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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 11:55
METRAVIB présent à Eurosatory

 

10/06/2014 GICAT

 

Du 16 au 20 juin, METRAVIB sera présent au salon EUROSATORY (stand F500 – hall 6), semaine internationale de la défense et la sécurité. A cette occasion et tous les jours, METRAVIB participera aux démonstrations dynamiques pour présenter un de ses produits phares : PEARL.

 

PEARL (Personal Equipment Add-on for Reactive Localization) est un système de détection acoustique miniaturisé conçu pour détecter et localiser des tirs ennemis issus de petits calibres.

Autre temps fort pendant le salon, METRAVIB animera une conférence le mercredi 18 juin de 14h30 à 16h00 (Salle 2) sous le thème : détection acoustique, riposte et asservissement des armes.
 
METRAVIB  est une marque du groupe ACOEM, implanté à Limonest (près de Lyon). Le groupe emploie 320 personnes dont une cinquantaine dans sa filiale au Brésil et son bureau en Asie. ACOEM affiche en 2013 un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros dont plus de 5 millions d’euros dans la défense.
Partout dans le monde, ACOEM accompagne les acteurs de l’Environnement, de l’Industrie et de la Défense avec ses marques 01dB, METRAVIB et ONEPROD.
Le savoir-faire d’ACOEM contribue ainsi à améliorer :
 
§ la qualité de vie et la prévention des risques en milieu urbain ou industriel
§ la productivité et la fiabilité des process industriels
§ la conception de produits robustes, silencieux et performants
§ la protection des sites, des véhicules et des hommes en milieu hostile
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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:55
La DGA commande 60 systèmes Slate supplémentaires

 

 

28 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Alors qu’en 2012, la DGA avait commandé en urgence opérationnelle à la société française Metravib 80 systèmes SLATE (Système de Localisation Acoustique de Tireur Embusqué) pour équiper les VAB TOP (Véhicules de l’Avant Blindé avec une tourelle télé opérée Kongsberg de 12.7 mm) de l’armée de terre engagés en Afghanistan, la DGA a début d’année, passé une nouvelle commande pour 60 systèmes.

 

Metravib explique cette nouvelle notification par « l’excellent retour d’expérience, la collaboration efficace avec RTD et l’engagement du Pacte Défense PME ».

 

Vendu à près de 30 armées (principalement des armées OTAN), le SLATE n’a plus à faire ses preuves. Couplé au tourelleau TOP, le  système de détection de tir permet de réagir très rapidement grâce à une détection et une localisation des départs de coups de feu, qui positionne immédiatement le 12.7 mm vers l’origine du tir. Contrat notifié début d’année, les livraisons vont intervenir très rapidement. Cette nouvelle commande permettra d’armer à la fois les flottes de VAB Ultima (relire l’article de FOB) et VAB TOP, en fonction des besoins opérationnels.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:55
PEARL, système de détection acoustique permettant la localisation de coups de feu est présenté au salon Milipol - photo JJ Chatard/DICOD

PEARL, système de détection acoustique permettant la localisation de coups de feu est présenté au salon Milipol - photo JJ Chatard/DICOD

 

21/11/2013 Economie et technologie

 

La 18e édition du salon Milipol vient d’ouvrir ses portes le 19 novembre à Paris-Nord Villepinte pour quatre jours. Ce rendez-vous mondial de la sécurité intérieure des États est un lieu privilégié de rencontre pour les acteurs de la sécurité et de la défense.

 

Du 19 au 22 novembre se tient la 18e édition du salon Milipol au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Événement mondial de la sécurité intérieure des États organisé sous l’égide du ministère français de l’Intérieur, il réunit l’ensemble des acteurs internationaux du secteur qui présentent leurs solutions, services et savoir-faire aux professionnels : sécurité physique, sécurité informatique, gestion des catastrophes, lutte antiterroriste, surveillance, intelligence économique, sécurité des transports, contrôle des frontières, paiements sécurisés... Plus de 900 exposants y présentent ainsi leurs dernières innovations. Plus de 27 000 visiteurs sont attendus pour cette édition 2013.

 

Un nouveau système qui localise les coups de feu

 

Parmi les dernières innovations présentées sur ce salon, le système PEARL (Personal Equipment Add-on for Reactive Localization), développé par la société lyonnaise ACOEM-Metravib. PEARL est un système de détection acoustique qui permet la localisation de coups de feu. Grâce à des micros ultra-sensibles, il est capable de localiser très précisément l'origine du tir et de déterminer le calibre utilisé. Monté sur des fusils d’assaut ou sur des jumelles, ce système peut être utilisé dans de nombreuses missions : reconnaissance, protection des installations, opérations de riposte, protection des convois, patrouilles et manœuvres classiques… Le système PEARL équipe déjà les jumelles thermiques Sophie GDS de THALES, ainsi que les lunettes d’arme Sword de chez SAGEM qui pourraient équiper les troupes françaises.

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:54
METRAVIB, brand of ACOEM, introduces PILAR at IDEX 2013.

28 mars 2013 acoemTV


The PILAR system uses the sound waves generated by the firing of small arms, Rocket Propelled Grenades (RPGs) and mortars to detect and accurately identify their location in real time. The PILAR screen displays the precise origin of the enemy fire in 3D.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:55

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/pearl1.png

Crédits photos: G. Belan

 

04.12.2012 par Guillaume Belan (FOB)

 

Mini mais il continue à faire le maximum, voici le petit dernier-né de la petite société lyonnaise Metravib (devenu ACOEM suite à sa séparation du groupe Areva), qui n’en fini pas d’innover dans la détection acoustique : le PEARL.

Rappelons le principe qui a fait le succès de la petite boite française : des micros ultra-sensibles et un traitement des sons capable de localiser très précisément le tir et déterminer le calibre utilisé. Le système PILARw tout d’abord développé militairement pour de la détection anti-sniping, a ensuite embarqué sur des véhicules, puis sur des hélicoptères et aujourd’hui, il se réduit pour prendre place sur un fusil d’assaut. Le PILARw en version « mini » s’appelle le PEARL (Personal Equipment Add-on for Reactive Localization) et prend place sur un rail Picatinny. L’utilisation est très simple: quand un tir intervient, des LED se déclenchent pour indiquer la direction du tir : haut-bas / droite-gauche. Reste à suivre les directions et le LED se met au vert quand le canon du fusil rejoint la bonne direction.

 

Aussitôt développé aussitôt vendu, le PEARL aurait déjà été acheté par plusieurs clients. Notamment la police de Rio, probablement les unités spéciales qui interviennent dans les Favelas. Et qui connaissent déjà bien le système PILARw, l’ayant commandé pour leurs hélicoptères.

 

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/pearl2.png

 

Le système PILARw, rappelons le est en service en France sur la dernière version du VAB, l’Ultima, dont une cinquantaine de véhicules sont en Afghanistan. Il avait été acquis en crash programme pour le théâtre afghan. Une version pour les hélicoptères d’attaque Tigre est cours d’intégration.

 

Enfin, la surprise sur ce créneau, c’est l’arrivée du groupe Sagem. Probablement alléché par le nombre de marchés décrochés par Metravib, Sagem a décidé de s’y mettre et lance ses propres produits : DELOC. Le groupe annonce avoir développé plusieurs versions : pour véhicule, poste fixe, intégré au tourelleau WASP ainsi qu’ « une version fantassin en interface avec le système du combattant FELIN ». Reste à espérer que cette concurrence franco-française soit plus productive que fratricide.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 07:55
SPHINX Panhard photo RP Defense

SPHINX Panhard photo RP Defense

Jun. 4, 2012 By PIERRE TRAN Defense News

 

PARIS — Panhard will display at Eurosatory a mock-up of its Sphinx armored vehicle with a new 40mm gun turret from Lockheed Martin UK, aimed at the French Engin Blindé de Reconnaissance et Combat (EBRC) light tank program.

 

The turret was developed by Lockheed Martin UK for the upgrade of the British Army Warrior vehicle, integrating the Anglo-French CTAI 40mm gun.

 

The turret optronics are from Thales.

 

Panhard had mounted a turret from Belgian company CMI on a Sphinx vehicle at the last Eurosatory. The new turret is intended to cut costs by sharing a common product with the British Army.

 

“I think it would be a good choice for the Army General Staff because it would save around 30 percent of the EBRC program cost,” said Christian Mons, Panhard General Defense CEO. “What’s more, it’s an Anglo-French program.”

 

A common turret would save some 200 million to 250 million euros ($250.5 million to $313.1 million) of development money, offer cooperative support between the two countries’ militaries and halve the cost of life management and evolution of the product, Mons said.

 

The turret, weighing 4.5 tons, allows Panhard to meet a requirement for the 16-ton weight limit for the EBRC. That weight limit is intended to allow two EBRCs to be loaded onto an A400M transport aircraft and deliver high vehicle mobility.

 

The turret could be built under license in France if the Sphinx were picked for the EBRC. Under the Scorpion modernization program, 290 EBRC units are planned for the French Army.

 

Renault Trucks Defense (RTD) will display its VAB Ultima, a highly protected version of the troop carrier.

 

SLATE-ground-shot-detector-source-01db-metravib.com.jpg

 

The French government ordered 290 Ultima units last year, and 32 will be deployed to Afghanistan this year, despite the drawdown of combat operations.

 

The Ultima has a steel plate in the floor, remote Kongsberg gun turret and the Slate anti-sniper gear.

 

Among the 36 RTD vehicles on show will be the VAB Mk3, an upgraded model aimed at export markets.

 

Panhard will also display its Crab, a high mobility, protected vehicle based on a renewal of the light cavalry doctrine, with a small armored vehicle taking an active combat role

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 12:24

DV15-RWS30.jpg

 

02.04.2012 MER et MARINE

 

On en sait désormais plus sur la version « RWS30 » de l'intercepteur DV15 des Constructions Mécaniques de Normandie, dont nous avions diffusé les premières images l'été dernier. Fort du succès des essais réalisés ces derniers mois, les CMN ont décidé de dévoiler ce bateau très innovant. Par rapport à ses aînés du type DV15, déjà livrés à plusieurs pays (Yémen, Qatar, Emirats Arabes Unis), le RWS30 présente une innovation majeure : l'intégration d'un canon télé-opéré de 30mm. « Plusieurs facteurs nous ont amené à développer cette version RWS30 de l'intercepteur DV15. Tout d'abord, il s'agissait d'une évolution naturelle de notre intercepteur en service dans plusieurs pays et jusqu'à présent armé uniquement d'affûts manuels de 12.7mm. Notre plateforme avait été conçue dès son origine pour un usage militaire et intégrait depuis longtemps des standards de conception et de design militaires. Elle offrait donc d'une base cohérente pour développer un tel produit », explique-t-on aux CMN. Pour mener à bien l'évolution du DV15, le constructeur français a noué différents partenariats. « Tout d'abord, les Suédois de BAE Systems Bofors, au savoir faire reconnu depuis plus de 120 ans en matière de canons, et avec qui nous entretenons des relations constructives sur d'autres projets. Bofors nous proposait une tourelle de calibre 30mm stabilisée parfaitement cohérente en taille et dimensions avec notre plateforme. Ensuite, Thales Communications, avec qui nous travaillons également souvent et dont les solutions avancées de communications et de commandement correspondaient parfaitement à nos objectifs ».
 




Le DV15 RWS30 (© : CMN)

Le challenge de l'intégration

Pour les CMN et leurs partenaires, la mise en oeuvre d'un canon de 30mm sur l'intercepteur fut un challenge, intégrer une telle arme sur une plateforme d'à peine 16 mètres de long relevant en effet de la prouesse technique. L'arme en question est un canon de type ATK M230LF. Cette version modifiée de l'affût équipant les hélicoptères d'attaque américains Apache dispose d'une alimentation par bande, d'une cadence de tir de 200 coups par minute et d'un recul atténué. Il est intégré par Bofors sur sa tourelle gyro-stabilisée Lemur, un système navalisé muni d'un bloc senseurs avec des caméras jour/nuit et une télémétrie laser, d'un module balistique et poursuite. La tourelle est intégrée à bord au système de navigation et/ou à un mini système de combat fourni par Thales afin de désigner les objectifs et recevoir les données de navigation nécessaires à la balistique. « L'intégration à bord de la tourelle Lemur a constitué pour nos équipes, en collaboration avec celles de Bofors, un réel tour de force technologique dans de nombreux domaines. En matière de structure, bien évidemment, car placer un canon de 30mm d'environ 340 kilos sur le toit d'un roof d'un navire d'environ 16 mètres filant à plus de 50 noeuds (avec des chocs au niveau du roof pouvant aller jusqu'à 7 g) ne constitue pas une mince affaire ! »


Le DV15 RWS30 (© : CMN)

« En matière d'aménagement et de propulsion ensuite, de façon à conserver la stabilité et les performances du navire tout en compensant l'adjonction de poids dans les hauts. En matière de compatibilité électromagnétique également, notamment vis-à-vis de la sécurité des munitions à amorce électrique et des interférences mutuelles inter-équipements. Enfin, dans un certain nombre de domaine connexes comme l'ergonomie, l'optimisation du champ de tir, le stockage et le cheminement des munitions, la signature radar... », explique-t-on aux CMN. Pour parvenir à relever le défi, l'industriel normand, basé à Cherbourg, s'est appuyé sur les compétences de ses équipes en matière de design, d'intégration et de recours à des matériaux adaptés : « Vu la taille limitée de la plateforme (et donc la proximité des équipements) et les contraintes fortes d'architecture navale liées aux performances visées, nous avons été amenés à aborder l'ensemble des travaux d'intégration de façon globale. L'expérience et le savoir-faire du chantier en matière d'intégration de systèmes de combat mais également celui de notre filiale JMV Industries, dans le domaine des matériaux composites haute performance, ont été les garants de notre succès ».


Le DV15 RWS30 (© : CMN)


Le DV15 RWS30 (© : CMN)

Campagnes d'essais et de tirs concluantes

Selon les CMN, les performances de base du DV15, comme la vitesse, la maniabilité, l'habitabilité (équipage de 3 à 4 personnes) ou encore l'autonomie (350 nautiques à 40 noeuds) sont préservées sur la version RWS30. Et, avec ce programme, l'intercepteur gagne grandement en capacité, grâce à son canon de 30mm, le bateau pouvant emporter plus de 300 munitions (3 x 110 coups), ainsi que des systèmes de communication et de commandement fournis par Thales. Et c'est avec succès, fin 2011, que le DV15 RWS30 a démontré ses performances lors de campagnes d'essais et de tirs menées au large de Cherbourg. « Nous avons franchi allégrement la barre des 50 noeuds et travaillons encore aujourd'hui à améliorer sensiblement cette performance. Nous avons validé les portées de communications, notamment dans la gamme VHF, lors d'essais en septembre denier en collaboration avec Thales. En octobre, une campagne de tir nous a permis de valider l'ensemble de l'intégration à bord : intégration physique, interfaçage avec le système de navigation et performances de tir. Concernant ces dernières, le comportement de la tourelle est excellent, et les résultats de tir à des vitesses jusqu'à 50 noeuds se rapprochent des performances intrinsèques de la tourelle ! »


Le DV15 RWS30 (© : CMN)

Un large spectre de missions

L'une des raisons qui a conduit les CMN à développer ce nouveau produit est une évolution des besoins des marines. « La demande sur le marché des intercepteurs a évolué ces dernières années vers de nouvelles missions, de nouveaux concepts d'emplois, qui requièrent des systèmes de combat évolués et efficaces ainsi que des capacités d'intégration au sein de dispositif de surveillance et de protection globaux ». Concernant les missions envisageables avec ce nouveau modèle d'intercepteur, le spectre s'est largement étoffé avec la version RWS30. « Elles incluent bien évidemment l'interception, la protection d'infrastructures maritimes critiques, la protection de zone, la lutte contre les trafics, la piraterie, le terrorisme, les missions de police et de souveraineté, d'escorte ... Le champs est large et certainement non exhaustif. Nul doute que les opérationnels sauront imaginer d'autres emplois pour une telle capacité, au vu de leurs missions et organisations propres. Le cas échéant, nous saurons tout naturellement adapter le DV15 à des demandes spécifiques ».


Essais d'un Gunshot Detection System - GDS (© : CMN)

Système modulaire et équipements complémentaires

On notera d'ailleurs que la tourelle Lemur est modulaire et permet d'emporter des armes de calibres différents, comme des mitrailleuses de 12.7mm. La coopération des CMN avec Thales garantit aussi un large choix de solutions dans le domaine des communications. En ce qui concerne la détection, l'intercepteur peut, également, être doté de systèmes électro-optiques. Sur ce point, le constructeur français a collaboré avec Alfaphotonics et validé en mer l'emport d'une boule optronique de type SeaFlir 230 de FLIR Systems. Enfin, CMN a validé l'intégration d'un système de détection de tirs (Gunshot Detection System) d'Acoem (ex-01dB-Metravib) qui pourrait être utile pour des missions en zones côtières, dans des deltas ou des chapelets d'îles par exemple. « Comme vous le voyez, à travers les développements du DV15RWS30, c'est tout une gamme de charges utiles que nous pouvons donc maintenant proposer à nos clients. Enfin, nous pouvons proposer une version classifié BV ou encore une version intégrant une mature démontable permettant un transport par voie routière ou par avion cargo, comme un A400M, pour un déploiement rapide, des missions de protection d'évacuation de ressortissants par la mer par exemple ».


Le DV15 RWS30 (© : CMN)


Le DV15 RWS30 (© : CMN)

Nouveaux essais et premiers clients attendus

Les CMN espèrent bientôt conclure un premier contrat pour cette nouvelle génération d'intercepteurs, sur laquelle le groupe français fonde de grands espoirs. Mais au chantier cherbourgeois, on se veut encore discret : « Nous garderons nécessairement secret le détail de nos prospections. Tout ce qu'on peut dire est qu'elles avancent dans le bon sens. Concernant le futur à court terme, une nouvelle campagne d'essais et de tirs est programmée au printemps. Nous testerons notamment une nouvelle version de la tourelle Lemur incluant un dispositif de visée indépendant (independent line of sight) ».
On notera que les CMN présenteront le DV15 RWS30 à Euronaval, qui se déroulera en octobre prochain au Bourget, près de Paris. Ce salon professionnel, le plus grand dans le monde consacré au naval de défense, sera également l'occasion, pour l'industriel, de dévoiler de nouveaux designs sur sa gamme de bâtiments de moyen tonnage. On parle notamment de nouveautés dans les gammes de patrouilleurs et corvettes des types Vigilante et Combattante...

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 08:35
Acoem fournit les armées en systèmes de détection des tirs

 

source 01db-metravib.com

 

11/01 Marie Annick Depagneux - Les Echos

Ex-filiale d'Areva spécialisée dans la mesure de bruits et de vibrations, cette entreprise a été achetée par le fonds Evolem, qui a associé les managers en place.

Quand Areva a annoncé sa décision de céder sa filiale 01dB-Metravib en avril dernier, les 320 salariés de cette entreprise spécialisée dans l'expertise acoustique étaient inquiets. Toutefois, les cadres dirigeants associés à la reprise par le fonds privé Evolem les ont convaincus que cette émancipation était une chance. Elle a eu lieu fin 2011. « Le poids du groupe commençait à être lourd », reconnaît Fabien Condemine, désormais président de l'affaire, rebaptisée Acoem. Champion tricolore de l'expertise acoustique et les vibrations, Acoem se présente comme un spécialiste de la surveillance intelligente : « Nos solutions vont au-delà de la simple mesure à distance. Elles incluent des traitements automatisés qui facilitent l'analyse des résultats », plaide le patron. Maintes collectivités locales et presque tous les aéroports de France ont recours à ses procédés. A l'étranger, la PME est devenue il y a deux ans le fournisseur exclusif de dispositifs de suivi des éoliennes du chinois State Grid, importante compagnie d'énergie qui lui commande entre 150 et 200 unités chaque année. Dans un autre domaine, elle équipe la quasi-totalité des armées du monde entier en systèmes de détection des tirs. « Ils s'installent dans les camps de base, sur des véhicules blindés et sans doute demain des hélicoptères. Nous avons conçu cette technologie il y a dix ans et les Américains ont été les premiers à nous l'acheter. Nous essayons de garder notre avance en mettant au point de nouvelles applications », poursuit-il. A la demande d'Areva, qui restera un de ses clients, l'entreprise a conçu en 2011 un outil de mesure des températures afin d'accroître la disponibilité et la durée de vie des centrales nucléaires. A la tête d'une trentaine de brevets, Acoem consacre près de 8 % de son chiffre d'affaires (environ 45 millions d'euros en 2011) à la R&D, qui mobilise 25 ingénieurs. Implanté depuis dix ans au Brésil à travers une filiale commerciale très liée à l'environnement et à la surveillance des machines tournantes d'extraction de matières premières, il réfléchit à « l'opportunité de monter une unité d'assemblage de certains éléments. Toutefois, le coeur de la production sera conservé dans nos unités françaises de Limonest et Toulouse », assure le patron. Projet analogue en Asie : « Nous y disposons aujourd'hui de bureaux, mais nous souhaitons constituer une société à part entière en Chine ou, plus vraisemblablement, en Malaisie, courant 2012 », ajoute-t-il. Avec le soutien de son nouvel actionnaire, la PME pourrait atteindre le cap des 150 millions de revenus à l'horizon 2020 par croissance interne et externe. Fabien Condemine aimerait ainsi prendre des positions dans la surveillance sismique.

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