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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:35
U.S. Army photo by Capt. Jarrod Morris, TAAC-E Public Affairs

U.S. Army photo by Capt. Jarrod Morris, TAAC-E Public Affairs

 

17.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis vont ralentir leur rythme de retrait d'Afghanistan en 2015, à la demande de leurs chefs militaires sur le terrain, selon des responsables américains. Ils renoncent à réduire leur présence à 5500 hommes à la fin de l'année.

La Maison Blanche doit tenir dans les jours à venir des réunions pour préparer une décision définitive qui devrait être annoncée la semaine prochaine, à l'occasion de la visite à Washington du président afghan Ashraf Ghani, selon ces sources. "Il n'y a pas de décision finale, mais les indications sont que les niveaux de retrait vont être revus", a dit un responsable de la Défense.

Il y a environ 10'000 soldats américains pour l'instant en Afghanistan. Il était prévu jusqu'à maintenant que leur nombre soit réduit à 5500 à la fin de l'année. Le nombre révisé n'a pas été été fixé, mais il pourrait être de l'ordre de 7000 à 8000 hommes à la fin 2015, selon les responsables.

La Maison Blanche ne semble pas en revanche remettre en cause l'objectif d'un retrait total des troupes à la fin 2016, qui est une promesse de Barack Obama, ont-ils ajouté.

 

Nouveau leader

L'évolution de Washington est due en partie à l'élection de Ashraf Ghani, vu par les Américains comme un leader prometteur, plus ouvert a la coopération avec les Etats-Unis que son prédécesseur Hamid Karzaï. "Il y a un désir de l'aider à réussir, ce n'est pas le même type de leader", a indiqué un responsable.

La menace d'une implantation du groupe Etat islamique (EI) en Afghanistan a également pesé dans l'analyse américaine. D'anciens talibans ont prêté récemment allégeance à l'EI.

Sur les 10'000 soldats américains en Afghanistan, environ 2000 sont engagés dans des opérations d'anti-terrorisme contre les talibans et les militants d'Al Qaïda. Les autres entraînent et conseillent les forces de sécurité afghanes.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:50
Terrorisme : la Suisse dépendante des services secrets étrangers

 

04/05/2014 Ian Hamelcorrespondant à Genève - Le Point.fr

 

Deux Kurdes ont été condamnés pour soutien à une organisation criminelle à buts terroristes grâce aux preuves fournies par des services secrets étrangers.

 

K.T., 35 ans, un Kurde originaire d'Irak, a été condamné vendredi à trois ans et trois mois de prison par le Tribunal pénal fédéral, la plus haute instance judiciaire de Suisse, pour propagande terroriste en lien avec al-Qaida. Son jeune frère M.T., 28 ans, écope de deux ans avec sursis. Les deux hommes ont déjà passé respectivement treize mois et dix mois et demi en détention provisoire.

La plupart des observateurs misaient sur un non-lieu. La Suisse est presque impuissante devant la menace terroriste. Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne dispose en effet guère de moyens légaux pour traquer les djihadistes. Il ne peut ni s'appuyer sur des écoutes téléphoniques, ni s'introduire dans les ordinateurs, encore moins poser des micros dans des appartements privés. Au royaume du secret bancaire, les libertés individuelles sont sacrées et doivent être préservées.

 

Une cellule près de la frontière française

Alors que s'est-il passé ? Pour la première fois, le Tribunal pénal fédéral, installé à Bellinzone, en Suisse italienne, a jugé recevables les preuves fournies par des "services secrets étrangers". Si les noms de ces services n'ont pas été cités, on peut imaginer que les services de renseignements français ne sont pas restés indifférents à l'existence d'une cellule de recrutement de terroristes installée à Bâle, à quelques centaines de mètres de la frontière, dissimulée derrière le Zentrum Didi Nwe Auslandarbeitung, officiellement un paisible centre culturel.

Les deux frères ont travaillé de 2003 à 2008 sous la direction de Najmuddin Faraj Ahmad, alias Mullah Krekar, fondateur de l'organisation terroriste Ansar al-Islam, soupçonnée d'être en lien direct avec al-Qaida. S'ils échappent à l'accusation de "participation" à un réseau criminel, les deux hommes ont, en revanche, été condamnés pour "soutien à une organisation criminelle à buts terroristes".

 

La veuve de l'assassin de Massoud

La Suisse a-t-elle enfin pris conscience qu'elle est peut-être devenue une base arrière pour des organisations terroristes en raison de l'impuissance de son Service de renseignement (SRC) ? "Si nous soupçonnons une personne de gravement menacer la sécurité de la Suisse, nous ne disposons souvent pas aujourd'hui de moyens suffisants pour convaincre les autorités de poursuite pénale d'ouvrir une procédure", reconnaissait le patron du SRC, Markus Seiler, en 2013, dans le quotidien Le Temps.

La pasionaria djihadiste belge Malika el-Aroud, la veuve d'un des assassins du commandant Massoud, a ainsi pu vivre paisiblement à Guin, dans le canton de Fribourg, pendant des années, diffusant sur Internet des scènes de tortures d'ennemis de l'islam et des attentats à la bombe. Son nouveau mari, le Tunisien Moez Garsallaoui, continuait à bénéficier de l'aide sociale helvétique, alors qu'il animait un centre de formation de recrues étrangères au Waziristan (Pakistan), fréquenté un temps par Mohamed Merah. Moez Garsallaoui a été tué par un drone américain en octobre 2012.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 18:45
Insight: Libya’s training honeypot

 

17 December 2013 by ADIT - The Bulletin - defenceWeb

 

.Since the fall of the Gaddafi regime and the foreign military intervention in the country, the need to rebuild security through a stable and capable army in Libya has become urgent. Indeed it is becoming vital to fill Libya’s security vacuum, and efficiently fight against the country's growing chaos, the militia violence, and al Qaida.

 

Many countries and private entities are interested in benefitting from the risky endeavour of training the Libyan armed forces, and expanding their influence within the resource rich country. Through different partnerships with different countries, Libya is starting to enhance its army capacity through training and mentoring arrangements on several fronts:

The European Union is focusing on training Border Guards and the Coast Guard under a border mission called Eubam (EU Border Assistance Mission). According to the mission’s blueprint, the EU objective is to take Border and Coast Guard "battalions" out of the field, train them in secure locations, and "redeploy" them into action. Eubam's 111 personnel will be unarmed (albeit heavily guarded by private contractors) and many of them will have civilian backgrounds in EU police and customs. But the EU document notes that Eubam should also recruit people with "military expertise" to "provide specialist skills."

 

After cancelling an October tender to secure Eubam training, the European Union (EU) launched one-on-one negotiations with bidders, including Argus Security Projects. To date, 40 Eubam personnel that are already present in Libya are protected by Argus, which also secures the European official representation office in Tripoli.

 

Italy, as Libya’s former colonial power, still remains a major interlocutor and donor in Libya, as far as energy and security issues are concerned. As reported by EUobserver and according to the Eubam paper, it seems that Italy set aside at least 250 million euros for Libya for 2012 and 2013, the vast majority of which is being spent on security projects, run by Italy's defence and interior ministries, including:

• Training 60 Libyan border guard officers in Vicenza, Italy

• Teaching 65 Libyan infantrymen at Italy's Army Infantry School in Cesano

• Training 280 Libyan military police in Tripoli

• Teaching another 150 civilian police in using anti-drug sniffer dogs and in forensic crime scene investigation.

Rome is also sending a naval boat to Libyan waters to stop "weapons smuggling," restoring seven Libyan naval vessels and donating 20 VBL Puma armoured vehicles. In addition, two Technical Agreements aimed at strengthening bilateral cooperation between Rome and Tripoli were signed. One of these agreements concerns the employment of Italian remotely piloted aircraft to support Libyan authorities in border control activities in southern Libya. Moreover, as reported by Reuters, Libya is going to build a satellite surveillance system with Italian expertise to help secure its borders to stem the flow of Islamist militants and illegal immigrants. Another agreement on training Libyan personnel has also been signed, and will be implemented either in Libya or in Italy, in order to improve common security.

 

France has already agreed to train 1 000 Libyan police in counter-terrorism and plans to train another 1 500, Foreign minister Laurent Fabius said on the sidelines of a regional border security conference in the Moroccan capital Rabat, as reported Reuters. In addition, still according to EUObserver, France is currently training 75 bodyguards to protect Libyan VIPs, 30 Libyan airmen, 20 naval officers as well as 72 naval divers. These training sessions have been delivered partly by DCI AIRCO and NAVFCO since early 2013.

 

The United Kingdom is also very keen to enhance the Libyan Army’s capabilities. The Foreign Office acknowledges that the British Army is training 2 000 Libyan soldiers in basic infantry skills. Furthermore, according to an undisclosed source close to the security services, the British are currently conducting training Libyan intelligence agents in a secret location somewhere in Scotland.... Meanwhile, London has appointed a "Defence Assistance Team" within the Libyan Ministry of Defence, plus a "strategic adviser" to the Ministry of the Interior.

 

Germany is helping to prevent nuclear fuel in Libya's Tadjoura research centre from getting into the wrong hands. It is also spending 600 000 euros on "disposal of chemical weapons" and 800 000 euros on securing Libya's stocks of shoulder-fired anti-aircraft missiles.

 

The US and some of its allies in the region - including Jordan, Qatar, Turkey and the United Arab Emirates - are also working on a big scale. According to EUobserver and Commentary Magazine, Washington is going to train between 5 000 and 8 000 Libyan soldiers and a separate, smaller unit for specialized counterterrorism missions - potentially in Bulgaria, as reported by The Complex. The US has already launched a $20 million programme on "justice sector reform, arms control and land border security," which involves "contracted personnel" from private security firms in Libya and US personnel in "neighbouring countries," such as Morocco.

 

A group of 220 Libyan soldiers recently flew to Turkey to start three and half months of military training. The soldiers are the first group of a total of 3 000 troops who will be trained at the Egirdir Commando School, as part of an agreement between the two countries.

 

Denmark, Greece, Malta, the Netherlands, Romania and Spain are also about to implement military training or assistance projects, although on a smaller scale. According to a recent statement from Libya's oil ministry, the country is currently producing just 700 000 barrels a day, but could quickly get back to pre-war levels of 1.4 million barrels if things go well.

 

EU and US oil contracts aside, Libya may soon have a lot of money to spend on security equipment, public infrastructure and military hardware. It is therefore urgent to provide a stable environment necessary to achieve this kind of bright future… The bees are therefore flying around the Honey pot…

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 06:45
Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)

Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)

17 septembre 2013 secret-difa3.

 

C'et le site Nigerian PremiumTimes qui donne l'info en exclusivité, 40 soldats sont tombés sous les balles de terroristes du groupe Boko Haram affilié à Al Qaida, 65 sont portés disparus. Ces pertes énormes sont dues à une opération anti-terroriste mal planifiée qui a mené une compagnie entière à l'abattoir.

 

Le site nous explique que le détachement appartenant à la 134 bataillon de la 12 éme brigade, revenait d'une mission de reconnaissance dans une région isolée du Nord du Nigeria, les résultats de mission ont été probants dans la mesure où plusieurs camps terroristes ont été identifiés. Au retour, les officiers de cette compagnie ont informé immédiatement leur hiérarchie de leur volonté d'attaquer rapidement les position djihadistes et ont réclamés un bombardement préalable des positions identifiées et un appuie aérien.

 

L'Etat-major Nigerian qui n'a pas déclenché de soutien aérien n'a pas cru bon de prévenir les militaires sur le terrain qui se dirigeaient sur les positions terroristes.

 

Outre le nombre élevé de victimes, les terroristes ont réussi à s'emparer d'un important lot d'armes et d'équipements.

 

En août passé, une attaque surprise d'un groupe appartenant à l'organisation terroriste Boko Haram, contre une caserne dans la localité de Mallam Fatori (Etat de Borno Nord du Nigeria), avait fait 20 morts. Depuis cinq ans, l'Etat le plus peuplé d'Afrique subit le diktat de terroristes djihadistes appartenant à la nébuleuse Al Qaida. Des centaines de morts et des milliers de déplacés ont été enregistrés depuis le début du conflit au Nord du Nigeria.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 07:30
MQ-1 Predator armed with Hellfire missiles flies over southern Afghanistan. Photo USAF

MQ-1 Predator armed with Hellfire missiles flies over southern Afghanistan. Photo USAF

05/09 LesEchos.fr (Reuters)

 

Les drones, arme de prédilection des Etats-Unis dans leur combat contre al Qaïda, ne devraient pas figurer au premier rang des armes qui seront utilisées en Syrie si Washington devait mettre à exécution son projet de sanctionner Damas pour avoir utilisé des armes chimiques contre son peuple.

 

Les drones, utilisés en frappes ciblées au Pakistan ou au Yémen contre des membres présumés d'Al Qaïda, ne sont pas conçus pour des combats aériens et seraient vulnérables à la défense antiaérienne et aux radars syriens, d'autant plus qu'ils sont beaucoup plus lents que les avions de guerre traditionnels.

 

Les drones sont également utilisés pour protéger les militaires américains en Irak et Afghanistan, c'est-à-dire dans des pays dont l'espace aérien n'est pas protégé.

 

En outre, les missiles Hellfire qui équipent en général ces avions sans pilote, n'ont pas la puissance de feu des missiles de croisière qui seront vraisemblablement utilisés dans le cadre des frappes limitées souhaitées par Barack Obama contre les forces du président syrien Bachar al Assad.

 

Les frappes de drones au Pakistan et au Yémen ont considérablement augmenté sous la présidence de Barack Obama, à tel point que ces engins sans pilote sont devenus une partie clé de la lutte contre al Qaïda. Les Etats-Unis les utilisent aussi en Somalie, en Libye et en Irak et ont été autorisés cette année à en stationner au Niger.

 

Mais la configuration des opérations en Syrie ne se prête pas à l'utilisation de drones, du moins pas dans un premier temps.

 

"Quand on ne contrôle pas l'espace aérien, ils sont lents, bruyants et très faciles à abattre. Ils ne sont vraiment pas si utiles quand il s'agit d'Etats comme la Syrie", commente Audrey Kurth Cronin, professeur à l'Université George Mason.

 

Les missiles de croisière Tomahawk ont des bombes deux fois plus puissantes que celles des missiles Hellfire des drones. En outre, leur vitesse est proche de celle du son, ce qui les rend beaucoup moins vulnérables à la défense antiaérienne.

 

Les Etats-Unis disposent de quatre frégates en Méditerranée orientale qui peuvent être équipées de Tomahawk dont la portée est d'environ 1.610 km.

 

DRONES ESPIONS

 

Dans le cas où la défense aérienne syrienne serait touchée par des frappes américaines, les drones pourraient être utilisés pour des missions de surveillance et éventuellement pour des frappes ciblées.

 

L'avantage des drones est qu'ils peuvent être actionnés à distance et notamment à partir de bases aux Etats-Unis, ce qui limite, voire supprime, le risque pour les personnels qui les guident.

 

Toutefois, les faire entrer en action à un stade ultérieur pourrait être le signal d'un engagement plus long que celui de quelques semaines que Barack Obama vise en Syrie, soulignent les analystes.

 

L'armée de l'air américaine actionne aussi des appareils pilotés à distance à partir de la base aérienne d'Incirlik en Turquie mais les autorités américaines ne se sont pas exprimées sur leur mission.

 

Ils ont été utilisés par le passé pour des missions de surveillance le long de la frontière syro-turque, mais ils ne sont pas forcément utilisés en ce moment en survol de l'espace aérien syrien.

 

Les Etats-Unis ont aussi des drones espions RQ-170 Sentinel, dont la forme leur permet d'éviter les radars, mais leurs défauts sont apparus au grand jour en 2011 quand un de ces appareils s'est écrasé en Iran. Téhéran affirme qu'elle a pris le contrôle de l'avion et qu'elle l'a forcé à s'écraser, ce que les autorités américaines démentent.

 

"Nous pensons aux drones comme substitut de bombardier furtif ou quelque chose de ce genre. Or, ils ne le sont pas du tout", explique Daniel Byman, spécialiste de la sécurité à la Brookings Institution.

 

Toutefois, l'efficacité de la défense antiaérienne syrienne pourrait avoir été exagérée.

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