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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 11:55
Externalisation de la Défense et de la Sécurité en France ? - 15 Décembre



Le Comité directeur de l'ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à la conférence :

Vers une externalisation de la Défense et de la Sécurité en France ?
Guillaume FARDE
Maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Externaliser la sécurité et la défense en France, Editions Hermann

Julia MARIS
Directrice Générale de Défense Conseil International (DCI)

Jeudi 15 décembre 2016
19h30 à 21h00

École militaire
(Le nom de l'amphithéâtre sera précisé dans le mail de confirmation)

____

En France, le souvenir de la bataille de Valmy, couplé à l’instauration d’une conscription maintenue jusqu’en 1996, fonde l’attachement indéfectible du citoyen au caractère essentiellement public des forces de sécurité de la Nation. Il y a là l’origine d’une césure entre les activités mercantiles d’une part, et la sécurité publique d’autre part. Cette conception étatiste des services publics régaliens a conduit à privilégier, de façon systématique, le mode de gestion en régie. Depuis le début des années 1990 cependant, ce paradigme classique où l’armée et les forces de polices évoluent de façon autonome pour assurer l’ensemble de leurs missions, est battu en brèche. L’externalisation au profit d’opérateurs privés s’impose comme le modèle managérial privilégié en France.

Quelle conséquence pour les services publics régaliens ? Quels nouveaux risques découlent de ce modèle ? Quel bilan tirer du recours au partenariat public-privé dans les domaines de la sécurité et de la défense ?

>> INSCRIPTION OBLIGATOIRE <<


À propos des intervenants :

Guillaume FARDE, directeur associé au sein du cabinet
Althing, Sécurité & Intelligence économique, est spécialiste de l’économie de la sécurité et de la défense. Docteur en sciences de gestion, il est maître de conférences à Sciences Po Paris. Il est l’auteur d’un ouvrage récent sur l’externalisation des missions de sécurité et de défense en France.

Julia MARIS est Directeur Général de
Défense Conseil International (DCI), l’opérateur de référence du ministère de la Défense pour le transfert du savoir-faire militaire français à l’international, au profit des forces armées de pays amis de la France. Diplômée de l’ENA et auditrice de l’IHEDN, elle est l’auteur de l’essai Diriger en ère de rupture, paru en 2016. Julia MARIS nous parlera notamment du contrat HéliDax, le premier partenariat public privé conclu par le Ministère de la défense.

En espérant vous voir nombreux,

Ingrid LAMRI
Présidente de l’ANAJ-IHEDN
Séminaire Grande Ecole 2013

president@anaj-ihedn.org

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:30
Le « commandant prend la manœuvre » au pays de la perle

 

29.12.2015 par

 

Tous les bâtiments de la marine du Koweït sont à présent commandés par des officiers formés en France.

C’est la fierté du Chef d’Etat-Major de la marine koweïtienne qui pense bien qu’un jour prochain, l’un d’entre eux occupera sa place . C’est aussi la fierté de DCI même s’il faut encore un peu de temps pour le plus ancien des officiers issus du CENOE ,aujourd’hui jeune « colonel », « prenne la manœuvre » de la marine au pays de la Perle….

Ce succès revient à 20 ans de partenariat confiant et volontariste entre l’Ecole navale, la Marine nationale et DCI.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
Helidax franchit la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans

L’arrivée du discret EC120 a été un soulagement pour les riverains de Dax, fatigués des sifflements des Gazelle photo Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

14 octobre 2015 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

Helidax, le centre français de formation des pilotes d’hélicoptère militaires géré par DCI célèbre ses 100.000 heures de vol, à Dax. Le partenariat public-privé fonctionne à plein rendement. DCI investit dans de nouveaux hélicoptères pour former les pilotes étrangers.

 

Il aura suffit de cinq ans d’activité à Helidax pour franchir ce cap symbolique : 100.000 heures de vol sur les EC120 « Calliopé » rouge et blanc, les couleurs de la ville de Dax. Chaque année, la base école général Navelet consomme donc près de 25% des heures de vol totales de l’Alat. Mais l’activité ne s’y fait pas qu’au profit de l’aviation légère de l’armée de terre : dans un bel exemple de mutualisation des moyens, Dax accueille tous les futurs pilotes étatiques français : Alat donc, mais aussi aéronavale, armée de l’air et gendarmerie. Citons aussi les quelques pilotes d’hélicoptères militaires belges (une poignée par an…) qui se retrouvent également dans les Landes pour leur formation de base. Au total, une centaine de brevets sont remis chaque année à Dax et le partenariat public-privé soutenant cette activité est souvent cité en exemple.

 

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:55
Défense : HeliDax, enfin un PPP gagnant-gagnant

Sur les 36 hélicoptères, 32 sont disponibles tous les matins pour les élèves de l'EALAT et 100% des moyens demandés par l'école ont été fournis", explique à La Tribune le PDG de DCI, Jean-Michel Palagos - photo DCI

 

14/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

HeliDax a fêté le franchissement de la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans d'exploitation. Sa flotte de 36 hélicoptères Colibri (H120) est dédiée à la formation de base des pilotes des trois armées et de la gendarmerie.

 

Et si HeliDax était un cas d'école. Dans le maquis des Partenariats publics-privés (PPP) qui plombent le budget de l'État, la filiale à 50-50 entre DCI (Défense Conseil International) et INAER Helicopter France, est l'arbre qui cache la forêt. Implanté sur le site de l'école de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) à Dax, HeliDax a d'ailleurs fêté mardi le franchissement de la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans d'exploitation. Sa flotte de 36 hélicoptères Colibri (H120) est dédiée à la formation de base des pilotes des trois armées et de la gendarmerie.

D'une durée de 22 ans, ce PPP est le premier contrat de ce type, qui avait été signé en 2008 par le ministère de la Défense. Selon un rapport de la Cour des comptes, publié en 2011, des loyers annuels d'un montant maximal d'environ 24 millions à partir de 2012 seront versés par l'État pendant vingt ans. La formation reste, en revanche, assurée par des instructeurs de l'armée. Selon DCI, HeliDax enregistre un chiffre d'affaires annuel de 23 millions d'euros.

 

Un succès gagnant-gagnant

Pourquoi HeliDax est-il est un succès ? "Sur les 36 hélicoptères, 32 sont disponibles tous les matins pour les élèves de l'EALAT et 100% des moyens demandés par l'école ont été fournis", explique à La Tribune le PDG de DCI, Jean-Michel Palagos. Il précise également que la flotte d'HeliDax a un taux de disponibilité de 90% pour environ 20.000 heures de vols par an. "C'est un très beau succès", assure-t-il. "Notre flotte d'hélicoptères, avec poste de pilotage numérique, permet aux élèves de se préparer aux interfaces des hélicoptères modernes (Tigre, NH 90 Caïman)", rappelle-t-il. Ainsi depuis mai 2010, les appareils d'HeliDax ont participé à la formation de plus de 500 élèves pilotes et moniteurs issus des trois armées.

Selon le commandant de la base école de l'ALAT, le colonel Benoit Cirée, cité dans le premier communiqué du groupe DCI publié mardi, "l'externalisation des heures de vol et de la maintenance associée à la formation par les moniteurs militaires, cœur de métier de l'EALAT est bien un modèle de performance. Cette combinaison est un atout majeur pour préparer les pilotes de combat de demain aux hélicoptères de nouvelles générations. Je suis ravi du succès de ce partenariat que beaucoup considèrent avec intérêt".

En outre, HeliDax met à disposition lors des heures de substitution, notamment en été, les Colibri pour des missions de sécurité (feu de forêts...). Grâce à ses infrastructures, la société de services fournit entre autre des prestations de maintenance d'hélicoptères (moteur, avionique et structure) ainsi qu'une assistance à l'achat d'appareils. Ce qui lui procure des revenus tiers que HeliDax et l'État se partagent, précise Jean-Michel Palagos. En 2015, le nombre d'heures de vol de substitution devrait s'élever à 3.500 heures en 2015 et il est prévu 4.200 heures en 2016.

 

HeliDax parie sur les revenus tiers

Jean-Michel Palagos parie de plus en plus sur les revenus tiers en misant sur la formation de pilotes étranger. HeliDax a déjà commencé à former des pilotes belges et nigériens. Dans ce contexte de croissance, DCI a annoncé mardi l'acquisition de trois premiers hélicoptères pour son Centre International de Formation Hélicoptère (CIF-H), basé sur les sites de l'EALAT à Dax et au Luc-en-Provence et créé en février 2015. Le premier appareil devrait être en ligne de vol dès la fin 2015 et les deux autres au cours du premier semestre 2016. Ces trois hélicoptères voleront sous les couleurs de DCI.

"Cette acquisition répond à la très forte demande de pays amis de la France dans le domaine de la formation initiale technique et tactique des pilotes d'hélicoptère. Les besoins du CIF-H s'élèvent pour la seule année 2016 à environ 3.000 heures de vol", a expliqué un deuxième communiqué de DCI.

En 2015, le CIF-H devrait former 14 pilotes koweïtiens, puis 14 autres en 2016, précise à La Tribune Jean-Michel Palagos, qui croit au "potentiel" de cette école. Le Brésil et le Gabon seraient par ailleurs intéressés par la création d'une école, à l'image de celle du Qatar. Cet émirat a lancé en 2011 avec DCI une école de formation de pilotes d'hélicoptères militaires à Doha, dont le soutien des hélicoptères est fondé sur le modèle d'HeliDax.

 

Un outil plus efficient

Selon DCI, le prix à l'heure de vol se situe en 2015 autour de 1.100 euros, contre environ 2.300 euros avant le contrat de PPP HeliDax. Des chiffres à prendre avec précaution en raison des différences entre comptabilité publique et comptabilité privée. "Cette différence de prix, du simple au double, s'explique essentiellement pour deux raisons, explique-t-on chez DCI : non seulement les nouveaux appareils consomment un tiers de carburant en moins mais en plus, ils nécessitent trois fois moins de maintenance que le parc antérieur". Et Jean-Michel Palagos de conclure, "nous rendons le même service avec 36 appareils qu'avec plus de 50 auparavant. HeliDax est plus efficient grâce à une organisation de la maintenance plus pertinente notamment".

Auparavant, l'EALAT de Dax qui assurait la formation initiale de 130 pilotes et 60 instructeurs par an, disposait d'une flotte de 53 hélicoptères Gazelle dont l'entretien et la mise en œuvre étaient assurés par un effectif de 175 personnes. Aujourd'hui HeliDax fonctionne avec plus de 50 personnes dédiées au management ainsi qu'à la logistique, la maintenance et à la navigabilité des appareils. Selon la Cour des comptes, le recours au PPP semble surtout se justifier par la possibilité offerte de disposer rapidement d'une flotte renouvelée, payée en 22 loyers annuels, ce qui était difficile en cas d'acquisition patrimoniale

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 06:55
Base de Dax - photo DCI

Base de Dax - photo DCI

 

13/10/2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

HeliDax, fruit d'un partenariat public-privé entre le groupe DCI (opérateur du transfert du savoir-faire militaire français à l'international) et Inaer Helicopter France, monte en puissance. La base école de l'Aviation légère de l'armée de terre (EALAT) a dépassé, en cinq ans, les 100 000 heures de vol avec des appareils EC120 Colibri dans leur configuration Calliopé.

Ce PPP d'HeliDax porte sur la fourniture d'heures de vol au profit de l'EALAT pendant vingt-deux ans. On externalise des heures de vol et la maintenance mais la formation reste l'apanage des moniteurs militaires, commandés par le colonel Benoît Cirée. " Cette combinaison est un atout majeur pour préparer les pilotes de combat de demain aux hélicoptères de nouvelles générations ", explique-t-il.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 12:30
DCI forme les pilotes militaires du Koweït

 

par

 

Intervenant dans tous les domaines de compétences des armées, en lien avec ces dernières, l’action de DCI s’inscrit, depuis plus de 40 ans, dans une logique de partenariats avec les pays amis de la France. DCI investit ainsi dans la création de liens forts avec les futurs dirigeants des armées des pays amis, en ayant formé près de 1000 cadets dans ses écoles d’officiers.

Depuis 2006, DCI-AIRCO organise, en partenariat avec l’Armée de l’air française, des formations d’équipages de combat. Dans le cadre d’un programme de formation de pilotes militaires confié à DCI, 15 élèves koweitiens, destinés à devenir pilotes de chasse ou de transport selon leurs capacités et les besoins de l’armée de l’air de leur pays, viennent de débuter leur formation à Salon-de-Provence.

Depuis un an en France, ces élèves pilotes ont suivi une phase de mise à niveau en anglais et en sciences, puis une phase d’acculturation et d’évaluation en vol qui leur a permis d’être orienté vers les filières chasse et transport. Les différentes phases de la formation retenue par le Koweït se déroulent sur les bases aériennes de l’Armée de l’air, au sein des escadrons et écoles de : Salon-de-Provence, pour l’instruction théorique au sol et la formation initiale en vol ; Cognac, pour, d’une part, le tronc commun de formation « Chasse/Transport » au sol sur simulateurs et en vol sur avion d’entraînement et, d’autre part, la phase de pré-spécialisation chasse ; Tours et Cazaux pour les formations spécialisation chasse ; Avord, pour la formation spécialisation transport.

L’armée de l’air du Koweït a une grande confiance en DCI puisqu’une nouvelle promotion de 26 jeunes cadets est arrivée en France au printemps 2015 pour entamer la phase de mise à niveau. Ahmed Y Al-Reshoud, pilote de l’Armée de l’air koweitienne, témoigne de ses premiers mois de formation en France : « Cela fait un an que je suis en France. Je suis arrivé à Paris en octobre 2014. J’ai rejoint Salon-de-Provence en novembre pour suivre ma formation théorique entre Aix et Dax. Depuis le mois de septembre 2015, j’au commencé ma formation de pilote de chasse. J’espère réussir ma formation et gagner mes ailes de pilote en 2017. Cette formation me permettra d’exercer un poste plus important en rentrant au Koweit. »

 

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
Externalisation: l'armée de l'air formée à la guerre électronique par DCI

 

19.06.2015 par Philippe Chapleau - Ligne de Défense

DCI (via DCI-NAVFCO et DCI-AIRCO) et l'armée de l'air ont signé un contrat de quatre ans pour la formation à la guerre électronique des personnels de l'AA. La signature de ce renouvellement aurait eu lieu fin 2014 mais DCI ne communique que maintenant, alors que le salon du Bourget se termine. Par ailleurs, mercredi (17 juin),  Thales et DCI ont signé un accord de partenariat sur le thème de la guerre électronique.

Dans un communiqué de presse très laconique de ce vendredi, DCI signale "en particulier, l’emploi d’outils novateurs de simulation, développés à des fins didactiques avec la société ABAK Systèmes, permettant de compléter fructueusement l’enseignement théorique."

Abak Systèmes a été créé en 1988 à Laillé, près de Rennes; son capital social est détenu par sept associés dont Défense Conseil International. La société a développé entre autres, le logiciel SIMU_IR conçu "pour simuler et visualiser un duel entre un aéronef et un système d'arme; il est composé d'un radar, d'un système de contrôle de tir et d'un missile sol-air équipé d'un autodirecteur infra-rouge. L'aéronef peut exécuter un manœuvre de type break et lancer des leurres IR. Il est également possible d'activer des Contre-Contre-Mesures Électroniques (CCME)."

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
Saegm - Euroflir 410 - Essais Patroller - Juin 2014 - Ph Ph Wodka-Gallien - Sagem

Saegm - Euroflir 410 - Essais Patroller - Juin 2014 - Ph Ph Wodka-Gallien - Sagem

 

Le Bourget, Paris, le 15 juin 2015 CP Sagem

 

Sagem (Safran) et Défense Conseil International (DCI) signent un accord de coopération dans le domaine des systèmes de surveillance aéroportés à base d'avions légers et de systèmes drones, pour la France et l'international.

 

Les solutions et services pilotés d'aéro-surveillance proposés par DCI feront appel à l'avion bimoteur léger Diamond DA 42 doté notamment d'un ensemble optronique Euroflir 350 ou 410 de Sagem. Au titre de cet accord, DCI apportera son expertise dans les services, la formation, l'entraînement et l'assistance à la maîtrise d'ouvrage.

 

Sagem s'adresse aux marchés des drones de surveillance et de renseignement, et propose le drone Patroller avec l'appui opérationnel de DCI dans le cadre d'offres de mise en oeuvre et/ou de maintenance pour les forces gouvernementales ou le secteur privé.

 

Le DA 42 de Diamond Aviation est un avion bimoteur de quatre places développé et produit par la firme autrichienne Diamond. Aéronef innovant à hautes performances, le DA 42 peut atteindre une vitesse de croisière de plus de 300 km/h et affiche une autonomie de 6 à 10 heures. En plus de la charge optronique, DCI a équipé cet avion d'un radar de surveillance maritime, d'une transmission de données et de moyens de post-traitement des données.

 

Développé par Sagem, le Patroller est un système de drone de classe 1 tonne. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu'à 250kg de charge utile multicapteurs, en cellule ou en pods (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de plus de 20 heures et jusqu'à une altitude de 20 000 ft.

 

La conception du Patroller s'appuie sur 9 années d'expérience acquise par Sagem avec le système Sperwer déployé en Afghanistan. En octobre et novembre 2014, le Patroller a montré sa capacité à évoluer dans les espaces aériens civils en toute sécurité pour le trafic aérien, dans le cadre du programme européen Odrea.

 

La gamme Euroflir est un ensemble de systèmes optroniques gyrostabilisés multi-capteurs à hautes performances. Système modulaire, Euroflir permet l'observation et la localisation de cibles à grande distance, de jour comme de nuit. Les systèmes Euroflir ont prouvé leur efficacité en opérations depuis des hélicoptères de la marine nationale, de l'ALAT et des forces spéciales françaises. La version Euroflir 410 équipe le drone Patroller.

 

NB - Au Salon du Bourget, DCI expose l'avion DA42 avec une boule optronique Euroflir sur son pavillon externe (A4) et le drone Patroller de Sagem est présenté sur le stand B4 de l'exposition statique.

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 600 personnes en Europe, en Asie Pacifique, en  Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d'informations : www.sagem.com

 

Défense Conseil International. Créée en 1972, DCI est une entreprise de taille intermédiaire (ETI) de services, dont l'Etat est actionnaire de référence. Culturellement proche du ministère de la Défense, DCI a pour mission le transfert du savoir-faire des armées françaises au profit des pays amis de la France et notamment :

• le conseil et l'assistance sur la totalité du cycle de vie des programmes d'armement,

• l'ingénierie de formation, dans les domaines académique, opérationnel et technique,

DCI et ses filiales se positionnent enfin depuis dix ans comme des partenaires des forces armées françaises dans le cadre de contrats de prestations de service et cherchent à ouvrir leurs activités aux pays de l'Union européenne.

http://www.groupedci.com

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:55
Portrait d’un pilote de chasse, formateur sur la base de Cognac.

 

14 juin 2015 par Anthony Maréchal - DCI

 

Il est presque midi à la base aérienne 709 de Cognac. Sous un soleil de plomb, la dernière rotation d’apprentis pilotes vient de décoller du tarmac. Le capitaine David Gonnet, qui rentre de mission, accepte de se confier sur son métier de pilote de chasse. Confidences d’un passionné…

 

• Pouvez-vous présenter votre métier ?

Mon métier, c’est d’être pilote de chasse. Je suis rentré dans l’armée en 2001. J’ai suivi une formation relativement longue pour exercer ce métier. L’aboutissement, c’est d’être en unité opérationnelle pour pouvoir aller sur des mission en opération extérieure pendant 2 mois où nous tentons de maintenir la paix en menant à bien des opérations décidées par le chef de l’état.

 

Suite de l’entretien

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:55
Prix de l’action solidaire : appel à candidatures


30/01/2015 Communauté Défense

 

La première édition du prix de l’action solidaire aura lieu le 13 avril prochain à l’hôtel de Brienne. Créé afin de récompenser ceux qui contribuent à sauver, soutenir et accompagner les militaires blessés dans leur parcours de réadaptation et de réinsertion, sociale et professionnelle, cette récompense est placée sous le haut patronage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Date limite de dépôt des candidatures : 13 février 2015

 

Le 13 avril prochain, la première édition du prix de l’action solidaire se déroulera à l’hôtel de Brienne, sous le haut patronage et en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Créé afin de récompenser ceux qui, d’une manière ou d’une autre, contribuent à sauver, soutenir et accompagner nos blessés dans leur parcours de réadaptation et de réinsertion, sociale et professionnelle,  ce prix est entièrement financé par la société Défense Conseil International (DCI). Opérateur de référence du ministère de la Défense pour le transfert du savoir-faire des armées françaises, DCI a souhaité  participer au soutien des militaires blessés en contribuant à une meilleure reconnaissance de ceux qui œuvrent à leur service.

Il peut s’agir par exemple du militaire qui au combat ou en opération porte secours à un camarade blessé, de l’infirmier ou de l’équipe médicale qui stabilise le blessé, de ceux qui le convoient, des médecins et des équipes médicales dans nos hôpitaux, des équipes responsables de la réadaptation, de la réinsertion et de la rééducation fonctionnelle ou même des bénévoles qui se chargent de l’accueil et de l’accompagnement des blessés et de leurs familles.

 

Le prix est composé de deux parties :

  • 2 500 euros versés à titre personnel au lauréat ;
  • 2 500 euros versés à un projet ou une association agissant au profit des militaires blessés et/ou de leurs familles, choisi par le lauréat.

Les dossiers de candidature sont à retourner d’ici le 13 février 2015 par voie postale à l’adresse suivante :

Défense Conseil International - Prix de l’action solidaire

2 place Rio de Janeiro - 75008 Paris

 

Renseignements :

Anna CZERNY - Tél. : 01 44 95 26 42 - anna.czerny@groupedci.com

>>> Téléchargez le dossier de candidature (pdf, 4 pages, 176ko)
>>> Téléchargez le réglement intérieur (pdf, 4 pages, 235ko)

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 13:55
FIC 2015 - Présentation du stand de la Défense

 

20/01/2015 Ministère de la Défense

 

Le 7e Forum international de la cybersécurité a ouvert ses portes le mardi 20 janvier 2015 au parc des expositions de Lille Grand Palais. Il accueille pendant deux jours tous les acteurs majeurs de la cyberdéfense.  Destiné à soutenir l’investissement du ministère de la Défense au profit de la cyberdéfense,  la thématique du stand Défense est  « la cyberdéfense au cœur des opérations».

 

Le stand Défense du salon FIC 2015 est conçu autour de quatre  zones d’exposition qui illustrent les capacités opérationnelles et l’expertise du ministère dans les opérations de cyberdéfense.

 

Zone « capacités opérationnelles » - le Centre d’analyse en lutte informatique défensive : centre opérationnel de cyberdéfense

Intégré dans la chaîne de commandement opérationnel et placé sous l’autorité de l’officier général cyber, le (CALID) est le centre chargé de la protection des capacités opérationnelles du ministère de la Défense.  Sa mission est de défendre le cyberespace des armées (réseaux informatiques, systèmes de combat, de commandement, etc.) contre les menaces et attaques qui le visent. Le CALID, expert technico-opérationnel des systèmes d’information du ministère de la Défense, est également présent pour évoquer ses missions de défense du cyberespace des armées. Le CALID se déploie en France et à l’étranger, en prévision ou en réaction à une crise. Il déploie des sondes sur les systèmes d’arme et de commandement en opérations, va rechercher des traces d’attaque sur des systèmes d’information.

 

Zone « préparation opérationnelle » - le Commandement des forces terrestres : au cœur de l’opérationnel

Le Commandement des forces terrestres (CFT) a pour mission de mettre à la disposition du chef d’état-major des armées, au bon moment et au bon endroit, des unités organisées, équipées et entraînées pour l’engagement qui les attend. « Milieu d’affrontement » particulier, le cyberespace expose les systèmes d’information et de communication des forces à de nouvelles vulnérabilités. Pour répondre à ces menaces, le CFT est en mesure de déployer une chaîne de cyberdéfense adaptée à chaque engagement opérationnel des forces aéroterrestres.

 

Zone « anticipation et innovation » - la Direction générale de l’armement : l’expertise technique en cyberdéfense

la Direction générale de l’armement  (DGA) est l’expert technique référent du ministère de la Défense en matière de cyberdéfense et l’un des acteurs clés du Pacte Défense cyber. Une partie de ses équipes de haut niveau intervient directement au profit du Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID) ou de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour l’analyse des attaques les plus complexes détectées sur les réseaux et des menaces potentielles les plus dangereuses.  La montée en puissance de la DGA en matière de cyberdéfense se traduit également par le renforcement de financements d’études amont aux programmes d’armement (de 10 à 30 millions d’euros annuels), de la recherche et d’un soutien accru au PME et aux laboratoires de recherche qui interviennent dans ce domaine. Tout au long du salon, une démonstration réalisée par la Direction générale de l’armement (DGA) illustrera ses travaux en matière d’anticipation de la menace sur les systèmes d’information du ministère.

 

Zone « formation et sensibilisation »

La sensibilisation et la formation aux enjeux de la cyberdéfense sont présentées par le réseau de la réserve citoyenne cyberdéfense (RCC), le mastère spécialisé de la conduite des opérations et de la gestion des crises en cyberdéfense des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et la société Défense Conseil International (DCI).

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:55
DCI et le SSA s'allient pour des prestations de formation dans le domaine médical

 

07.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'externalisation, je l'ai écrit à plusieurs reprises, touche aussi le domaine médical (voir ici un post sur l'externalisation du soutien médical ou encore ici) et en particulier celui de la formation des personnels militaires aux gestes de premiers secours ou à la médecine de combat.

Il existe aux USA et en Australie, par exemple, des entreprises spécialisées dans ce type de formation et qui offrent leurs services aux personnels des forces armées, aux entreprises de sécurité et aux sociétés qui déploient leurs employés dans des zones à risques.

La France n'est désormais plus absente dans ce créneau. En effet, DCI a signé une convention cadre avec la direction du Service de Santé des Armées (SSA) afin de proposer des prestations de formation (opérationnelle et universitaire), d’expertise et matériels associés à l’étranger. 

DCI va ainsi fournir des formations initiales et spécialisées, validées par le SSA et en coordination avec lui. La mise en place de cette nouvelle offre Santé se fera lors du premier semestre 2015. Plusieurs pays étrangers ont déjà indiqué leur intérêt pour ce type de formation.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 11:55
Adapter la filière Défense aux enjeux du numérique

 

17/11/2014 Jean-Michel Palagos - Président Directeur Général de Défense Conseil International (DCI)

 

Depuis plus d'une dizaine d'années, la plupart des observateurs s'accordent pour voir dans le numérique une transformation importante dans le secteur de la défense : cyberdéfense, drones, robotique, numérisation de l'espace de bataille... La filière de la défense et de la sécurité doit, à l'instar d'autres filières, en tirer trois conséquences organisationnelles : favoriser l'innovation, développer la dimension de service et donner une ampleur nouvelle au rôle de l'Etat.

 

40% des aéronefs de l'armée américaine seraient aujourd'hui des drones, selon un rapport du Congrès. Dans les dernières années, les virus Stuxnet et Al-Shamoun, pour ne parler que d'eux, ont endommagé des infrastructures industrielles majeures. L'emploi très efficace des hélicoptères de l'ALAT (Aviation légère de l'armée de terre) en Côte d'Ivoire, en Libye ou au Mali a montré une fois encore l'importance du professionnalisme des personnels et le caractère essentiel des dispositifs de commandement et de maîtrise de l'information. Il n'y a qu'à voir la liste des exposants du salon Eurosatory qui s'est tenu à Paris en juin dernier et encore récemment en octobre au salon Euronaval, pour constater combien la sécurité terrestre et maritime n'intègre plus seulement des véhicules, des navires et des armes mais aussi les systèmes d'information, la simulation ou encore les drones. Certains des paramètres essentiels de la défense ont évolué sous l'impact du numérique. Les armées et l'industrie sont confrontées à des changements similaires, sous de nombreux aspects, à ce que vit l'industrie de la presse ou de l'énergie aujourd'hui, qui conduisent à poser une question majeure : comment prendre en compte les changements technologiques de façon efficace afin d'en faire bénéficier nos organisations ? En général, cette question se pose ainsi aux dirigeants d'organisations : ce que certains théoriciens du « management » ont appelé le dilemme de l'innovation : faut-il risquer d'affaiblir son métier traditionnel en développant des innovations dans le numérique, sachant que les effets positifs risquent de tarder avant que les effets destructeurs, mais aussi ceux encore plus prometteurs, de ce changement n'apparaissent ?

 

En fait, Shumpeter a théorisé dès le siècle dernier ces cycles d'innovation et leurs effets, mais ses théories reprennent une actualité évidente aujourd'hui. Trois grands leviers doivent permettre aux organisations de se développer dans ce nouveau contexte.

 

Le premier levier est la capacité à innover, ce qui suppose de mettre en place des organisations flexibles, capables de nouer des partenariats et de développer des démonstrateurs d'innovation. Suivant le secteur, ces nouvelles structures peuvent être plus ou moins organisées en réseau et plus ou moins séparées des structures traditionnelles. Les start-ups et PME de l'écosystème peuvent être intégrées dans le travail d'innovation, sur le mode de l'open innovation, mais aussi dans des clusters ou des pôles de compétitivité. Chez Google ou Microsoft, pour un collaborateur direct on peut trouver une dizaine de personnes dans des start-ups partenaires. Dans le secteur de la défense, plusieurs milliers d'entreprises rassemblent quelques 165 000 salariés et près d'un tiers de leur chiffre d'affaires se réalise à l'exportation. Les partenariats sont plus que jamais essentiels, car les compétences et expertises doivent être imbriquées pour favoriser l'innovation.

 

Le deuxième levier est la dimension de service. La numérisation questionne la notion de produit au profit du système et de l'organisation. Il ne suffit pas de disposer d'une flotte d'hélicoptères de pointe. Il faut une organisation capable de disposer des pilotes et navigateurs les plus expérimentés, d'entretenir et faire évoluer le matériel et d'intégrer les véhicules dans l'espace de bataille afin d'en obtenir l'impact maximal. De même, en cyberdéfense, la question du facteur humain est cruciale, Tant les méthodes d'ingénierie sociale sont essentielles dans le cas de menaces persistantes avancées, les formes les plus pointues des attaques cybernétiques : dans le cas de Stuxnet, il a bien fallu des failles organisationnelles pour qu'un ou plusieurs opérateurs insèrent à leur insu le virus dans les équipements informatiques des cibles, probablement au moyen de clés USB. Le monde numérique, qui donne souvent le sentiment d'être dominé par la technique, est donc avant tout un monde de la formation, de l'assistance et de l'organisation humaine.

 

Enfin, le troisième enjeu de la révolution numérique est de repenser le rôle de l'Etat. Celui-ci est appelé à jouer un rôle fondamental. Dans « The Entreprenarial State », l'économiste Mariana Mazzucato souligne ainsi que les composants essentiels des produits Apple comme l'Iphone ou l'Ipod sont issus de travaux de recherche publique. Le protocole http et la fameuse roue permettant de sélectionner les musiques de l'Ipod ? Des recherches du CERN. Le microprocesseur et le micro disque dur ? Des travaux financés par l'agence de défense DARPA. L'écran tactile ? Des recherches des ministères américains de l'énergie et de la défense. Chacun connait aussi l'origine de l'internet et du GPS. Apple a su avec brio et un réel sens marketing, intégrer différentes briques créées et développées dans des instances publiques. Ceci ne remet pas en cause l'efficacité des industriels ou l'impact de la recherche privée, notamment dans le secteur de la défense, mais permet de rappeler le rôle que peut avoir l'Etat dans la construction de systèmes et de savoir-faire décisifs. Le rôle des agences publiques militaires et les liens qu'elles peuvent tisser avec les industriels sont donc décisifs pour les années à venir. Ces fertilisations croisées entre public et privé doivent, plus que jamais, être encouragées.

 

Le numérique est donc en train de transformer le secteur de la défense. Cette transformation sera réussie, à condition que les organisations s'ouvrent à l'innovation et aux services, mais aussi que les organisations publiques jouent pleinement leur rôle.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 18:55
Jean-Yves Le Drian veut créer un club des industriels de la cyberdéfense

 

08 octobre 2014, Par Hassan Meddah – Usine Nouvelle

            

Six mois après le lancement du plan national de cyberdéfense, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut accélérer sur le volet industriel.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, tient à le faire savoir : l'espace numérique est un nouveau champ de bataille. Lors d’un déplacement en Bretagne, le ministre a ainsi fait le point, six mois après le lancement du Pacte Défense Cyber, destiné à préparer le pays et son armée à affronter les conséquences d'une cyberguerre.

 

"Imaginez simplement un calculateur de tir qui tombe en panne au moment de riposter à un raid d’avions adverses, ou bien la propulsion d’un navire qui ne répondrait plus", s'est il exprimé devant les officiers des Écoles de Saint-Cyr à Coëtquidan (Morbihan) le 6 octobre dernier. Quelques heures auparavant, sur le site de la DGA (Direction générale de l'armement) de Bruz dans la banlieue de Rennes, il posait la première pierre d'un bâtiment qui accueillera à terme 250 experts en cybersécurité.

 

Le plan Defense Cyber, qui bénéficie d'un milliard d'euros sur la période 2014-2019, affiche trois priorités : la recherche, la formation et les entreprises. Des actions ont déjà été engagées : à la rentrée prochaine en Bretagne, 2800 étudiants seront formés ou sensibilisés aux problématiques de sécurité informatique soit 40% de plus que l'an dernier, 1 million d'euros par an sera consacré à la recherche dans les domaines de cybersécurité et de cyberdéfense.

 

Investir dans la formation

 

Le ministre mise également sur les grandes entreprises du secteur pour atteindre ses objectifs. "Je compte très prochainement réunir autour de moi des acteurs industriels du domaine pour formaliser le partenariat que je veux bâtir entre eux et le ministère", a indiqué Jean-Yves Le Drian. Ainsi Airbus Defence and Space, Alcatel, Atos/Bull, Orange, Sopra, Sagem, Thales... devraient constituer l'ossature d'un club des industriels de la cyberdéfense.

 

Les PME pourraient faire leur entrée dans un second temps. Des grands clients pourraient aussi joindre ce club. Il s'agirait en priorité des OIV (des opérateurs d'infrastructures vitales) ces grands entreprises opérant sur des secteurs stratégiques (banques, transport, énergie...) comme EdF, RFF, Areva... Elles définiraient leurs besoins en matière de protection de leurs réseaux informatiques pour que les fournisseurs puissent adapter leurs offres.

 

A travers ce club, le ministère veut inciter les industriels à investir plus fortement dans la formation en cybersécurité de leurs collaborateurs et dans l'innovation. En échange, il leur apporterait le savoir-faire de ses experts, des infrastructures pour expérimenter à plus grande échelle leurs solutions, et il qualifierait leurs produits et services pour faciliter leur vente sur les marchés exports.

 

Un exercice de guerre électronique

 

L'armée vient ainsi de nouer un partenariat avec DCI (Defense Conseil International), une société qui exporte le savoir-faire des forces françaises auprès des armées étrangères. DCI, avec les deux PME Intrinsec et Acyan, a conçu la plate-forme informatique qui a permis aux armées de réaliser le premier exercice de guerre électronique de grande ampleur. L'exercice DEFNET 2014 s'est déroulé du 30 septembre au 3 octobre en s'appuyant sur un scénario réaliste : des pirates informatiques ont attaqué des réseaux d'une base aérienne en profitant d'une vulnérabilité d'un des sous-traitants des installations militaires.

 

Pour mettre au point sa plate-forme, DCI a réalisé un investissement financier de l'ordre de 400 000 euros. "Pour nous c'est un partenariat gagnant gagnant. Grâce à l'armée, nous pouvons améliorer et crédibiliser notre offre en prenant en compte les contraintes réelles des militaires. Beaucoup de pays sont déjà intéressés par notre offre", explique Jean-Michel Palagos, PDG de DCI. L'armée y trouve son compte également. Elle a pu éprouver sa capacité à détecter une attaque, identifier et neutraliser les assaillants pirates. "Grâce aux acteurs privés impliqués dans ce projet et à leur réactivité, la plate-forme a pu être réalisée dans un temps record", reconnaît également le contre-amiral Arnaud Coustillière et officier général à la cyberdéfense.

 

Le ministère veut également faciliter les transfert des collaborateurs entre le secteur public et le secteur privé afin de compléter leur formation. Il espère aussi signer des conventions bilatérales avec les grands acteurs du secteur qui définiront des engagements réciproques avant la fin de l'année.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 07:55
Interview de Jean-Michel Palagos à l'ADS SHOW de Bordeaux


26 sept. 2014 DCI

 

Jean-Michel Palagos commente la présence de DCI lors du salon de MCO aéronautique, ADS Show, qui s’est déroulé à Bordeaux-Mérignac du 9 au 11 septembre 2014.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 14:55
Helidax centre de formation Hélicoptère DCI Défense Conseil International


15 sept. 2014 DefenseWebTV

 

Helidax est basée au sein de l’Ecole de l’Aviation Légère de l’Armée de terre (EALAT) à Dax, au sud-ouest de la France. Hélidax est née de l’association d’INAER Helicopter France et de DCI, toutes les deux actionnaires à 50 %.

Le but de cette externalisation est la fourniture à l’EALAT (école de formation de pilotes d’hélicoptères à vocation interarmées et internationale) des heures de vol requises pour la formation de base des pilotes des Armées (terre, mer, air), de la Gendarmerie Nationale, entre autres bénéficiaires.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 16:30
Formés par DCI, 15 officiers de marine du Koweït et de Libye ont reçu leurs diplômes

 

17.07.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le 16 juillet, une nouvelle promotion CENOE (Cours de l’Ecole Navale pour Officiers Etrangers) des cadets des Forces Navales du Koweït (14 élèves) et de Libye (un élève) a reçu ses premier galons d’officier de marine. Cette cérémonie était placée sous la présidence du contre-amiral Philippe Hello, commandant de l’école navale et du groupe des écoles du Poulmic. Jean-Michel Palagos, patron de DCI, a remis les diplômes aux élèves.

 

Au total, 339 cadets formés en 18 ans (dont 266 Koweitiens)

 

La formation CENOE, dont DCI-NAVFCO a la charge, assure la formation d’élèves officiers étrangers non francophones en partenariat avec la Marine nationale. D’une durée de quatre années, cette formation a pour objectif de fournir aux officiers élèves étrangers un enseignement militaire, maritime et scientifique. Ils pourront, de retour dans leur pays d’origine, assurer les fonctions de chef de quart ou d’officier de quart « énergie », ainsi que celles de chef de service sur de petites unités.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:25
Interview DCI : approche capacitaire du Brésil (J-M Guhl)


9 juil. 2014 DCI

 

Témoignage du journaliste vivant au Brésil, Jean-Michel Guhl, sur l'approche capacitaire et le secteur de la défense au Brésil. Ce témoignage a été réalisé par DCI lors du salon Eurosatory 2014.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 07:56
Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

MOSCOU, 30 juin - RIA Novosti

 

Les 400 marins russes qui formeront les équipages des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral construits par la France pour la Russie sont arrivés lundi dans le port français de Saint-Nazaire, rapportent les médias européens.

 

Les marins, qui constituent deux équipages de 200 hommes, doivent se former au maniement des Mistral d'ici l'automne prochain. Ils seront logés à bord du navire militaire Smolny de la Flotte russe de la mer Baltique.

 

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Russie à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.

 

La Marine russe entend construire quatre BPC de classe Mistral

 

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Les Etats-Unis se montrent particulièrement hostiles à la vente des navires à Moscou. Or, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 18:55
DA-42 de Vigie Aviation

DA-42 de Vigie Aviation


27.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Jean-Michel Palagos vient d'annoncer que DCI a pris 95% du capital de la société finistérienne Vigie Aviation, les 5% restant étant aux mains du fondateur et actuel DG de Vigie, Christophe Perrier.

 

Il s'agit pour DCI de "donner une nouvelle dynamique" sans toutefois couper définitivement les liens avec Chalair, précédemment actionnaire de Vigie avec DCI (voir mon post d'alors ici). DCI poursuivra son "partenariat stratégique avec Chalair", a précisé le PDG de DCI.

 

On devrait donc voir Vigie Aviation équipée d'un avion de type Beechcraft 350 "d'ici à la fin de l'année". Cet appareil sera amené à conduire des opérations ISR par exemple au profit des forces armées françaises mais aussi toute autre mission de surveillance maritime ou de prévention des feux de forêt. Pour l'heure, Vigie dispose d'un DA-42..

 

Vigie Aviation pourra par ailleurs travailler au profit de pays étrangers "dans une logique d'appui complémentaire" a précisé Jean-Michel Palagos.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 08:55
Julia Maris devient Directeur général adjoint de Défense Conseil International (DCI)

 

25/06/2014 DCI

 

Paris, le 25 juin 2014- Défense Conseil International (DCI) annonce la nomination de Julia Maris en tant que Directeur général adjoint de DCI.

 

DCI, dont l’État est l’actionnaire de référence, est l’opérateur du transfert du savoir-faire des armées françaises et à ce titre porte le label « formation armées françaises » auprès de pays clients de l’industrie de défense française.

 

A l’occasion de cette nomination, Jean-Michel Palagos, Président-Directeur général de DCI déclare : «Je suis très heureux que Julia Maris ait accepté de rejoindre DCI. Elle prend en charge des domaines qui sont essentiels au succès du Groupe et à son développement. Je suis convaincu que sa parfaite connaissance des questions de défense et la dimension internationale de son parcours donneront une nouvelle impulsion aux équipes de DCI et seront sources d’innovation et de créativité. »

 

Né en 1975, Julia Maris rejoint la Délégation Générale pour l’Armement en 1997, où elle se consacre essentiellement aux questions de ressources humaines puis à la coopération internationale et européenne.  En 2005, elle rejoint la direction des affaires juridiques du ministère de la Défense comme chef du bureau du droit international.

 

Deux ans plus tard, Julia Maris rejoint la Présidence de la République comme rapporteur auprès de la Commission chargée de l’élaboration du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale pour traiter les questions internationales, européennes et de Ressources humaines.

 

A l’issue de ces travaux, en septembre 2008, elle est nommée directrice du marketing, du développement et des relations extérieures de la société Défense Conseil International (DCI), où elle exerce jusqu’en mai 2012, date à laquelle elle est alors nommée Conseillère pour les affaires européennes de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

 

Elle quitte le ministère de la Défense en septembre 2013 et intègre Thalès Alenia Space en tant que Vice-Présidente pour les affaires publiques et réglementaires.

 

Julia Maris est diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble et de l’Ecole Nationale d’Administration (promotion Romain GARY) et fut auditrice de la 64ème session nationale de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN).

 

Egalement diplômée de l’Université de Cambridge (bilingue en anglais) et de l’Institut Goethe, Julia Maris figure en 2014 au classement Choiseul 100 des dirigeants de moins de 40 ans à haut potentiel.

 

A propos de DCI

 

Créée en 1972, DCI est une entreprise de taille intermédiaire (ETI) de services, dont l’Etat est actionnaire de référence. Culturellement proche du ministère de la Défense, DCI propose désormais, au profit des pays étrangers, des prestations de services externalisés dans :

•           le conseil et l’assistance sur la totalité du cycle de vie des programmes d’armement,

•           l’ingénierie de formation, dans les domaines académique, opérationnel et technique,

 

DCI et ses filiales se positionnent enfin depuis dix ans comme des partenaires des forces armées françaises dans le cadre de contrats de prestations de service et cherchent à ouvrir leurs activités aux pays de l’Union européenne.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 19:41
Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d'influence - ANAJ-IHEDN

 

Source ANAJ-IHEDN

 

Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d’influence de la France à l’international ?

 

Par Jean-Michel PALAGOS, Président-Directeur Général de Défense Conseil International

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:55
Le transfert du savoir-faire des armées : un rayonnement français

 

12/06/2014 Alexandre Sordet

 

Une conférence s’est tenue à l’École militaire (Paris) le mercredi 11 juin 2014 sur le thème du transfert de savoir-faire de nos armées et ses enjeux pour la France. Conduite par Jean-Michel Palagos, président-directeur général de Défense Conseil International (DCI), société en conseil, formation et assistance militaire, elle a été organisée dans le cadre de l’Association nationale des Auditeurs jeunes de l’Institut des Hautes Études de Défense nationale, l’ANAJ-IHEDN.

 

La conférence qui s’est tenue à l’École militaire (Paris) le mercredi 11 juin 2014 a été organisée dans le cadre de l'ANAJ-IHEDN. Jean-Michel Palagos, invité en sa qualité de président-directeur général de Défense Conseil International (DCI), a décrit le formidable levier d’influence pour la France que permet le transfert du savoir-faire des armées à l’international.

 

Contrairement à une logique de domination, le rayonnement français s’exerce aujourd’hui grâce à l’attrait et au dynamisme de son savoir-faire. Jean-Michel Palagos parle d’un véritable « label français ». Il décrit également la DCI comme « l’enfant légitime des armées. » Elle représente souvent la France à l’international et lui assure une image positive.

 

Jean-Michel Palagos a cité l’exemple du Koweït où la DCI assure depuis vingt ans la maintenance opérationnelle des hélicoptères d'origine française de l'armée de l'Air du Koweït, gage de sa fiabilité. Il a également mentionné le Qatar et la formation réussie de pilotes d’hélicoptères, annonçant une réussite française et un renforcement des liens entre les deux nations. Mais la DCI se tourne également vers l’Afrique, un continent « au fort potentiel ». À une question de l’audience, Jean-Michel Palagos a assuré également que le transfert d’un savoir-faire militaire à l’international est prudemment examiné au préalable afin d'éviter toutes menaces sécuritaires possibles.

 

Finalement, dans des moments parfois difficiles pour l’Institution, cette conférence vivante réactive la confiance dans l’excellence des armées françaises.

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 11:55
Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d’influence de la France à l’international ?

source ANAJ-IHEDN

 

Jean-Michel PALAGOS, Président-Directeur Général de Défense Conseil International

Mercredi 11 juin 2014 - 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières - École militaire



Informations  :  conference-renseignement@anaj-ihedn.org


Les opérations récentes, Afghanistan, Lybie, Mali, ont été des moments extrêmement forts pour nos armées. Leur professionnalisme, leur sens de l’engagement, leur efficacité opérationnelle a été unanimement salué et pas seulement en France.

On peut avoir aujourd’hui la conviction que nos armées sont les meilleures d’Europe et sans doute parmi les plus performantes au monde. Cette image, cette reconnaissance, est clairement une source de fierté pour notre pays. Et l’occasion de valoriser ce savoir-faire comme un vecteur d’influence pour un pays. En effet, le savoir-faire militaire, c’est-à-dire l’ensemble des méthodes et modes opératoires qui permettent de disposer d’une véritable capacité d’action davantage que d’un simple potentiel militaire, prend aujourd’hui une dimension capitale pour la puissance et le rayonnement d’un pays.

Dans ce nouvel environnement fait de complexité technologique, d’interopérabilité et d’ouverture de nouveaux espaces de bataille, il constitue tout autant un facteur de succès militaire que le fait de disposer d’armements adéquats. C’est aussi ce savoir-faire qui permet aux armées alliées d’opérer ensemble et de s’unir contre une menace ou un ennemi commun. Un transfert bien réalisé génère enfin un impact sur les décisions des Etats amis de choisir ou de pérennise l’acquisition de tel ou tel matériel.

En tant que Président de Défense Conseil International, l’opérateur de transfert de savoir-faire du ministère de la Défense, Jean-Michel Palagos décrira la façon dont ce transfert sert le rayonnement de la France, depuis la formation de cadets étrangers jusqu’à l’accompagnement des pays amis dans l’organisation de leur cyberdéfense.
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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

12.04.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Alors que le BPC russe Vladivostok poursuit ses essais (il était en mer depuis mardi et jusqu'à vendredi dernier), Saint-Nazaire attend toujours les 400 marins russes qui seront formés par l'entreprise française DCI et qui constitueront les premiers équipages du navire.

 

L'attente se prolonge en fait. On les attendait cette semaine; arrivée reportée sine die!

 

La question n'est donc plus de savoir si Paris bloquera la livraison du premier BPC (réponse en octobre, a précisé le ministre français de la Défense il y a quelques jours), mais si et quand les visas d'entrée seront attribués aux marins russes.

 

Précision: les 400 marins ne seront pas tous logés à terre (dans des hôtels locaux qui jonglent actuellement avec les reports et annulations). Certains devraient coucher à bord d'un navire russe.

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