Italian Submarine TODARO alongside in Augusta prior to sailing for Exercise Proud Manta.

Photo: Courtesy Italian Navy.

15 février 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

Dans la nuit du 13 au 14 février, 5 sous-marins de l’OTAN ont quitté leur mouillage et disparu sous les eaux, au large de la Sicile. Au même moment, 12 bâtiments de surface ont rejoint la zone d’exercice pour commencer un jeu complexe du chat et de la souris, qui va se dérouler jusqu’au 24 février. Proud Manta 12, le plus important exercice annuel de lutte anti-sous-marine organisé par l’OTAN, est en cours.

« Cette année, l’exercice connait une très forte participations des nations Alliées, » a déclaré le vice-amiral Veri, commandant du centre de commandement de Naples (MC Naples), lors d’une conférence de presse. « Des bâtiments de surface et des sous-marins, des hélicoptères et des avions vont participer à un scénario extrêmement complexe à la difficulté croissante. »

L’amiral Veri a aussi souligné que Proud Manta 12 prévoit d’inverser les rôles, du chasseur au chassé, pour tous les participants, avec des périodes de “jeu libre” pendant lesquelles les bâtiments, les avions et les sous-marins vont utiliser toute leur furtivité, leur expérience et leurs équipements pour se pister et se neutraliser les uns les autres.

Il a aussi souligné l’importance du rôle joué par les sous-marins et le besoin qu’a l’OTAN de poursuivre les entraînements pour parfaire l’interopérabilité dans tous les aspects de la lutte anti-sous-marine. Il a insisté sur l’importance, établie et vérifiée, des sous-marins dans les opérations de surveillance et de forces spéciales.

Cette année, 15 hélicoptères et avions participeront à l’exercice. Pour la première fois, celui-ci verra la participation d’Eurofighter et de Tornado italiens qui feront peser une menace aérienne sur les participants.

Le contre-amiral James Foggo III, commandant des forces sous-marines alliées (Sud), a expliqué que l’entraînement à l’interopérabilité, que permet Proud Manta 12, est d’une très grande importance. Il rappelle que beaucoup des marins et des moyens participant à Proud Manta 12, ont une forte chance de se retrouver côte à côte, participant à des opérations de l’OTAN, pour la lutte contre la piraterie ou le terrorisme. Il a aussi rappelé les importantes opérations maritimes menées par l’OTAN en Méditerranée dans le cadre de l’opération Unified Protector en 2011.

Une partie de la flotte de surface de Proud Manta 12 est constituée par les bâtiments du Standing NATO Maritime Group 1 (SNMG1). Le Commodore Ben Bekkering, commandant du groupe, a expliqué que, outre le fait que son groupe luttera principalement contre les sous-marins, il forme aussi une Force de Réaction Immédiate : il doit être capable de mener immédiatement les taches auxquels les participants de l’exercice sont entraînés, dès la réception des ordres de l’OTAN.

Cette année, Proud Manta comporte aussi un rôle grandissant du NATO Underwater Research Centre (NURC) de La Spezia (Italie). Des scientifiques et des techniciens embarqués sur le navire de recherche Alliance navigueront au milieu des participants, menant des expériences sur la détection et le pistage — en utilisant des drones sous-marines —, testant des logiciels et utilisant des drones développés par l’OTAN pour mieux comprendre la présence et le comportement de la faune marine.

Référence : OTAN

February 14, 2012 defpro.com

Yesterday, the North Atlantic Council met with representatives of the NATO Parliamentary Assembly at NATO headquarters for an exchange of views on the priorities for the upcoming NATO summit in Chicago.

The meeting is part of regular consultations between the two organizations to enhance the common understanding of the main issues facing the Alliance.

NATO ambassadors and parliamentarians discussed the current situation in Afghanistan and took stock of the progress of transition. They also reviewed the development of NATO’s Missile Defence system, the Smart Defence agenda and options for NATO to enhance political relations and practical cooperation with partners.

NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen also had bilateral discussion with the President of the NATO Parliamentary Assembly, Dr Karl Lamers.

The NATO Parliamentary Assembly is an inter-parliamentary organization of legislators from NATO member countries and 14 associate members. The Assembly is independent of NATO but provides a link between NATO and the parliaments of its member countries to help build parliamentary and public understanding for Alliance policies.

February 13, 2012: STRATEGY PAGE

NATO countries that participated in air operations over Libya last year have examined the experience and were shocked at how dependent NATO was on the United States for communications, aerial refueling and specialized intelligence aircraft (including UAVs). Although American warplanes flew very few bombing missions, most of the refueling and intelligence missions were supplied by U.S. aircraft. This has prompted some European NATO nations to at least consider increasing the number of intelligence and refueling aircraft they have, as well as command and communications equipment, satellites and aircraft. Nothing may come of this, as these shortages have been noted before, pledges made to fix it, and nothing much happened.

NATO countries also noted the importance of smart bombs and guided missiles, and the tendency of European nations to maintain meager stocks of these (and many other) munitions and spare parts for the aircraft that deliver them. NATO nations did not start acquiring smart bombs until after the Cold War ended, about the same time their procurement budgets were cut sharply. European defense spending continues to shrink, and war reserve stocks (large quantities of munitions and spares stockpiled to keep the troops supplied during the initial month or so of a war) are not a high priority. Moreover, the nation's delivering most of the bombs in Libya had already used many of them in Afghanistan over the last few years. All this was yet another reminder that cutting corners in maintaining war reserve stocks was false economy. But the smart bombs and missiles are expensive. About 30 percent of the cost of the NATO Libya operation was for these high-tech weapons, with the rest of the expense being operational costs (fuel, spare parts, and personnel expenses).

Feb 7, 2012 By Robert Wall - aerospace daily and defense report

LONDON — NATO’s effort to convince members to maximize their limited defense spending by doing more together may not yield many concrete results, a senior European aerospace and defense industry official warns.

The so-called “Smart Defense” initiative is not much different from ideas floated 20 years ago, and “very little has happened since then,” warns Airbus CEO and EADS CEO-designate Tom Enders.

Speaking Feb. 4 at the annual Munich Security Conference, Enders worries that a prolonged period of defense budget pressures in Europe, sovereignty concerns and divergent security interests mean “the possibility for pooling and sharing will be limited.”

NATO hopes to gain significant momentum for its Smart Defense push at the May summit in Chicago of leaders of member states.

French Gen. Stephene Abrial, NATO’s supreme allied commander for transformation, says at least 20 projects will be proposed for cooperation. The summit needs to deliver “a strong political commitment” to the concept, he says.

U.K. Defense Minister Philip Hammond notes, though, that early steps in this direction should focus on areas such as training to gain confidence among parties to work together. Only then can the pooling and sharing construct shift to operational domains, he argues.

Enders also expresses concern about a sustained “brain drain” from defense, with students pursuing careers in finance and other sectors.

7 février 2012 par Antoine Barbizon - geotribune.com

A côté de ses thèmes phares qu’étaient le printemps arabe et l’importance croissante de l’espace Asie-Pacifique en politique internationale, la 48ème Conférence de Munich sur la Sécurité (MSC), qui s’est tenu du 3 au 5 février 2012, a également permis des discussions entre l’Otan et la Russie sur la défense antimissile européenne. Les débats n’ont malheureusement pas permis aux deux camps de trouver un terrain d’entente. Ce n’est donc pas pour cette fois que ce contentieux, datant du sommet Russie-Otan de Lisbonne en novembre 2010, sera résolu.

A cette date, si la mise en place d’un système de défense antimissile avait été approuvée par l’Alliance Atlantique et la fédération russe, les modalités de sa mise en place n’avaient pas pu être convenues. L’Otan proposait deux systèmes de défense antimissiles indépendants, mais coordonnées tandis que la Russie plaidait pour l’intégration des dispositifs des deux parties en un tout indivisible. Malheureusement, cette fois encore, aucun compromis n’a pu être trouvé.

A l’issue de la Conférence, l’Otan, par l’intermédiaire de son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen, a annoncé la poursuite du déploiement du système de défense antimissile en Europe, initié par les Etats-Unis et qui doit être finalisé entre 2015 et 2020, prétextant sa responsabilité de défense de la population. Les russes, par leur vice-premier ministre, Dmitri Rogozine, ont répondu par l’annonce de la poursuite de la mise sur pied en Russie d’un système de défense aérienne et spatiale pour prémunir le pays de toute menace de la part de l’Otan.

Feb 6, 2012 by Stephen Trimble – Flight Global

Washington DC - NATO officials have cleared a key hurdle in a long-delayed process to buy five Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk Block 40 unmanned air systems.

NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen provided no details of the arrangements in a 3 February press conference, but confirmed members "have found the way ahead on a practical funding solution" for the alliance ground surveillance (AGS) programme.

Funding and operational details have delayed a contract signing since October 2010, even as three of the original 15 AGS programme members - Canada, Denmark and Poland - have withdrawn from the programme.

Northrop officials have previously said Poland may rejoin the AGS partnership, but Rasmussen provided no details on the current members.

NATO's AGS fleet will comprise five radar-equipped Global Hawk Block 40s

Some NATO members have been seeking the AGS capability for about 20 years. The concept would allow a consortium of alliance members to contribute funding to operate the RQ-4s, with all allowed some level of access to the intelligence data gathered.

Northrop has proposed the RQ-4 Block 40, which includes a Northrop/Raytheon multiplatform radar technology insertion programme sensor that detects moving targets on the ground.

Once fielded, the system will perform a similar role as the US Air Force's Northrop E-8C joint surveillance target attack radar system aircraft, although the RQ-4's sensor is not as large or powerful.

Meetings of the Ministers of Defence at NATO Headquarters, Brussels

- North Atlantic Council Meeting. (Photo: NATO)

February 3, 2012 defpro.com

NATO Defence Ministers discussed in Brussels ways to make a maximum use of limited financial resources in times of economic austerity. At their first working sessions, NATO Defence Ministers gave their support to the goal to achieve a maximum effect and efficiency with funds allocated to defence, by cooperating more on multinational initiatives.

“Allies are discussing a number of projects which will deliver real improvements and make maximum use of the limited resources we have”, the Secretary General said. “By the time we meet in Chicago, I would expect us to have political agreement on a significant number of projects, as well as an approach for a longer term approach, which sees Smart Defence at the hub of the way we do business.”

Ministers agreed to look into areas where Smart Defence would make a difference, including surveillance and reconnaissance, logistics and training. They decided to continue working towards a longer term approach to Smart Defence by prioritising, specialising and identifying more projects suitable for enduring cooperation on key Alliance priorities.

Defence Ministers also reviewed progress on the NATO reform agenda, designed to make the Alliance more flexible, more effective and more efficient while implementing important manpower and financial savings for NATO and for nations.

TALLINN, February 4 (RIA Novosti)

Estonia will be part of NATO’s Alliance Ground Surveillance (AGS) project, the country’s Defense Ministry said.

The North Atlantic Council decided on February 2 to collectively cover the costs for operating the AGS network as a NATO-owned and operated capability.

The AGS will be acquired by 13 Allies (Bulgaria, Czech Republic, Estonia, Germany, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Norway, Romania, Slovakia, Slovenia and the United States), and will be made available to the Alliance in 2015-2017.

The network will include five U.S.-made Global Hawk RQ-4B reconnaissance unmanned aerial vehicles (UAVs) and the associated command and control base stations.

“The AGS core capability will enable the Alliance to perform persistent surveillance over wide areas from high-altitude, long-endurance, unmanned aerial platforms operating at considerable stand-off distances and in any weather or light condition,” NATO said.

The main operating base for AGS will be located at Sigonella Air Base in Italy.

... et à la 48e conférence sur la politique de sécurité de Munich

03-02-2012 gouvernement.lu

Le ministre de la Défense, Jean-Marie Halsdorf, a participé les 2 et 3 février 2012 à la réunion des ministres de la Défense de l’Alliance atlantique à Bruxelles.

Thomas de Maizière, Jean-Marie Halsdorf, Giampaolo di PaolaLors de leur rencontre, les ministres ont discuté des opérations menées par l’OTAN, notamment la mission ISAF en Afghanistan et KFOR au Kosovo. Ils ont aussi abordé les différents programmes et projets multinationaux qui sont mis en œuvre dans le contexte de la "défense intelligente" ("smart defence").

La préparation du prochain sommet de l’OTAN à Chicago en mai a également figuré à l’ordre du jour de la réunion.

À l’issue de la réunion ministérielle de l’OTAN à Bruxelles, Jean-Marie Halsdorf s’est rendu à Munich où il assiste à la 48e conférence sur la politique de sécurité de Munich.

03.02.12 LEMONDE.FR avec AFP

Les ministres de la défense des 28 pays de l'OTAN ont conclu, vendredi 3 février, un accord pour mettre en œuvre un ambitieux programme de surveillance aérienne, avec l'acquisition de drones, auquel la France et le Royaume-Uni seront associés sans le financer.

Treize pays de l'Alliance, dont l'Allemagne, l'Italie, la Roumanie et les Etats-Unis, vont acquérir le système Alliance Ground Surveillance (AGS) qui comprendra notamment cinq drones, des avions de reconnaissance sans pilote, d'ici à 2017.

"Notre récente opération en Libye a illustré l'importance de tels équipements […]. Nous démontrons que nous sommes déterminés à tirer les leçons de nos missions", a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, à l'issue de la réunion des ministres de la défense de l'Alliance à Bruxelles. AGS donnera à "nos commandants la faculté de voir ce qui se passe sur le terrain, à longue distance et sur une longue période", a-t-il ajouté. Son centre de traitement et de commandement sera installé sur la base aérienne de Sigonella, en Sicile.

MUTUALISATION DE MOYENS

En débat depuis 1992 et fondé sur la technologie américaine Global Hawk, le système sera financé par les pays membres de l'OTAN, à l'exception du Royaume-Uni et de la France. "Nous ne finançons pas parce que nous avons mis au point des fonctions comparables", a expliqué le ministre français de la défense, Gérard Longuet.

Mais l'accord conclu vendredi prévoit que les deux pays contribueront "en nature" au programme avec le drone britannique Sentinel et le futur système français Heron, fondé sur une technologie israélienne. AGS entre dans le cadre des programmes mis au point par l'OTAN pour "mutualiser les moyens" afin de faire face aux réductions des budgets militaires à cause de la crise économique.

BRUXELLES, 3 février - RIA Novosti

Réunis pour deux jours à Bruxelles, les ministres de la Défense des 28 pays de l'Otan ont approuvé vendredi l'initiative de Défense intelligente (Smart Defence), appelée à faire face aux réductions budgétaires dans le contexte d'austérité, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

"La Défense intelligente est le repère principal de nos activité d'ici le prochain sommet de Chicago en mai", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance atlantique Anders Fogh Rasmussen, auteur de l'initiative visant à dépenser plus efficacement les moyens.

Selon lui, la meilleure façon de mieux dépenser est de faire plus de choses ensemble.

Alors que les budgets consacrés à la défense baissent dans la majorité des 28, les ministres ont convenu d'étudier les possibilités d'application de cette initiative dans des domaines tels que l'observation, la reconnaissance, la logistique et l'entraînement, ainsi que dans d'autres sphères prioritaires de la coopération militaire au sein de l'Alliance.

Le lancement de l'initiative de Défense intelligente devra être avalisé lors du sommet de Chicago.

source MDA

Feb 2, 2012 Spacewar.com (AFP)

Brussels - NATO will locate the command centre for its US-led missile shield at the alliance air base in Ramstein, Germany, a diplomat told AFP on Thursday.

"The command for the NATO missile shield will be based at the NATO base in Ramstein," the diplomat said on condition of anonymity as alliance defence ministers began two days of talks in Brussels.

The centre will be operational following a Chicago summit in May, the source added.

NATO already announced last year that Spain would host US ships with interceptor missiles while an early warning radar system will be based in Turkey.

Land-based interceptors will be located in Romania by 2015 and in Poland by 2018, when the system is expected to be fully operational.

The United States insists that the missile shield aims to counter missile threats from Iran, but Russia has voiced concerns that it would target its own strategic deterrent.

German Defence Minister Thomas de Maiziere did not confirm the Ramstein decision, but he indicated that his country could contribute 24 Patriot missiles to the missile shield.

"Germany can imagine to put the Patriot missiles that are in Germany at the disposal of that system," he told reporters on arrival at NATO headquarters.

He also suggested that Ramstein will still play an important role after the US military reduces its troop presence in Europe.

"Germany will be the most important, strategically meaningful deployment of the United States in Europe. We appreciate that. And Ramstein is part of that with its strategic importance for the air forces," de Maiziere said.

The United States announced last month plans to complete the withdrawal of two of its four army brigades stationed in Europe in 2014.

Each of the heavy brigade combat teams has 3,800 troops.

There are some 81,000 US troops in Europe, according to Pentagon data released in September 2011. About half of them are army troops stationed in Germany.

2 février 2012 Guysen International News

Le centre de commandement du bouclier antimissile que va déployer l’Otan en Europe sera basé en Allemagne,  a annoncé jeudi un diplomate en marge d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance atlantique à Bruxelles.