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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 19:46

operation-serval-4

 

29 janvier 2013 à 20:21 Guysen International News

 

 Des soldats maliens, appuyés par des militaires français, ont découvert des caches d'armes et d'explosifs mardi dans des maisons de Gao et de Tombouctou, villes du Nord-Mali reprises durant le week-end, pratiquement sans combat, aux djihadistes.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 19:45

EU UN build corner

 

29/1/2013 EU source: European Commission - Ref: SP13-013FR

 

Summary: 29 janvier 2013, Addis Ababa - Discours par Andris Piebalgs, Commissaire européen au développement, "L'UE confirme son engagement de 50 M € pour soutenir une opération de paix menée par l'Afrique (MISMA)" a la Conférence Donateurs MISMA

 

J'ai l'honneur de conduire la Délégation de l'Union Européenne à cette conférence spéciale. Mais c'est surtout le message de solidarité de 500 millions de citoyens européens, en faveur du Mali, de ces citoyens et plus particulièrement à la force africaine en cours de déploiement, que je viens délivrer aujourd'hui.

 

Face à l'urgence, l'Union Européenne s'est mobilisée pour répondre à l'appel du Président Traoré. Aux côtés de l'Union Africaine et de la CEDEAO, notre priorité est le rétablissement de la sécurité du pays et de son intégrité territoriale, en accord avec les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

 

Aujourd'hui comme hier, l'Union Européenne est solidaire du peuple malien. Nous souhaitons que ce grand pays, à l'histoire plusieurs fois millénaire, redevienne ce modèle de la démocratie et du développement qu'elle a été jusqu'à récemment encore, et reste un modèle de tolérance.

 

La dégradation rapide de la situation ces dernières semaines a constitué une menace pour l'existence même du Mali, pour l'ensemble du Sahel, et même au-delà, y compris pour l'Europe. C'est pourquoi, lors du Conseil extraordinaire des ministres des affaires étrangères à Bruxelles le 17 janvier dernier, nous avons à l'unanimité appuyé l'intervention française, et accéléré le soutien financier et logistique à la MISMA. Nous devons aider l'engagement sur le terrain des pays africains comme cela a été décidé à Abidjan lors du Sommet de la CEDEAO du 19 janvier, et ici à Addis Abeba lors du Sommet de l'Union Africaine hier.

 

A cette fin, je suis heureux d'annoncer que l'Union Européenne va allouer 50 millions d'euros en faveur de la MISMA à travers sa Facilité de Paix pour l'Afrique.

 

Sur le plan logistique, les structures militaires de l'Union Européenne ont mis en place une "Clearing House" destinée à accroître les capacités logistiques mises en place pour ces états membres en faveur de la MISMA.

 

Enfin, s'agissant du soutien direct à l'armée malienne, nous allons déployer en Février la mission européenne "EU-Training Mission" destinée à renforcer sa formation, à la conseiller et à la restructurer.

 

C'est aussi un message d'espoir que je viens délivrer au-delà du soutien à la MISMA.

 

Nous sommes déterminés, et nous l'avons évoqué récemment avec les autorités duMali, à soutenir leurs efforts en faveur de la sortie de crise et vers la restauration des institutions démocratiques. Je salue à cet égard l'adoption récente de la Feuille de Route par le gouvernement malien.

 

La mise en œuvre de cette Feuille de Route serait l'objectif principal de discussion pendant la réunion du "Groupe de Soutien et de Suivi" prévue à Bruxelles le 5 février. C'est la raison pour laquelle, l'Union Européenne prépare d'ores et déjà la reprise de sa coopération au développement, d'un montant de 250M d'euros, en particulier pour que la population puisse à nouveau avoir accès aux services de base, santé, éducation et eau.

 

Les efforts de l'Union Européenne sur le plan humanitaire n'ont jamais cessé sur le terrain, comme l'atteste la récente visite de ma collègue Kristalina Georgieva à Bamako. Nous sommes, plus que jamais, attentifs à l'évolution de la situation.

 

Notre engagement sur le Mali et pour l'ensemble de la région est un engagement sur le long terme.

 

Dès le 11 février, avec les Ministres européens du Développement nous allons examiner les conclusions de la mission d'établissement des besoins qui est à Bamako à l'heure où je vous parle, pour élaborer un programme coordonné de soutien ambitieux au Mali, au profit de sa population et du processus politique en cours.

 

Africains, Européens, Maliens, nous allons ensemble relever le défi de la sécurité, de la stabilité et du développement au Mali et au Sahel.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 19:45

MISMA

 

29.01.2013 par Romain Mielcarek

 

Elles viennent du Niger, du Nigeria, du Bénin, du Ghana, du Tchad... Il y a celles qui font peur, celles qui n’y connaissent rien, et celles qui sont bien préparées. Cela suffira-t-il pour prendre le relais de la France?

 

Au Mali, l’arrivée des militaires africains est attendue pour prendre le relais, ou tout du moins pour accompagner les militaires maliens et français sur le terrain. Le déploiement en force des tricolores dans des proportions qui augmentent de semaine en semaine (on parle aujourd’hui de plus de 3.000 hommes avec des matériels aussi lourds que des chars Leclerc) a créé une véritable rupture stratégique dans la situation de ce pays: les combattants islamistes du nord ne peuvent plus envisager de progression vers le sud. Reste que pour les délocaliser de la partie sahélienne du Mali, les Français ne sont pas assez nombreux.

 

Depuis plusieurs mois, les instances internationales, Union européenne en tête, pressent les Africains de participer à la sécurisation du Mali et à la restauration de son Etat. Dans cette région, c’est la Confédération économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui est logiquement responsable. Le volet militaire de l’organisation, baptisé Ecomog, est déjà intervenu au Libéria (1990 et 1996), en Sierra Leone (1998) et en Guinée-Bissau (1997). Elle a depuis été remplacée par un nouveau dispositif initié par l’Union africaine à l’échelle du continent: les Forces africaines en attente (FAA), avec sa composante locale, la Force en attente de la Cédéao (FAC).

 

Depuis l’éclatement du Mali, les réunions se succèdent jusqu’à l’annonce en novembre dernier de l’envoi par les pays membres de quelques 3.300 hommes. Il faudra attendre la validation de cette mission par les Nations unies, le 20 décembre, puis l’arrivée des Français le 11 janvier pour que les premiers Africains posent le pied sur le sol malien…

Des Africains en quête de financements et de matériels

Les militaires africains envoyés par la Cédéao sont placés sous le mandat de la Misma, la Mission internationale de soutien au Mali. Cette intervention est validée par la résolution 2085 des Nations unies. Elle prévoit avant tout de «reconstituer la capacité de l’armée malienne, en étroite coordination avec les autres partenaires internationaux, en prévision de la reconquête du nord-Mali». Plus globalement, elle doit aussi «aider les autorités maliennes […] à réduire la menace posée par les organisations terroristes» et «aider à la sécurisation des institutions maliennes de transition en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel».

 

Lire le dossier spécial Mali sur SlateAfrique

 

Au 20 janvier, sur les 4.500 hommes finalement promis, seuls 450 étaient arrivés sur place. Des Béninois, des Burkinabés, des Nigériens, des Nigérians, des Sénégalais et des Togolais. 200 Tchadiens sur les 2.000 que N’Djaména a proposé de son côté à la Misma étaient aussi de la partie. Sur ces troupes, il se pourrait que peu soient opérationnelles. Dans les couloirs, certains militaires français n’hésitent pas à moquer leurs capacités réelles, estimant que certains «viennent avant tout pour s’équiper». La Cédéao espère en effet que les Occidentaux vont financer l’opération. Oswald Padonou, spécialiste des questions sécuritaires de l’ouest africain, s’inquiète de cette approche:

« Il y a eu beaucoup de promesses, mais peu d’arrivées. Les opérations de maintien de la paix sont aussi un moyen pour ces pays d’assurer quelques subsides à leurs soldats. Cela permet de reporter dans le temps les problèmes qui frappent leurs propres armées. Aucune des armées de la sous-région n’est en mesure de répondre à des problématiques de terrorisme. La Misma n’est pas en mesure de remplacer la France.»

Les moyens ne sont en effet pas comparables. Il évoque l’exemple de son pays, le Bénin, qui fournit un contingent principalement composé de policiers. Le Ghana, lui envoie des soldats du génie. Des moyens utiles pour lutter contre les pièges explosifs ou pour assurer la sécurité intérieure de la zone sous contrôle malien. Mais des troupes qui n’ont aucune chance de reconquérir le nord ni de déloger les combattants islamistes mieux armés de la partie sahélienne.

«Je pense qu'il faut prendre ces chiffres avec beaucoup de précautions, remarque de son côté Samuel Benshimon, consultant et directeur de Sahel Intelligence. Au sein de la Misma, il ne faut pas négliger le fait qu'il y a un véritable différentiel entre les contingents, certains étant très bien structurés et ayant une grande expertise et d'autres étant moins bien préparés. Il faut une approche culturelle différenciée, difficile cependant à obtenir sans commandement unifié clair et…légitime. L'enjeu majeur est bien entendu celui de l'inter-opérabilité des différents contingents, qui ont peu d'expérience commune. »

 

La barrière de la langue, notamment, risque de ne pas faciliter le déploiement des Nigérians ou des Ghanéens.

Les Etats guerriers

Quelques-uns des participants à la Misma se démarquent à l’inverse par de vraies compétences. C’est notamment le cas du Tchad. Idriss Déby semble vouloir s’imposer comme un acteur crucial au Sahel. L’armée tchadienne fait partie des plus rodées: elle partage avec le nord-Mali des conditions désertiques exposées à une forte sécheresse et à des chaleurs extrêmes. Tout l’inverse des territoires plus humides et boisés du Ghana ou du Bénin. Les Tchadiens sont habitués à affronter des milices mobiles dans le Sahel. Ils font partie des combattants les plus professionnalisés et les plus expérimentés.

 

Leur approche de la guerre inquiète tout de même. Le colonel Michel Goya, directeur de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM), qui fût parmi les premiers à comparer le théâtre malien à l’expérience franco-tchadienne au cours de l’histoire, confirme le besoin de surveiller l’action des troupes de N’Djaména:

«C’est l’armée qui fait peur. Ses soldats sont recrutés dans les ethnies guerrières du nord. Ils sont très bons dans les zones désertiques du Sahel. S’ils interviennent dans le nord du Mali et au Niger, il faut s’en féliciter. Mais ce ne sont pas des “sucrés”: attention aux risques de violences contre les touaregs…»

Des craintes formulées quand les ONG commencent déjà à pointer du doigt des exactions commises par l’armée malienne. La dureté tchadienne pourrait être tempérée par un travail en totale coopération avec les Nigériens. Les deux pays commenceraient à préparer une intervention plus au nord, directement depuis le territoire nigérien. Ces derniers ont dû attendre l’aval de leur Parlement pour entrer en action et comptent parmi les contingents les plus solides. «Ils sortent d’ailleurs de plusieurs mois de formation menés par les forces spéciales américaines», remarque Emmanuel Dupuy, directeur de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE). Les Nigériens seraient fin prêt à passer à l’action, leurs Etat-major ayant tout juste «rassemblé et pré-positionnés plusieurs milliers de soldats le long de la frontière avec le Mali afin d’empêcher l'évaporation éventuelle des djihadistes maliens vers les pays voisins», complète ce fin connaisseur de la région.

 

Le Nigéria est enfin le pays sur lequel beaucoup d’attentes reposent. Ses militaires sont eux aussi confrontés à des menaces comparables à celles du nord-Mali. Rodés à la lutte contre le terrorisme, notamment face à Boko Haram, ils devraient être au moins 900 à rejoindre la Misma à terme. C’est aussi eux qui assureront la coordination opérationnelle et tactique, déployant même une poignée d’hélicoptères de combat. Les autorités d’Abuja ont longtemps hésité sur la manière d’appréhender le conflit malien, leurs meilleures troupes étant déjà largement mobilisées par les combats contre les islamistes dans le nord du pays.

Former… et durer

Pour assurer la mission initiale du mandat de la Misma, à savoir «reconstituer la capacité de l’armée malienne», ce sont les Européens qui doivent déployer une mission qui leur est propre. Baptisée EUTM-Mali, elle réunira à terme 450 personnes (la moitié sont français), dont 200 instructeurs. Son patron, le général français François Lecointre est actuellement en train de terminer son audit à Bamako. A Bruxelles, on explique que le diagnostic est réalisé depuis plusieurs mois maintenant, des experts s’étant déjà rendus sur place à plusieurs reprises. Mi-février, les premiers éléments devraient commencer la mission et mettre en œuvre de premiers modules d’instruction.

 

On insiste encore une fois à Bruxelles sur le fait que cet effort doit permettre à l’armée malienne de reprendre le contrôle du nord du pays. Son mandat est prévu pour durer quinze mois. La guerre au Mali ne devrait donc pas se régler d’ici peu. D’autant qu’il reste encore à coordonner les différents acteurs: en plus des Européens, les Etats-Unis ont envoyé de manière bilatérale une centaine d’instructeurs aux côtés des différents pays de la Cédéao. Les uns et les autres sont donc en étroite relation dans un dispositif qui ne semble pas gagner en clarté: Misma, Tchad, EUTM-Mali, forces armées maliennes, Américains et opération française Serval relèvent tous d’un commandement spécifique et indépendant.

 

«Beaucoup d’institutions, beaucoup d’administrations, s’inquiète Oswald Padonou. Tous vont engranger beaucoup de sous pour peu de résultats sur le terrain.» L’Europe a débloqué à elle seule 172 millions d’euros pour répondre à l’urgence humanitaire, en plus des 660 qui étaient déjà consacrés à des projets de développement dans la région depuis cinq ans et des 167 consacrés plus spécifiquement aux questions sécuritaires. Sans compter les 50 millions d’euros que l’UE a d’ores et déjà accepté d’ajouter comme participation aux besoins de la Cédéao, évalués à 375 millions… pour l’instant.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 19:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-point-de-situation-du-28-janvier-2013/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger4/2155827-2-fre-FR/operation-serval-reprise-de-la-boucle-du-niger.jpg

 

29.01.2013 Propos recueillis par Hélène Sallon - Le Monde.fr

 

Les forces franco-maliennes ont repris sans combattre, dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier, la grande ville de Tombouctou, dans le nord du Mali, mais n'ont pu empêcher l'incendie d'une bibliothèque abritant de précieux manuscrits par les islamistes en fuite. Tombouctou, située dans la boucle du fleuve Niger, était tombée l'an dernier aux mains de rebelles islamistes qui y ont détruit des mausolées soufis. Pierre Boiley, directeur du Centre d'études des mondes africains (Cemaf), analyse l'importance de la prise de Tombouctou par les forces franco-maliennes.

 

La prise de Tombouctou constitue-t-elle un tournant dans l'intervention au Mali ?

 

C'est un symbole, car Tombouctou est une ville bien connue, plus que Gao ou Diabali. On voit d'ailleurs comment la presse a titré sur l'événement. C'est important, car c'est une très grande ville, qui était tenue par les islamistes. Al-Qaida au Magheb islamique (AQMI) était installé à Tombouctou, avec des éléments de Ansar Eddine. C'était pour eux une position cardinale, même si AQMI est une organisation volatile qui ne cherche pas à prendre des territoires, mais à faire des coups de main et à avoir une force de nuisance. AQMI savait qu'elle ne pouvait pas résister militairement à une attaque frontale soutenue par des moyens aériens. Elle est plus à l'aise dans des attaques ponctuelles, des actions de guérilla.

 

C'est un tournant dans l'intervention, car cela clôt la reprise des bords du Niger et des deux grandes villes, avec Gao, qui ont été les symboles de l'application violente de la loi islamique (charia). C'est une défaite des islamistes mais elle n'est pas définitive. C'est également un tournant par rapport à la suite des opérations contre les salafistes. Car ils gardent encore une grande puissance de nuisance. Il reste à les chasser de tout le Nord, ce qui est une plus lourde tâche que la reconquête de la bande de territoire aujourd'hui accomplie. Le terrain est immense, les caches innombrables, et les conditions matérielles difficiles. Il serait logique, comme cela a été souvent évoqué, de s'appuyer sur les Touareg. D'ailleurs, plusieurs villes de la région de Kidal ont été déjà réoccupées par les forces du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui ont profité de la fuite des islamistes, et qui offrent leurs services pour la poursuite des terroristes sur une région qu'ils connaissent parfaitement.

 

Quelle va être maintenant la situation à Tombouctou ?

 

Pour Tombouctou, l'heure est à un retour à la normale, celui de l'islam confrérique modéré qui vénère les tombeaux des saints – dont hélas beaucoup ont été détruits. Pendant la période où la ville était dominée par les salafistes djihadistes, les autorités religieuses de la ville ont fait entendre leur voix contre l'islam rigoriste qui leur a été imposé. Mais il était difficile de s'opposer aux armes des salafistes.

 

Pour l'armée française, le travail est loin d'être achevé par la prise de Tombouctou. Elle ne peut partir maintenant, sinon il y aura des violences. La situation est complexe et l'armée malienne est réputée pour ses dérapages en terme de droits humains. La France a la responsabilité énorme de veiller à ce que la situation ne dégénère pas. Tombouctou est une ville de "peaux blanches" : Arabes, Touareg notamment. Le problème reste la possible vengeance de l'armée malienne contre ceux soupçonnés d'avoir soutenu les islamistes ou les indépendantistes. Une garantie internationale – et française – est indispensable pour éviter les exactions potentielles.

 

Quelle suite la France doit-elle donner à l'intervention militaire au nord du Mali ?

 

La question se pose désormais de savoir ce que va faire la France. Va-t-elle considérer que sa mission est terminée ? Ce serait une grave erreur de partir sans régler les problèmes politiques : aider le Mali à régler ses problèmes institutionnels et surtout contribuer, avec la collaboration des instances internationales, à traiter les problèmes de façon non sanglante dans le nord du pays. Si l'armée française n'assure pas la sécurisation de ces régions, il pourrait y avoir de nouveaux dérapages de l'armée malienne. C'est extrêmement important et urgent, car on déplore déjà plusieurs dizaines de personnes exécutées dans des conditions horribles. Et la France en sera aussi tenue pour responsable.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:48

EU UN build corner

 

29/1/2013 EU source: European Commission - Ref: EC13-017EN

 

Summary: 29 January 2013, Brussels - Today, at a donor conference on Mali hosted by the African Union in Addis Ababa, Commissioner for development, Andris Piebalgs, representing the European Union, confirmed the contribution of €50 million from the European Union to support the African-led International Support Mission to Mali (AFISMA).

 

On this occasion, Andris Piebalgs stated: "By providing a substantial financial support to AFISMA, the European Union is sending a strong message that we are serious about actively supporting Mali in maintaining its unity and territorial integrity and bringing back peace and stability to the region."

 

He added: "The African Peace Facility could cover non‑military expenditures like medical expenses, daily allowances and transport costs of the troops deployed on the ground. In parallel we are preparing new programmes to provide assistance to the civilian population, who are severely affected by the crisis, and to assist the Malian government's efforts towards the swift restoration of democracy in line with the roadmap recently adopted".

 

Background


UN Security Council Resolution 2085 (2012) authorised the deployment of the African-led International Support Mission to Mali for an initial period of one year.

 

The EU's financial support for AFISMA will come from the African Peace Facility, ​​which is used to support peace operations conducted by the African Union and African regional organisations, such as the African Union Mission in Somalia (AMISOM) and theMissionfor Consolidation of peace in the Central African Republic (MICOPAX).

 

In view of the difficulties endured by the civilian population and in an effort to support the Malian government's efforts to bring about the transition to democracy, a number of development programmes in Mali may be resumed as soon as possible. Some €250 million may be mobilised for this purpose. They will complement existing programmes which among other things, help reinforce civil society, strengthen food security and improve supply of drinking water.

 

EU development cooperation in Mali


Following the coup d'état of 22nd March 2012 the European Commission adopted precautionary measures. Currently, the EU's development cooperation is focused on direct support to the local population, the transition to democracy and humanitarian aid.

 

Accordingly, since the coup and throughout the current events, the EU has shown its commitment to the Malian people in this period of crisis by continuing to provide development aid.

 

The 10th European Development Fund (EDF) indicative programme (2008-2013) has an allocation of €583 million for Mali.

 

The 10th EDF focal sectors are:

  • governance: support for public sector reform, decentralisation and migration policy;
  • support for the economic development of the North and Delta du Niger regions;
  • support for growth measures and the poverty reduction strategy;

Non-focal areas include: culture, civil society, food security and access to water.

 

Under the 'Strategy for Security and Development in the Sahel' an additional €50 million was allocated for Mali.

 

For more information


Website of EuropeAid Development and Cooperation DG

http://ec.europa.eu/europeaid/index_en.htm

 

Website of the European Commissioner for Development, Andris Piebalgs

http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/piebalgs/index_en.htm

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:45

Tunisia C-130J

 

28 Jan 2013 by Craig Hoyle – FG

 

London - Tunisia's first of two C-130J tactical transports has been painted at Lockheed Martin's Marietta site in Georgia, USA, and the aircraft is "due for delivery later this year", the company says.

 

Already carrying the Tunisian air force registration Z21121, the stretched-fuselage Hercules will be used for airlift duties and also to perform humanitarian relief tasks, Lockheed says.

 

Tunisia's current air force inventory includes seven C-130Bs and one H-model Hercules, Flightglobal's MiliCAS database says. The oldest of these first entered use in 1959.

 

Lockheed received a contract in February 2010 to deliver the new-generation transports, the schedule for which calls for one aircraft to be handed over during 2013 and one in 2014.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/290113-dxm-2013mtln007_008_070/2157219-1-fre-FR/290113-dxm-2013mtln007_008_070.jpg

 

29/01/2013 18:08 Sources Marine nationale

 

Dans la matinée du 28 janvier 2013, après une semaine de transit, le groupe de projection composé du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude et de son escorte le Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff est arrivé à Dakar. Le BPC était parti de Toulon le lundi 21 janvier avec à son bord 500 militaires de l’armée de Terre et 140 véhicules composant le second Groupement Tactique InterArmes (GTIA).

 

Arrimés à tous les ponts du navire, les véhicules sont libérés de leurs attaches. Les manœuvriers du Dixmude abaissent rapidement la rampe du radier et commencent à guider les conducteurs. La centaine de véhicules – VBL (véhicule blindé léger), VAB (véhicule de l’avant blindé), GBC 180, TRM avec citernes et remorques, AMX 10 RC, P4 et VBCI (véhicule blindé de combat d’infanterie) – franchit la rampe pour rouler, une fois sur le quai, vers la base de la station navale de Dakar, où ils resteront quelques jours afin d’être adaptés aux spécificités locales, entretenus et gréés avec le matériel adéquat. Dans le même temps, les nombreux containers embarqués sont déplacés du radier vers le quai où ils sont chargés sur des camions,.

 

En six heures, l’intégralité du chargement du GTIA 2 embarqué sur le Dixmude est débarquée et déplacée pour être stockée dans un endroit sécurisé où les mécaniciens et les logisticiens pourront s’affairer, avant le départ pour le théâtre malien. Le Dixmude restera encore quelques jours à quai afin de soutenir les troupes, qui n’ont pas encore débarqué. L’équipage assurera le soutien logistique et mettra ses installations et ses capacités de communication à disposition de l’état-major du GTIA afin de poursuivre la préparation des unités avant leur déploiement.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/290113-dxm-le-bpc-dixmude-c-marine-nationale/2157214-1-fre-FR/290113-dxm-le-bpc-dixmude-c-marine-nationale.jpg

 

Grâce à ce déchargement, la mission de transport opérationnel du BPC Dixmude s’achève avec succès. La réussite de cette mission d’acheminement stratégique, menée pour la première fois par un bâtiment de projection et de commandement permet à ce navire de nouvelle génération réputé pour sa polyvalence éprouvée, d’ajouter une corde à son arc.

 

Grâce à ses moyens permettant d’améliorer et de faciliter la préparation opérationnelle et le maintien en condition physique des unités composant un groupement tactique, le BPC permet aussi de valoriser leur transit.

 

La participation du Dixmude à l’opération Serval a permis de déployer rapidement de nombreuses troupes – la capacité d’accueil théorique du BPC a été dépassée sans que cette augmentation ne soit la cause de problèmes -, équipées de leurs véhicules et de leur matériel, afin qu’elles puissent rapidement rejoindre le théâtre d’opérations.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:45

Mindef

 

29/01/2013 18:12 Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Charles Rivkin, ambassadeur des États-Unis en France, évoquent le Mali à l’occasion d’un entretien à l’hôtel de Brienne

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a reçu ce mardi matin à l’hôtel de Brienne l’ambassadeur des États-Unis en France, Charles Rivkin. Leurs échanges ont essentiellement porté sur le Mali, les opérations militaires qu’y conduit la France en soutien des forces maliennes et la contribution qu’y apportent les États-Unis.

 

Jean-Yves Le Drian a salué le soutien politique et l’aide précieuse apportés par les États-Unis à la France dans la conduite de ces opérations. Cette contribution porte sur des moyens de renseignement, de transport et de ravitaillement des aéronefs français. Elle permet notamment de faciliter et d’accélérer l’intégration au Mali des forces africaines.

 

Charles Rivkin a pour sa part salué la décision prise par la France et le courage de ses forces, engagées en réponse à l’appel du Président de la République du Mali contre les groupes terroristes djihadistes établis au nord du pays.

 

Le ministre de la Défense et l’ambassadeur des États-Unis en France se sont félicités de la coopération exemplaire menée par nos deux pays en matière de lutte anti-terroriste.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:46

MISMA

 

29 janvier 2013 16h55 Romandie.com (AFP)

 

ADDIS ABEBA - La France va apporter une aide militaire logistique d'un total de 47 millions d'euros (63 M dollars) à la force africaine au Mali et à l'armée malienne, face aux insurgés islamistes, a annoncé mardi à Addis Abeba le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Cette aide s'ajoute au coût de l'opération militaire française Serval en cours depuis mi-janvier au Mali, supporté exclusivement par la France, a précisé le ministre français qui s'exprimait devant une conférence des donateurs pour le Mali réunie dans la capitale éthiopienne.

 

La France va apporter un soutien logistique au contingent de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) en cours de déploiement (...) de l'ordre de 40 millions d'euros, a déclaré M. Fabius. La France intervient (également) en appui des forces armées maliennes et va leur céder du matériel pour un peu moins de 7 millions d'euros, a ajouté le ministre.

 

Interrogé lors d'une conférence de presse sur la nature exacte de cette aide, il a simplement indiqué qu'il s'agissait d'équipements qui ont été ou qui vont être fournis à des pays dans le cadre de la Misma ainsi que d'activités spécifiques en direction de la Misma et (...) d'activités ou d'équipements spécifiques en direction des forces maliennes.

 

Cette contribution (...) est évidemment très importante quand on l'additionne à la contribution que représente l'opération Serval, a souligné le ministre français, mais il est légitime que devant un tel danger la France soit au côté de la solidarité avec le Mali et avec l'Afrique.

 

Laurent Fabius a souligné que la France n'avait pas vocation à rester durablement engagée militairement au Mali et que c'est d'abord aux Africains d'assurer la sécurité de l'Afrique.

 

Nous l'avons dit dès le début: il est hors de question de risquer ce que certains appellent l'enlisement, a répété M. Fabius devant la presse.

 

Le ministre a également déclaré que les autorités maliennes devaient poursuivre dans la voie du rétablissement démocratique et qu'elles sont aussi responsables de la façon dont s'engage la réconciliation nationale.

 

En particulier, a-t-il prévenu, elles devront veiller à éviter les exactions que la communauté internationale ne saurait tolérer, notamment dans les zones reconquises aux insurgés islamistes.

 

Le président malien, Dioncouda Traoré, a assuré mardi devant les donateurs que son gouvernement ne permettra aucun écart dans ce domaine des droits humains.

 

Il a par ailleurs dit vouloir organiser d'ici au 31 juillet des élections transparentes et crédibles, afin de faire sortir le Mali de la transition issue du coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 qui avait précipité la déroute de l'armée sur le terrain et la prise de contrôle du Nord par les islamistes.

 

Pour M. Fabius, la France a fait son devoir en intervenant au Mali où l'avancée militaire de ce qu'il a qualifié de groupes terroristes et narco-terroristes armés menaçait l'existence même du Mali comme Etat démocratique et au delà l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:45

Sillinger_1200_400x300.jpg

 

29 January 2013 by Oscar Nkala/defenceWeb

 

The Libyan government has ordered 50 rigid-hulled inflatable boats (RHIBS) from French company Sillinger for delivery in March this year.

 

Sillinger marketing director Guillaume Godde declined to reveal the value of the contract but said his company has been contracted to supply semi-rigid inflatable boats ranging between 3.80 metres and 12 meters in length to the Libyan armed forces.

 

One model will be the 1200 RIB UM Inboard, designed for the high seas. Libya is the second customer for this new model.

 

The 1200 RIB UM is one of the largest and most advanced of Sillinger's military offerings and is able to carry up to 25 people. Weapons options include a 7.62 or 5.56 mm gun on each side and a 12.7 mm machinegun on the front. Armour can be retrofitted to the sides of the boat.

 

Sillinger boats are widely used by French Navy commandos and the French Customs, particularly the 580 RIB UM, a boat designed for open sea surveillance or insertion operations.

 

The deal between Sillinger and the Libyan government is a sign of growing naval co-operation between France and Libya since the fall of Muammar Gaddafi. In December last year, the Libyan Navy's Chief-of-Staff Hassan Boushnak met Captain Olivier de Saint Julien of the French navy frigate Aconit during a stop-over in Tripoli and both commanders called for more bi-lateral co-operation regarding naval security.

 

They agreed on sharing intelligence and further joint training of Libyan Navy personnel by the French Navy. Since the fall of Gaddafi in 2011, the French Navy has co-operated at various levels with the Libyan Navy and led the clearing of mines and other war debris around Tripoli.

 

France has also provided training for the Libyan Navy's divers and is presently involved in the multi-national naval assistance mission which is re-training the Libyan Coast Guard to secure the country's maritime boundaries and prevent human traffickers from using its coastal waters as launch pad for runs to Europe.

 

Sillinger is a division of uniform and equipment company Groupe Marck, which took part in a three-day defence exhibition at the Libyan Air Force's Tripoli air base last week.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:45

Paramount Group AHRLAC 400x300

 

29 January 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

With 80 successful flights of a quarter scale model logged and development of the first prototype well underway, certification of South Africa’s first indigenous turboprop aircraft is fast getting up to speed.

 

The AHRLAC (Advanced High-performance Reconnaissance and Surveillance Aircraft) was first unveiled in September 2011 at the Aerosud manufacturing facility on the eastern side of AFB Waterkloof.

 

Since then those involved under the leadership of Paul Potgieter Jnr, son of Aerosud founder and internationally respected aviation and aerospace entrepreneur Dr Paul Potgieter, have diligently gone about their work of making the single-engined “homeland security” platform a reality.

 

“We are now at the stage where the AHRLAC team numbers around the 60 mark. The successful flights of the quarter scale model have boosted enthusiasm massively and all efforts are currently focused on manufacture of the full scale prototype,” Potgieter said.

 

The AHRLAC team is looking at September as a potential date for the first flight of the full scale prototype.

 

Potgieter has teamed up with Ivor Ichikowitz’ Paramount Group to ensure maximum exposure of the multi-function, high-wing, Pratt and Whitney engined aircraft to potential users.

 

He sees AHRLAC as special because of its maximum platform flexibility for multi-role applications. These range from basic visual reconnaissance to advanced electronic surveillance and intelligence to armed patrol.

 

“The design is modular so as to support maximum basic airframe commonality for the various configurations and rapid role change ability.

 

“AHRLAC is capable of rapid deployment and fast response times with high cruise and dash speed and extended range. Because of the operational simplicity of this aircraft, in times of need, we can get it on the road to areas where it is required with limited support assistance.”

 

Key features of AHRLAC include its ‘pusher propeller’ design and high wing for crew visibility, high cruise and dash speeds (maximum cruise speed is 300 knots), payload capacity of 800 kg with full fuel and two crew, long operating range (1 150 nautical miles on internal fuel) and Short Take-Off and Landing (STOL) capability, including from semi-prepared landing strips, with a take-off distance of 550 metres with full payload.

 

Ichikowitz expects the AHRLAC to be a strong challenger to Unmanned Aerial Vehicles (UAVs). “With AHRLAC we provide a new, affordable, flexible and robust alternative to UAVs opening new operational capabilities to a variety of new users.”

 

Potgieter maintains that the AHRLAC is a revolutionary aircraft that will maintain the dominant role of the pilot in civil and military flight. “We believe the pilot remains core to conducting effective air operations. In AHRLAC we have produced an aircraft that is, unlike most UAVs, both autonomously capable and offers high survivability, with none of the sub-systems costs related to the operation of UAVs.”

 

“AHRLAC addresses the limitations of pilotless aircraft in a package which is flexible, reliable and offers excellent value for money. AHRLAC can go places and deliver missions, both civil and military, which a UAV simply cannot,” for reasons that includes current restrictions on UAV flights in controlled airspace.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

29 janvier 2013 16h04 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - Le groupe pétrolier public algérien Sonatrach envisage de nouvelles mesures de sécurisation des sites pétroliers et gaziers en Algérie après l'attaque menée par un commando islamiste contre une usine gazière d'In Amenas, a annoncé mardi son PDG Abdelhamid Zerguine.

 

Aujourd'hui, il y a une évaluation en cours au sein de la Sonatrach qui sera certainement effectuée en collaboration avec les services de sécurité.

 

Il y aura probablement une révision (des mesures) pour soutenir cette activité vitale, a déclaré M. Zerguine à la radio.

 

Sonatrach n'est qu'un exécutant. Elle est soumise à une loi datant des années 1990 sur la sécurisation des installations de la Sonatrach et de ses partenaires étrangers.

 

Cette loi autorisait des sociétés de gardiennage privées à assurer la sécurité des sites pétroliers et gaziers, dans le Sahara algérien.

 

Le groupe pétrolier avait également chargé des civils armés d'assurer la surveillance, durant la guerre civile des années 1990, de ses gazoducs, alors fréquemment attaqués par les groupe armés islamistes.

 

L'attaque d'In Amenas, considérée par les experts comme une catastrophe sécuritaire, a soulevé la question de la sécurité des sites gaziers en Algérie, où la justice a ouvert une enquête après que quelques dizaines d'islamistes armés eurent pu prendre des centaines d'otages.

 

Au moins trente-quatre otages étrangers de neuf nationalités différentes, ont été tués lors de l'attaque par un commando islamiste du complexe gazier algérien du 16 au 19 janvier.

 

Le patron de Sonatrach a par ailleurs indiqué que le gazoduc visé dimanche soir dans la région de Bouira (125 km au sud d'Alger) par une attaque terroriste n'a pas subi de dommages.

 

Les installations de Sonatrach n'ont subi aucun dommage, probablement ce sont les pipelines qui étaient visés, (...) il y a parfois des actes lâches comme celui-là, a-t-il affirmé.

 

Deux gardes en charge de la surveillance d'un gazoduc avaient été tués et sept autres blessés dimanche soir dans une attaque islamiste contre leur campement à Djebahia, près de Bouira.

 

Ces gardes faisaient partie d'un groupe chargé d'assurer la sécurité et la surveillance du gazoduc livrant le gaz au nord de l'Algérie à partir du champ gazier de Hassi R'mel, dans le Sahara.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:45
Sentinel R.1 (Crédit : Stuart Howard)

Les moyens de renseignement et de surveillance augmentent considérablement en nombre au Mali et dans la région du Sahel. En plus des drones Predator américains, des deux drones Harfang, de cinq Atlantique 2, et de possible C-160 Gabriel (avion français de guerre électronique), le 25 janvier, c’est au tour des Anglais de nous fournir un avion Sentinel R Mk1 (ou R.1), plateforme ISR dernier cri. Basée sur un Bombardier BD-700 Global Express très largement modifié, il s’agit d’un des meilleurs systèmes radar de surveillance terrestre jamais conçus.

 

Les Anglais disposent de seulement cinq exemplaires de cet appareil, qui a effectué son premier vol le 26 mai 2004. Il est par ailleurs prévu qu’ils soient retirés du service en 2015, à la fin des opérations afghanes pour l’armée britannique, décision annoncée lors de la publication de la Strategic Defense & Security Review de 2010. Il peut rester 11 heures en vol pour une distance franchissable de 8800 km. Opérant à 15500 mètres d’altitude, son radar SAR/ASTOR (Synthetic Aperture Radar/Airborne Stand-Off Radar) produit par Raytheon, est conçu pour une observation du sol en latéral à longue distance (entre 250 et 300 km) avec une résolution de 50 cm, permettant ainsi à l’appareil de rester dans un espace aérien « ami ». Le Sentinel est doté de toute une suite de capteurs ISR et de systèmes de protection, incluant récepteur d’alerte radar, système d’alerte missile et leurres radar tractés. Les informations recueillies par le radar, installé sous le ventre de l’appareil, sont transmises à une station-sol, pour une exploitation affinée des résultats, avant transmission aux échelons militaires concernés. Les militaires britanniques espèrent qu’il prouvera son utilité au Mali, comme il a pu le faire en Libye, et que cela infléchira la décision de retrait de service.

 

Nous sommes naturellement redevables envers le Royaume-Uni de nous prêter un tel instrument, même si, comme notre armée de terre à l’heure du futur Livre Blanc, les militaires d’outre-Manche ont peut-être une idée derrière la tête. Mais pourquoi ne pas utiliser également notre sytème de surveillance terrestre, le radar HORIZON, sous cocon depuis 2008 ? Certes, le système est jugé ancien et nécessite une modernisation en profondeur pour être porté aux standards actuels, en matière de reconnaissance terrestre. Il a de plus été mis en sommeil du fait de coûts de maintenance élevés. Néanmoins le système a déjà fait ses preuves sur un théâtre approchant, lors de la première guerre du Golfe en 1991, mais aussi dans les cieux serbes en 1999. La France dispose d'au moins trois exemplaires de ce matériel, actuellement sous cocon avec leur deux stations-sol, sur la base de Phalsbourg où est stationné le 1er RHC. On peut décemment penser qu’au moins un est en état de marche.

 

Basé sur le la cellule d’un AS 532 UL Cougar, le système HORIZON (pour Hélicoptère D’Observation Radar et d’Investigation de ZONe) est principalement composé d’une antenne déployable sous l’appareil pendant les observations, et rabattues sous la queue pendant les phases de transit. Le radar est de type Doppler travaillant entre 8 et 12,5 GHz ; la machine dispose d’un système de liaison de données par satellite SYRACUSE pour pouvoir transmettre les informations recueillies à une station-sol qui en fera l’analyse. Sa portée est de 150 km environ (jusqu’à 200 km dans de bonnes conditions) sur 360°, à 4000 mètres d’altitude. Cela correspond à plus de 20000 km2 couverts toutes les dix secondes (période d’une rotation radar). Antenne déployée, l’hélicoptère peut se déplacer à environ 180 km/h. Bien qu’il soit d’un type déjà ancien, son radar est en mesure de faire la distinction à toute distance entre des véhicules chenillés et des véhicules à roues. Avec une résolution d’environ 10 mètres à 150 km, il peut détecter des objectifs mobiles avec des vitesses comprises entre 8 et 280 km/h. On est loin des capacités des radars SAR modernes, mais nul doute que pour détecter des pick-up dans le désert, il pourrait être utile, malgré une autonomie limitée à trois heures. D’autant qu’il présente un avantage tactique que d’autres plateformes n’ont pas : la réactivité. En profitant des caractéristiques de la plateforme, le système peut être utilisé à partir d’aéroport avancées (comme Gao ou Tombouctou par exemple). Avec des temps de transit réduits au minimum, il pourrait être utilisé sur court préavis dans le cadre d’opérations de recherche vers le Nord du Mali, sachant qu’il dispose de plus de 800 km de rayon d’action. Ce type de déploiement rapide n’est pas envisageable avec des drones situés à Niamey (cas des SDTI Harfang) et un avion Sentinel R.1 qui, au mieux, doit être basé à Bamako. Le système HORIZON pourrait constituer le moyen d’acquisition rapide, avant d’être relevé sur position par des systèmes plus endurants, mais plus longs à mettre en place. Dans le jeu de cache-cache qui pourrait nous attendre avec les djihadistes, autant mettre toutes les chances de notre côté.

 

Hélicoptère Cougar AS 532 avec radar HORIZON déployé (Crédit : aviation-française.com)
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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:15

Exercice de mise en situation opérationnelle du Tigre - Cr

 

 

29 janv. 2013 FORCESFRANCAISES


Opération Serval - janvier 2013 : frappes aériennes

 

 


 

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:12

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-7/2153970-2-fre-FR/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-7.jpg

 

29 janv. 2013 FORCESFRANCAISES


Opération Serval - Abidjan le 24 janvier 2013 : préparation du GTIA aéroporté

 

 


 

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:09

zone sahélo-saharienne par el-annabi

 

29 janvier 2013 14h03 Romandie.com (AFP)

 

kasserine (Tunisie) - Deux agents des forces tunisiennes ont été blessés lors de heurts avec des jihadistes présumés dans la nuit de lundi à mardi à Kasserine (centre-ouest), et l'armée a renforcé sa présence dans le Sahara, près de sites pétroliers, pour prévenir tout acte terroriste.

 

Un haut responsable policier a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat qu'une opération spéciale avait visé à Kasserine trois personnes appartenant à la mouvance salafiste jihadiste.

 

Alors que les forces spéciales appréhendaient l'un des suspects, ses deux complices ont ouvert le feu blessant deux agents dont l'un grièvement à la jambe et à la hanche. Ce dernier a été hospitalisé à Tunis et les trois salafistes présumés ont pu prendre la fuite abandonnant un fusil d'assaut de type Kalachnikov.

 

Des opérations de ratissage sont en cours dans la région pour les retrouver, selon la même source. Contacté par l'AFP, le ministère de l'Intérieur a refusé de commenter ces informations.

 

Selon une source au sein de la garde nationale, s'exprimant aussi sous couvert d'anonymat, les trois salafistes présumés seraient liés au groupe que les forces tunisiennes ont pourchassé pendant une dizaine de jours en décembre dans la région de Kasserine, à la frontière algérienne.

 

Fin décembre, les autorités tunisiennes avaient annoncé l'arrestation dans cette zone de seize hommes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et que 18 personnes étaient recherchées.

 

Par ailleurs, des forces spéciales ont été déployées depuis trois jours dans le Sud, voisin de la Libye et de l'Algérie, pour protéger des installations pétrolières et gazières du Sahara.

 

Il s'agit de mesures de précaution à la suite de la prise d'otages d'In Amenas en Algérie, a confié à l'AFP une source de la sécurité dans la région.

 

Plusieurs sociétés énergétiques étrangères sont présentes en Tunisie comme l'italien ENI, le franco-britannique Perenco, l'autrichien OMV - dans des accords de partage de production avec le groupe public tunisien ETAP - et le canadien Winstar.

 

Ces mesures visent la prévention de toute attaque terroriste ciblant les champs (pétroliers et gaziers tunisiens) en particulier ceux situés à la frontière tuniso-algérienne, a aussi indiqué une source sécuritaire à l'agence officielle TAP.

 

La prise d'otages près In Amenas en Algérie, un site gazier à la frontière libyenne et à 300 km au sud de la Tunisie, avait été menée mi-janvier par un commando islamiste, dont onze membres étaient des Tunisiens. Un Algérien et 37 étrangers avaient été tués, de même que 29 ravisseurs.

 

Le désert que se partagent la Libye, la Tunisie et l'Algérie est devenu une zone importante de trafic d'armes notamment à destination des groupes jihadistes dans le nord du Mali.

 

Les trois pays ont signé mi-janvier un accord devant aboutir à un renforcement des contrôles et à une coopération accrue contre le trafic d'armes, de drogue, la traite des personnes et le terrorisme dans la région.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:07

Général Lecointre source B2

 

29 janvier 2013 14h31 Romandie.com (AFP)

 

EUTM Mali

 

BRUXELLES - Le délabrement avancé de l'armée malienne rend plus nécessaire que jamais la mission de conseil et de formation (EUTM) que s'apprête à lancer l'Union européenne, a déclaré mardi le général François Lecointre, qui dirige cette opération.

 

De retour de Bamako, le général Lecointre a assuré que la mission EUTM Mali deviendra opérationnelle à partir de la mi-février, le 12 ou le 18, et que les premiers soldats maliens débuteront leur formation à la fin mars, début avril sur la base militaire de Coulicoro, à environ 200 kilomètres de Bamako.

 

On nous reproche parfois d'être lents, mais c'est en réalité une mission qui est rapidement mise en place, a-t-il assuré à quelques journalistes à Bruxelles, en marge d'une réunion destinée à évaluer les participations des 27 pays de l'UE à EUTM Mali.

 

Il ne faut pas oublier qu'elle s'inscrit sur le moyen et long terme, a ajouté le général français, nommé à la tête de la mission le 17 janvier.

 

Les événements des derniers jours, consécutifs à l'intervention de l'armée française, ont confirmé la validité et la pertinence de la mission et démontré le réel besoin de recréer l'armée malienne, en état de délabrement avancé, selon lui. Les soldats sont mal formés, mal payés et sous-équipés, manquant notamment d'armements, d'équipements de locomotion et de transmission, a-t-il estimé.

 

A Coulicoro, les quelque 250 instructeurs européens prévus ambitionnent de former, par périodes d'environ 2 mois, quatre bataillons de 650 soldats, soit 2.600 hommes au total. EUTM comprendra aussi une force de protection de 150 militaires et un état-major d'une cinquantaine d'hommes, selon le général Lecointre.

 

Ce dernier estime que le risque sécuritaire s'est amoindri depuis le lancement de l'offensive militaire. Celui d'attaques menées de l'intérieur, par des soldats en formation, est jugé bien moins fort qu'en Afghanistan parce que l'armée malienne est surtout composée d'hommes d'ethnies du sud du pays, a priori hostiles aux groupes radicaux du nord, a-t-il précisé.

 

Une vingtaine d'experts seront en outre basés à Bamako pour conseiller et renforcer la chaîne de commandement de l'armée.

 

Le cursus de formation insistera sur la dimension déontologique et éthique, une priorité réclamée par plusieurs pays européens craignant des exactions de l'armée vis-à-vis des habitants du nord, notamment les Touaregs. La crédibilité de cette armée reposera en partie sur sa capacité à respecter les règles d'un Etat de droit, a insisté le général Lecointre.

 

La France est la nation cadre d'EUTM, à laquelle devraient également participer l'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Suède, l'Irlande... Des pays non membres de l'UE, comme la Norvège et le Canada, ont également déclaré leur intérêt.

 

Nous allons essayer de diversifier autant que possible l'origine des formateurs, même si il leur est demandé de pouvoir s'exprimer en français, la langue parlée au Mali, a souligné l'officier.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130128-operation-serval-48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-3/2153937-4-fre-FR/48h-pour-reprendre-le-controle-de-la-boucle-du-niger-3.jpg

 

29.01.2013 par Guillaume Belan

 

Les effectifs de l’opération Serval gonflent à grande vitesse. Bientôt 5000 soldats français ?

 

Outre les moyens impressionnants déployés pour la reprise de Gao et de Tombouctou ces dernières 48 heures, le dispositif français au Mali continue de monter en puissance. Le BPC Dixmude a débarqué hier un GTIA avec ses blindés (dont les VBCI) à Dakar, qui remonte actuellement vers Bamako.

 

C’est donc un déploiement de force très conséquent auquel se livre la France au Mali. Et du coup la sémantique a changée. De SGTIA (sous groupement tactique interarmes) il y a encore quelques jours, le vocabulaire militaire a très récemment glissé pour faire changer de place ce « S » : on est passé de SGTIA à GTIAs…

 

Serval, ce sera donc (et pour l’instant) pas moins de trois GTIA ! L’un formé à partir des troupes pré-positionnées en Afrique (Sénégal, Tchad, Côte d’Ivoire) renforcées par les forces d’alerte Guépard ; l’autre à partir des troupes aéroportées (deux compagnies du 2ème REP et un état-major) et enfin un troisième qui a, pour l’essentiel, débarqué à Dakar hier. En route pour Bamako, ce troisième GTIA va renforcer une compagnie d’infanterie qui sécurise la capitale malienne.

 

Ajoutez le groupe aéromobile (une quinzaine d’hélicoptères), le dispositif aérien qui s’est renforcé ces derniers jours (14 avions de combats mais aussi drones Harfang, ATL2 pour le renseignement, C-135FR, Transall, C-130 ou CN-235 pour le transport) depuis le N’Djamena, Bamako ou Niamey, ainsi que les forces en appui (Etat-Major au Sénégal…), la France devrait dans les 48 heures très largement dépasser le seuil de 4000 soldats impliqués dans l’opération Serval.

 

Pour mémoire, ce seuil de projection de 4000 soldats engagés est un cap que les politiques français n’avaient jamais souhaité franchir en Afghanistan.

 

Si l’on ajoute les quelque 7000 soldats africains (armées de la Cédéao et du Tchad), c’est bien plus de 10 000 soldats étrangers qui vont fouler le sol malien.

 

Ainsi la France au Mali montre ses muscles, souhaitant probablement taper fort et vite pour éviter tout enlisement et trouver une issue rapide. Le massif déploiement de forces avec largage de paras sur Tombouctou va dans ce sens. Seul hic dans ce bel édifice : il n’y a pour l’instant pas d’ennemi…

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:45

Tuareg Rebels

 

29 January 2013 by defenceWeb (Reuters)

 

Secular Malian Tuareg MNLA rebels said they were now in control of the northern town of Kidal after Islamist militant fighters abandoned it.

 

"Now it is us who are in control," Colonel Mohamed Ag Najim, the MNLA's military commander, told Reuters by satellite phone from the northeastern town.

 

Another MNLA rebel contacted in Kidal by Reuters gave the same account, but there was no immediate independent confirmation, Reuters reports.

 

Kidal, the capital of a remote region that borders with Algeria, had been the last urban stronghold in north Mali occupied by al Qaeda-allied Islamist fighters.

 

Two other major Islamist rebel-held towns, Gao and Timbuktu, have been recaptured by French and Malian troops in a fast-moving French-led offensive launched more than two weeks ago.

 

Asked where fighters from the Islamist Ansar Dine group which previously held Kidal were, Ag Najim replied: "They are gone".

 

On Sunday, Ibrahim Mohamed Ag Assaleh, a leader of the MNLA, whose initial separatist rebellion in the north last year was hijacked by al Qaeda and its local Malian allies, offered help from his group's desert fighters to the French-led offensive against the Islamist groups.

 

Speaking at Ouagadougou in Burkina Faso, Assaleh had said the MNLA was preparing to attack the withdrawing al Qaeda-allied Islamist forces and its leaders, whom he said were hiding in the Tidmane and Tigharghar mountains in Kidal region.

 

He said on Sunday the MNLA would advance on Kidal and other Tuareg towns.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:45

Predator over Afghanistan photo USAF

 

29 January 2013 by defenceWeb (Reuters)

 

Niger has given permission for U.S. surveillance drones to be stationed on its territory to improve intelligence on al Qaeda-linked Islamist fighters in northern Mali and the wider Sahara, a senior government source said.

 

The U.S. ambassador to Niger, Bisa Williams, made the request at a meeting on Monday with President Mahamadou Issoufou, who immediately accepted it, the source said.

 

"Niger has given the green light to accepting American surveillance drones on its soil to improve the collection of intelligence on Islamist movements," said the source, who asked not to be identified, Reuters reports.

 

The drones could be stationed in Niger's northern desert region of Agadez, which borders Mali, Algeria and Libya, the source said.

 

A spokesperson for the United States' African Command (AFRICOM) declined to comment.

 

The United States already has drones and surveillance aircraft stationed at several points around Africa. Its only permanent military base is in the small country of Djibouti in the Horn of Africa, more than 3,000 miles from Mali.

 

After her talks with Issoufou, Williams told reporters they had discussed economic and military cooperation and development issues. She also expressed Washington's appreciation for the French-led military mission to expel an alliance of al Qaeda-linked fighters from northern Mali.

 

French and Malian troops retook control of the ancient trading town of Timbuktu on Monday, as they drove deep into the heart of the desert region the size of Texas seized by Islamist fighters last year.

 

Washington has provided military transport planes to airlift men and equipment into Mali but said it will not send combat troops.

 

The head of the U.S. Africa Command, General Carter Ham, visited Niger last month. The poor, landlocked West Africa state has said it wants to have closer security cooperation with Washington.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:45

Mali slodiers 400x300

 

29 January 2013 by defenceWeb (Reuters)

 

Britain boosted its offer of aid to help France fight Islamist rebels in Mali, and pledged troops to help other African governments in the region counter a rising tide of Islamist radicalism.

 

Up to 240 British troops could be deployed as part of two missions to train African troops, 40 in Mali as part of a European Union mission, and a further 200 in anglophone West African countries, Prime Minister David Cameron's spokesman said.

 

At least 70 more British personnel could be involved in logistical and support missions. "It is an African operation in support of the Malian government and we think that the right way to do this is for regionally-led forces to take the lead," the spokesman said, adding Britons would take no combat role, Reuters reports.

 

The increased logistical support for France includes a ferry to transport troops and equipment to Africa, and allowing France and its allies to use Britain for air-to-air refueling.

 

Britain has also offered to set up a "Combined Joint Logistics Headquarters" in Mali, but France believes such a facility is not needed, Cameron's spokesman said, adding it would be kept under review.

 

A decision on whether to send up to 200 British soldiers on West African training missions is expected to be taken soon after African Union-led discussions in Addis Ababa, while talks are taking place in Brussels over troops for Mali.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:45

EUTM Mali

 

Jan 29, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

 

La conférence de génération de forces pour l’opération de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) a démarré mardi après-midi (29 janvier) dans une des salles sécurisées du service diplomatique européen.

 

Suite de l’article

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:45

operation-serval-4

 

29 janvier 2013 15h55 Romandie.com (AFP)

 

ANSONGO (Mali) - Des troupes nigériennes et maliennes en provenance du Niger sont entrées sous les vivats des habitants mardi à Ansongo (nord du Mali), localité à 80 km au sud de Gao qui était ces derniers mois contrôlée par des islamistes armés, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Parti mardi matin de la localité nigérienne de Yassen, à la frontière, un convoi de plus d'une centaine de blindés, pick-up et 4x4 surmontés de mitrailleuses est entré en début d'après-midi à Ansongo, à environ 80 km de là.

 

Des centaines d'habitants, dont beaucoup de femmes et d'enfants, acclamaient les militaires: laissez-moi voir ces libérateurs de très près!, criait une femme.

 

Au milieu des coups de klaxons, des jeunes brandissaient des pancartes célébrant le Niger et le Mali, mais aussi la France, qui a lancé le 11 janvier l'opération contre les islamistes du Nord malien, et le Tchad, qui appuie la force ouest-africaine en cours de déploiement.

 

La foule était rassemblée en face des bâtiments administratifs dont les jihadistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) avaient fait leur quartier général, tout près d'une place où des personnes étaient encore récemment victimes de coups au nom de leur vision rigoriste de la charia (loi islamique).

 

Ces bâtiments avaient été bombardés par l'aviation française dans la nuit du 23 au 24 janvier.

 

Gao, la grande ville du Nord malien (1.200 km au nord-est de Bamako), a été reprise le samedi 26 janvier par les armées française et malienne, rejointes plus tard sur place par voie aérienne par des soldats nigériens et tchadiens depuis Niamey.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:03

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29 January 2013 by defenceWeb/Africom

 

The Commander of US Africa Command (Africom) has shared lessons learned from what he called shortcomings in the US/Malian training programme which have contributed to turmoil in the African nation.

 

“We have had a US training effort with the Malian armed forces for some years. Some of that has occurred in Mali and some of that was Malian officers coming to the US for training including Captain Amadou Sanogo, who led the military coup which overthrew the constitutionally-elected government,” US Army General Carter F Ham said in his address to students and faculty at the Ralph J Bunche International Affairs Centre at Howard University, home to the oldest Africa Studies programme in the US.

 

“This is worrisome for us. So we looked at that and we asked ourselves: first, did we miss the signs this was happening? And was there anything we did in our training that could have been done differently and have caused a different outcome?”

 

The general said he believes the answer is “a little bit of both.”

 

From a purely military standpoint, Ham said, US forces focused Malian training almost exclusively on tactical and technical matters such as operating equipment, improving tactical effectiveness and aerial resupply to remote bases.

 

“All of which is good. We probably didn’t spend the requisite time focusing on values, ethics and military ethos.

 

“When you put on the uniform of your nation, then you accept the responsibility to defend and protect that nation, to abide by the legitimate civilian authority that has been established,” Ham said.

 

Additionally he said military members should act lawfully and see themselves as servants to the people of their nation.

 

“We didn’t train that to the degree that we needed to, I think. I believe we focused exclusively on tactical and technical aspects. So we have learned from that.”

 

The general also talked about what he viewed as four “inter-related problems” to ending turmoil in Mali.

 

“First is the restoration of the constitutional government in Bamako as a necessary precondition for a satisfactory solution. Second is addressing the concerns of a largely disaffected population in the northern portion of the country. Third is the existence in northern Mali, now of al-Qaeda and other terrorist and extremist organisations that undermine the rule of law. They have eliminated the rule of law – that has to be dealt with.”

 

The fourth problem, which Ham noted doesn’t get much attention but is patently the most difficult to address, are the bad and worsening humanitarian conditions across the Sahel region of north-central Africa.

 

“If any one of those four problems existed, it would be a significant problem. When all four exist simultaneously, it becomes increasingly complex.”

 

The resolution of those four issues would be the right end state in Bamako he said.

 

“Territorial integrity of Mali is non-negotiable. There can be no discussion of a separatist state or something similar. Realistically, we would all like to see the elimination of al-Qaeda and other terrorist and insurgent groups from northern Mali. Probably the best you can get is containment and disruption, so that al-Qaeda is no longer able to control territory there as they do today.”

 

The general said extended governance would also prevent extremist organisations from controlling the lives of citizens in the country’s major population centres, particularly Timbuktu, Gao and Kidal.

 

“Those have to be freed and restored under Malian control. So I think that is what I would see as the desired end state.”

 

Ham made it clear resolving these were a task for African nations and not the US.

 

“We see this clearly from the US government side, in fact and in perception, as an African-led endeavour done at the request of the Malian government and I think that’s well under way now,” he said.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 14:26

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28 janvier 2013 à 22 h 33 Radio-Canada avec La Presse Canadienne

 

Des soldats des forces spéciales canadiennes sont déployés au Mali pour assurer la sécurité du personnel canadien qui oeuvre dans le pays en proie à de violents combats.

 

Selon porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, ces soldats n'accomplissent pas de mission de combat au Mali, mais font plutôt partie d'une stratégie pour protéger le personnel diplomatique, l'ambassade canadienne à Bamako ainsi que le matériel canadien déployés sur le terrain.

 

Rappelons qu'en plus du personnel diplomatique, des équipages des forces aériennes canadiennes sont déployées au Mali depuis près de deux semaines à bord d'avions de transport C-17 qui transportent de l'équipement militaire et des soldats français en guise de soutien aux troupes françaises, qui ont repris lundi la ville de Tombouctou aux mains des islamistes.

 

La mission canadienne, qui devait à l'origine durer une semaine, a été prolongée jusqu'au 15 février.

 

Lundi, en réponse à une question du chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, M. Harper a assuré que les députés seront consultés si de nouvelles étapes doivent être décidées.

 

M. Harper a répété à plusieurs reprises que le Canada ne s'impliquera pas « directement » dans ce conflit, tout en soulignant que le Canada a agi en vertu d'un mandat de l'ONU.

 

Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, le président du Burkina Faso, Blaise Campaoré, a quant à lui demandé à Ottawa de s'impliquer davantage dans la lutte pour libérer le Mali des groupes islamistes armés.

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