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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 11:55
Externalisation de la Défense et de la Sécurité en France ? - 15 Décembre



Le Comité directeur de l'ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à la conférence :

Vers une externalisation de la Défense et de la Sécurité en France ?
Guillaume FARDE
Maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Externaliser la sécurité et la défense en France, Editions Hermann

Julia MARIS
Directrice Générale de Défense Conseil International (DCI)

Jeudi 15 décembre 2016
19h30 à 21h00

École militaire
(Le nom de l'amphithéâtre sera précisé dans le mail de confirmation)

____

En France, le souvenir de la bataille de Valmy, couplé à l’instauration d’une conscription maintenue jusqu’en 1996, fonde l’attachement indéfectible du citoyen au caractère essentiellement public des forces de sécurité de la Nation. Il y a là l’origine d’une césure entre les activités mercantiles d’une part, et la sécurité publique d’autre part. Cette conception étatiste des services publics régaliens a conduit à privilégier, de façon systématique, le mode de gestion en régie. Depuis le début des années 1990 cependant, ce paradigme classique où l’armée et les forces de polices évoluent de façon autonome pour assurer l’ensemble de leurs missions, est battu en brèche. L’externalisation au profit d’opérateurs privés s’impose comme le modèle managérial privilégié en France.

Quelle conséquence pour les services publics régaliens ? Quels nouveaux risques découlent de ce modèle ? Quel bilan tirer du recours au partenariat public-privé dans les domaines de la sécurité et de la défense ?

>> INSCRIPTION OBLIGATOIRE <<


À propos des intervenants :

Guillaume FARDE, directeur associé au sein du cabinet
Althing, Sécurité & Intelligence économique, est spécialiste de l’économie de la sécurité et de la défense. Docteur en sciences de gestion, il est maître de conférences à Sciences Po Paris. Il est l’auteur d’un ouvrage récent sur l’externalisation des missions de sécurité et de défense en France.

Julia MARIS est Directeur Général de
Défense Conseil International (DCI), l’opérateur de référence du ministère de la Défense pour le transfert du savoir-faire militaire français à l’international, au profit des forces armées de pays amis de la France. Diplômée de l’ENA et auditrice de l’IHEDN, elle est l’auteur de l’essai Diriger en ère de rupture, paru en 2016. Julia MARIS nous parlera notamment du contrat HéliDax, le premier partenariat public privé conclu par le Ministère de la défense.

En espérant vous voir nombreux,

Ingrid LAMRI
Présidente de l’ANAJ-IHEDN
Séminaire Grande Ecole 2013

president@anaj-ihedn.org

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 19:55
Hexagone Balard photo MinDefF

Hexagone Balard photo MinDefF


05.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le président de la République inaugure ce jeudi le nouveau siège de la Défense française, à Balard. Guillaume Farde, maître de conférences à Sciences Po Paris et excellent connaisseur des mécanismes des PPP (partenariats public privé) a donné [à Philippe Chapleau] son sentiment sur le PPP Balard.

 

Quel regard portez-vous sur ce type de partenariat public-privé ?
"Les spécialistes ont tendance à classer les PPP en deux catégories : ceux qui concernent les équipements dits "équipementaires" et ce qui concernant les infrastructures bâties, dits "bâtimentaires". Sur l’ensemble des PPP réalisés depuis 2004 les contrats bâtimentaires sont numériquement les plus nombreux et le ministère de la Défense ne fait pas exception.
Pour ma part, je reproche aux partenariats public-privé bâtimentaires d’être plus éloignés de la philosophie du partenariat public-privé que ne le sont les contrats équipementaires. Il est vrai que lorsqu’il est utilisé à bon escient, le contrat de partenariat bâtimentaire présente l’avantage de l’association de la conception, de la réalisation et du service. À terminaison du contrat, la personne publique est réputée disposer d’un bien immobilier en meilleur état d’usage que si elle avait procédé à un financement public classique. Je ne nie pas ces avantages théoriques. Mais lorsque l’on dissèque le loyer d’un PPP bâtimentaire la part véritablement consacrée au service est trop peu importante en proportion (à peine 18% pour Balard).
Le pouvoir adjudicateur achète plus une facilité de caisse qu’un véritable service. L’optimisation de l’utilisation des infrastructures par la personne publique est toujours plus délicate dans le cas de projets immobiliers et la mutualisation est matériellement plus difficile à mettre en œuvre. On se rapproche donc plus d’un crédit-bail immobilier que d’un véritable contrat de service où l’opérateur privé assume une part des risques avec obligation de résultat.
Ce n’est pas un hasard si dans le monde de la défense, le partenariat public-privé HéliDax (équipementaire) est unanimement salué alors que le partenariat public-privé Balard (bâtimentaire) cristallise les tensions."

 

Suite de l'entretien

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