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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 13 janvier 2016, à l’occasion de la passation de commandement militaire du Nord du Brésil, une délégation des Forces armées en Guyane (FAG), présidée par le général de division aérienne Pierre-Jean Dupont, s’est rendue à Belém. Le général de corps d’armée Carlos Alberto Neiva Barcellos succède au général de corps d’armée Oswaldo de Jesus Ferreira.

 

La cérémonie s’est déroulée en présence des plus hautes autorités civiles de l’état du Pará et autorités militaires de l’armée de Terre brésilienne.

 

Depuis sa création il y a près de trois ans, le commandement militaire du Nord a donné une dimension opérationnelle à sa coopération avec les FAG. Mise en exergue lors des différents discours, cette coopération promet de se poursuivre. Les rencontres régulières entre les autorités françaises et brésiliennes témoignent de la confiance qui existe entre les forces armées et qui permettent de conduire des opérations conjointes sur nos frontières communes.

 

En invitant la France, le Brésil, le plus grand pays d’Amérique latine et l’un des plus influents de la zone dans l’économie mondiale, a voulu montrer l’intérêt qu’il porte aux relations bilatérales dans le domaine militaire.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA / Amée de Terre

photo EMA / Amée de Terre

 

21/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 9 janvier 2016, la seconde édition de l’opération Korbo est conduite par la section du 2e régiment étranger du génie au cœur de la forêt amazonienne. L’objectif visé par les Forces armées en Guyane (FAG) est de détruire tous les puits primaires aurifères illégaux de Dorlin.

 

Avec l’appui des Puma de la base aérienne 367, indispensables dans l’opération Harpie, 1 000 kilos d’explosifs Hexal ont été préalablement acheminés par les airs. Après plusieurs heures de préparation, les containers d’explosifs ont été descendus les uns après les autres au fond des trois premiers puits, parfois profonds de 40 mètres, sous le contrôle du capitaine Pierre, directeur de la mise en œuvre. Pour un maximum d’efficacité et de sécurité pour les opérateurs du génie, chaque charge a été disposée selon un plan très précis. L’objectif était la destruction totale des puits d’orpaillage primaire*.

 

Pendant que les militaires du génie se concentraient sur la mise en place des charges, plusieurs patrouilles, intégrant des éléments de la gendarmerie, surveillaient les abords des sites pour dissuader les orpailleurs illégaux de s’en approcher.

 

Au total, en quatre jours, 18 puits et tunnels ont été détruits. Afin de poursuivre dans la durée la lutte contre les orpailleurs illégaux, l’opération Harpie se poursuit. Celle-ci perdurera, jusqu’à la destruction de l’ensemble des sites d’orpaillage illégal.

 

Harpieest une des deux opérations permanentes conduites par les FAG. Lancée officiellement par le Président de la République en février 2008, Harpie est une opération interministérielle de grande envergure. Elle est menée conjointement par les forces de l’ordre (police aux frontières, gendarmerie) et les FAG. Placée sous l'autorité du préfet et du procureur de la République pour la partie judiciaire, elle vise à éradiquer les zones d'orpaillage clandestin.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

 

*Extraction primaire : extraction de roches aurifères depuis des mines en sous-sol et concassage.

photo EMA / Amée de Terrephoto EMA / Amée de Terre
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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:25
[Intégrale] Quand le terrain est le premier ennemi (JDEF 1/2)

 

19/01/2016 DICOD

 

Des chaleurs du désert aux sommets des montagnes, des jungles amazoniennes aux jungles urbaines, dans les airs ou sous les mers, les soldats français interviennent partout. Avant même de combattre, leur premier défi ? S’adapter au milieu hostile dans lequel ils vont évoluer.

Dans cette première partie du Journal de la Défense (#JDef), nous vous emmenons au cœur de la forêt amazonienne. Des légionnaires y ont suivi l’une des formations les plus difficiles au monde. Puis retour en France où des unités de l’armée de terre sont formées au combat en zone urbaine. Théâtre principal des conflits d’aujourd’hui, la ville peut devenir le lieu de tous les dangers.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 11:55
Didier Faivre - photo ESA

Didier Faivre - photo ESA

 

30 décembre 2015  Aerobuzz.fr

 

Didier Faivre, jusqu’alors Directeur des programmes de navigation de l’ESA, est nommé Directeur auprès du Président du CNES, à compter du 1er avril 2016. Il sera ensuite nommé Directeur du Centre Spatial Guyanais, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016.

 

C’est en quelque sorte pour Didier Faivre, un retour à la case départ, puisque c’est à Kourou, en 1983 qu’il a débuté sa carrière, à la sortie de l’Ecole Polytechnique, Didier Faivre a débuté sa carrière en 1983 au Centre Spatial Guyanais. De 1983 à 2000, il a continué son parcours au CNES, à Paris ainsi qu’au Centre Spatial de Toulouse. Il a ensuite rejoint l’ESA où il a occupé plusieurs postes de Direction, jusqu’à devenir Directeur des programmes de navigation.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:25
photo EMA / Armée de Terre

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17/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 décembre 2015, pour ce 12e et dernier lancement de l’année, le lanceur russe Soyouz a mis en orbite deux satellites Galileo depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. Les Forces armées en Guyane (FAG) assuraient la protection des 700 km2 du site de lancement et de ses abords.

 

L’espace aérien, maritime et terrestre a été mis sous haute surveillance pendant 24 heures. Les moyens de protection engagés lors d’un tir Soyouz sont renforcés : 3 compagnies du 3e régiment étranger d’infanterie et du 9e régiment d’infanterie de Marine, des moyens aériens et maritimes conséquents pour permettre au lanceur Soyouz la mise sur orbite des satellites 11 et 12 de la future constellation Galileo.

 

Le programme Galileo vise à déployer un système autonome de navigation par satellites. Son exploitation permettra à l’Europe de disposer d’un système GPS autonome.

 

Ce 71e tir consécutif réussi, le 12e de l’année 2015, mets en avant du rôle qu’ont joué les FAG dans la mise sur orbite de ce fleuron technologique européen.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 11:55
NH90 - photo Airbus HC

NH90 - photo Airbus HC


18.12.2015 source SHD
 

18 décembre 1676 :  la France reprend Cayenne aux Hollandais (Guyane). Mettant à terre 800 soldats, le vice-amiral d’escadre d’Estrée enlève la garnison sans difficulté. Cayenne redevient établissement français. Il file vers Tabaggo où il lui faudra deux expéditions (en un an) pour reprendre l’ile.

 

18 décembre 1779 : combat naval de la Martinique (Antilles). La Motte Picquet s’illustre brillamment en sauvant d’une attaque anglaise la plus grande partie d’un convoi marchand qui rallie la Martinique depuis Marseille. Ne disposant momentanément que de 3 navires, La Motte Picquet affronte les 13 navires de l’amiral Hyde Parker et parvient sans trop de dommages pour lui, à leur faire rompre le combat. Impressionné mais chevaleresque, Parker envoi après coup une lettre au Français pour lui témoigner de son admiration.

 

18 décembre 1856 : Faidherbe bat Ely el Habib (Sénégal). Gouverneur du Sénégal, Faidherbe soumet El Habib qui tentait de susciter la rébellion, en venant l’arrêter personnellement dans le village de N’Guick où il s’était réfugié.

 

18 décembre 1903 : acquisition par les Etats-Unis de la zone du canal (Panama). Le tout jeune Etat panaméen (3 novembre 1903) accorde aux Etats-Unis moyennant une rente annuelle, la zone où le génie militaire américain va reprendre les travaux commencés par les Français (Ferdinand de Lesseps – 1882). Inauguré en 1914, le canal de Panama est un passage stratégique pour les marines marchandes et de guerre. Il est resté officiellement sous contrôle des Etats-Unis jusqu’en décembre 1999.

 

18 décembre 1944 : premier numéro du Monde (Paris). Le quotidien Le Monde daté du 19 décembre parait pour la première fois.

 

18 décembre 1978 : création d’Airbus Industrie. L’actuel numéro 2 du marché mondial de l’aéronautique est issu d’un groupement d’intérêt européen de EADS et BAE Systems. Airbus emploie plus de 50 000 personnes dans le monde. Il fabrique notamment l’avion de transport militaire A 400 M.

 

18 décembre 1995 : premier vol du prototype du NH 90. Hélicoptère multi rôles européen. Le NH 90 équipe une dizaine de pays. Airbus Helicopters, Agusta et Fokker sont les constructeurs.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:25
photo EMA / Armée de Terre

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17/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Fort de 7 000 militaires, le dispositif des forces de souveraineté permet de contribuer à la sécurité de l’Outre Mer et d’assurer une présence dans des zones d’intérêts stratégiques.

 

Du 9 octobre au 9 décembre 2015, près de 400 militaires des Forces armées en Guyane (FAG) et une soixantaine de gendarmes ont mené une opération baptisée Yawasisi dans la profondeur de la forêt amazonienne. Cette opération s’inscrivait dans le cadre de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Elle visait en priorité à :

1) détruire les sites d’orpaillage en privant les orpailleurs illégaux de leur outil de travail ;

2) perturber et rompre les flux logistiques qui leur permettent de survivre en forêt ;

3) les dissuader de demeurer sur zone.

 

Au bilan, sur les 400 chantiers répertoriés par le renseignement, plus de 250 ont été contrôlés. Lors de cette opération, 9 puits d’extraction primaire, une vingtaine de concasseurs et plus d’une centaine de motopompes et tables de levée ont été neutralisés.

 

La succession des actions menées au cours de l’année 2015 a permis de déstructurer la filière d’orpaillage illégal. Cette lutte qui, demande un engagement constant, est l’une des principales missions des FAG. Elle est menée conjointement avec les forces de l’ordre (Police aux frontières, Gendarmerie, Douane) sous l’autorité du préfet de région.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:25
photo EMA / Armée de Terre

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16/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 décembre 2015, dans le cadre des relations entretenues par la France et le Suriname, une délégation des Forces armées en Guyane (FAG) s’est rendue à Paramaribo, capitale du Suriname. La France est séparée de ce pays par le fleuve Maroni, une frontière dont la longueur est équivalente à celle qu’elle partage avec l’Italie (510 km).

 

Depuis trois ans, les FAG ont institutionnalisé avec leurs homologues de la jeune République du Suriname - dont l’indépendance a été acquise en 1975 - une rencontre annuelle dite « réunion régionale d’échanges militaires ». À l’issue de cette quatrième édition qui s’est tenue au ministère de la Défense surinamienne, le général Pierre-Jean Dupont, commandant supérieur des FAG et le colonel Adolf Jardim, commandant par intérim les Forces armées surinamiennes (FAS), ont signé le 4e plan de coopération militaire bilatérale.

 

Ce plan prévoit plus de 30 activités conjointes en 2016. Il permettra aux forces armées respectives de renforcer leur présence commune sur le Maroni et d’intensifier ainsi la lutte contre les trafics transfrontaliers. C’est le 9e régiment d’infanterie de Marine qui assure l’essentiel de cette mission avec son régiment binôme, le 33ebataillon d’infanterie surinamien.

 

Lancée timidement en 1993, le rythme des activités conjointes s’est peu à peu intensifié avec la réalisation de patrouilles, d’opérations coordonnées sur la frontière, d’entraînements conjoints au Suriname et en Guyane ou d’échanges variés.

 

Les 31 actions de coopérations réalisées sur l’année 2015 attestent de la solidité des liens de confiance qui se sont établis progressivement. Un des objectifs opérationnels majeurs de ces actions est la lutte contre les réseaux transfrontaliers alimentant l’orpaillage illégal.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terre

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:25
photo EMA / Armée de Terre

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16/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 2 au 11 décembre 2015, afin de valider les performances de mini-drones tactiques en atmosphère chaude et humide, la section technique de l’armée de Terre a dépêché une équipe d’évaluateurs en Guyane. Durant une dizaine de jours, deux systèmes ont été testés en forêt. Le séjour s’est conclu par une démonstration dynamique devant les autorités des Forces armées en Guyane (FAG).

 

L’intérêt des drones testés, de type nano (18 g) et mini (2 kg) réside dans la capacité à transmettre des images en temps réel. Leur poids léger est un point crucial pour les soldats qui marchent pendant plusieurs jours en forêt avec des sacs de plus de 30 kg contenant vivres, armement et équipements.

 

Les drones ont vocation à être un œil déporté permettant d’acquérir en toute discrétion du renseignement au-delà du champ visuel du soldat. Conçu pour un emploi en zone urbaine, ces drones ont montré qu’ils étaient également aptes à être utilisés dans des zones particulières du paysage amazonien.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:25
photo EMA / Armée de Terre

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15/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 9 octobre 2015, 390 militaires des Forces armées en Guyane (FAG) ont été engagés pendant neuf semaines en soutien d’une soixantaine de gendarmes dans une opération d’envergure, baptisée Yawasisi.

 

Menée dans la profondeur de la forêt amazonienne, cette opération s’inscrivait dans le cadre général de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Les trois objectifs principaux de l’opération Yawasisi étaient de détruire les sites d’orpaillage afin de casser l’outil de travail des orpailleurs illégaux, de perturber et rompre les flux logistiques qui leurs permettent de survivre dans la durée en forêt et enfin, de les dissuader de demeurer sur zone.

 

Au bilan de cette opération, sur les 400 chantiers répertoriés par des actions communes de renseignement menées en amont par les FAG et l’Office national des forêts, plus de 250 ont été contrôlés. Ceux-ci ont été neutralisés par la destruction de neuf puits d’extraction primaire, d’une vingtaine de concasseurs et de plus d’une centaine de motopompes et tables de levée. Par ailleurs, les gendarmes ont procédé à la saisie de 32 pirogues, 43 quads, 15 tonnes de vivre et 28 000 litres de carburants, portant ainsi un coup important à la logistique des orpailleurs illégaux. Enfin, en coordination avec la Police aux frontières (PAF), le contrôle de 159 étrangers en situation illégale et la reconduction de 87 d’entre eux, a contribué à limiter l’exploitation de cette main d’œuvre exploitée à bas prix.

 

La succession des actions menées au cours de l’année 2015 a complètement déstructuré la filière d’orpaillage illégal. Cette lutte permanente est une des principales missions des FAG. Menée conjointement avec les forces de l’ordre (PAF, gendarmerie, douane) et sous l’autorité du préfet de région, les objectifs des FAG sont clairs :

• Maitriser, voire éradiquer, la spoliation des ressources aurifères ;

• Préserver l’environnement  de la déforestation locale et de la pollution par le mercure ;

• Supprimer les foyers infectieux (paludisme, SIDA, Leichmaniose…)

• Réduire les trafics illégaux intérieurs et transfrontaliers (exploitation humaine, taxes douanières) préjudiciables à l’équilibre futur de la société civile.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 12:25
Un Fennec pour les Forces Armées en Guyane dans les entrailles d'un A400M


08.12.2015 Forces Armées en Guyane
 

Depuis son premier passage en Guyane en 2013, l’A400M Atlas est devenu un visiteur régulier de la BA367 située sur l’aéroport Felix Eboué de Cayenne.

Ce 2 décembre l‘ Atlas n°11 a convoyé en moins de 36 heures entre Villacoublay et Cayenne, un hélicoptère léger Fennec, 28 passagers et 5 chiens, ainsi que du fret divers. L’ensemble du chargement constituait un volume conséquent de 85 m3 pour un poids de 7300 kg.

Forte de l’expérience déjà acquise sur ATLAS, une équipe conjointe de l’escadron de transport et de l’escale aérienne militaire a promptement déchargé le fret et le fennec avant d’embarquer tout aussi rapidement un autre Fennec en partance pour une réparation chez l’industriel et le fret retour. En moins de 3 heures, les opérations de chargement et déchargement ont été conclues permettant ainsi à l’Atlas d’envisager sereinement son départ à l’aube dès le lendemain pour rejoindre Orléans via Fort de France.

Depuis la mise en service opérationnel de l’A400M Atlas, l’armée de l’air en détient aujourd’hui 7 sur les 35 attendus. Les délais d’immobilisation des moyens et unités lors des phases de transit inter-théâtres sont considérablement réduits. L’Atlas est particulièrement intéressant pour la desserte de la Guyane dans la mesure où il convoie en deux fois moins de temps qu’un Transall un volume et une masse trois fois plus importante à 7000 km de la métropole.

 

Reportage photos

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

20-11-2015 par 3e REI Réf : 256 - 413

 

Du 19 au 30 octobre 2015, 36 soldats des forces armées surinamiennes, encadrés par le sergent-chef R., ont réalisé un stage combat au Centre d'entraînement en forêt équatoriale.

 

Combattre en forêt.

Posté à quelques mètres de l'ennemi, le caporal D. attend les ordres de son chef de groupe pour monter à l'assaut du village tenu par une dizaine de miliciens. Au signal du chef de section, les soldats surinamiens déclenchent l'attaque. Grâce à une coordination rigoureuse, répétée la veille sur une caisse à sable, la position est rapidement prise à l'ennemi. Malgré la fatigue après deux semaines de combat en jungle, les stagiaires doivent encore faire face aux nombreuses situations se présentant à eux : premiers secours et évacuation d'un blessé sur la ZH toute proche, fouille et conduite d'un prisonnier ennemi réfugié dans un poste de combat, fouille des carbets à la recherche de renseignements et de munitions, balisage d'un piège décelé sur un layon. Tout cela, bien sûr, sous l'œil attentif du sergent-chef R.

Une fois le village sécurisé, les stagiaires s'exfiltrent en pirogue pour une dernière épreuve avant de clore ce stage : la piste PECARI.

 

Un rythme soutenu.

Pendant deux semaines, les stagiaires surinamiens ont enchainé des instructions techniques et tactiques avant de les mettre en pratique au cours d'exercices tactiques du niveau de la section. Après quelques cours de base sur la topographie en jungle et la vie en forêt, les stagiaires ont appris à s'infiltrer au plus près de l'ennemi, à pied ou à la nage, sans se faire déceler. Pour le sergent-chef R, le but est de faire acquérir des techniques simples mais efficaces afin de les restituer malgré la difficulté du milieu.

 

Un objectif pour les stagiaires : "Le béret vert".

Le stage s'est déroulé sous le regard bienveillant mais exigeant d'un officier des forces spéciales surinamiennes. En effet pour les stagiaires, ce stage combat au CEFE marque le début d'un stage de sélection pour intégrer les forces spéciales surinamiennes. Le ministre de la défense surinamienne a ainsi tenu à être présent à la remise des brevets de ce stage, ce qui lui a permis de rencontrer certains de ses futurs commandos surinamiens.

photo 3e REIphoto 3e REIphoto 3e REI
photo 3e REI

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:55
Au premier plan, aperçu du nouveau radar mobile GM 403, installé sur l'EAR de Nice Mont-Agel

Au premier plan, aperçu du nouveau radar mobile GM 403, installé sur l'EAR de Nice Mont-Agel

 

01/12/2015 Sources : Armée de l'air

 

Lundi 30 novembre 2015, l’état-major de l’armée de l’air (EMAA) a prononcé la mise en service opérationnel du radar Ground Master (GM) 403 T (transportable) sur le site de l’élément air rattaché (EAR) de Nice. Il s’agit d’une première en France pour ce radar mobile de nouvelle génération. Le GM 406, autre radar de dernière génération, équipe également le site de Kourou depuis novembre 2014.

 

L’EAR de Nice accueille désormais le dernier né de la famille des radars transportables de défense aérienne à moyenne et basse altitudes. Développé par Thales Raytheon Systems, ce système mobile améliore significativement la couverture radar dans le sud-est de la France. «Le GM 403T assurera la surveillance de l’espace aérien d’une grande partie de la côte méditerranéenne. Radar de haute technologie, il est entièrement numérique et capable de positionner en trois dimensions les mobiles aériens, y compris ceux de faible surface équivalente radar (SER)», détaille le commandant Thierry, du bureau expertise organique – programmes de l’EMAA.

 

Le déploiement du radar GM 403T, en remplacement d’un système d’ancienne génération, s’inscrit dans le cadre du programme SCCOA (système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales). «Enjeu majeur pour l’armée de l’air, SCCOA permet d’améliorer et de renouveler les capacités de 60 types de systèmes. Dans le domaine de la détection, l’arrivée de cette nouvelle génération de radars Ground Master représente un saut capacitaire déterminant, que ce soit en termes de performances, de couverture radar à basse, moyenne et haute altitudes, de disponibilité ou de maintenance», explique le lieutenant-colonel Philippe, chef de la division «Espace et systèmes d’information opérationnels» à l’EMAA.

 

Le système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales (SCCOA)

 

Vue aérienne du radar GM406 de Kourou

Vue aérienne du radar GM406 de Kourou

 

Lancé le 25 janvier 1993, le SCCOA représente un maillon essentiel du dispositif opérationnel de l’armée de l’air et de la préparation au combat des forces. Du contrôle aérien à la défense sol-air, en passant par le commandement et la conduite (C2) des opérations aériennes et la surveillance spatiale, il est au cœur des missions de l’armée de l’air.

 

Les systèmes qui le composent sont installés sur des bases aériennes et des centres militaires fixes pour les missions menées 24h/24 sur le territoire national. Certains systèmes mobiles permettent de disposer des mêmes capacités sur les théâtres d’opérations extérieures.

 

Appelée 4.2, l’étape en cours du programme SCCOA prévoit notamment le remplacement des radars de basse et moyenne altitudes, la modernisation du système GRAVES (surveillance de l’espace), le renforcement de la capacité de commandement et de conduite, le renforcement de la sécurité informatique des systèmes et le déploiement de l’Air Control and Command System (ACCS) qui concrétisera la pleine intégration de la France dans les opérations aériennes de l’OTAN. « Le SCCOA est la pierre angulaire du volet «air» de la posture permanente de sûreté, au titre de laquelle l’armée de l’air assure la protection de nos concitoyens », souligne le lieutenant-colonel Philippe.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

18-11-2015 3e REI Réf : 255 - 145

 

Du 21 septembre au 06 novembre 2015, c'est tambour battant que se sont enchainées des actions de formations au profit des cadres du 3e REI.

 

La section instruction du BOI, sous la houlette de la cellule tir a organisé un stage directeur de mise en œuvre  et 2 stages moniteurs ISTC. Au résultat, c'est plus 15000 cartouches et 100 pétards d'explosif consommés, dans des conditions géographiques et  climatiques extrêmes, disposant parfois de troupe de manœuvre afin mettre à profit la pédagogie fondamentale dans l'exercice des armes. C'est ainsi que le régiment de la SELVA compte, désormais 16 cadres formés, garant du savoir-faire du légionnaire combattant.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 novembre 2015, sur la base navale Dégrad-des-Cannes, le général de division aérienne Pierre-Jean Dupont, commandant supérieur des Forces armées en Guyane (FAG) et Madame Hélène Naftalski, déléguée régionale du Centre national de recherche scientifique (CNRS), ont signé une convention de coopération.

 

La convention officialise les liens tissés entre le CNRS et les FAG depuis 2014 pour étudier les répercussions environnementales et opérationnelles de l’activité des fonds marins. Elle permet aussi de valoriser une expertise réciproque.

 

Par cet accord, les services de l’État réalisent une opération « gagnant-gagnant » : les FAG font bénéficier le CNRS des sorties des bâtiments de la Marine nationale pour déployer des équipements de mesure dans le cadre de l’observation des écosystèmes littoraux ; en retour, le CNRS apporte son analyse sur l’envasement dans le chenal de la Mahury couramment emprunté par les bâtiments des FAG et les navires qui se rendent dans le port de commerce.

 

Les études conduites par le CNRS portent principalement sur la compréhension de l’évolution des bancs vaseux, lesquels ont eux-mêmes un impact direct sur l’existence des mangroves côtières. La compréhension des mouvements des bancs vaseux va permettre entre autre, d’optimiser le désensablement de la Mahury qui perd chaque année une surface importante de hauts fonds et faciliter les manœuvres de bâtiments militaires et civils.

 

À 7 000 km de la métropole, les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:25
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

 

- Il s’agit du 69e lancement consécutif réussi pour Ariane 5
- Le lanceur a placé deux satellites en orbite, dont ARABSAT-6B (BADR-7), le troisième des cinq satellites de télécommunications construits par Airbus Defence and Space prévus au lancement en 2015

 

Ariane 5 a été lancée avec succès depuis Kourou, en Guyane, pour la 69e fois consécutive, plaçant en orbite ARABSAT-6B (BADR-7), un satellite réalisé par Airbus Defence and Space avec Thales Alenia Space pour le compte d’Arabsat, l’organisation arabe des satellites de communication.

« ARABSAT-6B est le troisième des cinq satellites de télécommunications construits par Airbus Defence and Space prévus au lancement en 2015 », a déclaré François Auque, Directeur général de Space Systems. « Ce 69e lancement consécutif réussi est également la preuve que nos équipes européennes disposent de compétences exceptionnelles et que nous pouvons nous appuyer sur notre expérience pour mettre en place l’organisation industrielle des futurs lanceurs européens ».

Une fois les opérations de lancement et de mise à poste (Launch and Early Orbit Phase – LEOP) effectuées sous la responsabilité d’Airbus Defence and Space, ARABSAT-6B prendra le nom de BADR-7 et rejoindra la flotte des satellites opérés par Arabsat. Il sera alors placé en orbite géostationnaire sur la position 26° Est et fournira des services de télécommunications et de télédiffusion haut débit pendant au moins 15 ans.

Airbus Defence and Space, qui détient 50 % des parts d’Airbus Safran Launchers, est le principal partenaire industriel du programme Ariane 5, l’un des programmes spatiaux les plus vastes et les plus ambitieux au monde. Le réseau industriel regroupe plus de 550 entreprises basées dans douze pays européens. Grâce à l’expertise développée et aux investissements réalisés par l’entreprise depuis plus de 10 ans, Ariane 5 est devenu le lanceur commercial le plus fiable du marché mondial et a pu augmenter sa capacité d’emport de près de deux tonnes en orbite géostationnaire. Véritable fer de lance du savoir-faire européen, le lanceur Ariane 5 est spécifiquement conçu pour injecter des charges utiles lourdes en orbite.


Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette nouvelle division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards d’euros avec un effectif de plus de 38 000 employés.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

10/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 21 au 28 octobre 2015, les Forces armées en Guyane (FAG) ont participé à une opération d’envergure conduite par les forces armées brésiliennes le long de leur frontière commune avec la Guyane. Baptisée Agata 10, cette opération qui engage à la fois des moyens militaires et des moyens de police, avait pour objectif de lutter contre les trafics transfrontaliers sur la frange côtière et le long du fleuve Oyapock.

 

Agata 10 a permis aux FAG de renforcer leur coopération avec les forces brésiliennes dans la lutte contre la pêche et l’orpaillage illégaux, deux domaines considérés comme des enjeux stratégiques et sécuritaires majeurs par nos deux pays.

 

Pendant toute la durée de la mission, des éléments du 3e Régiment étranger d’infanterie (REI) ont mené des actions conjointes avec leurs homologues du 34e Batalhão de infantaria de Selva (34e BIS), unité binôme du 3e REI stationnée à Macapa, capitale régionale de l’Amapa, mais également avec le 2e BIS, stationné à Belem et déployé dans la région de l’Oyapock pour l’opération Agata 10. Ainsi, les FAG et les forces armées brésiliennes ont conduit conjointement des patrouilles fluviales et des contrôles le long du fleuve Oyapock afin de lutter contre les flux logistiques qui alimentent l’orpaillage illégal en Guyane et dans la région transfrontalière. L’opération a également permis de saisir une importante quantité de matériel dédié au soutien des garimpeiros, chercheurs d’or. Enfin, des patrouilles maritimes conjointes ont abouti à des résultats concrets à mettre au solde de la lutte contre la pêche illégale.

 

Le 24 octobre 2015, le ministre de la défense brésilienne s’est rendu à la frontière guyanaise accompagné d’une importante délégation d’officiers généraux brésiliens, dont le chef d’état-major des armées et le chef d’état-major de la Marine. La présence des plus hautes autorités de la défense brésilienne confirme l’intérêt porté par notre partenaire à la problématique des trafics transfrontaliers. Elle témoigne également de sa détermination à poursuivre l’action de terrain menée avec les forces françaises pour juguler l’activité des orpailleurs et des pêcheurs illégaux, en lien avec les autres acteurs étatiques.

 

Le général de division aérienne Dupont, commandant supérieur des FAG, accompagné par colonel Ransan, chef de corps du 3eREI, représentait la France lors de cet évènement. Il s’est entretenu avec les autorités présentes pour évoquer les perspectives de renforcement de la coopération opérationnelle entre les deux pays.

 

A 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo 3e REI

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:25
Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

 

Nov 4, 2015 ASDNews Source : Arianespace

 

The satellites for Arianespace’s 12th flight in 2015 – which will close out the company’s record year of launch activity – have arrived in French Guiana with delivery of the latest two European Galileo navigation platforms to be lofted by Soyuz. These spacecraft landed at Cayenne’s Félix Eboué Airport aboard a chartered freighter jetliner, and were transferred via road to the Spaceport’s S1 payload preparation facility for checkout.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:25
photo 3e REI - Légion Etrangère

photo 3e REI - Légion Etrangère

 

12-10-2015 par 3e REI Réf : 252 | 332

 

Les 3 et 4 octobre 2015, le 3ème régiment étranger d'infanterie a participé à la 3ème édition des Maîtres de la pagaie.

 

Plusieurs milliers de spectateurs ont afflué sur les bords du lac Bois Chaudat à KOUROU pour assister à ces courses de pirogues traditionnelles à la pagaie. L'équipe régimentaire n'a pas démérité devant des équipes dominant ce sport particulièrement physique.

 

Rendez-vous est pris pour l'année prochaine et promis, l'équipe finira dans le trio de tête. " En avant, toujours en avant " !

 

Reportage photos

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:25
Activité cohésion pour les officiers du 3REI

 

03-09-2015 par 3e REI Réf : 248 | 931

 

Les 27 et 28 août dernier, les officiers du 3e REI aux ordres du chef de corps, le colonel Jérôme RANSAN, ont participé à une activité de cohésion au Centre d'entrainement en forêt équatoriale (CEFE) à Régina.

 

Organisée par le capitaine Jean Thomas, à la demande du chef de corps et faisant suite au stage d'initiation à la vie en forêt équatoriale des officiers nouvellement arrivés au PAM, cette activité de cohésion a permis aux officiers du 3e REI de se retrouver tous ensemble dans la " Selva ".

 

Au cours de ces deux jours, les officiers du 3e régiment étranger d'infanterie ont notamment effectué un parcours collectif de brancardage, avant de partager un repas forêt, préparé principalement avec des mets cueillis et chassés par l'encadrement du CEFE.

 

Ils ont ensuite visité une exploitation aurifère sur les bords de la Mataroni avant de se retrouver en bivouac où les chants de tradition de la Légion étrangère se sont mêlés aux bruits de la forêt.

 

Reportage photos

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
Arrivée des Rafale en Guyane

Arrivée des Rafale en Guyane

 

21/10/2015 Armée de l'air

 

Organisé du 12 au 15 octobre 2015 sur la base aérienne 367 de Cayenne, l’exercice Urubu vise à renforcer et tester le dispositif permanent de protection de l’espace aérien guyanais (opération Bubo).

 

Cette édition avait notamment pour objectif d’expérimenter une architecture liaison 16 permettant d’interconnecter un E3-F, le centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou et les radars NC1 du 3e régiment étranger d’infanterie (REI). Urubu 2015 visait également à éprouver la capacité de la base guyanaise à accueillir des avions de combat après des travaux d’agrandissement de la plateforme réalisés en 2012. Exercice concluant, puisque deux Rafale ont effectivement pu se poser sur la base.

 

Un E3-F, deux Fennec de l’escadron de transport 68, le centre de contrôle militaire de Kourou, les moyens sol-air du 3e REI (mistral et radar NC1) ainsi qu’un plastron Robin de la section aérienne de réserve de l’armée de l’air ont pris part à l’entraînement de défense aérienne. Plusieurs mesures actives de sûreté aérienne ont alors été testées sur avion lent. Toute la chaîne de commandement a pu être validée, jusqu’à la haute autorité de défense aérienne.

 

L’avion radar de l’armée de l’air a par ailleurs réalisé un travail de surveillance maritime en collaboration avec un Falcon 50 de la marine nationale, au profit de la lutte contre la pêche illégale dans nos eaux territoriales.

Survol de la base aérienne guyanaise par les Rafale

Survol de la base aérienne guyanaise par les Rafale

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
FAG : 9e participation à la commission mixte franco-brésilienne

 

19/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 7 et 8 octobre 2015 à Macapa au Brésil, le général Dupont, Commandant supérieur (COMSUP) des forces armées en Guyane (FAG), a participé à la neuvième édition de la commission mixte transfrontalière franco-brésilienne. Cette commission interministérielle bilatérale a pour objectif, entre autre, d’échanger sur les défis sécuritaires auxquels sont confrontés la France et le Brésil de part et d’autre de la frontière formée par le fleuve Oyapock.

 

Le COMSUP était intégré à la délégation française conduite par Monsieur l’Ambassadeur de France au Brésil, le préfet de la région Guyane, et au côté du commandant de la gendarmerie de Guyane.

 

La coopération avec le Brésil, voisin de la France, revêt une grande importance en particulier dans les domaines de la lutte contre l’orpaillage illégal et la pêche illicite en Guyane. Engagés dans une coopération régulière et soutenue, les FAG et le commandement militaire du Nord brésilien se retrouvent régulièrement le long de l’Oyapok pour mener ensemble des patrouilles, des opérations coordonnées ou échanger des informations. Cette coopération active a mainte fois contribué à juguler l’activité d’orpaillage illégal dans la zone orientale de la Guyane. Il en est de même pour la lutte contre la pêche illégale où par quatre fois cette année des patrouilles maritimes communes ont eu lieu. Cette coopération se joue à la fois sur le terrain mais également au niveau stratégique par le biais d’échanges régulier entre nos forces. A ce titre, l’état-major interarmées des FAG a récemment accueilli un officier de liaison brésilien.

 

A 7 000 km de la métropole, les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:55
source delegfrance-omi.org

source delegfrance-omi.org

 

11.10.2015 par JDD

 

La France vient d'étendre son domaine maritime d'une surface presque équivalente à celle de l'Hexagone. C'est une aubaine pour Paris qui espère que l'exploitation future du sous-sol marin sera fructueuse.

 

Deuxième pays du monde en termes de puissance maritime juste derrière les Etats-Unis, la France vient d'étendre son domaine maritime de 579.00km2. Selon Benoît Loubrieu, cette surface qui correspond quasiment à la taille de l'hexagone pourrait attendre au "moins un million de km2", si toutes les demandes soumises par la France dans le cadre de la convention de l'ONU sur le droit de la mer sont validées. La convention de Montego bay permet aux pays côtiers d'étendre leur plateau continental au-delà des 200 milles marins (environ 370 km) de leur ZEE - jusqu'à une limite maximale de 350 milles - s'ils démontrent que leur territoire terrestre se prolonge sur le fond des océans. Les droits d'un Etat sur cette zone ne s'exercent cependant que sur le sol et le sous-sol marin et non sur la colonne d'eau, qui reste du domaine international.

 

Suite de l'article

 

Note RP Defense : Voir les décrets nos 2015-1180, 2015-1181, 2015-1182 et 2015-1183 du 25 septembre 2015 définissant les limites extérieures du plateau continental au large du territoire de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 07:25
FAG : Module d’accueil de santé

 

05/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Sans l’efficacité du service de santé en Guyane, les Forces armées en Guyane (FAG) ne seraient pas en mesure de remplir leurs missions. L’environnement équatorial de la Guyane impose une certaine adaptation aux militaires du Service de santé des armées (SSA) arrivant de métropole.

 

Les 24 et 25 septembre 2015, les auxiliaires sanitaires et infirmiers ainsi que le personnel récemment arrivé en Guyane ont participé au module d’accueil du centre médical interarmées de Kourou. Le but de cette formation est de leur permettre de remplir rapidement leurs fonctions pour les  FAG dans l’environnement particulièrement hostile de la Guyane.

 

Le module débute par deux matinées d’information sur les principales pathologies rencontrées en Guyane, ainsi que sur les particularités du soutien santé opérationnel en forêt équatoriale (délais et procédure d’évacuation sanitaire, travail en configuration isolée et en environnement hostile, comme dans le cadre de l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal).

 

Les stagiaires ont ensuite été mis en conditions réelles pendant une demi-journée d’épreuves en forêt, au cours de laquelle ils ont mis en application les techniques de secourisme de combat des niveaux 1 à 3. Ils ont été confrontés à trois cas concrets et un MASCAL [1] ce qui leur a permis de mesurer les difficultés et les exigences du soutien en forêt équatoriale qui impose parfois de poursuivre la mission en autonomie, malgré les blessés et l’isolement. Dans de telles conditions, les hommes et les femmes du service de santé doivent démontrer d’excellentes capacités d’orientation et de résistance physiques et poursuivre leur tâche quoiqu’il advienne à l’aide d’un matériel réduit au strict minimum.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

 

[1]MASCAL : massiv casualties – plan d’urgence avec prise en charge massive de victimes

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 07:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

04/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Vendredi 2 octobre 2015, à 5h30 heure locale, les Forces Armées en Guyane (FAG) ont lancé une opération maritime de grande ampleur avec les bâtiments de la Marine nationale et la Gendarmerie maritime dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale. Sous la responsabilité du préfet de région, il s'agit là de l'une des missions principales de l’action de l’État en mer dans la zone maritime Guyane.

 

Fréquemment engagées dans cette mission au caractère interministériel sous la responsabilité du délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, les FAG ont donc déployé tous les moyens maritimes dont elles disposaient, renforcés par des moyens aériens importants, pour porter un coup d’arrêt à la pêche illégale. Cette première action s'est déroulée dans la zone Est des eaux territoriales guyanaises, où l' opposition des pêcheurs illégaux aux contrôles est courante et parfois violente.

 

Les moyens navals, appuyés par un CASA de l’armée de l’air puis un FENEC de la base aérienne 367, confirment à 10h00 la présence de navires brésiliens en situation de pêche illégale. En liaison avec la préfecture, le poste de commandement des FAG donne l’autorisation de procéder au contrôle à 11h24. Trois objectifs sont désignés et les équipes de visites débutent leurs actions cinq minutes plus tard.

 

À 12h05, les trois navires brésiliens, le COMTE ALDO IV, le COMTE W COSTA et le SAO TIAGO sont déroutés par les forces françaises vers le port de Degrade des Cannes.

 

Le succès de cette opération témoigne de l'efficacité de la coordination interministérielle dans les départements d'outre mer et démontre la détermination de l’État à faire respecter sa souveraineté sur ses espaces maritimes et à préserver ses ressources.

photo EMA / Marine Nationale

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