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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

25 janvier 2016 Romandie.com (AFP)

 

New Delhi - L'Inde et la France ont conclu lundi un accord intergouvernemental pour l'acquisition de 36 Rafale par l'armée indienne mais doivent encore s'entendre sur les modalités financières qui seront résolues dans les jours prochains, a dit François Hollande.

 

Nous avons trouvé un accord intergouvernemental sur l'achat de 36 Rafale, à l'exception des aspects financiers, a dit M. Modi lors d'une déclaration à l'occasion de la visite du président français en Inde.

 

Le Premier ministre indien avait annoncé cette commande lors d'une visite en France en avril 2015 mais les discussions achoppent sur le prix.

 

Il s'agit d'une étape décisive pour que l'Inde puisse acquérir ces avions et pour que la France les mette à la disposition dun grand pays comme l'Inde, a déclaré pour sa part M. Hollande.

 

Il reste les aspects financiers qui seront réglés dans le jours prochains, a-t-il affirmé. Cet accord intergouvernemental est un préalable indispensable à un accord commercial, avait-il rappelé dimanche.

 

Le montant de ce contrat est estimé à plusieurs milliards d'euros. Les tractations sur la vente de l'avion de combat français à l'Inde constituent depuis des années le fil rouge des relations entre les deux pays. Des négociations exclusives entre Dassault et l'Inde sur une commande plus large de 126 appareils avaient été ouvertes en janvier 2012 avant d'échouer.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:35
Rafale close-up photo Anthony Pecchi - Dassault Aviation

Rafale close-up photo Anthony Pecchi - Dassault Aviation

 

17 November 2015 dnaindia.com
 

The multi-billion dollar deal for purchase of 36 Rafale combat aircraft is in "final stages" of price negotiations, Defence Minister Manohar Parrikar has said.

A new roadmap for the upgradation of the inventory in the Indian Air Force is being prepared with focus on 'Make in India' initiative, and any future acquisition will be based on it, he told PTI. The minister said that issues that came up in talks with the French on the Rafale fighter planes, like 50 per cent offset clause, have "almost been sorted out". Refusing to put a timeline on when the final contract will be signed, Parrikar said, "It is in the final stages of price negotiations."

Prime Minister Narendra Modi had announced in April this year during his visit to France that India will acquire 36 Rafale planes in fly-away condition under a government-to- government contract. "As of now we are talking about 36 (planes). I am not saying that it means we are thinking of buying more. For our upgradation of the air force, we are preparing a roadmap. Once that roadmap is finalised and approved by the government, then we will go ahead as per the roadmap," he said when asked if India will be going in more Rafale aircraft.

Parrikar said that the roadmap will take into account the 'Make in India' initiative. "One option is the Light Combat Aircraft (Tejas). In principle we have agreed to buy 20 LCAs in present form and another 100 with some improvements," he said. On the offers made by global fighter jet plane makers to set up manufacturing bases in India, Parrikar said a decision would be taken as per the new policy. 

The Defence Ministry is expected to come out with a new Defence Procurement Procedure soon that will be in tune with the government's initiative of 'Make in India'. However, Parrikar made it clear that companies wanting to set up bases in the country will have to follow India's export control policy.

"Export also comes into play only once our order is finished. That will take 10-12 years. Even the best in the world can't make more than 16-20 per year unless they have multiple plants. Production for our own orders will take 8-10 years," he said.

From Swedish firm Saab to US' Lockheed Martin and France's Dassault Aviation, most of the global aircraft manufacturers have offered their planes in line with the government's push for 'Make in India'. Indian Air Force had last month said it would need at least six squadrons comprising 108 Rafale or similar planes to shore up its capabilities.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:35
photo DGA

photo DGA

 

08 octobre 2015 Par Pierre Monnier –Usine Nouvelle

 

Le gouvernement indien a refusé la demande de l’Air Force India. L’armée de l’air indienne souhaitait rajouter 44 Rafale à la commande initiale, qui comptait 36 avions de combat fabriqués par Dassault.

 

La commande s’arrête à 36. D’après The Indian Express, il n’y aura pas de rallonge du gouvernement indien pour acheter plus de Rafale. L’armée de l’air indienne, l’Air Force India, avait pourtant demandé 44 avions supplémentaire. Selon un responsable, le ministre de la Défense indien, Manohar Parrikar, a affirmé qu’il n’y avait pas assez de fonds.

 

L’Air Force estime qu’il faudrait 45 escadrons d’avions de chasse afin de contrer la menace sur les deux fronts du Pakistan et de la Chine. Les pilotes indiens devront se contenter d’une version améliorée des avions légers de combat maison, le Tejas-Mark 1A. Cette solution convient d’ailleurs parfaitement au premier ministre indien Narendra Modi dont la politique est de favoriser les fabrications "made in India".

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:55
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Après le "contrat du siècle" annulé par l'Inde, l'autre projet de livraison de 36 Rafale par Dassault semble à son tour compromis.

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le contrat portant sur la vente de 36 Rafale entre Dassault Aviation et l'Inde achoppe sur des divergences liées au prix unitaire de l'appareil et sur la volonté de Delhi d'obtenir pour ce contrat des "offsets" (investissements sur place de la valeur d'une partie du contrat).

 

La vente de Rafale en Inde a de nouveau du plomb dans l'aile. Après l'annonce du gouvernement indien de casser l'appel d'offres qui devait offrir à Dassault le "contrat du siècle" (126 Rafale dont 108 construits en Inde), le pays est désormais en désaccord avec l'industriel français sur le projet de vente de 36 avions de combat de Dassault Aviation. Pourtant, en avril dernier, le Premier ministre indien, Narendra Modi, avait annoncé que ce contrat devait être réalisé "sur étagère", c'est-à-dire que les avions seraient construits en France, pour être livrés le plus rapidement possible.

 

Des négociations qui devaient être bouclées en "un mois ou deux"...

Mais, selon deux sources (des responsables du secteur indien de la défense) citées par Reuters, les deux parties sont désormais en désaccord sur le prix unitaire des avions et sur la volonté de l'Inde d'obtenir pour ce contrat-là aussi (cf. celui des 126 Rafale, aujourd'hui caduc), des "offsets" (une partie de la valeur du contrat devra être transformée en investissements et emplois sur place, en Inde).

Le 16 mai, le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, avait déclaré que les négociations sur le prix du contrat seraient bouclées en "un mois ou deux". Mais les discussions ont achoppé sur l'insistance de l'Inde à obtenir ses Rafale à un prix inférieur aux quelque 200 millions de dollars (180 millions d'euros) l'unité, prix qui avait servi de base aux négociations antérieures avec Dassault Aviation, ont déclaré les deux responsables militaires.

"Puisqu'il n'y a pas de transferts de technologies, le prix qui était sur la table pendant les négociations commerciales n'a plus lieu d'être", a déclaré l'un des responsables, tenu au courant des nouvelles négociations.

En effet, contrairement au précédent contrat, celui des 126 Rafale, issu d'un appel d'offres très disputé et remporté par Dassault Aviation -avant qu'il ne soit cassé-, cette commande de 36 aéronefs ne prévoit pas de production en Inde, pour ne pas retarder la livraison.

 

Débat sur les "offsets"

Les deux responsables indiens ont également indiqué que les discussions achoppaient aussi sur la condition posée par New Delhi en vertu de laquelle les fabricants d'armes doivent investir sur place une partie de la valeur de tout contrat supérieur à 50 millions de dollars (45 millions d'euros), une forme de transfert compensatoire désigné couramment par le terme "offset".

Ces pratiques d'offsets sont monnaie courante dans les contrats d'armement avec les pays émergents, où, pour décrocher des commandes, les groupes de défense occidentaux doivent investir en technologies et en emplois.

Dans ce cas précis, ont précisé les deux responsables, l'Inde veut que Dassault Aviation investisse au moins 30% de la valeur du contrat par le biais notamment de l'achat de composants pour sa production en France, mais aussi par l'installation d'usines en Inde et par de la formation aux emplois de haute technologie.

   | A lire : Défense, le quitte ou double des transferts de technologies

La France s'est dite prête à satisfaire les demandes d'offsets mais a souligné qu'il lui faudrait du temps pour mettre en place un réseau de distribution en Inde pour ses composants, par exemple, renchérissant le coût du contrat, a déclaré l'un des responsables.

L'Inde, confrontée à la montée en puissance militaire de la Chine et du Pakistan, accuse 19 années de retard dans son programme national de construction d'avions de combat légers, la certification finale du premier avion n'étant prévue que pour mars 2016.

Car, en dépit de sa volonté de fabriquer localement, l'Inde peine à développer ses propres programmes.

   | Lire : "Make in India" : quand New Delhi ne joue pas vraiment le jeu (fév. 2015)

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 16:35
L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi

L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi

 

04/08/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le ministère de la Défense indien a annoncé que l'appel d'offre portant sur la vente de 126 avions de combat "a été annulé".

 

L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi. Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le ministère de la Défense indien a annoncé que l'appel d'offre (Request for proposal-RFP) portant sur la vente de 126 avions de combat "a été annulé". Ce qui n'est pas réellement une surprise. Cet appel d'offre était en discussions depuis trois ans avec Dassault Aviation pour la vente de 126 Rafale, dont 106 devaient être fabriqués localement par Hindustan Aeronautics Limitel (HAL), était en sursis depuis l'annonce surprise faite à Paris par le Premier ministre indien, Narendra Modi, de l'achat de 36 Rafale "prêts à voler". Une décision qui a été justifiée par l'urgence des besoins opérationnels de l'armée de l'air indienne (IAF).

Le ministère de la Défense indien a également précisé que dans le cadre de cet appel d'offre le Rafale avait "respecté toutes les caractéristiques de performance stipulées par le RFP pendant l'évaluation conduite par l'armée de l'air indienne".

Sur l'achat des 36 Rafale, le ministère a confirmé que les réunions entre les équipes de négociations indienne et française avaient commencé. Sans préciser quand. Les Indiens veulent que le Rafale, équipé de ses systèmes et de son armement, soit "livré dans la même configuration qui avait été testée et approuvée par l'armée de l'air indienne et avec une responsabilité de la maintenance de l'appareil plus longue assurée par la France", selon le communiqué du ministère de la Défense indien. Et de rappeler que New Delhi veut acquérir ces appareils "aussi vite que possible" dans le cadre d'un accord de gré à gré avec le gouvernement français (Inter-Governmental Agreement-IGA).

 

L'accord surprise annoncé en avril par Modi

En visite à Paris en avril, le Premier ministre indien annonçait que La France et l'Inde avaient conclu un accord visant à acheter au plus vite 36 Rafale, soit deux escadrons."J'ai demandé au président (François Hollande) la fourniture de 36 Rafale prêts à voler à l'Inde", avait indiqué Narendra Modi lors d'une conférence de presse commune avec le chef de l'Etat français. Le Premier ministre, qui s'exprimait en hindi, avait souligné que les termes et conditions du contrat n'étaient pas finalisés. "Nos fonctionnaires vont discuter de ces aspects plus en détail et poursuivre les négociations", avait-t-il précisé, selon la traduction de son intervention.

Déjà il subsistait un doute sur la poursuite de l'appel d'offre MMRCA à l'issue de la visite de Narendra Modi. Mais fin mai, le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, avait levé une partie des doutes en expliquant que l'Inde n'achèterait "pas d'autres" (Rafale, ndlr), et se contenterait de "seulement 36" avions de combat tricolore car il est "beaucoup trop cher". Les précédents projets gouvernementaux indiens d'acquérir 126 Rafale de Dassault Aviation se sont révélés "économiquement non viables, et pas nécessaires" pour ce pays, avait-il ajouté.

L'acquisition de 36 appareils ne suffira cependant pas à satisfaire les besoins de l'Inde, qui doit faire face à des tensions frontalières avec la Chine et le Pakistan, avait estimé les analystes. Et ce d'autant que l'Inde a perdu 20 appareils en trois ans, selon les chiffres fournis par le ministère de la Défense indien : 12  MiG, 3 Sukhoi et 5 Jaguar.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 12:35
Défense Le Rafale atterrira-t-il en Inde d'ici à la fin de l'année? - photo Armée de l'Air

Défense Le Rafale atterrira-t-il en Inde d'ici à la fin de l'année? - photo Armée de l'Air

 

02/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG de Dassault Aviation vise un quatrième contrat Rafale d'ici à la fin de l'année. Eric Trappier assure que l'Inde pourrait commander de nouveaux Rafale après la signature du premier contrat (36 appareils).


 

"On ne va pas s'arrêter à deux ou trois contrats Rafale. Les astres étant plutôt bien alignés maintenant, on va essayer de pousser l'avantage pour avoir un quatrième contrat (...) avant la fin de l'année", a lancé ce mardi le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Après ceux décrochés en Égypte et au Qatar pour un total de 48 avions de combat, un quatrième contrat qui pourrait être signé au Moyen Orient, vraisemblablement aux Émirats Arabes Unis (EAU). "D'autres pays ont manifesté leur intérêt pour le Rafale. Nous y travaillons. Signer d'autres contrats en 2015? Oui, c'est possible", avait-il déjà déclaré début mai au "Figaro" dans une interview.

 

L'Inde ne va pas s'arrêter à 36 Rafale, selon le PDG de Dassault

Déjà faudrait-il qu'il signe un contrat avec New Delhi d'ici à la fin de l'année... En Inde (36 Rafale), la commande pourrait être signée à la fin de l'été. Il resterait deux à trois mois de négociations mais certains observateurs misent plus surement pour début 2016. En tout état de cause, les négociations sur l'achat par l'Inde de 36 avions de combat Rafale seront probablement suivies de discussions sur un deuxième contrat, a assuré Eric Trappier. "On verra la deuxième étape quand ces 36 seront signés, comment on abordera la suite des événements", a-t-il expliqué en marge de la présentation du nouvel avion d'affaires Falcon 5X aux clients et prospects, à Mérignac (Gironde).

« Je ne suis pas déçu de passer de 126 à 36, mais plutôt content de passer de 18 à 36 fabriqués en France », a-t-il assuré.

"Les besoins de l'armée de l'air indienne, on le sait, dépassent, et de loin, le nombre des 36", a expliqué le PDG de Dassault Aviation, répondant à des propos prêtés au ministre indien de la Défense, selon lesquels New Delhi n'a pas l'intention d'acheter plus que 36 Rafale en raison du coût jugé élevé de ces appareils. Le ministre indien, Manohar Parrikar, est "en pleines négociations", a commenté Eric Trappier. Il a précisé que la suite des discussions, qu'il espère voir déboucher rapidement, devrait comprendre une fabrication en partie en Inde, cette fois avec un choix des sous-traitants par Dassault.

 

Des besoins immenses

Dassault discute avec l'Inde depuis début avril d'un contrat portant sur 36 Rafale construits en France, qui remplace une commande de 126 Rafale, qui était en négociations depuis janvier 2012 et qui a achoppé sur des divergences concernant les garanties des appareils (108) qui devaient être construits en Inde. Un contrat qui illustrait parfaitement la stratégie de New Delhi d'indianiser son industrie de défense avec le slogan "Make In India" le thème majeur" de la dernière édition du salon Aero India, qui s'est tenue en février.

New Delhi doit remplacer une partie de sa flotte d'avions de combat, aujourd'hui obsolète, notamment ses vieux Mig 21, un avion à la fois rudimentaire et performant mais qui date de la guerre froide (le plus produit au monde 11.000). Les premiers MiG-21 sont entrés en service dans l'armée de l'air indienne en mars 1963. Puis, ils ont été fabriqués en Inde sous licence entre 1977 et 1984 et 125 d'entre eux ont été modernisés en 2000. Entre 2003 et 2013, l'armée de l'air indienne (Indian Air Force), quatrième puissance aérienne mondiale, a perdu 38 MiG-21. C'est en grande partie pour cela que l'Inde a lancé en 2009 un appel d'offre baptisé MMRCA (126 avions de combat + une tranche optionnelle de 64 à 74 avions) pour renouveler une partie de sa flotte de combat.

Pour protéger ce pays immense, New Delhi doit donc renforcer ses systèmes de défense face à son vieil ennemi de toujours, le Pakistan, et surtout face à la montée en puissance militaire de la Chine, considérée comme une menace à moyen-long terme (notamment à la frontière nord où les Chinois les avait déjà attaqués en 1960).

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 11:50
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation


03.06.2015 par Aerobuzz.fr

 

Pour Eric Trappier, PDG de Dassault, la décision de l’Inde de commander 36 Rafale au lieu de 126 n’est pas un lot de consolation.
 

« 36 Rafale fabriqués en France, cela me va ! Si ce contrat peut se signer vite, ce sera très satisfaisant  », a déclaré Eric Trappier, en marge du roll out du Falcon 5X, le 2 juin 2015 à Mérignac. Le PDG de Dassault Aviation commentait les propos tenus le week-end dernier par le ministre de la Défense indien. Celui affirmait que l’Inde renonce au contrat initial de 126 Rafale dont 108 auraient été assemblés en Inde.

Pour Trappier, cette annonce qui devrait garantir 36 appareils fabriqués en France, contre 18 initialement, ne ferme pas nécessairement la porte à un deuxième contrat complémentaire. Le PDG de Dassault explique que l’Inde a voulu répondre à un besoin urgent de renouvellement de son parc d’avions de combat. Face à cette nécessité, le premier ministre indien a fait passer au second plan le programme « make in India ».

Eric Trappier espère que l’Inde officialisera sa commande de 36 Rafale dans les deux à trois mois à venir, même si il sait que c’est l’administration indienne qui impose son calendrier. Par ailleurs, il se veut confiant en affirmant que ce premier contrat aura une suite pour répondre aux besoins de renouvellement du parc obsolète d’avions de chasse. Elle devrait offrir au constructeur français une plus grande marge de manœuvre en ce qui concerne le choix de ses sous-traitants. Encore faudra-t-il que l’Inde opte pour le Rafale et pas pour un de ses concurrents européen ou américains comme le laissait entendre le ministre indien de la Défense.

Les commandes de l’Egypte, du Qatar et prochainement celle de l’Inde, gonfle la conviction du PDG de Dassault qui n’hésite pas à déclarer qu’il « ne va pas s’arrêter à trois contrats Rafale  ». Il se dit confiant pour un quatrième avant la fin de l’année. Il dit aussi vouloir garder les pieds sur Terre et rappelle que les deux premiers contrats n’auront pas d’incidence à court terme sur le chiffre d’affaires du groupe puisqu’il se substituent aux livraisons françaises.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:35
Rafale MMRCA photo Livefist

Rafale MMRCA photo Livefist

 

01 juin 2015 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Le ministre indien de la Défense a indiqué ce dimanche 31 mai que l'Inde n'achètera pas de Rafale supplémentaires, l'avion de Dassault Aviation étant "beaucoup trop cher". Des déclarations qui éloignent l'hypothèse d'une acquistion par l'armée indienne d'un total de 126 Rafale évoquée depuis 2012.

Après l'achat de 36 Rafale signé lors de la visite du premier ministre indien Narendra Modi mi-avri en France, un contrat estimé à plus de 5 milliards d'euros, l'Inde ne devrait finalement pas "craquer" pour de nouveaux exemplaires de l'avion de chasse de Dasault Aviation.

"Nous n'en achèterons pas d'autres, (...) seulement les 36", a indiqué ce dimanche 31 mai le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, à l'agence de presse indienne PRI, jugeant l'avion de chasse français "beaucoup trop cher". Les précédents projets gouvernementaux indiens d'acquérir 126 Rafale de la firme Dassault se sont révélés "économiquement non viables, et pas nécessaires" pour ce pays, a-t-il ajouté.

Pour illustrer son propos, le ministre joue la carte de la métaphore automobile : "j'aimerais moi aussi avoir une BMW et une Mercedes, mais je ne les ai pas. Premièrement je ne peux pas me le permettre, et deuxièmement je n'en ai pas besoin", a-t-il déclaré. Concernant l'achat des 36 Rafale, Manohar Parrikar a indiqué qu'un comité franco-indien chargé de définir les détails de ce contrat devrait achever son travail d'ici deux ou trois mois.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:35
Ex. Garuda - photo IAF

Ex. Garuda - photo IAF

 

27 mai 2015 Info-Aviation

 

Le ministre de la défense de l’Inde a confirmé que son pays limitera sa commande à 36 Rafale pour financer la production nationale du Tejas LCA.

 

Cette déclaration de Manohar Parrikar, ministre de la défense, met un terme à l’appel d’offres MMRCA et marque l’engagement du gouvernement indien dans son programme d’avion de combat local Tejas LCA (Light Combat Aircraft).

L’appel d’offres MMRCA visait initialement l’acqusition de 126 avions de combat. Mais Delhi a finalement réduit sa commande à 36 Rafale afin d’investir dans la production de son avion national Tejas.

« En achetant 36 Rafale au lieu de 126, j’ai sauvé le coût de 90 Rafale », a déclaré M. Parrikar, précisant que ce montant était d’environ 15.51 milliards de dollars. « Nous allons affecter cet argent à l’achat de Tejas LCA dont le coût unitaire est d’environ 1.5 milliards de roupie indienne (23 millions de dollars) », a t-il ajouté.

Le Tejas LCA va remplacer 10 à 12 escadrons de MiG-21 et de MiG-27 mis à la retraite à partir de 2022, a t-il confirmé.

Le Tejas est un chasseur supersonique monoplace et monoréacteur de quatrième génération. Il est doté d’un radar multimode à effet  Doppler, disposant des modes air-air, air-sol, air-mer. L’appareil dispose également d’un pod FLIR et d’un désignateur laser.

Le ministre indien a néanmoins refusé de révéler le coût d’achat des 36 Rafale, qui avait été annoncé par le Premier ministre Narendra Modi le 10 avril à Paris, et qui est actuellement en négociation. M. Parrikar a toutefois confirmé que le contrat comporte une obligation de compensation de 50%.

Le Ministère indien de la Défense était en négociation avec Dassault depuis 2012 pour l’acquisition de126 Rafale au profit de l’Indian Air Force (IAF).

Parmi ceux-ci, 18 devaient être achetés sur étagère et 108 construits sous licence en Inde par Hindustan Aeronautics Ltd à Bangalore.

 

Les déboires du Su-30

Une enquête préliminaire a révélé que des problèmes de moteur pourrait expliquer le crash d’un chasseur Su-30MKI de l’IAF dans l’Etat d’Assam, le 19 mai 2015, selon des sources officielles. Le crash était le sixième accident impliquant un Su-30. L’avion est entré en service dans l’IAF en 1997.

Un tribunal d’enquête sur l’accident est en cours. L’avion s’était écrasé lors d’une mission de routine. Des « problèmes techniques » sont apparus peu après le décollage de la base Salonibari de Tezpur. Les deux pilotes se sont éjectés en toute sécurité.

En mars 2015, Parrikar a déclaré au Parlement que la flotte de Su-30 était en proie à « une panne de moteur en vol » et que l’IAF avaient répertorié 35 anomalies liées au moteur russe Saturn AL-31FP Powerpack.

Cependant, les responsables de Sukhoï nient ces problèmes et attribuent les six accidents de Su-30 à une « erreur humaine », chose que conteste vivement l’IAF.

L’IAF a opéré entre 200 et 272 chasseurs Su-30 acquis pour plus de 12 milliards de dollars.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

10 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Vallon-Pont-d'Arc (France) - Le président François Hollande a dit vendredi espérer avancer sur une vente de l'avion de combat français Rafale à l'Inde, lors de sa rencontre dans l'après-midi à Paris avec le Premier ministre Narendra Modi, même s'il y aura d'autres rencontres.

 

Je souhaite, mais il n'y a pas non plus de date limite, que nous puissions avancer au cours de la visite du Premier ministre Modi, mais il y aura d'autres rencontres et nous verrons bien comment nous pouvons finaliser ce possible contrat, a déclaré le président français, interrogé par l'AFP lors d'un déplacement dans le sud de la France.

 

Selon lui, beaucoup de discussions ont été engagées depuis déjà plusieurs semaines alors que Français et Indiens réfléchissent depuis longtemps à ce qu'(ils peuvent) faire ensemble pour l'avion Rafale.

 

Je pense que sur ces affaires-là, il vaut mieux dire la chose quand elle est conclue plutôt que de faire des annonces qui pourraient être contraires à l'intérêt de notre pays et en tout cas, contraires à l'intérêt de l'Inde, a souligné M. Hollande.

 

Le gouvernement indien est en négociations exclusives avec Dassault depuis janvier 2012 pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde, pour un montant alors estimé à 20 milliards de dollars.

 

Mais le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, a soufflé le chaud et le froid sur l'avancée de ces discussions complexes.

 

Dassault a décroché en février son premier contrat pour le Rafale, pourtant entré en service en 2004 dans les forces armées françaises, avec la vente de 24 avions de combat à l'Egypte.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:35
Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Grâce au programme de modernisation des Mirage 2000 indiens, Dassault Aviation et ses partenaires démontrent à New Delhi qu'ils transfèrent la technologie à l'industrie aéronautique indienne.


 

Pour Dassault Aviation et ses partenaires Thales et Safran, la livraison mercredi à Istres - en présence de l'ambassadeur indien en France, Arun K. Singh -, de deux Mirage 2000 modernisés au standard I/TI (ex-Mirage 2000 A/C 1 et 2) à l'Inde dans les délais, ne peut qu'être bénéfique pour la conclusion du contrat Rafale avec New Delhi. En tout cas, si cette opération n'est pas décisive pour faire gagner le Rafale en Inde, elle ne pourra pas non plus nuire à cette vente tant la bonne coopération entre les industriels français et le groupe indien de référence dans le domaine de l'aéronautique Hindustan Aeronautics Limited (HAL) sur la modernisation des 51 Mirage 2000H, a permis à ce programme de se dérouler dans les délais prévus.

 

Un programme de modernisation mené à bien

Évidemment, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait tout cela en tête lors de la cérémonie de remise des deux appareils à l'armée de l'air indienne. "Le Rafale est le pas suivant logique", a-t-il expliqué dans son discours. Et de préciser que moins de quatre ans après la signature du contrat en juillet 2011 après plus de dix ans de discussions (1,4 milliard d'euros hors armement, dont 1 milliard pour Thales), l'armée de l'air indienne (IAF) a accepté les deux Mirage 2000 modernisés, qui étaient arrivés à Istres en décembre 2011.

Le Mirage 2000 biplace modernisé a volé comme prévu le 5 octobre 2013 et le monoplace fin 2013 au terme d'une période de deux ans consacrée au développement du kit équipements de Thales, comprenant le radar, des systèmes de guerre électronique et le calculateur de mission. Technologiquement ambitieuse car basée sur l'intégration d'équipements et systèmes de dernière génération, la première phase du programme a été conduite avec succès en France, conformément au calendrier initialement défini.

Bref, Dassault Aviation et ses partenaires ont mené jusqu'ici à bien ce "programme ambitieux" et ont démontré qu'ils avaient rempli l'ensemble de leurs engagements, y compris en termes de calendrier, et sans dérapage de coûts. Pour Eric Trappier, "répondre aux demandes des clients en termes de calendrier et de performance est un grand succès".

Le Mirage 2000, Un bon exemple du "Make in India"

Ce programme de modernisation permet également de répondre à la volonté de New Delhi d'obtenir des  transferts de technologies au profit de son industrie aéronautique indienne. Le Premier ministre indien Narendra Modi promeut depuis plusieurs mois sur tous les tons la stratégie du "Make in India" (fabriqué en Inde, ndlr), son leitmotiv sur le plan économique avec ses partenaires étrangers. Même s'il ne joue pas toujours le jeu. Le contrat prévoit que la modernisation des appareils suivants les deux premiers sera effectuée à Bangalore, en Inde, sous la responsabilité de HAL, le partenaire indien de Dassault Aviation dans le cadre du contrat Rafale également. Une opération qui est sous la responsabilité de HAL.

"Partenaires privilégiés des forces armées indiennes, nous avons développé une solide supply chain qui a largement contribué à assurer la réussite du programme de modernisation du Mirage 2000. Et nous sommes bien sûr prêts à poursuivre et renforcer ce travail d'équipe", a expliqué pour sa part le directeur général adjoint systèmes de mission de défense de Thales, Pierre-Eric Pommellet, qui a estimé que le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) a "déjà une infrastructure sur place". Ce qui a permis à Dassault Aviation et à ses partenaires de renforcer des partenariats et de découvrir de nouvelles sociétés privées en Inde, qui "montent en puissance", selon Eric Trappier. Notamment Axis, Avio, Centum, Rangsons, Samtel...

Un programme qui servira au Rafale

Bien que largement moins complexe que le contrat Rafale, le programme de modernisation des Mirage 2000H indien permet de démontrer aux autorités indiennes que le système mis en place par Dassault Aviation et ses partenaires fonctionne bien et répond à leurs attentes. Le contrat Rafale prévoit la fabrication de 18 appareils en France puis de 108 avions sous licence sur place, et implique des transferts de technologie en Inde. Pour les industriels, cela signifiait l'identification de partenaires indiens pour établir la chaine d'approvisionnement, ce qui a été précisément fait avec le contrat Mirage 2000.

"Nous savons transférer des savoir-faire en Inde, a fait valoir Eric Trappier lors d'une conférence de presse. Et le programme de modernisation est une belle preuve d'un transfert de technologies réussi". Concrètement, a précisé Pierre-Eric Pommellet, "un grand nombre de sous-ensemble sont fabriqué en Inde". Et d'ajouter que Dassault Aviation, Thales et Safran avait "permis à la supply chain française de se projeter en Inde afin de découvrir des partenaires indiens et de créer des entreprises communes". Ce qui est le cas pour un certain nombre d'entre elles.

Des équipes de Dassault Aviation et de Thales sont en Inde depuis mai 2014 pour aider HAL à moderniser les troisième et quatrième Mirage 2000 à Bangalore, qui devraient être livrés à l'IAF dans le courant du second semestre 2015, selon Dassault Aviation. HAL devra toutefois être "à terme autonome", a rappelé le PDG de l'avionneur. "Capable de recevoir ces technologies", selon lui, Le groupe public indien connait déjà bien le Mirage 2000, il effectue le support des appareils de l'IAF et a déjà réalisé une grande visite du Mirage 2000, a rappelé Eric Trappier. "L'Inde progresse", a-t-il fait observer.

Dans ce contexte, le contrat de modernisation du Mirage 2000 "pave le chemin pour un défi bien plus grand, le programme Rafale en Inde". La vente du Rafale sera l'occasion d'élargir encore un peu plus le réseau de partenaires indiens pour mener à bien le programme. Toute la supply chain a d'ailleurs en poche des protocoles d'accord pour la création d'entreprises communes en vue de transférer les licences et les technologies du Rafale si New Delhi signe enfin le contrat.

 

Et le Rafale?

Eric Trappier s'est réjouit que le Rafale réponde aux demandes de l'aviation militaire indienne et que les difficultés autour de la responsabilité industrielle des appareils fabriqués en Inde étaient réglés. "Vous pouvez imaginer ma satisfaction d'entendre de la part du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne qu'il veut un avion éprouvé au combat, le Rafale", a-t-il expliqué. "Et de la part du patron de HAL que nous avions un accord sur le partage des responsabilités". Il a rappelé que Dassault Aviation avait accepté qu'un seul contrat couvre l'ensemble des aspects afin d'apporter les garanties nécessaires aux yeux du ministère indien de la Défense.

Le contrat est à présent "finalisé à 95%", a-t-il précisé, en indiquant que le travail actuel avec le ministère indien consiste à passer en revue l'ensemble des milliers de pages du contrat. "Je voudrais que l'on puisse aller vite (mais) c'est un énorme contrat. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que nous prenions du temps maintenant (...) plutôt que d'avoir des problèmes plus tard", a-t-il expliqué. Dassault Aviation est en négociation exclusive avec New Delhi depuis janvier 2012 avec l'Inde pour la vente des 126 Rafale

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:35
Rafale Vs. Su-30MKI - The New Indian Dogfight


March 23, 2015 by Shiv Aroor - Livefist
 

Intensifying since the turn of the new year, you couldn't possibly have missed the roar of AL-31s in all talk of India's turbulent final dash for a Rafale jet deal. It's unmissable. The fact that the Su-30 MKI was pushed into the M-MRCA conversation by none other than India's defence minister ensured the notion strengthened quickly, unscathed by intrigue and rumours. And then, it exploded.
 

On the evening of December 30, when Manohar Parrikar suggested to reporters that 'additional Su-30s' could save the IAF in the event that 'complications'-ridden negotiations with Dassault Aviation for 126 Rafale fighters didn't end in a purchase contract. That the seed of the idea came from the proverbial horse's mouth, and not South Block hearsay, gave it furious immediacy.

 

The suggestion caught the Indian Air Force completely off guard, flying as it did in the face of an unusually defiant stance the IAF leadership had decided on in 2012 about there being 'no Plan-B' in the event that the Rafale failed. But this time, the IAF resisted an immediate rebuttal. This was, after all, the Defence Minister who had weighed in. But what truly unnerved the IAF -- and several planners within the MoD -- was that Parrikar had gone out on a limb less than two months after being handpicked as Defence Minister. His specific comments on the negotiations revealed three things: One, that he'd hit the ground running and was fully abreast of the negotiations and where they were stuck. Two, that he was fully willing to question for the first time the presupposition both within the MoD (and especially the IAF) that there would was likely to be extended turbulence, but a deal would finally be signed. Finally, and perhaps most importantly, it showed that Parrikar has been empowered by the PM to lead decision-making on a deal that's so large that it has everything to do with the political leadership, and little to do with the act of hardware procurement.

 

But there was blood in the water that couldn't be ignored. If Parrikar's pre-New Year comment sparked a fire, he pretty much flung a barrel of gasoline at it two weeks later when in an interview to Karan Thapar on Headlines Today, he said in response to a question on the possibility of the Rafale deal not working out, "Sukhoi-30 choice is always there. What I mean to say is: upgrade the Sukhoi-30, make it more capable."

 

The latch-on was instantaneous. Hours after Parrikar's comments were broadcast, Russian think-tank the Center for Analysis of World Arms Trade declared on Jan 13 that India's potential choice of more Russian Su-30 MKIs instead of Rafales would "advantageous to the country’s air force in terms of cost, tactical and technical characteristics of the plane and a series of other reasons". For good measure, the Russians stoked France's controversial hold-back of Mistral-class amphibious intended for Russia. The example had been broached before, but Moscow really ground it in this time.

 

A month later, Livefist learns, a concerted effort was made by Russia's mission & trade office in New Delhi to pull India's External Affairs Ministry into the conversation. The specifics of what was on the table isn't fully known. A curious Russian media report quotes junior minister in the MEA, former Army chief, Gen (Retd.) Vijay Kumar Singh as having said that the Su-30 was cheaper than the Rafale and more reliable.

 

In February, with the Su-30 vs. Rafale debate stewing for nearly two months to the consternation of Dassault, IAF chief Arup Raha was fairly buttonholed into saying, "There's M-MRCA and there's Sukhoi-30. The requirements are slightly different. And they have their own capabilities. They compliment each other but do not replace each other." A statement, it was immediately clear, that practically subverted what the Defence Minister had suggested.

 

At Aero India 2015, where the IAF chief made that comment, the spotlight also shined on friction between Sukhoi and the IAF over the unexplained seat ejection that caused the type's fifth accident last year. The Russians weren't happy. "When we are wrong, we will say so. When the Indian pilot is wrong, the IAF should not be shy to admit that," an irritated UAC officer told me at the time.

 

Dassault Aviation and the French government were always prepared for rumblings of power-play and suggestive pressure from the Indian MoD, but the speed at which the conversation heated up caught all involved by surprise. For Dassault, it would now be fighting on two fronts -- one with a confident new government that promised quick action either way. And two, with the Russians, India's largest supplier of military hardware, practically invited into the tense last lap of the M-MRCA fight by the Indian MoD. The French Defence Minister, who visited Delhi last month for the second time in less than two months, didn't bring up the Su-30 MKI. The French didn't have a direct play, political or otherwise. It was felt that things were too delicate at the negotiations table to poke at something that was, Paris understood, a direct message that India wasn't going to budge on final sticking points. Informed that it needed to work on a joint liability matrix with HAL for the license build programme, Dassault decided to bide its time.

 

Of course, by this time, plenty of journalism in India, Russia and France -- and the furious online military aviation subculture -- had gotten the Rafale and Su-30 to dogfight on paper. It wasn't until March that France's patience cashed out. It was a veritable neutron bomb on the Su-30's two month supercruise through arms & diplomatic circles, and even the French couldn't have expected such a break: a statement by Defence Minister Parrikar himself that the Su-30 fleet had serious problems.

 

For Dassault and the French government, the new conversation was 

 

Here's the latest state of play:

 
  1. Russia smells real blood. Through their Trade Office and the Embassy, an existing conversation about additional numbers of the Su-30 & upgrades of earlier units has been re-energised with the additional sweetener of a markedly higher degree of local content and sourcing on any additional Su-30s India may choose to license build in Nashik.
  2. Livefist can confirm that Russia has also offered India the Su-35 'Super Flanker', but kept the details open. The type is officially on the table now with Russia inviting India to help configure a Su-35 'MKI'.
  3. Russia is attempting to contain the twin damage of (a) information about engine trouble and fleet availability. Rosoboronexport has begun discussions with the IAF and HAL. And (b) the issue of the mysterious seat ejections. Both sides have decided to sort out the issue cordially and in private. It doesn't want to lose the momentum it received from the initial suggestion that more Su-30s could cushion the potential collapse of the M-MRCA.
  4. Dassault and HAL are currently working at a furious pace to have something to show to the MoD in the next one week, though it remains unlikely that there will be anything for Prime Minister Modi & President Hollande to announce next week in Paris.
  5. On March 18, Defence Minister Parrikar said, "They have to tell us whether they can do it or not. Can’t keep waiting."
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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:35
photo Livefist

photo Livefist

 

March 18, 2015 by Shiv Aroor - Livefist

 

It's unmissable. The intensifying sense over the last two months that the Su-30 MKI has swooped into M-MRCA airspace. From the politics of it, to the powerplay smack dab in the middle of final negotiations, from the journalism drumming up the new face-off to diplomatic leverage and the criticality of the Indian Air Force's own situation during an increasingly fluid phase of its largest ever procurement. A comprehensive Livefist report that draws on all of these aspects to provide a clear sense of the state of play, and what's turning out to be one of the most interesting phases an eight year procurement effort.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 18:35
Rafale at Aero India 2015 photo Shruti Pushkarna

Rafale at Aero India 2015 photo Shruti Pushkarna

 

March 9, 2015 Defense News

 

Now that Paris has shelved plans to deliver two helicopter assault ships to Russia, Moscow is working overtime to convince India to dump plans to buy French fighters and instead buy a new Sukhoi jet.

 

In 2012, New Delhi tapped Dassault's Rafale as its next fighter, with plans to acquire 126 of the twin-engine jets for $12 billion. At the time, Indian officials said the French jet would help them reduce their reliance on Russian equipment (India also flies French Mirage 2000 jets as part of a longstanding policy to avoid exclusive dependence on Moscow for military hardware).

 

By choosing Rafale, India also gains access to cutting-edge technology to advance its aerospace and defense industries.

 

But talks have stalled over price and who would bear responsibility for Rafales license-produced in India by Hindustan Aeronautics Ltd.

 

Russia is irked that its once-close ally has invested tens of billions of dollars on American transports, helicopters and maritime patrol planes and now is about to buy French jets.

 

At the recent IDEX trade show in Abu Dhabi, Rostec CEO Sergey Chemezov announced that Russia and India had inked a deal to co-develop a new version of Sukhoi's Su-35. Indian officials, however, say Russia has pitched the jet, but have not yet agreed to move forward on the project.

 

The Su-35 is a formidable aircraft and an improvement over India's Su-30s, but the Rafale is superior as a system, with greater mission capability and reliability. And its technology is more likely to serve as a foundation for a more competitive Indian defense and aerospace industry.

 

The entire rationale behind the Rafale deal wasn't to get the least expensive fighter to meet India's needs, but the aircraft that would best satisfy the nation's long-range military needs as well as its industrial interests.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 18:35
BITD indienne : vers les stratégies du «Make in India» and «Export India»

 

3 mars 2015 Par Pierre Memheld  - IRIS
 

L’édition 2015 du salon Aero India s’est terminée dimanche 22 février sans annonce de contrat important malgré de nombreuses attentes et rumeurs. Plus de six cents entreprises, indiennes et internationales, étaient présentes à cette 10ème édition du salon aéronautique indien. S’il n’y a pas eu d’annonce notable, le sujet principal des discussions a été la nouvelle stratégie dite du « Make In India » sur laquelle le Premier ministre indien a centré son discours d’inauguration.

L’objectif principal de cette stratégie est de réduire la dépendance de l’Inde vis-à-vis de ses fournisseurs étrangers d’armement tout en développant les industriels indiens. L’industrie de défense indienne se divise en deux catégories principales : d’une part les entreprises publiques, Public Sector Undertakings, et d’autre part les entreprises privées. Le budget de la défense étant en constante augmentation (1), l’enjeu pour ces entreprises est de développer leurs positions sur ce marché en croissance.

Le développement actuel de ces industriels se fait soit directement par l’obtention de contrats publics, soit « indirectement » par le biais des offsets (2) et des transferts de technologies à l’occasion de contrats emportés par des entreprises internationales. Les industriels indiens veulent également que les procédures actuelles soient simplifiées, en particulier la question des offsets et de la fiscalité, avec un plan détaillé au-delà de la stratégie annoncée par le Premier ministre (3).

La réduction de cette dépendance - l’Inde est le premier importateur mondial d’armement - est aussi un enjeu diplomatique pour le pays. En effet, l’attractivité de son marché d’équipement et la possibilité de créer des partenariats locaux lui permettent de développer ses relations stratégiques et économiques à l’international, avec des pays comme les Etats-Unis, la Russie, la France ou Israël et vers sa zone d’influence, comme l’Australie, Singapour, le Sri Lanka, la Thaïlande ou même Oman et Bahreïn.

La base industrielle et technologique de défense (BITD) publique

Sous l’égide du ministère de la Défense indien, on peut identifier d’une part les entreprises publiques, Public Sector Undertakings (PSU), au nombre de huit (4), et d’autre part les usines d’armement, Ordnance Factories Board (OFB), au nombre de quarante deux, employant en tout 164 000 personnes. Celles-ci sont dirigées par un conseil avec à sa tête un directeur général en charge des cinq « divisions » (5) : munitions et explosifs ; armes, véhicules et équipements ; matériels et composants ; véhicules blindés ; et un groupement des usines.

Les OFB et PSU sont chapeautées par le Department of Defence Production (DDP) dirigé par un Secrétaire à la production. Le DDP est chargé de coordonner les programmes, et de fabriquer les équipements, nécessaires à l’autonomie de l’Inde en matière d’armement. On peut ajouter à cette organisation la Defence Research and Development Organization (DRDO) qui est elle en charge de la recherche et développement sous l’autorité d’un secrétaire dirigeant : le Department of Defence Research and Development.

Bharat Dynamics Limited (BDL) a été créée en 1970 pour la fabrication de missiles, soit localement, avec la DRDO (6), soit en coopération avec la Russie pour les missiles Konkurs M et Invar (7). Bharat Electronics Limited (BEL), créée en 1956, est spécialisée dans les systèmes électroniques, en particulier de communication et radars, pour les différentes composantes des armées (8). Enfin, Bharat Earth Movers Limited (BEML), créée en 1964, fabrique des engins de chantiers, des camions et des trains pour le marché militaire et civil.

Dans le domaine naval, les trois chantiers Garden Reach Shipbuilders & Engineers, Goa Shipyard et Mazagon Dock, assurent la construction des bâtiments de surface (dont le programme de porte avions), des sous marins (diesel et nucléaire) et des bâtiments de soutien ou de surveillance côtière. Hindustan Aeronautics Limited (HAL), partenaire de Dassault pour le Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) est en charge des recherches, et de la construction, pour les programmes d’avions, d’hélicoptères, de moteurs et d’avionique.

La BITD privée

La principale caractéristique de la BITD privée indienne réside dans le fait que ses principaux acteurs sont des groupes aux activités multiples qui ne sont parfois entrés dans le secteur de la défense que récemment. C’est le cas par exemple du Hero Group qui veut investir dans un chantier naval ou le Reliance Group d’Anil Ambani qui a annoncé son intérêt pour la défense en février 2015. A l’inverse, des groupes comme Tata ou Mahindra sont des acteurs anciens du secteur.

Le Tata Group est actif dans le secteur de la défense depuis l’indépendance de l’Inde, pour la fabrication de véhicules, de composants de missiles, et plus récemment a investit dans l’électronique de défense avec Honeywell ou l’aviation militaire avec Airbus (9). Le Mahindra Group, quant à lui, a commencé par la construction de jeeps militaires pendant la Seconde Guerre mondiale, puis de camions, blindés et désormais des torpilles ou des radars. Le Hero Group, leader mondial des deux roues, cherche à investir dans la défense.

Reliance Industries, groupe dirigé par Mukesh Ambani (première fortune indienne), présent dans le pétrole, les télécoms ou la santé, est partenaire de Boeing pour la construction des avions de reconnaissance P8I indiens, et de Dassault pour fournir des composants du programme MMRCA. Bharat Forge, principale société du Kalyani Group, est partenaire de l’israélien Rafael pour fournir des missiles antitanks à l’armée indienne, et a fabriqué des munitions d’artillerie.

Il s’agissait des munitions des canons Bofors dont le Hinduja Group fut l’acteur principal : celui-ci contrôle fabriquant de camions et bus Ashok Leyland, partenaire de Nexter pour le châssis du canon Caesar. L’autre partenaire de Nexter est Larsen & Toubro, qui intervient aussi bien dans le domaine naval que terrestre ou aéronautique, que ce soit pour des systèmes complets, des pièces et composants ou la construction de matériels lourds. On le voit, les activités de défense ne sont qu’une partie des activités de ces groupes privés.

 

Offsets et transferts de technologie

A l’échelle d’un contrat comme le MMRCA (10), l’enjeu est d’avoir une BITD suffisamment importante pour atteindre le montant prévu des offsets et surtout pouvoir faire fabriquer sur place les pièces et systèmes nécessaires. Et il ne s’agit pas seulement de faire faire ponctuellement mais de transférer durablement les technologies et savoirs faire afin de rendre les industriels indiens autonomes. Au-delà du « Make In India », l’objectif déclaré est désormais le « Export India » (11).

Si l’attractivité du marché indien, les offsets et le « Make In India », rendent l’acquisition de technologies et savoirs faire facile pour les industriels indiens, l’enjeu secondaire est l’emploi : créer des emplois pour la population mais surtout fournir aux industriels des travailleurs qualifiés. D’après le ministre indien du « skill development and entrepreneurship », Rajiv Pratap Rudy, l’industrie aéronautique aura besoin d’un million de travailleurs d’ici dix ans pour la construction, la maintenance, l’exploitation et la recherche (12).

L’ouverture du marché indien de la défense passe par la création de joint-ventures (JV) entre industriels indiens et internationaux. Ceux-ci peuvent désormais avoir, grâce à une réforme récente, 49% de la structure commune. Il y a désormais trente-trois « investissements directs étrangers » aussi bien dans la BITD publique que privée. La création de telles structures doit être approuvée par un comité gouvernemental, le Foreign Investment Promotion Board. Donc bien que de plus en plus ouvert, ce marché sensible reste régulé.

Et de ce point de vue, les industriels indiens, privés et publics, ou même étrangers, réclament une clarification des procédures que ce soit pour les contrats, les offsets ou les JVs. Ainsi lors d’une session organisée, en parallèle d’Aero India, par la Confederation of India Industry, le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, a interagi directement avec les trois cents industriels venus avec des questions sur ces sujets (13). Les offsets étant la clef du développement des partenariats et des industriels, le ministre a promis d’agir pour faciliter leurs mises en œuvre.

Au-delà des grands groupes cherchant à capter une part croissante du budget de la Défense, il existe de nombreuses PME spécialisées. Celles-ci obtiennent des contrats de sous-traitance de la part des groupes indiens ou internationaux. A l’occasion d’importants contrats publics, pour lesquels les offsets sont applicables, ces PMEs offrent leurs capacités de production aux industriels étrangers. Cette partie privée de la BITD indienne, et son pendant public, reste à développer.

 

 

(1) Déjà 9ème budget mondial, l’Inde pourrait pousser son effort de défense jusqu’à 130 milliards de dollars sur les 8 années à venir : "Make in India: With defence budget set to touch $130 billion in eight years, experts urge HAL to revitalise itself", The Economic Times, 23/02/15, http://economictimes.indiatimes.com/industry/indl-goods/svs/engineering/make-in-india-with-defence-budget-set-to-touch-130-billion-in-eight-years-experts-urge-hal-to-revitalise-itself/articleshow/46340016.cms
(2) Les Offsets, ou compensations industrielles et économiques ou commerciales, "sont des contrats non standards exigeant qu’une forme d’activité économique soit transférée du vendeur au gouvernement de l’acheteur comme condition pour la vente de biens et/ou services sur les Marchés Publics." (LES PRATIQUES D'OFFSET ET LES GRANDS GROUPES FRANCAIS - http://bdc.aege.fr/public/Les_pratiques_d_offset_et_les_grands_groupes_francais.pdf)
(3) "PM Modi sets challenging target for India's defence manufacturing sector", DNA India, 18/02/15, http://www.dnaindia.com/india/report-pm-modi-sets-challenging-target-for-india-s-defence-manufacturing-sector-2062045
(4) Certaines ont des filiales spécialisées et il existe la Mishra Dhatu Nigam Limited, spécialisée dans les alliages pour l’aéronautique, l’armement, le nucléaire et la marine.
(5) Il existe également des écoles de l’OFB, ainsi qu’un corps administratif spécifique et des services de soutien dédiés.
(6) Missiles AKASH, NAG, Article K-15, AGNI VARIANTS (A1, A2 and A3)
(7) Le missile Brahmos est une coopération directe entre la DRDO et NOP Mashinostroyenia en Russie.
(8) "L'Inde, puissance militaire?", Pierre Memheld, Revue de la Défense Nationale, Novembre 2014
(9) "Tata, Airbus to jointly bid for making transport planes for IAF", Business Standard, 29/10/14, http://www.business-standard.com/article/economy-policy/tata-airbus-to-jointly-bid-for-making-transport-planes-for-iaf-114102801555_1.html
(10) Medium Multi-Role Combat Aircraft
(11) "Defence Exports Could Touch $17 Billion by FY22: Report", The Indian Express, 25/02/15, http://www.newindianexpress.com/business/news/Defence-Exports-Could-Touch-17-Billion-by-FY22-Report/2015/02/25/article2686225.ece
(12) "Indian aerospace sector needs one million skilled workforce in next 10 years", Live Mint, 20/02/15, http://www.livemint.com/Politics/hRJQjq7ZKVXQ5RFkzWbmAJ/Indian-aerospace-sector-needs-one-million-skilled-workforce.html
(13) "Offsets Exasperation Peaks, Defence Minister Listens", LiveFist, 21/02/15, http://www.livefistdefence.com/2015/02/offsets-exasperation-peaks-defence.html

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 11:35
Rafale photo Dassault Aviation

Rafale photo Dassault Aviation

 

February 25, 2015 by Shiv Aroor - Livefist


The Indian government is understood to have made it clear that it is no longer a question of whether Dassault Aviation will underwrite the 108 Rafales that HAL proposes to license-build in Bengaluru (a top MoD official indicated to Livefist that the RFP was explicit about this), but a question of how it will do so. Yesterday's hour-long deliberations at the MoD involved discussions on possible options. In very limited conversations with all sides, the following threads become apparent:

  • Dassault and HAL will need to hammer down licensee/licensor modalities that will pave the way for a possibly complex matrix of agreements on the central issue of liability. It's clear now. It is this set of agreements that will provide a solution to the guarantee issue. The question is how long it would take to do this.
  • Second, the extent of inspection and post-manufacture testing of equipment at HAL that would be the minimum required for Dassault to underwrite HAL-built jets.
  • Whether there are any financial implications to additional understandings between HAL and Dassault for the process of underwriting jets produced on the former's production line in Bengaluru. Also, financial implications of the transfer of liability as a result of any additional agreements between HAL and Dassault.
  • Both sides appear committed to finding a solution before Prime Minister Modi's visit to Paris in April, but is that a realistic time-frame? Sources suggest HAL and Dassault have already held extensive discussions on the liability issue and should be in a position to move quickly.
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 08:35
Rafale : les discussions avec l'Inde « avancent », pas encore de contrat

Rafale MMRCA powered by M88 engine from Snecma, flies past the runway during the AeroIndia air display - photo Snecma

 

25.02.2015 Le Monde.fr (Reuters)

 

Après le succès de la vente d'avions Rafale à l'Egypte, l'Etat français espère bien doubler la mise en Inde. Le gouvernement a assuré, mercredi 25 février, que les discussions sur la vente de 126 Rafale à l'Inde avancent, mais que rien n'a encore été signé.

« Nous ne communiquons que lorsque les contrats sont conclus, pas avant », a répété le ministère de la défense, au lendemain d'un entretien entre le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue indien à New Delhi. Les négociations « se poursuivent », a ensuite confirmé le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

Dassault Aviation mène des discussions exclusives depuis trois ans avec l'Inde, mais le contrat n'est toujours pas signé, notamment en raison de divergences sur les garanties demandées par l'avionneur. L'un comme l'autre ont démenti les informations du Times of India (dont l'article n'était plus accessible en début d'après-midi) faisant état de la signature d'un premier accord portant sur 24 Rafale.

Lire aussi (édition abonnés) : Rafale : Paris espère un déclic à l’export

Le ministre de la défense indien avait laissé entendre que l'Inde ne prendrait une décision sur le sort du contrat qu'après le mois de mars, qui correspond à la fin de l'exercice budgétaire indien.

  • Un programme français prestigieux

Le Rafale, sixième avion de chasse conçu par Dassault Aviation, a été très rapidement relégué au rang des grands programmes français prestigieux dotés des technologies de pointe mais sans débouché, à l'image du Concorde, du TGV, ou de l'EPR nucléaire.

L'objectif était de remplacer, à l'horizon 2010, les sept types d'avions utilisés par l'armée par un seul avion de combat polyvalent, capable d'assurer des missions air-air, air-sol et air-mer et d'être embarqué sur un porte-avions.

Lire le décryptage : Le Rafale, vingt-sept ans d’attente

Le programme Rafale a été officiellement lancé le 21 avril 1988, avec pour objectif une entrée en service en 1996. Cependant, le contexte international (fin de la guerre froide) et la contraction des budgets de la défense aboutissent à la suspension du programme Rafale en 1995. Les premiers avions, attendus en 1996, n'ont été réellement livrés qu'en 2006.

  • Des polémiques sur son coût

Pour certains, le programme Rafale est trop cher pour le contribuable français. Depuis trente ans, il aurait coûté à chaque Français 500 euros, soit 16 euros par an. Cependant, en 2010, la Cour des comptes a reconnu que ce programme, estimé à 40 milliards d'euros sur quarante ans, pour fabriquer 286 avions, n'a dérivé que de 4,7 % par rapport au devis initial, arrêté vingt-cinq ans auparavant.

A titre de comparaison, le développement du JSF de l'américain Lockheed reviendrait à 5 000 euros par Américain, et son coût avoisine les 1 000 milliards de dollars. Le coût de l'Eurofighter a quant à lui dévié de 75 %, selon le National Audit Office — l'équivalent britannique de la Cour des comptes.

  • Une série d'échecs à l'export

Le Rafale a la réputation d'être le meilleur techniquement. Il a démontré ses compétences sur les terrains de conflit, que ce soit en Libye, au Mali, en Irak ou en Afghanistan. Pourtant, avant la signature de la première vente à l'export en Egypte, il s'est systématiquement fait battre par ses concurrents sur les marchés. Ce sera le cas aux Pays-Bas, à Singapour et en Corée du Sud. Malgré l'implication de Nicolas Sarkozy, les négociations vont aussi échouer avec le Maroc, les Emirats arabes unis, le Brésil ou encore la Libye — M. Sarkozy ayant proposé 14 avions au dictateur Mouammar Kadhafi de passage à Paris.

Lire aussi : Comment la vente de Rafale à l’Egypte a-t-elle été organisée ?

  • Des perspectives positives

La mégacommande indienne est de nature à changer la donne pour le Rafale, qui vient de faire l'objet d'un tout premier contrat à l'export avec l'Egypte pour 24 avions, le 12 février. Les discussions sur la vente de 36 Rafale au Qatar sont par ailleurs parvenues à un « stade final ». La France discute avec la Malaisie pour la vente de 16 avions, et les négociations ont repris avec les Emirats arabes unis pour un total pouvant aller jusqu'à 60 avions.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 12:55
Le ministre français de la Défense a discuté du Rafale en Inde

Les négociations restent délicates entre le groupe français Dassault et le gouvernement indien (photo Dassault Aviation)

 

25 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rencontré mardi à New Delhi son homologue indien pour tenter de relancer les négociations sur le méga-contrat de vente de 126 Rafale à l’Inde.

 

M. Le Drian a rencontré Manohar Parrikar à l’occasion d’une brève visite en Inde survenue deux mois avant le voyage du Premier ministre Narendra Modi en France.

Les deux délégations se sont rencontrées aujourd’hui pendant 45 minutes. La rencontre s’est bien passée, a déclaré le porte-parole du ministère indien de la Défense, Sitanshu Kar. Il n’a pas donné d’autres informations.

La France essaye de convaincre New Delhi de conclure des négociations entamées il y a trois ans mais qui semblent marquer le pas.

Les discussions devaient porter sur la situation internationale et des questions d’ordre industriel, avait dit avant la rencontre le ministère français de la Défense.

Le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, souffle le chaud et le froid sur l’avancée de ces discussions complexes portant sur l’achat de 18 appareils fabriqués en France et 108 autres en Inde sous la conduite du groupe public HAL.

Le ministre indien de la Défense, qui assurait en décembre vouloir résoudre de manière accélérée les points de blocage, a évoqué pour la première fois fin 2014 l’éventualité d’un échec en assurant que le recours aux avions de chasse russe Sukhoi était une option.

M. Parrikar a en outre repoussé la perspective d’une conclusion rapide des discussions en déclarant vouloir attendre un nouveau rapport sur les coûts du Rafale.

Ce rapport du Contract Negotiations Committee (CNC) est attendu d’ici à début mars et doit permettre de prendre une décision sur l’acquisition du Rafale. Le CNC est en train de revoir les coûts à long terme de l’avion de combat, a dit le ministre mercredi lors du salon aéronautique et de défense de Bangalore (sud).

Le quotidien économique indien Business Standard a récemment affirmé que ce comité avait conclu que le Rafale était en fait plus cher que son concurrent européen malheureux, le Typhoon de l’Eurofighter. Selon le journal le contrat est effectivement mort.

La semaine dernière, la France a signé avec l’Égypte le premier contrat d’exportation de l’avion de combat de Dassault, portant sur 24 exemplaires.

Arrivé en Inde lundi soir, le ministre français devait en repartir mardi après-midi.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 11:35
Rafale Deal on Track, PM Modi to Take Final Call

 

February 25, 2015  by Sudhi Ranjan Sen

 

New Delhi:  French Defence Minister Jean-Yves Le Drain and his Indian counterpart Manohar Parrikar appear to have sorted out one of the key issues holding up the estimated $15 billion deal to buy 126 Rafale fighter jets for the Indian Air Force. A final decision is expected to be taken before Prime Minister Narendra Modi before his visit to France in April.

 

The deal, billed by some as one of biggest defence procurement by any country in a long time, has been on hold for almost a year over the issue of producing the planes here.

 

Of the 126 jets, 18 are to be purchased ready-made from France. The rest are to be manufactured by the Bengaluru-based Defence Public Sector Unit Hindustan Aeronautics Limited as part of the government's initiative for defence manufacturing in India.

 

The French defence manufacturing giant Dassault was hesitant to guarantee the quality of the jets produced in India, since it does not control the process. More importantly, Dassault estimates that the jets can be produced faster, with fewer man hours, than calculated by HAL, which can keep the cost down.

 

HAL has countered that Indian labour isn't as productive as in France and also, the level of automation here is less.

 

Senior Defence Ministry Officials told NDTV the first issue - that of guaranteeing the quality of aircraft produced in India - has been settled. India has given Dassault the option of physically inspecting the jets and guaranteeing the quality. Alternatively, Dassault is free to take a counter-guarantee from HAL on the process and quality of inputs.

 

The second issue - the man hours and the cost -- is now between the two companies to sort out. It will be reflected in the report of the crucial Cost Negotiating Committee, which will be submitted to the ministry shortly.

 

Mr Parrikar recently said he would not want to comment on the  progress of the deal since it could influence the report.

 

India had decided to buy the Medium Multi-Role Combat Aircraft in 2012 over rival offers from the United States, Europe and Russia. The deal was initially worth $12 billion but is now estimated to have jumped to around $15 billion.

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 15:35
MMRCA may get a push today

 

February 24, 2015 idrw.org Source Asian Age

 

India and France are hoping for a major breakthrough on Tuesday on the proposed multi-billion dollar 126 medium multi-role combat aircraft (MMRCA) deal when visiting French defence minister Jean Yves Le Drian will hold a 90-minute crucial meeting with defence minister Manohar Parrikar.

 

Talks are stuck on contract-negotiation with French firm Dassault — manufacturer of the Rafale aircraft — after certain problems allegedly cropped up regarding acceptance of complete responsibility by the French firm for the 108 aircraft (out of 126) that will be manufactured in India by the lead integrator—stae-run HAL.

 

Sources said France could agree to firmly adhere to standard operating procedures (SOPs) regarding the manufacture of the 108 aircraft in India but French sources said it is up to HAL to stick to deadlines.

 

In the proposed deal, 18 aircraft will be supplied in “fly-away” condition by Dassault. Work had already begun earlier on the draft for the proposed deal amid speculation that the deal could be to the tune of about $20 billion when it is inked. Dassault was earlier selected as the “L-1” (lowest financial bidder) among the two firms selected after the completion of the technical trials.

 

The IAF is eagerly looking forward to clinching the deal to bolster the number of its fighter squadrons. It remains to be seen whether the French Government provides any guarantees to India to clinch the deal during the talks on Tuesday which is being seen as a make-or-break attempt to reach an agreement on the deal. If talks are successful, the proposed draft of the deal is expected to be placed before the Cabinet Committee on Security (CCS) for clearance before the deal is formally inked with Dassault. The Modi Government is going all-out to ensure that crucial defence acquisitions are not delayed.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 20:35
photo Livefist

photo Livefist

 

23.02.2015 avionslegendaires.net
 

Voilà une information qui pourrait peut-être assurer (enfin) la finalisation du contrat MMCRA en Inde. Selon la presse indienne, le président de Hindustan Aeronautics Limited (HAL), T. Suvarna Raju, a déclaré que l’avionneur indien était prêt à assumer l’entière responsabilité des Rafale produits en Inde si le contrat avec le français Dassault était signé. La petite phrase prend une signification toute particulière dans le contexte actuel de désaccord majeur entre l’Inde et Dassault sur la garantie des avions de combat Rafale produits par HAL. Pour rappel, le programme Medium Multi Role Combat Aircraft (MMRCA), pour lequel Dassault est en négociation exclusive depuis 2012, prévoit l’achat de 18 avions auprès de Dassault, fabriqués en France. Tandis que le reste doit être fabriqué sous licence par le constructeur indien HAL.

 

Lors d’une conférence de presse à Aero India 2015, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air indienne, Arup Raha, a déclaré qu’il fallait rapidement compenser l’obsolescence et la baisse du nombre d’avions de chasse et qu’il était important pour l’IAF de mettre en oeuvre prochainement un appareil de combat moderne, sans toutefois spécifiquement nommé le Rafale. Ainsi ces mots on été : « Il est important que nous aillons un MMRCA. Je ne dirais pas le Rafale, mais nous avons besoin de l’avoir [MMRCA] le plus vite possible « .

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:35
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

February 17, 2015 Rediff.com (Business Standard)

 

Air force brass is ignoring a project to develop a fifth-generation fighter for fear it will take attention away from buying the Rafale. Ajai Shukla reports

 

The priceless Indo-Russian project to co-develop the eponymous Fifth Generation Fighter Aircraft is dying of neglect. With the Indian Air Force brass focused single-mindedly on procuring 126 Rafale fighters, the air marshals fear that an FGFA on the horizon would undermine their argument that the Rafale is essential. With the costly Rafale procurement imploding in slow motion, the FGFA is becoming collateral damage.

 

In October 2012, then IAF boss, Air Chief Marshal N A K Browne, announced the IAF would buy only 144 FGFAs instead of the 214 that were originally planned. Having cut down the numbers, the IAF is now undermining the FGFA project itself.

 

After the apex Indo-Russian Inter-Governmental Commission for Military Technical Cooperation met on January 22 to discuss military cooperation, IAF officers whispered to a gullible media that the FGFA was dead. It was reported that Defence Minister Manohar Parrikar had told his Russian counterpart that joint research and development was a waste of time. This was factually incorrect. What is true is that the IAF -- for reasons that can only be guessed at -- is scuttling a project to develop a fighter that would rank alongside the world's best.

 

Why is the FGFA important, more so than the Rafale? It is a fifth-generation fighter, which makes it operationally more capable than contemporary fourth-generation fighters like the Rafale and the Eurofighter Typhoon. Gen-5 fighters are designed to be stealthy, which means enemy radar cannot detect them until it is too late. They "supercruise", i.e. fly at supersonic speeds without lighting engine afterburners (the Rafale can do this too); and Gen-5 aircraft have futuristic avionics and missiles. In a war with China, stealthy Gen-5 aircraft would be ideal for missions deep into Tibet, evading China's radar network, to destroy the Qinghai-Tibet railway and roads leading to the Indian border -- to prevent China from quickly switching troops around on its superior border infrastructure.

 

So vital was the FGFA considered to India's aerospace capabilities that, in October 2007, New Delhi and Moscow signed an Inter-Governmental Agreement to co-develop the fighter, which placed the project above defence ministry procurement rules. The IGA states that Hindustan Aeronautics Ltd would partner Rosoboronexport, Russia's defence exports agency, in co-developing the fighter. Furthermore, Indian engineers say the expertise gained from the FGFA would be valuable in building the planned indigenous Gen-5 fighter, designated the Advanced Medium Combat Aircraft.

 

Following the IGA, New Delhi and Moscow signed a General Contract in December 2008, stipulating general principles of cooperation such as the share of work and cost, and the sale of the FGFA to third countries. In December 2010, a preliminary design contract was signed in which both sides contributed $295 million towards finalising the fighter's basic configuration, systems and equipment. With that completed in June 2013, the central R&D Contract is now being negotiated. This will govern the bulk of the work - the actual design and development of the FGFA.

 

Even as the IAF stonewalls the R&D contract negotiations, the need for India to come on board grows ever more pressing. Russia has already designed, built and flown the first prototypes of a Gen-5 fighter they call the PAK-FA (Perspektivny Aviatsionny Kompleks Frontovoy Aviatsii, or "Prospective Airborne Complex of Frontline Aviation"). The PAK-FA, built to Russian Air Force specifications, has already completed 650 test-flights. India's work share will lie in adapting this fighter to the IAF's requirements -- which include advanced capabilities like all-round radar that can detect threats in a 360-degree envelope, and voice recognition software that allows the pilot to call out commands. In all, the IAF has specified some 40-45 improvements that they want over the PAK-FA. Indian designers, who will have to integrate these improved capabilities with the existing PAK-FA, are losing out by not participating in the on-going design and test flying in Russia.

 

How Rafale is killing the (Indian) air force's future

Gen-5 fighters are designed to be stealthy, which means enemy radar cannot detect them until it is too late.

 

The IAF's objections to the FGFA are (a) The Russians are reluctant to share critical design information; (b) The fighter's current AL-41F1 engines are inadequate, being mere upgrades of the Sukhoi-30MKI's AL-31 engines; and (c) It is so expensive that "a large percentage of IAF's capital budget will be locked up." It is ironical that an air force that is eager to spend an estimated $20 billion on the entirely foreign, Gen-4 Rafale is baulking at spending a fraction of that on co-developing and indigenously manufacturing a Gen-5 fighter, which can be maintained and upgraded cheaply for decades to come.

 

An entire mythology has come up around the cost with even senior air marshals incorrectly stating that India will spend $11 billion on the FGFA. Even this inflated figure would be modest compared to the $40 billion that America spent in the 1980s and 1990s to develop the Gen-5 F-22 Raptor. Yet, in fact, this $11 billion figure was a defence ministry estimation in 2010, which included numerous items that have nothing to do with R&D. Firstly, the amount included both Russian and Indian expenditure; second, it included several options that India may not require, e.g. $1.5 billion for developing a twin-seat FGFA (which the IAF now says it does not want), and $1.5 billion for a new engine. Third, this included the cost of infrastructure that India must establish to manufacture the aircraft in large numbers for the IAF.

 

Since India urgently needs to start participating in the flight-test programme, of which the PAK-FA has already completed some 20 per cent, Sukhoi would have to build another prototype for India. That cost too is included in the estimation, along with the ground support equipment and training needed for a full-fledged Indian flight-test programme. With all of this factored in, officials closely involved in the negotiations say that India's share in the project could be about $3.5 to 4 billion.

 

Both sides have already talked around the R&D contract in such detail that it can be concluded in one sitting, provided Indian negotiators are given the green light from a clear-minded political leadership. The FGFA perfectly fits the "Make in India" idea; the strategy of being ready for a two-front conflict; and the IAF force structure of the future. From the standpoint of negotiation strategy, the timing is perfect. The rouble has plummeted more than 60 per cent against the dollar and the rupee in the last five months after the Ukraine crisis. The Russians will agree to the lower dollar rate that New Delhi has been proposing. The time to strike is now.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:35
France, India Disagree Over Key Rafale Contract Issue

 

Feb 12, 2015 by Jay Menon, Caroline Bruneau and Amy Svitak - Aviation Week & Space Technology

 

France will not warranty Indian-built aircraft

After months of seeing Dassault Aviation being browbeaten in the Indian press, French arms procurement agency DGA defended its contractor, asserting that a 2012 agreement to provide India with Rafale fighter jets never committed the company to guarantee aircraft manufactured in India at state-owned Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL). However, a recent senior adviser to HAL’s management tells Aviation Week that guaranteeing HAL’s work is not the issue, but that the French are being “rigid” and refusing to stand behind the integrity of the design.

“Dassault will not be responsible for the whole contract. It is a co-management setup,” says French defense procurement chief Laurent Collet-Billon, who was clear that France will not assume full liability for HAL-built Rafales. “It cannot be a problem, because it was not in the request for proposals [RFP].”

Speaking to reporters during an annual media address Feb. 9, France’s arms procurement chief said the €10.2 billion ($12 billion) agreement—which has been under negotiation for more than three years—calls for the first 18 of 126 Rafale jets to be built in France. After that, HAL would take over production of the remaining 108 aircraft.

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 14:35
Achat d'armes : l'Inde est-il un pays fiable ?

Armement - Le Premier ministre indien Narendra Modi va-t-il faire entrer l'Inde dans une ère moderne en matière d'acquisition d'armes?

 

09/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Contrats cassés, négociations qui traînent, appels d'offre annulés, exigences extravagantes... L'Inde ne ne comporte vraiment pas en pays responsable en matière d'achats d'armements.

 

Industriels cardiaques s'abstenir... Pour se lancer dans un appel d'offre en Inde dans le domaine de l'armement, il faut d'abord s'armer de beaucoup, beaucoup de patience. Mais pas que... Car l'industriel qui a gagné après une longue, très longue procédure, peut encore tout perdre. En Inde, le jeu "Qui perd gagne" en matière d'achats d'armements est très en vogue. Les groupes français ont malheureusement beaucoup subi de décisions en leur défaveur ces dernières années. En dépit de nombreux déboires, ils ont courbé l'échine face aux enjeux colossaux d'équipements en matière militaire de l'Inde, considéré comme un eldorado par les industriels de l'armement du monde entier.

Peut-être François Hollande en touchera-t-il deux mot au Premier ministre indien Narendra Modi qui se rendra en avril en France pour son premier déplacement en Europe. Les deux hommes d'État devraient discuter du renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays et de leur coopération économique. Cette visite de deux jours se déroulera pour partie en province, a précisé Laurent Fabius à quelques journalistes après un entretien avec le Premier ministre indien à New Delhi. En attendant cette visite, tous les industriels de la planète se donnent rendez-vous au salon aéronautique Aero India 2015 (18-22 février) à Bangalore.

 

La demande extravagante de New Delhi

Le méga-contrat pour la vente de 126 avions de combat Rafale à l'Inde, en discussion depuis janvier 2012, devrait figurer en bonne place dans les discussions. Trois ans que Dassault Aviation et ses partenaires et le ministère de la Défense indien sont en négociations exclusives. En décembre dernier, un porte-parole du ministère indien de la Défense avait expliqué que sur le Rafale, "il a été décidé que tout désaccord serait résolu de manière accélérée". La France pouvait être donc rassurée...

Sauf qu'aujourd'hui les négociations sont bel et bien bloquées. Les Indiens souhaitent que les industriels français, Dassault Aviation en tête, garantissent les Rafale qui sortent des usines de HAL (Hindustan Aeronautics Limited), l'industriel étatique indien (délais, dommages...). Et à juste titre, l'avionneur refuse cette demande extravagante. Un désaccord majeur qui pourrait faire le jeu des Russes et des Britanniques, qui n'ont eu de cesse de rappeler en outre à New Delhi combien les Français ne sont pas fiables en termes de livraison. Ils font expressément référence au deux porte-hélicoptères de la classe Mistral fabriqués par DCNS pour le compte de la marine russe. Deux bâtiments dont la livraisons est bloquée par Paris en raison du conflit ukrainien.

En Inde, "tous les interlocuteurs russes des Indiens disent de nous que nous ne sommes pas fiables. Les Anglais également", expliquait en 2014 aux sénateurs un des plus hauts responsables du ministère de la Défense, le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon.

 

Des hélicoptères Fennec au système de défense aérienne SR-SAM

Des déboires, l'industrie d'armement française en a connu un certain nombre en Inde. A commencer par Dassault Aviation. Charles Edelstenne, alors Le PDG, a gardé en travers de la gorge un appel d'offre lancé par New Delhi pour des avions d'entraînement sur lequel le groupe français, qui proposait ses Alpha Jet, avait négocié... pendant vingt-deux ans, avant de jeter l'éponge. Plus récemment, l'Inde a annulé en 2007 un appel d'offres pour l'achat de 197 hélicoptères qui avait été gagné avec son modèle Fennec par Airbus Helicopter (Airbus Group). Ce contrat de 400 millions d'euros pour 197 machines pouvait monter à 1,5 milliard avec l'achat au total de 600 machines.

En 2010, New Delhi a annulé une commande portant sur l'acquisition de six avions ravitailleurs MRTT (Multi-Role Tanker Transport) d'Airbus Group en raison de de son prix élevé, contre les recommandations de l'Indian Air Force (IAF). Mais trois ans plus tard, l'Inde a à nouveau sélectionné cet appareil. Le contrat reste encore à signer. Enfin, trois ans après terminé les négociations et signé en décembre 2011, MBDA attend toujours la mise en vigueur du programme du système de défense aérien, SR-SAM (Short Range Surface to Air Missile), qui est pourtant un programme en coopération.

 

Faut-il débrancher le SR-SAM?

Ce missile sol-air de nouvelle génération doit être co-développé avec la DRDO (Defence Research and Development Organisation) et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited, estimé à 4,5 milliards d'euros, dont 1,8 milliard d'euros pour MBDA), est sur la sellette, faute de financement. Pourtant, en février 2013 à l'issue de la visite de François Hollande en Inde, un communiqué de l'ancien Premier ministre indien, Dr Manmohan Singh's avait annoncé avoir conclu avec les industriels les négociations sur le missile SR-SAM.

New Delhi a promulgué en juin 2013 de nouvelles procédures de passation des marchés de défense en plus des 30 % d'offset que les Indiens exigent pour accorder des contrats aux industriels étrangers. Des exigences qui visent notamment à développer une industrie de défense indienne robuste. Clairement, New Delhi a donné une impulsion à "l'indigénisation" des achats d'armements en donnant une plus grande préférence aux entreprises indiennes.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:35
photo Rafael

photo Rafael

 

2 February, 2015 By Arie Egozi - FG

 

At this stage in its procurement process, the Indian air force wants Israeli-made air-to-air missiles to hang under the wings of its new fighter aircraft. The Indian government has yet to make the final selection between the French Dassault Rafale and the Russian Sukhoi Su-30. But all indications are that there is a consensus among professionals about the air-to-air weapon. If the SU-30 is eventually selected to be the backbone of the Indian air force, the intention of New Delhi is to equip it with two Israeli-made, combat-proven air-to-air missiles. Both are manufactured by Rafael: one is the Python 5, a fifth-generation air-to-air missile; and the other is the Derby active radar missile.

 

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