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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 11:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

15 novembre 2015 23h28 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Dix chasseurs-bombardiers français ont largué 20 bombes dimanche soir sur le fief de l'organisation Etat islamique (EI) à Raqa, dans le nord de la Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement, a annoncé le ministère français de la Défense.

 

Le premier objectif détruit était utilisé par Daech (acronyme de l'EI en arabe) comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste, a détaillé le ministère dans un communiqué.

 

Douze appareils, dont dix chasseurs, ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie. La France dispose respectivement de six Rafale et six Mirage 2000 dans ces deux pays.

 

Planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de reconnaissance réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec les forces américaines, a précisé le ministère.

 

L'EI a revendiqué samedi la vague d'attentats de vendredi soir à Paris, qui ont fait au moins 129 morts et plus de 350 blessés.

 

Le président français François Hollande avait averti samedi que son pays serait impitoyable sur tous les terrains, intérieur et extérieur, après les attentats qu'il a qualifiés d'acte de guerre.

 

Les frappes de dimanche soir sont sans commune mesure avec les quatre précédents raids français, qui ont mobilisé beaucoup moins de chasseurs et avaient visé des sites plus au sud en Syrie à Deir Ezzor.

 

La France, qui participe depuis un an à la coalition internationale contre l'EI en Irak, a décidé en septembre d'élargir ses opérations à la Syrie. Elle affirme avoir gardé son autonomie de décision dans le choix des cibles dans ce pays alors qu'elle est pleinement associée à la coalition internationale en Irak dirigée par Washington.

 

Les premières frappes françaises en Syrie en septembre avaient ciblé deux centres d'entraînement de jihadistes suceptibles de mener des attaques en Europe. Les cibles ont ensuite été élargies à des sites pétroliers exploités par l'EI et ce dimanche à un poste de commandement.

 

La France, qui veut intensifier ses opérations en Syrie, va pouvoir bénéficier, outre le renseignement réuni par ses propres avions de reconnaissance depuis un mois, d'une coopération accrue avec les Américains en la matière.

 

Le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Ashton Carter ont convenu dimanche d'augmenter le partage de renseignement lors d'un entretien téléphonique.

 

On travaille à l'intensification des frappes, a-t-on souligné dans l'entourage de M. Le Drian.

 

Sur ce terrain, nous avançons bien grâce aux patrouilles de reconnaissance (françaises) qui se muliplient et grâce à l'ouverture de plus en plus nette de nos amis américains, a-t-on ajouté, en parlant d'un tournant depuis les attentats.

 

Depuis deux jours, le travail est beaucoup plus nourri avec les Etats-Unis pour l'identification des cibles, a-t-on poursuivi, notant qu'un certrain nombre de malentendus se sont dissipés.

 

La France va aussi déployer en décembre le porte-avions Charles-de-Gaulle dans le Golfe qui, avec 24 appareils à bord, triplera sa capacité de frappes. Elle continue en revanche d'exclure toute intervention militaire au sol.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 08:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

15/11/2015 22:48 Ministère de la Défense

 

Dimanche 15 novembre 2015 à 19H50 et 20H25, la force Chammal a frappé des infrastructures opérationnelles tenues par Daech à Raqqah en Syrie. Les 2 objectifs visés par les frappes ont été détruits.

 

Le raid était constitué de 12 aéronefs français, dont 10 avions de chasse, qui ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie. 20 bombes ont été délivrées.

 

Planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de reconnaissance réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec les forces américaines.

 

Le premier objectif détruit était utilisé par Daech comme poste de commandement, centre de recrutement djihadistes et dépôt d’armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d’entraînement terroriste.

 

Séquence de décollage des Rafales et des Mirages 2000

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 22:45
Sangaris : point de situation du 12 novembre 2015

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

En République Centrafricaine, la situation sécuritaire reste fragile. À Bangui, les tensions intercommunautaires nécessitent une vigilance constante des forces internationales, en particulier dans les arrondissements situés au sud de la capitale (3e et 6e arrondissement).

 

La forces Sangaris est intervenue à plusieurs reprises de façon autonome ou en appui direct de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA). Les éléments français ont ainsi été engagés dans des accrochages d’intensité variable, au cours desquels aucune perte n’a été subie.

Dans ce contexte, la force Sangaris  maintient un dispositif de réaction rapide lui permettant d’intervenir en appui des Casques bleus de l’ONU dans les zones de tensions.

En province, la situation semble plus calme malgré, la encore, la persistance de tensions.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 22:30
Chammal : point de situation du 12 novembre 2015

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

En Irak, la semaine a été marquée par l’intensification des frappes aériennes de la coalition, notamment dans les régions de Sinjar au nord du pays et de Ramadi à l’ouest de Bagdad, où les unités irakiennes maintiennent leurs efforts pour reprendre le contrôle de la ville.

 

Cette semaine, les équipages de l’armée de l’air française ont réalisé 11 frappes en Irak et 3 frappes en Syrie. Au total, 285 frappes ont ainsi été réalisées depuis le début de l’opération le 19 septembre 2014.

En Syrie, les Mirage 2000 basés en Jordanie ont frappé à trois reprises des sites pétroliers, site de distribution et stations de pompage. Menées sur la base des renseignements collectés ces dernières semaines lors des vols de reconnaissance, ces frappes ont pour objectif d’affaiblir les capacités financières de Daech en perturbant l’exploitation des ressources pétrolières dans les zones sous le contrôle de ce groupe terroriste.

À Bagdad, les opérations de relève du détachement français sont terminées. Désormais, la 3e  brigade légère blindée  assure aux côtés de 13e demi-brigade de Légion étrangère les missions de formation réalisées au profit des forces irakiennes.

Le 5 novembre 2015, le Président de la République a annoncé que le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle participerait à l’opération Chammal dans les prochaines semaines.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 19:45
photo EMA Armée de l'Air

photo EMA Armée de l'Air

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la bande sahélo-saharienne (BSS), la force Barkhane poursuit, aux côtés des forces partenaires, les opérations visant à réduire la liberté d’action des groupes armés terroristes en asséchant leurs flux logistiques.

 

Les forces partenaires appuyées par les forces internationales poursuivent leurs opérations de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

Au cours de la semaine, les activités de la force Barkhane ont été marquées par le premier ravitaillement en vol d’un hélicoptère Caracal par un C 130 Hercules américain et la mise en place d’un cycle d’instructions opérationnelles au profit de 150 soldats maliens déployés à Gao au Mali. Réalisée dans le cadre de la coordination des opérations multipartites, cette mission d’instruction vise à harmoniser les procédures de travail entre militaires français et maliens.

 

Les 3 et  4 novembre 2015, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou au Niger pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la BSS coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme. Lors de cette réunion, les chefs d’état-major du G5 ont signé une charte précisant le volet militaire de leur coopération transfrontalière (« Charte de fonctionnement du partenariat militaire de coopération transfrontalière des forces armées du G5 Sahel »). De son côté, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue l’effort prioritaire des armées françaises. Elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national et une logique de solidarité vis-à-vis des forces armées partenaires.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 08:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

10 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Dakar - La France a de nouveau frappé des sites d'hydrocarbures de l'organisation Etat islamique (EI) dans l'est de la Syrie dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé mardi son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Nous avons de nouveau frappé à deux reprises la nuit dernière dans la région de Deir Ezzor, d'une part sur un poste de distribution de pétrole et d'autre part sur une usine de séparation de gaz, a-t-il dit, après une première opération similaire dimanche dans la même région, proche de la frontière irakienne.

 

M. Le Drian s'exprimait lors d'une conférence de presse en marge du Forum de Dakar sur la sécurité en Afrique, qui s'achève mardi soir.

 

Deux Mirage 2000, basés en Jordanie, ont effectué les frappes, a-t-on précisé dans l'entourage du ministre. Les deux installations ont été détruites conformément aux objectifs, a-t-on ajouté de même source.

 

La France, qui a engagé ses avions de chasse et de reconnaissance en septembre en Syrie, élargit ainsi ses frappes à des sites pétroliers et gaziers, précieuses sources de revenus pour l'EI, après avoir dans un premier temps frappé des centres d'entraînement.

 

On élargit les frappes parce qu'on a plus de renseignement depuis le début des vols français en Syrie, a-t-on précisé dans l'entourage du ministre, en démentant tout changement de stratégie.

 

Nous combattons Daech en Syrie à la fois en ciblant des lieux d'entraînement où sont formés des combattants dont la vocation n'est pas de combattre au Levant mais de venir combattre en Europe (..) et en frappant sur leur capacité de ressources (financières), a déclaré M. Le Drian.

 

La France, qui définit elle-même ses cibles en Syrie, va continuer à accumuler du renseignement et frapper tout ce qui permet d'affaiblir Daech (acronyme arabe de l'EI), a-t-on ajouté dans son entourage.

 

Notre objectif est bien de réduire Daech partout où on le peut, a-t-on ajouté de même source.

 

Dans ce contexte, la France va aussi déployer prochainement son porte-avions Charles-de-Gaulle qui va plus que doubler le dispositif aérien déjà existant dans la région aux Emirats arabes unis (six Rafale) et en Jordanie (six Mirage).

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 17:30
photo EMA Armée de l'Air

photo EMA Armée de l'Air

 
10/11/2015 sources EMA
 

Dans la soirée du 9 novembre 2015, les Mirage 2000 déployés sur la Base aérienne projetée (BAP) en Jordanie ont de nouveau effectué des frappes sur les zones contrôlées par Daech en Syrie. Il s’agit de la deuxième série de frappes réalisée par la France en l’espace de 48h00.

 

Les deux frappes ont visé des stations de pompage de pétrole situées en Syrie dans la région sud-est de Deir ez-Zor. Réalisées en coordination avec la coalition, elles ont été menées sur la base des renseignements collectés ces dernières semaines lors des vols de reconnaissance. L’objectif est d’affaiblir les capacités financières de Daech en perturbant l’exploitation des ressources pétrolières dans les zones sous le contrôle de ce groupe terroriste.

Les appareils engagés dans cette mission (Mirage 2000 N et Mirage 2000 D) étaient équipés d’une bombe guidée laser GBU 24. Les frappes ont débuté à 19 heures, heure française. Les deux objectifs ciblés ont été détruits. Ce raid n’a pas nécessité de ravitaillement en vol.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

 

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 17:30
Chammal - Poursuite des frappes contre Daech en Syrie



10 nov. 2015 Ministère de la Défense

 

Dans la soirée du 9 novembre 2015, les Mirage 2000 déployés sur la Base aérienne projetée (BAP) en Jordanie ont de nouveau effectué des frappes sur les zones contrôlées par Daech en Syrie. Il s’agit de la deuxième série de frappes réalisée par la France en l’espace de 48h00.

Les deux frappes ont visé des stations de pompage de pétrole situées en Syrie dans la région sud-est de Deir ez-Zor. Réalisées en coordination avec la coalition, elles ont été menées sur la base des renseignements collectés ces dernières semaines lors des vols de reconnaissance. L’objectif est d’affaiblir les capacités financières de Daech en perturbant l’exploitation des ressources pétrolières dans les zones sous le contrôle de ce groupe terroriste.

Les appareils engagés dans cette mission (Mirage 2000 N et Mirage 2000 D) étaient équipés d’une bombe guidée laser GBU 24. Les frappes ont débuté à 19 heures, heure française. Les deux objectifs ciblés ont été détruits. Ce raid n’a pas nécessité de ravitaillement en vol.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 8 novembre 2015, les forces françaises de l’opération Chammal ont frappé un site de distribution de pétrole contrôlé par Daech au Sud-Est de Deir ez-Zor en Syrie.

 

Engagée depuis la Jordanie, la mission aérienne était constituée de deux Mirage 2000 de l’armée de l'Air (un Mirage 2000 D et un Mirage 2000 N). Le raid a duré près de 2 heures. Planifiée sur un objectif préalablement identifié lors des missions de renseignement réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec la Coalition.

 

En frappant les capacités d’exploitation pétrolière contrôlées par Daech en Syrie, ce sont les ressources financières, qui constituent un des centres de gravité de ce groupe terroriste, qui sont visées. 

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

 

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 20:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

En RCA, la situation sécuritaire demeure fragile. À Bangui, la semaine a été ponctuée d’accrochages illustrant la volonté de groupes armés de maintenir un niveau d’insécurité à l’approche des élections. Les échanges de tirs restent localisés et limités dans le temps. Ils sont contenus par l’action de la MINUSCA avec l’appui de la force Sangaris.

Sangaris maintient sa posture de force de réaction et poursuit ses missions d’appui opérationnel aux casques bleus, conformément à son mandat de force de réaction rapide. Elle patrouille quotidiennement dans la capitale selon les besoins de la MINUSCA.

En savoir + : lien vers dossier de référence

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 20:30
Chammal : Point de situation au 5 novembre 2015

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la situation au Levant a été marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, notamment au Nord du pays. Les actions offensives des Forces de sécurité irakiennes (FSI) se poursuivent avec l’appui de la coalition. L’objectif est d’empêcher toute nouvelle manœuvre des combattants terroristes, en exerçant une pression continue sur leurs lignes de défense et leurs approvisionnements.

 

Les FSI ont repris le contrôle de la ville de Bayji. Cette prise revêt trois intérêts : un aspect symbolique qui renforce moralement les FSI ; un aspect économique car elle prive Daech de ressources pétrolifères ; un aspect stratégique enfin car il s’agit d’un point clef du terrain qui permet de contrôler les axes vers Bagdad. Dans le même temps, les unités irakiennes poursuivent leur action en direction de Ramadi dans la vallée de l’Euphrate. Comme ce fut le cas à Baiji, cette action repose sur l’appui permanent de l’aviation de la coalition qui désorganise les éléments de Daech, les FSI pouvant ainsi concentrer leurs efforts pour reprendre les zones tenues.

Entre le 28 octobre et le 4 novembre 2015, la force Chammal a participé à 19 missions (soit 32 sorties) aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak et en Syrie, dont 8 missions ISR (10 sorties) et 11 patrouilles de reconnaissance armée (22 sorties). Les aéronefs de l’opération Chammal ont frappé 7 fois et neutralisé 23 objectifs.

Les militaires français participent toujours à la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6e division d’infanterie (DAA6 de Bagdad) régulièrement engagées au combat contre les éléments de Daech à l’ouest de Bagdad. Ils ont pour mission d’améliorer les capacités de commandement et la formation des soldats de cette unité expérimentée d’environ 10 000 hommes. Il s’agit d’une mission de formation sans accompagnement des troupes irakiennes sur le terrain. Le premier mandat (de mars à juillet 2015) a permis de former 150 instructeurs au cours de 17 stages d’une durée de 15 jours. Chaque instructeur étant capable de former à son tour 10 combattants en deux semaines, la 6ème division sera en mesure d’assurer par elle-même la formation de  1500 soldats par mois dans les domaines de la lutte contre les engins explosifs improvisés et le secourisme de combat.

En savoir + : lien vers dossier de référence

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 19:45
Barkhane : Record d’endurance en vol battu par le drone Reaper

 

30/10/2015 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois d’octobre 2015, le drone Reaper a battu un nouveau record d’endurance en effectuant un vol de 25 heures et 6 minutes. Depuis janvier 2014, dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane, ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey pour renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

Le drone Reaper MALE (Moyenne altitude, longue endurance) a la particularité de pouvoir effectuer des vols de très longue durée qui permettent d’offrir une capacité de présence aérienne quasi-permanente. Depuis leur arrivée au Niger en janvier 2014, les missions opérationnelles des Reaper se succèdent à un rythme soutenu et permettent la transmission en temps réel des informations renseignement vers les postes de commandement et des forces terrestres déployées au sol.

« Fin octobre, dans le cadre d’une mission où le drone Reaper assure pour la force Barkhane une permanence de vol long sur une zone d’intérêt désignée, ce dernier a battu son record avec plus de 25 heures et 6 minutes de temps de vol - le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes » annonce le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.

Les trois équipages issus de l’escadron de drones 01.33 Belfort de l’armée de l’air sont composés de personnel navigant, d'officiers renseignement et d'interprétateurs d'images. Très sollicités, ils se relaient aux commandes des trois Reaper qui assurent à tour de rôle la permanence des missions de surveillance aérienne pouvant s’échelonner sur cinq jours.

Dans le cadre de l’opération Barkhane, les drones Reaper ont effectué plus de 5 200 heures de vol. Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises par les capteurs sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Record d’endurance en vol battu par le drone Reaper
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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent.

 

Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. Cette semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile.

 

Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement hélicoptères de manœuvre à N’Djamena. Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations. Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, lancement de Barkhane.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasse. Fin octobre, le drone Reaper a battu son record le plus long avec près de 25h06 de temps de vol.

 

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:45
Sangaris : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En République Centrafricaine, la situation sécuritaire reste globalement calme mais fragile, avec deux tendances opposées. D’une côté une évolution positive du processus devant mener aux élections – plus de 90% des électeurs ont ainsi été recensés. De l’autre côté, les agissements de ceux dont la perspective d’un règlement de la crise menace leurs intérêts.

 

À Bangui, des pics de violence localisés continuent de se produire. Pour autant, le dispositif déployé par la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) permet de contenir toute escalade de la violence.

 

Dans ce contexte, tout en poursuivant ses opérations de relève Sangaris maintient ses patrouilles en appui de la MINUSCA.

 

En province, les regards sont tournés vers le couloir central et sa périphérie où la situation tend vers un retour progressif au calme. Le climat sécuritaire nécessite cependant la vigilance de la MINUSCA appuyée par Sangaris.

 

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:30
Chammal : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Au Levant, la situation est surtout marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, principalement dans la zone nord du pays (région Sinjar – Mossoul – Kirkouk) ou Daech semble adoptée une posture défensive. A Baïdji, les Forces de sécurité irakiennes (FSI) reprennent peu à peu le contrôle de la ville. Dans la vallée de l’Euphrate, à l’ouest de Bagdad, la tension entre FSI et Daech reste toujours aussi forte autour de la ville de Ramadi. Dans ce contexte, la coalition poursuit son appui aérien au profit des FSI partout où leurs éléments sont au contact de Daech.

 

Depuis le 15 octobre 2015, la composante aérienne de la force Chammal a ainsi conduit 42 nouvelles missions, dont 14 missions de renseignement parmi lesquelles 9 au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie. À Bagdad et Erbil, les militaires français restent par ailleurs engagés dans la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6edivision d’infanterie (DAA6 de Bagdad), ainsi que celle des soldats irakiens de l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur formation dans les domaines liés à la conduite des opérations, l’emploi des appuis interarmes et la logistique opérationnelle.

 

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En RCA, la situation sécuritaire est stable mais demeure fragile. Dans ce contexte, les Forces internationales restent vigilantes. La posture réactive et déterminée de la MINUSCA contribue à prévenir les pics de violence et à rassurer les populations.

 

Les Casques bleus mènent des opérations de sécurisation qui participent directement à la stabilisation de la situation – notamment dans la région de Sibut et à Bangui. Samedi 17 octobre 2015, un incident sécuritaire s’est déroulé dans le 3e arrondissement de Bangui. Immédiatement dépêchées sur place, les forces de la MINUSCA police ont maitrisé la situation permettant ainsi de canaliser les débuts de violence. Cette opération n’a pas nécessité l’appui de la force de réaction rapide française. La MINUSCA a réalisé plus de 80 patrouilles dans Bangui.

 

Cette semaine, les missions de la force Sangaris ont été  marquées par le maintien du dispositif à Sibut auprès du bataillon burundais et la poursuite des patrouilles dans Bangui. Au total, les soldats français ont mené une quarantaine de patrouilles dans la capitale. Par ailleurs, la force conserve une capacité de réaction rapide qui lui permet d’agir sur court-préavis en appui de la MINUSCA.

 

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière cette semaine. La menace terroriste transfrontalière demeure présente.

 

Au Mali, les Forces armées maliennes (FAMa) concentrent leurs efforts au centre du pays afin d’endiguer les Groupes armés terroristes (GAT). Ces actions sont préparées et conduites soit en autonomie, soit avec l’appui des forces de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

La force Barkhane reste engagée de façon ininterrompue en soutien des forces partenaires. Cette semaine, les activités de la force ont été marquées par la poursuite des opérations conjointes dans les zones d’effort de la BSS et par l’achèvement de l’opération La Madine 4. Celle-ci a réuni du 9 au 15 octobre 2015 les FAMa, la MINUSMA et Barkhane dans la région de Gourma au sud-est de Tombouctou.

 

Près de 200 militaires maliens étaient déployés lors de cette opération de contrôle de zone afin d’entraver la circulation des GAT et les priver de leurs moyens d’action. La MINUSMA et Barkhane les ont appuyés en fournissant des capacités spécifiques, tels que des moyens 3D. Une trentaine de soldats français du détachement de liaison et appui opérationnel 4 de Tombouctou étaient aux côtés des FAMa afin de leur apporter des appuis spécialisés (guidage aérien, franchissement) et les accompagner sur des opérations de fouille de zones de stockage. Grâce à ses hélicoptères Tigre et Caïman, la force Barkhane a apporté des appuis complémentaires : appui-feu, transport tactique et renseignement. La Madine4a ainsi permis aux FAMa de conduire des missions nécessitant une importante coordination entre leurs troupes et les capacités interarmées fournies par les alliés.

 

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En Irak, la semaine a été marquée par la poursuite des opérations visant à juguler Daech et restreindre les mouvements des combattants terroristes. Cette semaine, les FSI ont débuté la reprise de Bayji et de la raffinerie voisine – sites stratégiques tenus jusqu’ici par Daech.

 

Cette offensive est largement appuyée par les moyens de la coalition. Depuis plusieurs semaines, les opérations aériennes (ISR et reconnaissances armées) se concentrent sur la région de Bayji. Les frappes contre des objectifs précis ont affaibli les capacités de Daech. De plus, les soldats de l’ICTS formés par la coalition ont été engagés dans le combat. Les forces françaises participent à ce programme de formation, en particulier dans les domaines de l’instruction au combat en zones urbaines et la lutte contre les engins explosifs improvisés.

 

Du 15 au 21 octobre, la force Chammal a poursuivi ses opérations aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech. Au total, 24 missions ont été réalisées par les équipages français – dont 6 dédiées aux vols d’acquisition de renseignement. En Irak, les avions de l’armée de l’air ont frappé 11 objectifs tenus par Daech. A Bagdad et Erbil, les militaires français restent engagés dans la formation des forces irakiennes – en particulier l’état-major de la 6e division (DAA6 de Bagdad). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur expertise dans les domaines spécifiques de la conduite des opérations, l’emploi des appuis et la logistique opérationnelle.

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:45
Sangaris : Point de situation au 15 octobre 2015

 

15/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine confirme le retour au calme et la reprise de la vie économique dans la capitale. Composée de 11 000 militaires et policiers, la MINUSCA assure la protection des populations et participe à l’apaisement des tensions.

 

Pour autant, la situation sécuritaire demeure fragile avec, en province la persistance de tensions, en particulier dans le couloir central. Le 10 octobre en début d’après-midi, dans les environs de Sibut, les troupes de la MINUSCA ont été amenées à ouvrir le feu en réponse aux attaques perpétrées par des groupes armés. Lors de cet accrochage, la MINUSCA a demandé l’appui de la force Sangaris qui a engagé un hélicoptère Tigre pour fournir du renseignement et un appui-feu aux troupes au sol.

 

Tout en conduisant des patrouilles conjointes dans Bangui avec la MINUSCA, la force Sangaris maintient une posture de vigilance. Dimensionnée pour agir en qualité de force de réaction rapide, elle se tient prête en permanence à soutenir et appuyer les Casques bleus de la MINUSCA.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Point de situation au 15 octobre 2015 *

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière cette semaine *. Pour autant, la menace terroriste transfrontalière demeure présente.

 

Mardi 13 octobre 2015 en fin de journée, un véhicule des forces spéciales a sauté sur une mine dans une zone située au nord du Mali. Les 3 militaires qui étaient à bord de ce véhicule ont été grièvement blessés. Ils ont été évacués en France hier soir (dans la nuit de mercredi à jeudi). Ils sont désormais  pris en charge par le service de santé des armées à Paris.

 

Les activités de la force Barkhane ont été marquées par la poursuite des opérations aériennes avec 59 sorties depuis le 8 octobre, dont 10 effectuées par les avions de chasse, 21 dédiées aux opérations de ravitaillement et de renseignement, ainsi que 28 aux missions de transport. Par ailleurs, la force a été engagée dans des opérations multipartites, en particulier l’opération transfrontalière Djiguifa. Regroupant 350 militaires, cette opération a été planifiée, préparée et conduite par les forces armées maliennes et nigériennes. Ainsi, du 30 septembre au 11 octobre 2015, 210 soldats des Forces armées maliennes (FAMa), 90 soldats des Forces armées nigériennes (FAN) et 40 militaires Français de la force Barkhane ont été déployés à la frontière malo-nigérienne dans une zone d’action de 11 700 km².

 

La mission des forces partenaires consistait à contrôler les zones de passage susceptibles d’être employées par des groupes armés terroristes. Cette opération a été conduite à partir du poste de commandement tripartite déployé dans le camp des FAMa à Gao. Djiguifa témoigne de la capacité des forces partenaires à se coordonner dans un cadre interallié et transfrontalier.

 

* Note RP Defense : voir Trois militaires des forces spéciales françaises blessés par une mine au Mali

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'AIr

photo EMA / Armée de l'AIr

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire en Irak n’a pas connu d’évolution significative.Daech reste en position défensive dans les zones de Baiji et de Ramadi où se porte l’effort des forces de sécurité irakiennes.

 

Le début de la semaine a été marqué par le deuxième raid conduit par les forces françaises contre les positions de Daech en Syrie. Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2015, 2 Rafale de l’armée de l’air ont frappé un centre d’entraînement de Daech à proximité de Raqqah.

 

La force Chammal a maintenu un rythme opérationnel soutenu avec 27 missions aériennes réalisées. Les équipages ont poursuivi les missions ISR au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak comme en Syrie, ainsi que les opérations de ravitaillement en vol. La force Chammal a frappé en Irak des objectifs convoités par Daech, dans les régions de Sindjar, Mossoul et Kirkouk. Au total, 12 frappes ont été effectuées cette semaine, permettant de détruire 20 objectifs.

Chammal : Point de situation au 15 octobre 2015
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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Relève des Mirage 2000 à Niamey

 

14/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 3 octobre 2015, deux Mirage 2000C de la Base aérienne (BA) 115 d’Orange et deux Mirage 2000D de la BA 133 de Nancy-Ochey ont été convoyés par C135 vers Niamey dans le cadre de la relève du Détachement chasse (DETCHASSE). Les 5 avions se sont rejoints au-dessus de la mer Méditerranée direction Dakar afin d’y faire une courte escale. Au cours de cette mission, les aéronefs ont été ravitaillés à trois reprises par le C135 du  groupe de ravitaillement en vol Bretagne de la BA 125 d’Istres. Moins de 24 heures plus tard, les équipages étaient déployés au Niger – sur base de Niamey, intégrant ainsi le dispositif de la force Barkhane.

 

Les quatre Mirage 2000 déjà sur place ont été remis en configuration pour leur permettre de rejoindre leurs bases respectives d’Orange et de Nancy-Ochey. « Pour nos mécaniciens spécialistes avionique, vecteur et armement la reconfiguration des aéronefs en un laps de temps record constitue un défi de taille pour assurer la permanence et la réactivité opérationnelles » résume le chef du DETCHASSE. Deux jours après leur arrivée, les nouveaux chasseurs de la force Barkhane ont réalisé leur première mission opérationnelle.

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Barkhane : Relève des Mirage 2000 à Niamey
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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 19:30
Syrie : les djihadistes français en ligne de mire

 

12/10/2015 Par Anne Rovan – LeFigaro.fr

 

INFOGRAPHIE - Six ressortissants français auraient été tués dans un raid mené par l'aviation française en Syrie. Le gouvernement dément se livrer à une politique d'«éliminations ciblées».


Manuel Valls s'est rendu lundi après-midi en Jordanie sur la base secrète d'où ont décollé les Mirage 2000 qui ont mené les raids contre l'État islamique en Syrie dans la nuit de jeudi à vendredi et qui ont «probablement» tué plusieurs djihadistes français. Ce raid contre un centre d'entraînement dans la région de Raqqa, ville de l'est de la Syrie aux mains de l'État islamique, était le second mené par les Français contre un objectif syrien. Une source officielle française a révélé peu avant la visite de Manuel Valls aux aviateurs que des ressortissants français combattant dans les «brigades internationales» de djihadistes étrangers au service de l'État islamique faisaient partie des morts. Le premier ministre, qui après l'Égypte et la Jordanie s'est rendu en Arabie saoudite où il devait rencontrer le roi Salmane, a cependant refusé de confirmer ou d'infirmer l'élimination de ressortissants français.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 11:55
photo EMA / Armée de l'Air

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09 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La France a effectué dans la nuit de jeudi à vendredi une deuxième frappe aérienne contre le groupe Etat islamique (EI) à Raqa, dans l'est de la Syrie, a annoncé le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Des (chasseurs) Rafale ont délivré des bombes sur un camp d'entraînement (de l'EI). Les objectifs ont été atteints, a déclaré M. le Drian à la radio française Europe 1.

 

Il y aura d'autres (frappes) contre les lieux où Daech (acronyme arabe de l'EI) s'organise pour nous menacer, a ajouté le ministre de la Défense.

 

Les deux Rafale frappeurs, partis des Emirats arabes unis avec plusieurs Rafale d'accompagnement, ont ciblé une nouvelle fois un centre d'entraînement de l'EI à Raqa, fief de l'organisation, comme lors de la première frappe française le 27 septembre.

 

Nous savons qu'il y a en Syrie, en particulier dans les environs de Raqa, des centres d'entraînement de combattants étrangers dont la mission n'est pas d'aller combatte pour Daech sur le Levant mais de venir en France, en Europe pour commettre des attentats, a affirmé M. Le Drian.

 

Rapppelant que l'ennemi de la France c'est Daech, il a revanche accusé la Russie de frapper à 80-90% des objectifs autres que l'EI pour protéger le régime de Damas.

 

Les actions militaires russes depuis une dizaine de jours ne visent pas Daech, elles visent en priorité la sécurité de Bachar al-Assad, a-t-il insisté. La Russie considère qu'il faut protéger Bachar et nous on considère que Bachar ne fait pas partie de la solution, a-t-il martelé.

 

Les avions de la coalition emmenée par les Etats-Unis volent dans un espace aérien de plus en plus encombré depuis le début de l'intervention russe le 30 septembre, avec des risques d'incidents croissants, même si les chasseurs russes opèrent surtout au nord et à l'ouest du pays.

 

Il y a des risques d'incidents, le fait qu'un avion de chasse russe soit allé violer l'espace aérien turc est un exemple. Il faut une très grande vigilance, a souligné le ministre.

 

Il faut éviter tous les incidents qui provoqueraient des engrenages qui soient volontaires ou involontaires et il faut que chacun des acteurs fasse preuve d'une très grande responsabilité, a-t-il dit.

 

Le ministre de la Défense a par ailleurs affirmé que l'EI utilisait des populations civiles comme boucliers, en Irak comme en Syrie, ce qui complique les opérations et le choix des frappes.

 

Daech s'est organisé de telle sorte que des enfants, des femmes, des civils soient en première ligne, a-t-il dit.

 

Les responsables se cachent dans des écoles, des mosquées, des hôpitaux, ce qui rend l'action de la coalition (internationale) difficile parce que nous ne souhaitons pas faire de victimes collatérales, a-t-il ajouté.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 1er octobre, la situation sécuritaire au Levant n’a pas connu d’évolution significative. En Irak, Daech continue de défendre ses gains territoriaux au Nord Est, et les forces de sécurité irakiennes poursuivent leurs opérations, notamment dans la région de Ramadi dans la vallée de l’Euphrate. En Syrie, l’actualité internationale reste marquée par l’engagement des forces russes.

 

La force française a maintenu un rythme constant d’engagement (23 missions aériennes), d’une part en poursuivant les missions ISR au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak (2 missions) et en Syrie (2 missions), d’autre part, en frappant les positions tenus ou convoités par Daech. Six frappes ont ainsi été réalisées en Irak, qui ont conduit à la destruction de 12 objectifs dans les régions de Ramadi, Kirkouk et Sinjar. Enfin, 6 missions de ravitaillement ont été effectuées au profit d’aéronefs de la coalition.

 

Le 6 octobre 2015 à Bagdad, à l’invitation des autorités irakiennes, l’ambassadeur de France, monsieur Marc Baretya a assisté à l’inauguration d’une salle dédiée à la lutte contre les engins explosifs improvisés au sein de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service). Cette salle, baptisée la « booby trap room », est destinée à accueillir les stages de lutte contre le piégeage. La volonté de valoriser l’événement témoigne de l’intérêt porté par les forces de sécurité irakiennes à l’instruction dispensée par la force française, qui est essentiellement concentrée sur la formation à la lutte contre les engins explosifs improvisés, le combat en zone urbaine et le sauvetage au combat.

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