherlands and the United Kingdom.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 19:20

http://a406.idata.over-blog.com/4/22/09/08/Canada/Defense-spatiale/satellite-canadien-Sapphire.jpg

 

4 janvier 2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Le lancement de plusieurs importants satellites canadiens a de nouveau été retardé. Prévu à l’origine pour le 12-12-12, le 12 décembre 2012, puis reporté au 12 janvier 2013, le lancement a maintenant été reporté à la mi-février, annonce l’Indian Space Research Organisation, l’ISRO, chargée du lancement.

 

Au cours d’un test « thermo- vacuum », un problème est apparu avec la charge utile principale pour ce lancement, le satellite franco-indien SARAL. Les satellites canadiens font partie quant à eux d’une charge utile secondaire.

 

Le ministre de la Défense Peter MacKay avait annoncé, le 18 octobre, que le premier satellite militaire canadien Sapphire serait lancé en décembre depuis l’Inde. Avec près de quatre ans de retard sur le calendrier initial, le lanceur indien Polar Satellite Launch Vehicle devait ainsi effectuer son vol C20 le 12 décembre 2012, avant qu’il ne soit reporté à deux reprises.

 

À son bord, PSLV-C20 doit transporter quatre satellites canadiens: CanX-3A et CanX-3B, NEOSSat et Sapphire, construits par l’Institut universitaire de Toronto de recherche aérospatiale du Laboratoire d’études spatiales. CanX-3A et CanX-3B auront pour mission d’observer les étoiles les plus grosses et les plus brillantes du ciel.

 

Construit par Microsat Systems Canada Inc., NEOSSat sera quant à lui le premier télescope spatial au monde à détecter et à suivre les astéroïdes et les satellites.

 

Enfin, Sapphire est le premier satellite militaire canadien dédié et il mettra à niveau les capacités du Canada en matière de surveillance de l’espace. Faisant partie du réseau de surveillance spatiale des États-Unis, Sapphire permettra aux Forces canadiennes d’assurer la sécurité et la souveraineté du Canada dans l’espace. Une entente signée à Ottawa le 4 mai 2012 prévoit que les données recueillies par le satellite Sapphire seront relayées sur le réseau de surveillance spatiale des États-Unis, ce qui aidera les deux pays à mieux détecter les débris orbitaux afin d’éviter qu’ils entrent en collision avec la Station spatiale internationale ou des satellites.

 

Décidément, 12-12-12, c’est pas la fin du monde, mais ça n’aura pas été la bonne date pour ce lancement!

 

À lire aussi:

12/12/12: le jour du décollage pour le satellite Sapphire >>

Sapphire prêt à s’envoler dans l’espace >>

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:35

beidou-launch-long-march-3c-rocket-xichang-lg

 

28/12/2012 Nabil Bourassi – LaTribune.fr

 

La Chine vient de mettre en service Beidou, son système de navigation satellite. C'est moins l'aspect lucratif de ce marché, que ses enjeux stratégiques et militaires qui ont convaincu Chinois, Russes et Européens d'investir des dizaines de milliards pour développer leurs propres programmes de guidage satellite...

 

Le GPS américain vit les dernières heures de son très lucratif monopole. Après la Russie, c'est la Chine qui lance son propre système de navigation par satellite. Beidou est entré en service jeudi et couvre le vaste territoire de l'Empire du Milieu, l'Asie du Sud-Est et une partie de l'Océanie.

 

Lancé en 2000, le programme chinois baptisé «grande ourse» (Beidou en chinois) a déjà mis sur orbite une constellation de 16 satellites, plus quatre autres au stade expérimental. Pour la presse chinoise, le système Beidou est l'occasion de vanter le succès de l'ingénierie nationale dans le domaine spatial. Mais la Chine ne compte pas s'arrêter là. Le programme prévoit le lancement d'une quarantaine de nouveaux satellites d'ici à 2024 afin de porter sa couverture au monde entier. L'objectif affiché est de capter 70 à 80% du marché de la navigation satellite estimé à 500 milliards de dollars d'ici à 2020...

 

Une technologie qui reste à éprouver


Mais Beidou devra d'abord démontrer la fiabilité de son système s'il ne veut pas connaître les mêmes affres que GLONASS, le système de navigation par satellite russe. Mis en service en 2008, le «GPS russe» n'a jamais prouvé sa fiabilité. Pannes de satellites, chute d'appareils dans l'océan Pacifique... Le système n'est pas au point, si bien, que l'aviation russe n'en veut plus. «Le système GLONASS est inutile pour les avions russes», a osé écrire Alexandre Neradko, patron de l'agence fédérale russe du transport aérien, avant d'être contraint de démentir ses déclarations. Il estime que l'obligation faite à tous les avions russes de s'équiper d'un système de navigation compatible coûtait extrêmement cher. Il faut ainsi compter 25.000 euros par avion pour un double système GPS/GLONASS. De plus, les experts se plaignent de la mauvaise qualité du signal, qui pourrait rendre dangereuse la navigation des avions de ligne... Même le pouvoir russe reconnait que GLONASS connait des ratés, et ce malgré son coût exorbitant (10 milliards d'euros d'ici à 2020).

 

L'Europe à la traîne


L'Europe, de son côté, a plusieurs trains de retard avec son propre programme de navigation satellite. Le système Galileo sera mis en service entre 2014 et 2016 (il devait initialement être opérationnel dès 2008). L'Union européenne a mis du temps à trouver un terrain d'entente, notamment sur son financement. Le budget initial a dérapé, passant de 3,4 milliards d'euros à 5,3 milliards au final pour mettre sur orbite une trentaine de satellites. En outre, un bras de fer diplomatique entre Bruxelles et Washington, sur l'utilisation par les deux systèmes d'une même fréquence -engendrant des risques de parasitage-, a failli condamner le projet européen. Il aura fallu près de trois ans de négociations pour enterrer définitivement la hache de guerre, en juin 2004.

 

Un enjeu militaire ultra-stratégique


Pour les Européens, comme pour les Chinois et les Russes, la mise en place d'un système de navigation satellite propre n'est pas seulement justifiée par des considérations commerciales. Il s'agit d'abord d'une question stratégique militaire. Rappelons, qu'à l'origine, le GPS est une invention de l'armée américaine. Celle-ci bride d'ailleurs le degré de précision dans la version civile de son GPS. Pour la Russie et la Chine, leur abandonner cette technologie revenait à capituler face à la supériorité technologique de l'armée américaine. Il faut dire que les applications militaires issues de cette technologie sont multiples : transport de troupes, de matériels, surveillance des territoires, navigation sur terre, mer et air, guidage de missile...

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 08:50

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/5789/s300_Skynet5D.jpg

 

20 December 2012 Ministry of Defence - Defence Equipment and Support

 

A new satellite which will provide secure military communications for UK Armed Forces has been successfully launched into space.

 

The extra lines of communication will benefit personnel deployed in Afghanistan and other parts of the world, including the Falklands, Cyprus and on ships at sea.

 

MOD pictures show the moment that Skynet 5D was launched from French Guiana, South America. It is the fourth satellite of the Skynet 5 project to be put into space since 2007 under a £4bn Private Finance Initiative (PFI) programme with Astrium, who built the satellite and service providers Astrium Services.

 

The Skynet project sustains approximately 800 jobs between the company’s sites in Stevenage, Portsmouth and Corsham, Wiltshire.

 

When in space, Skynet 5D will travel at speeds of around 10,000 kilometres per hour and is expected to cover around 1.2 billion kilometres during its time in orbit.

The Skynet 5D satellite is launched from French Guiana
The Skynet 5D satellite is launched from French Guiana in South America [Picture: S Martin. © ESA-CNES-ARIANESPACE / Optique vidéo du CSG]

Colonel Mike Griffiths, Head of Networks for the MOD’s Defence Equipment and Support organisation, said:

The Skynet programme provides vital support to the Armed Forces. The launch of this latest satellite will deliver additional global communications capacity to support our operations.

Defence Secretary Philip Hammond said:

The launch of Skynet 5D marks another milestone in this very successful programme. These satellites provide essential secure communication channels for our Armed Forces in Afghanistan and allow all three Services to communicate with each other.

The first of the satellites, Skynet 5A, was launched in March 2007, followed by Skynet 5B in November 2007, and Skynet 5C in June 2008.

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 08:20

SENSE-satellite.jpg

 

Dec 19, 2012 ASDNews Source : The Boeing Company

 

    SENSE vehicles will validate nanosatellite use in military space

 

Boeing has delivered two Space Environmental NanoSat Experiment (SENSE) satellites to the U.S. Air Force that will help assess the value of small satellites in military space operations.

 

Weighing less than 9 pounds (4 kilograms) each and measuring 30 x 10 x 10 centimeters in size, the nanosats are scheduled to launch on the ORS-3 mission in the summer of 2013 and shortly after will begin collecting and transmitting weather data. Each nanosat contains a sensor and GPS receiver to gather data to support weather prediction and assessments. A miniature S-band transceiver downlinks spacecraft and mission data at one megabit per second.

 

"We anticipate these nanosatellites will play a significant role as affordable and resilient assets in future Air Force space architectures," said Col. Scott Beidleman, director, Development Planning Directorate, Air Force Space and Missile Systems Center. "We look forward to the important data they will collect and provide to the warfighter."

 

"The SENSE nanosats offer customers an affordable, operationally robust option to conduct military missions using spacecraft no larger than a standard loaf of bread," said Bruce Chesley, Boeing director of Advanced Space & Intelligence Systems, a division of Boeing Phantom Works.

 

Boeing worked with the Office of Naval Research, SRI International, The Aerospace Corp., and Atmospheric & Space Technology Research Associates to build, test and integrate the nanosats. The satellites are powered by highly efficient ultra triple-junction solar cells produced by Boeing subsidiary Spectrolab.

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 08:20

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/94/Air_Force_Space_Command_Logo.svg/294px-Air_Force_Space_Command_Logo.svg.png

 

Dec 20, 2012 ASDNews Source : Harris Corporation

 

    Harris is delivering operations and maintenance for a worldwide satellite and communications network.

    The company repeatedly exceeds requirements on the contract.

    Has provided support to the 50th Space Wing since 1996.

 

Harris Corporation (NYSE:HRS), an international communications and information technology company, has been awarded the fifth option year of its Network and Space Operations and Maintenance (NSOM) contract to operate, maintain and logistically support the U.S. Air Force Space Command's 50th Space Wing mission.

 

The one-year, $66 million option brings the overall value of the program to date to $351 million. Initially awarded in 2008, the total potential value of the six-and-a-half year contract is $418 million.

 

Under the contract, the Harris team supports both inbound and outbound data and communications with Department of Defense satellites, delivering operations and maintenance support to the Air Force Satellite Control Network’s equipment at ten locations worldwide.

 

The Harris team includes ASRC Aerospace, Arctic Slope World Services, Avaya Government Solutions, Faith Enterprises Incorporated, Gunther Douglas and Lockheed Martin Information Technology.

 

In IT Services, Harris designs, deploys, operates and maintains secure communications systems and information networks for some of the most complex, essential applications in the world for high-profile customers in government and commercial markets. Well-credentialed professionals deliver expertise worldwide in Systems and Network Integration, Managed Services, Cyber Security/Information Assurance, Mobility, and Cloud Services on time, on budget, with solutions that are ready for today and built for tomorrow.

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 18:50

Skynet-5D-military-satellite.jpg

 

20/12/2012 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

UK Armed Forces communications are set to be further enhanced after the Skynet-5D military satellite launch on 19 December 2012.

 

With three Skynet satellites already in orbit, Skynet-5D will link up UK Armed Forces personnel deployed around the world. They include troops in Afghanistan and the Falklands Islands and personnel onboard countless Royal Navy ships presently sailing the seas.

 

Manufactured by EADS Astrium, Skynet-5D takes its design cue from Astrium's Eurostar E3000 satellite. It weighs approximately 4,700 kilograms, boasts extensive solar panelling and generates around five kilowatts in power. Its top speed is some 6,000 miles an hour and, during its space deployment, Skynet-5D is set to cover a distance of close to 800 million miles.

 

Skynet Military Satellite

 

The three previous Skynet military satellite launches took place between 2007 and 2008. The Skynet-5D launch occurred at 2149 hours on 19 December and involved an Ariane 5-ECA rocket.

 

UK Armed Forces personnel get guaranteed internet services all year round but any spare capacity is then gives to other militaries, predominantly the US and other NATO partners.

 

It's believed that Skynet-5D will be the last satellite of its kind sent into orbit. However, given the significance of communications among armed forces the world over, it's highly likely that satellite capability will be drawn on for some time yet.

 

Military Communications Technology

 

While Skynet's predominantly a military communications technology, it also has civilian applications, as Astrium Services Simon Kershaw explained.

 

"Using Skynet, we also support something called the High Integrity Telecommunication System (HITS) for the UK Cabinet Office", he said in comments quoted by the BBC. "HITS is a civil-response, national-disaster-response capability. The network runs from police strategic command centres across the UK into the crisis management centres, and into government as well. And we still fly three of the old Skynet-4 satellites, one of which is now 22 years old - not bad for a design life of eight years.

 

"Skynet-4C is now in such an inclined orbit that we offer several hours of coverage over the South Pole each day. It's a niche and unique capability for what is a geostationary satellite."

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 12:55

50e-lancement-d-ariane-5-sous-la-protection-des-fag

 

19/12/2012 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le lanceur Ariane 5 va mettre mercerdi soir sur orbite le quatrième satellite britannique de télécoms militaires sécurisés Skynet 5D. Un programme réalisé dans le cadre d'un Partenariat Public Privé (PPP) réussi dont la maîtrise d'oeuvre avait été confiée en 2003 à Astrium.

 

C'est l'exemple d'un Partenariat Public Privé (PPP) particulièrement réussi. Le programme britannique de satellites de télécoms militaires sécurisés Skynet 5, confié en 2003 à Paradigm (groupe Astrium) jusqu'en 2022 (initialement jusqu'en 2020), est passé de deux satellites dans le contrat initial à quatre. Très rapdiement, le ministère de la Défense britannique (MoD) demandait de nouvelles capacités, ce qui a entraîné en 2005 la signature entre la filiale d'Astrium et le MoD portant sur la construction d'un troisième satellite, puis d'un quatrième en 2010 (avec une extension de la concession jusqu'en 2022). Ce mercredi, Ariane 5 va mettre en orbite le quatrième Skynet 5, le "5D", réalisé par Astrium Satellites (groupe EADS).

 

Pour Paradigm, qui exploite déjà trois satellites de la famille Skynet 5 au profit du MoD et de clients tiers selon les capacités excédentaires, le succès a  immédiatement été au rendez-vous dès 2007 avec le premier lancement de Skynet 5A. "Nous avons été capables de vendre toute la capacité excédentaire des satellites", explique-t-on au sein d'Astrium. Grâce à ce PPP, Paradigm fournit actuellement des services de télécoms militaires par satellite (milsatcom) à l'OTAN, aux Etats-Unis, à la Belgique, au Canada, à l'Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal et même... à la France. "Nous allons avoir quatre satellites en l'air", se réjouit-on chez Astrium. "La lancement de ce quatrième satellite militaire sécurisé Skynet 5 marque une nouvelle étape décisive dans ce programme novateur et unique au monde (...) et va renforcer notre capacité de services", a estimé le nouveau patron d'Astrium Services, Evert Dudok, cité dans un communiqué publié le 14 décembre.

 

Vers une mutualisation des capacités européennes

 

Le 13 décembre dernier, 26 pays membres de l'Agence européenne de défense (AED) ont indiqué qu'ils allaient  "systématiquement" passer en revue leurs programmes en vue de favoriser dans le cadre d'une code de bonne conduite la nouvelle tendance à la mode dans la défense, le pooling and sharing (union et partage) des capacité de défense dans leurs prochains achats, selon le site Spacenews.com. Notamment en matière de programme de télécoms militaires de nouvelle génération en Europe.

 

Astrium Services a récemment signé un accord-cadre de trois ans avec l'AED avec pour objectif de fournir au meilleur prix des communications non sécurisées aux armées de cinq pays (France, Italie, Pologne, Roumanie et Royaume-Uni). Un petit test qui permettra de passer à la vitesse supérieure très prochainement. Car les cinq pays européens, qui disposent déjà de leur propre infrastructure de télécoms militaires - France, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Espagne -, doivent décider de systèmes de nouvelle génération entre 2017 et 2025. Certains doivent même le faire dans les deux ans pour éviter des interruptions de service. Des études multiples, y compris une de l'AED, ont conclu que des gouvernements européens pourraient économiser des centaines de millions d'euros s'il existait une coordination des achats de services de télécoms militaires.

 

Et en France ?

 

En France, les mentalités commencent à changer. "Pour les satellites, en matière de télécommunications, nous sommes dans une problématique de renouvellement, a récemment expliqué le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud. Les Britanniques ont l'expérience de l'externalisation puisqu'ils ont déjà renouvelé une fois leurs satellites et sont en train de négocier leur troisième contrat. Donc, on sait par expérience que l'externalisation coûte moins cher. C'est en conséquence une voie sur laquelle il convient de s'engager". Chez les industriels, on reste prudent. "C'est facile d'avoir aujourd'hui ce discours car le temps des décisions est encore très, très loin, explique-t-on. Il faut qu'à la DGA il y ait un gros changement de mentalité. Il faut qu'elle fasse sa révolution car l'organisation et l'exploitation d'un PPP va changer la vie de la DGA".

 

Pourtant, en mai dernier, le ministère de la Défense abandonnait l'opération Nectar. Dans un courrier adressé à Astrium et Thales Alenia Space, la Direction générale de l'armement (DGA) avait décidé de "classer sans suite la procédure relative à l'opération de cession de l'usufruit des satellites Syracuse et à l'acquisition de services de communications spatiales". De quoi parle-t-on ? De la vente dans le cadre de PPP des deux satellites de télécoms militaires (programme Syracuse III) exploités actuellement par l'armée de l'air à un groupe privé, qui lui se rémunérera ensuite en vendant les communications spatiales au ministère de la Défense et à des clients tiers. "On sentait bien qu'il y avait des raisons non exprimées - notamment un changement radical de mentalité - alors que l'argument officiel était de dire que l'on avait pas le temps", analyse-t-on chez les industriels. Et de rappeler que les Britanniques ont mis dix ans environ à lancer ce PPP dans les télécoms militaires. "Ils ont commencé à y réfléchir à la fin des années 80 pour signer le 24 octobre 2003. La France a encore de la marge...

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 18:20

http://www.raytheon.com/newsroom/rtnwcm/groups/ncs/documents/image/rtn12_fabt_image.jpg

 

MARLBOROUGH, Mass., Dec. 18, 2012 /PRNewswire

 

Raytheon Company's Navy Multiband Terminal (NMT), which will be installed on more than 300 U.S. Navy ships, subs and shore stations, has successfully completed a Full Rate Production (FRP) review by the Navy.

 

The review included a report that determined NMT was both operationally suitable and operationally effective, and further recommended the continued fleet introduction of NMT as a replacement for legacy military satellite communications systems.

 

Raytheon has already delivered 75 terminals under contract, with an estimated total of 350 over the life of the 15-year program.

 

NMT provides secure, protected communications links with orbiting military satellites. The terminals will give the United States and three international partners -- Canada, the Netherlands and the United Kingdom -- up to five times the bandwidth with lower size, weight and power than the systems they will replace.

 

"Our Navy terminals can withstand the harshest of environments at sea while maintaining constant contact with the satellite," said Scott Whatmough, vice president of Integrated Communication Systems in Raytheon's Network Centric Systems business. "That means warfighters can accomplish their missions knowing they have secure, reliable, protected communications."

 

NMT is one of three Advanced Extremely High Frequency (AEHF) terminals from Raytheon that have passed production acquisition milestone decisions and successfully tested with the on-orbit AEHF satellite. All three terminals have supported, and are fully compatible with, the military's two on-orbit AEHF satellites, as well as with the legacy Milstar satellites.

 

Raytheon's fielded terminals are ready to provide the military with fully interoperable communications as soon as the AEHF satellites complete testing and are operational. The terminals will provide long-awaited increased bandwidth using the satellite's Extended Data Rate waveform, one of the military's most complex, low probability-detect, anti-jam waveforms.

 

Raytheon is the only defense contractor with AEHF terminals for three branches of the military.

 

About Raytheon

 

Raytheon Company, with 2011 sales of $25 billion and 71,000 employees worldwide, is a technology and innovation leader specializing in defense, homeland security and other government markets throughout the world. With a history of innovation spanning 90 years, Raytheon provides state-of-the-art electronics, mission systems integration and other capabilities in the areas of sensing; effects; and command, control, communications and intelligence systems, as well as a broad range of mission support services. Raytheon is headquartered in Waltham, Mass. For more about Raytheon, visit us at www.raytheon.com and follow us on Twitter @raytheon.

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 17:45

North Korea rocket

 

MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti

 

Le satellite placé en orbite par la Corée du Nord n'émet aucun signal et ne semble pas fonctionner, estiment les spécialistes du Centre d'astrophysique américain Harvard-Smithsonian cités par les médias européens.

 

"D'après nos estimations, le satellite ne fonctionne pas", a déclaré le chercheur Jonathan McDowell.

 

Les Etats-Unis et leurs alliés asiatiques ont constaté que le tir de la fusée nord-coréenne Unha-3 effectué mercredi 12 décembre avait été un succès. Le missile est parvenu à mettre en orbite un objet présenté par Pyongyang comme un satellite d'observation terrestre, qui diffuse également des chansons patriotiques.

 

Les spécialistes du Centre Harvard-Smithsonian confirment que le satellite se trouve en orbite, mais qu'aucun signal n'est capté. Dans le même temps, les Américains ajoutent que l'appareil pourrait transmettre à un niveau trop faible pour être détecté.

 

Pyongyang affirme avoir envoyé la fusée pour une mission pacifique. Pourtant, plusieurs pays occidentaux comme asiatiques considèrent qu'il s'agit d'un essai déguisé de missile balistique à longue portée, alors que des résolutions des Nations unies interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique.

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 17:30

http://www.tai.com.tr/content/images/large_gokturk2_g001.jpg

 

18 décembre 2012 Guysen International News

 

La Chine a envoyé ce soir dans l'espace un satellite d'observation turc dont la mise en orbite s'est déroulée sans accroc, a annoncé l'agence Chine Nouvelle. A Ankara, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a assisté au lancement sur des écrans géants en même temps que des centaines de ses compatriotes. "C'est un moment historique pour notre nation", s'est-il exclamé après le lancement. "Dans le passé, nous avons envoyé dans l'espace des satellites, et Gokturk-2 a prouvé que nous sommes maintenant un pays qui compte dans ce domaine. Nous sommes en train de nous positionner parmi les 25 pays capables de produire leurs propres satellites", a-t-il déclaré.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:55

Pleiades

 

03/12/2012 Ministère de la Défense

 

Pour Jean-Yves Le Drian « une nouvelle étape dans le renseignement satellitaire »

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a poursuivi son déplacement en Guyane en assistant, au centre spatial de Kourou, au tir du deuxième satellite Pléiades d’observation de la terre, le premier ayant été lancé l’année dernière. Le tir avait été reporté de 24 heures en raison d’un problème technique.

 

Le ministre s’est félicité  de cette réussite collective, rappelant que les armées françaises mais également celles de nos partenaires italiens, espagnols, attendent avec impatience les images qui nous seront fournies par ce deuxième satellite Pléiades. « Aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape dans le développement de notre système de renseignement satellitaire ».

 

Après Hélios 1 qui avait donné à la France en 1995 l’accès à l’imagerie spatiale militaire et les deux satellites Hélios 2, en service aujourd’hui, les satellites Pléiades vont nous permettre de changer de dimension, avec des images optiques en couleur et de meilleurs délais d’accès à l’information ou de revisite d’une même zone ».

 

Jean-Yves Le Drian a rappelé que « l’espace contribue à la liberté d’action de la France et au renforcement de l’efficacité de ses forces armées. Le centre spatial guyanais est donc un élément clé de notre crédibilité stratégique, de notre autonomie de décision. Les conflits et opérations militaires récents ont confirmé l’atout majeur que constituent les outils spatiaux qui nous permettent de disposer partout, et sans délai, d’une supériorité tactique essentielle ».

 

Il a également rencontré les militaires qui assurent la mission Titan de protection du centre spatial. « Rien ne serait possible sans le niveau de sécurité que vous garantissez, sans jamais avoir été mis en défaut. Si le centre spatial guyanais est la porte de l’espace, vous en êtes donc les gardiens ».

 

Le ministre a poursuivi son déplacement en Guyane aujourd’hui en rencontrant le personnel de la base de défense. Une base de défense atypique qui soutient près de 2 770 personnes dans les principales garnisons de Cayenne et Kourou, avec de nombreuses bases opérationnelles avancées et des postes de contrôles fluviaux.

 

Le ministre a rappelé à ces personnes que leur rôle  était bien « de rappeler l’unicité de la nation. Les Outremers sont divers, c’est une chance. Mais la République française est une et indivisible et c’est une force ».

 

Jean-Yves Le Drian a bouclé sa visite cet après-midi en rencontrant les différents acteurs de l’action de l’Etat en mer. La lutte contre la pêche illégale est d’ailleurs la deuxième mission de la marine nationale en Guyane après la surveillance abords du centre de Kourou. Très concrètement, 78% des heures de mer des moyens de la marine sont consacré à cette mission. Jean-Yves Le Drian a tenu à rappeler qu’il allait œuvrer pour que la coopération régionale en ce domaine, notamment avec le Brésil et Le Surinam, devienne une réalité. « Comme pour la lutte contre l’orpaillage illégal, la lutte contre la pêche illégale fait partie des sujets qui nous souhaitons mettre à l’ordre du jour de la venue de la Présidente du Brésil, Dilma Roussef, en France dans quelques jours. »

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:25

SEF08-00071 GPS I II IIF th

 

EL SEGUNDO, Calif., Dec. 5, 2012 Boeing

 

Excellent satellite performance advances GPS system modernization

 

A third Boeing GPS IIF satellite has completed on-orbit checkout and is now part of the active 31-satellite GPS constellation, providing improved performance for both military and civilian users. GPS IIF-3, now designated SVN-65, is being operated by the 50th Space Wing's 2nd Space Operations Squadron at Schriever Air Force Base, Colo., following an Oct. 4 launch from Cape Canaveral Air Force Station in Florida.

 

"We completed the checkout and validation of SVN-65 in 22 days instead of the scheduled 30," said Col. Bernie Gruber, director of the Space and Missile Systems Center's Global Positioning Systems Directorate. "The smooth transition to operations is reflective of the solid teamwork on the part of the joint Boeing and Air Force Mission Operations team as well as a healthy satellite. Following the handover, orbital maneuvers were completed to position SVN-65 in its final location and the satellite has been set to healthy."

 

"Our focus on mission success, extending from our supplier shop floors to our program management system and quality controls, has produced a high-performing satellite ready to go to work for the GPS user community," said Craig Cooning, vice president and general manager of Boeing Space and Intelligence Systems.

 

SVN-65 joins the two Boeing GPS IIFs launched in 2010 and 2011. Together, they are strengthening and enhancing the capabilities of the constellation with improved anti-jamming and greater navigational accuracy. The addition of the third IIF also means that operators can more fully test the new third civilian L5 signal that will aid commercial airline operations and search-and-rescue missions.

 

Boeing is providing a total of 12 GPS IIFs to the U.S. Air Force, which operates the GPS network. Of the remaining nine to be delivered, six will be completed by the end of 2012 and the remaining three in 2013.

 

"Boeing has partnered with the Air Force for nearly 40 years to provide this critical resource, accumulating more than 500 years of on-orbit service since the first GPS launch in 1978," said Jan Heide, Boeing GPS IIF program director.

 

A unit of The Boeing Company, Boeing Defense, Space & Security is one of the world's largest defense, space and security businesses specializing in innovative and capabilities-driven customer solutions, and the world's largest and most versatile manufacturer of military aircraft. Headquartered in St. Louis, Boeing Defense, Space & Security is a $32 billion business with 61,000 employees worldwide. Follow us on Twitter: @BoeingDefense.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:25

X-37B1

 

December 5th, 2012 By Bill Sweetman - defensetech.org

 

Popularly known as Area 51, the U.S. Air Force’s secret flight-test base at Groom Lake, Nev., was rebuilt and expanded in the late 1980s. The frequency of the “Janet” Boeing 737 commuter service that connects the base with Las Vegas shows that the facility has continued to operate at a healthy rate since then. Exactly one program known to have been conducted at Groom Lake since 1985, Boeing’s Bird of Prey stealth demonstrator, has been unveiled. Add to that Lockheed Martin’s RQ-170 Sentinel, which most likely was tested there, and Groom Lake has brought forth a couple of mice, as far as the public knows.

 

The Air Force lists $11.2 billion in classified research and development funding for fiscal 2013, much greater than most nations’ total defense R&D. About $8 billion of this is what the service calls “non-blue” — that is, funds transferred in kind or as cash to the intelligence community. That leaves $3.2 billion in classified, Air Force-only R&D. The service’s procurement budget includes $17 billion for classified programs in a single line item that is equal to its entire “white” budget for aircraft, missiles and spacecraft. Although the service is the main money conduit into the intelligence community, that does not mean that such funds do not involve Air Force personnel or things that fly or go into space.

 

A little-acknowledged interface between the Air Force and the intelligence community is the service’s Rapid Capabilities Office (RCO). Formed in April 2003, the low-profile office reports at a high level, its board of directors comprising the undersecretary of defense for acquisition, technology and logistics (“acquisition czar” Frank Kendall) and the Air Force secretary and chief of staff. It reports in parallel with the longer-standing special programs directorate.

 

RCO Director David Hamilton joined the office at its formation, after being involved with Air Force special test and development programs for most of the previous 20 years, including six years as director of special test programs at Edwards AFB. Groom Lake operates as a detachment of the Air Force Flight Test Center at Edwards.

 

The RCO’s patch carries a Latin motto, translated as “doing God’s work with other people’s money,” which points to a funding model that involves connecting the end user — the combat command or intelligence agency that can direct the budget, typically the CIA — with the technology. The patch was the subject of a minor controversy in February, when a military atheist group objected to the wording. It was changed to read “miracles” and then removed from public view after a counter-complaint from Republican congressmen.

 

According to an Air Force Institute of Technology paper, the RCO uses “a streamlined set of processes that are compliant with all statutory guidance but can receive waivers to burdensome processes, procedures and regulations.”

 

Although the RCO’s only acknowledged effort is the Boeing X-37B spaceplane, its technical focus can be gauged by the fact that a recruitment notice for its deputy director identifies only three mandatory areas of “significant experience … low-observables, counter low-observables and electronic warfare.”

 

The RCO leads the Air Force’s involvement in the Lockheed Martin RQ-170 program, developed in 2002-06 before being put into service with Air Force and Air Force-operated CIA units. The office rescued the X-37 from limbo: Conceived in the early 1990s and considered for a time as part of the military spaceplane concept, the vehicle had been passed from the Pentagon to NASA and then to the Defense Advanced Research Projects Agency, and it had progressed only as far as subscale, low-speed glide tests when the RCO took over.

 

Since then, the RCO has funded two X-37Bs and completed two test missions, a 224-day flight in 2010 and a 468-day mission in 2011-12. The third mission is due to launch early this month, putting the program well over the billion-dollar mark with $600 million in launch costs alone.

 

Nobody is saying what the X-37B does. It was designed to do two things: return its payload to Earth and be more maneuverable in orbit than a satellite. It carries an estimated 25–30% of its mass in hydrazine propellant (the USA-193 satellite shot down in 2008 reportedly had a 20% fuel fraction) but can afford to use it at a higher rate because its mission lasts only a year.

 

Observers suggest X-37Bs have flown on typical imagery-intelligence profiles, and it is understood that they carry a payload that was identified after the initial decision to fund the test program. However, it is an indication of the RCO’s influence that they have flown at all.

 

– This article first appeared in Aviation Week & Space Technology.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:05

logo-esa-fs

 

Dec 4, 2012 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

Europe’s third Galileo satellite has transmitted its first test navigation signals back to Earth. The two Galileo satellites launched last October have reached their final orbital position and are in the midst of testing.

 

The third Galileo Flight Model, known as FM3, transmitted its first test navigation signal in the E1 band on 1 December, the band being used for Galileo’s freely available Open Service interoperable with GPS.

 

Then, on the morning of 4 December, the satellite broadcast signals across all three Galileo bands – E1, E5 and E6.

 

Galileo is designed to provide highly accurate timing and navigation services to users around the world. So the testing is being carried out in addition to the standard satellite commissioning to confirm that the critical navigation payloads have not been degraded by the violence of launch.

 

While the satellites are run from Galileo’s Oberpfaffenhofen Control Centre near Munich in Germany and their navigation payloads are overseen from Galileo’s Mission Control Centre in Fucino, Italy, a separate site is used for the in-orbit testing.

 

Located in the heart of Belgium’s Ardennes forest, Redu is specially equipped for Galileo testing, with a 15 m-diameter S-band antenna to upload commands and receive telemetry from the satellite, and a 20 m-diameter L-band dish to monitor the shape and quality of navigation signals at high resolution.

 

“This marked the very first time that a Galileo payload was activated directly from ESA’s Redu centre in Belgium,” explained Marco Falcone, overseeing the campaign effort as Galileo’s System Manager.

 

“We have now established an end-to-end setup in Redu that allows us to upload commands generated from Fucino’s Galileo Control Centre to the satellite payload whenever the satellite passes over the station, while at the same time directly receiving the resulting navigation signal through its main L-band antenna.

 

“The result is our operations are much more effective, shortening the time needed for payload in orbit testing.”

 

Operating at an altitude of 23 222 km, the Galileo satellites take about 14 hours to orbit our planet, typically coming into view of Redu for between three to nine hours each day.

 

The fourth Galileo flight model, FM4, was launched together with FM3 on 12 October. The two satellites shared the same Soyuz launcher from French Guiana.

 

Both have now been manoeuvred into their operational orbits: at the same altitude but in a different orbital plane to the first two Galileos, launched in 2011, in order to maximise the global coverage.

 

Now that FM3’s payload has been activated, FM4 is set to begin transmitting test navigation signals later this month. The first two satellites have already passed their in-orbit testing.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:05

OPTSAT-3000-Observation-Satellite.jpg

 

Dec 5, 2012 ASDNews Source : Elbit Systems Ltd.

 

    Contract, valued at tens of millions of dollars, awarded by IAI, the satellite manufacturer

 

Elbit Systems Ltd. (NASDAQ and TASE: ESLT ("Elbit Systems"), announced today that its wholly-owned subsidiary, Elbit Systems Electro-Optics Elop Ltd. ("Elop"), was awarded a contract from Israel Aerospace Industries Ltd. ("IAI") to provide a space camera for the Italian OPTSAT 3000 observation satellite. The total project, comprising the Jupiter advanced camera and additional services, is valued at approximately $40 million and will be completed within three and a half years.

 

Adi Dar, Elop's General Manager, commented: "We are proud to have been selected to supply the space camera for the Italian satellite. Elop has been a world leader in the field of space cameras for many years, and our systems are supplied to a variety of space agencies and customers in the satellite market, providing high performance and reliability throughout the mission lifecycle. We trust that this contract will lead to additional contracts, both in Israel and abroad".

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 08:25

GLONASS source Ria Novisti

 

MOSCOU, 3 décembre - RIA Novosti

 

La Russie lancera le deuxième satellite de navigation Glonass-K en 2013 au lieu de 2012, a annoncé lundi à Moscou le porte-parole des Troupes de défense aérospatiale Alexeï Zolotoukhine.

 

"Le report de la date de lancement du satellite Glonass-K s'explique par le fait que le bloc d'accélération Fregat, conçu par le Groupe Lavotchkine, n'est pas encore prêt", a indiqué le colonel Zolotoukhine.

 

Le directeur général adjoint de la société "Systèmes spatiaux de Russie", Grigori Stoupak a annoncé à la mi-novembre que le deuxième satellite Glonass-K serait placé en orbite par le lanceur Soyouz-2.1b fin décembre 2012 ou début janvier 2013.

 

Après son lancement, le deuxième satellite Glonass-K subira des tests en orbite en 2014-2015.

 

Le premier satellite Glonass-K évolue en orbite depuis fin février.

 

Les satellites de télécommunication plus sophistiqués Glonass-K remplaceront plus tard les Glonass-M.

 

A l'heure actuelle, la constellation russe GLONASS comprend 29 satellites de navigation Glonass dont 23 satellites opérationnels, 3 satellites dé réserve, 2 satellites en maintenance et un satellite en période d'essais.

 

Créé en 1993, le système de navigation GLONASS (GLObal NAvigation Satellite System, l'équivalent du GPS américain) est destiné à déterminer les coordonnées des objets sur terre, sur mer, dans l'air et dans l'espace avec une marge d'erreur d'un mètre. Il couvre l'ensemble du globe depuis décembre 2011. L'accès aux signaux civils du GLONASS est gratuit et illimité pour les utilisateurs russes et étrangers.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 21:20

Pleiades

 

03 December 2012 thalesgroup.com

 

With very high-resolution optical imaging instrument provided by Thales Alenia Space

 

Cannes, December 2nd, 2012 – Pléiades 1B, the second new-generation observation satellite for French Space Agency CNES, was successfully launched yesterday by Arianespace, onboard a Soyuz launcher from the Guiana Space Center. Thales Alenia Space was responsible for 45% of this satellite, under a subcontract given by Astrium, the satellite’s prime contractor. The Pléiades satellites are the first French dual-use observation satellites designed to meet the wide-ranging needs of both civil and military users in Europe, including mapping, urban development, hydrology, geophysics, vulcanology, etc. The first satellite in this family, Pléiades 1A, was successfully launched in December 2011.

 

The Pléiades observation satellites feature an optical instrument with an aperture of 65 cm, built by Thales Alenia Space, and providing multispectral views in the visible and near-infrared bands, with very high resolution (70 cm) and a swath width of 20 km. This instrument is three times smaller than previous onboard optical instruments, thanks to a new technology of highly integrated detection subassemblies, plus an ultra-stable carbon composite structure and Zerodur mirrors. Because of this compact design, the satellite also improved tilting capacity, for fast pointing and thus greater operational flexibility.

 

The HR instrument on Pléiades is just the latest in a long line of cutting-edge optical instruments, unrivaled in Europe, developed and built by Thales Alenia Space for Earth observation. These instruments include the very-high-geometric-resolution instruments on the Helios 1 and 2 military satellites, the wide-swath Vegetation instruments on the Spot satellites, the Meris spectral and radiometric high-resolution instruments on Europe's Envisat environmental satellite, the IASI (Infrared Atmospheric Sounding Interferometer) spectral very-high-resolution interferometer on Eumetsat's MetOp satellites, and the ultrasensitive infrared sensors on Spirale demonstrators for French DOD (DGA).

 

In addition to the optical payload, Thales Alenia Space also supplied Pléiades’ gallium arsenide solar arrays and the very-high-rate image telemetry (450 Mbps) as well as the encryption/decryption module for the uplinks and downlinks, drawing directly on its experience with the Syracuse 2 military communications satellites. Thales Alenia Space España supplied the Telemetry, Tracking & Command system equipment.

 

“Together with French Space Agency CNES and Astrium, we are delighted to contribute to the Pléiades 1B successful launch by providing our expertise in high-resolution optical instruments” said Jean-Loïc Galle, Thales Alenia Space President & CEO. “Given our European leadership in high performance optical systems, and our position as a world-class supplier of space radars and altimeters, Thales Alenia Space continues to be a pivotal partner in all new Earth observation programs."

 

 

About Thales Alenia Space

The European leader in satellite systems and a major player in orbital infrastructures, Thales Alenia Space is a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%). Thales Alenia Space and Telespazio embody the two groups’ “Space Alliance”. Thales Alenia Space sets the global standard in solutions for space telecommunications, radar and optical Earth observation, defense and security, navigation and science. With consolidated revenues of 2.1 billion euros in 2011, Thales Alenia Space has 7,500 employees in France, Italy, Spain, Germany, Belgium and United States.

www.thalesaleniaspace.com

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 14:38

Pleiades

 

01/12/2012 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Le lanceur russe Soyuz a lancé dans la nuit de samedi à dimanche avec succès le satellite d'observation à usage dual et à très haute résolution.

 

Qui aurait cru il y a vingt ans que le lanceur russe Soyuz emporterait de Kourou un satellite d'observation militaire français ? Inimaginable mais aujourd'hui, c'est le cas. Tout comme son grand frère Pléiades 1A mis en orbite en décembre 2011, le satellite d'observation dual et à très haute résolution réalisés par Astrium pour le compte du CNES et de la direction générale de l'armement (DGA), Pléiades 1B, a été lancé dans la nuit de samedi à dimanche avec succès du Centre spatial guyanais par le lanceur Soyuz, opéré par Arianespace.

 

900 images par jour fournies par les deux satellites

 

Le satellite Pléiades 1B fournira à l'armée française mais aussi au ministère de la Défense espagnol ainsi qu'à des organismes institutionnels civils et à des sociétés commerciales à l'image de Spot Images jusqu'à 450 images satellitaires par jour (900 pour les deux satellites, dont 50 images prioritaires pour le ministère de la Défense français). Très agiles, les satellites Pléades sont dotés d'un instrument optique de 65 cm douverture fabriqué par Thales Alenia Space à Cannes, permettant d'obtenir des vues multispectrales dans les bandes visibls et proche infrarouge avec une très haute résolution (50 cm) sur une largeur de 20 km. Par rapport au système Helios, les deux satellites Pléiades apportent "un accès rapide à l'image (pour les utilisateurs, ndlr) ainsi qu'une très forte réactivité", a expliqué vendredi Caroline Laurent, en charge des programmes spatiaux à la DGA. Pour les militaires, outre l'augmentation de la capacité, les satellites Pléiades délivrent des images couleur, qui offrent une identification des surfaces et des matériels observés beaucoup plus fine et donc plus rapide. L'infrarouge permet de son côté d'identifier les structures végétales des structures synthétiques, qui elles peuvent camoufler des matériels militaires. Enfin, Pléiades lors d'un passage sur une région précise, fournira jusqu'à 20 images au lieu de deux pour Helios. Ce qui confère aux militaires "une vision globale instantanée".  

 

Quatrième lancement de Soyuz à Kourou

 

Initialement prévu vendedi soir, ce quatrième tir du lanceur russe Soyuz, depuis son premier lancement en Guyane le 16 décembre 2011, avait été reporté de 24 heures "à la suite d'une anomalie" mineure, qui avait interrompu le compte à rebours. Le lancement s'est finalement effectué samedi à 23h02 heure locale et a placé, 55 minutes plus tard Pléiades 1B sur une orbite circulaire à quelque 700 km d'altitude.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 14:33

Syracuse III

 

03/12/2012 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Paris et Rome vont tenter de réanimer leur coopération dans le spatial militaire, qui a aujourd'hui besoin d'un nouvel élan politique. Les deux capitales vont demander à leur ministre de la Défense de travailler sur une nouvelle feuille de route. Remise de copie dans trois mois.

 

Outre la liaison ferroviaire Paris-Turin, la France et l'Italie tenteront également de réanimer, lors du sommet franco-italien qui se tientce  lundi à Lyon, leur partenariat dans le spatial militaire (télécoms et observation), qui s'est considérablement refroidi ces dernières années. Paris et Rome se sont d'ailleurs entendus pour que le communiqué final évoque ce sujet important entre les deux pays. Les deux ministres de la Défense français et italien vont donc demander à leur délégué général pour l'armement (DGA) respectif d'élaborer ensemble une nouvelle feuille de route dans les domaine des télécoms et de l'observation. Ils auront trois mois pour revenir avec des projets de coopération. Un nouvel élan politique permettrait ainsi que la brouille finisse en divorce entre deux pays qui ont tant de programmes spatiaux en commun. "Il faut que les deux pays insufflent une élan politique pour passer au-delà des problèmes de gestion des programmes actuels, notamment dans le domaine de l'observation, estime un bon connaisseur de ces dossiers. Peut-être faut-il aller dans la co-utilisation des images pour les stallites d'observation et non plus dans l'échange d'images. Ce qui serait un cap supplémentaire vers une Europe de la défense plus intégrée".

 

Renouvellement des télécoms militaires en 2019 pour la France

 

Clairement, sont visées la poursuite du partenariat avec la suite des satellites télécoms Syracuse 3 (France) et Sicral 2 (Italie), la future génération baptisée Comsat-NG,  la suite des systèmes Pléiades (dont le second satellite, Pléiades 1B, a été lancé dans la nuit de samedi à dimanche à Kourou) et Helios. La France aura besoin de renouveler les satellites de télécoms à l'horizon 2019, d'où la nécessité de lancer vers 2014-2015 un nouveau programme. L'Italie est moins dans l'urgence, puisque son échéance est en 2022. Entre-temps, Paris et Rome disposeront d'Athena-Fidus (Access on theatres for European allied forces nations-French Italian dual use satellite), un satellite militaire qui doit fournir des services de télécoms haut débit aux forces militaires et aux services de la Sécurité civile français et italien et qui sera placé en orbite géostationnaire en 2013.

 

Dans le domaine de l'observation, les deux pays travailleront sur la suite du programme Orféo (Optical and Radar Federated Earth Observation). Le satellite d'observation optique Pléiades est la contribution française à ce programme, mené avec l'Italie qui, de son côté, développe le système d'observation radar Cosmo-Skymed. Les deux composantes d'Orféo sont complémentaires : précision et manoeuvrabilité pour Pléiades, aptitude tout temps et capacité de zoom pour le système radar.

 

Brouille après le Traité de Lancaster House

 

Mais qu'est-ce qui s'est passé entre la France et l'Italie ? Paris soupçonne Rome de flirter depuis plusieurs mois avec Berlin dans le domaine de l'optique, notamment, et dans les télécoms. Les deux pays ont signé un accord de défense il y a moins d'un an environ. Mais il faut dire que Paris l'avait bien cherché en s'enflammant pour Londres. La France et la Grande-Bretagne avaient signé en décembre 2010 le Traité militaire de Lancaster House. Paris avait alors poussé une coopération dans les télécoms militaires. Ce qui avait beaucoup énervé l'Italie, qui s'est senti délaissée par les Français en dépit de leur histoire commune avec les systèmes Syracuse (France) et Sicral (Italie). D'où le rapprochement italo-allemand.

 

Ensuite, le conflit libyen n'a pas arrangé le quotidien du couple. Lors de l'opération Harmattan, l'Italie, qui avait un besoin d'images optiques, en a demandé à la France plus que ce qui était prévu dans les accords de Turin signés en 2001. Refus catégorique de l'état-major français, qui s'en est strictement tenu aux accords entre les deux pays. Soit sept images par jour, pas une de plus. Ce qui a créé de nouvelles tensions. De leur côté, les Français ont négocié 75 images par jour des quatre satellites Cosmo-Skymed. En restant dans une logique purement comptable, les Accords de Turin ont trouvé leurs limites. Après plus de dix ans de coopération et de nombreuses opérations en commun, il faut renouveler ces accords pour une meilleure compréhension des besoins des uns et des autres. Et surtout revenir à l'esprit beaucoup plus qu'à la lettre d'un partenariat stratégique entre deux pays. Il faut que la France ait une vision politique dans la défense.

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 14:27

50e-lancement-d-ariane-5-sous-la-protection-des-fag

 

30/11/2012 par Michel Cabirol, à Kourou – LaTribune.fr

 

A quelques heures du lancement dans a nuit de vendredi à samedi du satellite d'observation militaire Pléiades 1B par le lanceur russe Soyuz, le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall, se félicite d'une année commerciale qu'il estime "remarquable". Et de rappeler à son rival américain SpaceX, nouvel entrant sur ce marché : "notre métier est difficile, nous le faisons de façon sérieuse, il n'y a pas de place pour le glamour".

 

L'année 2012 tire à sa fin. Quel bilan tirez-vous ?

 

Pour Arianespace, l'année commerciale a été remarquable. Dans un marché atone, nous avons réussi à prendre 10 contrats sur les 12 qui étaient vraiment ouverts à la compétition. Le satellite mexicain, qui nous a échappé, ne pouvait pas être lancé par une Ariane 5. Les Mexicains ont été contraints de prendre Proton car ils demandaient une orbite particulière. Quant au contrat Asiasat, il correspond à un back-up. Je mets de côté les contrats signés avec le lanceur américain SpaceX (quatre contrats) car ils sont largement artificiels. Même si on les prend en compte, Arianespace reste leader, loin devant avec plus de 60 % de part du marché des lancements des satellites. Je pense même que nous serons aux alentours de 80 % si on prend en compte les back-up que nous avons signés avec les opérateurs qui ont choisi SpaceX. Enfin, nous verrons bien, 2012 n'est pas terminée et nous continuons à discuter avec de nouveaux clients.

 

 

Et sur le plan opérationnel ?

 

L'année a également déjà été très bonne en terme de lancements mais elle n'est pas finie. Attendons d'avoir fait les deux derniers et on fera les comptes après le lancement de Soyuz cette nuit et celui prévu le 19 décembre avec Ariane 5. Nous avons déjà fait huit tirs. Si tout se passe comme prévu, notre chiffre d'affaires sera en hausse de 30 % (en 2011, Arianespace avait réalisé 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, ndlr). Enfin, la conférence ministérielle des Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) a validé le nouveau plan d'aide à l'industrie pour l'exploitation d'Ariane 5, qui s'élève à 112 millions d'euros par an. Il a été souscrit à 90 %. Cela ne représente plus que 8 % de notre chiffre d'affaires, contre un tiers il y a dix ans. C'est dire les progrès que nous avons fait.

 

La Success Story d'Arianespace se poursuit. Et si la fiabilité d'Ariane 5 avait eu finalement raison sur les lanceurs à bas prix ?

 

C'est vrai que le lanceur Proton connaît une séquence technique très compliquée avec six échecs en six ans. La société ILS qui le commercialise est également en pleine tempête avec le départ de son PDG, qui fait suite à celui de son directeur technique il y a quelques mois. Elle n'a signé que deux contrats en 2012. De son côté, Sea Launch n'a plus que deux satellites à lancer ce qui pose des questions sur son avenir. Enfin, le Falcon 9 de SpaceX est à un tournant de sa jeune histoire avec deux lancements commerciaux (SES et Thaicom, ndlr) à venir. A ma connaissance, ils n'ont pas encore de dates de lancement. Pour rester leader du marché, Arianespace a dû opérer une mutation considérable autant sur le plan qualitatif que quantitatif. Aujourd'hui, Ariane 5 marche bien. Il lance avec succès, au jour dit et à l'heure dite. Enfin, Arianespace opère désormais trois lanceurs : Ariane 5, Soyuz et le petit lanceur Vega. Cela tourne bien.

 

La signature avec l'opérateur EchoStar illustre-t-il votre succès ?

C'est vrai que les deux grands opérateurs américains EchoStar et DirecTV, qui étaient abonnés à Proton, sont revenus vers Arianespace. L'an dernier, nous avons signé trois lancements avec DirecTV et cette année EchoStar a signé un partenariat de long terme avec nous.

 

Pas d'ombre à ce tableau idyllique ?

 

Aujourd'hui, nous devons convaincre nos clients que, même dans un marché bousculé par des concurrents qui cassent les prix, soit parce qu'ils ont des problèmes de plan de charge (Proton et Sea Launch), soit parce qu'ils veulent s'offrir une part de marché (SpaceX), Arianespace est, de très loin, la meilleure solution pour lancer des satellites commerciaux. Nous construisons donc une offre sur mesure, en particulier pour que les opérateurs qui ont besoin de petits satellites ne soient pas déroutés par les problèmes techniques de nos concurrents ou par leurs promesses sans lendemain. Notre métier est difficile, nous le faisons de façon sérieuse, il n'y a pas de place pour le glamour. Quelle confiance accorder à un concurrent qui annonce envoyer dans 15 ans, 80.000 personnes sur Mars ? On rêve...

 

Et l'issue de la conférence ministérielle des Etats membres de l'Agence spatiale européenne qui a validé la poursuite du développement d'Ariane 5 ME et le lancement d'Ariane 6, vous a-t-elle satisfait ? Comment les deux lanceurs vont-ils coexister à partir de 2021 avec la mise en service d'Ariane 6 sachant qu'Ariane 5 ME sera en service dès 2017 ?

 

Tout ce processus sera validé lors de la prochaine conférence ministérielle dans deux ans. Il faut quand même rappeler que la ministérielle de Naples a débouché sur un compromis avec la poursuite d'Ariane 5 et le lancement d'Ariane 6. Il faut maintenant que la filière spatiale européenne digère cette décision. Mais le plus important est qu'avec Ariane 6, l'Europe, à l'initiative de la France, a donné un nouvel horizon à notre activité. Je suis d'ailleurs frappé que depuis cette annonce, de nombreux jeunes ingénieurs nous disent vouloir travailler sur Ariane 6. Beaucoup plus que ceux qui veulent s'embarquer pour Mars...

 

Ariane 6 ne va-t-il pas cannibaliser Soyuz à Kourou en 2021/2022 ?

 

Là aussi, attendons de voir quel sera le modèle d'exploitation d'Ariane 6. La solution technique retenue, qui abaissera les coûts grâce à la production en masse de propulseurs à poudre, peut conduire à deux versions ou à une seule, les études qui vont démarrer nous le diront. Exploiter une version unique est parfois plus avantageux que d'avoir un lanceur taillé sur mesure, c'est ce que nous faisons avec Ariane 5 ECA. Et dans ce cas, il y aura encore de la place pour Soyuz. Entre temps, nous allons continuer avec Ariane 5, Soyuz et Vega. Dix ans, c'est loin !

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 08:51

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2012/11/121129-cor%C3%A9e-sohae-642x352.jpg

Des images satellites du site de Sohae suggèrent une prochaine reprise de tirs d’essais

nord-coréen (Photo: © 2012 DigitalGlobe, Inc.)

 

29 novembre 2012 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Après avoir limogé plusieurs responsables militaires depuis son accession au pouvoir, Kim Jong-un semblait se montrer plus conciliant que son père.

 

Ces dernières années, Kim Jong-il nous avait habitué à ces provocations dont notamment un nouvel essai nucléaire, le torpillage d’une corvette sud-coréenne et le bombardement de l’île de Yeonpeyong, dont le responsable, le général Kim Kyok-sik, vient d’être nommé ministre des Forces armées.

 

Désormais à la tête du pays et de son armée de 1,2 millions de soldats, Kim Jong-un agit surtout… en paroles. Il a récemment menacé de rebombarder YeonPeyong et avertit les États-Unis qu’ils étaient à portée des missiles nord-coréens (Washington a du bien rire face à cette menace).

 

Toutefois, des images satellites du site de Sohae, dans l’ouest du pays, prises en septembre dernier suggèrent que le développement de fusées continueraient. Les images montrent des réservoirs de moteurs-fusées ainsi que des traces de leurs essais. Cela laisserait à penser que Pyongyang préparerait un nouveau tir de fusée.

 

Ces soupçons ont été corroborés par l’opérateur commercial d’images satellitaires DigitalGlobe Inc. qui a pris des clichés le 23 novembre. Selon ce dernier, le site de Sohae connaîtrait un regain d’activité semblable à celui qui avait précédé le tir de la fusée Unha-3 en avril.

 

Cela étant, si le renseignement américain confirme l’existence d’une activité soutenue sur le site de Sohae, il reste cependant prudent quant à l’imminence d’un nouveau tir d’une fusée ou d’un missile pour la simple et bonne raison qu’aucun engin balistique n’est encore présent sur le pas de tir.

 

Selon une source appartenant à la communauté américaine du renseignement et qui s’est confiée à CNN, s’il doit y avoir un tir, il pourrait vraisemblablement s’agir d’un missile balistique longue portée Taepodong-2.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 19:00

50e-lancement-d-ariane-5-sous-la-protection-des-fag

 

29 novembre 2012 Par Hassan Meddah – Usine Nouvelle

 

Afin de décrocher des clients de référence pour la future fusée européenne, Jean-Jacques Dordain, directeur de l'agence spatiale européenne compte associer ses grands clients, gouvernements comme opérateurs privés aux études de définition du lanceur.

 

Ariane 6 ne décollera qu'en 2021 mais il faut déjà la vendre. Jean-Jacques Dordain, directeur de l'agence spatiale européenne (ESA), s'y attelle déjà. Pour se faire, il s'inspire des techniques commerciales de l'aéronautique. "On a copié Airbus. Quand Airbus développe un nouvel avion, il a toujours des clients de référence. Là, on essaye de développer un nouveau lanceur avec des clients de référence. Cela n'avait pas été fait pour Ariane 5. C'est la première fois qu'on associe de cette manière nos clients", a-t-il expliqué à l'occasion d'une conférence de presse organisée par l'AJPAE,l'association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace.

 

Concrètement, le directeur de l'ESA est allé voir avec un message clair ses principaux clients européens et notamment l'opérateur de satellites SES qui est de loin le plus gros consommateur des services de lancement en Europe: "Dites-moi le lanceur dont vous rêvez. A quel prix. Mais si je vous le fais, il faut vous engagez à l'utiliser".

 

Des conventions devraient donc être signées dans les semaines qui viennent avec une douzaine de clients réunis dans un forum ad-hoc : les quatre gouvernements qui utilisent Ariane (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni) et des opérateurs privés (SES, Inmarsat, Eutelsat, Hispasat, Avanti, Telenor...). Ces clients s'engagent à donner leurs avis sur l'évolution du marché et de leur besoins; en échange l'ESA leur donne transparence sur l'évolution de la définition du lanceur. "Au fur et à mesure du développement du lanceur, ils s'engagent de plus en plus", précise Jean-Jacques Dordain.

 

L'ESA espère ainsi signer avec ses clients des contrats cadre , ce qui lui apportera une meilleure visibilité commerciale. A titre d'exemple, Airbus a déjà dans son carnet de commandes plus de 550 A350 XWB long courrier alors que l'avion n'a pas encore volé. Dans l'industrie spatiale, les chiffres sont évidemment moindres. "En se basant sur le marché actuel, si 100% des clients gouvernementaux actuels d'Ariane 5, et si les opérateurs européens utilisaient systématiquement à 50% Ariane 5, on atteint les 6 lancements par an. Ce n'est pas quelque chose d'inaccessible", estime Jean-Jacques Dordain.

 

Le futur lanceur Ariane 6 - grâce à la multiplication des lancements - doit en effet corriger le gros défaut de son prédécesseur: il coûte cher malgré sa grande fiabilité. Ainsi, les états membres de l'ESA versent annuellement 120 millions d'euros pour équilibrer les coûts d'exploitation de la fusée européenne.

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