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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:55
L’Hexagone Balard, la Défense du XXIe siècle

 

Olivier Berger - La Voix du nord

 

Les états-majors et les principales directions du ministère de la Défense ont progressivement migré depuis un an à l’Hexagone Balard, le Pentagone à la française. Ce colossal édifice du sud parisien, qui regroupe plus de 9 000 personnels, a été conçu pour piloter les armées françaises à l’horizon 2040.

 

Depuis le périphérique ou le ciel, le nouveau ministère de la Défense fait penser au bombardier stratégique américain B2 Spirit de Northrop avec ses plaques sombres, mates et ses angles improbables qui garantissent sa furtivité. Un paradoxe pour un projet hors-norme, au sud du XVe arrondissement, de 13,5 hectares, 128 000 m2 de bureaux, 89 façades et 5 600 m2 de panneaux photovoltaïques qui en font le bâtiment le plus écologique de Paris. Une gageure pour le cabinet d’architectes parisien ANMA (Agence Nicolas Michelin & associés).

Passé la porte monumentale du boulevard du Général-Martial-Valin et l’inévitable sas de sécurité, on se retrouve dans une discrète fourmilière de 9 300 personnes, regroupant l’état-major, ceux des trois armées (terre, air, marine nationale pour les étourdis), des directions imposantes comme le secrétariat général pour l’administration (SGA) et la direction générale de l’armement (DGA).

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:56
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

19/01/2016 Propos recueillis par le capitaine Karim DJEMAI - Armée de l'air

 

13,5 hectares, 290 000 m2 de bureaux, 9300 militaires et civils de la Défense, plus de 1500 visiteurs quotidiens… Le site de l’Hexagone Balard affiche des statistiques impressionnantes, inédites en France. À la tête de son commandement militaire se trouve un aviateur, le colonel Laurent Boïté. Rencontre.

 

Mon colonel, dans quelles circonstances le commandement militaire (COMILI) de Balard a-t-il été créé ?

 

Dans le cadre du « projet Balard », un échelon précurseur du COMILI a été mis en place dès le mois de septembre 2014. Cette entité était placée sous l’autorité du colonel Jean-Pascal Ruvira, également commandant de la cité de l’air et de la base aérienne (CABA) 117. La montée en puissance et les déménagements se sont enchaînés à compter du printemps 2015. L’essentiel des effectifs est arrivé en mai et juin 2015, avec notamment l’installation du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Aujourd’hui, les déménagements sont globalement terminés et le site a quasiment atteint la totalité de ses capacités d’accueil. Après la cérémonie de dissolution de la CABA 117, le 25 juin 2015, le COMILI a hérité de ses traditions. Nous avons ainsi reçu avec fierté la garde du drapeau de la 34e escadre aérienne de bombardement, une escadre à l’histoire très fournie.

 

Comment est organisée la gestion de l’Hexagone Balard ?

 

Le fonctionnement quotidien du site est articulé autour d’un « triumvirat » réunissant le COMILI et le service parisien de soutien de l’administration centrale (SPAC) côté ministère de la Défense, et le partenaire privé OPALE Défense. Les périmètres d’actions de chacun sont clairement définis. Ce « triumvirat » dialogue en permanence pour assurer le bon fonctionnement de l’Hexagone Balard. Étant à la tête du COMILI, je suis garant du caractère militaire du site. Pour sa part, le SPAC est chargé de la gestion financière du partenariat public-privé, avec la société OPALE Défense, responsable du soutien. Cette dernière est elle-même articulée autour des trois grands groupes industriels que sont Thales, Bouygues et Sodexo. Enfin, je tiens aussi à souligner l’action majeure, au travers de son centre de Balard, de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information de la Défense (DIRISI) dans l’exploitation et la mise en œuvre des systèmes de communications spécifiques du ministère de la Défense.

 

Quelles sont les missions confiées au COMILI ?

 

Le COMILI est un organisme interarmées subordonné à l’état-major des armées. Trois grandes missions lui sont confiées : la sécurité incendie et la protection de l’Hexagone Balard ; l’administration du personnel militaire ; une mission « appui-finances ». Pour cela, je m’appuie sur un effectif d’environ 300 personnes aux profils très variés : plus d’une centaine de militaires de tous horizons (dont une soixantaine d’aviateurs), du personnel civil, ainsi que des pompiers de Paris et un groupement de gendarmes de l’air.

 

Pourriez-vous nous détailler ces missions ?

 

Tout d’abord, je suis délégué local en termes de sécurité. Pour exercer cette fonction, je suis placé sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Cela s’explique par le fait que, historiquement, l’implantation géographique de Balard dépend du CEMAA, notamment lorsque le site hébergeait la CABA 117. Pour la protection, je m’en remets essentiellement aux gendarmes de l’air, dont c’est la mission essentielle. Avec l’opération Cuirasse lancée pour faire face à la menace terroriste, nous disposons aussi d’un renfort de personnel militaire, composé d’aviateurs et de marins. Cela requiert de gros efforts, puisqu’en parallèle nous accueillons chaque jour jusqu’à 2000 visiteurs sur le site. Nous devons donc conserver une certaine fluidité d’accès. Une partie de la mission de protection incombe également à des sociétés privées de gardiennage. Ces dernières sont notamment chargées des fonctions de filtrage et d’accueil, ainsi que de la supervision des dispositifs de surveillance à distance. À titre d’exemple, les systèmes d’alarme ne comptent pas moins de 25 000 capteurs.

 

Le COMILI assure aussi l’administration d’environ 5000 militaires, quelle que soit leur affectation : état-major, inspection, direction générale de l’armement… Cette mission est complexe, car chaque organisme ou armée administre son personnel selon des procédures différentes. Nous assurons notamment un volume considérable de travaux de chancellerie. Par exemple, le COMILI a rédigé pas moins d’une centaine de mémoires de propositions au cours de la dernière campagne d’attribution de la Légion d’honneur…

 

Le COMILI gère également tout ce qui a trait à la vie militaire du site. Nous sommes ainsi responsables de la préparation opérationnelle individuelle du combattant, du cérémonial militaire, des services de garnison... Pour la préparation physique des militaires du site, nous disposons d’infrastructures admirables, avec l’un des services des sports les mieux dotés de la Défense.

 

Enfin, un bureau « budget » est chargé de suivre et de valider les dépenses de certains organismes du site, notamment l’état-major des armées. Y figure aussi l’échelon liquidateur de la CABA 117.

 

D’un point de vue personnel, quelles sont vos impressions en tant que premier commandant militaire de Balard ?

 

C’est une responsabilité très enrichissante. J’ai la chance d’avoir un point de vue très intéressant sur l’Hexagone Balard et de pouvoir dialoguer avec l’ensemble des états-majors et des échelons de direction du ministère. Une telle concentration présente de nombreux avantages. Au cours de mes précédentes affectations, j’ai pu tisser un solide réseau interarmées. Cela s’avère précieux dans l’exercice quotidien de mes fonctions. Mais j’ai surtout la chance d’être à la tête d’un personnel passionnés venant de formations interarmées. Cela permet de tirer le meilleur de chaque armée et de s’inspirer des bonnes pratiques, là où elles se trouvent. Dans cette phase de création d’un nouveau commandement, c’est un atout inestimable.

 

L’Hexagone Balard en quelques chiffres :

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

- 16,5 ha de superficie totale,

- 87 200 m² de façades,

- 5 600 m² de panneaux photovoltaïques,

- 2 espaces de restauration de 3 500 places pour 7 200 repas par jour,

- 3 135 bureaux, dont 1 521 bureaux individuels,

- 15 200 ordinateurs,

- 400 salles de réunion,

- 700 chambres,

- 108 ascenseurs,

- une piscine de 25 mètres,

- un pôle d’activités sportives.

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:55
photo C. Lebertre / DICOD

photo C. Lebertre / DICOD


20/01/2016  DICOD

 

Le ministre de la Défense s’est rendu vendredi 15 janvier 2016 à Balard (Paris, 15e) afin de rencontrer le groupe utilisateurs et les équipes en charge du projet Source Solde, successeur du logiciel de paye Louvois. L’occasion pour Jean-Yves Le Drian de faire un point sur le déploiement du programme.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rencontré les membres du groupe utilisateurs (GU) et les équipes en charge du projet Source Solde, nouveau logiciel de solde interarmées,le vendredi 15 janvier 2016 à Balard (Paris 15e).

Créé à la demande du ministre en octobre 2012 dès le début de la crise Louvois, pour permettre à l’administration de mieux mesurer les difficultés des administrés et de les maintenir informés des mesures prises pour y répondre, le GU, présidé par le directeur des ressources humaines du ministère, est devenu  un lieu privilégié d’échanges entre des représentants de l’administration et des représentants  du personnel et des familles, ainsi qu'une source de propositions d’évolutions.
Le groupe utilisateurs a exprimé devant le ministre et  devant Anne-Sophie Avé, nouvelle directrice des ressources humaines du ministère,  les résultats positifs de la mobilisation de l’administration et des travaux menés en commun conduisant à des améliorations sensibles du fonctionnement de la solde avec Louvois. Le groupe a également fait part des difficultés encore rencontrées par les militaires et les familles. Le ministre  a renouvelé  sa volonté et son engagement à être très attentif à la situation de celles et ceux touchés par ces dysfonctionnements. Il a salué la mobilisation des armées, directions et services, ainsi que le travail collectif mené au sein du GU qui se verra présenter  très en détail le futur portail Source Solde  le 27 janvier prochain.

Le ministre a ensuite fait un point d’étape sur le déploiement de ce nouveau logiciel avec les équipes dédiées à ce projet et a assisté à une présentation du  portail. Se déclarant « particulièrement impressionné » par ce qui lui a été présenté, Jean-Yves Le Drian a jugé que « la solde semble devenir particulièrement lisible ; les usagers peuvent avoir accès très rapidement à l’ensemble de leurs données personnelles ; le dialogue administré/gestionnaire semble d’une efficacité redoutable, le système paraît nettement plus robuste ». A ce titre, il a jugé Source Solde « en très bonne voie », grâce« à la qualité des équipes de programme, au travail préalable effectué par les futurs utilisateurs, enfin à l’équipe industrielle qui, pour l’instant – mais elle sait que je serai particulièrement vigilant –, tient ses engagements ».

Choisi en avril 2015 à l’issue d’un appel d’offres mené par la Direction générale de l’armement, le nouveau logiciel de solde interarmées Source Solde est actuellement dans sa phase de réalisation. La phase de test débutera courant 2016 avant une première mise en service pour la Marine nationale prévue pour le second semestre 2017. Pour l’armée de Terre, la mise en service est prévue en 2018. Pour l’armée de l’Air et le service de santé des armées, elle aura lieu en 2019. Ce calendrier est très ambitieux, mais il est aussi réaliste et permet de prendre des précautions importantes.

 

La solde des militaires, un système complexe

Le calcul de la solde des militaires obéit à des règles particulières, nombreuses, parfois anciennes. Il  doit correspondre à la grande diversité des compétences, des situations personnelles et des missions confiées. Pour chaque militaire, il évolue donc selon des paramètres tels que l’ancienneté de service, les qualifications détenues, l’affectation, l’emploi tenu, les activités effectuées ou encore la situation familiale.

 

Discours MINDEF Source solde (format pdf, 396 kB).

Dossier de presse Source Solde (format pdf, 936 kB).

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:55
Philippe Errera, directeur général des relations internationales et de la stratégie, a remercié tous les participants en se félicitant du caractère transverse et ouvert de la journée - R. Senoussi/DICOD

Philippe Errera, directeur général des relations internationales et de la stratégie, a remercié tous les participants en se félicitant du caractère transverse et ouvert de la journée - R. Senoussi/DICOD

 

18/12/2015 DICOD

 

Le mercredi 16 décembre 2015 au sein de l’Hexagone Balard s’est déroulée la traditionnelle journée d’information Défense au profit des attachés de défense étrangers accrédités en France, laquelle était organisée pour la première fois par la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS). Au-delà d’une présentation sur le regroupement des états-majors et services sur le site de Balard, cette journée a permis à une centaine d’attachés de défense étrangers de se faire présenter les positions de la France sur les grandes thématiques d’actualité.

 

100 uniformes pour 60 nations, c’est l’assistance qu’avaient en face d’eux les nombreux intervenants de cette journée, conviés par la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) pour dresser un état des lieux, dans leur domaine respectif, du contexte stratégique, des opérations militaires, de la politique industrielle et d’exportation, et des perspectives désormais offertes par le regroupement des états-majors et services sur le site unique de Balard. La variété des différents exposés visait à donner aux attachés de défense étrangers des clefs de compréhension permettant de mieux décrypter les événements dont ils sont témoins, pour en faire des relais plus efficaces de et vers leur pays. Cette rencontre avait aussi pour but de leur permettre d’identifier leurs différents points de contact au sein du ministère et de créer ou entretenir des liens humains.

Aux interventions du vice-amiral du Ché, directeur adjoint de la DGRIS, de Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration, se sont succédé celles de Pierre Bayle, porte-parole du ministère de la Défense et directeur de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense, et de l’IGA Vincent Thomassier, sous-directeur Europe occidentale – Amérique du Nord de la Direction générale de l’armement. Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, a conclu cette série de présentations en rappelant que « l’union fait aussi la force : ensemble, nous pouvons faire reculer la violence » et que « [les] coopérations ont toutes en commun un triple objectif d’efficacité, de partage des coûts et de légitimité dans l’engagement ». Philippe Errera, directeur général des relations internationales et de la stratégie, a enfin remercié tous les participants en se félicitant du caractère transverse et ouvert de la journée.

 

Le général de Villiers, chef d'état-major des armées, est intervenu lors de cette matinée - R. Senoussi/DICOD

Le général de Villiers, chef d'état-major des armées, est intervenu lors de cette matinée - R. Senoussi/DICOD

 

Comme l’a souligné le général Jean-François Corminboeuf, attaché de défense de la Suisse, qui quitte ses fonctions en tant que doyen de l’association des attachés de défense étrangers avec pour successeur le général Gaudin, ces interventions ont notamment permis aux attachés étrangers de « comprendre la philosophie et le fonctionnement de l’Hexagone Balard ». Comme lui, nombreux sont ceux qui ont loué « cette réunion de grande qualité, [qui] apporte beaucoup de nouvelles informations, en particulier cette année ».

 

Forts de ce grand moment d’échanges, tous les participants se sont donné rendez-vous à l’automne prochain.

 

Rôle des attachés de défense

Sous l’autorité de l’ambassadeur de son pays, l’attaché de défense étranger accrédité en France a pour mission de :

-  soutenir et faire connaître la politique de défense de la France, mettre en valeur les capacités de ses forces, leurs activités et leurs équipements ;

-   remplir auprès de l’ambassadeur le rôle de conseiller et d’expert des questions de défense, apporter son concours aux actions de prévention ou de gestion des crises ;

-   promouvoir et animer les relations militaires bilatérales ou conduites dans un cadre multinational et piloter les actions de coopération ou d’assistance militaires, apprécier leur efficacité et leur adéquation aux besoins locaux ;

-   concourir à la promotion de l’industrie française de défense, au développement et à l’animation de la coopération en matière d’armement.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:56
photo EMA

photo EMA

 

12.11.2015 source EMA

 

Au lendemain des commémorations de l’armistice de 1918, le général d’armée Pierre de Villiers a réuni les militaires et les civils servant à Balard autour d’une nouvelle cérémonie des couleurs.

Entouré des chefs d’état-major d’armée ou de leur représentant, il leur a délivré un triple message :

• un message de vigilance, leur rappelant que la paix n’est jamais acquise et doit se construire au quotidien ;

• un message de résistance, soulignant que les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité constituent autant de raisons de croire, d’espérer et au besoin de risquer sa vie ;

• enfin, un message d’espérance, celui d’une nation qui, durant toute la durée de la Première Guerre mondiale, a montré sa détermination à gagner, non pas seulement la guerre mais aussi la paix.

« Quel que soit le long chemin chaotique de l’histoire, restons persuadés que lorsque la force avance, la violence recule ».

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Carte des opérations (21 Sept 2015) - Crédits EMA

Carte des opérations (21 Sept 2015) - Crédits EMA

 

11 novembre 2015 Xavier FRÈRE ledauphine.com

 

Ce 11-Novembre sera aussi l’occasion d’honorer les soldats déployés au Mali, Centrafrique, Syrie-Irak. Les opérations extérieures se sont multipliées depuis le début du quinquennat de François Hollande, propulsé chef de guerre.

 

Barkhane au Sahel (après Serval), Sangaris en Centrafrique, Chammal au Moyen-Orient… La France « est en guerre », selon les termes du président Hollande. Contre un ennemi nommé terrorisme. Douze mille hommes sont déployés : 7 000 à l’étranger, 5 000 en France dans le cadre de la protection antiterroriste, un record depuis la guerre d’Algérie.

L’inauguration d’un « Pentagone » à la française, la commémoration de l’armistice du 11-novembre aujourd’hui en hommage aux morts pour la France de 1914-1918 mais aussi de tous les conflits interviennent dans ce contexte d’engagement militaire multiple, « de niveau élevé » voulu par le chef de l’État. « Notre sécurité se joue aussi à l’extérieur de nos frontières », expliquait François Hollande en août aux ambassadeurs.

L’ancien lieutenant du 71e régiment du génie, près de Rouen, qu’il a été, a renoué avec la chose militaire depuis son arrivée à l’Élysée. Avec succès ? Au Mali, après Serval qui a mis fin à l’avancée djihadiste, il avait été accueilli aux cris de « papa Hollande », mais l’intervention, programmée pour quelques mois, s’éternise et pourrait même, selon les experts militaires, durer vingt ans.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 17:55
photo EMA

photo EMA

 

10/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 5 novembre, à l’occasion de l’inauguration du ministère de la Défense à Balard, le général d’armée Pierre de Villiers a accueilli le président de la République au centre de planification et de conduite des opérations (le CPCO), véritable centre névralgique où est assurée la veille stratégique et où sont planifiées et conduites H24/7 les opérations.

 

Moment fort, puisque le président François Hollande, chef des armées, a rencontré ceux qui mettent en œuvre les décisions qu’il arrête en conseil restreint pour protéger la France et les Français. Les capacités de liaison dont dispose le CPCO lui ont également permis de faire un point de situation avec les officiers généraux commandant les opérations Barkhane et Chammal, ainsi que l’officier général commandant la zone de défense et de sécurité sud-ouest sur le territoire national.

 

Repère

Depuis le 19 juin 2015, le commandement des opérations a rejoint Balard.

Après la réorganisation des états-majors d’armée puis celle de l’état-major des armées, ce regroupement constitue une nouvelle étape de la transformation du commandement des armées. Le chef d’état-major des armées (CEMA) voit son équipe de commandement regroupée en un même lieu autour de lui.

Entouré des chefs d’état-major d’armée qui le conseillent et l’assistent, il s’appuie par ailleurs sur les capacités désormais concentrées au sein du nouveau pôle opérationnel construit au cœur de Balard. Organisé autour du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le « Pôle ops » regroupe l’ensemble des équipes ou fonctions qui contribuent aux travaux d’anticipation stratégique, ainsi qu’à la planification et la conduite de nos engagements opérationnels (états-majors opérationnels, commandement interarmées de l’espace, cyberdéfense, renseignement, soutiens,…).

Le CPCO, à la fois état-major d’aide à la décision et centre de commandement, est connecté 7 jours sur 7 et 24h sur 24 avec l’ensemble des théâtres d’opération. Il permet au CEMA d’assurer le commandement des opérations militaires, de conseiller le gouvernement dans le champ des opérations et de proposer des options stratégiques au Président de la République, chef des armées.

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 19:55
Hexagone Balard photo MinDefF

Hexagone Balard photo MinDefF


05.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le président de la République inaugure ce jeudi le nouveau siège de la Défense française, à Balard. Guillaume Farde, maître de conférences à Sciences Po Paris et excellent connaisseur des mécanismes des PPP (partenariats public privé) a donné [à Philippe Chapleau] son sentiment sur le PPP Balard.

 

Quel regard portez-vous sur ce type de partenariat public-privé ?
"Les spécialistes ont tendance à classer les PPP en deux catégories : ceux qui concernent les équipements dits "équipementaires" et ce qui concernant les infrastructures bâties, dits "bâtimentaires". Sur l’ensemble des PPP réalisés depuis 2004 les contrats bâtimentaires sont numériquement les plus nombreux et le ministère de la Défense ne fait pas exception.
Pour ma part, je reproche aux partenariats public-privé bâtimentaires d’être plus éloignés de la philosophie du partenariat public-privé que ne le sont les contrats équipementaires. Il est vrai que lorsqu’il est utilisé à bon escient, le contrat de partenariat bâtimentaire présente l’avantage de l’association de la conception, de la réalisation et du service. À terminaison du contrat, la personne publique est réputée disposer d’un bien immobilier en meilleur état d’usage que si elle avait procédé à un financement public classique. Je ne nie pas ces avantages théoriques. Mais lorsque l’on dissèque le loyer d’un PPP bâtimentaire la part véritablement consacrée au service est trop peu importante en proportion (à peine 18% pour Balard).
Le pouvoir adjudicateur achète plus une facilité de caisse qu’un véritable service. L’optimisation de l’utilisation des infrastructures par la personne publique est toujours plus délicate dans le cas de projets immobiliers et la mutualisation est matériellement plus difficile à mettre en œuvre. On se rapproche donc plus d’un crédit-bail immobilier que d’un véritable contrat de service où l’opérateur privé assume une part des risques avec obligation de résultat.
Ce n’est pas un hasard si dans le monde de la défense, le partenariat public-privé HéliDax (équipementaire) est unanimement salué alors que le partenariat public-privé Balard (bâtimentaire) cristallise les tensions."

 

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:55
photo R. Pellegrion/ECPAD

photo R. Pellegrion/ECPAD

 

06/11/2015 DICOD

 

Jeudi 5 novembre 2015, le président de la République, François Hollande, a inauguré le nouveau site du ministère de la Défense. Avec plus de 9 000 personnes, 3 000 bureaux et plus de 16 hectares de superficie, l’hexagone Balard regroupe désormais directions centrales et états-majors des armées sur un même lieu.

 

A l’occasion de l’inauguration du nouveau site du ministère de la Défense à Balard (Paris 15e), le président de la République, François Hollande, a pu constater jeudi 5 novembre que l’Hexagone Balard était pleinement opérationnel.

 

Directions centrales et états-majors des armées réunis sur un même site permettent une plus grande proximité des services, un meilleur commandement des opérations mais également la rationalisation des locaux de la Défense.

photo R. Pellegrion/ECPAD

photo R. Pellegrion/ECPAD

Accompagné notamment du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, du secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, du secrétaire général pour l’administration, Jean-Paul Bodin, et du délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, François Hollande a notamment visité le nouveau Centre de planification et de conduite des opérations. Ce pôle opérationnel, en liaison permanente avec les missions en cours, regroupe toutes les équipes d’anticipation stratégique et de conduite des opérations.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 16:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

05/11/2015 Par Jean Guisnel, avec Jérôme Wysocki – LePoint.fr

 

Au cœur de Balard, c'est un lieu d'une sobriété post-moderne. Un gigantesque mur d'écrans qu'aucun interrupteur ne permet d'éteindre, dans une grande salle sans couleur. Face à ces écrans qui permettent d'afficher toutes les informations nécessaires à la prise de décision, une rangée de bureaux équipés de micros et de prises Ethernet pour ordinateurs portables. Nous sommes dans la salle de réunion du Centre de préparation et de conduite des opérations (CPCO). Lors de notre visite, après des vérifications et des contrôles dignes de ceux d'une centrale nucléaire, la salle n'est pas occupée. Nous sommes au cœur du nouveau ministère de la Défense, l'Hexagone Balard, dans le 15e arrondissement de Paris, exactement en face des nouveaux locaux du Point. Dans cette salle de réunion king size inaccessible au commun des mortels, tout autant qu'à la lumière du jour, se tient trois fois par semaine les lundi, mercredi et vendredi, une réunion stratégique. Le sous-chef d'état-major « opérations », le général Didier Castres, y réunit tous les grands subordonnés de l'état-major des armées concernés par les opérations en cours. Par vidéo, les Comanfor (commandants des forces) déployés sur le terrain – en Afrique ou au Moyen-Orient, ou sur mer – discutent l'ordre du jour : faut-il augmenter ou diminuer les forces, modifier les moyens, réorienter les objectifs d'une opération, préparer un nouvel ordre opérationnel ? C'est là que ça se passe…

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 11:55
Morin : "Le nouveau ministère de la Défense a permis de réduire les coûts"

 

05/11/2015 Par Jean Guisnel Le Point.fr

 

L'ancien ministre de la Défense revient sur la genèse du nouveau ministère, que François Hollande inaugure ce jeudi 5 novembre 2015.

 

Ministre de mai 2007 à novembre 2010, Hervé Morin a mis en oeuvre une très importante réforme de l'organisation de la Défense. Qui comprenait notamment le regroupement à Balard de dizaines de sites éparpillés dans la région parisienne. Il revient dans cette interview sur les raisons de ce déménagement et pronostique que le successeur de Jean-Yves Le Drian ne pourra pas bouder ce bâtiment ultramoderne.

 

Comment l'idée est-elle née de déplacer le ministère de la Défense de l'hôtel de Brienne à Balard ?

C'est une idée qui a germé à l'hôtel de Brienne, lors de l'élaboration de la réforme du ministère. Cette réforme qui consistait à effectuer des économies de fonctionnement pour investir plus dans l'équipement et améliorer la solde des militaires reposait sur la mutualisation des services de soutien pour mettre fin à un système en tuyau d'orgue, dans lequel chaque armée disposait de son propre « back-office ».

La construction d'un nouveau ministère de la Défense regroupant tous les états-majors et toutes les directions était, dans ce schéma, l'expression de la mutualisation des services, la pointe de diamant d'un ministère qui se projetait dans le XXIe siècle.

Plus simplement encore : nous avions des dizaines d'implantations dans Paris, avec des coûts de fonctionnement très élevés. Et en même temps, nous avons découvert que nous disposions de huit hectares dans le 15e arrondissement, constructibles et sans projet particulier.

 

Les militaires manquaient d'enthousiasme, il s'agit d'une pure décision politique…

J'ai présenté ce projet au président Sarkozy en novembre 2007 dans son bureau. Je lui ai présenté l'ensemble de la réforme : les bases de défense, la suppression des échelons intermédiaires, les mutualisations et les externalisations, etc. Et pour finir, j'ai évoqué la construction d'un nouveau ministère, sous le régime du partenariat public-privé, qui serait le plus grand jamais réalisé en France. J'ai précisément évoqué la présence du ministre dans ce lieu, entouré de ses collaborateurs directs, à savoir les chefs d'état-major et le délégué général pour l'armement. Nicolas Sarkozy m'a donné immédiatement son accord de principe : « Excellente idée, allons-y ! »

 

Une telle innovation n'a pas manqué d'avoir de lourdes répercussions. Quelles sont celles qui vous paraissent les plus importantes ?

J'en vois une en particulier : au-delà de l'amélioration des conditions de travail du personnel, cela nous a obligés à réfléchir sur ceux des services du ministère dont la présence à Paris se justifiait. N'oubliez pas que les salaires des sous-officiers ou des personnels civils de la défense ne sont pas très élevés, qu'il ne leur est pas facile de se loger dans la région parisienne. Bon nombre d'entre eux ont des temps de transport considérables entre leur domicile et leur lieu de travail.

J'ai considéré que tous les services qui n'étaient pas décisionnaires pouvaient être transférés dans des villes de province afin d'améliorer les conditions de vie du personnel. C'est ce que nous avons fait, avec en permanence le souci d'économies en tête.

 

Vous n'êtes donc pas sensible à l'argument selon lequel le partenariat-public-privé serait trop onéreux ?

Non, car si vous additionnez tous les coûts de l'organisation précédente, l'implantation du ministère à Balard a permis de les réduire notablement.

 

Jean-Yves Le Drian a refusé de s'installer à Balard au motif que l'aspect régalien de la défense est absent du nouveau bâtiment et que son départ pourrait entraîner la vente de l'hôtel de Brienne…

Tout d'abord, le prochain ministre sera bien obligé de s'y installer : son bureau est prévu ! Je prends le pari qu'il va se passer la même chose qu'avec Édouard Balladur, alors ministre des Finances, qui avait refusé de quitter son bureau de la rue de Rivoli pour se rendre à Bercy. De plus, je suis formel : il n'a jamais été question un seul instant de vendre l'hôtel de Brienne ! Compte tenu de l'exceptionnelle histoire de ce bâtiment, je veux parler de la grande Histoire de France qui s'y trouve attachée, sa vente à des promoteurs n'est pas envisageable. Il n'est même pas certain qu'il soit vendable. En revanche, je pense que ce lieu serait parfaitement adapté à une transformation en un lieu de réception pour la République, où les ministres pourraient accueillir leurs homologues étrangers dans un cadre prestigieux. Les Britanniques disposent ainsi du très prestigieux Lancaster House, et l'hôtel de Brienne pourrait avoir une vocation similaire. Je ne serais pas choqué que les coûts de ce lieu puissent être amortis par une location au cas par cas à de grandes entreprises qui pourraient y organiser des manifestations de haute tenue. Il y avait un moyen de préserver ce lieu patrimonial, d'en faire un très digne local gouvernemental de réceptions officielles, tout en se finançant à travers des prestations privées.

 

Qu'avez-vous pensé du résultat en visitant le nouveau ministère ?

Je ne l'ai jamais visité, après mon départ de la Défense. Ces dernières semaines, cela avait été envisagé une première fois, mais n'a finalement pas pu se faire. La seconde non plus… Je ne le visiterai donc pas, puisque je n'ai même pas été invité à l'inauguration de jeudi. Je trouve cela ahurissant ! Je veux bien qu'on soit en campagne électorale, mais la tradition de la Défense veut que le ministre en fonction invite son prédécesseur à l'inauguration d'un projet dont il fut à l'origine.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:55
1947 : la cité de l'air

1947 : la cité de l'air

 

04/11/2015 D. Morano  - DICOD

 

La rédaction vous propose de revenir sur la longue histoire du site de Balard.

 

Les origines de l’actuel site du ministère de la Défense remontent au 29 mars 1890. Soucieuse de préserver des monuments de l’exposition universelle de 1889 et de retrouver le libre emploi du Champ de Mars jusqu’alors utilisé comme champ de manœuvre, la ville de Paris acquiert des terrains à Issy-les-Moulineaux. Elle signe alors avec l’armée une convention instaurant sur le village d’Issy un champ de manœuvre militaire de 63 hectares. Si ce terrain est dans un premier temps employé pour faire manœuvrer les unités, il sert très vite de champ d’expérimentation à l’aviation naissante. A tel point que le 15 septembre 1928, le ministère de l’Air, créé plus tôt dans l’année, s’installe sur le site boulevard Victor. Les bâtiments de la toute nouvelle « Cité de l’Air » sont réalisés dans la foulée, en 1934.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 16:55
L'"Hexagone Balard", nouveau site du ministère de la défense (CR-ANMA Artefactory)

L'"Hexagone Balard", nouveau site du ministère de la défense (CR-ANMA Artefactory)

 

04-11-2015 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

EXCLUSIF 13.600 euros pour une imprimante et un scanner! Le consortium Opale Défense (Bouygues, Thales…), opérateur privé de l’Hexagone Balard, facture chaque prestation au prix fort. Au grand dam des militaires.

 

Ne l’appelez plus "Pentagone à la française". L’Hexagone Balard, nom définitif du nouveau siège du ministère de la Défense dans le 15ème arrondissement de Paris, est officiellement inauguré ce jeudi 5 novembre à 15h par le président François Hollande. Mais les militaires et agents du ministère n’ont pas attendu le grand raout pour prendre possession des lieux: 85% des 9.300 agents prévus sur le site sont déjà installés dans les 145.000 m2 de bâtiments neufs, qui rassembleront les états-majors des armées, la Direction générale de l’armement et divers services du ministère.

Depuis l’arrivée des "pionniers" en février dernier, les occupants vont de surprise en surprise. Il y a bien sûr les inévitables bugs des bâtiments flambant neufs : panne d’ascenseurs, volets qui se ferment automatiquement en pleine réunion, problèmes de scan des plaques d’immatriculation à l’entrée du site. Mais les agents ont surtout pu se familiariser avec les joyeusetés de la gestion du site en partenariat public privé (PPP): si le loyer annuel versé par le ministère, 154 millions d’euros, comprend la redevance immobilière, celles des systèmes d’information et des services (restauration, nettoyage, conciergerie…), chaque modification des bureaux demandée fait l’objet d’une facturation supplémentaire.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:55
photo EMA

photo EMA

 

03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 octobre 2015, répondant à l’invitation du général d’armée Pierre de Villiers, les anciens chefs d’état-major des armées ont découvert les installations de Balard, lieu à partir duquel le « premier des militaires » exerce désormais ses responsabilités pour assurer la défense de la France et des Français.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo R. PEllegrino - ECPAD

photo R. PEllegrino - ECPAD

 

04/11/2015 DICOD

 

Le colloque « Droit et opérations extérieures »  s’est tenu les 2 et 3 novembre 2015 à Balard (Paris 15e). Organisé par le secrétariat général pour l’administration (SGA) - direction des affaires juridiques -, cet événement avait pour objectif de faire le point sur les questions juridiques complexes que soulèvent les opérations extérieures d’aujourd’hui : le cadre juridique, l’usage de la force, l’articulation réponse militaire/réponse judiciaire, la conciliation entre le droit international humanitaire et les droits de l’homme, la qualification du terroriste.

 

Comment prendre en compte la dimension judiciaire dans la planification et la conduite des opérations ? L’ennemi d’aujourd’hui est-il un combattant à neutraliser ou un criminel à juger ? Dans l’accomplissement de sa mission, le militaire est-il un justiciable comme un autre ? Pour répondre à ces questions, la direction des affaires juridiques (SGA/DAJ) a réuni lundi 2 et mardi 3 novembre à Balard (Paris 15e), lors d’un colloque baptisé « Droit et opérations extérieures », de nombreux experts venus apporter leurs connaissances sur ces questions juridiques soulevées par les opérations extérieures.

 

Après l’ouverture du colloque par Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration, le général d'armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, et le général de corps d’armée Didier Castres, sous-chef « opérations » à l’État-major des armées, le public a pu assister à des tables rondes et échanger avec des experts du monde du droit (juriste, avocat, magistrat…) mais également des militaires, un ambassadeur et des hauts responsables ministériels. Parmi eux : Frances Nash, directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense britannique, Charles A. Allen, directeur adjoint des affaires juridiques du ministère de la Défense américain, Claire Landais, directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense ou encore François Molins, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris.

 

En clôture du colloque, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré être convaincu qu’au sein du ministère un « juste équilibre » avait été trouvé « entre les nécessités de la manifestation de la vérité, de la poursuite des infractions d’une part, et la protection du combattant agissant pour le succès de la mission militaire confiée aux armées d’autre part ». Soulignant les spécificités du militaire en opérations extérieures et le fait qu’il bénéficie à ce titre d’un régime de protection statutaire bien précis, il a néanmoins jugé « nécessaire » certaines améliorations notamment en ce qui concerne le processus d’indemnisation, la prise en compte du syndrome post-traumatique et le droit des pensions militaires d’invalidité.

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 07:55
photo EMA

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05/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 octobre 2015, répondant à l'invitation des militaires et civils de la direction Interarmées des Réseaux d’Infrastructures et des Systèmes d’Information de la Défense (la DIRISI), le général de Villiers s'est rendu au fort du Kremlin Bicêtre pour fêter avec eux la Saint Gabriel, le patron des transmetteurs.

 

Mesurant l'effort accompli par ces spécialistes pour l'installation de l'EMA à Balard en juin 2025, le CEMA s'était promis de les retrouver à l'occasion de la fête de leur patron d'arme. Lors de son discours, il leur a redit toute son admiration pour leur prouesse : « Ce vous avez fait pour l’installation à Balard est exceptionnel. Votre mission est exigeante, et le soleil ne se couche jamais sur les opérations de la DIRISI, la direction qui relie les hommes et les femmes des armées. »

 

Repères

La DIRISI est l’opérateur des SIC de la défense. Elle assure la direction, l'exploitation et le soutien des réseaux et services de télécommunication au profit de l'ensemble des organismes du ministère.

Son directeur est le général de corps aérien Grégoire Blaire.

Dans le cadre de la transformation des armées, son projet de service « Quartz » soutient une dynamique de modernisation permanente. Tout en étant engagée dans une transformation capacitaire de grande ampleur, elle accompagne les évolutions du ministère, notamment le transfert des SIC pour le regroupement du commandement des armées à Balard.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:55
Hexagone Balard - photo MinDef Fr

Hexagone Balard - photo MinDef Fr

 

16/09/2015 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

Les 9 000 civils et militaires terminent leur installation à Balard. Mais sans Jean-Yves Le Drian qui ne s'y installera pas. Le ministre a ses raisons !

 

Les occupants du nouveau ministère de la Défense à Balard ne sont pas encore vraiment installés dans leurs bureaux, mais l'inauguration officielle par François Hollande approche. La date n'en est pas fixée, mais devrait intervenir après le 20 octobre. En décembre, l'ensemble des états-majors et des services de la Défense seront rassemblés sur l'énorme site ultramoderne de Balard, non loin de la porte de Versailles, juste en face des futurs nouveaux locaux du Point ! En décembre, 9 000 et quelques postes de travail de cette nouvelle structure signée en partenariat public-privé sous le quinquennat précédent seront occupés. Mais plusieurs dizaines resteront vacants, pour lesquels trois étages ont été construits : ceux du ministre de la Défense et de ses deux cabinets, le civil et le militaire. Tous demeureront dans le magnifique hôtel de Brienne, au cœur de Paris et du quartier des ministères, à deux pas de Matignon, de l'Assemblée nationale et à trois minutes de l'Élysée.

Situation curieuse

Cette situation n'est pas ingérable, loin de là, mais elle est curieuse : le ministre Jean-Yves Le Drian et ses plus proches collaborateurs ont en permanence besoin de tenir des réunions avec des centaines de personnes qui se trouvaient naguère dans tous les quartiers de la capitale et dans sa proche banlieue. Tous sont aujourd'hui rassemblés à Balard. Pour que les chefs d'état-major - pour ne citer qu'eux - voient le ministre et ses plus proches collaborateurs, ils n'ont que deux solutions : soit ils prennent leurs voitures, les transports en commun ou leurs vélos pour se rendre en quelques dizaines de minutes (aller) à l'hôtel de Brienne, soit - comme on l'entend dans l'entourage du ministre - ce sont les occupants de Brienne qui se rendent à Balard.

Commentaires acides

En direct, personne ne dit un mot, bien sûr. Mais dans les coursives de ce gigantesque bâtiment, les commentaires sont acides sur l'attitude de Le Drian. Alors que, paradoxalement, ce ministre combatif, vendeur d'armes et gagneur de budgets est mieux considéré dans les armées qu'aucun de ses prédécesseurs ! À l'université d'été de la Défense, qui s'est tenue les 14 et 15 septembre à Strasbourg, Jean-Yves Le Drian a évoqué les bienfaits de Balard : « Rapprocher les états-majors et les services entre eux ; offrir un lieu de travail et d'échanges, qui soit moderne et fonctionnel, à tous ceux qui œuvrent plus largement au sein de la communauté de défense dans son échelon central : c'est là un changement majeur dans la vie du ministère et des armées. »

Bilocalisation

Jean-Yves Le Drian a dit aux participants de l'université d'été que « l'inauguration prévue cet automne sera aussi un moment important et j'aurai le plaisir de vous y retrouver, j'y ai aussi un bureau..., contrairement à ce que j'ai pu lire, et j'ai l'intention d'y siéger ». Faut-il déduire de cette formule que le ministre de la Défense a l'intention de rejoindre ses troupes ? Tel n'est pas le cas... Son activité ne sera que très partiellement « bilocalisée », ce qui ne va pas simplifier son emploi du temps explosif. Si le dernier étage du bâtiment qui lui est réservé demeure vide, il est néanmoins utilisé comme bureaux de passage et comme salle de réunion. Quant aux deux étages du dessous, ils ont déjà été redistribués !

« Vente à n'importe qui »

Pourtant, ce refus de s'installer au milieu de ses troupes ne relève pas d'un caprice ministériel. Conformément à son habitude, le Breton taiseux ne s'exprime pas sur le sujet, mais on peut entendre ses arguments dans son entourage. Le premier a un petit côté gardien du temple : « Si le ministre le quittait, l'hôtel de Brienne serait immédiatement vendu à n'importe qui ! Le ministère de la Défense s'y trouve installé depuis 1817. Ce lieu vit : de Gaulle y a rétabli la République, et le bureau de Clemenceau, qui vient d'être restauré, ne peut pas partir à l'encan ! » Mais le problème majeur, entend-on, viendrait d'une hérésie portée au débit d'Hervé Morin et de Nicolas Sarkozy, qui ont lancé ce projet : « Ils ont oublié l'importance régalienne de ce ministère ! Il est impossible d'y recevoir quelque dignitaire étranger que ce soit avec un minimum d'égards. Ils ont construit un campus, sans aucune majesté ! » On l'aura compris : Le Drian est entré en résistance. Il tiendra le temps qu'il faudra, mais les paris sont ouverts : où s'installera son successeur ?

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:55
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

07/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Opérateur unique des systèmes d'information et de communication de la Défense, la Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des Systèmes d'Information (DIRISI) est en première ligne sur le déménagement à Balard. Avec la mise en place d'un centre d'opération SIC dédié, cette bascule est conduite comme une véritable opération militaire.

 

L'installation à Balard constitue une opération d'ampleur inédite... et un véritable défi, puisqu'il s'agit de de réinstaller, en quelques semaines, plus de 9 000 usagers, sans interrompre le service informatique et sans oublier de transférer les sauvegardes et les logiciels.

 

Au cœur de cette manœuvre, la bascule du centre de planification et de commandement des opérations (CPCO) a constitué la phase la plus critique.

 

Dans une situation marquée par l'importance de l'engagement opérationnel de nos forces, l'enjeu était de garantir la bascule de la conduite stratégique des opérations de l'Ilot Saint Germain vers le Pôle Opérations de Balard, sans discontinuité du commandement !

 

Pour réaliser cette prouesse, plus de 1000 hommes et femmes de la DIRISI, civils et militaires, sont quotidiennement engagés dans la manœuvre Balard... week-end compris pour nombre d'entre eux : 300 opèrent directement sur le site de Balard et 700 dans le reste de la France, notamment dans les centres nationaux de mise en œuvre et d'appui à distance.

 

Interlocuteur privilégié des occupants de Balard pour toutes les demandes relevant du domaine SIC, le Service Desk de Maisons-Laffitte (SDK MLF) s'est lui aussi adapté pour relever le défi du déménagement et faciliter l'installation des usagers en leur garantissant un service ininterrompu.

 

S'appuyant sur le renfort du « SDK » de METZ, le SDK de MLF a procédé à une réorganisation interne, créant un plateau dédié, armé par 20 opérateurs.

 

Habituellement en charge des bases de défense (BdD) de la région parisienne, d'Orléans et d'Evreux, l'action du SDK de MLF a été concentrée sur l'Ile-de-France durant la phase de déménagement, le SDK de Rennes prenant le relais pour les BdD situées hors de ce périmètre. Son rôle est de préparer l'arrivée des usagers et de les accompagner pendant les 48 heures suivant leur installation.

 

Tout au long de l'opération Balard, le personnel de la DIRISI est mobilisé pour garantir un accompagnement optimal afin d'assurer la continuité des missions et la meilleure qualité de service possible.

 

REPÈRE

Le Service Desk (SDK) de Maisons-Laffitte (MLF) est l'un des quatre centres de service qui constituent le Centre National d'Appui à Distance (CNAD) des SIC de la Défense. En assistant quotidiennement les usagers du ministère, ces centres constituent des maillons essentiels de l'efficacité opérationnelle de la DIRISI. Ils sont, 365 jours par an et 24 heures sur 24, le point d'entrée unique des appels téléphoniques et des demandes d'intervention SIC, au profit de tous les usagers « défense ».

Dans le cadre de la bascule de commandement à Balard, il réalise ainsi plusieurs opérations techniques avant le déménagement. Elles permettent de récupérer les données et logiciels dont l'utilisateur disposait sur son site de départ. Dès les nouveaux postes installés à Balard, les équipes peuvent commencer à y basculer les sauvegardes. Celles-ci sont vérifiées avec soin et des correctifs y sont éventuellement apportés jusqu'à la veille du départ de l'usager pour ses nouveaux locaux. A son arrivée, et pour 48 heures, l'utilisateur dispose d'un guichet unique, armé par le personnel du centre interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (CIRISI) Balard. Il est chargé de faciliter l'installation et de régler les problèmes éventuellement rencontrés. Au-delà de ce délai le SDK redevient l'interlocuteur privilégié des usagers.

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:56
photo EMA

photo EMA

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juillet 2015, le général d’armées Pierre de Villiers a présidé la première prise d’armes organisée sur le nouveau site de Balard, à l’occasion d’une cérémonie de levée des couleurs.

 

Pour ce moment symbolique, qui venait marquer une étape importante dans l’histoire de l’organisation des armées et de la Défense, le CEMA était accompagné du secrétaire général pour l’administration, ainsi que de ses trois chefs d’état-major d’armée ou de leur représentant.

 

Après un passage en revue des troupes et la montée des couleurs, le général de Villiers s’est adressé à l’ensemble des militaires et du personnel civil réunis sur la place d’armes, leur rappelant que l’entrée dans Balard, représente  « une étape nécessaire du rapprochement des différentes fonctions qui contribuent à l’efficacité opérationnelle ».  A ses yeux, cette étape est d’autant plus importante qu’elle contribue directement à l’efficacité des opérations : « il n’est plus nécessaire de convaincre que la victoire n’est possible qu’avec un commandement des armées efficace et avec la bonne combinaison interarmées, du renseignement, de l’administration, des soutiens, de la planification et la conduite des opérations ». Pour lui, cette dynamique est d’autant plus forte que civils de la défense et militaires sont unis par les mêmes valeurs : le sens du service et du bien commun, le désintéressement, la primauté accordée à l’opérationnel et la fraternité ; « valeurs qui forment notre force, avec comme seul but : le succès des armes de la France » .

 

A cet égard, soulignant le défi que constituait la bascule du commandement stratégique des opérations dans la nuit du 17 du 18 juin, il a également tenu à rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce projet : « C’était un projet long, difficile, complexe. Nous pouvons en être collectivement fiers ».

 

Ordre du jour du CEMA N° 6556 du 3 juillet 2015 (format pdf, 598 kB).

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
L’Etat-major de la Marine quitte ses bureaux situés dans l'hôtel de la Maine, rue Royale, pour rejoindre ses nouveaux locaux à Balard - photo JJ Chatard/DICOD

L’Etat-major de la Marine quitte ses bureaux situés dans l'hôtel de la Maine, rue Royale, pour rejoindre ses nouveaux locaux à Balard - photo JJ Chatard/DICOD

 

02/07/2015 Carine Bobbera  - DICOD

 

L’État-majorde la Marine quitte ses bureaux rue Royale pour rejoindre ses nouveaux locaux à Balard. L’occasion de revenir sur l’histoire de ce prestigieux bâtiment, l’hôtel de la Marine, témoin des grandes heures de la France.

 

Construit entre 1757 et 1774 au Nord-Est de l’actuelle place de la Concorde, l’hôtel de la Marine est l’œuvre de l’architecte Jacques-Ange Gabriel. L’édifice sert dans un premier temps de garde-meuble royal. Y sont stockés, entretenus et restaurés le mobilier, les tapisseries, les luminaires et les objets de décoration les plus précieux des demeures royales. Les visiteurs de l’époque peuvent également y admirer les joyaux de la couronne. L’hôtel de la Marine connaît son premier grand évènement historique en 1778.

 

C’est dans ses murs qu’est signé, le 6 février, le Traité d’Amitiés et d’Échanges entre le roi de France et les treize états indépendants d'Amérique. Par ce traité, Louis XV reconnaît l’indépendance des États-Unis. Le ministère de la Marine, créé par Colbert le 7 mars 1669, quitte Versailles pour sa nouvelle demeure à l’occasion de la Révolution, en 1789.

 

L’État-major s’y installera 17 ans plus tard. En 1848, l’hôtel de la Marine voit la signature de l'acte d’abolition de l'esclavage, projet porté par le sous-secrétaire d’État à la Marine de l'époque, Victor Schœlcher. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, de 1940 à 1944, les Allemands réquisitionnent l’hôtel et installent une partie du commandement de la Kriegsmarine. Le bâtiment retrouve après-guerre sa vocation maritime, en y abritant l’État-major de la Marine nationale.

 

C’est le seul ensemble conservé aujourd'hui en France regroupant les éléments successifs d’un siècle de décoration, marqués par la symbolique de la Marine nationale.

 

L’hôtel de la Marine  a été confié au Centre des monuments historiques.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 10:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30.06.2015 MER ET MARINE

 

Une page d’histoire se tourne. Après avoir occupé les murs de l’Hôtel de la Marine pendant 226 ans, l’Etat-major de la flotte française a fait ses cartons et quitte à partir d’aujourd’hui la rue Royale pour s’installer dans ses nouveaux locaux parisiens, sur le site de Balard. Le déménagement, prévu pour durer trois jours, doit être achevé vendredi et concerne 395 personnes, dont le grand patron, l’amiral Rogel, qui quittera le bord jeudi. Une manoeuvre de grande ampleur nécessitant une organisation très fine et planifiée comme une opération, le transfert de l’état-major devant être mené à bien au plus vite, sans rupture de la chaîne de commandement et avec le moins d’impact possible sur le fonctionnement des services.

Au-delà de la logistique, il y a bien entendu de l'émotion et de nombreux marins disent avoir un « pincement au cœur » en faisant leurs adieux à la place de la Concorde. Toutefois, le grand départ se fera finalement sans cérémonie. Car, à l'instar des vieilles coques qu'elle laisse partir sans tambour ni trompette une fois leur service achevé, la marine regarde l’avenir et n’a pas l’intention de s’appesantir sur le passé. C'est un peu rude, mais c'est ainsi.

 

Suite de l’article

 

Note RP Defense: voir Les salons de l'Hôtel de la Marine à l'honneur

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

26/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Jeudi 25 juin a eu lieu la cérémonie de dissolution de la cité de l’air et base aérienne (CABA) 117 « Capitaine Guynemer », puis la prise de commandement du COMILI (commandement militaire de l’Ilot Balard).

 

Présidée par le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, commandée par le lieutenant-colonel Thierry Campello (second du COMILI) et en présence des autorités civiles et militaires, cette cérémonie a mis à l’honneur plusieurs militaires de l’air, qui ont été médaillés. Dans un second temps, le CEMAA a procédé à la dissolution de la CABA 117.

 

«Nous rendons hommage à tous ceux qui ont fait l’histoire de la CABA 117, à travers les événements, les défis, les réformes que nos institutions rencontrent», a déclaré le général Mercier. L’histoire de la CABA 117 se ferme, celle du COMILI s’ouvre vers une nouvelle dynamique: «La présence des membres des autres armées est à l’image de la nouvelle dynamique de nos opérations interarmées.»

 

Le lieutenant-colonel Xavier Broyer, commandant en second de la CABA 117, a remis au CEMAA le drapeau de la 34ème escadrille, jusqu’alors confié à la garde de la Cité de l’Air. Remis à la nouvelle garde par le colonel Boïté, celui-ci a pris de fait le commandement du COMILI.

 

Le colonel Jean-Pascal Ruvira, commandant la BA 117 depuis l’été 2013 jusqu’au 1erjuin 2015, a joué un rôle majeur dans le passage de la base militaire au COMILI. En son absence, c’est à son second qu’est revenu l’honneur de « fermer le livre de la base aérienne 117 », comme l’a déclaré le lieutenant-colonel Broyer.

 

Tout d’abord ministère de l’Air en 1929, puis Cité de l’Air à partir de 1934, la base aérienne 117 créée en 1964 s’est inscrite dans une vague de modernisation, avec le projet Balard. Ce dernier vise à rassembler au sein d’un immense complexe, le ministère de la Défense et les chefs d’état-major.

 

Pour lancer la nouvelle page de l’histoire de l’Ilot Balard, désormais à la charge du colonel Boïté, le général Mercier a réaffirmé sa fierté aux militaires de la CABA 117 « Votre éclat n’a rien d’éphémère ».

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 17:56
Jean-Paul Bodin (troisième en partant de la gauche) devant l'entrée du futur site en compagnie de députés. Photo E.Rabot ECPAD

Jean-Paul Bodin (troisième en partant de la gauche) devant l'entrée du futur site en compagnie de députés. Photo E.Rabot ECPAD

 

01/04/2015 Linda Verhaeghe  - DICoD

 

Une dizaine de députés, membres de la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, a visité, mercredi 1er avril 2015, le futur site du ministère de la Défense, à Balard, (Paris 15e). Objectif : constater l’avancement des travaux et la qualité des infrastructures.

 

Mercredi 1er avril, une dizaine de députés, guidée par Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration (SGA), a visité le chantier du futur site du ministère de la Défense. L’occasion pour eux d’en découvrir des lieux symboliques, tels que le futur centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

 

Selon Nathalie Nieson, député de la 4e circonscription de la Drôme, les nouveaux bâtiments, dont elle a qualifié la conception de « technique » et de  « moderne », va « permettre à nos forces de travailler de manière plus efficace ». François de Rugy, député de la 1ère circonscription de la Loire-Atlantique, ajoute : « C’est un chantier titanesque […] sur le point d’aboutir ». Et de saluer tout particulièrement la « dimension écologique » des infrastructures, du fait notamment de la présence de panneaux solaires et de systèmes d’économie d’énergie. Pour les députés, comme pour les sénateurs avant eux, cette visite a également été l’occasion de constater les conditions optimales de travail et de vie dont bénéficiera le personnel civil et militaire qui armera à terme ce nouveau cœur opérationnel du ministère de la Défense.

 

Lors de leur visite du 1er avril, les députés ont pu constater l'avancement des travaux. Photo E.Rabot ECPAD

Lors de leur visite du 1er avril, les députés ont pu constater l'avancement des travaux. Photo E.Rabot ECPAD

L’Hexagone Balard constitue « une très belle réussite » pour le ministère de la Défense, tant d’un point de vue architectural qu’organisationnel. Il représente également une opportunité de « renouveau de ce quartier jusqu’alors laissé pour compte, pour les riverains et pour les commerçants du 15e arrondissement », souligne Jean-François Lamour, ancien ministre, député de la circonscription du 15earrondissement.

 

En février dernier, une délégation d’une quinzaine de sénateurs de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat s’était déjà rendue sur place pour constater l’état d’avancement des travaux, désormais en phase d’achèvement. Les premiers emménagements à Balard viennent d’ailleurs tout juste de commencer. Ils se poursuivront tout au long de l’année 2015, jusqu’à l’installation définitive des 9 300 civils et militaires qui rejoindront le nouveau site.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:55
Premiers pas à Balard…

 

19/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le général de Villiers a réuni pour la première fois ses principaux adjoints à Balard, jeudi 19 mars 2015, leur donnant ainsi un avant-goût de ce qui sera bientôt leur quotidien.

 

Précédant de quelques semaines la bascule de l’EMA dans ses nouveaux locaux, cette réunion a permis de faire le point sur ce déménagement qui sera un des événements marquants de l’année 2015.

 

Le CEMA s’est fait présenter l’état d’avancement des travaux ainsi qui les mesures qui doivent lui garantir la continuité de la conduite des opérations.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:55
Balardgone, un nouveau siège pour le ministère français de la Défense

 

26.02.2015 fr.sputniknews.com

 

Le 28 février, les militaires français prendront possession des premiers bâtiments de leur nouveau ministère.

 

La France dépensera 4,3 milliards d'euros sur les nouveaux bâtiments de son ministère de la Défense, rapportent jeudi les médias français.

Le 28 février, les militaires prendront possession des premiers bâtiments du nouveau ministère de la Défense situé porte Balard dans le XVe arrondissement de Paris et déjà surnommé "Balardgone", ou "Pentagone à la française".

Selon la chaîne de télévision BFMTV, les premiers fonctionnaires du ministère devraient y arriver en mai prochain et les derniers au début de l'année 2017. L'opération coûtera 4,3 milliards d'euros au budget français, ce qui comprend un loyer annuel de 154 millions d'euros qui devra être payé jusqu’en 2041.

Le ministère de la Défense compte financer une partie de ce loyer grâce à la vente de 17 bâtiments et sites parisiens qui seront progressivement libérés par les militaires. La Défense espère obtenir au moins 600 millions d'euros de ces ventes, dont 230 millions déjà en 2015.

Le "Pentagone version française" est destiné à regrouper l'ensemble de la chaîne de commandement des armées ainsi que les services centraux de la Défense, explique la chaîne.

Le nouveau site devra accueillir au total 9.300 militaires et civils actuellement dispersés dans les 17 implantations parisiennes. Pourtant, le ministre de la Défense et son cabinet resteront dans l'Hôtel de Brienne, dans le VIIe arrondissement de la capitale.

Les frais de déménagement sont quant à eux estimés à 10 millions d'euros.

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