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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 23:30

operation-serval-4

 

30/01 à 22:16 Par Les Echos

 

L'armée française, qui prend le contrôle de Kidal, la troisième grande ville du Nord du Mali, est ralentie en raison d'une tempête de sable. Tout laisse à penser que les jihadistes ont trouvé refuge dans le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne.

 

22h14 : Washington appelle à ne pas lancer de représailles contre les Touaregs -Washington s'est fait l'écho d'appels exhortant la population des zones libérées du nord du Mali à ne pas exercer de représailles contre les Touaregs ou les autres minorités ethniques, accusés d'avoir soutenu les islamistes armés. Nous nous faisons l'écho des appels lancés par les Maliens et les Français exhortant les citoyens maliens à ne pas exercer de représailles contre les Touaregs ou d'autres minorités ethniques », a déclaré la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland. Il faut désormais « non seulement s'assurer que ces villes qui ont été reprises peuvent être tenues, mais aussi que la mission internationale suive l'avancée des forces maliennes et françaises pour stabiliser le nord du Mali, pour poursuivre les rebelles, pour s'assurer qu'ils ne peuvent pas revenir et se regrouper », a-t-elle poursuivi.

 

21h43 : « Nous ne savons pas ce que l'adversaire mijote » - Une grande partie de la mission des forces maliennes et françaises visant à reconquérir le Nord-Mali, tombé sous le contrôle de groupes islamistes armés, a été accomplie mais le plus dur reste peut-être à faire, estime le président malien par intérim Dioncounda Traoré dans une interview. « Je pense que si les choses continuent de la manière dont elles ont commencé, je pense que dans un mois au maximum nous arriverons à être présent partout », dit-il dans une interview accordée à RFI qui sera diffusée jeudi. « Nous irons au-delà de Kidal et nous irons chercher nos adversaires partout où ils iront. » « Une bonne partie de la mission est accomplie mais je ne sais pas si le plus dur est fait, parce qu'une chose est de reconquérir les territoires occupés et une autre chose est de réorganiser la vie et de faire en sorte que les gens qui ont vécu ensemble pendant des siècles réapprennent à vivre ensemble », souligne Dioncounda Traoré.

 

Revenant sur l'absence de combats lors de la « libération » de Gao et de Tombouctou, le chef de l'Etat par intérim a estimé que cela jetait le flou sur la stratégie des islamistes, qui se sont sans doute repliés dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas, près de la frontière algérienne. « Ce n'est ni bon signe ni mauvais signe parce que nous ne savons pas exactement pourquoi il n'y a pas eu de combat, qu'est ce que l'adversaire mijote », dit-il. « Probablement ils se sont retirés des grandes villes pour ne pas se trouver coincés et ils ont dû se retirer pas très loin de ces agglomérations, alors qu'est-ce qu'ils vont faire ensuite, on ne le sait pas encore. »

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 21:53

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130129-bilan-29-janvier-2013/02/2159584-1-fre-FR/02.jpg

 

 

30/01/2013 21:27 Sources : EMA

 

Bilan des opérations du 30 janvier du 29 janvier 18h00 au 30 janvier 18h00.

 

Dans la nuit du 29 au 30 janvier, des éléments français ont conduit des opérations dans la zone de Kidal avec pour objectif de prendre le contrôle de l’aéroport.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130129-bilan-29-janvier-2013/04/2159609-1-fre-FR/04.jpg

 

A Tombouctou, l’élément du 17e RGP a entamé ses travaux de réfection de la piste de l’aéroport. Les forces armées maliennes poursuivent leurs patrouilles appuyées par les forces françaises.

 

A Gao, le contrôle de la zone s’intensifie avec le renforcement des positions aux entrées de la ville et les patrouilles de l’armée malienne en ville.

 

Parallèlement les opérations aériennes se poursuivent avec notamment une quinzaine de sorties dont une dizaine dédiées aux frappes aériennes qui ont visé des objectifs situés dans la profondeur du dispositif ennemi, au nord de Kidal.

 

Plus au sud, les Français poursuivent la montée en puissance des éléments constituant le soutien logistique et l’appui des forces avec une dizaine de vols gros porteurs pour la journée. Les effectifs français engagés au Mali s’élèvent à 3500 hommes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130129-bilan-29-janvier-2013/01/2159604-1-fre-FR/01.jpg

 

Enfin, les forces armées nationales Tchadiennes continuent leur reconnaissance offensive vers le nord pour faire la jonction avec les éléments sur Kidal.

 

Les contingents africains de la MISMA montent en puissance. Les premières unités togolaises se sont déployées sur San et Mopti tandis qu’une unité burkinabé s’est installée dans la zone du pont de Markala.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/le-chef-d-etat-major/130129-visite-cema-seravl/cema01/2159567-1-fre-FR/cema01.jpg

 

Par ailleurs, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, s’est rendu sur le théâtre malien. Accueilli par le Ministre de la Défense et son homologue malien, l’ambassadeur de France et des autorités militaires françaises de l’opération Serval dont le général de Saint Quentin, commandant de l’opération Serval, il a tout d’abord reçu les honneurs militaires sur le tarmac de l’aéroport de Bamako. Puis, après s’être entretenu avec les autorités sur le déroulement des opérations depuis le 11 janvier, il s’est rendu sur la plupart des sites où sont stationnés des forces : Bamako, Sévaré, Tombouctou et Gao.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 21:51

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-point-de-situation-du-28-janvier-2013/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger4/2155827-2-fre-FR/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger.jpg

 

30 janvier 2013 à 22:05 Guysen International News

 

La maison du défunt "Guide" libyen Mouammar Kadhafi à Tombouctou étaient utilisée par les jihadistes qui occupaient la cité malienne, et n'est plus que ruines. Les islamistes armés - Al-Qaïda au Maghreb islamique et Ansar Dine, (Défenseurs de l'islam) - qui ont occupé Tombouctou près de 10 mois, l'ont utilisé comme base logistique : ils y stockaient armes et munitions, selon des sources locales et le gardien des lieux.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 21:46

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130129-operation-serval-point-de-situation-du-29-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-du-29-janvier-20132/2157374-2-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-du-29-janvier-2013.jpg

photo EMA

 

jan 30, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La durée de l’engagement des Français au Mali reste encore floue dans le langage public. « Nous poursuivrons ces actions aussi longtemps que nécessaire » explique le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dès sa première conférence de presse sur le Mali, le samedi 12 janvier, à Paris. Les Français n’ont pas « vocation à rester éternellement au Mali. C’est aux Africains de mener en première ligne cette action » complète Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, quelques jours plus tard, le 17 janvier, à Bruxelles, lors de la réunion extraordinaire de l’Union européenne consacrée au Mali. Entre les deux ministres, on pourrait croire à un hiatus. La contradiction n’est qu’apparente.

 

Suite de l’article

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 21:23

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/le-chef-d-etat-major/130129-visite-cema-seravl/cema-02/2159572-1-fre-FR/cema-02.jpg

 

30/01/2013 20:35 Sources : EMA

 

Le 29 janvier 2013, l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées (CEMA) s'est rendu au Mali pour effectuer une visite auprès des militaires français engagés dans l'opération Serval

 

L’amiral Edouard Guillaud (CEMA) a été accueilli par le Ministre de la Défense et son homologue malien, l’ambassadeur de France et des autorités militaires françaises de l’opération Serval dont le général de Saint Quentin, commandant de l’opération Serval, il a tout d’abord reçu les honneurs militaires sur le tarmac de l’aéroport de Bamako. Puis, après s’être entretenu avec les autorités sur le déroulement des opérations depuis le 11 janvier, il s’est rendu sur la plupart des sites où sont stationnés des forces : Bamako, Sévaré, Tombouctou et Gao.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/le-chef-d-etat-major/130129-visite-cema-seravl/cema03/2159562-1-fre-FR/cema03.jpg

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 20:23

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130127-operation-serval-point-de-situation-du-27-janvier-2013/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h3/2152962-2-fre-FR/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h.jpg

photo EMA

 

30/01/2013 à 19:04 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Sans avoir rencontré de vraie résistance, les Français ont repris le nord du pays et stabilisent leurs positions sur la boucle du Niger. Mais après ?

 

L'arrivée des forces spéciales françaises à Kidal, mardi dans la nuit, scelle la fin de la première phase de la guerre du Mali, qui a commencé le 11 janvier. En moins de trois semaines, les armées françaises sont donc parvenues avec de gros moyens, mais sans trop de peine, à renverser la situation qui vouait au néant ce qui reste de l'État malien. Non seulement la descente des colonnes armées islamistes vers Bamako ne s'est pas produite, puisqu'elle a été stoppée en urgence par les aéronefs français, mais en outre la série de coups de poing réalisée par les forces spéciales a mis K.-O. les gangstéro-djihadistes.

 

Il y a de fortes chances pour que ces troupes légères aptes à enlever des touristes ou à terroriser une population civile désarmée ne viennent pas de sitôt se frotter à l'élite des forces françaises. Chaque jour renforcés et consolidés, les soldats français engagés dans l'opération Serval sont aujourd'hui plus de 3 000, la plupart sur le sol malien. Ils tiennent la boucle du Niger et sont là pour un moment.

 

Comme à la manoeuvre

 

Pour le chef des armées François Hollande, c'est tout bénéfice. Bien préparées, bien renseignées, bien commandées, les forces françaises ont pu répondre en quelques heures à ses ordres. Celles qui étaient prépositionnées en Afrique - au Tchad, en Côte d'Ivoire et ailleurs - ont agi immédiatement. L'unité en alerte Guépard non loin du Mans, le 2e RIMa, grimpait dans les avions cinq heures après le coup de sifflet ! Quelles armées au monde sont capables d'une telle réactivité ? Prêtes à agir à des milliers de kilomètres de leurs bases ? À déployer des avions de combat, des fantassins, des hélicoptères et à faire monter ce dispositif en puissance aussi vite ? Les doigts d'une seule main sont de trop pour les compter... En Europe, il n'y en a pas d'autres.

 

Surtout si l'on se souvient qu'en même temps qu'elles agissaient en Afrique de l'Ouest les forces françaises menaient une opération acrobatique - malheureusement ratée - de l'autre côté du continent, en Somalie. Dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, on se félicite de la préparation parfaite de l'armée de terre : "Elle était vraiment prête. Son déploiement s'est déroulé comme à la manoeuvre ! Maintenant, les gars sont au sol et ils avancent. La remontée dans le fuseau ouest a été une très belle performance, sur des pistes impossibles. Quinze ans après, on touche les dividendes de la professionnalisation !"

 

La suite, cette inconnue

 

Cette première partie de la guerre, qui s'achève, n'a pas été marquée par des batailles rangées. Logiquement, tirant des conclusions rapides de leurs premières déconfitures particulièrement brutales, les djihadistes ont choisi l'évitement, la disparition dans les sables. Une seule bataille rangée se serait produite lors de la prise de Gao, lorsqu'une quarantaine de jeunes combattants ont affronté avec une grande vigueur les éléments du COS : "Inch' Allah, on s'en tire bien", note un officier au fait du dossier, qui estime que la chance a joué pour qu'aucune perte française n'ait été à déplorer dans cet engagement. Une autre source au ministère de la Défense ajoute : "À Gao, ces jeunes cinglés, tous noirs, avaient été abandonnés par les djihadistes. Ils se sont jetés sur les Français, qui les ont grillés sur place !"

 

On sait qu'"à vaincre sans péril on triomphe sans gloire", et les militaires n'ignorent rien de l'adage. S'il est vrai que "l'ennemi terroriste" a pris une déculottée, les Français se gardent bien de parler de victoires, préférant évoquer de "premiers succès". Actuellement en phase de consolidation et de renforcement, ils savent que les prochaines semaines et les prochains mois ne seront pas faciles. L'une de leurs principales préoccupations réside dans la faiblesse insigne de l'armée malienne. À ce stade, elle n'a joué aucun rôle concret dans les combats et rien n'indique qu'elle sera en mesure de le faire avant qu'elle ne soit passée par une très longue formation. Pour l'heure, les forces françaises ne comptent, s'agissant des forces africaines, que sur l'armée tchadienne pour reprendre possession de la partie nord du Mali. Mais ensuite ? C'est toute la question...

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 20:18

Opération Serval - Secteur Sévaré Mopti, le 22 janvier 2

 

30 janvier affaires-strategiques.info

 

Réponse de Jean-Claude Allard, directeur de recherche à l’IRIS, spécialiste des questions militaires

 

Comment a-t-on abouti à l’intervention militaire de la France au Mali ?

 

Le Mali est un Etat failli, ou tout au moins un pays qui connaît de très grandes faiblesses. L’opération en Libye a expulsé des milliers d’islamistes vers ce pays et s’y sont installés. La France a, dès la fin de l’année 2011, insisté pour que la Communauté internationale s’implique dans l’affaire malienne. Ceci a donné lieu à la rédaction de trois résolutions au Conseil de Sécurité (avec en particulier les résolutions 2072 d’octobre 2012 et 2085 de décembre 2012). Ces résolutions, entièrement rédigées par la France et approuvées par le Conseil de Sécurité, exposent la stratégie à mettre en place pour contrer la menace islamique et venir en aide au pays. Cette stratégie prévoyait l’implication de l’Union européenne, qui devait former les forces maliennes, et des forces africaine des pays de la Cédéao, qui devaient aider cette armée à se lancer dans la réappropriation du Nord. Par ailleurs, il y avait une stratégie politique d’amélioration de la gouvernance du pays en établissant un gouvernement reconnu par la population. Un troisième axe de la stratégie était de diviser les Maliens d’origine touareg et les groupes islamistes afin d’affaiblir ces forces rebelles. Les groupes islamistes ont tenté de s’emparer du Mali pour profiter de la déliquescence de l’armée malienne et des délais affichés par la communauté internationale pour intervenir (l’opération devait en effet démarrer en septembre 2013). C’est sur ces entrefaites que s’est greffée l’opération française. Celle-ci a répondu aux besoins urgents de protection des résidents français et européens (qui sont des cibles de premier choix pour des enlèvements) et de sécurisation de Bamako. Après la prise de Tombouctou, la France devrait revenir à sa stratégie initiale : celle d’obliger le gouvernement malien à gérer politiquement sa transition politique et de déléguer à la communauté internationale le soin d’agir de concert avec la Cédéao et les forces maliennes, à la reconquête du pays.

 

Quel rôle, quel objectif et quelle stratégie pour l’armée française ?

 

Je ne pense pas que l’objectif de l’armée française consiste à faire le travail confié à la Cédéao, l’objectif initial était de protéger Bamako. Pour protéger Bamako il fallait défendre le fleuve Niger qui partage le Mali en deux. Il était ainsi nécessaire de se saisir de tous les ponts pour empêcher la progression vers le Sud des islamistes, car la ligne naturelle de défense de Bamako est bien la ligne Diabali-Tombouctou-Gao. On est aujourd’hui retourné au plan initial de la résolution 2085, c’est-à-dire qu’on a une ligne de départ, une frontière sécurisée entre le Nord et le Sud derrière laquelle se reconstitue l’armée malienne. Il y a six ou sept pays avec des armées différentes de la Cédéao qui sont en train de venir sous la direction d’un commandant nigérian - anglophone.

 

L’opération vers Kidal, cette nuit, a vraisemblablement été une manœuvre de l’armée française pour tester la volonté du MNLA - qui prétend avoir repris la main sur la ville. Souhaitent-t-ils vraiment coopérer ? Auquel cas la stratégie qui consistait à séparer le MNLA (le mouvement National de Libération de l’Azawad, mouvement malien) des islamistes serait désormais effective.

 

Comment se sont investis les partenaires européens dans ce conflit ?

 

L’opération de l’Union européenne était en train de se monter, avant l’intervention française, mais à un faible rythme. En effet, l’horizon fixé était lointain, initialement prévu pour septembre 2013, les contraintes financières sont fortes, enfin, les pays de l’UE ne sont pas tous dans la même vision de ce que doit être l’espace stratégique de l’Europe. Chacun a ses propres perceptions de ses lignes d’action et de son espace stratégique. Certains partenaires européens ont cependant contribué à l’opération en fournissant la plupart du temps des avions stratégiques – la France en manque. Les autres pays européens vont envoyer des officiers pour monter l’opération de l’UE de formation des troupes maliennes. Par ailleurs, les Etats-Unis et le Canada ont fourni des avions de reconnaissance et des avions de ravitaillement. Cette opération se fait avec la France comme nation cadre, position prévue dès le départ, bien avant l’opération Serval.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 20:03

Opération Serval - Secteur Sévaré Mopti, le 22 janvier 2

 

30/01/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges Supersonique

 

Dix-neuf jours après le lancement de l’opération Serval, la guerre au Mali est tout sauf terminée, malgré les prises successives de Gao, Tombouctou, et celle, actuellement bloquée par une tempête de sable, de Kidal. Mais on peut d’ores et déjà dresser un premier bilan de cette Blitzkrieg menée par les forces françaises, qui a rapidement dépassé l’Afghanistan comme OPEX numéro un. Revue de détail en trois points.

 

Un succès opérationnel

 

Résumons. 14 chasseurs Rafale et Mirage déployés, des avions de patrouille maritime Atlantique 2, des ravitailleurs C-135, des blindés VBCI, VBL, Sagaie, AMX10 et VAB, des hélicoptères d’attaque Tigre, le Bâtiment de projection et de commandement Dixmude envoyé en renfort, mais surtout 3500 hommes engagés dans l’opération Serval. La montée en puissance du dispositif français a été rapide et efficace, la France pouvant même désormais compter sur 2900 militaires des différents pays africains présents dans la Misma (Mission internationale de soutien au Mali). Bon point côté rapidité de projection, même s’il a fallu puiser dans les moyens alliés. On y reviendra.

 

Côté opérationnel, même s’il faut se garder de fanfaronner, vu la retraite des jihadistes des grandes villes du Nord et la complexité de la situation dans l’Azawad, l’opération Serval a déjà mis en lumière l’efficacité remarquable des forces françaises sur des opérations aéroterrestres complexes. La prise de la boucle du Niger a vu la participation de patrouilles de chasses, d’hélicoptères, de moyens de surveillance (Atlantique 2, drones Harfang), et le largage des parachutistes du 2erégiment étranger de parachutistes (2eREP), leur plus grosse opération depuis Kolwezi en 1978. Hors Etats-Unis et Royaume-Uni, peu de pays peuvent se targuer de pouvoir mener ce type d’opérations si loin de leurs bases. Le parachutage d’éléments du génie pour remettre en état la piste de l’aéroport de Tombouctou montre aussi l’efficacité des forces de soutien.

 

Des trous capacitaires saillants

 

First production Airbus Military A400M in French Air Force

 

C’est le gros point noir. Serval a mis en évidence le manque criant de capacités de transport stratégique françaises. La faute au retard de l’A400M ? Certes. Mais les carences en transport stratégiques sont connues de longue date : même une flotte de Transall en très bon état n’aurait pas permis de projection correcte, l’appareil n’ayant pas la portée nécessaire. La France a donc dû piocher dans les appareils mis à sa disposition par les alliés (C-17 canadien, britannique, et américains, C-130 belges et danois). Fâcheux : une armée performante ne sert à rien si elle ne peut être efficacement projetée.

 

Ravitaillement en vol d'un Rafale

 

Même manque criant sur le créneau du ravitaillement. Là, l’impéritie française ne doit rien aux industriels : la commande de 14 A330 MRTT, dans les cartons depuis des lustres, aurait dû être passée il y a longtemps. Elle le sera en fin d’année 2013, assure le ministère de la défense. En attendant, c’est bien les KC-135 américains qui sont appelés à la rescousse. Les Américains ont dû régler la question juridique de savoir si les ravitailleurs sont des « armes par destination », auquel cas le Congrès aurait dû donner son aval, ce qui a retardé le déploiement des tankers de l’US Air Force. Ces retards prouvent qu’il ne faut jamais compter à 100% sur le soutien des alliés, qui peuvent être prisonnier de leur système législatif ou de leurs impératifs de politique intérieure.

 

Hargfang pic12 source FB Armee de l Air

 

Autre trou capacitaire confirmé : les drones MALE. L’incurie française en la matière n’est plus à démontrer : 20 ans d’errements de la DGA, de l’industrie et des différents ministres de la défense ont abouti à ce que la France soit dépendante d’une plateforme israélienne francisée totalement obsolète, le Harfang. La France a déployé deux de ses quatre Harfang sur le théâtre malien, dont un seul peut voler à la fois. Le manque criant de drones type Reaper se fait sentir. Ces drones de General Atomics ont plus d’autonomie, des capteurs plus performants, et peuvent délivrer directement des armements type Hellfire, ce qui dispense de faire intervenir les chasseurs sur des cibles qui se seront souvent évanouies le temps qu’ils arrivent.

 

http://www.raf.mod.uk/rafcms/mediafiles/7E33D20E_5056_A318_A88003CDCA943B7D.jpg

photo raf.mod.uk

 

Le dernier manque identifié a été les capacités de renseignement, l’allié américain venant là encore à la rescousse avec un drone HALE Global Hawk et des images de satellites espions. Londres a aussi payé son écot en mettant à disposition un avion de surveillance Sentinel.

 

L’Allemagne et l’Europe de la défense aux abonnés absents

 

C-160 of the German Air Force-Transall LTG 62 1983

 

La réalité est là, et elle est bien triste : la Belgique, le Canada et le Danemark, mais aussi les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ont aidé la France de façon bien plus résolue que l’Allemagne, qui a mis à disposition des forces africaines… deux Transall. Malgré les cris d’orfraie de l’opposition française, qui y voit une conséquence de la dégradation des relations entre les deux pays, le mal est bien plus ancien, et plus profond, comme l’avait prouvé le refus allemand d’intervenir en Libye. L’Allemagne investit lourdement dans sa défense, mais ne se sert que peu de son armée. Les points de convergence avec la France ? Limités, voire inexistants. Les deux pays étaient très proches d’un achat commun de drones Reaper américains, « européanisés » par EADS. L’Allemagne, de bonne source, a renoncé à cet achat la semaine dernière.

 

EUTM Mali

 

Quant à l’Europe de la défense, on n’en voit qu’un embryon à travers EUTM Mali, la mission européenne de formation de l'armée malienne, qui devrait intégrer entre 450 et 500 militaires européens.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 19:47

C-17 Globemaster III deliver French troops to Mali

 

30/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. Défense globale

 

Le ministère de la Défense dévoile quelques chiffres logistiques depuis le début de l'opération Serval. Ces données sont communiquées par le centre multimodal des transports basé à Villacoublay qui planifie et conduit les acheminements stratégiques par terre, air ou mer.

 

Les armées françaises ont déjà acheminé autant de matériel au Mali et dans les pays environnants au soutien qu'elles en ont retiré d'Afghanistan ...

 

Depuis le début de l'opération Serval, plus de 10 000 tonnes de fret ont été transportées. L'équivalent du désengagement d'Afghanistan en 2012 (9 764 tonnes).

 

Plus de 50 VAM (voie aérienne militaire) ont convoyé le personnel militaire par les Airbus A310 et A340 de l'escadron de transport Estérel de la base de Creil.

 

Le ministère de la Défense compte également plus de cent affrètements aériens (Antonov et Ilyushin). Les rotations d'une douzaine de C17, prêtés par des partenaires internationaux (des Etats-Unis à la Belgique en passant par le Canada, le Royaume-Uni, les Emirats arabes unis...) pour transporter du matériel n'entrent pas dans ce chiffrage.

 

Plus de cinq cents militaires du second GTIA, 140 véhicules, 20 conteneurs et plus de 50 tonnes de munition ont vogué sur le BPC Dixmude pour rejoindre Dakar ce lundi 28 janvier.

 

En amont, les autorités n'oublient pas de citer la réactivité de la SNCF, au titre d'une convention OPEX (signée en juillet 2012). Plusieurs trains militaires spéciaux ont été affrétés en 48 heures au lieu des 45 jours habituels à destination de Toulon et de la Zone de regroupement et d'attente de Miramas.

 

Il y a dix jours, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confié que le coût de la totalité du déploiement de l'opération Serval se montait à 30 millions d'euros, à prendre sur le budget OPEX.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 19:46

operation-serval-4

 

30.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Raid héliporté des forces spéciales françaises sur l'aéroport de Kidal puis poser d'assaut: le scénario est désormais rodé au Mali.

 

Dans la nuit de lundi à mardi, les commandos français se sont emparés de l'aéroport de la dernière grande ville malienne qui échappait encore au contrôle de la coalition franco-malienne. Aucun problème lors de cette opération qui a bénéficié d'un "effet de surprise", assez relatif.

 

Effectivement, comme lors de l'assaut initial sur Gao, les troupes maliennes n'étaient pas de la partie. Elles pourraient se déployer dans les prochaines heures mais on attend d'abord à Kidal une colonne mixte franco-tchadienne.

 

Confidence de JYLD aux parlementaires, cet après-midi: "Nous avons pris dans la nuit l'aéroport de Kidal". Mais l'armée française y reste bloquée "par une tempête de sable".

 

Logistique. Je profite de ce post pour signaler quelques chiffres fournis par les Armées (site du MinDef):

"Au 29 janvier, ont été transportés plus de 10 000 tonnes de fret, soit l’équivalent du désengagement en Afghanistan en 2012 (9 764 tonnes). Plus de 50 VAM (voie aérienne militaire) transportant le personnel militaire sont parties de la métropole. Ont été effectués plus de cent affrètements aériens (ANTONOV 124, ANTONOV 225 et ILYUSHIN 76)."

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 19:00

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

30 janvier 2013 18h15 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - Le Premier ministre britannique David Cameron est arrivé mercredi à Alger, pour une visite qui intervient deux semaines après l'attaque d'un commando islamiste ayant fait 37 morts étrangers, dont des Britanniques, sur un site gazier en Algérie, selon une source aéroportuaire.

 

M. Cameron a été accueilli à l'aéroport international d'Alger par son homologue Abbdelamalek Sellal, à son arrivée à 17H15 (16h15 GMT), a précisé cette source.

 

Au cours de cette visite qu'il doit conclure jeudi, le Premier ministre britannique s'entretiendra avec M. Sellal et le président Algérien Abdelaziz Bouteflika.

 

Plus tôt, sa porte-parole à Londres avait indiqué que M. Cameron allait discuter de la façon d'établir un partenariat avec l'Algérie pour lutter contre la menace terroriste.

 

Les discussions devraient se concentrer sur le renforcement de la coopération en matière de sécurité et voir comment nous pouvons travailler à un partenariat avec les Algériens afin d'apporter une réponse ferme, patiente et intelligente pour faire face à la menace terroriste, avait ajouté cette porte-parole.

 

Cette visite constitue une occasion pour renforcer le dialogue politique entre l'Algérie et le Royaume-Uni en vue de promouvoir la coopération bilatérale, a indiqué la présidence algérienne.

 

Elle sera également l'occasion d'un échange de vues et d'analyses entre le président Bouteflika et son hôte britannique sur un certain nombre de questions d'intérêt commun et sur des dossiers en relation avec l'actualité régionale et internationale, a précisé cette source dans un communiqué.

 

La visite de M. Cameron en Algérie est la première d'un Premier ministre britannique depuis l'indépendance de ce pays en 1962. Elle intervient moins de deux semaines après la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas, dans le Sahara algérien, et l'assaut de l'armée algérienne qui se sont soldés par la mort de 37 étrangers, d'un Algérien et de 29 ravisseurs.

 

Selon le dernier bilan de Londres, quatre Britanniques ont été tués et deux autres sont présumés morts dans cette prise d'otages organisée par un groupe islamiste armé.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 18:59

30012013 mali kidal LeFigaro.fr

crédits : LeFigaro.fr

 

30 janvier 2013 18h43 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Les islamistes dissidents qui contrôlent en partie Kidal, dans l'extrême nord-est malien, ont demandé mercredi dans un communiqué que les soldats maliens et ouest-africains ne pénètrent pas dans la ville et sa région, avant qu'une solution politique ne soit trouvée avec Bamako.

 

Des soldats français ont pris dans la nuit le contrôle de l'aéroport de Kidal, à 1.500 km de Bamako, la dernière grande ville du Nord du Mali encore sous le contrôle de groupes armés, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, islamistes dissidents) et le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rebelles autonomistes touareg).

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 18:52

Opération Serval

 

30.01.2013 18h25 Romandie.com(ats)

 

L'armée française s'est emparé mercredi de Kidal, dernière grande ville du nord du Mali sous contrôle des islamistes. Cette nouvelle avancée, qui intervient après la prise de Gao et Tombouctou, pourrait ouvrir la voie à des négociations avec des tribus touareg disposées à collaborer.

 

Des "éléments français ont été mis en place cette nuit à Kidal", dans l'extrême nord-est du Mali, a affirmé un porte-parole français. Ils étaient toutefois bloqués en fin d'après-midi à l'aéroport par une tempête de sable, a annoncé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Selon une source de sécurité malienne, les principaux responsables des groupes islamistes se sont réfugiés dans le massif des Ifoghas, montagnes au nord de Kidal, près de la frontière algérienne. Kidal était le fief d'Ansar Dine, groupe islamiste armé allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

"Solution pacifique"

 

Des dissidents d'Ansar Dine, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), avaient récemment affirmé tenir Kidal avec les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA).

 

Le MIA a assuré rejeter le terrorisme et prôner une "solution pacifique" à la crise. "Les Français ont rencontré des membres du MNLA et aussi le secrétaire général du MIA, Algabass Ag Intalla, ainsi que des notables locaux", a affirmé un membre de l'administration locale.

 

Paris a appelé Bamako à "engager sans plus attendre des discussions avec les représentants légitimes des populations du Nord". Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a affirmé que les forces françaises quitteraient "rapidement" le pays.

Manuscrits sauvés

 

A Tombouctou, plusieurs témoignages ont fait état de la destruction d'une partie de précieux manuscrits. Toutefois, la plupart d'entre eux ont été placés en lieu sûr, a déclaré un responsable malien. Les conservateurs avaient commencé à déplacer les documents vers Bamako avant l'arrivée des islamistes à Tombouctou l'an dernier, a-t-il expliqué.

 

En Suisse, le Conseil fédéral a accepté que les avions de pays étrangers engagés dans l'intervention militaire puissent survoler le pays.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 17:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/BNS_Godetia-1.JPG

photo George.Hutchinson

 

jan 30, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Le navire de soutien logistique Godetia (A-960), de la marine belge, appareille de son port d’attache, Zeebruge, la semaine prochaine (mardi 5 février). Direction pour ses 75 membres d’équipage: la côte ouest-africaine. Et le capitaine de corvette Luc Desanghere au commandement. Avec une mission qui n’a pas de rapport direct avec la crise malienne. Il va ainsi participer au programme sous conduite américaine “Africa Partnership Station” (APS) pour « perfectionner les compétences des marines africaines ».

 

Suite de l’article

 

Lire également (sur le programme européen) : “Crimgo” se lance à l’assaut des pirates de l’ouest-africainc

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 17:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/af/Flag_of_South_Africa.svg/800px-Flag_of_South_Africa.svg.png

 

30 January 2013 12:49 defenceweb

 

South Africa has made a major commitment to curbing conflict in Mali with President Jacob Zuma putting more than R210 million up for humanitarian aid and “capacitation of the police force”.

 

Defence and military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula confirmed the funding at an AU Mali donor conference in Addis Ababa yesterday.

 

Her announcement, on behalf of Zuma, who is also Commander-in-Chief of the SA National Defence Force, comes less than a month after he authorised the deployment of a 400 plus strong contingent of South Africa military to the Central African Republic. The SANDF deployment will apparently cost R65 million over a five year period, a figure which has been questioned by the official Parliamentary opposition.

 

“On behalf of President Zuma, the Republic of South Africa pledges US$10 million (more than R90 million) for the capacitation of police forces to the Mali Donor Fund in addition to the US$5 million (more than R45 million) pledged by the AU,” Mapisa-Nqakula said.

 

“We have also sent Mali 10 million Euro (about R122 million) worth of humanitarian aid,” she told the conference in the East African country.

 

“South Africa wishes to commend the AU for allowing us to join hands in Africa's and her friends' quest to curb the conflict in Mali. It is hoped this is the materialisation of Africa's aspiration to stand up against the grave acts of those who opt for blood shedding and political turmoil in trying to satisfy their needs and sometimes, wants. It is hoped this is the full of the African Solidarity Initiative, with its anchor of ‘Africa Helps Africa’,” Mapisa-Nqakula said.

 

So far, $55 million (about R499 million) has been pledged by the African Union to the donor fund.

 

An initial 3 300 troops, mainly from ECOWAS (Economic Community of West African States) countries are charged with freeing the north of Mali from rebels as part of the International Mission of Support in Mali (MISMA).

 

Up until now, a dozen African nations have offered to contribute to this force, bringing its total to 5 000 or 6 000, according to Burkina Faso President Blaise Compaore.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 17:22

Opération Serval

 

30 janvier 2013 16h57 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - L'armée française est bloquée à l'aéroport de Kidal (Mali) par une tempête de sable, a annoncé mercredi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Nous avons pris dans la nuit (de mardi à mercredi) l'aéroport de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, a confirmé le ministre. Mais l'armée y restait bloquée par une tempête de sable, a-t-il ajouté devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale .

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:45

Opération Serval

 

30 January 2013 10:15 defenceweb (Reuters)

 

French troops have taken control of the airport in the northern Malian town of Kidal, the last rebel stronghold in the north, the French army and a local official told Reuters.

 

Kidal would be the last of northern Mali's major towns to be retaken by French forces after they reached Gao and Timbuktu earlier this week in a campaign to drive al Qaeda-linked Islamists from Mali's north, which it has said had become a safe haven for extremists.

 

"They arrived late last night and they deployed in four planes and some helicopters," said Haminy Belco Maiga, president of the regional assembly of Kidal, Reuters reports.

 

Maiga said there were no immediate reports of resistance.

 

French Armed Forces spokesman Thierry Burkhard confirmed that French troops were in Kidal and said they had taken control of the airport.

 

"The operation is ongoing," he said, declining to give further details.

 

Kidal is the capital of a desert region with the same name that Islamist fighters are believed to have retreated to during nearly three weeks of French air strikes and an advance by hundreds of ground troops.

 

Tuareg MNLA rebels who want greater autonomy for the desert north said earlier this week that they had taken control of Kidal after Islamists abandoned the town.

 

The MNLA, which fought alongside the Islamists before being sidelined by them in mid-2012, was not immediately available for comment on the French deployment.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:45

EUTM Mali

 

30 January 2013 10:18 defenceweb (Reuters)

 

The European Union has a vital role to play in rebuilding Malian army that is badly paid, poorly equipped and seriously weakened by a year of defeats, the commander of a new EU military training mission.

 

French General Francois Lecointre, speaking after an initial fact-finding trip to Mali, where troops are fighting with French help to push back Islamist rebels who occupied the north of the country, said the army there was in a "very broken-down" state.

 

"It has been under-equipped, badly paid, badly trained and it is an army which has just suffered a full year of successive defeats which has considerably weakened it. There is a true moral strength to be rebuilt," he told reporters in Brussels, Reuters reports.

 

The EU has approved a 15-month mission to train Malian soldiers but Lecointre said a longer term commitment may be needed to reconstruct the army.

 

French forces intervened this month after Mali appealed to Paris for urgent military aid to halt advances by the Islamists and defuse the risk of Mali being used as a springboard for jihadist attacks in the wider region or Europe.

 

"Recent events have highlighted that what might have seemed at the start like a short-term training mission of the Malian army is really a fundamental, absolutely necessary action for an army which collapsed very quickly in the face of the Tuareg offensive," Lecointre said.

 

Mutinous soldiers seized power from Mali's then president in a coup in March, angry at the government's failure to stamp out what was then a two-month-old separatist rebellion by the Tuaregs and eventually became the Islamist takeover that the army was powerless to halt after civilian rule was restored.

 

CHALLENGE REMAINS

 

France has sent around 3,000 troops to Mali but is anxious not to get bogged down in a messy counter-insurgency war in their former Sahel colony.

 

The French have also made clear that while the first phase of liberating the biggest north Mali towns may be over, a more difficult challenge to flush the Islamist desert insurgents from their isolated rural lairs remains.

 

The crisis led the EU to bring forward its previously planned training mission by a few weeks.

 

The first European experts, who will advise Malian officers, will start work soon but the full force of about 250 trainers plus about 200 other soldiers to guard and lead the team will only be ready to start the training around the end of March.

 

Spain, Germany, Britain, Sweden and Ireland are expected to take part in the French-led EU training mission and non-EU members Norway and Canada may also participate, Lecointre said, but he gave no numbers for how many trainers each country would provide.

 

 

The EU's plan is to train four battalions of the Malian army, each with about 650 soldiers. Britain said earlier it had offered up to 40 soldiers for the training mission.

 

The Malian army also urgently needs help with equipment, Lecointre said, adding that until a few months ago, not every soldier had a gun.

 

Lecointre said he saw no risk of "rogue attacks" by Malian soldiers on European trainers of the kind that have killed many foreign troops in Afghanistan, noting that the Malian army recruited mainly among the people of southern Mali whereas the Islamists' stronghold is in the north.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:45

UK MOD

 

30 January 2013 10:29 defenceweb (Reuters)

 

Britain increased its offer of aid to France and African governments to help them counter Islamist militants in Africa but limited the scope of its support for fear of being dragged into an Afghanistan-style quagmire.

 

Defense Secretary Philip Hammond told parliament that up to 240 soldiers could take part in missions to train African troops, and that at least 90 more are already taking part in logistical operations to support French troops fighting in Mali.

 

"The UK has a clear interest in the stability of Mali and ensuring that its territory does not become an ungoverned space available to al Qaeda and its associates," Hammond said, Reuters reports.

 

"We are very clear about the risks of mission creep and we have defined very carefully the support we are willing and able to provide," he added.

 

British troops will not have a combat role, he stressed.

 

In a further sign of Britain's concern over developments in northern Africa, Prime Minister David Cameron will travel to Algeria on Wednesday, his office said.

 

An Islamist militant attack on Algeria's In Amenas natural gas complex earlier this month left at least 38 hostages dead, including up to six Britons.

 

Cameron, who has spoken of a "generational struggle" against Islamist extremists in the region, will meet Algerian Prime Minister Abdelmalek Sellal, a British government source said.

 

After the gas complex assault, Cameron said Britain needed to "thicken" its contacts with Algeria to help the North African state in its "long running battle against terror".

 

Britain will withdraw some 9,000 troops from a long and costly mission in Afghanistan by the end of 2014, and the public - squeezed by spending cuts to fix a big budget deficit - has little appetite for another expensive military adventure.

 

In contrast to previous major military operations in Iraq and Afghanistan, Britain now says it is better to have limited Western military interventions, and that local forces - with Western backing - should take the lead in ensuring security.

 

Hammond played down the prospect of long-term Western involvement in Mali, saying that France had assured him of a "short intervention" to stabilize the situation on the ground, and that African and Malian troops would then take over.

 

Up to 40 of the troops Britain has offered are for a European Union training mission in Mali, and up to 200 are for a regional African Union-led training mission involving anglophone West African countries such as Nigeria, Ghana and Sierra Leone.

 

British logistical and equipment aid to Mali has so far included the use of two C-17 transport planes and a Sentinel surveillance plane based at Dakar in neighboring Senegal.

 

In response to a French request on Sunday for more help, Britain said it would also offer a ferry to transport French troops and equipment, and allow France and its allies to use U.S. bases in Britain to refuel aircraft.

 

Britain has also offered to set up a "Combined Joint Logistics Headquarters" in Mali, but France believes such a facility is not needed for now, Cameron's spokesman said.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:45

MISMA

 

30/01/2013 par Yvan Conoir - 45enord.ca

 

La Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) a vu le jour le 20 décembre 2012 avec l’adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2085, un peu moins de huit mois après le putsch militaire qui a mis fin à la présidence d’Amadou Toumani Touré et précipité la descente aux enfers de la République du Mali.

 

Engagée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, son objectif premier est la consolidation et le redéploiement des Forces de défense et de sécurité maliennes tout comme la «reprise des zones du nord de son territoire contrôlées par des groupes armés terroristes et extrémistes».

 

L’intervention française amorcée le 11 janvier 2013 a clairement inversé les rôles et il envisageable de penser que la reprise du nord par le corps expéditionnaire français, appuyé par les forces maliennes et africaines, permette rapidement de passer rapidement aux autres chapitres de la Résolution: activités «de stabilisation» pour aider les autorités maliennes à assurer la sécurité et renforcer l’autorité de l’État, protéger les populations civiles et aider à la sécurité de l’acheminement de l’assistance humanitaire tout comme au rapatriement librement consenti des déplacés et des réfugiés.

 

Y-a-t-il quelque chose de neuf quant au modèle opératoire de la MISMA?

 

Certes, ce n’est pas la première fois que l’on voit une grande puissance intervenir en première ligne.

 

De l’Australie au Timor oriental en 1999 à l’intervention du 11 janvier 2013 dernier au Mali par la France, ou encore en passant le Royaume Uni en Sierra Leone (2000) ou à la France en Côte d’Ivoire en 2002, nombreux sont les exemples où des forces extérieures «musclées» sont venues interrompre le cours de l’histoire (Sierra Leone, Mali, Côte d’Ivoire) ou encore mettre un terme à une situation chaotique et humanitaire grave (Timor oriental).

 

Ce n’est pas non plus la première fois qu’une mission a pour vocation d’être entièrement «africaine». L’AMISOM, la Mission de l’Union Africaine en Somalie, adoubée en 2007 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, et déployée depuis à Mogadiscio et dans le centre et le sud de la Somalie, peut compter sur les combattants de près d’une dizaine d’États africains, épaulés par les États-Unis et la France pour l’entraînement de certaines composantes militaires, ainsi que sur un financement international diversifié.

 

D’autres exemples moins connus ont historiquement permis à l’Union africaine de déployer des corps expéditionnaires multinationaux pour mettre en œuvre des accords de paix, voire imposer la paix, que ce soit au Burundi (AMIB) ou encore au Liberia (ECOMOG). À ce jour, avec des résultats mitigés, l’Opération hybride Union africaine – Nations Unies au Darfour (MINUAD), créée en 2007, qui doit afficher son caractère profondément «africain» compte sur les composantes militaires de 19 pays africains mais aussi de 15 pays d’autres continents.

 

Mais alors qu’il aura fallu plusieurs années pour que l’AMISOM atteigne le niveau de force souhaité pour mener à bien son mandat (8 000 hommes), il semblerait que la MISMA atteigne rapidement le même objectif (8 000 hommes), et ce dans des délais record.

 

Aux côtés des forces maliennes, dont l’entraînement et la consolidation serait confiée à l’Union européenne (450 hommes), 8 000 autres hommes en armes devraient constituer la force de la MISMA, tous en provenance de dix pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que du Tchad, du Burundi, du Rwanda ou encore de la Tanzanie. La Côte d’Ivoire, toujours sous embargo de l’ONU sur les armes depuis 2004, assurera quant à elle une grande partie du soutien logistique aux troupes.

 

Nouveau modèle?

 

On pourrait penser que jusque là, tout est dans la normale. Mais le processus en cours se singularise sur cinq points :

 

1) La réponse militaire limitée «hors continent», tant de la part des Européens que d’autres amis de la France (USA, Canada) devrait donner une pleine et entière visibilité aux forces africaines présentes sur territoire malien.

Aussi, même si le régime des «forces en attentes» au niveau du continent et de ses sous composantes est loin d’avoir atteint sa pleine capacité, jamais une force «africaine» n’aura, à ce jour, rassemblé aussi rapidement autant de composantes militaires africaines nationales autour d’une menace à la sécurité d’un pays membre de l’Union. Tout concourt pour donner à la MISMA une légitimité politique continentale et internationale inédite;

 

2) Le financement immédiat de l’opération, lequel pourrait dans les meilleurs délais être imputé au budget des opérations de maintien de la paix des Nations unies, assurant de manière quasi immédiate le remboursement des sommes encourues pour les bataillons et opérations africaines au Mali.

En clair, selon des règles compliquées édictées par l’Assemblée générale élaborées au prorata du PNB de chacun des États membres, c’est clairement le «Nord» qui aura la charge du financement de l’opération, sans pouvoir subordonner ce dernier à un agenda politique.

C’est donc une petite révolution qui épargnera aux différents gouvernements participants de mettre à sec leurs budgets de défense respectifs, voire de les «intéresse » à appuyer un concept d’opération s’inscrivant dans la durée, et qui surtout assurera une claire distinction entre le développement des opérations militaires, des objectifs politiques, et du financement qui leur permettra d’accomplir les uns comme les autres.

 

3) Le fait que les Nations Unies se voient invitées rapidement à «monter dans le train» en termes financiers permettra aussi rapidement d’engager les efforts rendus nécessaires très prochainement pour assurer les autres mandats de la MISMA déjà cités: protection des populations, restauration de l’État malien dans ses droits régaliens, assistance humanitaire et consolidation de la paix. Un chantier de reconstruction qui prendra certainement des années;

 

4) Le traitement politique, diplomatique et militaire de la crise, depuis mars 2012, et particulièrement depuis le 10 janvier 2013, peut accréditer plus facilement la thèse de la légitimité du maintien de la présence d’une moyenne ou grande puissance (lire: occidentale) au service des intérêts d’États africains. Il en a été ainsi pour imposer le résultat des élections en Côte d’ivoire en 2012 tout comme de l’appel à l’aide du président malien il y a quelques semaines.

 

Ce ne fut pas le cas pour le président de République centrafricaine, François Bozizé, car son «appel au secours» auprès de Paris avait des relents prononcés de vieille «Françafrique» sur laquelle François Hollande voudrait tourner la page;

 

5) Enfin, la solution internationale dessinée par le lancement de l’opération française et la mise en œuvre par l’Afrique et les Nations Unies de la Résolution 2085 renforcera indéniablement la légitimité et la stature incontournable du Président Dioncouda Traoré dans la gestion de la phase actuelle de transition «post-putsch» du mois de mars dernier.

Le Conseil de sécurité a clairement exigé en décembre dernier «qu’aucun membre des Forces armées maliennes ne s’immisce dans les activités des autorités de transition» quitte à sanctionner ceux qui «empêchent la mise en œuvre de l’ordre constitutionnel du Mali».

 

Gageons que les opérations actuelles permettront aux forces maliennes de gagner en formation et crédibilité tout en évitant de s’occuper de politique interne. Les puissances et médiateurs au chevet du Mali devraient le leur rappeler rapidement.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 15:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-point-de-situation-du-28-janvier-2013/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger4/2155827-2-fre-FR/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger.jpg

 

30/01/2013 14:30 Armée de Terre

 

Le centre multimodal des transports basé à Villacoublay planifie et conduit les acheminements stratégiques (via la voie terrestre, aérienne ou maritime) au profit des forces armées sur le territoire national ou en opérations extérieures. Parallèlement au désengagement de l’opération Pamir qui se poursuit, ses efforts se concentrent actuellement sur l’opération Serval, en témoignent quelques chiffres clés.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/l-operation-serval-se-devoile-en-chiffres-2/2158593-1-fre-FR/l-operation-serval-se-devoile-en-chiffres-2.jpg

 

Depuis le début de l’opération :

    ont été transportés plus de 10 000 tonnes de fret, soit l’équivalent du désengagement en Afghanistan en 2012 (9 764 tonnes).

    Plus de 50 VAM (voie aérienne militaire) transportant le personnel militaire sont parties de la métropole.

    Ont été effectués plus de cent affrètements aériens (ANTONOV 124, ANTONOV 225 et ILYUSHIN 76).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-point-de-situation-du-28-janvier-2013/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger2/2155817-2-fre-FR/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger.jpg

 

Sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude qui a appareillé de Toulon dimanche 20 janvier :

    ont été transportés plus de 500 militaires et 140 véhicules, 20 containers et plus de 50 tonnes de munitions ; ce qui représente 1 820 tonnes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/l-operation-serval-se-devoile-en-chiffres/2158588-1-fre-FR/l-operation-serval-se-devoile-en-chiffres.jpg

 

Pour la première fois, la convention OPEX SNCF (signée avec le ministère de la Défense en juillet 2012) a été mise en œuvre pour répondre à l’urgence opérationnelle. Plusieurstrains militaires spéciaux ont été affrétés en 48 heures (au lieu des 45 jours habituels nécessaires pour l’acheminement de matériels sur voie ferrée civile) et ont été acheminés de toute la France (sans pénaliser le trafic normal) vers Toulon.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 15:45

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/01/130127-forces-maliennes-gao-642x426.jpg

Opération Serval - le 26 janvier 2013 Les forces armées maliennes sont projetées depuis

Sévaré vers Gao afin d’assurer la sécurité de l’aéroport. Elles seront rejointes par plusieurs

contingents africains, des nigériens et des tchadiens. Crédit : EMA / ECPA-D

 

30/01/2013 à 0:05 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Alors que, selon ce que rapporte l’AFP, l’armée française a pris position dans la nuit de mardi à mercredi sur l’aéroport de Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali et dernier bastion islamiste du pays, les touaregs font part de leurs craintes  grandissantes des exactions et des représailles de l’armée maliennes contre les civils touaregs.

 

Les forces françaises et maliennes sont aux portes de Kidal: un responsable de l’administration locale a déclaré à l’agence française qu’un avion français s’est posé sur la piste de l’aérodrome de Kidal que survolaient des hélicoptères de protection.

 

Aptès la chute de Konna, Gao et Tombouctou, Kidal était le dernier bastion islamiste au Mali. Des sources concordantes disent que les principaux responsables des groupes islamistes là-bas, dont le chef d’Ansar Dine, Ag-Ghaly et l’Algérien Abou Zeïd, un des émirs d’Aqmi, se seraient réfugiés dans les montagnes de la région près de la frontière avec l’Algérie.

 

 

 

Dès après l’offensive éclair sur Gao, samedi 26 janvier, débutaient les bombardement sur Kidal (source: euronews)

Située dans l’extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne, à 1 500 km de Bamako, la capitale malienne, Kidal, peuplée presque exclusivement de touaregs, avait été la première ville conquise par les rebelles touaregs et les groupes islamistes en mars 2012.

 

Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) en avaient ensuite été évincés de la région par leurs anciens alliés et Kidal était devenu le fief d’Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), dirigé par Iyad Ag Ghaly (ex-rebelle touareg), un groupe islamiste armé allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

 

Il y a quelques jours, un groupe islamiste dissident, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), né de la scission d’Ansar Dine, a prétendu il y quelques jours tenir Kidal avec les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).

 

 

Incertitudes concernant Kidal (source: Al Qarra)

 

Le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), qui dit rejeter le terrorisme et prôner une «solution pacifique» à la crise dans le nord du Mali, avait même offert de lutter aux côtés des forces françaises et maliennes.

 

Dans un communiqué, dimanche 29 janvier, le MIA a réitéré son engagement et sa détermination à se démarquer d’une manière définitive et totale de Ag Ghaly, le chef d’Ansar Dine, et de tous les autres groupes terroristes du nord du Mali, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

Les combattants touaregs du MNLA pour leur part semblent même avoir voulu devancer les forces françaises et maliennes et disaient avoir investi Kidal, Tessalit, Léré, In Khalil, Anefis, Tinzawatène, Tessit et Talatayt. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad entendait ainsi assurer, disait-il, la sécurité des biens et plus particulièrement des personnes en raison de ce qu’il qualifiait de graves dangers qui pèsent sur leurs vies avec le retour dans l’Azawad de l’armée malienne qui marche sur les pas de l’armée française.

 

Le MNLA déclare avoir engagé sa responsabilité pour la protection des civils contre ce qu’il a appelé «les exactions criminelle de l’armée malienne».

 

Selon les touaregs du MNLA, depuis le déclenchement de l’opération Serval, plus de cent personnes auraient été victimes de représailles ethniques : une chasse à l’homme, dit le MNLA, visant les Touargs, les Peuhls, les Sonrai et les Arabes.

 

Le mouvement touareg a toutefois réitéré sa disponibilité à travailler avec la France pour l’éradication des groupes terroristes, tout en rappelant à celle-ci toute sa responsabilité quant à la sécurité et à la protection des populations azawadiennes vivants dans les villes déjà sous contrôle malien face, dit le MNLA, aux exactions et à la vengeance de l’armée malienne.

 

Pendant ce temps,, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) des centaines de personnes de la région de Kidal ont fui les combats et tenté de gagner les pays voisins comme le Niger, le Burkina Faso, et la Mauritanie.

 

La frontière avec l’Algérie, elle, reste fermée et, toujours selon le HCR, la situation devient critique sur le plan humanitaire, l’insécurité règne et les vivres commencent à manquer.

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 13:45

MISMA

 

30 janvier 2013 (Xinhua)

 

BAMAKO - Le porte-parole de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), le colonel ivoirien Yao Aldjoumani, a indiqué mardi lors d'un point de presse que plus de 70% des hommes devant être déployés au Mali sont déjà sur le terrain.

 

Le colonel Aldjoumani a expliqué que 1.428 hommes de la MISMA sont sur le théâtre des opérations au Mali.

 

Evoquant les troupes des pays non membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), M. Aldjoumani a fait savoir que une partie des 2.500 soldats tchadiens ont franchi lundi la frontière malienne.

 

Par ailleurs, la France est prête à aller à Kidal, ville malienne située à 350 km au nord de Gao, a indiqué M. Aldjoumani, ajoutant que les éléments de la MISMA sont prêts à suivre les Français pour la suite de la mission de reconquête.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 12:57

UK MOD

 

29 January 2013 Ministry of Defence

 

The UK is to support the EU military training mission to Mali by providing up to 40 British personnel either in a headquarters or training team role.

 

In response to an urgent question in the House of Commons, Defence Secretary Philip Hammond said that it is possible that all 40 personnel will not be required, dependent on the contributions from other EU member states, to be agreed in Brussels later today.

 

Mr Hammond also said that the UK will offer £5 million for 2 new UN funds to support the strengthening of security in Mali. £3 million of this would be directed to the African-led intervention force (AFISMA) and £2 million to activity in Mali that would facilitate and support political processes for building stability.

 

He confirmed that the UK is also prepared to offer up to 200 personnel to provide training to troops from Anglophone West African countries contributing to AFISMA, though the numbers required will be dependent upon the requirements of the AFISMA-contributing nations.

 

In addition, the UK has deployed a small number of advisers to Anglophone West African countries who will contribute to the AFISMA mission to assess their needs and to gain situational awareness.

 

The UK will continue to provide 1 C-17 transport plane in support of France for a further 3 months.

 

 

 

There are currently around 20 people deployed in Bamako supporting liaison with French forces and, following a French request for additional surveillance support, the UK has deployed a Sentinel R1 aircraft to Dakar, Senegal, with supporting ground crew and technical support amounting to around 70 people.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 12:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/djibouti/130123-djibouti-adex/adex-1/2157844-1-fre-FR/adex-1.jpg

 

30/01/2013 Sources : EMA

 

Le 23 janvier 2013, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les forces armées djiboutiennes (FAD) ont participé à un exercice commun de défense aérienne, appelé ADEX (aerienne defense exercice), deuxième exercice conjoint depuis décembre 2012.

 

Cet exercice a été mené entre les FFDj et les forces armées djiboutiennes (FAD). A cette occasion, les FFDJ ont engagé un Mirage 2000D, deux Mirage 2000-5, un hélicoptère Puma et un hélicoptère Gazelle et les FAD ont mis à disposition un Cessna 208 CARAVAN de l’armée de l’Air djiboutienne.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/djibouti/130123-djibouti-adex/adex-2/2157839-1-fre-FR/adex-2.jpg

 

L’exercice simulait dans un premier temps l’entrée irrégulière dans l’espace aérien djiboutien d’un aéronef lent et léger. Le signal d’alerte a retenti dans les locaux d’alerte de l’escadron de chasse 3/11 (EC 3/11) de la base aérienne 188 de Djibouti. En quelques minutes, 1 Mirage 2000-5, 1 Mirage 2000D  de l’EC 3/11 Corse et 1 Puma de l’escadron de transport d’outre mer 88  Larzac(ETOM 88), ont décollé en direction de l’aéronef. Avec les indications des contrôleurs aériens français, les avions de chasse spécialisés dans la défense aérienne ont intercepté l’avion inconnu, un Cessna 208. L’hélicoptère Puma a ensuite pris le relais, étant plus particulièrement adapté à la poursuite d’aéronef de type avion de tourisme. Un fusilier-commando de l’air, placé à la porte de l’hélicoptère, a enjoint le pilote de l’avion à obtempérer, aux moyens de messages diffusés par un panneau. L’intrus a été arraisonné sur la piste de Chabelley, à 10 km au Sud-Ouest de Djibouti.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/djibouti/130123-djibouti-adex/adex-3/2157849-1-fre-FR/adex-3.jpg

 

Dans le deuxième temps de la simulation, l’avion intrus a été intercepté en mer par des aéronefs de permanence opérationnelle qui, après les phases de reconnaissance et d’interrogation, ont effectué un tir de semonce au moyen de leurres infrarouge pour le faire obtempérer.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/djibouti/130123-djibouti-adex/adex-4/2157829-1-fre-FR/adex-4.jpg

 

Du contrôle aérien aux échelons de commandement, en passant par l’intervention des avions de chasse, l’exercice DAEX a permis d’entraîner l’ensemble de la chaîne de défense aérienne, mobilisant ainsi une vingtaine de militaires français des FFDj ainsi qu’une dizaine de militaires djiboutiens. Cet exercice est le début d’une longue série, les FFDJ et les FAD ayant décidé de le renouveler mensuellement avec la participation éventuelle d’autres unités comme la gendarmerie djiboutienne.

 

Les forces françaises sont stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre d’un accord bilatéral et constituent la base opérationnelle avancée (BOA) française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

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