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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:55
photo 1e RE - Légion Etrangère

photo 1e RE - Légion Etrangère

 

23-09-2015 par 1e RE Réf : 548 | 358

 

Cérémonies de commémoration du centenaire des combats de Champagne

 

Le 19 et 20 septembre, Une délégation et un détachement d’honneur du 1er Régiment étranger accompagné par la Musique de la Légion Etrangère ont participé à plusieurs cérémonies pour commémorer le centenaire des combats de Champagne lors de la grande guerre.

 

Le samedi 19 septembre, les légionnaires ont visité le site de Navarin et les lieux de combats du RMLE peu avant de participer à une cérémonie d’hommage aux Garibaldiens du 4° Régiment de Marche du 1er Etranger au cimetière militaire de Chambrecy et suivi peu après d’un concert de la MLE à Suippes.

 

Le dimanche 20 septembre, la délégation et le détachement d’honneur du 1er RE ont participé à une cérémonie au monument-ossuaire de Navarin commandé par le lieutenant-colonel (TA) Rémy Rousseau, en présence du général commandant la Légion étrangère et présidé par Monsieur Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire (SEDACM).

 

La commémoration du centenaire des combats de Champagne a été clôturé par une magnifique cérémonie Légion au monument Farnsworth de Suippes et par une magnifique prestation de la MLE lors d’un concert à Châlons-en-Champagne.

 

Sur la route du retour, les légionnaires étaient heureux d’avoir visité une région assez méconnue et d’avoir surtout pu ressentir une partie de l’histoire de la Légion durant la grande guerre en visitant les lieux ou le RMLE a combattu et ou beaucoup de légionnaires ont laissé leur vie en servant la France.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:25
Le 97ème anniversaire de la prise de la ligne HINDENBURG

 

30-09-2015 3e REi Réf : 251 | 237

 

Le 18 septembre 2015, le 3e REI s'est rassemblé autour de son chef, le colonel Jérôme RANSAN, pour commémorer la percée de la ligne HINDENBURG.

 

Comme chaque année depuis la fin de la Grande Guerre, le 3ème régiment étranger d'infanterie, héritier légendaire du Régiment de marche de la Légion étrangère, commémore ce haut fait d'armes à l'occasion de la fête de la Fourragère.

A la fin de l'été 1918, les allemands se sont repliés au nord de Soissons, sur des positions constamment fortifiées depuis 1917 : la ligne HINDENBURG. Après l'échec des alliés, le Régiment de marche de la Légion étrangère reçoit l'ordre de faire une brèche dans cette dernière grande ligne de défense allemande. Le 14 septembre, avec une fougue héroïque et après 12 jours de lutte acharnée et de combats continus, le RMLE enlève le plateau de LAFFAUX au prix de 275 tués et 1158 blessés. La Légion a percé la ligne HINDENBURG.

Par tradition, et comme dans tous les régiments de la Légion Etrangère, une fête régimentaire débute par des challenges sportifs. Le 3ème REI n'a pas manqué à la règle pour la commémoration de ce 97ème anniversaire. Les légionnaires des deux compagnies de combat et de la compagnie de commandement et de soutien ont prouvé leur endurance et leur soif de vaincre lors d'un challenge organisé autour du thème de " la percée ". Au final, c'est la 2ème compagnie commandée par le capitaine G. qui remporte le challenge de la Fourragère.

 

Suite de l’article & reportage photos

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 11:55
Aubagne Camerone 2006. Porteur de la Main major Otto Willems - photo Légion Etrangère

Aubagne Camerone 2006. Porteur de la Main major Otto Willems - photo Légion Etrangère

 

23 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Le 29 août prochain, il fêtera ses 97 ans. Né en Pologne, élevé en Allemagne puis en France, François Monarcha s'engagea en 1936 à la Légion qu'il quittera vingt ans plus tard. Entre-temps, il aura croisé le général Rollet, figure tutélaire de l'institution puis à partir de 1943, participé aux combats de la France Libre. Nommé chef de section au feu en novembre 1944 à Arcey (Doubs, bataille des Vosges et d'Alsace), il entre avec le RMLE (Régiment de marche de la Légion étrangère), à Colmar le 2 février 1945. Blessé en avril en Allemagne, il passera dix-neuf mois dans quatre hôpitaux français avant de rejoindre Bel-Abbes. L'adjudant-chef Monarcha est titulaire de la fourragère de la croix de guerre 39-45, à titre individuel. Chevalier de la Légion d'honneur (2004) il a également reçu la médaille militaire en 1950. Le 30 avril prochain, il sera accompagné de l'adjudant-chef Rowe du 2ème REI, sous-officier d'active le plus décoré de la Légion étrangère et du brigadier-chef (er) Termellil.

 

Note RP Defense : voir site Fanion Vert et Rouge

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:55
1915, 1945, 2015 : histoire et continuité

 

03-02-2015 Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 773 Réf : 379 -1889

 

2015 sera une année riche en mémoire pour la Légion étrangère, puisque nous commémorerons le 100e anniversaire de la création du Régiment de marche de la Légion étrangère (dont le 3e REI est l’héritier), et le 70e anniversaire de la Libération de la France pour laquelle les légionnaires de la 13e DBLE, du RMLE et du 1er REC ont combattu héroïquement.

 

Pourquoi commémorer ?
Pour un soldat, commémorer, c’est conforter le présent, en témoignant de la pérennité des valeurs qui ont guidé en leur temps les acteurs des faits d’armes. Plus que la célébration du passé, il s’agit, collectivement, de donner du sens au présent pour se préparer au combat à venir.
Lorsque le général Rollet, en 1931, voulut marquer durablement le centenaire de la création de la Légion étrangère, il décida l’édification d’un monument aux morts, il commanda un livre d’or pour rappeler les faits d’armes de la Légion, et donna à la commémoration épisodique de la bataille de Camerone un caractère pérenne. En 1947, le colonel Gaultier souligna le caractère intemporel de cette commémoration en instituant le rite immuable du port de la main en bois du capitaine Danjou. Le général Olié, qui fut chef de corps du RMLE lors de la libération de l’Alsace, écrivait : « Il (le testament de Camerone) se solde par la longue et sanglante litanie des innombrables faits d’armes accomplis au cours de plus de cent années de combats, la longue et glorieuse litanie de victoires qui chargent les drapeaux et les étendards de la Légion étrangère et dont les noms s’inscrivent sous celui de Camerone, comme pour donner aux héros de Danjou le témoignage de la pérennité du serment qu’ils ont écrit de leur sang à Camerone. Dans un monde et une époque de petite foi, ce legs donne la certitude grave, exaltante, durable, d’agir et de servir un idéal d’honneur et de fidélité qui nous dépasse ».

Ainsi, commémorer, c’est se souvenir pour se préparer, au présent, à mener les combats quotidiens pour un idéal d’honneur et de fidélité qui nous dépasse.

 

Que commémorer ?
Créé le 11 novembre 1915, le Régiment de marche de la Légion étrangère est le premier régiment de l’Armée française à avoir reçu la fourragère aux couleurs de la médaille Militaire. Il est l’héritier des quatre régiments de marche constitués au début de la Grande Guerre, entre août 1914 et avril 2015, par l’afflux de 32 000 volontaires étrangers, de 51 nationalités différentes, venus défendre la France. Ces quatre régiments, présents sur le front de fin 1914 à fin 1915, s’illustrent en Argonne, dans la Somme, en Artois et en Champagne. Après de lourdes pertes, deux régiments rescapés, le 2e de marche du 1er Étranger et le 2e de marche du 2e Étranger fusionnent le 11 novembre 1915, pour devenir, par le sang versé, le Régiment de marche de la Légion étrangère. Il sera commandé à compter de 1917 par le lieutenant-colonel Rollet, le futur « Père Légion ». Au cours de ce conflit, près de 43 000 engagés volontaires pour la durée de la guerre ont combattu dans les rangs de la Légion, et plus de 35 000 d’entre eux furent tués, blessés ou disparus.

Les trois régiments de Légion étrangère qui libèrent l’Alsace début 1945, sont engagés depuis novembre 1944 dans la bataille des Vosges, au sein du 2e Corps d’armée (général de Monsabert) de la 1re Armée française du général de Lattre de Tassigny. Leur rôle dans la réduction de la poche de Colmar du 20 janvier au 2 février 1945 est décisif. Déjà très éprouvée dans les Vosges, la 13e DBLE combat au sein de la 1re Division motorisée d’infanterie (DMI) ; le 1er REC et le RMLE au sein de la 5e Division blindée. La bataille de Colmar se déroule dans des conditions extrêmement difficiles liées à l’hiver, particulièrement rigoureux cette année là, et au terrain qui n’offre pratiquement aucune couverture naturelle aux assaillants alliés. La 1re Armée y perd plus de 2 000 hommes. Le général de Lattre envoie après la libération de Colmar le communiqué suivant : « Au 21e jour d’une âpre bataille au cours de laquelle les troupes américaines et françaises ont rivalisé d’ardeur, de ténacité et de sens manoeuvrier, l’ennemi a été chassé de la plaine d’Alsace et a dû repasser le Rhin ». Pour marquer ce sacrifice, il choisit le blason vert et rouge de la ville de Colmar pour en faire l’insigne de la 1re Armée. Le RMLE, quant à lui, fait sienne la devise de la 5e DB « France d’abord ».

 

Un atout pour 2015
Qu’il me soit permis, pour cette année 2015, de rendre un hommage particulier à celui qui commanda la 1re Armée française il y a 70 ans, dans laquelle combattirent trois glorieux régiments de la Légion étrangère. Des historiens peuvent lui reprocher d’avoir trop demandé à telle ou telle formation. Je retiens « du Roi Jean », qui plus tard dira aux survivants de la RC4 « Bravo la Légion ! », d’avoir emporté la victoire en créant et commandant au feu la 1re Armée française faite certes de troupes aguerries, mais aussi de volontaires de la dernière heure. Sa devise « Ne pas subir » doit nous guider dans les combats quotidiens. Nous y arriverons si nous appliquons ses recommandations : « Ayez le culte de l’effort, le goût du travail bien fait, la fierté de l’oeuvre accomplie, le sens de la discipline et l’esprit de générosité ».

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:25
Le 96ème anniversaire de la prise de la ligne HINDENBURG

 

04-10-2014 3e REI - Réf : 202 - 560

 

Le 19 septembre 2014, le 3e REI s'est rassemblé autour de son chef, le colonel Alain WALTER, pour commémorer la percée de la ligne HINDENBURG.

 

A la fin de l'été 1918, les allemands se sont repliés au nord de Soissons, sur des positions constamment fortifiées depuis 1917 : la ligne HINDENBURG. Après l'échec des alliés, le Régiment de marche de la Légion étrangère reçoit l'ordre de faire une brèche dans cette dernière grande ligne de défense allemande. Le 14 septembre, avec une fougue héroïque et après 12 jours de lutte très rude et d'efforts constants, le RMLE enlève le plateau de LAFFAUX au prix de 275 tués et 1158 blessés. La Légion avait percé la ligne HINDENBURG.

Comme chaque année depuis la fin de la Grande Guerre, le 3ème Régiment étranger d'infanterie, héritier du Régiment de marche de la Légion étrangère, commémore ce haut fait d'armes à l'occasion de la fête de la Fourragère.

 

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