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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 17:30
Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang


15.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La Turquie a annulé un mégacontrat d’un montant de 3 milliards d’euros (4,29 milliards $ CAD) remporté il y a deux ans par la Chine pour équiper son armée de missiles sol-air, a indiqué dimanche à l’AFP une source proche du gouvernement turc.

 

« Cette décision a été récemment prise par le gouvernement », a déclaré cette source. Ce contrat attribué en 2013, à la surprise générale, à la firme China Precision Machinery Export-Import Corporation (CPMIEC), avait suscité l’ire des États-Unis.

L’information survient alors que la Turquie accueille dimanche et lundi à Antalya (sud) les dirigeants des pays du G-20, les plus riches de la planète, dont le président chinois Xi Jinping.

La Turquie a décidé d’annuler le projet, à la traîne notamment en raison de la réticence de la partie chinoise de partager une grande partie de sa technologie durant plusieurs mois de longues discussions, a rapporté la chaîne d’information CNN-Türk.

Pour l’heure, « Ankara projette de produire ses propres missiles avec le soutien d’un système d’armement mondialement reconnu », a affirmé la chaîne.

Ankara ne devra donc pas lancer un nouvel appel d’offres, un processus qui risque encore de prendre de longs mois, a-t-on précisé de source informée.

En 2013, sa décision de retenir une entreprise d’État chinoise avait provoqué la levée de boucliers des alliés de la Turquie au sein de l’Otan. Tous ont regretté l’absence de compatibilité du matériel chinois avec leurs propres systèmes et rappelé que CPMIEC faisait l’objet de sanctions de Washington pour avoir livré des armes à la Syrie et à l’Iran sous embargo.

Sous pression, Ankara a donc été contraint de revoir à plusieurs reprises sa position en repêchant les deux autres candidats de l’appel d’offres (les américains Raytheon et Lockheed Martin, et le consortium franco-italien Eurosam), priés de reformuler leurs propositions.

Au début de l’année 2014, la Turquie située dans une position géostratégique particulièrement instable et dangereuse, avait fait finalement savoir que son choix pour les missiles chinois n’est pas définitif et étendu à deux reprises le délai de soumission pour favoriser, semble-t-il, de nouvelles offres.

La Turquie envisage à la fois de renforcer sa protection contre des attaques aériennes ou de missiles, de diversifier ses fournitures d’équipements et de trouver des partenaires en vue de la coproduction d’armements.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:30
Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

 

19.03.2015 sputniknews.com

 

La Chine a vendu à la Turquie des systèmes de défense antimissile qui aideront cette dernière à déployer son propre bouclier intercepteur.

 

La Chine a confirmé avoir vendu à la Turquie des systèmes de défense antimissile de sa conception, a annoncé jeudi le quotidien China Daily, citant la déclaration faite mardi 17 mars par un représentant de la China Precision Machinery Import and Export Corporation (CPMIEC) sur les ondes de la chaîne de télévision CCTV.

 

Le représentant de la CPMIEC a fait savoir notamment que la Turquie recevrait des systèmes sol-air FD-2000 — HQ-9 dans une version destinée à l'exportation. Il s'agit de la première livraison d'un système de défense antimissile chinois à un pays membre de l'Otan.

 

Selon la CCTV, le système chinois surpasse pour ses performances des armes similaires telles que le Patriot américain, le S-400 russe et le Samp-T franco-italien. D'après les analystes turcs, Ankara a choisi le système chinois en raison de son efficacité et de son prix.

 

Grâce au contrat avec la Chine, la Turquie pourra mettre en place sa propre capacité de défense antimissile balistique.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:30
Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

 

25/02/2015 lorientlejour.com

 

"La Turquie s'efforce de conclure un meilleur accord, non seulement commercialement mais aussi politiquement".

 

La Turquie a relancé la controverse autour de l'appel d'offres lancé pour équiper son armée de missiles sol-air dernier-cri en agitant à nouveau la perspective d'une victoire de la Chine, à seule fin semble-t-il d'arracher des concessions des autres prétendants.

 

En 2013, le gouvernement islamo-conservateur turc a créé la surprise en annonçant avoir retenu pour ce contrat de 3 milliards d'euros la firme China Precision Machinery Export-Import Corporation (CPMIEC), de préférence à ses concurrents américains Raytheon et Lockheed Martin et le consortium franco-italien Eurosam.

 

Cette décision a provoqué la levée de boucliers des alliés de la Turquie au sein de l'Otan. Tous ont regretté l'absence de compatibilité du matériel chinois avec leurs propres systèmes et rappelé que CPMIEC faisait l'objet de sanctions de Washington pour avoir livré des armes à la Syrie et à l'Iran sous embargo. Sous pression, Ankara a donc été contraint de revoir sa position en repêchant les deux autres candidats, priés de reformuler leurs propositions. A en croire les confidences du président Recep Tayyip Erdogan, ce nouveau tour de piste semblait devoir bénéficier aux Européens. Mais une série de récentes déclarations et de confidences sont venues rebattre les cartes.

 

La semaine dernière, le ministre de la Défense Ismet Yilmaz a ainsi suggéré que les Chinois allaient l'emporter en indiquant, en réponse à la question d'un député, que le système retenu par les Turcs ne serait pas intégré au système de l'Alliance atlantique. Dans la foulée du ministre, les autorités turques ont insisté sur les mérites de l'offre chinoise, même si elles ont précisé qu'aucune décision n'avait encore été prise. "La Chine est un candidat sérieux et se trouve dans une position plus avantageuse que celle de ses concurrents", explique à l'AFP une source gouvernementale, "elle propose un prix inférieur de moitié et elle accepte de partager sa technologie".

 

"Dans la course"

 

Si certains ont rapidement conclu de ces sorties que les Turcs avaient fait leur choix, les analystes n'y ont vu qu'une péripétie des négociations en cours."Il est faux de présumer que la Turquie a choisi d'acheter ses missiles aux seuls Chinois. Les Américains et les Européens sont toujours dans la course", assure Sinan Ülgen, du Centre d'études économiques et de politique étrangère (Edam) d'Istanbul. "La Turquie s'efforce de conclure un meilleur accord, non seulement commercialement mais aussi politiquement", renchérit Nihat Ali Özcan, du centre d'études Tepav d'Ankara.

 

La presse proche du gouvernement a ainsi rapporté récemment que les autorités n'attribueraient pas le contrat avant le 24 avril, date de la commémoration du centième anniversaire du génocide arménien, afin de s'assurer des bonnes dispositions de Paris et Washington sur ce dossier sensible. "Un accord pourrait être signé avec la Chine si les gouvernements américain et français adoptent des positions pro-arméniennes", a écrit le quotidien Sabah.

 

Un projet de loi français, finalement annulé, pénalisant la négation du génocide arménien a suscité une sérieuse crise entre Paris et Ankara en 2012 et le président français François Hollande a déjà annoncé sa présence à Erevan le 24 avril. Les Turcs s'inquiètent également du dépôt au Congrès américain d'un texte reconnaissant le caractère de génocide aux massacres d'Arméniens par l'Empire ottoman pendant la Première guerre mondiale. Ankara réfute catégoriquement cette qualification.

 

L'Otan comme les pays en course se sont refusés à commenter l'état des discussions. "Chaque nation est libre de décider de l'origine de ses équipements militaires mais il est important que tous puissent fonctionner ensemble", a toutefois rappelé sous couvert de l'anonymat à l'AFP un responsable de l'Alliance atlantique.

 

Le porte-parole du président Erdogan, Ibrahim Kalin, semble avoir entendu ces inquiétudes et a affirmé lundi que son pays assurerait "l'intégration" de son futur système d'armes avec celui de l'Otan.

 

Même si la Turquie fait monter les enchères, donc, les experts restent persuadés qu'elle privilégiera au final les offres occidentales. "Comment pouvez-vous espérer que le système radar de l'Otan basé à Kurecik, dans l'est de la Turquie, puisse fonctionner à pleine capacité avec un système chinois ?", s'interroge Sinan Ülgen, "ce serait un paradoxe". "Européens et Américains font la course en tête, pas les Chinois", confirme M. Özcan.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 12:30
Turkey’s Defense industry committee expected to discuss long-range missile project

 

Jan. 6, 2015 hurriyetdailynews.com

Turkey’s Defense Industry Executive Committee is expected to discuss a long-range anti-missile deal at its first 2015 meeting on Jan. 7 under the chairmanship of Prime Minister Ahmet Davutoğlu.
The main topic of the meeting will be the long-range air and anti-missile deal for which negotiations are continuing with China, the United States and Europe.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 11:30
China’s Push for Turkish Missile Sale


 

April 2, 2014 defense-aerospace.com

(Source: The International Relations and Security Network; issued March 28, 2014)

 

Is The FD-2000 An Albatross Or A Raptor-Killer?

 

Why is China proposing to sell FD-2000 anti-aircraft missiles to Turkey? James Hasik thinks there are three possible reasons – Turkey is impressed with the system, China isn’t expecting a military confrontation with America any time soon, or internal disputes are clouding Beijing’s decision-making processes.

 

The Hurriyet Daily News reported [...] that enthusiasm has begun to wane amongst local subcontractors in CPMIEC’s proposed sale of FD-2000 anti-aircraft missile batteries to Turkey. CPMIEC has been blacklisted by the US government under the Iran, North Korea and Syria Nonproliferation Act, and Turkish firms are wary of winding up on the wrong side of the world’s biggest customer. As early as last October, Raytheon and Eurosam (MBDA and Thales’s joint venture) were asked to extend their pricing, and the bidding was again extended in January, so this deal is hardly done. Yet unexplained remains the motivation from the Chinese side. Why did Beijing allow CPMIEC to offer an important missile system to a NATO ally of the United States?

 

The actual quality of the product is hard to discern through public sources, and the heritage can be confusing. The FD-2000 is the export version of the HQ-9, itself originally a clone of the S-300 from Russia’s Almaz-Antey. Allied governments assuredly have better information. As I wrote earlier, the Slovak Air Force first brought its S-300s to a NATO exercise in 2005. The Hellenic Air Force has had 12 launchers since 2000, and test-fired some missiles back in December. The Bulgarians have the weapon too. Consider the Croatian battery that was actually sold to the US in 2003, and you can guarantee that the S-300 has been analyzed down to the smallest screw.

 

The Chinese missile is not quite the same, though it’s not clear whether it’s better or worse. Many Chinese companies are excellent contract manufacturers, and the industry may have tricked out the old Soviet technology. The record, however, is not good. Chinese efforts to copy Russian aircraft and engines have been thus far unimpressive, so one might wonder about the radars and missiles too. Indeed, in one second-hand report, I heard the FD-2000 described as the air defense equivalent "of a 1991 Hyundai.” Even at a Volkswagen price, that’s not a good deal.

 

But actual quality is not the issue: what matters in discerning motivation is Chinese perception of that quality. So suppose that the Chinese government actually would agree that the FD-2000 is effectively junk. Selling it to Turkey would put it into the NATO exercise cycle, and as many as 20 air forces could eventually fly against it to test its mettle. If CPMIEC had indeed sold the Turks a $3 billion albatross, word would get around, and the brand image of Chinese weapons would drop even lower than it is today. The Americans would be expected to grasp just how unimpressive China’s air defenses really were. So it’s unlikely that the export version could really be much less impressive than the domestic model.

 

On the other hand, over at Airpower Australia, Carlo Kopp and Peter Goon are much more impressed with the HQ-9, and it’s conceivable that their sources are Chinese and trustworthy. Suppose then that the Chinese government is quite proud of the quality of the FD-2000. Selling it to Turkey would put it into the NATO exercise cycle, and as many as 20 air forces could eventually fly against it. Then, if the FD-2000 were indeed a Raptor-killer, the Americans could be expected eventually to have a full understanding of just how impressive China’s air defenses really were. But they might not stay impressive for long, as the Americans would furiously work on countermeasures, and with the actual threat system in hand. So it’s unlikely that the Chinese expect to rely on a weapon like the FD-2000 for defense against the US.

 

This leaves at least three possibilities. The first is that the Chinese have advanced so far in air defense technology that the HD-2000 will be at least modestly impressive to the Turks and their allies, but still nothing compared to what the HQ-9 really is. That certainly would fit with the image that the most alarmed observers hold of China’s ballistic missile technology. But again, the track record in other areas in less impressive.

 

The second possibility is that the Chinese don’t care, as they consider the prospect of war with the United States quite remote. In that figuring, the posturing over shoals in the South China Sea, the bumper-car games with American ships, the Hainan Island incident, and every other “act of belligerent idiocy from Beijing," as Sydney Freedberg recently termed the histrionics, really are just a game. They’re all stage-managed Cold War antics, just like the Soviets used to enjoy. The bluster and the accompanying military modernization campaign is to show that China is not just the world’s outsourced manufacturing floor, but a modern state that should be taken seriously politically. They could do this with far more class and subtlety, but a variety of factors foreign and domestic keep them on the edge.

 

The third possibility is that the Chinese decision wasn’t all that strategically coherent. Perhaps this intended sale is not the result of a deep calculation by the Chinese government, but instead the outcome of a power-contest among Chinese elites, or the resultant of the military’s export sales regime just doing what it does.

 

Unfortunately, there is no clear evidence to support any of these scenarios. The first could be rather comforting around the Pacific Rim, depending on Chinese intentions. The second is quite unsettling for the US and its allies in that region. The third is intriguing, and would argue for a greater effort to understand Chinese interagency politics. Regardless, if the Chinese have badly misjudged their own product, we would know—assuming that the deal closes—when the Turks start howling. If they do know what they’re selling, we might never know—or just not know until the shooting starts.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 22:30
Turquie : un haut responsable de la défense démis de ses fonctions

 

28/03/2014 lorientlejour.com (AFP)

 

Le président turc Abdullah Gül a démis de ses fonctions le secrétaire d'Etat aux Industries de défense Murat Bayar, réputé favorable à l'achat par la Turquie de missiles sol-air à un groupe chinois controversé, ont rapporté vendredi les médias turcs.

 

Les raisons du départ de M. Bayar, qui dirigeait depuis dix ans dans ces fonctions les grands programmes d'armement turcs, n'ont pas été précisées.

 

Ankara a annoncé en septembre avoir retenu l'entreprise China Precision Machinery Import-Export Corporation (CPMIEC) pour l'acquisition de missiles sol-air de longue portée Hongqi, un contrat estimé à 4 milliards de dollars (2,9 milliards d'euros).

 

La Turquie a justifié son choix par des raisons de prix et de transferts de technologies.

 

La préférence accordée par les Turcs à cette entreprise, qui fait l'objet de sanctions américaines pour avoir livré des armes à l'Iran et à la Syrie en dépit d'un embargo, a irrité ses alliés de l'Otan, notamment les Etats-Unis.

 

La Turquie a alors autorisé les concurrents de CPMIEC --l'américain Raytheon, la russe Rosoboronexport et la franco-italienne Eurosam-- à préciser leurs offres.

 

L'annonce du remplacement de M. Bayar intervient au lendemain de la fuite retentissante sur internet du compte-rendu d'une réunion confidentielle de hauts responsables turcs évoquant une éventuelle intervention militaire en Syrie.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:30
Turkey distancing from missile deal with China

 

 

March 11, 2014 by defense-update.com

 

Objections of Western allies and reservations of local subcontractors over potential consequences of association with the blacklisted CPMIEC are distancing the Chinese contractor from the coveted $3.44 Billion missile defense contract with Ankara - Hurriyet Daily News reports.
 

After months of consistent support for the deal, Turkey’s defense procurement establishment and intended industry partners are wearing down over the potential $3.44 billion deal with China Precision Machinery Import-Export Corp (CPMIEC), as the administration reassesses the broader consequences of their September 2013 decision to award the controversial contract to  the Chinese company. With CPMIEC being on the US black list, its potential Turkish subcontractors would be exposed to similar sanctions. “Aselsan is especially increasingly cautious,” Hurriyet quoted an anonymous source in the defense administration, military electronics specialist Aselsan, Turkey’s biggest defense firm, has been designated as the program’s prime local subcontractor.

Turkey has come under strong pressure from its NATO allies since it announced its decision over the T-LORAMIDS long-range air and anti-missile system. Ankara said it had chosen CPMIEC FD-2000 missile-defense system over rival offers from Franco-Italian Eurosam SAMP/T and Raytheon of the United States. Ankara said the decision was based on better price and better terms of technology transfer but the selection raised much controversy among NATO allies, refusing to allow integration of the Chinese system into the NATO air defense network and fact that the Chinese company has been sanctioned under the Iran, North Korea and Syria non proliferation act.

Turkey’s Defense Industry Executive Committee oversees major procurement decisions, including the air defense system. The committee is chaired by Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan, while its other members include Defense Minister İsmet Yılmaz, Chief of General Staff Gen. Necdet Özel and SSM chief Murad Bayar. Bayar said Feb. 27 that Turkey was aiming to decide on talks with CPMIEC and finalize a roadmap on the program next month. “Our talks with China are ongoing. We have extended the bidding until the end of April. We are aiming to get results in early April on this,” Bayar said.

There are indications that Turkey’s procurement agency, the Undersecretariat for Defense Industries (SSM), may have distanced itself from the Chinese option. “We think that the SSM now has a more NATO-centric view over the competition, not just military,” a Turkish security official dealing with NATO said. NATO and U.S. officials have said any Chinese-built system could not be integrated with Turkey’s joint air defense assets with NATO and the U.S. and that it may harm Turkey’s relations with the alliance.

Final decision would be made by a committee chaired by Erdoğan. However, pre-election political turbulence in Turkey may have diverted Erdoğan’s attention from the contract. “The prime minister has been pro-active in all stages of the program. But we are not sure if this is a priority matter for him at the moment.” Defense officials told Hurriyet the program may drag into further uncertainty after local polls on March 30. “A decision on a program of this size and complexities may require better political stability than we have today,” one source said.

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:30
Défense anti-missiles : pourquoi MBDA et Thales peuvent espérer en Turquie

Les industriels MBDA et Thales sur le pied de guerre pour supplanter les Chinois dans la défense aérienne en Turquie

 

28/02/2014 Michel Cabirol, à Ankara - LaTribune.fr

 

En dépit du choix d'un industriel chinois pour fournir un système de défense aérienne de longue portée à la Turquie, les deux industriels français MBDA et Thales peuvent encore espérer être appelés par le ministère de la Défense turc pour remplacer CPMIEC.

 

La France a fait le job en Turquie. Et plutôt bien, même si les industriels - le missilier MBDA et le radariste Thales dans le cadre du GIE Eurosam - ne sont pas encore en première ligne pour négocier un contrat de l'ordre de 3 à 4 milliards de dollars - selon les groupes concurrents - portant sur un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence). Toutefois, lors du séminaire d'armement franco-turc organisé jeudi à Ankara, le programme T-Loramids pour le moment encore promis aux Chinois, était bien dans tous les esprits de la délégation française.

Une délégation très, très prudente dans toutes les déclarations officielles pour ne pas froisser les Turcs, eux-mêmes très embêtés finalement par leur choix initial. "Nous respectons le choix qui a été fait", a expliqué le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, présent jeudi à Ankara. "Nous clarifions et améliorons notre offre dans le respect de la négociation avec le SSM (secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense, ndlr)", a-t-il toutefois précisé lors d'une conférence de presse organisé par le GIFAS.

 

Comment sortir la tête haute ?

"En Turquie, tout le monde est arrivé à la conclusion qu'il faut arrêter la négociation avec les Chinois mais personne ne sait encore comment faire. C'est toute la question aujourd'hui", explique un bon connaisseur du dossier. Un rétropédalage entamé officiellement de façon récente. "Il existe certains points de risques (dans les discussions avec les Chinois) mais pour l'instant ce n'est pas au niveau de nous apporter de gros blocages", avait indiqué le 17 février le secrétaire d'Etat turc aux Industries de défense (SSM), Murad Bayar, dans un entretien au journal "Hürriyet".

Il faut également préserver le soldat Bayar en trouvant une solution pour qu'il sorte la tête haute de ce micmac. D'où un appel du pied vers Pékin, l'un des principaux partenaires de l'industrie turque, qui viendrait à la rescousse du ministère de la défense turc, selon des sources concordantes. A suivre.

 

Eurosam en embuscade

Interrogé si les autorités turques n'étaient pas "entièrement convaincues" des capacités de cet armement, Murad Bayar avait répondu : "Nous pouvons effectivement le dire. Si nous constatons que le projet ne peut continuer avec la Chine alors nous prendrons en considération la deuxième offre", en l'occurrence celle faite par la société franco-italienne Eurosam. Les deux industriels tricolores, qui étaient arrivés devant les américains, proposent le système SAMP/T, armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé des radars Arabel et/ou GM400 (Thales). A ce jour, il n'existe aucune négociation officielle entre la Turquie et Eurosam puisque CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) reste toujours le premier choix des Turcs ("prefer bidder").

Mais Ankara s'est laissé une issue au cas où la négociation avec les Chinois échoueraient, en demandant fin janvier aux français et aux américains de proroger leur offre de trois mois, soit jusqu'à fin avril - un deuxième et dernier report. Ce qui en soi est habituel dans ce genre d'appel d'offre."Cela faisait partie de l'accord entre les Turcs et les groupes sélectionnés pour l'appel d'offre, c'est automatique", confirme-t-on à "La Tribune".

 

Amélioration de l'offre de MBDA et Thales

Du coup, mi-février les deux groupes - MBDA et Thales - ont affiné leur offre notamment au niveau des prix (à la baisse) et des contreparties industrielles (à la hausse) pour les groupes turcs, notamment Roketsan (le MBDA turc) et Aselsan (le Thales turc) ainsi qu'un tissu de sous-traitants locaux. MBDA et Thales étaient lors du choix fait par le SSM plus cher d'environ un milliard de dollars face à une offre chinoise très (trop ?) compétitive. En outre, le SSM est considéré comme un négociateur très redoutable et qui est craint par la plupart des groupes d'armement internationaux. "C'est simple avec eux, à la fin de la négociation vous n'avez plus de marges", ironise un industriel.

La Turquie peut-elle finalement casser l'appel d'offre ? Certains estiment la menace potentielle.  D'autres au contraire notent qu'Ankara a un besoin urgent de ce système de défense aérienne qui sera installé proche de la frontière syrienne. Au final, c'est bel et bien le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui aura le dernier mot en dépit de ses actuels déboires politiques. C'est lui et lui seul qui a souhaité un rapprochement stratégique avec la Chine.

 

La danse du ventre de la France

Outre l'organisation du séminaire armements franco-turc à Ankara, une délégation d'une soixantaine d'entreprises françaises membres du GIFAS (Groupement des industriels français de l'aéronautique et du spatial) est venue trois jours en Turquie (Istanbul, Ankara, Izmir et Eskisehir) pour chercher des coopérations avec des sociétés turques dans le domaine de l'aéronautique et du spatial. "La France et la Turquie partagent la même ambition de développer et de soutenir sur le long terme leur propre industrie nationale de défense", qui "fabrique leurs  propres équipements militaires", a expliqué le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon lors du séminaire franco-turc. Et de proposer "une nouvelle étape dans les relations" entre Paris et Ankara sur la base du principe "gagnant-gagnant".

"Cela fait sens que les industriels français et turcs se réunissent et étudient les opportunités pour coopérer à l'exportation ou équiper leurs propres forces armées", a-t-il expliqué. D'autant que le président du GIFAS, Marwan Lahoud, estime que la Turquie et l'industrie turque sont très matures aujourd'hui pour des coopérations de haut niveau et développer leur propre industrie aéronautique. "Le pays possède une activité industrielle assez intense et ambitionne de devenir une grande puissance aéronautique", a-t-il confirmé. Et donc les industriels français sont prêts à donner une "nouvelle impulsion" à la coopération franco-turque, a souligné Marwan Lahoud. Une coopération franco-turque toujours à la merci de la question arménienne, un chiffon rouge pour Ankara et la rue turque.

 

Pourquoi CPMIEC avait été sélectionné

A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de défense aérienne. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

Pourquoi les Turcs avaient-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également par rapport aux concurrents américains (Lockheed Martin/Raytheon) et européens (Eurosam). Mais aussi en faveur du rapprochement avec la Chine voulu et assumé par le Premier ministre turc, rappelle un bon observateur de la politique turque.

Les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au cœur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et qui ne peuvent pas être bien sûr installées sur un système chinois.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 08:30
Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

 

November 15th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

Turkey is hoping to finalise negotiations to acquire its first long-range anti-missile system from China in six months’ time, the head of the country’s procurement agency said Thursday.

 

“The immediate goal for us is in about six months to come to a reasonable level in our contract negotiations and to understand whether it’s possible to implement this program,” Murad Bayar, head of undersecretariat for defense industries, told reporters in Istanbul.

 

In September, Turkish decision-makers gave the greenlight to begin contract negotiations with the China Precision Machinery Export-Import Corporation (CPMIEC), which is under US sanctions for selling arms and missile technology to Iran and Syria.

 

CPMIEC, which makes the HQ-9 missile system, beat competition from a US partnership of Raytheon and Lockheed Martin, Russia’s Rosoboronexport, and Italian-French consortium Eurosam for the deal, estimated at $4 billion (2.9 billion euros).

 

Bayar said if negotiations with the Chinese company that made the top of the Turkish list failed, the authorities would then evaluate the other bidders.

 

“If there are difficulties that we may have not foreseen, if this is not possible then we will go down” the list, he said.

 

The decision to go with CPMIEC irritated Turkey’s NATO allies, particularly the United States, which voiced “serious concerns” and sent delegations for expert-level discussions with Turkish authorities.

 

NATO has said the missile systems within the transatlantic military alliance must be compatible with each other.

 

Turkey, a NATO member since 1952, has defended its decision to enter into talks with the Chinese company, but said it is open to new bids should the negotiations collapse.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:30
DCA pour la Turquie: la Chine remporte un appel d'offres de 4 Mds EUR

MOSCOU, 27 septembre - RIA Novosti

 

Les constructeurs russes, américains et européens ont été devancés par le groupe chinois CPMIEC qui a remporté un appel d'offres pour la livraison de missiles sol-air longue portée lancé par la Turquie, annonce vendredi le quotidien Hurriyet Daily News.

 

En 2009, la Turquie a lancé un appel d'offres de quatre milliards de dollars pour la livraison de missiles sol-air. Quatre constructeurs y ont pris part, dont le groupe américain Raytheon & Lockheed Martin, le franco-italien EuroSam, le chinois CPMIEC et le russe Rosoboronexport.

 

Lors de cet appel d'offres, Rosoboronexport a proposé son système de missiles sol-air S-300. La Turquie lui a proposé d'acquérir des S-400, mais Moscou a décliné cette proposition.

 

Le quotidien turc indique qu'en février dernier, les autorités américaines ont imposé des sanctions à l'encontre de CPIEC, accusé de livrer des armes à l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Défense aérienne : la Turquie met KO Américains et Européens

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

 

26/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pourtant membre de l'OTAN, la Turquie a choisi un groupe chinois, CPMIEC, pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique pour Ankara. Un contrat évalué à 4 milliards de dollars. C'est une énorme gifle pour les américains Raytheon et Lockheed Martin ainsi que les français MBDA et Thales.

 

C'est une énorme surprise... et un choix totalement incompréhensible au regard des alliances internationales. La Chine a remporté jeudi un appel d'offres de 4 milliards de dollars lancé par la Turquie portant sur l'acquisition de systèmes de missiles anti-aériens et de missiles de longue portée. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) a "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC de la République populaire de Chine pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

 

C'est aussi un énorme claque pour le consortium américain formé par Raytheon et Lockheed Martin mais aussi pour le groupe franco-italien Eurosam (MBDA et Thales) et à un degré moindre le russe Rosoboronexport. Cela risque de tanguer les jours prochains entre Ankara et Washington. Pourquoi un tel choix ? Selon le magazine "Defence News", les Chinois auraient proposé à Ankara trois milliards de dollars, un prix défiant toute concurrence pour un contrat estimé pourtant à 4 milliards de dollars

 

La Turquie pays membre de l'OTAN

 

Pourtant, en janvier, l'Otan avait commencé à déployer des missiles sol-air Patriot pour protéger la Turquie d'un éventuel débordement du conflit syrien. Les batteries de missiles Patriot, destinées à assurer la défense du territoire turc contre les avions et les missiles à courte portée, ont été fournies par les Etats-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas.

 

Thales et MBDA espéraient beaucoup en Turquie. D'autant qu'il existait de nombreux contacts à haut niveau entre les deux pays. François Hollande avait d'ailleurs récemment rencontré son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, pour lui proposer une visite d'Etat.

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