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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 12:56

Opération Serval

 

1 février 2013 à 12:29 Guysen International News

 

Après Gao et Tombouctou, reprises en moins de trois jours du 26 au 29 janvier, Kidal est la dernière grande ville du nord encore aux mains des groupes d'insurgés. Mais cette fois, la France privilégie la négociation, évoquant une "situation particulière". Des militaires maliens sont arrivés jeudi dans la ville, a affirmé à Bamako le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Maïga, qui parle d'une "petite unité de reconnaissance, partie préparer le terrain au reste de la troupe".

 

Longtemps tenue par le groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Kidal venait de passer sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissident d'Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) quand les Français y sont arrivés dans la nuit de mardi à mercredi. Le MIA a fait savoir mercredi qu'il s'opposait à la venue à Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, de soldats maliens et ouest-africains.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 12:55

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

01 février 2013 11h02 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Une dizaine de réservistes des forces spéciales françaises renforcent la sécurité des sites du groupe nucléaire français Areva au Niger depuis la prise d'otages d'In Amenas (16 au 19 janvier) en Algérie, a-t-on appris de vendredi de source proche du dossier.

 

Aucune autre précision n'a pu être obtenue sur le déploiement de ces réservistes qui relèvent du Commandement des opérations spéciales (COS).

 

Il y a une semaine, Luc Oursel, le président d'Areva avait annoncé le renforcement des ses mesures de sécurité au Niger où il poursuit ses activités minières, en dépit de l'intervention militaire de la France au Mali voisin.

 

Il s'était alors refusé à toute autre commentaire

 

Quatre Français, employés d'Areva et de son sous-traitant Satom, sont actuellement détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) après avoir été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, site d'extraction d'uranium dans le nord du Niger.

 

Selon une autre source proche du dossier, les conditions de sécurité du personnel travaillant sur les sites d'Areva au Niger avaient été renforcées de manière draconienne après ces enlèvements. Les ressortissants français sont notamment tenus de rendre compte quotidiennement de tous leurs déplacements au Niger au Quai d'Orsay.

 

Areva, deuxième producteur mondial d'uranium en 2011, exploite ce minerai depuis plus de 40 ans au Niger et prévoit l'inauguration fin 2014 de la mine géante d'Imouraren, sa troisième dans le pays sahélien.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 12:45

operation-serval-4

 

Jan 31 2013.livemint.com

 

The money raised at the conference will go into a UN trust fund

 

New Delhi: India has pledged $1 million to the African-led International Support Missions to Mali, which is witnessing violence by militants.

 

Unequivocally condemning terrorism in all its forms and manifestations, official spokesperson in the ministry of external affairs said the fight against the scourge of militancy should be unrelenting.

 

He also said India has pledged $ 1 million at the donors’ conference which was held in the Ethiopian capital, Addis Ababa, earlier this week.

 

The money raised at the conference will go into a United Nations trust fund for AFISMA and for training and equipping the Malian army.

 

He said the donation could go up to $100 million towards humanitarian assistance, logistics, improving security and future development of Mali once the situation their stabilises.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 11:59

http://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc1/843072_488646561181074_1946197283_o.jpg

Crédits EMA / ECPAD et SIRPA Terre

 

31 janv. 2013 FORCESFRANCAISES 


Opération Serval - le 29 janvier 2013 : largage de sapeurs parachutistes pour réhabiliter la piste de l'aéroport de Tombouctou

 


 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 11:45

The Union Jack Flag photo UK MoD

 

01.02.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

…  mais ils veulent bien prendre le train en marche. Le Premier ministre britannique a annoncé que la Grande-Bretagne allait envoyer environ 200 militaires en Afrique de l’Ouest pour participer à l’entrainement des forces militaires locales de la Cedeao. Quarante autres formateurs seraient envoyés au Mali dans le cadre de la force de conseil et d’entrainement (European Training Mission Mali). On se défend au 10 Downing Street de vouloir donner un quelconque rôle combattant à ces hommes. Dans le même temps, quelques médias britanniques se sont laissés allés à évoquer la présence de forces spéciales britanniques sur le sol malien, sans doute dans le nord du pays.

 

La Royal Air Force annonce de son côté qu’elle continuera à offrir à la France les services d’un avion cargo stratégique C-17 pour une durée de trois mois. Deux C-17 ont participé activement à la montée en puissance du dispositif français dans le cadre de l’opération Serval. La RAF a également utilisé sur le terrain un avion de renseignement Sentinel R1, sur les cinq de ce type qu’elle met en œuvre au sein d’un escadron inter-armées auquel participe également l’armée de terre britannique. Le Sentinel est un appareil optimisé pour la détection de mouvements au sol par radar, utilisant comme base un avion d’affaire Global Express. Le Sentinel est utilisé en Afghanistan depuis novembre 2008 et il a également participé à l’opération Unified Protector en Libye en 2011. Le système « Sentinel » étant sur la sellette, l’opération malienne est sans nul doute une excellente occasion de se replacer au devant de la scène…

 

Pour être exhaustif, notons enfin que la Grande-Bretagne a également participé indirectement à l’effort logistique en permettant à l’US Air Force d’utiliser les ravitailleurs basés sur son sol pour soutenir les chasseurs français. L’effort est certes modeste… Elle a également offert les services d’un navire de transport logistique et proposé à Paris la mise en place d’un PC logistique commun à Bamako. Une offre déclinée par Paris.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 09:24

operation-serval-4

 

01/02/2013 à 07:34 Le Point.fr (AFP)

 

La dernière grande ville du Nord malien, objectif stratégique et cible délicate, est désormais l'objet de toutes les attentions.

 

Otages, frappes aériennes sur les combattants islamistes, discussions avec les rebelles touareg : dans l'extrême nord-est du Mali, la localité de Kidal, où des soldats maliens sont entrés jeudi après que les Français eurent pris le contrôle de l'aéroport et ses environs, focalise toutes les attentions dans le pays et à Paris. Après Gao et Tombouctou, reprises en moins de trois jours du 26 au 29 janvier, Kidal est la dernière grande ville du nord encore aux mains des groupes d'insurgés. Mais cette fois, la France privilégie la négociation, évoquant une "situation particulière".

 

Des militaires maliens sont arrivés jeudi dans la ville, a affirmé à Bamako le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Maïga, qui parle d'une "petite unité de reconnaissance, partie préparer le terrain au reste de la troupe". Longtemps tenue par le groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), allié à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), Kidal venait de passer sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissident d'Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) quand les Français y sont arrivés dans la nuit de mardi à mercredi. Le MIA a fait savoir mercredi qu'il s'opposait à la venue à Kidal, à 1 500 kilomètres au nord-est de Bamako, de soldats maliens et ouest-africains. Le Burkina Faso, médiateur dans le conflit malien, est en contact avec le gouvernement de Bamako et les groupes armés MNLA et MIA pour de futures "négociations", mais elles ne sont pas prévues "dans l'immédiat", a indiqué jeudi soir une source proche de la médiation.

 

Lieu de détention des otages

 

Kidal et sa région, le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, sont le berceau des mouvements indépendantistes touareg. Et un lieu de détention "probable" pour les sept otages français au Sahel, selon Paris. "Il est probable" que les otages "soient dans la région" du massif des Ifoghas au nord de Kidal, a déclaré jeudi sur la radio France-Inter Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, ajoutant : "Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire". Sept Français ont été enlevés par des islamistes au Niger et au Mali en 2011 et 2012. Leurs ravisseurs ont menacé de les tuer en cas d'intervention militaire française.

 

Le massif des Ifoghas est aussi le dernier refuge des combattants islamistes chassés des villes du nord qu'ils occupaient depuis près de dix mois. L'aviation française a d'ailleurs procédé ces derniers jours à des frappes aériennes "assez importantes" dans la région d'Aguelhok, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal, selon Paris. "Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement", a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Thierry Burkhard. La région d'Aghelhok est, selon le colonel Burkard, "assez logiquement une zone de repli des groupes terroristes qui sont en train de remonter vers le nord". Un détachement d'environ 1 400 militaires tchadiens remonte par ailleurs par la route de la frontière nigérienne, où il était positionné, en direction de Kidal, selon Paris.

 

Que "mijote" l'adversaire ?

 

Sur Radio France International (RFI), le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, s'est de son côté interrogé sur la stratégie des groupes islamistes, se demandant "pourquoi il n'y a pas eu de combats, ce que l'adversaire mijote". Les islamistes "se sont retirés des grandes villes pour ne pas se trouver coincés et ils ont dû se retirer pas très loin de ces agglomérations", a-t-il ajouté.

 

Concernant le volet politique de la crise et la perspective de l'après-guerre, Traoré a déclaré : "le seul groupe avec lequel nous pouvons envisager des négociations c'est certainement le MNLA, à condition que le MNLA renonce à toutes ses prétentions territoriales". Rébellion laïque, le MNLA a renoncé à sa revendication d'indépendance du nord du Mali, d'où il avait été totalement évincé en juin 2012 par Aqmi et ses alliés, Ansar Dine et Mujao. Dioncounda Traoré a estimé que le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain, se "trompe" en pensant pouvoir négocier avec Ansar Dine, à l'origine de l'offensive du 10 janvier vers le sud du Mali qui a déclenché l'intervention française. "Ansar Dine s'est disqualifié, il n'est plus éligible au dialogue, quel que soit par ailleurs le masque que certains d'entre eux ont décidé de porter désormais", a affirmé Traoré, allusion au mouvement dissident MIA.

 

De son côté, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a salué jeudi l'action "rapide et efficace" de la France, mais a indiqué que l'Alliance n'avait pas de rôle à jouer dans la stabilisation du Sahel. Et à Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères se sont déclarés "alarmés" des "allégations de violations des droits de l'homme" au Mali et ont demandé aux autorités de ce pays d'"enquêter immédiatement" sur d'éventuelles représailles contre les Touareg ou les autres minorités ethniques. Les tensions sont fortes dans le nord du pays entre, d'un côté, les minorités arabe et touareg, dont les membres sont largement majoritaires dans les groupes islamistes armés, et de l'autre les Noirs majoritaires au Mali.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 08:45

C-17 canadien BA Istres point-de-situation-du-19-janvier-20

 

 ……At This Point. Total Cost Won’t Be Known Until Later

 

January 31, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

Canadian Press has this article:

 

OTTAWA – The total cost of providing a transport plane to aid international efforts in Mali is an estimated $18.6 million, says one of Canada’s top soldiers.

 

Of that cost, $11.7 million is directly related to the mission itself and the remainder is the regular cost of keeping the C-17 Globemaster ready to go, Maj.-Gen. Jonathan Vance told a House of Commons committee Thursday.

 

Canada had initially agreed to provide the massive transport plane for one week to assist the French government in transporting soldiers and supplies to the West African country.

 

The French military launched an intervention there Jan. 11 to oust Islamists from power in the north of the country and to stop their march south.

 

Canada later agreed to extend the contribution of the transport plane until the middle of February.

 

Since then, the French have been successful in pushing back the rebels and the United Nations is now considering a peacekeeping force to keep the peace in the north.

 

The total cost of the Canadian contribution mission won’t be known until 60 days after it’s over, Vance said.

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 08:45
Au Mali, les Atlantique 2 servent aussi de bombardiers

01..02.2013 Mer et Marine

 

Selon plusieurs sources, les avions de patrouille maritime Atlantique 2 déployés sur le théâtre malien ont tiré à plusieurs reprises des bombes à guidage laser sur des positions terroristes.

 

C’est en 2008, à l’issue d’une expérimentation opérationnelle en Afrique, que l’Atlantique 2 a été certifié pour la mise en œuvre de bombes GBU 12, venant compléter l'armement pouvant être déjà embarqué dans sa vaste soute (jusqu'à deux missiles antinavire Exocet et six torpilles MU90). Car, au-delà des missions maritimes pour lesquelles il a été initialement conçu (lutte antinavire et anti-sous-marine, protection des approches maritimes, surveillance et sauvetage en mer), l’appareil est, également largement utilisé en zones terrestres, plus particulièrement sur le continent africain. Il intervient dans le cadre de missions de renseignement, de recherche d’objectifs et de guidage des raids de la chasse (voir notre article sur les aspects de ces missions au Mali). Et, dans cette perspective, il s’est avéré utile de lui offrir une capacité air-sol afin, par exemple, de frapper des cibles d’opportunité sans attendre l’arrivée de chasseurs ou pour pallier l’absence de ceux-ci. L’ATL 2 est donc, depuis plusieurs années, capable de tirer des bombes de 250 kilos à guidage laser. L’avion n’est, toutefois, pas encore équipé de système de désignation d'objectif, la cible devant être éclairée depuis des unités au sol ou un autre aéronef doté du système adéquat. Il sera en revanche, à l'avenir, capable de mettre en œuvre de manière totalement autonome des GBU 12, l’intégration d’une désignation d’objectif laser étant prévue dans le programme de modernisation de l'Atlantique 2, qui doit être notifié cette année avec une livraison du premier ATL2 rénové en 2017.

 

Pour mémoire, la Marine nationale compte 22 avions de patrouille maritime répartis au sein des flottilles 21F et 23F, basés à Lanvéoc-Poulmic. Dans le cadre d'une opération comme Serval, au Mali, une demi-douzaine de ces appareils peuvent être mobilisés.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 08:45

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/01/130131-mali-avion-tombouctou-O.Debes-SIRPA-642x427.jpg

L'armée française poursuit la réhabilitation de la piste

d'atterrissage de l'aéroport de Tombouctou

(Photo: O.Debes/SIRPA)

 

31/01/2013 à 19:00 par Gaëtan Barralon - 45enord.ca

 

Alors qu’une tempête de sable frappe le Mali depuis deux jours, l’armée française poursuit tant bien que mal ses opérations au nord du pays. Après avoir pris le contrôle de l’aéroport de Kidal, les troupes de l’opération Serval ont effectué des frappes aériennes sur des sites des groupes islamistes dans la région d’Aghelhok, 100 km plus au nord.

 

Le colonel Thierry Burkhard avoue volontiers que les avancées sont délicates, ces derniers jours, au Mali. «Les opérations continuent, mais elles sont contraintes par les conditions météo. En ce qui concerne l’emploi des moyens aériens c’est très contraignant, un peu moins pour les moyens terrestres», a-t-il assuré ce jeudi.

 

Pour autant, l’armée française a effectué, ces derniers jours, des frappes aériennes dans la région d’Aghelhok, au nord-est du pays, comme l’a précisé le ministère français de la défense, ce jeudi. «Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d’entraînement», a ajouté le colonel Burkhard.

Cette région d’Aghelhok, situé dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, représente «assez logiquement une zone de repli des groupes terroristes qui sont en train de remonter vers le nord.»

 

Les sept otages français retenus dans le Sahel se trouveraient dans la région


«Il y a eu des frappes très nombreuses qui ont touché du matériel et des hommes», a ajouté le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian sur les antennes de France Inter. «Donc, les jihadistes se sont dispersés, parce que certains étaient venus là pour un moment d’aventure militaire et sont rentrés chez eux, ou alors ils essayent de passer les frontières, ce qui leur sera de plus en plus difficile. Ou alors ils se replient dans l’Adrar des Ifoghas (nord-est) et il y a là un repli tactique qui ne doit pas nous leurrer.»

 

Par ailleurs, les sept otages français actuellement retenus au Sahel pourraient se trouver dans cette région. «Nous ne perdons jamais de vue, ni d’esprit, ni de sensibilité, le fait qu’il y a des otages français dans ce territoire», a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

«Autour de 50 millions d’euros» dépensés par la France en trois semaines d’intervention


S’il a jugé «un peu trop tôt» pour évaluer le coût de l’intervention française, le ministre français a néanmoins donné une estimation.

 

«Aujourd’hui, on peut considérer que le montant» tourne «autour de 50 millions d’euros, essentiellement liés à des questions de logistique» avant d’ajouter que «dans le budget de l’Etat, le budget de la défense, tous les ans il y a une ligne budgétaire, qui s’appelle la ligne Opex, qui est de 630 millions d’euros, et qui permet d’engager des forces dans de telles circonstances.»

 

Les troupes africaines en progression


Installées depuis mercredi sur l’aéroport de Kidal, les troupes françaises poursuivent la sécurisation du site. Le porte-parole de l’armée malienne, le colonel Souleymane Maïga, a par ailleurs affirmé, ce jeudi à Bamako, que des militaires maliens ont rejoint leurs homologues français dans la journée à Kidal.

 

Dans le même temps, les soldats de la MISMA poursuivent leur déploiement à travers le pays.

 

Le ministère de la défense française précise ainsi que «deux bataillons Nigérien et Malien ont rejoint ce jour la ville de Gao» alors que «les forces armées nationales tchadiennes continuent leur reconnaissance offensive vers le nord pour faire la jonction avec les éléments sur Kidal.»

 

Deux soldats maliens tués par une mine


Par ailleurs, au moins deux soldats maliens ont été tués lors de l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule, ce jeudi, entre les villes de Douentza et Hombori, au nord du pays, comme le rapporte l’AFP, citant une source malienne de sécurité.

 

«On soupçonne fortement les islamistes d’avoir posé cette mine. C’est arrivé dans une zone qu’ils contrôlaient. Mais on ne sait pas encore si elle avait été posée avant leur départ ou s’ils sont revenus depuis pour la poser», a-t-elle déclaré.

 

La communauté internationale s’inquiète des vengeances maliennes


Dans le même temps, l’inquiétude internationale s’intensifie à propos des exactions et vengeances du peuple malien à l’égard des populations arabes et islamistes.

 

Human Right Watch (HRW) a demandé l’envoi d’observateurs internationaux, suite aux différents témoignages rapportés de «meurtres et disparitions à titre de représailles» dont se serait rendue coupable l’armée malienne à l’encontre des islamistes.

 

De son côté, l’Union Européenne «se tient prête à fournir un appui approprié pour lutter contre ces abus», comme l’ont affirmé les ministres européens des affaires étrangères, réunis ce jeudi, à Bruxelles. Ils se sont également déclarés «alarmés» par les «allégations de violations des droits de l’homme» dans le pays, demandant aux autorités maliennes d’«enquêter immédiatement.»

 


 
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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 08:45

VBCI_8_280113.jpg
Premiers tours de roues d'un VBCI du 92è RI sur le sol

dakarois, à sa sortie du Dixmude.

 

1 février 2013, 01:33 Par BPC Dixmude

 

Crédits photo/ Marine nationale/ ASP Pierre Gladieux

Parti de Toulon le lundi 21 janvier après avoir embarqué 503 militaires de l’armée de Terre et 137 véhicules composant le second GTIA (groupement tactique interarmes) dans la journée et dans la nuit précédant l’appareillage, le BPC Dixmude est arrivé dans la matinée du 28 janvier à Dakar, au Sénégal, après une semaine de transit.

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Les nombreux containers transportés au fond du radier du BPC ont été rapidement déchargés. Ils contiennent une partie du matériel logistique nécessaire à la projection du second GTIA sur le théâtre d'opération Serval.

Crédits photo/ Marine nationale/ ASP Pierre Gladieux

Aussitôt après l’accostage, les conducteurs se rendent à leurs véhicules. Arrimés à tous les ponts du navire, du radier sis pont 2 au pont d’envol situé pont 7, ils sont libérés de leurs attaches, qui les protégeaient des mouvements de mer durant le transit. Les manœuvriers du bord abaissent rapidement la rampe du radier et commencent à guider les conducteurs : la centaine de véhicules – VBL (véhicule blindé léger), VAB (véhicule de l’avant blindé), GBC 180, TRM avec citernes et remorques, AMX 10 RC, P4 et VBCI (véhicule blindé de combat d’infanterie) – franchit la rampe pour rouler, une fois sur le quai, vers la base de la station navale de Dakar, où ils resteront quelques jours afin d’être adaptés aux spécificités locales, entretenus et gréés avec le matériel adéquat. Dans le même temps, les nombreux containers embarqués sont déplacés du radier – où ils étaient entreposés – vers le quai, où ils sont chargés sur des camions, tandis que la cinquantaine de tonnes de munitions embarquées est déchargée par les artilleurs du Dixmude grâce à la poutre à munitions.

Munitions_2_280113.jpg
Plusieurs tonnes de munitions ont été débarquées par les artilleurs du BPC Dixmude, avant d'être contrôlées et transportées par camion.

Crédits photo/ Marine nationale/ ASP Pierre Gladieux

Grâce au travail de tous - c'est à dire de l'ensemble des membres de l'équipage ainsi que des troupes de l'armée de Terre projetée - l’intégralité du chargement du GTIA 2 embarqué sur le Dixmude est débarquée en quelques heures seulement et déplacée pour être stockée dans un endroit sécurisé où les mécaniciens et les logisticiens pourront s’affairer, avant le départ pour le théâtre malien. Le BPC est ensuite resté quelques jours à quai afin de soutenir les troupes, qui ont débarqué juste avant l'appareillage, mercredi 30. L’équipage a ainsi assuré pendant encore 48 heures, à quai, le soutien logistique, et a mis ses installations et ses capacités de communication à disposition de l’état-major du GTIA afin qu'il puisse poursuivre la préparation des unités avant le déploiement de l'ensemble du groupe, qui a pris la route de Bamako le 31 au matin.

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Un manœuvrier guide le conducteur d'un VBCI à sa sortie du radier du BPC. Les "maneus" ont travaillé étroitement avec les équipages des VBCI durant le transit, afin d'en apprendre davantage sur ces véhicules nouvelle génération.

Crédits photo/ Marine nationale/ ASP Pierre Gladieux

Suite à ce déchargement mené rapidement et efficacement, la mission de transport opérationnel du BPC Dixmude s’achève avec succès, de la même manière qu’elle avait commencé la semaine précédente. La réussite de cette mission d’acheminement stratégique, menée pour la première fois par un bâtiment de projection et de commandement permet à ce navire de nouvelle génération réputé pour sa polyvalence éprouvée, d’ajouter une corde à son arc. Grâce à l'accueil et le soutien de l'équipage et à ses moyens permettant d’améliorer et de faciliter la préparation opérationnelle et le maintien en condition physique des unités composant un groupement tactique, le BPC permet de valoriser leur transit.

AMX-10_RC_5_280113.jpg
Des véhicules blindés de reconnaissance AMX-10 RC intégrés au GTIA débarquent du Dixmude afin de rejoindre l'unité Marine de Dakar, où ils restèrent quelques jours avant de prendre la direction du Mali.

Crédits photo/ Marine nationale/ ASP Pierre Gladieux

La participation du Dixmude et de son équipage à l’opération Serval a permis de déployer rapidement de nombreuses troupes – la capacité d’accueil théorique du BPC a été dépassée sans que cette augmentation ne soit la cause de problèmes -, équipées de leurs véhicules et de leur matériel, afin qu’elles puissent rapidement rejoindre le théâtre d’opération malien.

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Le Dixmude a permis de projeter efficacement un GTIA composé de plusieurs centaines de militaires, de plus d'une centaine de véhicules et de matériel. Les véhicules ont été transportés sur le pont d'envol, dans le radier et dans les différents hangars du BPC, comme la version sanitaire de ce VAB qui débarque au port de Dakar.

Crédits photo/ Marine nationale/ ASP Pierre Gladieux

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 00:20

Canadian Forces Flag.svg

 

31/01/2013 16h12 Jessica Murphy - r.canoe.ca (Agence QMI)

 

OTTAWA - Le ministère de la Défense nationale évalue le coût de sa contribution jusqu'à présent à l'intervention militaire française au Mali à 18,6 millions $.

 

Le montant a été révélé jeudi lors des travaux du Comité permanent des affaires étrangères des Communes, qui a scruté l'implication du Canada dans ce pays nord-africain déchiré par la guerre.

 

Mais ce ne serait que la pointe de l'iceberg puisque l'aide canadienne au Mali devrait dépasser les 100 millions $ d'ici quelques mois, a suggéré David Morrison, de l'Agence canadienne de développement international (ACDI).

 

Mis à part le prêt de 30 jours d'un appareil C-17 des Forces canadiennes en appui à l'armée française, les militaires canadiens doivent aussi protéger l'ambassade du Canada et son personnel au Mali, a indiqué le Major-général Jonathan Vance.

 

Jusqu'à présent, l'appareil servant au transport de matériel militaire a participé à 13 missions pour transporter des véhicules blindés, des munitions et de la fourniture médicale, entre autres.

 

Kerry Buck, directeur des politiques au ministère des Affaires étrangères, a indiqué que la communauté internationale a eu raison d'intervenir dans cette région dans le cadre d'une stratégie de lutte contre le terrorisme afin de combattre des organisations extrémistes, dont certaines sont liées à Al-Qaïda.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 23:24
Mali: "Je regrette que les groupes tactiques de l'UE ne soient pas déployés" A. Danjean président de la SEDE

31-01-2013 - 18:08 Sécurité et défense - REF. : 20130125STO05492

 

L'appel de la France au soutien pour sa campagne contre les militants islamistes au Mali a reçu une réponse inégale des autres Etats membres. Bien que l'UE ait proposé de former l'armée malienne, la sous-commission parlementaire de la sécurité et de la défense souhaiterait un recours aux groupements tactiques, unités militaires rapidement mobilisables par l'UE pour une intervention internationale. Arnaud Danjean, député démocrate chrétien français, nous a donné son avis sur la situation.

 

Pourquoi la sous-commission de la sécurité et de la défense prône-t-elle le déploiement des groupements tactiques de l'UE au Mali? L'UE ne devrait-elle pas également offrir un autre type de soutien?

 

On peut envisager beaucoup de types de soutiens. Mais ces groupes tactiques avec leur flexibilité constituaient, quand ils ont été instaurés, l'outil le plus adapté pour répondre rapidement à une crise. Le Parlement européen, comme tous les observateurs, a pu constater que ces groupes n'ont jamais été utilisés: ils sont restés un instrument virtuel. Cet instrument aurait été particulièrement adapté pour répondre à une crise comme celle du Mali.

 

J'ajoute que le groupe tactique actuellement en alerte est constitué des 3 pays de Weimar: France, Pologne et Allemagne. Ces trois pays prônent une relance de l'Europe de la défense et veulent se montrer assez ambitieux en la matière. Je regrette que l'un des instruments de l'Europe de la défense qu'ils avaient la possibilité de mettre en œuvre n'ait pas été sollicité.

 

Avons-nous besoin d'une réponse militaire commune de la part de l'Union européenne face aux menaces communes?

 

Oui, je pense que c'est la raison d'être principale de la politique européenne de sécurité et de défense: offrir une réponse commune, à chacun selon ses possibilités. Les 27 Etats membres ont des capacités militaires très hétérogènes, il n'empêche que chacun doit pouvoir contribuer à la hauteur de ses moyens. Je regrette d'ailleurs que, de plus en plus, les missions effectuées dans le cadre de cette politique de sécurité et de défense commune impliquent un nombre de plus en plus restreint de pays contributeurs.

 

La crise constitue-t-elle un frein ou un incitant à la création d'une véritable politique européenne de la défense?

 

Les deux: nous aimerions qu'elle constitue une stimulation pour les pays qui sont tous confrontés à la crise budgétaire, qui voient diminuer les moyens alloués à la défense. Malheureusement je constate surtout pour l'instant que c'est un frein ; je dois dire de façon assez pessimiste que je ne vois pas quelles sont les initiatives en cours qui pourraient nous permettre de sortir de cette situation.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 22:45

130114-mali-operation-serval-poursuite-du-deploiement-des-f

 

31 Jan 2013 By Tim Ross, Political Correspondent - telegraph.co.uk

 

British troops could be in Mali for more than a year, Downing Street has suggested, in a further deepening of the UK’s military commitment to the conflict.

 

Up to 40 military personnel will take part in a European Union mission to train Malian government soldiers, which will last for up to 15 months, a spokesman for the Prime Minister said.

 

A further 200 British troops have been earmarked to take part in a separate training mission to support the Malian government organised by West African states, which will take place outside Mali.

 

The details of the two training programmes are expected to be agreed early next month, Downing Street said.

 

The disclosure came as MPs called for a vote on what they fear could be a long and drawn-out deployment of British troops to fight against al Qaeda in North Africa. Up to 330 UK troops are to be deployed to the region under existing plans.

 

One RAF transport plane will carry equipment to Mali from France, which is leading the international military intervention, and a ferry could be sent to move vehicles into the region by sea.

 

David Cameron has ruled out a combat role for UK troops in Mali in an effort to allay fears over Britain’s involvement in supporting the war against rebels and terrorist in the country.

 

The Defence Secretary, Philip Hammond, has acknowledged the potential risk of “mission creep” but and insisted that he had “defined very carefully” the limits to the potential involvement of British troops.

 

However, a spokesman for the Prime Minister would not say how long British troops would be committed to remaining in Mali.

 

“The EU training mission is mandated to be in Mali for 15 months,” the spokesman said. “The exact details have yet to be decided.”

 

The troops would be “in a training role” rather than expected to take part in combat operations.

 

The potential timescale came as the government refused to grant MPs a vote in Parliament on the British troop deployments.

 

Andrew Lansley, the Leader of the Commons, said ministers would keep MPs updated on British action in North Africa.

 

But he added that it was not currently considered to be action activating the convention for a formal vote in Parliament, although this will be kept under review.

 

Jeremy Corbyn, Labour MP for Islington North, and Paul Flynn, Labour MP for Newport West, pressed for a vote during Commons question time.

 

Mr Corbyn told Mr Lansley he feared that British troops were being committed to “what could be a very unpleasant, very long drawn out almost guerrilla-like conflict in which this country will inevitably be sucked in deeper and deeper?”

 

He said a “precedent” was set by a Commons vote before the Iraq War in 2003, adding that it was “the norm in Parliament” for “significant” British troop deployments to require the consent of MPs.

 

Mr Lansley said the action taken so far could be considered a response to an emergency.

 

“The Government had made it very clear we will observe the existing convention that before UK troops are committed to conflict, the Commons should have the opportunity to debate and vote on the matter - except when there is an emergency and such action would not be appropriate,” he said.

 

“One should also recognise the role of British troops is clearly not a combat role. It is not our intention to deploy combat troops.

 

“We are very clear about the risk of mission creep, that was the nature of the questions asked, and we have defined very carefully the support we are willing and able to provide to the French and the Malian authorities,” he said.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 22:45

Super Tucano Embraer – photo Embraer

 

Jan 31, 2013 ASDNews Source : Embraer

 

Embraer Defense and Security delivered today the first three light attack and advanced training A-29 Super Tucano turboprops to the National Air Force of Angola, at a ceremony held in its facility in Gavião Peixoto, São Paulo, Brazil, as part of an total order for six aircraft. Upon this delivery Angola becomes the third operator of the Super Tucano in the African continent. The airplane will be used for border surveillance missions.

 

“The selection of the Super Tucano by the National Air Force of Angola demonstrates the great potential of this aircraft in Africa,” said Luiz Carlos Aguiar, President of Embraer Defense and Security. “It is a robust, versatile and very efficient combat-proven aircraft with low operating costs and has generated great interest among other African nations.”

 

Ten clients around the world has already been chosen the A-29 Super Tucano which is being currently used by nine air forces in Latin America, Africa and Asia. More than 160 aircraft are already in operation and, so far, this international fleet has logged more than 170,000 flight hours and 26,000 combat hours. The A-29 Super Tucano is able to carry out a wide range of missions, including light attack, surveillance, air-to-air interception, and counterinsurgency. The aircraft is equipped with advanced electronic, electro-optic, infrared, and laser system technologies, as well as secure radio systems with data links and unrivalled weapon capacity, which makes it highly reliable and allows for an excellent cost-benefit ratio for a wide range of military missions, even operating from unpaved runways and in hostile environments.

 

The A-29 Super Tucano handles more than 130 weapon configurations, including 70mm rocket launchers, air-to-air missiles and laser-guided bombs totally integrated into the aircraft’s mission system, with a laser designator. These state-of-the-art smart weapons are employed in real operational missions carried out by the Super Tucano for more than five years. The A-29 Super Tucano is the result of a project developed according to the rigorous specifications of the Brazilian Air Force. It is totally compatible with combat operations in complex scenarios, in which data exchange and information processing capabilities are demanded. In addition to a reinforced airframe for operating on unpaved runways, the airplane has advanced navigation and weapon aiming systems, which assure high precision and reliability, using both conventional and smart weapons, even under extreme conditions. The aircraft requires minimal logistical support for continued operations.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 22:17

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

31.01.2013 rpfrance.eu

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes :

1. Réaffirmant l’importance stratégique du voisinage européen et rappelant les conclusions du Conseil sur la Politique européenne de voisinage (PEV) du 20 Juin 2011, le Conseil se félicite de la communication conjointe intitulée « Soutenir le renforcement de la coopération et de l’intégration régionale au Maghreb : Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie » et félicite la Haute Représentante et la Commission pour la vaste gamme de propositions énoncées dans la communication.

 

2. Le Conseil se félicite que la communication ait été élaborée dans un esprit de solidarité et de partenariat à un moment où la région du Maghreb, qui demeure une priorité clé pour l’UE, connaît des changements historiques et profonds.

 

3. Le Conseil accueille favorablement le principe sous-jacent à la communication selon lequel l’élan vers le changement et les décisions quant aux modalités pour réaliser au mieux l’intégration appartiennent uniquement aux pays du Maghreb eux-mêmes.

 

4. Les propositions de la communication définissent un agenda de soutien de l’UE aux cinq pays du Maghreb dans leurs propres efforts vers une coopération plus étroite et une plus grande intégration régionale, notamment dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Les politiques de l’UE envers la région du Maghreb complètent et développent l’étendue des mesures figurant dans le Partenariat pour la démocratie et la prospérité partagée dans le contexte de l’approche renouvelée de la Politique européenne de voisinage, laquelle est fondée sur le principe de différenciation. Le Conseil se félicite également de l’accent mis dans la communication sur les réformes démocratiques et le développement économique inclusif, ainsi que sur les cadres de coopération existants dans la région, en particulier l’Union pour la Méditerranée (UpM) et le 5+5, et rappelle le rôle de la Ligue des Etats arabes. Par ailleurs, le Conseil souligne que les initiatives de coopération régionale se renforcent réciproquement.

 

5. Au vu des derniers événements dans la région du Sahara/Sahel, qui mettent en évidence la gravité de la menace terroriste contre cette région, l’Europe et le Maghreb, le Conseil accueille favorablement les propositions de la communication concernant la coopération en matière de sécurité, y compris la lutte contre le terrorisme et surveillance des frontières, et demande à la Haute Représentante et à la Commission d’oeuvrer, en coopération avec le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, en vue de leur réalisation afin de renforcer l’engagement avec les pays de la région. 6. Le Conseil attend avec intérêt de développer la discussion au sujet des propositions de la Haute Représentante et de la Commission. Le Conseil souligne l’importance de la poursuite du dialogue sur la communication avec les pays du Maghreb et du partage de son contenu avec le public dans ces pays. Dans ce contexte, il se félicite de la proposition de tenir un dialogue à haut niveau entre l’UE et les pays du Maghreb et espère qu’une première réunion pourra avoir lieu bientôt pour discuter des questions d’intérêt commun. Le Conseil souhaite faire le point sur la mise en oeuvre de la communication en Décembre 2013."

 

Télécharger la version pdf de la Communication conjointe

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 22:15

Europe Flag

 

31.01.2013 rpfrance.eu

 

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes :


1. Rappelant ses conclusions du 17 janvier 2013, l’Union européenne réitère son engagement déterminé et continu en faveur de la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale du Mali. Dans ce contexte et en cohérence avec les Résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations unies (CSNU), en particulier les Résolutions 2071 et 2085, l’UE soutient les efforts de la région et de la communauté internationale. Elle salue l’avance des forces armées maliennes soutenues par la France et la région au détriment des groupes terroristes au nord du Mali, et elle réitère son plein soutien à une telle action. L’UE salue également l’adoption par l’Assemblée Nationale malienne de la Feuille de Route pour la Transition.

 

2. L’UE souligne l’importance de la poursuite de l’engagement international en appui au Mali, en particulier la mobilisation des Etats africains. Dans ce contexte, elle salue le résultat de la Conférence des donateurs organisée par l’Union Africaine (UA) le 29 janvier 2013 et encourage la mise en oeuvre rapide de ses conclusions. L’UE encourage l’UA et la CEDEAO à accélérer le déploiement de la Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), à laquelle elle se tient prête à apporter un appui financier et logistique. Considérant que le soutien à la MISMA constitue l’une des priorités de l’UE en Afrique, le Conseil réitère sa disponibilité à apporter à la MISMA un soutien significatif à travers la Facilité africaine de Paix. Il demande à cet égard à la Commission et au Service Européen d’Action Extérieur (SEAE) de mettre en oeuvre, sans délai et sur la base d’une requête, les engagements pris par l’UE à la Conférence internationale des donateurs d’Addis-Abeba, notamment l’annonce d’une contribution de 50 millions d’Euro par la Commission. L’UE appelle d’autres donateurs à participer au financement durable et prévisible de l’opération.

 

3. L’adoption de la Feuille de Route constitue une avancée essentielle dans la perspective du rétablissement complet de l’ordre constitutionnel, y compris le contrôle civil sur les forces armées, et de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire malien, et l’UE appelle à sa mise en oeuvre urgente. Cette avancée permet la reprise graduelle de l’aide européenne au développement afin de répondre rapidement aux besoins prioritaires du Mali. Le Conseil invite par ailleurs la Haute Représentante et la Commission européenne à proposer des mesures spécifiques pour soutenir la mise en oeuvre de la Feuille de Route, y compris l’appui au processus électoral. L’UE rappelle l’importance de rétablir un dialogue national inclusif ouvert aux populations du nord et à tous les groupes rejetant le terrorisme et reconnaissant l’intégrité du Mali. La restauration rapide de l’autorité de l’Etat, de l’Etat de droit et des services publics dans les zones libérées du centre et du nord du Mali est également cruciale. A cette fin, en cohérence avec l’approche globale européenne, le Conseil salue les efforts conjoints du SEAE et de la Commission en vue de préparer des mesures concrètes d’assistance grâce à tous les instruments à sa disposition.

 

4. Le Conseil salue l’accélération de la préparation de la mission EUTM Mali de formation et de conseil aux Forces armées maliennes qui permettra de contribuer au renforcement de l’autorité civile et au respect des droits de l’homme. Il rappelle l’objectif agréé par le Conseil du 17 janvier 2013 d’adopter au plus tard à la mi-février la décision de lancement de cette mission afin d’initier les premières actions de conseil.

 

5. L’UE s’alarme des allégations de violations des droits de l’Homme et elle appelle les autorités maliennes à enquêter immédiatement sur ce sujet. L’UE se tient prête à fournir un appui approprié pour lutter contre ces abus. Elle souligne l’importance du respect du droit international et rappelle en particulier aux autorités maliennes leur responsabilité première de protection des populations civiles. Tous les auteurs de violations des droits de l’Homme doivent être tenus pour responsables de leurs actes. L’UE salue la décision de la Cour Pénale Internationale d’ouvrir un enquête sur des violations et encourage la collaboration des autorités maliennes. Elle appelle également à la mobilisation rapide d’observateurs et le renforcement de la coopération des organisations internationales pour veiller notamment au respect des droits de l’Homme sur l’ensemble du territoire malien.

 

6. L’UE salue l’intention de la Haute Représentante d’accueillir à Bruxelles le 5 février la prochaine réunion du Groupe de Soutien et de Suivi sur la situation au Mali coprésidé par l’UA, CEDEAO et les Nations unies. Cette réunion fournira une occasion opportune de renforcer la coordination de l’engagement international en faveur du Mali, l’appui à la mise en œuvre de la feuille de route et le suivi de la conférence de donateurs de l’UA."

 

Télécharger les conclusions en format pdf

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 21:44

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130131-operation-serval-point-de-situation-du-31-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-31-janvier-3/2161814-1-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-31-janvier-3.jpg

 

31/01/2013 20:25 Sources : EMA

 

Point de situation du 30 janvier 18h00 au 31 janvier 2013 18h00

 

La situation météo de ces deux derniers jours, avec de violentes tempêtes de sable sur le pays, a fortement contraint les opérations.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130129-bilan-29-janvier-2013/bilan-du-30-janvier-2013/2159599-1-fre-FR/bilan-du-30-janvier-2013.jpg

 

A Tombouctou, les travaux de réfection de la piste de l’aéroport ont été réalisés en 24h et sont maintenant terminés. Plus de 2000 mètres de pistes ont ainsi été réhabilités. La piste est de nouveau praticable pour les aéronefs.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130131-operation-serval-point-de-situation-du-31-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-31-janvier/2161829-1-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-31-janvier.jpg

 

A Gao, le contrôle de la zone se poursuit avec la présence permanente de l’armée malienne dans la ville.

 

Les éléments français installés sur l’aéroport de Kidal poursuivent leur mission de sécurisation en attendant l’arrivée des forces africaines.

 

Près d’une quinzaine d’opérations aériennes ont pu avoir lieu ces dernières 24 heures dont 6 sorties dédiées à l’appui feu et à l’appui renseignement.

 

La consolidation du dispositif français permet désormais la réalisation de convois logistiques de Bamako vers Gao pour approvisionner les forces déployées plus au nord. Cette capacité logistique demeure indispensable à la bonne conduite des opérations.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130131-operation-serval-point-de-situation-du-31-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-31-janvier-1/2161834-1-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-31-janvier-1.jpg

 

Les contingents africains de la MISMA poursuivent leur déploiement. Deux bataillons Nigérien et Malien ont rejoint ce jour la ville de Gao. Les forces armées nationales tchadiennes continuent leur reconnaissance offensive vers le nord pour faire la jonction avec les éléments sur Kidal.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 21:25

operation-serval-4

 

31 janvier 2013 21h03 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Des militaires maliens sont arrivés jeudi à Kidal (extrême nord-est du Mali), ville contrôlée par deux groupes armés et où des soldats français ont pris le contrôle de l'aéroport, a affirmé à Bamako le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Maïga.

 

Des militaires maliens sont bien arrivés à Kidal aujourd'hui (jeudi). Il s'agit d'une petite unité de reconnaissance qui est partie préparer le terrain au reste de la troupe, a déclaré à la presse le colonel Maïga. Le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, islamistes dissidents) et le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rebelles autonomistes touareg), qui contrôlent en partie Kidal, avaient pourtant demandé la veille que les soldats maliens et ouest-africains ne pénètrent pas dans la ville et sa région, avant qu'une solution politique ne soit trouvée avec Bamako.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 19:45

libya

 

31 janvier 2013 18h37 Romandie.com (AFP)

 

TRIPOLI - Le Premier ministre britannique David Cameron a promis jeudi à Tripoli d'augmenter le soutien du Royaume-Uni pour rétablir la sécurité en Libye, quelques jours après la mise en garde de Londres contre des menaces visant les Occidentaux à Benghazi (est) et son ambassade à Tripoli.

 

Nous sommes vos amis (...) Nous voulons travailler avec vous, être à vos côtés pour bâtir une démocratie prospère, sûre et stable ici en Libye, a déclaré M. Cameron lors d'une conférence conjointe avec son homologue libyen, Ali Zeidan.

 

Il n'y a pas une véritable liberté ou de véritable démocratie sans stabilité ni sécurité, a-t-il ajouté.

 

M. Cameron a affirmé que son pays allait continuer à aider la Libye de plusieurs façons, promettant notamment une assistance accrue en matière de formation militaire et policière.

 

Il a par ailleurs annoncé que les autorités libyennes avaient donné leur feu vert à une visite d'une équipe de la police britannique en vue d'enquêter sur l'attentat perpétré en 1988 au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie et qui avait fait 270 morts, en majorité des Américains.

 

Dans le cas de l'attentat de Lockerbie, une équipe de la police (écossaise) de Dumfries and Galloway sera en mesure de visiter la Libye, a-t-il dit.

 

M. Cameron, dont la visite surprise a été entourée de mesures de sécurité exceptionnelles, est arrivé à Tripoli vers 11H00 locale (10H00 GMT).

 

Accompagné du ministre libyen de l'Intérieur, Achour Chwayel, il s'est rendu aussitôt dans une académie de police, dans la banlieue sud de Tripoli, où il a assisté à une cérémonie à l'occasion de la sortie d'une promotion d'officiers de police.

 

Il s'est permis par ailleurs une promenade sur la Place des martyrs au coeur de Tripoli, avant de rencontrer son homologue libyen.

 

M. Cameron devait également rencontrer le président de l'Assemblée nationale libyenne, la plus haute autorité du pays, Mohamed al-Megaryef.

 

Jeudi dernier, le Royaume-Uni avait été le premier pays occidental à appeler ses ressortissants à quitter Benghazi en raison d'une menace spécifique et imminente contre les Occidentaux.

 

L'appel avait été relayé par l'Allemagne, les Pays-Bas et la France, suscitant la surprise parmi les diplomates sur place et les responsables libyens, malgré l'influence croissante des groupes radicaux dans cette ville de l'est du pays.

 

Lundi, Londres a encore fait état d'une menace potentielle contre l'ambassade britannique à Tripoli.

 

Le Premier ministre britannique est arrivé d'Alger où la sécurité a également été au centre de sa visite, deux semaines après l'attaque d'un commando islamiste ayant fait 37 morts étrangers, dont des Britanniques, sur un site gazier algérien.

 

Après la Libye, M. Cameron doit se rendre au Liberia où il coprésidera vendredi une conférence internationale sur le développement, selon Downing Street.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 19:03

Rafale point-de-situation-du-15-janvier-2012-1

 

31.01.2013 17h27 Romandie.com (ats)

 

La France a procédé à des frappes aériennes sur des sites des groupes islamistes à une centaine de kilomètres au nord de Kidal, dans le nord-est du Mali. Pendant ce temps, Human Rights Watch (HRW) demande l'envoi d'observateurs internationaux pour enquêter sur les actes de représailles de l'armée malienne.

 

La région d'Aguelhok a été la cible de l'aviation française, a indiqué le ministère de la Défense. "Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement", a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Thierry Burkhard. Selon le ministre Jean-Yves Le Drian, le but à terme est de pouvoir "sécuriser" Kidal.

 

Mercredi déjà, un détachement des forces spéciales françaises avait pris sans combattre le contrôle de l'aéroport de Kidal, ancien fief du groupe islamiste Ansar Dine à 1500 km au nord-est de Bamako, mais une tempête de sable avait perturbé les opérations.

 

Jeudi, 1400 militaires tchadiens se dirigeaient vers Kidal, alors que plus au sud une colonne franco-malienne de blindés et de véhicules 4x4, partie de Gao, prenaient route vers Bourem. Des combattants islamistes auraient été repérés dans des villages de cette zone.

 

Côté bilan, entre deux et quatre soldats maliens, selon des sources divergentes, ont été tués jeudi par une mine au passage de leur véhicule, entre les villes de Hombori et Gao.

 

Zone de repli

 

Après Gao et Tombouctou, reprises en moins de trois jours entre vendredi et lundi passés, Kidal était une autre grande ville du nord encore aux mains des groupes armés. La ville venait de passer sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissident d'Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) quand les Français sont arrivés.

 

Plusieurs experts militaires pensent que chefs et combattants des groupes liés à Al-Qaïda se sont repliés dans les montagnes des Ifoghas, dans la région de Kidal, berceau des Touareg, après avoir fui les raids sur Gao et Tombouctou.

Représailles

 

Les ministres européens des affaires étrangères, réunis à Bruxelles, ainsi que l'organisation des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) se disent, eux, préoccupés par des "meurtres et disparitions à titre de représailles" imputés aux forces armées maliennes. Ces exactions viseraient des populations touareg ou arabe. L'ONG a demandé l'envoi d'observateurs internationaux.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 18:45

hawk-capetown.JPG

 

31 January 2013 11:17 defenceweb

 

With eight weeks before public hearings into the multi-billion Rand arms deal start, Arms Procurement Commission chairman Judge Willie Seriti says he is concentrating on the job in hand and will not respond to further questions regarding allegations made by a Pretoria attorney who resigned, apparently because of the way the Commission operates.

 

“I have no intention of engaging in a public/media spat with Norman Moabi,” Seriti said in a statement. He added that calls for him (Seriti) to undergo a lie detector test were “no substitute for facts”.

 

When news of Moabi’s resignation and its alleged reasons broke, Democratic Alliance (DA) MP David Maynier said Seriti would have to restore public confidence in the Commission. (Maynier was called as a witness in the first round of public hearings set for March 4 to May 31.)

 

This follows Moabi’s allegations of a second agenda “presumably to cover up the truth about the arms deal by attempting to discredit certain witnesses”. This was denied by Seriti and the Commission’s evidence leaders in public statements.

 

Seriti has since appealed to both the media and the general public to give his Commission “space to focus on preparations for the upcoming public hearings.”

 

“Save for exceptional cases the hearings will be open to the public and provide an appropriate opportunity and observe and judge for themselves whether the Commission is true to its mandate or not,” he said.

 

Others on the witness list for the March and May Pretoria hearings include Patricia de Lille, former Independent Democrats MP and now DA mayor of Cape Town, widely acknowledged as the original whistle blower on corruption allegations, and Terry Crawford-Browne, long an outspoken opponent of the deal and its offsets, both defence and non-defence.

 

The commission was appointed by President Zuma in October two years ago to investigate and report on allegations of fraud, corruption, impropriety or irregularity surrounding South Africa’s purchase of military equipment including Gripen fighters and stealth frigates built in Germany.

 

Other military equipment now in service with the SA National Defence Force acquired, as part of the single biggest purchase order placed by government since 1994, are Type 209 diesel-electric submarines, Hawk Mk120 lead-in fighter trainers and Agusta A109 light utility helicopters.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 18:45

hawk-2.jpg

 

31 January 2013 defenceweb

 

Experimental test pilots and flight test engineers from Denel Aviation are now offering their skills and experience to the benefit of clients across Africa, the company says.

 

This continental service is reinforced by a mobile telemetry vehicle capable of supporting flight testing at remote locations. Previously such highly specialised test flying could only be conducted in South Africa.

 

The new service is part of Denel Aviation’s initiative to grow its business in Africa. “We are taking our pilots, engineers and state-of-the-art technology to the client, cutting the cost and effort involved in flying aircraft to South Africa for testing,” said Mike Kgobe, Denel Aviation chief executive.

 

The company is also expanding its maintenance and repair services to military and civilian aircraft criss-crossing the continent. Last year Denel announced maintenance, repair and overhaul (MRO) partnerships with Russian Helicopters and Antonov.

 

“We are playing an increasingly important role to support defence forces and commercial aviation in Africa through flight testing and fleet maintenance,” Kgobe said.

 

Experimental flight testing is a specialised service provided by Denel Aviation. Test pilots and flight test engineers are responsible for ensuring every aircraft leaving the company’s facilities following maintenance or repair work is ready for full flying duties.

 

Denel Aviation’s Flight Test Centre in Johannesburg combines state-of-the-art facilities and telemetry with top-class flight test personnel for a specialised service with a growing reputation in the global aerospace community.

 

“This is truly specialist flying,” explained Derrick Matthee, Flight Test Centre manager. “Only the best and most experienced pilots are entrusted with these responsibilities”.

 

The experimental test pilots all gained initial experience in the military followed by professional test pilot courses at specialist schools in the US and the United Kingdom.

 

Their skill and experience make them adept at flying almost any type of aircraft from fighter jets to transport aircraft and modern helicopters.

 

Denel Aviation Flight Test capabilities and resources allow for completion of the full cycle of airborne and/or ground based system testing. The centre provides expertise and support for each individual task within any specific project.

 

“Our primary responsibility is aviation safety. Once an aircraft has passed our flight testing the client can be assured it is 100% safe and ready for regular flying duties,” Matthee said.

 

Located at 5 500 feet above sea level and with summer temperatures reaching 35°C, the Flight Test Centre is well suited for “hot and high testing” of helicopters and fixed-wing aircraft. It offers a runway length of 4 400m at OR Tambo International Airport and test airspace is allocated 10 nautical miles from Denel Aviation.

 

Sea level testing is conducted at Denel’s Overberg Test Range. This venue saw test pilots participate in testing of the A-Darter air-to-air-missile, jointly developed by Denel Dynamics and Brazil.

 

The list of work successfully done includes engine development testing for the SAAF Hawk Mk 120 lead-in fighter trainer, air-to-air refuelling testing between a Mirage III and an IL-78 tanker and support for the establishment of the Gripen Flight Test Centre at AFB Overberg.

 

The delivery of 12 Cheetah fighter jets to the Ecuadorian Air Force (FAE) was preceded by extensive flight testing and the training of the FAE pilots by Denel Aviation.

 

The flight test engineering and piloting capabilities offered by Denel Aviation go from planning to the generation of final flight test reports.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 18:45

Rafale point-de-situation-du-15-janvier-2012-1

 

31/01/2013 17:08 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Alors que les forces spéciales ont pris le contrôle de l'aéroport de Kidal et attendent les renforts tchadiens, l'aviation française a procédé ces derniers jours à des frappes " assez importantes " sur des sites insurgés.

 

Le groupe Ansar Eddine, tout puissant et parfois impitoyable dans la région montagneuse de l'Adrar des Ifoghas ces derniers mois, cherche des refuges. Peut-être la fuite vers le nord et l'Algérie ou l'est et le Niger...

 

" Des frappes assez importantes ont été effectuées dans la région d'Aguelhok ", a indiqué ce jeudi 29 janvier, le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard : " Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement. "

 

Selon l'EMA, la région d'Aguelhok, dans l'Adrar des Ifoghas est " assez logiquement une zone de repli des groupes terroristes qui sont en train de remonter vers le nord ". Aguelhok est aussi depuis une dizaine de mois une ville martyre de l'offensive djihadiste. On signale le 29 juillet une lapidation à mort d'un couple non marié qui avait eu deux enfants. La police islamique aurait obligé la population à suivre la sentence barbare, rapporte Jeune Afrique...

 

Le colonel Burkhard a également noté que le détachement de forces spéciales français qui tient l'aéroport de Kidal depuis mercredi subit une tempête de sable : " Les opérations continuent mais elles sont contraintes par des conditions météo. En ce qui concerne l'emploi des moyens aériens, c'est très contraignant, un peu moins pour les moyens terrestres. " Ils attendent néanmoins avec impatience la colonne de 1 400 soldats tchadiens qui fait route vers Kidal depuis la frontière nigérienne.

 

Le ministre de la Défense a laissé entendre ce jeudi 31 janvier sur France-Inter qu'il était " probable " que les otages français soient dan la région de l'Adrar des Ifoghas : " Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire. "

 

Pour mieux comprendre la géographie du fief d'Ansar Eddine, le groupe djihadiste touareg, voici un plan du nord-est du Mali. Sur cette carte satellite, le point A symbolise Kidal et le point B à une centaine de kilomètres au nord, Aguelhok (le trait illustre le trajet le plus carrossable en voiture). Plus haut, la frontière algérienne, à 300 km par la route de Kidal. 350 km au sud, Gao.

 

 

En prime, un éclairage paru ce matin dans " La Voix du Nord "...

 

Kidal et l'Adrar des Ifoghas, le fief des djihadistes

 

Kidal, dernier point clé, est la grande ville du nord-est du Mali, peuplée de 25 000 habitants, essentiellement des Touareg, à 350 km au nord de Gao et 200 km à vol d'oiseau, à travers les hostiles montagnes de l'Adrar des Ifoghas, de Tinzaouten à la frontière algérienne.

 

De tout temps, Kidal constitue le fief des rébellions touarègues, opposées à Bamako. En janvier 2012, l'offensive du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) contre les forces maliennes a débuté à Kidal, avant d'être débordée par les djihadistes. Le 30 mars, Ansar Eddine (Défenseurs de la foi), menée par leur chef Iyad Agh Ghali, né à Kidal, a pris le contrôle de la ville, instaurant la charia. Aujourd'hui, le MNLA et le MIA (Mouvement islamiste de l'Azawad), des dissidents plus pacifiques d'Ansar Eddine, auraient renversé la situation.

 

Avant la contre-attaque française, Kidal était le fief des insurgés islamistes. Outre Ansar Eddine, Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a fait de la région une plaque tournante du narco-djihadisme, un lieu désert et ouvert à tous les trafics.

 

La ville se situe dans les contreforts, à 500 m d'altitude, de l'Adrar des Ifoghas. Des montagnes perdues, s'élevant à près de 1 000 m, où il sera compliqué d'aller déloger les rebelles.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 18:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/64/Armed_Forces_logo_midtstilt_RGB_sort.png

 

Jan. 31, 2013 – by Gerard O’Dwyer – Defense News

 

HELSINKI — The Norwegian government has asked the Defense Command to produce a report on the risks and costs of sending special forces or a combined air and specialized ground units to Mali in support of French troops on the ground.

 

Prime Minister Jens Stoltenberg has told government and opposition parties that Norway will not stand idly by as the country’s oil interests in Africa are threatened. The government’s objective, he said, would be to prevent extreme Islamists from conducting terror campaigns against neighboring states from Mali. Norway, through the state owned corporation Statoil, has major oil and gas interests in the region.

 

Statoil has begun to strengthen security around its various overseas oil processing plants and field operations that employ more than 22,000 people. The company is also set to hire ex-Norwegian military as consultants and to serve as armed guards at its most vulnerable oil complexes.

 

Statoil, along with British Petroleum and Sonatrach, is a key owner in the Amenas gas production terminal, which was attacked by Islamist terrorists with ties to al-Qaida on Jan. 16. Four of Statoil’s employees, mainly hostages, died during the attack and subsequent siege by Algerian forces.

 

“I have discussed the attacks in Algeria and the crisis in Mali with French President François Hollande. The attack on Amenas is the worst ever against Norwegian economic interests. It has mobilized political leadership and interstate cooperation to defeat this threat,” Stoltenberg said.

 

Norwegian Foreign Minister Espen Barth Eide said that sending Norwegian forces to Mali in support of French operations against extreme Islamists remained a possibility. These al-Qaida linked extremists, said Eide, were attempting to build a bridgehead in Mali to generate unrest in neighboring states.

 

“While there is no definite decision on sending Norwegian forces, it could well be that we will contribute militarily in Mali. We must hinder extreme Islamist forces from establishing themselves in northern Mali,” said Eide, who changed ministerial postings from defense to foreign affairs in September.

 

Eide said the attack in Algeria was most probably an “inside job.” Intelligence available to the Norwegian government indicated that Islamist militants had placed weapons inside the complex ahead of Jan. 16, he said.

 

Defense Minister Anne-Grete Strøm Erichsen said that Norway is also considering the possibility of sending troops as part of a pan-Nordic “Force Training Operation” in support of a European Union initiative to re-build the Mali Army.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 18:15

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2f/Flag_of_the_United_Nations.svg/800px-Flag_of_the_United_Nations.svg.png

 

31 January 201309:18 defenceweb (Reuters)

 

The U.N. Security Council will soon begin discussing a possible United Nations peacekeeping force for Mali, an idea the world body had been uncomfortable with before France's recent military intervention, envoys said.

 

Last month, the 15-nation council approved an African-led force for Mali that likely would have been funded with voluntary contributions from U.N. member states and trained by the European Union. That force would not have begun operations until late this year against Islamist militants who took control of a vast region of northern Mali last year.

 

However, France's military intervention this month against the militants in the West African nation rendered that plan moot, diplomats said.

 

"There is increasing talk of moving straight to a U.N. peacekeeping operation," a senior Western diplomat said on condition of anonymity. Another diplomat and a U.N. official confirmed that, saying the discussions would begin within days, Reuters reports.

 

It is an issue that U.S. Ambassador to the United Nations Susan Rice first mentioned last week during a Security Council meeting. Other council members are now warming to the idea, the diplomats and U.N. officials said.

 

Deployment of a U.N. peacekeeping force would require Security Council approval. Another option would be to send in an African Union force mandated by the council with logistical and other support from the United Nations, similar to the AU's Somalia mission.

 

Washington favors a U.N. mission rather than an AU force, diplomats said.

 

Details would have to be worked out but one idea floated was for a U.N. peacekeeping force of some 3,000 to 5,000 troops, diplomats said. They noted, however, that since the three-week-old conflict is continuing, it is still too early to deploy peacekeepers.

 

"There's no peace to keep yet," said one diplomat. "We're still in the peace-enforcement phase."

 

Secretary-General Ban Ki-moon had been uncomfortable with direct U.N. involvement in the proposed African-led operation, diplomats said, because it would have been an offensive combat mission - not peacekeeping.

 

But now that the French-backed Malian army has retaken most of the desert nation's cities, the possibility of deploying U.N. peacekeepers has become less remote, the envoys said.

 

They said a U.N. peacekeeping force would offer certain advantages over the African-led force approved by the council last month. Funding would be clear, it would be easier to monitor human rights compliance and the United Nations could choose which national contingents to use in the force.

 

Many of the African troops already in Mali supporting the French and Malian militaries could theoretically remain and become part of a U.N. peacekeeping force, one diplomat said.

 

It is an idea France would likely support. Prime Minister Jean-Marc Ayrault said on Tuesday that Paris would favor a quick deployment of international monitors to Mali to ensure human rights are not abused.

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