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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:30
Rafale : et si le Qatar se décidait avant la fin de l’année

25/08/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Qatar souhaite s’équiper de 72 avions de combat. Il pourrait choisir d’ici à la fin de l’année un fournisseur entre Dassault Aviation, Lockheed Martin et le consortium Eurofighter pour un premier lot de 36 appareils. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rend ce lundi à Doha pour consolider les liens politiques entre la France et le Qatar.

 

Toute la filière aéronautique militaire française retient son souffle. Avec l'Inde, le Qatar est aujourd'hui le deuxième prospect le plus sérieux pour le Rafale, et ce bien avant les Emirats arabes unis (EAU). Ces derniers, même s'ils ont repris langue avec Dassault Aviation et ses partenaires, ne semblent pas réellement pressés de choisir entre le Rafale et le Typhoon du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et Finmeccanica). Au Qatar, il y a peu de temps encore, ce n'était pas non plus le cas. Mais Doha a semble-t-il décidé d'accélérer au début de l'été son processus d'acquisition pour remplacer ses douze Mirage 2000-5 -les seuls avions de combat dont il dispose à ce jour- et renforcer sa flotte. « L'opération Harmattan en Libye, menée aux côtés de la France, notamment des aviateurs français, a permis au Qatar de voir quel rôle cet émirat peut jouer au niveau international », explique-t-on au ministère de la Défense.

 

 Le Qatar veut 72 avions de combat

 

 « Le Qatar veut aller vite », confirme à La Tribune une source proche du dossier. De douze appareils, ils voudraient passer à 72, dont un premier lot de 36, selon des sources concordantes. Un client qui a les moyens de s'offrir ces avions de combat. Dans ce cadre, l'émirat a récemment envoyé un appel d'offre (Request for Proposal) à trois candidats : Dassault Aviation, Lockheed Martin (F-35) et le consortium Eurofighter. Selon un calendrier informel, le Qatar pourrait choisir un fournisseur pour un premier lot de 36 appareils d'ici à la fin de l'année, peut-être à l'automne, et entrer avec ce constructeur en négociations exclusives. Un contrat serait signé en 2014. Même si certains espèrent un contrat d'ici à la fin de l'année, plusieurs sources interrogées par La Tribune estiment que ce n'est pas possible de négocier aussi rapidement un tel contrat. D'autant que Doha veut suivre un processus d'acquisition normal.

 

La formation des pilotes, un point clé

 

A Paris, on croit fort à un succès du Rafale au Qatar. Notamment pour le premier lot de 36 appareils. Car dans un second temps, les Qataris pourraient choisir de s'offrir le F-35 de Lockheed Martin. L'un des éléments clés d'un éventuel succès tricolore portera sur la formation des pilotes, peu nombreux au Qatar. "Il faudra présenter un dossier solide sur la formation", explique-t-on à La Tribune. En juillet 2012, le Rafale avait impressionné les Qataris à l'issue d'une campagne extrêmement positive par temps chaud (50 degrés) dans le ciel du Qatar... sans aucun coup de chaleur contrairement à certains de ses concurrents américains, les appareils de Boeing, les F-15 et les F-18.

 

 Jean-Yves Le Drian A Doha

 

 Cette visite au Qatar est la troisième de Jean-Yves Le Drian depuis son entrée en fonction, en mai 2012. Début août, il avait indiqué que le Qatar, comme l'Inde et "d'autres pays", était intéressé par l'achat du Rafale. Fin juin, le président François Hollande avait évoqué lui-même le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha. Pour Jean-Yves Le Drian, pas question pour autant de harceler les responsables qataris avec le Rafale lors de sa visite au Qatar. Fidèle à sa stratégie qui lui a si bien réussi aux Emirats arabes unis avec la signature de deux contrats (satellites d'observation et radars), il souhaite avant tout construire un lien politique fort avec le Qatar. Il évoquera surtout avec le nouveau cheikh francophile Tamim ben Hamad Al Thani, qui a succédé à son père fin juin, les dossiers syriens et égyptiens. Ils parleront peut être foot avec le propriétaire du Paris-Saint-Germain (PSG), le ministre étant un fervent supporter des Merlus (FC Lorient). Plus sérieusement, il rencontrera également le nouveau ministre de la Défense qatari.

 

 A l'issue de sa visite au Qatar, il rendra visite à l'homme fort des Emirats arabes unis, le prince héritier cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan. « Une façon de maintenir les très bonnes relations entre les deux pays et d'envoyer un signal au cheikh : cette relation va au-delà des contrats signés », explique-t-on à Paris.

 

 Plus de 20 milliards d'euros de prospect au Qatar

 

 Au-delà de cette visite politique, la France joue gros au Qatar. Les industriels de l'armement tricolores sont en course pour plusieurs prospects d'une valeur de plus de 20 milliards d'euros. Paris croit également aux chances du véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter qui est arrivé également dans le groupe de tête à l'issue de récentes évaluations face à ses rivaux allemand (Boxer de KMW et Rheinmetall), finlandais (Patria AMV) et turc. Doha souhaite acquérir 480 véhicules pour les forces terrestres ainsi que 200 exemplaires pour la garde spéciale de l'émir.

 

 Par ailleurs, Eurocopter espère vendre le NH90 dans sa version terrestre et navale. Le constructeur travaille sur deux propositions, l'une étant de panacher la version terrestre (12 modèles TTH) et navale (10 NFH), l'autre étant de proposer que du NFH (22 exemplaires). Face au NH90, les Américains proposent le Seahawk de Sikorsky. En revanche, les Qataris préféreraient pour renouveler leur flotte d'hélicoptères de combat (soit une douzaine d'appareils) l'Apache de Boeing au Tigre d'Eurocopter.

 

 Le missilier MBDA dispose également au Qatar de bonnes chances d'équiper les forces armées dans le domaine de la défense aérienne. Le groupe européen propose le VL-Mica ainsi que le système SAMP/T équipé de missiles antimissiles Aster Block 1 pour la défense anti-aérienne. A plus long terme, MBDA et le groupe naval DCNS proposeront des frégates équipées de systèmes anti-missiles Aster 30. Problème, les eaux peu profondes de l'émirat compliquent le dossier... Enfin, le Qatar pourrait choisir rapidement à l'issue d'un appel d'offre un constructeur pour équiper la marine qatarie de quatre corvettes. DCNS est sur les rangs et propose son système de combat, le Setis.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 13:55
Le NH90 d'Eurocopter, l'un des atouts de la filiale d'EADS à l'export - (NHI photo)

Le NH90 d'Eurocopter, l'un des atouts de la filiale d'EADS à l'export - (NHI photo)

27/06/2013 Michel Cabirol, - LaTribune.fr

 

La filiale hélicoptériste d'EADS est sur la piste de mégacontrats dans la défense. Elle mène des campagnes commerciales au Qatar, en Pologne, aux Etats-Unis, en Inde, en Malaisie et, enfin, en Norvège.

 

Et si Eurocopter touchait le jackpot en 2013, voire en 2014. Car la filiale hélicoptériste d'EADS est sur la piste d'éléphants blancs - très grands contrats - dans le domaine de la défense. La filiale hélicoptériste d'EADS a d'ailleurs plusieurs mégacontrats dans sa ligne de mire au Qatar, en Pologne, aux Etats-Unis, en Inde, en Malaisie et, enfin, en Norvège. Des campagnes qui concernent notamment l'hélicoptère de combat Tigre mais surtout sa gamme d'hélicoptères de transport NH90 (versions terrestre -TTH - et navale) et EC725. Eurocopter a déjà remporté une très belle commande auprès du ministère de la Défense français, qui a signé fin mai un contrat portant sur l'acquisition de 34 hélicoptères de transport NH90. Une commande pour Eurocopter qui approche 1 milliard d'euros

 

NH90 et Tigre au Qatar

le-caiman-et-le-tigre-en-vol-a-valence – photo GAMSTAT P.Gillis

le-caiman-et-le-tigre-en-vol-a-valence – photo GAMSTAT P.Gillis

Quatre milliards d'euros à ramasser pour Eurocopter sous le soleil du Qatar, qui s'intéresse au NH90 dans ses deux versions TTH et NFH ainsi qu'au Tigre. Lors de sa visite à Doha le week-end dernier, François Hollande a "fait de nouvelles propositions en matière de défense aérienne, terrestre et navale" et a assuré avoir "toute confiance que nous avancerons dans chacun de ces domaines" avec l'émirat, à qui la France fournit 75 % de son matériel .Si Eurocopter joue sur les deux tableaux (NH90 et Tigre), les autorités françaises préfèrent quant à elles mettre en avant le NH90 plutôt que le Tigre. Histoire de ne pas faire trop d'ombre au Rafale de Dassault Aviation, qui a lui aussi ses chances au Qatar (24 à 36 appareils). Mais pas que... Car les Qataris préféreraient pour le renouvelement de leur flotte d'hélicoptères de combat (une douzaine d'appareils) l'Apache de Boeing au Tigre. "L'Apache est plus gros, donc plus dissuasif pour les Qataris", explique-t-on à La Tribune.

En revanche, l'évaluation de l'hélicoptère TTH de l'armée de Terre, en pleine tempête de sable, a impressionné à Doha, qui ont encore une douzaine de vieux Sea King d'AgustaWestland. En octobre dernier, un comité d'évaluation qatari est également venu en France et en Italie pour visiter les sites de fabrication du NH90 chez Eurocopter à Marignane et d'AgustaWestland en Italie. Les pilotes qataris ont volé sur du TTH. Pour l'heure, la France travaille sur deux propositions, l'une étant de panacher la version terrestre (12 modèles TTH) et navale (10 NFH), l'autre étant de proposer que du NFH (22 exemplaires). Face au NH90, les Américains proposent le Seahawk de Sikorsky. A noter que les Qataris n'ont pas eu la même profondeur d'évaluation sur le Tigre, note-t-on dans le groupe EADS.

 

L'EC725 séduit Varsovie

Défense : les neuf grands contrats qui font rêver Eurocopter

A défaut du NH90 mis hors course par les Italiens d'AgustaWestland, Eurocopter a réussi à rebatrre les cartes en Pologne avec l'EC725... qui a complètement séduit les militaires polonais. En Pologne, l'hélicoptériste est en compétition face à l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky, pour remporter un appel d'offre de 70 appareils, un contrat estimé à 3 milliards d'euros environ. Si Eurocopter remporte cette campagne, le constructeur européen et le motoriste Turbomeca installeront respectivement deux chaînes d'assemblage pour l'EC725 chez l'industriel polonais WZL 1 basé à Lodz. "C'est le contrat de la décennie en Europe", explique-t-on chez Eurocopter. Un appel d'offre pourrait être lancé à la fin du second semestre 2013 et Varsovie pourrait choisir son fournisseur vers la mi-2014.

Eurocopter, qui a le soutien des autorités françaises, cherche également l'appui de Berlin. Ce qui n'est pas gagné. Car l'Allemagne vise plutôt un contrat de sous-marins en Pologne pour ThyssenKrupp... face à DCNS. Pour autant la filiale d'EADS garde bon espoir et déploit toute une stratégie de séduction pour convaincre les Polonais. Ainsi, en avril dernier, le ministre de la Défense polonais Tomasz Siemoniak, lors d'une visite en France, a volé dans un EC225 de la Marine nationale en compagnie de son homologue français, Jean-Yves Le Drian, pour rallier la base sous-marine L'Ile Longue.

 

En Inde, Eurocopter doit s'armer... de patience

 

source Livefist

source Livefist

Quoi de neuf en Inde ? Eurocopter, qui a répondu à un nouvel appel d'offre en 2008, attend... depuis 2010 l'ouverture des enveloppes commerciales par New Delhi pour savoir si il est à nouveau sélectionné par l'armée indienne. Elle souhaite renouveler sa flotte d'hélicoptères Cheetah et Chetak dans le cadre du  programme Light Utility Helicopters (LUH). Une décision était pourtant attendue fin mars. Le contrat, qui porte sur 197 hélicoptères de reconnaissance pour les armées de l'air et de terre destinés notamment aux troupes stationnées en altitude près de la frontière avec la Chine, est estimé à 400 millions d'euros. Il peut s'élever jusqu'à 1,5 milliard d'euros avec l'achat au total de 600 appareils. Eurocopter propose le Fennec (AS350 C3), le seul hélicoptère à s'être posé sur le mont Everest, face au KA-226 du russe Kamov.

En parallèle il existe plusieurs campagnes commerciales représentant environ 10 milliards d'euros, dont deux ont déjà été gagnées en décembre par Boeing (15 Chinook Ch-47F et 22 AH-64D Block-III Apache) pour un montant de deux milliards d'euros environ. Eurocopter vise deux autres programmes de renouvellement de la flotte indienne. Outre les 197 Fennec, la version militaire de l'Ecureuil, le constructeur européen vise un appel d'offre lancé en août 2012 portant sur la fourniture d'hélicoptères pour la Marine (56 appareils) dans le cadre du programme NUH (hélicoptères utilitaires navals) dont le montant est évalué à plus de 500 millions d'euros et un autre lancé en novembre 2012 portant sur l'équipement des Coast Guard (14 appareils, soit un contrat estimé à plus de 400 millions). Eurocopter propose respectivement l'AS565 MB Panther, la version militarisée du Dauphin, et le NH90. Soupçonné de corruption, AgustaWestland (groupe Finmeccanica), le seul rival d'Eurocopter sur ces campagnes, est pour l'heure autorisé à poursuivre les deux compétitions.

 

Douche écossaise aux Etats-Unis

 

UH-72A Lakota Helicopter photo US Army

UH-72A Lakota Helicopter photo US Army

Après avoir interrompu brutalement le programme d'hélicoptères légers LUH-Lakota (LUH) fourni par Eurocopter, les Etats-Unis pourrait lancer dans le courant du second semestre 2013 un appel d'offre en vue de renouveler la flotte d'hélicoptères de reconnaissance OH-58 Kiowa du constructeur américain Bell dans le cadre du programme AAS (Aerial armed scout). Ce programme, qui a déjà glissé dans le temps, est actuellement gelé (séquestration) en raison des nouvelles contraintes budgétaires américaines. Le contrat pourrait porter sur 500 machines, soit un contrat évalué entre 6 et 8 milliards de dollars.

"On sera dans la compétition", a affirmé, avant le salon aéronautique du Bourget, le nouveau PDG d'Eurocopter, Guillaume Faury. Le constructeur présentera l'EC645, qui a été présenté pour la première fois lors du salon Eurosatory de 2010. De son côté, Bell fait le siège de l'administration américaine en argumentant qu'il vaut mieux rénover les OH-58 pour économiser des crédits. En revanchen Eurocopter ne participera pas à la compétition Joint Multi-Role (JMR) en vue de remplacer les célèbres Black Hawk.

 

Le Tigre en Malaisie ?

 

hélicoptère Tigre version HAD appui-destruction - Crédits EFA

hélicoptère Tigre version HAD appui-destruction - Crédits EFA

Depuis 2005, Eurocopter toujours a l'espoir de vendre son produit vedette, le Tigre (entre 12 et 20 exemplaires), qui a été présenté au salon aéronautique de Langkawi cette année-là. Bien que le Premier ministre malaisien Najib Razak, un ancien ministre de la défense, qui vient de gagner les élections législatives, apprécie particulièrement cet appareil, il n'en a pas fait encore sa priorité. Le Tigre pourrait faire partie des prochaines à l'occasion du 11e plan pluriannuel, qui débutera à partir de 2015. En tout cas, les élections législatives, qui ont neutralisé tout achat d'armements pendant de longues semaines, étant passées, les entreprises d'armement vont à nouveau pouvoir se presser à Kuala Lumpur.

 

La Norvège veut des hélicoptères de recherche et de secours (SAR)

 

Défense : les neuf grands contrats qui font rêver Eurocopter

Enfin, le ministère de la Justice norvégien veut s'équiper d'hélicoptères de recherche et de secours (SAR, search and rescue) lourdement équipés dans le cadre du programme NAWSARH. Soit 16 appareils (plus six en option) pour un montant évalué à moins de 2 milliards d'euros. L'Islande pourrait rejoindre ce projet en commandant un appareil ferme (plus deux en option). Eurocopter présente le EC725, AgustaWestland l'EH101 tandis que le consortium NHI (Eurocopter, AgustaWestland et Fokker) propose le NH90. Enfin Sikorsky est en compétition avec le S92. La Norvège pourrait présélectionner cet été deux appareils.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 18:30
Rafale : François Hollande en a parlé avec le Qatar

23/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr (AFP)

 

Le président de la République, qui effectue une visite de deux jours au Qatar, a évoqué le dossier du Rafale que la France espère vendre à l'émirat. Dassault Aviation pourrait entrer en négociations exclusives prochainement.

 

François Hollande a affirmé dimanche à Doha avoir évoqué avec les dirigeants du Qatar le dossier de l'avion de combat Rafale de Dassault, que la France souhaite ardemment vendre à l'émirat. "J'en ai parlé", a expliqué le président français lors de la conférence de presse clôturant sa visite officielle au Qatar. "Pour la suite je pense qu'il faut laisser les négociations se poursuivre", a-t-il ajouté sans donner plus de précisions. Le Rafale est considéré comme un dossier "d'importance stratégique majeure", avait indiqué l'entourage du président avant son déplacement. "Le Qatar a validé techniquement" l'avion de combat français, et "on attend des Qataris qu'ils puissent rapidement nous confirmer l'engagement de négociations sur le Rafale seul", avaient également souligné des sources gouvernementales. L'appareil du groupe Dassault Aviation est en concurrence avec l'Eurofighter construit par BAE Systems, Finmeccanica et EADS.

 

Vers des négociations exclusives ?

 

En juillet dernier, le Rafale avait beaucoup impressionné les Qataris à l'issue d'une campagne extrêmement positive par temps chaud (50 degrés) au Qatar... sans aucun coup de chaleur contrairement à certains de ses concurrents américains, les appareils de Boeing, les F-15 et les F-18. Les Qataris, qui ont un besoin estimé entre 24 et 36 appareils, ont également évalué le Typhoon Eurofighter et le F-16 Block 50/52 (Lockheed Martin). Le Rafale aurait la préférence des pilotes qataris et serait sorti vainqueur des évaluations techniques, selon un proche du dossier. Doha, qui dispose notamment de douze Mirage 2000-5 vieillissants, pourrait entrer en négociations exclusives avec Dassault Aviation à tout moment, explique-t-on à La Tribune. En revanche, il existe peu de chance pour qu'un contrat soit signé d'ici à la fin de l'année. Mais pourquoi pas 2014...

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 12:30
Défense : ce que peut espérer la France au Qatar

21/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le président de la République sera à Doha samedi. Le Qatar, qui doit organiser la Coupe du Monde de football en 2022, s'est fixé comme priorité de muscler ses systèmes de défense et de sécurité. D'où une volonté tous azimuts d'acquérir de nombreux équipements militaires. Et la France rêve de plusieurs grands contrats.

 

Vingt milliards d'euros sous le soleil du Qatar dans le domaine de la défense... C'est l'ensemble des campagnes commerciales auxquelles participent les industriels de l'armement tricolores. Bien sûr, la visite de François Hollande à Doha ce week end aiguise les appétits mais, selon des sources concordantes, le président de la République ne devrait pas participer, sauf énorme surprise, à la signature de contrats dans le domaine de la défense. D'autant que dans quelques jours, Sheikh Hamad ben Khalifa Al Thani devrait abdiquer, quelques jours après la visite de François Hollande, en faveur de son fils Tamim ben Hamad Al Thani, le prince héritier depuis 2003 et réputé francophile.

 

Pourquoi une telle frénésie d'acquisitions pour ce petit pays du Moyen-Orient ? "Cette accumulation de projets, qui arrivent en même temps, est générée par l'échéance de 2022, date à laquelle Doha organisera le Coupe du Monde de football", explique un bon connaisseur de ce dossier. Le Qatar a besoin renforcer sa sécurité intérieure et sa défense dans l'optique de cette échéance majeure, explique-t-il. Et dix ans, ce n'est pas de trop en vue de maîtriser sur le plan opérationnel tous ces équipements militaires sophistiqués. D'où cette accélération d'acquisitions qui ne tomberont pas toutes dans l'escarcelle de la France. Doha a par exemple déjà acheté des chars Leopard (avec à bord l'électronique de Thales) et l'artillerie, dotée de systèmes de communication de l'électronicien français, au groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) face notamment à Nexter, qui proposait des chars Leclec d'occasion en partenariat avec l'armée de terre française et le système Caesar.

 

Rafale, NH90 et VBCI en haut de la pile des Qataris

 

Pour autant, la visite devrait faire avancer des dossiers, notamment ceux qui sont au-dessus de la pile des Qataris comme l'avion de combat Rafale (Dassault Aviation), l'hélicoptère de transport NH90 (Eurocopter) et le véhicule blindé à roue (8x8) de Nexter. En juillet dernier, le Rafale avait beaucoup impressionné les Qataris à l'issue d'une campagne extrêmement positive par temps chaud (50 degrés) au Qatar... sans aucun coup de chaleur contrairement à certains de ses concurrents américains, les appareils de Boeing, les F-15 et les F-18. Les Qataris, qui ont un besoin estimé entre 24 et 36 appareils, ont également évalué le Typhoon Eurofighter et le F-16 Block 50/52 (Lockheed Martin). Le Rafale aurait la préférence des pilotes qataris et serait sorti vainqueur des évaluations techniques, selon un proche du dossier. Doha, qui dispose notamment de douze Mirage 2000-5 vieillissants, pourrait entrer en négociations exclusives avec Dassault Aviation à tout moment, explique-t-on à La Tribune. En revanche, il existe peu de chance pour qu'un contrat soit signé d'ici à la fin de l'année. Mais pourquoi pas 2014... Inch'Allah.

 

Défense : ce que peut espérer la France au Qatar

L'évaluation de l'hélicoptère TTH de l'armée de Terre, en pleine tempête de sable, a également impressionné à Doha, qui ont encore une douzaine de vieux Sea King d'AgustaWestland.. En octobre dernier, un comité d'évaluation qatari est également venu en France et en Italie pour visiter les sites de fabrication du NH90 chez Eurocopter à Marignane et d'AgustaWestland en Italie. Les pilotes qataris ont volé sur du TTH. Pour l'heure, la France travaille sur deux propositions, l'une étant de panacher la version terrestre (12 modèles TTH) et navale (10 NFH), l'autre étant de proposer que du NFH (22 exemplaires). Face au NH90, les Américains proposent le Seahawk de Sikorsky. En revanche, les Qataris préféreraient pour renouveler leur flotte d'hélicoptères de combat (soit une douzaine d'appareils) l'Apache de Boeing au Tigre d'Eurocopter. "L'Apache est plus gros, donc plus dissuasif pour le Qatar", explique-t-on à La Tribune. En outre, les Qataris n'ont pas eu la même profondeur d'évaluation sur le Tigre, note-t-on dans le groupe EADS. Au total, pour Eurocopter, cela représente deux campagnes d'environ 4 milliards d'euros.

 

Défense : ce que peut espérer la France au Qatar

Enfin, le VBCI de Nexter est également dans le groupe de tête à l'issue de récentes évaluations face à ses rivaux allemand (Boxer de KMW et Rheinmetall), finlandais (Patria AMV) et turc. Alors que le dossier sur le plan technique est bien avancé, Doha attend maintenant des offres financières pour l'acquisition de 400 véhicules pour les forces terrestres ainsi quelques exemplaires pour la garde spéciale de l'émir. Il est possible que Doha présélectionne rapidement deux concurrents.

 

MBDA et DCNS en stand-by

 

Défense : ce que peut espérer la France au Qatar

Les dossiers du missilier MBDA et du groupe naval de DCNS apparaissent moins prioritaires aux Qataris. Contrairement à l'Arabie saoudite, chasse gardée de Thales, le missilier MBDA dispose au Qatar de bonnes chances d'équiper les forces armées dans le domaine de la défense aérienne. Le groupe européen propose le VL-Mica ainsi que le système SAMP/T équipé de missiles antimissiles Aster Block 1 pour la défense anti-aérienne. A plus long terme, MBDA et le groupe naval DCNS proposeront des frégates équipées de systèmes anti-missiles Aster 30. Problème, les eaux peu profondes de l'émirat compliquent le dossier.. Enfin, le Qatar pourrait choisir rapidement à l'issue d'un appel d'offre un constructeur pour équiper la marine qatarie de quatre corvettes. DCNS est sur les rangs et propose son système de combat, le Setis.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:30
northropgrumman.com

northropgrumman.com

May 16, 2013 ASDNews Source : Defense Security Cooperation Agency

 

The Defense Security Cooperation Agency notified Congress May 14 of a possible Foreign Military Sale to Qatar for two AN/AAQ-24(V) Large Aircraft Infrared Countermeasures (LAIRCM) Systems and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $110 million.

 

The Government of Qatar has requested a possible sale of 2 AN/AAQ-24(V) Large Aircraft Infrared Countermeasures (LAIRCM) Systems for B747-800 Aircraft, 11 Small Laser Transmitter Assemblies, 3 System Processors/Repeaters, 14 AN/AAR-54 Missile Warning Sensors, User Data Module Cards and Control Interface Units, Multi-role Electro-Optic End-to-End test set, Card Memory, Smart Cards, and Support Equipment, Consumables, and Flight Test/Certification. Also included are tools and test equipment, support equipment, spare and repair parts, publications and technical documents, personnel training and training equipment, U.S. Government and contractor technical assistance, and other related elements of logistics and program support. The estimated cost is $110 million.

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a friendly country which has been, and continues to be, an important force for political stability and economic progress in the Middle East.

 

Qatar requests these capabilities to provide for the protection of its head-of-state aircraft fleet. LAIRCM will provide increased protection from missile threats. The proposed purchase of LAIRCM will enhance the safety of Qatar's political leadership, promoting stability and global engagement of a friendly country.

 

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

 

The prime contractor will be Northrop Grumman Corporation of Rolling Meadows, Illinois. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this proposed sale will require U.S. Government or contractor representatives to travel to Qatar for a period of 10 years to provide program and technical support and training.

 

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 12:30
German Firm Arms Qatar with Tanks

April 24th, 2013 By German Radio - defencetalk.com

 

German arms manufacturer Kraus-Maffei Wegmann (KMW) has just closed a billion dollar deal with Qatar that was five years in the making. On Thursday (18.04.2013), the Munich-based company announced that it signed a contract to deliver 62 Leopard 2 tanks and 24 self-propelled howitzers to the emirate. The price for the arms: roughly 1.9 billion euros ($2.48 billion).

 

Before the deal, Qatar owned old tanks and artillery from France and South Africa, according to KMW. Now the country wants to scrap the old weapons and modernize its 8,500-man army with the German manufacturer’s new weapon systems. As reported vaguely by news agencies, armament experts say Qatar wants to be prepared for a possible conflict with Iran. That sounds convincing to political scientist and Middle East expert Werner Ruf.

 

“One reason is definitely that Qatar is among the nations in the Gulf who consider Iran a real threat, and who want to arm themselves against that threat,” he told DW.

 

What is the armament for?

 

But one of the most important factors in such large weapons deals is money, Ruf said.

 

“Weapons are the goods that elicit the highest sums of bribery,” he said. “That makes for great earnings on the side for the person in charge of choosing the weapons.”

 

Qatar expert and political scientist Hamadi El-Aouni from the University of Berlin said he thinks the Gulf state wants the tanks to support friendly groups in other countries.

 

“It’s not impossible that that these weapons will be shipped off somewhere,” he told DW. “I assume toward Syria, via Turkey. Or possibly Lebanon.”

 

El-Aouni said he not believe Qatar is purchasing the weapons to protect itself from Iran. Home to a large US Air Force base, he said the United States would protect Qatar if it came to a confrontation with Iran.

 

Limited rights

 

The opposition parties in Germany heavily criticize the arms deal with Qatar. They point to the country’s autocratic government and lack of respect for human rights. Ruf and El-Aouni agreed with this assessment. The Arab news channel Al Jazeera in Qatar once stood for independent reporting and free access to news, but today its broadcasts are mostly filled with foreign propaganda, Ruf added.

 

There is also no opposition allowed in Qatar, El-Aouni said: “With very few exceptions, there is no freedom of expression. The emir and his family, as well as Qatar’s government, remain off-limits.” Qatar might not be a visible police state, but there are always secret observers watching you, El-Aouni added.

 

The fact that Qatar supported the rebels during many of the Arab Spring conflicts doesn’t mean that the country whole-heartedly supports democracy. They saw their own interests at stake, according to El-Aouni.

 

“Qatar hasn’t support the young people’s revolution so that democracies could rise in countries like Tunisia, Libya and Egypt. Qatar just assumed that the revolution would eventually lead to Islamist states and an Islamist community,” he said, adding that the country only held up a smoke screen of democracy.

 

That pseudo-democracy became visible in Qatar’s approach to foreign policy, Ruf said.

 

“The way they reacted to the uprising in Bahrain definitely gave them away,” he said. “While Al Jazeera praised the Arab Spring movement, the government sent tanks to Bahrain to support Saudi Arabia’s course of action: smothering the Bahrain uprising in blood.”

 

The West looks the other way

 

Ruf said political and strategic reasons were behind the West’s decision not to criticize the situation in Qatar more openly.

 

“I believe that there’s a trend toward a new international order behind all this,” he said. “The US can’t do everything they want anymore. They are moving their military power to the Pacific and are putting together a new security power in the Gulf region.”

 

Saudi Arabia and Qatar, members of the Gulf Cooperation Council, are the new powers, according to Ruf.These countries in turn work to secure their power by trying to make Arab nations, specifically those of the Arab Spring, more Islamist.

 

“You can see this in Egypt, and also in Tunisia, where huge amounts of money are spent to help the Islamists, and where this money is used to recruit thousands of fighters for the conflicts in Syria and Mali,” Ruf said, adding that human rights and democracy don’t have roles to play.

 

He added that Germany’s behavior is hypocritical, too: when Islamists march into Mali, everyone condemns it. “But at the root of all that, where human rights are abused systematically, every day, such as in Qatar and Saudi Arabia above all, the West just looks the other way.”

 

Ruf quoted German Foreign Minister Guido Westerwelle as proof for legitimization of authoritarian Gulf states. He said Westerwelle said that Saudi Arabia was an anchor of stability and that Qatar helped hold that anchor down.

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 06:55
photo EMA

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19/04/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe allemand Krauss-Maffei a annoncé jeudi avoir signé un contrat avec le Qatar d'un montant de 1,89 milliard d'euros portant notamment sur la livraison de 86 chars Leopard-2

 

Et le Leopard remporta la bataille de chars de combat de Doha face au Leclerc. Ce qui n'est pas une surprise, la proposition française de vendre une quarantaine de Leclerc d'occasion fabriqués par Nexter n'était pas la solution privilégiée par le Qatar, qui préférait le Leopard-2 fabriqué par Krauss-Maffei. Le groupe allemand a annoncé jeudi avoir signé un contrat avec le Qatar d'un montant de 1,89 milliard d'euros portant notamment sur la livraison de 86 chars. Outre le Leopard-2, le groupe basé à Munich a indiqué qu'il allait également fournir des services et matériels annexes, qui permettront à l'armée qatarie de se moderniser. Soixante-deux des blindés qui vont être livrés sont des véhicules de type Léopard-2, principaux chars d'assaut allemands. Les 24 restants sont des obusiers blindés PzH 2000, a précisé l'entreprise dans son communiqué.

 

Nexter a d'autres prospects au Qatar

 

Ce contrat était dans les tuyaux depuis plusieurs mois. En juillet 2012, la presse allemande s'était fait l'écho de l'intérêt du Qatar pour 200 chars allemands. Mardi, la chancelière Angela Merkel avait reçu à Berlin le Premier ministre du Qatar, Hamad ben Jassem al-Thani. Les chars livrés par Krauss-Maffei doivent progressivement remplacer les blindés français AMX-30 et AMX-10P et sud-africains que possède actuellement le Qatar, a précisé le groupe allemand.

 

Pour aurtant, Nexter veut également une part du gâteau au Qatar. Le groupe public propose peu ou prou l'ensemble de sa gamme : le véhicule blindé hautement protégé, l'Aravis, le canon autotracté Caesar, le véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI). Le tout pour équiper une brigade qatarie.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 12:32
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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 07:40

milipol12

 

October 14 – 2012 ameinfo.com

 

Milipol Qatar, the region's most influential trade exhibition dedicated to internal State security -wrapped up three days of showcasing the state-of-the-art in security products and services from hundreds of international exhibitors.

 

The Doha Exhibition Centre was the venue for the ninth edition of the biannual event which ran from October 8 to 10, organised jointly by Qatar's Ministry of Interior and the France-based security event experts Milipol. The exhibition was inaugurated by H.E. Minister of State for Interior Affairs of Qatar, Sheikh Abdullah Bin Nasser Bin Khalifa Al Thani.

 

5,820 visitors (up 5.5% on the 2010 figure) from 66 countries attended Milipol Qatar 2012 and witnessed firsthand the 'cutting edge' of today's internal security industry as presented by an eclectic roster of 'blue chip' multi-national and innovative SMEs that are shaping internal security policy in the Gulf and beyond.

 

244 exhibiting companies (up 10% on the 2010 figure) from 37 countries were joined by a record number of delegates and media representatives. The former were making the deals which made Milipol Qatar 2012 the most successful edition of the event to date, while the latter were spreading the news worldwide about what makes this event the most influential of its kind in the Middle East. Media representation at Milipol Qatar 2012 came from all over the Gulf, the Levant countries, and from Europe.

 

On the first day of the exhibition the sizeable French delegation honoured His Excellency Sheikh Abdullah Bin Nasser Bin Khalifa Al-Thani, The Minister of State for Internal Affairs, as he received the 'Medal of the French National Gendarmerie' from the Director General of the Gendarmerie, Major General Jacques Mignaux. Sheikh Abdullah is the first senior official in the GCC to receive such a medal, as recognition for his achievements in conjunction with the French Gendarmerie.

 

The exhibitors utilised a total 5,403 square metres of floor space at the Doha Exhibition Centre - an increase of 19% on the area used for the 2010 edition. As anticipated, business was brisk throughout the event.

 

The first day witnessed Qatar's Itqan Holding sign lucrative deals with Bertin Technologies and CEIS (both of France).

 

On day two, Itqan Holding was in action again, tying up a deal with the French firm Safran Morpho, which specialises in security and identity checking equipment. Meanwhile, Qatar's Ministry of Interior also inked agreements with ten companies (among them Cassidian, the pan-GCC IT specialists Gulf Business Machines, Safran Morpho, and Itqan Holding).

 

On the final day, Qatar's Internal Security Force signed a multi-million euros contract with Renault Trucks for the supply of heavy vehicles vital to the security of the State of Qatar and the Qatar Ministry of Interior signed a QR122m deal with Nuctech from China. Indeed, the Ministry of Interior alone signed deals worth QR262m over the course of the exhibition.

 

The curtain finally came down on Milipol Qatar 2012 with a closing ceremony at 7pm but business is still going on behind the scenes: many other deals are still being negotiated to be signed later.

 

Milipol's Director of Security Events, Michael Weatherseed, said of the event: "We were confident that Milipol Qatar 2012 would be the biggest and most popular edition of this influential security event to date and that proved to be the case. The event has been a superb success with new products launched, and 'world firsts' displayed in cyber security, border security, crowd control, sensitive site protection, law enforcement and so on. Milipol continues to provide the perfect showcase for companies to exhibit the 'state-of-the-art' in terms of internal security products and services, and this has led directly to the amount of business we saw done over the course of the event; the deals mentioned above are merely a fraction of the total business concluded and being prepared."

 

"Internal and state security is a burgeoning market and Milipol is helping companies tap into the opportunities created. The international nature of the internal security market means that in order for customers' needs and expectations to be achieved, Milipol Qatar needed to become more international, and we've seen this in 2012 with the massive number of different countries exhibiting here, and the number of different nationalities of our visitors," Michael added.

 

"Security problems will always need new solutions and that is why you'll find Milipol Qatar right on the cutting edge of internal security technology. So while we say 'farewell' to Milipol Qatar 2012 and its exhibitors, delegates, honoured guests and visitors, we are already looking ahead to doing it all again in 2014 - and bigger and better once more!"

 

GCC-based representation at Milipol Qatar 2012 was very strong indeed overall, with big numbers of regional companies descending on Doha. From KSA, the Saudi Chemical Company; from Bahrain, Impact Canine Solutions and Janada, and from the UAE, Elements Business Media FZ, Tawazun Holding, Adasi, Burkan, Remaya, Caracal International, Tawazun Advance Defence Systems, Caracal Light Ammunition, Nimr Automotive, Motorola Solutions, Morse Middle East, Stratign FZco, Al Hamra Trading, Advanced Middle East Systems, Safa Telecom, and Al Majdal Trading.

 

Jordanian representation came from the KADDB Investment Group; from Kuwait, the Al Hadaf Company, and from Oman, the Oman Textile Mills Company.

 

The local presence was augmented by exhibitors from Europe, America, and Asia through a representation of big names in the field such as Cassidian, Thales, Motorola, NEC, Rheinmetall AG, Alsetex (SAE), Finnmeccanica, IBM as well as a large number of innovative SMEs.

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 16:55
Milipol Qatar : la sécurité intérieure, un secteur porteur dans les pays du Golfe

 

30.09.2012 france-moyenorient.com

 

Près de 40 entreprises françaises présents au Milipol Qatar

 

Depuis 1996 le salon Milipol Qatar, organisé par le Ministère de l’Intérieur de l’État du Qatar, accueille, tous les deux ans, les professionnels du marché de la sécurité intérieure des États du Moyen et Proche-Orient ainsi que de l’Asie. Point d’entrée de la sécurité au Moyen-Orient, le Milipol Qatar a accueillit lors de son édition 2010 près de 5000 visiteurs professionnels et plus de 200 exposants internationaux. L’édition 2012 qui aura lieu du 8 au 10 octobre devrait battre des records d’affluences.

 

Le marché de la sécurité regroupe à la fois des applications pour l’antiterrorisme, la biométrie, la vidéo-surveillance et bien évidemment la surveillance humaine. Organisé une année sur deux à Paris et à Doha, plus d’une quarantaine d’entreprise françaises seront présentes pour ce salon où le marché de la sécurité est devenu un business très juteux dans ces régions très surveillées. Durant l’été 2012

les cyber-attaques se multiplient contre les grandes compagnies du Golfe

 

 

Le Qatar a un programme d’infrastructure énorme en plein développement en ce moment et l’économie est en plein essor. Jusqu’à 75 milliards de dollars seront consacrés aux infrastructures nouvelles, des équipements publics, des installations sportives - la Coupe du Monde 2022, bien sûr - les communications et les transports, les sites stratégiques industriels, les sites pétroliers et gaziers. Tous ces éléments ont des exigences liées à la sécurité. Selon une étude d’Aprodex, la demande mondiale en matière de sécurité devrait augmenter de 7,4% par an jusqu’en 2014. Ce marché, " boosté " par l’anti-terrorisme et la lutte contre la criminalité est une aubaine pour les PME créatives ainsi que pour les industriels de la défense qui cherchent à trouver de nouveaux relais de croissance pour compenser la réduction des dépenses militaires en France.

 

Près de 40 entreprises françaises présents au Milipol Qatar

 

Pour conquérir des marchés internationaux notamment ceux du Moyen-Orient et du Maghreb, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon a créé sous l’impulsion des entreprises comme Metravib, Centralp Automatismes, Environne’tech, Ouvry SAS, Sorhea et Sunaero le premier Cluster Défense, Sûreté et Sécurité, le réseau EDEN( (European Defense Economic Network).

 

Parmi les entreprises françaises participant à Milipol Qatar 2012 : Alsetex, Arthus Bertrand, Bertin Technologies, Bull-Amesys, Canberra, CEA, Cegelec, Cilas, DCI, Technologies Egidium, Evolis, Gicat, et le Groupe Marck.

 

Alsetex, filiale du groupe familial français Lacroix Etienne, est spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes à létalité réduite pour les forces de sécurité.

 

De la broderie militaire et des drapeaux de cérémonie, Arthus Bertrand a progressivement étendu ses activités dans la conception et la fabrication de badges militaires et civiles, décorations, médailles officielles, les commandes et les mérites de nombreux et articles promotionnels.

 

Bertin Technologies est l’un des plus grands spécialistes français dans le domaine de l’innovation pour la défense et la sécurité intérieure, la sécurité industrielle et de l’environnement.

 

Bull-Amesys est la seule société européenne basée sur la technologie de l’information. La ligne de sécurité des solutions d’affaires offre une gamme complète de solutions pour la cyber-sécurité, TIC et de l’électronique pour les systèmes critiques et la guerre électronique et l’intelligence.

 

Canberra, une société du groupe Areva est le leader mondial en mesures nucléaires. CEA, un acteur de premier plan dans la recherche industrielle, a développé des technologies innovantes pour la sécurité mondiale.

 

En tant que fournisseur de premier plan de solutions et services technologiques, Cegelec conçoit, installe et maintient des systèmes ou sous-systèmes pour les infrastructures, l’industrie et le secteur du bâtiment.  

 

Cilas est engagé dans le développement de l’expertise en technologies laser et optiques et de l’industrialisation et la commercialisation d’une large gamme de produits et systèmes.

 

Les autres participants français sont Coges-Eurosatory 2014, Logic Instrument, Losberger RDS, MATIASAT Systeme, MATISEC, Metravib, Mirion Technologies, Morpho, Nautiraid / Squale, défense NBC de GIE, NBC-Sys, Nexter Systems, Panhard, Paul Boye Technologies, Proengin , Saphymo, Selp sécurisé, SERBE, SGO, Sita Remeditation, Sorhea, Sysnav, Teleflow SAS, Utilis SAS, Concepts V8, et Wolf sécurité internationale.

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 11:30

http://www.aerocontact.com/actualite_aeronautique_spatiale/images/head200411rg2.jpg

 

20/04/2011 par Adrien Prévost AEROCONTACT

 

La base aérienne de La Sude en Crète (Grèce) accueille, depuis le 25 mars dernier, quatre Mirage 2000-5 français et quatre Mirage 2000-5 qataris qui effectuent conjointement des missions d’interdiction aérienne au dessus de la Libye. Ces derniers jours ils ont reçu le renfort de plusieurs appareils français. Partis lundi 18 avril la base de Solenzara en Corse, quatre Mirage 2000D, qui eux effectuent des missions de frappes au sol et d’interdiction aérienne, ont rejoint la base crétoise après avoir achevé leur mission au-dessus de la Libye. Ils ont été rejoints hier par deux nouveaux Mirage 2000D. Le redéploiement en Crète permet de renforcer l’efficacité du dispositif français et d’économiser les appareils qui ne sont plus qu’à 45 minutes des côtes libyennes. Ainsi les ravitaillements pour l’aller et le retour sur zone ne sont plus obligatoires. Les Mirage 2000D seront normalement opérationnels aujourd’hui quand l’ensemble du détachement achèvera sa montée en puissance, avec le ralliement du personnel de soutien, transmission, imagerie etc., mis en place par A340 et C160. Désormais ce sont dix appareils français, quatre Mirage 2000-5 et six Mirage 2000D qui sont disponibles sur la base aérienne de La Sude.

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