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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:55
Paroles de soldats français


25/12/2015 Armée de Terre

 

Liban, Koweït, Bosnie, Rwanda, Afghanistan,Libye,Centrafrique,Mali.

 

Ces théâtres d’opérations hantent encore des milliers de soldats français.ils ont vécu toutes les guerres, affronter toutes les épreuves et témoignent à fleurs de
peau, de leur réalité de ces années d’opex. Ils racontent leurs joies comme leurs souffrances, leurs fiertés comme leurs angoisses, la fraternité comme la violence des combats.

Un récit bouleversant et authentique de ces voyages au bout de la nuit.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:45
La France se prépare à intervenir en Libye

 

23.12.2015

 

Alors que l'Etat islamique prospère en Libye, une coalition militaire pourrait voir le jour pour combattre l'organisation.

 

Une intervention militaire en Libye se prépare. Ce serait même une question de semaines pour qu'une coalition ne vienne combattre l'Etat islamique, qui prospère depuis près d'un an sur place. Fin novembre, des vols de reconnaissance au sud de Tripoli ont confirmé l'existence de camps d'entraînement de l'Etat islamique dans lesquels se trouvaient des djihadistes français. Selon Le Canard Enchaîné, une petite coalition a déjà vu le jour, regroupant les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Les Américains prépareraient déjà des vols de reconnaissance avant d'éventuels bombardements. Mais rien ne se fera sans un accord politique.

 

France, Italie et Grande-Bretagne en première ligne

C'est pourquoi Laurent Fabius s'est entretenu mardi avec Fayyez al-Sarraj, futur Premier ministre d'un gouvernement d'union nationale libyen censé se mettre en place avant mi-janvier. Ce gouvernement doit voir le jour à Tripoli au terme d'un fragile accord conclu en décembre sous l'égide des Nations unies. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit adopter dans les jours qui viennent une résolution l'entérinant. La charge reviendrait alors à ce gouvernement de mener la lutte contre l'Etat islamique en s'appuyant sur ses propres milices ou "grâce aux pays qui proposeront leurs troupes", note Le Figaro. "Il faut jouer cette option à fond", poursuit un membre de l'entourage de Jean-Yves Le Drian dans la quotidien.

Faute d'accord, la France poursuivrait ses efforts pour mettre sur pied une coalition militaire. L'Italie et la Grande-Bretagne seraient prêts à s'engager. Rome voudrait même assumer le leadership des opérations, dans un pays qu'il colonisé sous le fascisme. L'Italie a d'ailleurs proposé le nom du général Paolo Serra, actuellement conseiller militaire de Ban Ki-moon à l'ONU, pour prendre la tête de la force internationale. Dans le même temps, la Grande-Bretagne enverrait 6.000 hommes, précise Le Figaro, pour "assister" et "former les forces légitimes du gouvernement d'union nationale". Quant à la France, elle devra faire des choix. "Nous avons des ressources limitées", note dans les colonnes du quotidien le général Richard Dannatt. "Le gouvernement doit décider quelle est sa priorité."

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 18:45
photo Libya Air Force

photo Libya Air Force

 

 

Sur demande d'une milice locale, des hommes des forces spéciales américaines ont été refoulés d'une base aérienne libyenne après la publication de leurs photos sur la page Facebook de l'armée de l'air libyenne.

 

Un groupe de soldats américains, identifiés comme des membres des forces spéciales des Etats-Unis, est arrivé en Libye le 14 décembre dernier afin d'effectuer une mission de formation. Mais les photos postées sur Facebook, qui montrent un petit groupe d'hommes armés en tenue civile, ont révélé à l'armée de l'air libyenne la présence de ces combattants et ont soulevé la question de la légalité de leur mission.

 

Un responsable du département américain de la Défense a confirmé que la photo représentait bien "des militaires américains" et a indiqué que les militaires étaient venus en Libye "avec l'accord de responsables libyens" afin de "développer les relations et d'améliorer les communications avec leurs homologues de l'armée nationale libyenne".

Néanmoins, à peine arrivés sur la base, des membres d'une milice locale ont demandé que les soldats américains repartent, n'ayant pas d'autorisation de présence sur la base.

​"Pour éviter un conflit" les militaires américains "sont repartis sans incidents", a ajouté le responsable, cité par NBC New.

 

Celui-ci a également indiqué que "ce n'était pas la première fois" que des militaires américains menaient ce genre de visite en Libye, sans vouloir donner plus de détails.

A l'heure actuelle, presque tout le territoire libyen est en proie à un chaos absolu en matière de sécurité. Le pays est dirigé par deux gouvernements distincts, et chaque ville possède de facto ses propres administrations indépendantes et sa propre "milice populaire" subordonnée aux chefs des tribus locales. Réunis dans la ville marocaine de Skhirat, les représentants des parties impliquées dans le conflit libyen doivent signer ce jeudi un accord prévoyant la mise en place d'un gouvernement d'unité nationale.

De nouvelles régions tombent sous le contrôle des terroristes de l'Etat islamique sur le littoral libyen de la Méditerranée. Les djihadistes ont déjà annoncé leur intention de faire de Syrte la première base importante de Daech à l'extérieur de l'Irak et de la Syrie.

 

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:45
photo Présidence de la République - L. Blevennec

photo Présidence de la République - L. Blevennec

 

16/12/2015 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

Depuis septembre 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, alerte la communauté internationale sur les répercussions du chaos dans ce pays et sur les risques de voir se créer un «arc de la terreur» avec la jonction des groupes terroristes du Proche-Orient et ceux d'Afrique sahélienne.

 

«L'année 2016 sera l'année de la Libye»: autour de Jean-Yves Le Drian, on annonce clairement la couleur sur le grand défi des mois à venir. Ce n'est qu'une demi-surprise. Tandis que le Levant accapare le devant de la scène, le ministre de la Défense n'a pas cessé d'avoir dans son viseur la Libye, où l'État islamique (EI) ne cesse de gagner du terrain. Dès septembre 2014, le ministre de la Défense avait entrepris d'alerter la communauté internationale sur les répercussions du chaos dans ce pays et sur les risques de voir se créer un «arc de la terreur» avec la jonction des groupes terroristes du Proche-Orient et ceux d'Afrique sahélienne.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 16:55
"Qui est l’ennemi de la France ? Aujourd’hui, Daech" (Jean-Yves Le Drian)

"Les exactions d'une cruauté sans nom commises en Syrie, en Irak ou en Libye sont la cause d'une totale désinhibition de la violence chez les djihadistes : viols, décapitations, tortures les plus abjectes, crucifixions publiques, esclavage des femmes. Tout cela à moins de quatre heures de vol de Paris" (Chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers)

 

07/12/2015 Par Michel Cabirol -- LaTribune.fr

 

Depuis plus de 25 ans, la France n'avait plus d'ennemi. Elle en a désormais un, Daech. François Hollande l'a explicitement désigné. Tout comme son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.


La France est en guerre et elle a officiellement un ennemi. Lors de son intervention du 16 novembre devant le Congrès rassemblé à Versailles, François Hollande a désigné l'ennemi de la France, Daech. Il y avait très longtemps que la France n'avait pas eu un ennemi aussi clairement désigné. Elle n'en avait pas eu un depuis la fin de la guerre froide quand l'URSS était l'ennemi du monde occidental. Toutefois, l'URSS en tant qu'ennemi n'était jamais explicitement nommée, comme l'a rappelé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à l'occasion de son intervention aux Assises nationales de la recherche stratégique le 1er décembre.

"Comment désigner l'ennemi? Faut-il seulement le faire? C'est un problème ancien, à la fois diplomatique, politique et stratégique, mais aussi militaire : quelle est la cible? La position de la France a toujours consisté à rechercher des positions nuancées, en évitant de confondre par exemple menaces et risques, ennemis et rivaux", explique-t-il.

Pourquoi alors avoir si clairement désigné Daech, qui n'est même pas un Etat ? Parce que selon le ministre, "il faut rappeler qu'il existe des normes pour gérer l'ennemi : le droit international public établit en particulier le droit à la légitime déense (que la France a invoqué contre Daech)". Et c'est bien Daech qui "a déclaré la guerre" à la France, affirme le ministre. Pour la France, il n'était surtout pas question de se lancer dans une guerre dite préventive contrairement à ce qu'ont fait les Etats-Unis en Irak en 2003. Et Jean-Yves Le Drian d'expliquer que la France ne combat pas en Irak et en Syrie "le terrorisme en général" mais un ennemi, certes conjoncturel, mais "précis", Daech, dans le cadre de l'opération Chammal.

"La culture stratégique française n'a pas cette obsession, précise d'ailleurs Jean-Yves Le Drian. Au contraire, elle a intégré qu'il n'existait pas de sécurité absolue, et qu'il fallait donc, toujours, définir l'ennemi au plus juste et en réaction, pour fonder une stratégie militaire par essence défensive et dissuasive".

 

Daech, un "proto-Etat"

C'est à donc l'aune de l'analyse du ministre qu'il convient d'apprécier la désignation de Daech comme ennemi d'aujourd'hui. "Avec Daech, la désignation de l'ennemi ne fait donc pas de doute", affirme le ministre. En outre, la France dispose donc d'une légitimité pour combattre ce mouvement terroriste dans le cadre de la "légitime défense individuelle", reconnue par la résolution 2249 du Conseil de sécurité des Nations unies. "Autrement dit, nous n'attaquons que lorsque nous sommes attaqués : c'est une position éthique, politique, fait observer Jean-Yves Le Drian. C'est aussi une obligation juridique. Et lorsque les démocraties s'éloignent de ce principe, cela donne le désastre de 2003". Ce qui est très clairement une critique de la politique des Etats-Unis en Irak.

Pour le ministre de la Défense, Daech est un "proto-Etat", qui a soumis "un territoire vaste comme la Grande-Bretagne et une population d'environ 10 millions d'habitants". Il dispose "de capacités militaires et financières que de nombreux Etats n'ont pas". Toutefois, Jean-Yves Le Drian estime que Daech, qui a des effectifs de combattants "relativement limités", estimés entre 20.000 et 30.000 soldats, règne sur son territoire par une "violence extrême et désinhibée".

Le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, explique lors de son audition du 25 novembre à l'Assemblée nationale que Daech est "un réseau d'individus sectaires, djihadistes islamistes radicaux, qui poursuit un projet global de subversion politique et religieuse. Ce projet est parfaitement raisonné. Il a été théorisé depuis les années 2004-2005 dans un texte d'Abu Bakr Naji qui a été traduit en français en 2007 sous un titre parfaitement clair : Gestion de la sauvagerie".

Enfin, Daech exerce également un pouvoir d'attraction très fort sur les djihadistes transnationaux, "les foreign fighters en nombre encore croissant" aujourd'hui encore, selon le ministre. Ces derniers font l'objet d'un "lavage de cerveau particulièrement violent" en vue de construire "une société nouvelle et un homme nouveau". Car, selon le chef d'état-major des armées, "Daech met en avant une caricature religieuse et spirituelle qui donne de l'épaisseur à la motivation de ses recrues. C'est parce qu'il fournit une identité de substitution, à travers l'évocation d'un passé idéalisé et d'un futur fantasmé, que cet idéal dévoyé a une résonance chez certains - plutôt jeunes - désespérés, exclus, affamés, humiliés - réels ou estimés".

 

Une guerre ou des guerres?

Pour Jean-Yves Le Drian, il y a une "continuité de la menace, sur les fronts extérieur et intérieur". Et intervenir en Syrie, "c'est du même coup protéger notre territoire et notre population". Ce que confirme le général de Villiers, le "mode d'action au cœur de Paris" de Daech - "des actes de guerre" -, révèle "le lien étroit qui existe entre la sécurité extérieure et la sécurité intérieure". Mais Jean-Yves Le Drian ne veut surtout pas que l'on désigne les djihadistes transnationaux comme des "ennemis de l'intérieur". "Si le combattant de Daech en Syrie et en Irak est un ennemi, et doit être traité comme tel, le terroriste sur le territoire national est un criminel, et doit être traité comme tel", explique-t-il.

Quelle est la stratégie de Daech? "Elle passe d'abord par un enracinement territorial, qui ignore totalement les frontières des États, précise le chef d'état-major des armées. Les territoires que contrôle Daech au Levant lui procurent soutiens et ressources à une échelle qui n'a pas de précédent : finances, mais aussi exécutants". C'est à partir de cette assise territoriale - son fief - qui est son centre de gravité, "qu'il planifie, prépare, télécommande ses attaques, et à partir de ses bases qu'il embrigade, fanatise, entraîne ses candidats au djihad", fait-il observer. Daech cherche, selon le général de Villiers, "l'implosion des sociétés, l'installation d'un chaos propice à l'émergence d'un néocalifat". Et le terrorisme n'est pour lui "qu'un moyen parmi d'autres d'arriver à ses fins".

 

Daech, les Omeyyades du XXIe siècle

Daech a "une stratégie d'expansion" en utilisant "les moyens modernes de communication et de transport pour s'affranchir des frontières", a expliqué le chef d'état-major des armées. "En voulant renouer avec la geste conquérante des premiers califes et de la dynastie des Omeyyades qui, entre 661 et 750, assurèrent l'expansion fulgurante et immense de l'islam, jusqu'en Espagne et aux confins du Pakistan, Daech exerce ainsi la puissante attraction d'une utopie en construction", estime le ministre de la Défense.

Du coup, Daech "essaime dans la bande sahélo-saharienne, au Sinaï, au Yémen, en Libye. Le djihadisme islamiste vise une connexion opérationnelle, voire géographique, de différents groupes au Moyen Orient, au Sahel et dans la corne de l'Afrique", explique le général de Villiers. Et peu importe l'étiquette ou le nom revendiqué - Daech, AQMI, AQPA, al-Nosra, qui "ne sont que des masques" -, ces groupes de terroristes possèdent "tous la même matrice. N'oublions pas qu'Al-Qaïda avait trouvé une base chez les talibans en Afghanistan, qu'au Sahel, AQMI voulait installer un califat et que Boko Haram et les Shebab prétendent eux aussi administrer des territoires".

 

Des modes d'actions difficiles à contrecarrer

Ce qui impressionne nos responsables politiques et militaires, c'est le caractère hybride du combattant islamiste et surtout sa détermination jusque-boutiste. "La dangerosité de l'ennemi, est liée à sa plasticité", souligne Jean-Yves Le Drian. Les djihadistes n'ont "pas de profil type, aisément identifiable, ce qui rend notre ennemi protéiforme et insaisissable", précise pour sa part le chef d'état-major. Le général de Villiers décrypte leurs modes d'action qui "visent à contourner la puissance des pays occidentaux".

"Ils sont redoutablement variés : ce sont les cyberattaques, les engins explosifs improvisés, les snipers, les attaques suicides. Ces capacités sont d'autant plus dangereuses qu'elles sont peu coûteuses, aisément accessibles, et qu'elles se combinent facilement à l'idéal de mort et au fanatisme des djihadistes.

Dans sa fuite en avant, Daech recherche la rupture par une surenchère de la terreur. "Il s'appuie en cela sur le mépris de la mort de ses djihadistes, analyse le général de Villiers. Cette terreur mise en scène vise un effet de sidération chez la victime et alimente les forces, que j'appellerai immorales, des terroristes. Aujourd'hui, parmi les membres des katibas - quel que soit l'âge de ces hommes ou de ces femmes -, la seule compétition qui soit est souvent celle du martyre. Les exactions d'une cruauté sans nom commises en Syrie, en Irak ou en Libye sont la cause d'une totale désinhibition de la violence chez les djihadistes : viols, décapitations, tortures les plus abjectes, crucifixions publiques, esclavage des femmes. Tout cela à moins de quatre heures de vol de Paris".

"Non seulement il n'obéit pas aux catégories habituelles, mais il fonde même son agilité et son efficacité stratégiques sur sa capacité à nier ou effacer les limites qui structuraient jusque-là l'ordre international et l'art de la guerre moderne", regrette Jean-Yves Le Drian. (...) Là où nos armées sont engagées avec un ensemble de contraintes, l'ennemi s'affranchit d'emblée de toutes obligations, qu'elles soient juridiques, doctrinales ou éthiques.

À ces modes d'actions, il faut ajouter les attaques continues dans le champ de l'influence et des perceptions. "Elles véhiculent, par internet et les réseaux sociaux, une propagande agressive, réactive et de grande qualité technique, qui cherche à discréditer nos valeurs et notre modèle de société", fait remarquer le chef d'état-major des armées.

 

Comment lutter contre Daech

Le jusqu'au-boutisme des combattants islamistes "conditionne la dimension psychologique du combat que nous engageons", estime-t-il. Face aux groupes armés terroristes, quelle stratégie militaire ? Face à cette violence "la force est indispensable, affirme le général de Villiers. Pour la mettre en mouvement, les leviers résident toujours dans la conjonction et la combinaison de trois éléments : la volonté, les moyens et l'engagement". Une volonté d'abord politique. Et face à cet adversaire et à son idéologie, "nous devons inscrire nos actions dans le temps long, réitère le chef d'état-major des armées. Vaincre demandera des années d'endurance, de constance et de persévérance".

Pour autant, note le ministre, "il est autrement plus complexe de détruire une idée. De ce point de vue, il y a fort à parier que l'idéologie djihadiste, qui existait avant Daech, lui survivra probablement. Nous devons aussi nous y préparer". Ce qui va demander de la constance politique dans les efforts. D'ailleurs Jean-Yves Le Drian finit son discours par une citation de Trotski  - "vous ne vous intéressez pas à la guerre, mais la guerre, elle, s'intéresse à vous" - et surtout par cette réflexion incroyable en forme d'aveu :

"Cette mise en garde me semble d'une grande actualité : on peut ignorer ses ennemis - certains le font très bien -, jusqu'au jour cependant où eux-mêmes ont décidé de ne plus vous ignorer. Ce jour-là s'est malheureusement produit. C'était pour la France le 13 novembre dernier".

A qui la faute? A Nicolas Sarkozy et François Hollande - ce dernier ayant fait machine arrière -, qui ont tous les deux sacrifié le budget de la Défense en arrivant à l'Elysée comme beaucoup d'autres responsables politiques avant eux à l'image de Lionel Jospin. Pourquoi ? Pour trouver des économies faciles à réaliser - un militaire se tait et exécute - au détriment de la sécurité. Les Français en ont payé le prix du sang...

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:45
Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

 

November 18, 2015: Strategy Page

 

Despite all the Islamic terrorist activity in the Middle East and the rest of the world Algeria (and its neighbors Morocco and Tunisia) have been largely unaffected. Algerian officials attribute this to an internal security system that successfully detects Islamic terrorist activity and deals with it. While all three countries have problems with corruption and bad government these issues are less damaging here than elsewhere in the region. In addition Algeria has the advantage of a population that is particularly hostile to Islamic terrorism because of a bloody war with Islamic terrorists during the 1990s. During this conflict the Islamic terrorists tried, unsuccessfully, to coerce (via mass murder) reluctant civilians to support them. The peace deal that ended that war included an amnesty program that saw a lot of Islamic terrorists switch sides. There are still Islamic terrorists in Algeria but they have not been able to do much for over a decade. The intensity of ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) violence elsewhere helps suppress support for Islamic terrorism inside Algeria and the police continue to get lots of tips about actual or suspected Islamic terrorist activity. So far so good, despite a recent purge in the security services because of a growing anti-corruption movement.

 

The Mali border continues to be a problem because the Islamic terrorists operating in Mali still try to move through Algeria, usually to smuggle drugs to the coast and thence to Europe. Doing this is a major source of income for Islamic terrorist groups who, when they have established a safe route, will also use it to move weapons and Islamic terrorists. Normally bribes would work to safely move drugs through but the Islamic terrorism angle means that few military or police officials will accept the money and the smugglers have to rely on skill and luck to get through. That often isn’t enough, as can be seen by the constant clashes on the Mali and Niger borders. Algeria has good relations with tribes in the south, especially Tuareg ones that have good connections with Tuareg across the border in Mali, Niger and Libya. This connection enables the security forces down there to keep watch on what is really going on in northern Mali. These Tuareg connections also enabled Algeria to help mediate the recent peace deal in northern Mali that ended the latest Tuareg insurrection. All that is left in northern Mali is the small groups of Islamic terrorists who now have fewer Tuareg they can depend on.

 

Meanwhile the neighbors are trying to contain the Islamic terrorist disease Libya is harboring. Tunisia is building a border wall along the Libyan frontier and imposing stricter screening at ports and airports. Egypt has done the same and sent thousands of additional troops to the border. The Algerian efforts have so far managed to protect Algeria from the Islamic terrorist threat from Libya. While Algeria helped arrange a workable peace deal in Mali it has been unable to do the same in Libya. Instead Algeria has managed to seal its borders sufficiently to keep most Libya based Islamic terrorists out. Algerian security forces have managed to hunt down and destroy those that do get in.

 

President Abdelaziz Bouteflika has run the country since 1999 and despite suffering a stroke in 2013 and being 78 years old is still in power. Apparently the close associates (family, friends, political allies) of Bouteflika have managed to hold tight the reins of power with or without a lot of help from the elderly and ailing president. This is all about mutual assistance among the few families (which were prominent in the 1960s rebellion against France) that have run the country for over half a century and have gotten rich in the process. This is a common pattern worldwide and especially in the Middle East. Everyone knows that corruption and bad government are the main cause of stagnant economies and general unrest but not enough of those in charge are willing to give up enough wealth or power to fix the problem. Thus the 2011 “Arab Spring” uprisings largely failed because too many people with power were not willing to give it up and had the means to eventually defeat the rebels and keep up the old ways. By weakening the counter-terror forces the government makes it more likely that there will be another revolution, most likely led by Islamic radicals. This is a cycle that keeps repeating.

 

Meanwhile the ruling families and Algerians in general are threatened by the declining oil production. Despite efforts to find more of it and revive older wells, production has declined 18 percent since its 2007 peak. Like most undeveloped countries with oil the rulers use as much of the oil wealth (and no more) to keep the population from rebelling. The current low (less than half what they were in 2013) oil prices makes that more difficult. For the ruling families oil income is a matter of survival (or exile and possible prosecution for corruption).

 

November 15, 2015: Across the Tunisian border near the mountain town of Kasserine Tunisian soldiers killed three Islamic terrorists while losing one of their own. Army and police patrols have been scouring the area since the March terror attack in the Tunisian capital that left 22 dead (most of them foreign tourists).  Patrols were recently intensified to find a group believed responsible for the recent beheading of a 16 year old boy the Islamic terrorists accused of cooperating with the police.

 

November 12, 2015: In the south (the Mali border) troops, acting on tips from locals, arrested four suspected Islamic terrorists (they were armed, not acting like smugglers and trying to sneak across the border) and seized a large cache of ammunition in two separate incidents.

 

November 8, 2015: In the north (90 kilometers south of the capital) troops encountered an armed Islamic terrorists and killed him. An AK-47, additional ammo and other equipment were seized.

 

October 27, 2015: Tunisia and Algeria signed a series of security and economic agreements. Both countries are, in addition to Morocco, the only nations in North Africa that are not cursed with a lot of Islamic terrorism. There is some Islamic terrorism in each country but it is relatively minor and not threatening the existence of the government and the economy.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 09:45
Two F-15 aircraft were used in the strike - photo USAF

Two F-15 aircraft were used in the strike - photo USAF

 

14 November 2015 BBC Africa

 

A US air strike has targeted the leader of the Islamic State (IS) group in Libya and probably killed him, the Pentagon says.

 

Iraqi national Abu Nabil, also known as Wissam Najm Abd Zayd al-Zubaydi, was a "long-time al-Qaeda operative", it said. The strike took place on Friday and targeted a compound in Derna. The Pentagon said the strike showed that it would go after IS leaders "wherever they operate"

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:45
L'UE et la Tunisie signent un accord pilote dans la sécurité

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tunis - L'Union européenne a signé jeudi un accord d'un montant de 23 millions d'euros avec le gouvernement tunisien pour soutenir la réforme et la modernisation du secteur de la sécurité dans ce pays en proie à la menace jihadiste.

 

Ce programme, signé par l'ambassadeur de l'UE Laura Baeza et le ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli, revêt un caractère pilote et accompagnera la Tunisie dans la mise en oeuvre de la réforme du secteur de la sécurité, en développant une doctrine sécuritaire en phase avec les valeurs démocratiques, a déclaré Mme Baeza.

 

Depuis la révolution de 2011, la Tunisie fait face à une augmentation des attaques jihadistes, la plupart revendiquées par des mouvements liés à Al-Qaïda, qui ont coûté la vie à des dizaines de militaires, policiers et gendarmes. Elle a en outre été frappée par deux attaques, en mars au musée du Bardo et en juin à Sousse, qui ont fait 60 morts dont 59 touristes et ont été revendiquées par le groupe Etat islamique (EI).

 

L'accord prévoit d'appuyer une réforme des inspections, du recrutement et de la formation des forces de sécurité, dans l'optique de rétablir la confiance des citoyens, selon un communiqué de l'UE. Il comporte ainsi un important volet dédié à la redevabilité, à la probité et à la transparence.

 

Il doit également contribuer à renforcer les capacités dans la lutte contre la criminalité transfrontalière, avec la création d'une cellule de crise interministérielle ou encore de trois centres opérationnels rapides non loin des frontières algériennes et libyennes.

 

Le gouvernement a récemment annoncé que 20% du budget 2016 serait consacré aux secteurs de la sécurité et de la défense.

 

En juillet, un rapport du centre de réflexion International Crisis Group (ICG) a toutefois relevé que l'appareil sécuritaire était, malgré les sommes engagées, globalement dysfonctionnel, appelant à une réforme d'ampleur.

 

Des pays alliés, dont les Etats-Unis, ont annoncé vouloir renforcer leur coopération avec la Tunisie après l'attentat de Sousse. Paris et Tunis ont conclu le mois dernier un accord avec pour domaines prioritaires les forces spéciales et le renseignement, l'engagement financier de la France s'élevant à 20 millions d'euros sur deux ans.

 

La Tunisie pâtit notamment du chaos en Libye voisine et a entrepris la construction d'un mur frontalier de quelque 200 km. Interrogée, une source officielle a indiqué à l'AFP qu'elle était en cours d'achèvement, une quinzaine de km seulement devant encore être érigés.

 

Dans une récente étude, l'ONG Transparency a toutefois déploré la participation de responsables de sécurité tunisiens à la contrebande d'armes, notamment à la frontière libyenne.

 

La police tunisienne, qui entretenait une relation tendue avec la population sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali, reste en outre accusée par des ONG de perpétuer certaines pratiques oppressives.

 

Mercredi, des sit-in ont par ailleurs été organisés par les forces de sécurité intérieure sur tout le territoire. Les manifestants ont réclamé des augmentations salariales, dont une hausse de la prime de danger déjà existante.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:30
Café-défense sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye"


La Mission Lille Eurométropole Défense et Sécurité vous invite au prochain café-défense (12 Novembre) sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye" avec le colonel Jean-Luc Theus, Chef du Centre d'exploitation du renseignement terrestre au Commandement des Forces Terrestres.

Cette rencontre sera l'occasion de faire un point de situation sur l'évolution de cette organisation depuis son apparition en 2006.

18h / Université Catholique de Lille / Amphithéâtre St Louis.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:20
Migration: l’ONU autorise l’UE à agir par la force contre les passeurs

Le porte-aéronefs italien Cavour, qui participe à l’opération Euro Navfor Med, qui peut aussi compter sur 2 navires allemands et 1 britannique, ainsi que sur 5 aéronefs, 1 avion français, 1 luxembourgeois, 2 italiens, et 1 hélicoptère britannique. photo EUNAVFOR MED

 

09.10.2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son aval vendredi à l’Union européenne pour arraisonner en haute mer des navires de migrants venant de Libye qui tentent de gagner l’Europe, dans le but de résoudre sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale.

 

Cette résolution a été adoptée par 14 voix pour et une abstention (le Venezuela) parmi les 15 membres du Conseil.

 

Les Européens ont étendu mercredi leur opération militaire navale pour lutter contre les passeurs dans les eaux internationales au large de la Libye.

 

L’opération, baptisée Sophia du nom d’une fillette recueillie en mer, était cantonnée jusqu’ici à la surveillance des réseaux de passeurs.

 

Six bâtiments de guerre européens, italien, français, allemands, britannique et espagnol, peuvent désormais arraisonner par la force, inspecter, saisir et détruire les navires utilisés par les trafiquants.

 

La résolution d’origine britannique, qui était en discussion depuis plusieurs semaines, donne une légitimité internationale accrue à cette opération qui vise à endiguer le flot ininterrompu de centaines de milliers de migrants et de réfugiés.

 

« Cette résolution n’est qu’une petite partie de la solution à un immense défi », a reconnu l’ambassadeur britannique Matthew Rycroft.

 

L’Union européenne s’efforce aussi, à grand peine, de se répartir les réfugiés et d’aider les pays proches de la Syrie qui accueillent l’essentiel des quatre millions de Syriens ayant fui la guerre.

 

L’ambassadeur vénézuélien Rafael Ramirez a estimé que le plan anti-passeurs européen « était disproportionné et établissait un précédent dangereux ». « Ce n’est pas en bâtissant des murs ou par une action militaire qu’on résoudra ce grave problème », a-t-il dit.

 

La résolution autorise les Européens à « inspecter en haute mer au-delà des côtes de la Libye des navires qu’ils soupçonneraient sérieusement d’être utilisés » par les passeurs pour acheminer des migrants depuis la Libye.

 

Ils devront cependant s’efforcer d’obtenir au préalable le consentement des pays dont les navires battent pavillon.

 

Si les soupçons sont confirmés, les navires pourront être « saisis » et ensuite être rendus inutilisables ou détruits.

 

Les migrants trouvés sur les navires arraisonnés seront secourus et transportés en Italie pour que leurs demandes d’asile puissent être examinées, et les passeurs interpellés seront jugés.

 

La résolution demande aux pays membres de l’ONU de coopérer avec la Libye et de poursuivre systématiquement en justice les trafiquants. Elle souligne que les migrants « doivent être traités avec humanité et dignité », dans le respect de leurs droits.

 

L’autorisation sera valable pour une période d’un an et ne s’appliquera qu’au trafic de migrants dans les eaux internationales au large de la Libye.

 

La résolution est placées sous le chapitre 7 de la Charte de l’ONU qui prévoit de recourir à la force pour assurer la paix et la sécurité internationales.

 

Plus de 500.000 migrants et réfugiés, notamment syriens, ont gagné l’Europe depuis le début de l’année. Plus de 3.000 se sont noyés en tentant de traverser la Méditerranée en direction de l’Italie ou de la Grèce.

 

L’adoption de ce texte dont l’objectif premier est de « sauver les vies des migrants menacées », avait été retardée plusieurs fois par des objections de la Russie, puis des trois pays africains du Conseil (Angola, Nigeria, Tchad) et du Venezuela.

 

Ces pays membres du Conseil invoquaient le respect de la souveraineté nationale ou une réticence à autoriser l’usage de la force de façon trop large.

 

Selon des diplomates, la Russie a été convaincue par les limites mises à une intervention militaire. Et les pays africains par une lettre des autorités libyennes internationalement reconnues qui soutenaient le texte.

 

Pour l’instant, l’opération militaire européenne contre les passeurs ne peut pas s’étendre aux côtes de la Libye, faute d’un accord de la part d’un gouvernement libyen unifié.

 

La Libye est encore divisée entre deux gouvernements et deux parlements rivaux malgré les efforts de l’ONU.

 

Celle-ci a proposé vendredi les noms des membres du futur gouvernement d’union nationale, qui doivent encore être examinées par les deux parlements.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 11:45
Des pick-ups de Toyota utilisés par le groupe Etat-Islamique. (Capture d'écran ABC)

Des pick-ups de Toyota utilisés par le groupe Etat-Islamique. (Capture d'écran ABC)

 

9 octobre 2015 par JDD

 

Pourquoi l’Etat islamique ne roule-t-il qu'en Toyota? C'est la question que se posent les Etats-Unis. Les autorités américaines ont lancé une enquête pour essayer de comprendre l'utilisation massive de véhicules Toyota par des djihadistes de l'Etat islamique (EI). Le constructeur automobile japonais a fait part jeudi de son soutien à l'enquête.


Sur les vidéos de propagande de l'EI en Libye, en Syrie et en Irak, des militants lourdement armés paradent de manière récurrente dans des pick-ups Toyota. Pour essayer de comprendre pourquoi la marque fait fureur chez les djihadistes, le département du Trésor américain a décidé de lancer une enquête, en accord avec le groupe automobile japonais. "Nous soutenons l'enquête du Département du Trésor américain, qui se penche plus largement sur les chaînes d'approvisionnement internationales et les flux de capitaux et marchandises au Moyen-Orient", a affirmé Toyota dans une déclaration transmise à l'AFP.

 

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:45
Crédits : Marine Nationale (2014)

Crédits : Marine Nationale (2014)

 

13/09/2015 Par Jean Guisnel -  Le Point.fr

 

Grâce aux écoutes et aux satellites, le renseignement militaire français connaît exactement la situation des migrants parqués en Libye.

 

« De 800 000 à un million de migrants sont prêts à partir de l'autre rive de la Méditerranée » pour gagner l'Europe. Cette assertion ne vient pas de quelque source obscure ou invérifiable, mais bien de l'un des hommes chargés de renseigner au jour le jour les autorités militaires et civiles françaises : le général de corps d'armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) chargée de recueillir toutes les informations imaginables susceptibles d'aider la France à prendre ses décisions d'ordre militaire.

 

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 07:54
Missiles Hawk à N'Djamena (Source 7septembre-fr)

Missiles Hawk à N'Djamena (Source 7septembre-fr)


07.09.2015 source SHD
 

7 septembre 1191 : bataille d’Arsouf (Palestine) Lors de la 3e croisade, Richard Cœur de Lion défait Saladin, dont les forces le harcelaient sur sa route entre Césarée et Jaffa. Progressant le long de la côte afin de préserver son soutien logistique assuré par la flotte naviguant au même rythme, Richard parvient à retenir ses impétueux chevaliers afin qu’ils ne tombent pas isolément dans le piège des fuites simulées par les turcs. Il balaye ensuite par une charge de cavalerie massive, l’armée de Saladin sans toutefois parvenir à l’empêcher de se replier. Saladin, qui n’a pas réussi à vaincre les croisés, ni par le harcèlement, ni par la bataille, voit son prestige diminué auprès de ses troupes. Il a été légèrement blessé à l’épaule d’un coup de lance donné par Richard lors de la bataille. De plus sa situation tactique à Ascalon et à Jérusalem est critique. Malheureusement pour la croisade, Richard Cœur de Lion, craignant une nouvelle ruse, n’exploite pas son succès. Il entreprend la reconstruction de Jaffa, laissant aux turcs le temps de se réorganiser à l’intérieur des terres.

 

7 septembre 1565 : fin du siège de Malte (Méditerranée). La flotte musulmane de Mustafa Pacha envoyée en mai 1565 par Soliman pour prendre la dernière retraite des chevaliers de Saint-Jean, lève l'ancre.  

 

7 septembre 1812 : La bataille de La Moskowa.  Nommée Borodino par les Russes, elle est l'une des plus meurtrières et difficiles de toutes les campagnes de l'Empire. Longtemps indécise, elle bascule lorsqu'est prise la grande redoute par un assaut conjoint des cuirassiers et du Corps d'Eugène de Beauharnais. Napoléon perd 6500 tués et 21500 blessés, Les pertes russes sont de 45000 hommes. La route de Moscou est ouverte...Dans le Bulletin de la Grande Armée Napoléon fait écrire « : L’artillerie et surtout celle de la garde s’est surpassée ». Le nom de La Moskova est encore inscrit sur l’étendard du 1er RA [et du 4e Régiemnt de Chasseurs].

 

7 septembre 1940 : début du Blitz (Londres). Premier raid allemand sur Londres : 448 morts.

 

7 septembre 1987 : Le dispositif Epervier abat un Tupolev. Un peu avant 07h00 du matin, les radars du dispositif Epervier détectent qu’un Tupolev 22 libyen vient de franchir sans autorisation la frontière entre le Tchad et la Libye et fonce sur N’Djaména. Le 403 ème Régiment d’artillerie tire un missile Hawk qui atteint le Tupolev de plein fouet. L’épave révèle que les soutes, ouvertes au moment de l’impact du missile, étaient pleines de bombes à fragmentation.

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:45
Le chef de l’opération Barkhane plaide pour une intervention en Libye

 

06 juillet 2015 par Jean-Dominique Merchet

 

«La lutte contre le terrorisme ne doit pas se faire dans la demi-mesure. Soit on va partout où celui-ci se développe, soit la lutte n’est que partielle. C’est un critère d’efficacité ». Le général Jean-Pierre Palasset, à la tête de Barkhane, l’opération militaire française au Sahel, n’a pas mâché ses mots, ce jeudi 2 juillet lors d’une conférence de presse depuis son état-major à N’Djamena (Tchad).

S’il est satisfait de son bilan dans la « zone d’action » de l’opération Barkhane, c’est-à-dire essentiellement le nord du Mali et du Niger, cet officier touche chaque jour du doigt les limites des succès militaires français. En effet, les groupes terroristes opérant dans la région trouvent refuge dans le sud de la Libye – où le droit international interdit aux forces françaises d’intervenir, faute d’accord des autorités libyennes ou d’un mandat des Nations Unies.

«Dans le Sud libyen, tout reste à faire», constate le général Palasset, qui passe pour l’un des plus brillants officiers de sa génération. « Il faut combattre les terroristes partout et tout le temps. C’est une question pour nos politiques», assure-t-il, alors qu’il s’apprête à quitter son commandement pour rejoindre la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) dont il sera le numéro 2.

 

Trente mois d’opérations françaises dans le Sahel, depuis le déclenchement de la guerre du Mali en janvier 2013, ont abouti à ce constat : sur le terrain, les groupes armés terroristes - GAT, selon l’acronyme en usage dans les armées - ont pris des coups très sévères, mais deux foyers extérieurs à la zone d’intervention (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie et Burkina Faso) continuent de déstabiliser la région : au nord, la Libye et au sud, le Nigeria, avec le groupe Boko Haram. Or, rien ne sert d’éteindre un incendie dans une forêt si l’on ne peut lutter contre les flammes dans les bois voisins. Le feu repart sans cesse et se propage.

Selon le général Palasset, le bilan de Barkhane est positif : « Les principaux groupes sont orphelins de leurs chefs » qui ont été quasiment tous tués par l’armée française. Les groupes armés (Aqmi, Mujao, Mourabitounes, etc) sont dans une phase de « recomposition » et de « concurrence » entre eux, qui les poussent, « par mimétisme » à plus « de terreur et de violence ».

Toutefois, leurs capacités d’action ont été «réduites» : «Ils ne sont plus capables de mener des actions coordonnées et de grande ampleur». Contrairement à ce qu’on observe avec Boko Haram ou l’Etat Islamique (Daesh), les groupes du Sahel ont désormais une « létalité très réduite». En clair : ils font peu de victimes. Autre fait notable : ils ne sont pas «attractifs» pour les «djihadistes occidentaux». «On ne trouve pas de Foreign Fighters (combattants étrangers) dans la région», ajoute le général. L’armée française constate enfin que ces GAT «sont de plus en plus marqués par les trafics. Leur premier métier, c’est de faire de l’argent, du business».

La victoire serait donc proche s’il n’y avait le sud de la Libye et le nord-est du Nigeria, devenus par la force des choses des «zones d’intérêts» pour Barkhane. Face à Boko Haram, la mobilisation des Etats de la région du lac Tchad (Tchad, Niger, Cameroun) portent ses fruits. Au Nigeria, le président nouvellement élu prend également les choses en main. «Boko Haram est beaucoup affaibli. 30% à 40% de ses forces ont été détruites», indique le général Palasset. Toutefois, la présence supposée de «cellules dormantes du groupe terroriste dans la ville de N’Djamena – où un attentat a été commis en juin – a conduit l’état-major à interdire aux militaires français de sortir de leur base. Tout n’est pas réglé, mais «la tendance est très favorable». Il n’en va pas de même avec la Libye, où aucune solution politique ne se dessine. En septembre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lançait un cri d’alarme, appelant à une action militaire internationale. Dix mois plus tard, il ne s’est rien passé.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:45
source info-aviation

source info-aviation

 

June 3, 2015 by Adam Szczepanik – Strategy Page

 

Libya’s air force has effectively ceased to exist soon after NATO aircraft began supporting local rebels in 1991. What aircraft didn’t get destroyed by NATO airstrikes were hidden and abandoned without maintenance. However as the rebellion evolved into a civil war some of the larger factions realized that a small number of combat aircraft would be a major battlefield asset.

 

However building an air force was not easy mainly because an international arms embargo was still in effect. The most obvious source for aircraft, munitions and other necessary equipment was what remained of old Libyan air force. The deposed dictator (Moamar Kaddafy) has spent decades building a large, if poorly run and largely ineffective air force. It turned out that there were many intact warplanes, some in reinforced bunkers or hidden in the desert that survived. However, the aircraft in question were in poor shape even before the war, and few years of absolute neglect didn’t make their situation any better.

 

There is one internationally recognized government, elected in 2014 and based in the eastern port city of Tobruk. This faction managed to gain the allegiance of many personnel from the old Libyan Air Force. Neighboring Egypt supported the Tobruk government and unofficially supplied a few of its obsolete jets and helicopters. The bulk of Libya’s rebuilt air force is made of Kaddafi era Mig-21bis fighters and Mig-21MF provided by Egypt after the war.

 

Then there were the twelve Su-22’s ground attack aircraft. These were decommissioned years before the war and NATO deemed them not worth attacking. The Tobruk government’s Free Libyan Air Force soon had two operational MiG-21st. While old and obsolete, they are still a very useful mainly because they aren’t fighters, but fighter-bombers by design, with specialized bombing sights, and good payload capacity, which makes them far more useful than the fighters.

 

The Free Libyan Air Force also has a handful of Mirage F.1 fighters. Most of these are not flyable but two operational ones were returned from Malta. During the war these aircraft were flown there by pilots who defected from Kaddafi’s forces. At least one more was made operational by cannibalizing other grounded aircraft. One fighter bomber variant, Mirage F.1AD was also made operational by the Free Libyan Air Force even though the model was decommissioned for 2 decades. France has promised assistance in overhauling and modernizing ten Mirage F.1s for the Free Libyan Air Force in the future.

 

Another of very few operational fighter-bombers is a Mig-23UB, which avoided NATO bombings thanks to getting captured by the rebels early in the conflict. The Tobruk government also has two operational Mig-23MLs (fighter variant of the same aircraft). While not as well equipped for ground attack as the UB variant, they still can use unguided bombs, though with even lesser precision.

 

The largest rival to the Tobruk government is based in Tripoli. The largest militia belonging to the Tripoli faction, Libya Dawn managed to scrounge up three operational Mig-23’s, one Mig-23UB and two Mig-23MLs. However one of these MiG-23s was shot down bombing a Free Libyan Air Force airbase and one crashed during combat operations for unknown reasons.

 

Libya Dawn’s only operational Mig-25 has met a similar fate. It was not such a big loss though, as this was a two seat trainer, without radar or proper bombsights, capable of only carrying two unguided bombs and dropping them with very poor accuracy, allowing it to only bomb large area targets like oil refineries, airfields and cities, and even that would achieve more of a morale effect than meaningful damage, as it would be hard to intercept due to the high service ceiling and speed Mig-25 s are famous for.

 

Libya Dawn, as well as the Tobruk government each also have a few J-21 Jastreb light attack planes, L-39 Albatross and G-2 Galeb light attack\trainer planes. While useful both for ground attack and pilot training, they don’t have the supersonic speed, electronic defenses and advanced bombsights of aircraft like the Su-22 or Mig-23UB, making them less effective in performing their missions, while at the same time they are at higher risk from the most anti- aircraft weapons many factions have (shoulder fired heat-seeking surface-to-air missiles and truck mounted or towed 23mm autocannons.)

 

The Free Libyan Air Force also operates a handful of helicopters, including few Mi-8 utility helicopters, including some armed variants delivered by Egypt, few Mi-24 Hind attack helicopters and it’s updated Mi-35 variant, and a single CH-47 Chinook transport helicopter. The Tobruk government has also captured few transport aircraft in the course of war, most of them are not airworthy though.  The operational ones are notably a BAe 146 regional airliner and C-130 Hercules medium transport, both of which are used to move medical and military supplies to remote locations. A purchase of additional C-130s and spare parts is being discussed with the U.S.  government.

 

Without assistance from foreign aviation industry, no faction will be able to get more than a handful of operational aircraft operational. That small that number will dwindle as the few flyable aircraft are destroyed because of enemy fire or poor maintenance and piloting. Some will be grounded when there are no more spare parts, or require advanced maintenance services like engine overhauls

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:45
Vers un Etat islamique en Afrique du Nord ?

 

09.04.2015 CLES : Notes d'Analyse Géopolitique

 

Le chaos en Libye menace directement l’Europe

 

Moins de quatre ans après le renversement par l’OTAN du régime de Mouammar Kadhafi, l’heure n’est plus à la désillusion, mais à la franche inquiétude. Instabilité politique et affrontements armés entre factions rivales ont plongé la Libye dans un indescriptible chaos.

La sécurité publique ne cesse de s’y dégrader, et le pays semble plus que jamais au bord de l’implosion, tandis que le ralliement de groupes armés à l’Etat islamique fait craindre le pire, comme le souligne une étude publiée dans la dernière lettre bimensuelle géostratégique La Vigie (28/03/2015).

Déjà fragilisées, les frontières méridionales de l’Europe sont directement menacées. La question n’est plus de savoir s’il va falloir de nouveau intervenir, mais quand, comment, et surtout pour quelle solution politique. Pour ne surtout pas reproduire l’erreur de 2011.

« Toute réflexion quant à l’avenir de la Libye nécessite de revenir sur les événements ayant conduit à la disparition de Kadhafi », prévient dans Le Monde diplomatique Patrick Haimzadeh, diplomate français en poste à Tripoli de 2001 à 2004.

« Huit mois d’un conflit fratricide, doublé de l’implication directe d’une coalition étrangère, ont abouti à l’écroulement du régime. Cette chute, seul objectif politique consensuel des insurgés de l’époque, peut au mieux être qualifiée d’‘issue révolutionnaire’. Mais aucun ordre sociopolitique stable ni à plus forte raison aucun État n’a pu émerger. Cela tient au retour en force des ‘identités primaires’, façonnées et définies par les appartenances locales et les particularismes propres à chaque groupe, ou sous-groupe, ethnique ou tribal ». Comment réunir de nouveau ce qui a ainsi explosé, métastasé ?

 

Un « pays mosaïque » au bord de l’explosion

Pour l’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leon, l’objectif est d’aboutir à une réconciliation entre les deux principales coalitions politico- militaires: « Aube de la Libye », d’une part, qui tient Tripoli et son parlement, s’inscrivant dans l’héritage de la « Révolution » anti-Kadhafi, et d’autre part le gouvernement réfugié à Tobrouk, reconnu par la communauté internationale et proclamant sa volonté d’éradiquer les « milices extrémistes et terroristes ».

Le général Khalifa Haftar, un ex-officier du régime de Kadhafi entré en dissidence à la fin des années 1980, soutenu par l’Egypte voisine, domine l’appareil militaire du gouvernement de Tobrouk, dont il souhaite faire l’embryon d’une force authentiquement nationale, à même de désarmer les milices et autres gangs qui sévissent dans le pays depuis l’intervention occidentale.

Vue sous cet angle, la situation se bornerait à une querelle de légitimité politique, à la gestion de ce que les Américains nomment le Nation Building. Ce serait oublier, non seulement la dynamique jihadiste à l’œuvre, ainsi que l’ancienneté de l’ancrage islamiste, mais aussi la fragilité intrinsèque de la « nation » libyenne.

Lorsqu’elle accède à l’indépendance en 1951, la Libye regroupe trois grandes régions historiquement et culturellement très hétérogènes. La Cyrénaïque, colonisée par les Grecs dès leVe siècle av. J.-C., qui a longtemps appartenu à l’Egypte hellénistique avant d’être rattachée à l’Empire romain, et regarde naturellement vers Le Caire. La Tripolitaine, anciennement romaine et de nouveau italienne en 1912 puis de 1923 à 1943, dont l’ouest (Zentan et jebel Nefusa) reste dominé par les Berbères.

Le « Grand Sud » enfin, avec notamment le Fezzan, où Touareg et Boutou contestent l’autorité des Arabes de la côte… Les Frères musulmans, établis dans le pays depuis 1935, sont particulièrement influents, en particulier autour de leur fief de Benghazi. Soutenu par Londres, c’est d’ailleurs le chef de la confrérie qui est intronisé à l’indépendance sous le nom d’Idriss 1er.

Parvenu au pouvoir à l’issue d’un coup d’État militaire en 1969, qui dépose Idriss, Kadhafi met en place une structure étatique d’apparence moderne. Mais elle ne repose en fait que sur des alliances temporaires avec les principales tribus du pays.

« En échange de leur fidélité, il leur octroyait des postes au sein de l’armée, de l’administration et leur redistribuait une partie des ressources d’hydrocarbures », expliquent Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville dans une analyse publiée par la La Vigie (28/03/2015).

« L’État libyen se superposait en réalité sur les appartenances tribales qui avaient l’essentiel du pouvoir. En 27 ans de pouvoir, la base de soutien tribal de M. Kadhafi s’est progressivement réduite. En intervenant militairement en 2011, la coalition dirigée par la France et le Royaume-Uni a fait s’écrouler ce fragile équilibre tribal et a contribué à relancer l’opposition islamiste radicale muselée par M. Kadhafi. »

 

La menace islamiste

Dans une récente tribune pour Le Monde (31/03/2015), Jean-Marie Guéhenno, PDG de l’International Crisis Group et Issandr El Amrani, son directeur de projet pour l’Afrique du Nord, soulignent « la réalité d’un enjeu stratégique de premières importances »: « Si l’État libyen n’est pas préservé, c’est un croissant jihadiste, de Boko Haram au Nigeria à l’Etat islamique en Syrie qui se dessine aux portes de l’Europe ».

Et d’estimer que « diplomatie, retenue militaire et patience sont les seuls remèdes pour la Libye », avec l’engagement de négociations politiques sous l’égide de l’ONU. Sauf que, loin de s’apaiser, la situation ne cesse de se dégrader sur le terrain.

Les deux auteurs n’écartent d’ailleurs pas le risque que l’EI, qui ne représenterait aujourd’hui qu’un millier de combattants autour de quelques villes (Derna, Benghazi, Syrte et Sabratha), « puisse attirer des individus en mal de protection, d’autres groupes islamistes, des criminels, des anciens fidèles de Kadhafi ou des membres de tribus qui ont perdu leur influence après 2011. Des combattants étrangers se sont réfugiés dans des villes comme Derna, où des campements d’entraînement jihadistes ont été implantés. Des groupes radicaux venus des pays du Sahel ont été repérés au sud-ouest de la Libye. »

Le danger est de voir s’opèrer une jonction entre les combattants de l’EI, au Nord, et ceux d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), implantés aux confins du Niger et de l’Algérie, et dont l’action vers le Sud est pour partie entravée par le déploiement de la force militaire française Barkhane.

Sachant que bien d’autres bandes « islamo-mafieuses » à recrutement tribal opèrent sur le territoire, comme le Groupe islamique de combat libyen (GICL), fondé en 1995 par des moudjahidins de retour d’Afghanistan, ou Ansar al Charia, proche d’Al Qaida.

La « Libye utile » étant concentrée sur la côte, c’est dans cette région que se joue pour une bonne part l’avenir du pays. Notamment en Cyrénaïque, devenue « à la fois le point d’aboutissement de tous les trafics transsahariens et la plaque tournante de leurs exportations à destination de l’Europe, dont celui de la cocaïne qui, venant d’Amérique du Sud, transite désormais par le Bénin et le Nigeria avant d’être transportée vers le Nord par les islamistes de Boko Haram puis par les jihadistes qui tiennent le sud libyen. Ces mêmes réseaux islamo-mafieux contrôlent le flux de l’immigration clandestine qui aboutit à Malte et à Lampédusa » (L’Afrique réelle n°50, 02/2014).

 

Vers une nouvelle intervention militaire…

Vaste et sous-peuplée (1759540 km2 pour 6,5 millions d’habitants), à 90 % désertique, la Libye est un couloir traditionnel d’échanges entre l’Afrique subsaharienne et la Méditerranée. Ce sont en particulier les enjeux migratoires qui avaient permis au régime khadafiste de renouer avec l’Europe (accord de lutte contre l’immigration irrégulière avec l’Italie en 2003, instauration d’un visa libyen pour les étrangers en 2007…).

L’afflux de migrants sur les côtes italiennes depuis la chute de Kadhafi (231314 ces 7 dernières années, dont 170000 rien qu’en 2014, et encore 3 528 pour le seul mois de janvier 2015), les drames qui en résultent souvent, témoignent de l’urgence à agir.

« À la question sécuritaire des islamistes s’ajoute celle, centrale, du trafic transsaharien, notamment dans le couloir entre Niger et Libye », confirment Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville.

La situation est d’autant plus explosive que les puissances régionales interfèrent déjà dans les conflits tribaux et religieux. La Turquie et le Qatar soutiennent le gouvernement de Tripoli. Le Soudan est soupçonné de livrer des armes à l’Etat islamique et aux Frères musulmans.

Et l’Egypte arme le gouvernement de Tobrouk pour sécuriser sa frontière. Elle est d’ailleurs déjà intervenue militairement le 16 février 2015, à la suite de l’assassinat de 21 Coptes égyptiens par l’EI.

En cas d’échec de la médiation de l’ONU, la dégradation de la situation sécuritaire au nord de la Libye rend pratiquement inévitable une intervention étrangère. Vraisemblablement via une coalition régionale (Niger, Tchad, Égypte, Algérie) soutenue par des États occidentaux (France, Royaume-Uni, Italie, États-Unis).

Reste qu’une telle intervention nécessite la définition préalable d’une solution politique acceptable, tant par les Libyens que par les puissances régionales aux intérêts divergents. « Si une personnalité consensuelle n’était pas trouvée, le pays risque immanquablement d’éclater en plusieurs morceaux, préviennent Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville. L’Égypte aura alors tout intérêt à créer une zone tampon en Cyrénaïque, de même que l’Algérie dans sa zone frontalière, tandis que la côte de Tripoli à Syrte risquera de se transformer en un émirat islamiste de non-droit sur le modèle de la Somalie. »

Et pouvant fédérer des groupes islamistes jusqu’alors antagonistes, réalisant le risque que toutes les puissances cherchent à éviter.

 

Vers un Etat islamique en Afrique du Nord ?

 

Pour aller plus loin :

  • « Quelle solution à la crise libyenne ? », par Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville, note du groupe Synopsis publiée par La Vigie n°13, www.lettrevigie.com, 28/03/2015 ;
  • « En Libye, ce n’est pas le chaos, c’est la guerre », par Patrick Haimzadeh, Le Monde diplomatique, avril 2015 ;
  • « Libye : Jusqu’où peut aller la dissociation territoriale ? », L’Afrique réelle n°50, février 2014.
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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:45
U.S. fears Islamic State is making serious inroads in Libya

 

23 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Islamic State insurgents in Libya.The United States is increasingly concerned about the growing presence and influence of the Syria-based Islamic State movement in Libya, according to U.S. officials and a State Department report.

 

The officials said what they called "senior" Islamic State leaders had travelled to the country, which is whacked by civil war, to help recruit and organize militants, particularly in the cities of Derna and Sirte.

 

Since late January, Islamic State militants have carried out attacks, including a car bombing and siege at the Corinthia, a luxury hotel in Tripoli, and an attack on the Mabruk oilfield south of Sirte, according to a report circulated this week by the State Department's Diplomatic Security Bureau.

 

The militants also posted on the Web images of the beheading of 21 abducted Egyptian Coptic Christians on a Libyan beach.

 

The State Department document said estimates of the number of Islamic State fighters operating in Libya ranged from 1000 to 3000.

 

Around 800 fighters were based in the Derna area alone, the report said, including up to 300 who previously fought in Syria or Iraq.

 

U.S. officials said that because of its strategic position, Libya had become a springboard for would-be fighters from across North Africa wanting to link up with the Islamic State. They could travel from there to Syria for frontline experience.

 

The State Department assessment, whose existence was first reported by the Washington Free Beacon website, said that the disintegration of central authority in Libya "has given ISIL an opening to establish a legitimate foothold."

 

The report said Islamic State had only had limited success in capturing and holding territory in Libya.

 

U.S. officials said Libya Dawn, an Islamist, but non-Jihadist, movement based in the city of Misurata, was mounting a counter-attack against Islamic State forces, a development which the United States considered encouraging.

 

Islamic State has also endorsed, or received expressions of loyalty, from other militants around the region, including factions based in Nigeria, Yemen, Afghanistan, Pakistan and Egypt's Sinai Peninsula.

 

U.S. agencies are evaluating evidence that appears to tie Islamic State to the militants who killed 20 foreign tourists on Wednesday at a museum in Tunis, the capital of Libya's western neighbor Tunisia.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 09:50
EUROSUR - photo Frontex

EUROSUR - photo Frontex

 

21.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Le coordinateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme a appelé vendredi l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex à la vigilance. Il a sensibilisé l'organisme au risque d'infiltration en Europe de djihadistes se faisant passer pour des réfugiés.

"Nous devons être vigilants. Il est relativement facile de pénétrer dans l'Union européenne quand on se mêle au flux de migrants", a déclaré Gilles de Kerchove en marge d'une réunion ministérielle à Vienne.

Plus d'un demi-million de personnes, dont 20% de Syriens, ont demandé l'asile politique dans l'UE en 2014, a indiqué vendredi l'Office européen de statistiques (Eurostat). Ce chiffre record est en hausse de 44% par rapport à 2013.

M. de Kerchove, qui s'exprimait auprès de l'agence autrichienne APA, a souligné avoir jusqu'à présent évité d'évoquer le risque d'infiltration par les voies humanitaires, "car il ne faut pas tout confondre".

 

Bruxelles met en garde face aux djihadistes parmi les réfugiés

Main migratory routes into the EU - land & sea - credits Frontex

 

Attentats d'ampleur

"Aujourd'hui je le dis: nous devons être vigilants", a-t-il déclaré, en appelant à une sensibilisation accrue des forces Frontex, en particulier face aux flux venant de Syrie et d'Irak, mais aussi de Libye.

Le coordinateur belge a par ailleurs estimé que si l'Europe était principalement visée aujourd'hui par des attaques à petite échelle commises par des individus se réclamant du groupe Etat islamique, le continent n'était pas à l'abri d'un attentat de forte ampleur qu'Al-Qaïda pourrait commettre "pour montrer qu'ils sont toujours là".

M. de Kerchove était l'invité d'une réunion de ministres des Balkans, d'Autriche et d'Italie. Cette rencontre était destinée à améliorer la coopération internationale dans la lutte contre les flux de djihadistes originaires des Balkans ou transitant par cette région.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:45
Le gouvernement libyen appuie ses rivaux dans leur combat contre Daesh

 

19 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Al-Dayri s’est félicité jeudi des combats livrés par ses rivaux au sein des milices de Fajr Libya aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans l’est du pays.

 

Il s’agit de la première réaction du gouvernement reconnu internationalement aux combats qui opposent depuis une semaine par intermittence des miliciens de Fajr Libya à la branche libyenne de l’EI dans la région côtière de Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli.

Livrée aux milices, la Libye est plongée dans le chaos où deux autorités se disputent le pouvoir: un gouvernement et un Parlement reconnus internationalement siégeant dans l’est du pays, et un gouvernement et un Parlement parallèles installés à Tripoli après la prise en août de la capitale Tripoli par la coalition de milices de Fajr Libya.

S’adressant à des journalistes dans son lieu de résidence dans la ville d’Al-Bayda (est), le chef de la diplomatie libyenne a dit accueillir favorablement la direction prise par des factions de Fajr Libya qui combattent la branche libyenne de l’EI à Syrte.

Cette position renforce l’une des principales bases du consensus national auquel nous aspirons (…) et qui est la lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté.

Après l’entrée en février des jihadistes de l’EI à Syrte, Fajr Libya, une coalition de milices notamment islamistes, avait envoyé des renforts pour défendre la ville. Les combats se déroulent dans l’est de Syrte et dans des localités situées à proximité.

Selon des responsables à Tripoli, l’EI s’est allié avec des partisans du régime de Mouammar Kadhafi, renversé par une révolte en 2011, pour l’aider à s’emparer des secteurs dans cette région où se trouvent des champs pétroliers.

Fajr Libya et le gouvernement reconnu tentent de contrer l’influence de l’EI, qui a revendiqué ses premières attaques en Libye en janvier avec un assaut spectaculaire contre un hôtel à Tripoli (neuf morts), puis en février avec la décapitation de 21 chrétiens, la plupart égyptiens.

La déclaration du ministre libyen est intervenue avant la reprise au Maroc d’un nouveau round de pourparlers prévu vendredi, sous l’égide de l’ONU, entre délégations des deux Parlements rivaux pour tenter d’arracher un accord sur un gouvernement d’unité nationale.

Des membres des deux Parlements rivaux sont depuis jeudi soir à Skhirat, station balnéaire proche de la capitale marocaine Rabat, ont constaté des journalistes de l’AFP.

L’émissaire onusien Bernardino Leon doit faire un point vendredi matin sur l’état d’avancée des négociations. Un premier round de ces pourparlers s’était déroulé début mars.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:45
source Challenges.fr

source Challenges.fr

 

18 mars 2015 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

C’était hier, hier à peine. Le gouvernement tunisien annonçait avoir démantelé quatre cellules de recrutement de djihadistes pour la Libye. Une trentaine de personnes étaient également arrêtées mardi soir. L’attention montait depuis des  semaines. Les candidats tunisiens au Djihad sont le premier contingent de provenance en Irak et en Syrie. Et depuis quelques mois, ils s’arrêtaient désormais en Libye, profitant du chaos qui règne aux portes de la Tunisie, pour s’entraîner. Sous les ordres d'Abou Iyadh, chef d’Ansar al-charia, un Tunisien recherché par la justice de son pays et réfugié en Libye depuis 2012.

 

    Selon les déclarations récentes d’un ministre libyen du gouvernement de Tobrouk, plusieurs milliers de Tunisiens s'entraînaient en Libye, avec pour but de mener des actions dans leur pays natal. Précisément à Sabratha, Zaouia, Syrte, Zliten et Derna. Ils en ont reçu l'ordre de leur compatriote réfugié en Libye depuis 2012, le chef d'Ansar al-Charia, qui comptait en effet puiser dans ce vivier pour lancer des attaques en Tunisie. C’est chose faite, manifestement. Il aurait même demandé aux chefs de Fajr Libya, la coalition de milices qui contrôle Tripoli, de ne plus envoyer d'aspirants jihadistes tunisiens en Syrie. Selon des sources proches du ministère de la Défense, à Tunis, Fajr Libya disposerait de quelque deux cents chasseurs-bombardiers stationnés à 150 km de la frontière entre les deux pays.

 

    La Tunisie a renforcé sa présence militaire à la frontière libyenne pour faire cesser les infiltrations de djihadistes en Tunisie et en Libye, a déclaré lundi soir le Premier ministre  Habib Essid. Depuis sa prise de fonction début février, 400 djihadistes ont été arrêtés. Jeudi dernier, l'armée tunisienne a mis la main sur deux importantes caches d'armes près de la frontière avec la Libye. Mais les terroristes qui ont frappé au Bardo étaient déjà manifestement passé à travers les mailles du filet sécuritaire.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 13:50
CSDP newsletter nr. 2

 

source EEAS
 

Towards the European Council on defence and security

 

In view of the European Council in June, the EU is preparing its response to the deteriorating security situation in our neighbourhood. Ukraine and Libya at the top of the agenda

The EU Defence Ministers gathering on 18 February and the Foreign Ministers meeting (Gymnich) on 6-7 March in Riga prepared the ground for formal decisions in the next Foreign Affairs Council on 16 March and in the European Council in June. "The meeting we are having," – stated the HR/VP on 18 February in her remarks – "is particularly important as it comes in times where our security is threatened, both at our Eastern borders and at our Southern borders".

During the discussion, Defence Ministers underlined that it is important that in June the Heads of State and Governments discuss the EU response to the security challenges with the objective of reviewing the European Security Strategy.

Concerning Ukraine, on 6 – 7 March the 28 Ministers for Foreign Affairs stressed the necessity for immediate implementation of the Minsk Agreement, which calls for a ceasefire and withdrawal of illegal weapons. They also agreed that, in order to monitor the implementation of the Agreement, OSCE capacity must be strengthened. “We insisted on the fact," - said Federica Mogherini in her remarks – "that we need to have more effective humanitarian support and access to the West and also to the East of Ukraine”. The EU is already financially supporting Ukraine and cooperation is getting closer also on security sector reform. The EU recently launched EUAM Ukraine, a CSDP Advisory Mission which is supporting the government to implement the reform of the Civilian Security Sector.

The Ministers also addressed developments in Libya. “The very fact that the talks are taking place and are moving forward is definitely a very positive sign” – said Federica Mogherini. The EU is investing a lot in this process. On 9 March the EU hosted in Brussels a meeting of Libyan businessmen from all across the country. After the event, Federica Mogherini congratulated “the large number of business people who were present for showing their commitment to dialogue.” Without a secure and stable environment, there can be no economic development in Libya. “The EU" – continued the HR/VP – "stands ready to support other initiatives that can accompany the political dialogue with the involvement of Libyan civil society.” “A meeting of Libyan municipalities will also be hosted by the EU in Brussels" – she said -. "All possible support, all possible forms of support, including also missions or operations could be explored in the coming days.”

The new Head of EUPOL Afghanistan: "we can have impressive results"

 

Pia Stjernvall, the new Head of EU Police Mission in Afghanistan is an experienced Finnish diplomat. She will lead the Mission in a challenging environment and ensure that it will fulfil its promises to the Afghans. Below some extracts from her interview.

What are your thoughts today on 16 February as you start your tour as Head of Mission?

“[…] we have a great team of dedicated experts at EUPOL and I’m very much looking forward to working with them as well as our colleagues in Brussels and international partners here in Afghanistan.”

 

The security situation in Afghanistan is volatile and there are still open positions in the cabinet. How do you see the possibilities of EUPOL to work efficiently in this situation?

“[…] I’m happy to tell that we are fully operational: our advisers have begun their work with their Afghan counterparts. However, the key issue is the interests of the Afghans. We should never forget that we are here to contribute to the establishment of a sustainable and effective civilian police working together with the justice system and ultimately improving the safety of the population. Whatever the plan, whatever the action, we must always ask ourselves and also our Afghan counterparts: does it serve this goal, does it benefit the Afghans? If the answer is “yes”, we will have impressive results.

What will change now that you are in charge of the mission?

“[…] As a leader I believe that any efficient organisation needs not only strategies but also a sound organizational culture which gives all the staff members chance to enjoy their work and be creative without fear. If you don’t enjoy your work you will not deliver results either.”

Read the full text of the interview

Three months of the EU Advisory Mission in Ukraine

 

The new EU crisis management Mission started its activities three months ago. Its mandate is to provide support to the Ukrainian government on the Civilian Security Sector reform. The Mission operates in the context of tightening EU-Ukraine relations and in a politically challenging environment.

EUAM Ukraine, was launched on 1 December 2014 under the EU's Common Security and Defence Policy (CSDP). The Mission will provide advice to the Ukrainian authorities on the Civilian Security Sector Reform.

During its first meeting on 15 January 2015, the EU-Ukraine Association Council acknowledged the importance of intensifying EU support to the political and economic reform process in Ukraine.

“The advisors are at the heart of the Mission” – said the Head of Mission Kálmán Mizsei. “We will work in Kyiv and in the oblasts”. The Mission currently counts 55 members, but will step up to 174 in the coming months. In the first three months EUAM Ukraine got more and higher level recognition as an actor in the civilian security sector reform.

The reform process currently wraps itself in a difficult environment subscribed by the critical situation in the East and the overall precarious economic situation. Nevertheless the political will to move forward is there. The assistance requests that Kiev sent to the Brussels indicates that Ukrainian authorities are committed to the Civilian Security Sector reform. On the other side, with EUAM the EU is showing its readiness to support and be actively involved.

The overall European effort to Ukraine is to be seen in the context of the Association Agreement. There is no other Eastern Partnership country, with which the EU has such close ties as with Ukraine. The agreement is unprecedented in terms of number of areas covered and level of commitments. The common ground of such close political relations is common values and principles: democracy, respect for human rights and the rule of law.

New Head of Mission for EUPOL COPPS

The EU Police Mission in the Palestinian Territories (EUPOL COPPS) has a new Head of Mission: Rodolf Mauget. Under his command, the EU Mission will support the Palestinian State building.

On 17th February the Political and Security Committee appointed Rodolf Mauget as Head of EU crisis management Mission, EUPOL COPPS. “I am honoured," - explained Rodolf Mauget – "to have been appointed by the Political and Security Committee as the next Head of the EUPOL COPPS CSDP Mission in the Palestinian territories.

I have had the good fortune to serve this region for the past 10 years and trust that my experience and understanding of the challenges and issues likely to be faced, will ensure that the excellent support to and relations with our Palestinian counterparts in the Ministry of Interior, the Police and the wider Criminal Justice institutions continues at pace. Having served here as Deputy Head of Mission, supported by an outstanding EUPOL COPPS team, I already enjoy the full cooperation of the EU family, plus Canada, Norway and Turkey, together with our other international community partners, and I look forward to continuing and developing these relationships, which will be key as we embrace the opportunities and challenges that a new mandate would provide, beyond June of this year.” 

EUPOL COPPS is a European Union Common Security and Defence Policy (CSDP) civilian mission, based in the West Bank. Established in 2006, it forms part of the wider EU efforts to support Palestinian state building, in the context of peace and based on a two-State solution. The EU Mission assists the Palestinian Authority in building its institutions, for a future Palestinian State, focused on security and justice sector reform.

Federica Mogherini visits EUFOR ALTHEA

Federica Mogherini visited EUFOR Althea headquarters at Camp Butmir, as part of her visit to Bosnia and Herzegovina.

On 25 February, the HR/VP Federica Mogherini visited EUFOR Althea headquarters at Camp Butmir, as part of her visit to Bosnia and Herzegovina.

The HR/VP was welcomed by a guard of honour and then attended a brief on EUFOR’s Mission in Bosnia and Herzegovina given by the Head of Mission, Major General Johann Luif. 

 The Senior National Representatives of all 22 Troop -Contributing Nations were also in attendance.

Read more: http://eeas.europa.eu/csdp/missions-and-operations/althea-bih/news/20150226_en.htm

EU supports Afghan women

On the International Women's Day, Federica Mogherini announces new opportunities for Afghan women in the EU institutions as well as a new programme for civil society.

On 8 March, the International Women Day, the HR/VP Federica Mogherini announced a number of new initiatives to promote Afghan women in leadership positions and gender equality in Afghanistan.

"The last thirteen years have been a time of change for Afghanistan. Positive change." – said Federica Mogherini -.

"Girls go to school. Women go to vote and are elected. […] We have to continue improving Afghan lives and in particular Afghani women lives. […] Afghanistan needs women leaders: judges, politicians, economists, opinion leaders. Women to look up to. Women leaders are needed to address the legacy of discrimination against Afghan women; to ensure that their constitutional rights are respected; that their value in society is recognised; that horrific violence for outdated notions of honour is brought to an end. These new programmes will help prepare a new generation of Afghan women to take up leadership positions in the Afghanistan of tomorrow."

The EU will offer several training programmes to young Afghan women. This offer will include internships in various EU institutions, training on public administration at the dedicated European institutes and longer term intakes, as part of a new exchange programme. In the next five years, in response to specific requests, dozens of Afghan women will be able to benefit from these programmes.

Read more: http://www.eupol-afg.eu/node/550

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 13:45
Daesh fighters in Libya battle militia near Sirte

 

15 March 2015 BBC MidEast

 

Fighting has been raging in Libya between Islamic State (IS) fighters and a militia alliance from the west of the country, near the city of Sirte.

 

A spokesman for militia brigades told the BBC that two of their men had been killed in the clashes.

 

Jihadists affiliated to Islamic State seized government buildings and a state radio station in Sirte last month.

 

Their main base is in eastern Libya where the elected government and army have battled extremists for months.

 

In February, a video was released appearing to show the beheadings of 21 Egyptian Christians kidnapped by IS militants in Sirte.

 

The country has been beset by chaos since the overthrow and death of Col Muammar Gaddafi, with powerful militia alliances in the east and west fighting for control of territory and resources.

 

Militia forces and the self-proclaimed government ruling western Libya deny IS has a significant presence in Libya, saying the fighters are former Gaddafi loyalists.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:45
UN report accuses foreign governments of arming both sides in Libyan civil war

 

12 March 2015 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

A new United Nations Panel of Experts report on the Libyan arms embargo has singled out the Sudanese and Egyptian governments as being among the top foreign arms suppliers accused of fuelling the Libyan civil war through the transfer and sale of small arms, ammunition and aircraft to the government and rebel militias.

 

In a comprehensive report released on February 23, experts said companies from the Ukraine, Belarus, Bulgaria, Hungary, Greece, Jordan, South Africa, the United Arab Emirates, Pakistan, Qatar and Turkey are arming different factions in Libyan in violation of a United Nations arms embargo imposed in 2011.

 

It says although the UN allows the sale of weapons to Libya subject to approval by the Security Council, an analysis of transfers done between 2011 and August 2014 shows that most deals violated the arms embargo as the parties never sought UN permission for sales.

 

"Analysis of all such notifications shows that large quantities of materiel were subject to the notification process, including more than 60 000 handguns, 65 000 assault rifles, 15 000 sub-machine guns and 4 000 machine guns of various calibres, as well as more than 60 million rounds of ammunition for small arms and machine guns (9x19 mm to 14.5 mm).

 

"However, in the absence of any post-delivery notification system until recently, it is difficult to assess how much notified materiel has actually been transferred to Libya," the report says.

 

The report notes that neighbours Sudan and Egypt have escalated the supply of military equipment to opposing sides since the outbreak of full-scale civil war in May last year: "Interviews with Libyan officials, representatives of intelligence services and diplomats indicate that Egypt has been supporting the House of Representatives in Tobruk, including through the transfer of military materiel to Karama (militias) and/or the Libyan army. In addition, the Panel noted a statement by a Pentagon spokesperson and media reports regarding the involvement of Egypt in airstrikes operated in Libya in August 2014," reads part of the report.

 

The panel said confidential sources in Libya also confirmed the offloading of a large quantities of Egyptian-sourced small arms, ammunition and light weapons by an Egyptian vessel which docked in the military section of the port of Tobruk sometime in October last year.

 

Another convoy of Egyptian military supplies is reported to have entered Libya by road in the third week of September 2014. The panel said despite denials from the government in Cairo, it has evidence which proves that the Egyptian Air Force has transferred at least two Mi-8 helicopters and some refurbished MiG-21 fighter jets to the Tobruk-based Libyan government faction.

 

"A number of new aircraft are in use in the Libyan air force, including some whose features appear to be consistent with aircraft used by the Egyptian air force, such as some MiG-21MF aeroplanes and a Mi-8 helicopter. For example, the identity features of the Mi-8 helicopter were obviously concealed on purpose and painted over, but the locations of these exactly match those of Egyptian aircraft.

 

"The Panel wrote to Egypt asking whether Egypt had ever transferred the Mi-8 helicopter to Libya. In its response, Egypt stated that it had not provided Libya with any Mi-8 helicopters nor any MiG-21MF aeroplanes. However, the Panel concludes from the analysis above that this Mi-8 helicopter is originally from the Egyptian fleet," the report says.

 

The UN said Sudan remains the principal supplier of military materials and weapons to the Fajr Libya militant group, a pro-government militia which has controlled Mitiga airport since the revolution.

 

"Since the outbreak of the conflict in 2014, the Sudan has been transferring military materiel to Libya in violation of the arms embargo. Interviews with knowledgeable Libyan and foreign sources indicate that the Sudan has been supporting armed groups aligned with Fajr Libya, including through the transfer of military materiel by air to Mitiga airport. The arrival of a Sudanese Air Force C-130 aircraft was reported on several occasions on social media platforms during the past six months (June to December 2014)," the report said.

 

Libyan air force aircraft are alleged to have made numerous trips to from Sudan to the Mitiga airport carrying military supplies. In addition, Sudan is also accused of transferring an unknown number of Mi-24 helicopters to the Libyan Air Force. The report also accused the Qatari government of heavy involvement in the Libyan civil war through the provision of weapons, financial and logistical support to anti-government militias.

 

The panel said it is presently investigating allegations that a military aircraft from the Middle Eastern nation delivered an unknown consignment of goods in late 2014 but the lack of government co-operation is stalling investigations. The report also accuses Turkey of supplying arms, ammunition and financing to anti-government armed groups.

 

Other shady weapons transfers to Libya include the sale of 3 000 tonnes of ammunition to the Ministry of Defence by Belarus. The order included 10 million rounds of 7.62x39 mm ammunition, 15 million rounds of 7.62x54 mm ammunition, 7.2 million rounds of 12.7x108 mm ammunition, 4.25 million rounds of 14.5x114 mm ammunition and 3 million rounds of 23 mm ammunition.

 

The panel noted that most of the material was seized on arrival at Tripoli International Airport by militia brigades while some of the deliveries appear to have been made directly to autonomous armed groups. Belarus is also accused of delivering part of the consignment directly to the Zintan brigades militia on February 6, 2014.

 

The report also notes the November 2014 seizure of a Ukrainian cargo vessel in Greece after it was found to be loaded with more than 32 million rounds of ammunition for assault rifles and machine guns for delivery to the government forces in Tripoli.

 

According to the report, EU Border Assistance Mission to Libya (EUBAM) lost 70 handguns, 23 assault rifles and more than 42 000 rounds of ammunition when militias ransacked its headquarters at Tripoli International Airport in April last year.

 

The report said most of the weapons which were delivered to Libya have made their way to Tunisia, Egypt, Algeria and parts of the Maghreb where they have considerably increased the military capabilities of militant groups.

 

Among other recommendations, the panel said the UN Security Council should consider setting up a special maritime taskforce to operate on Libyan waters if the implementation of the arms embargo is to succeed.  

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:45
U.N. delays approval of Libya request for weapons, jets

 

10 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

.At least eight United Nations Security Council members delayed approval on Monday of a request by Libya to import weapons, tanks, jets and helicopters to take on Islamic State militants and monitor its borders, diplomats said.

 

Spain - supported by Lithuania, Chile, New Zealand, Britain, France, Angola and the United States - placed a so-called "hold" on the request to the Security Council committee that oversees an arms embargo imposed on the North African state in 2011, said council diplomats, speaking on condition of anonymity.

 

"Spain would appreciate further information on the point of origin of the weapons requested and the arrangements established for transportation," the Spanish U.N. mission wrote to the chair of the committee in a note seen by Reuters.

 

Libya wants to import 150 tanks, two dozen fighter jets, seven attack helicopters, tens of thousands of assault rifles and grenade launchers and millions of rounds of ammunition from Ukraine, Serbia and Czech Republic.

 

If agreement is not reached to lift the hold, it could leave the request in limbo indefinitely. The 15-member committee works on the basis of consensus.

 

The internationally recognised government is allowed to import arms with approval of the committee. Libya said it needs the weapons and equipment to take on Islamist militants and to control borders.

 

"Without strengthening the air force we cannot do anything about it," Libya's U.N. Ambassador Ibrahim Dabbashi told Reuters, adding that he was disappointed by the delay.

 

U.N. sanctions monitors say they are concerned that if the committee approves the request, then some of the weapons and equipment could be diverted to militia groups.

 

"Spain is also deeply concerned about the major threat to international peace and security posed by the proliferation of weapons in the region," the Spanish U.N. mission said.

 

Libya's internationally recognised government has operated out of the east since a rival armed faction called Libya Dawn took over Tripoli in fighting last year and set up its own administration.

 

The rival governments are battling for control of Libya four years after Muammar Gaddafi was ousted. The chaos has allowed Islamic State and Ansar al-Sharia militants to strengthen their foothold in Libya, an OPEC member.

 

Libya has called for the arms embargo on the government to be lifted entirely. The council committee has long urged Libya to improve monitoring of its weapons over concerns that arms were being diverted to militant groups

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:45
Reportage - Aux avant-postes de l’opération Barkhane

Fort de Madama, Nord Niger - photo Thomas Goisque

 

10 Mars 2015 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Terrain. En première ligne face aux djihadistes, les soldats français combattent sur un territoire immense, jusqu’aux frontières de la Libye et de l’Algérie. Une guerre sans répit, bourrée de pièges.

 

Le ciel est d’une pureté absolue, la luminosité intense. Un vent sec et froid pique la peau et gerce les lèvres. « Le pays du vent qui rend fou », disent les Africains. Sur cet immense plateau de sable parsemé de falaises de grès, rien n’arrête l’harmattan. Même pas le minuscule fort de Madama, qui émerge des dunes, au milieu de nulle part, à plus de trois heures d’avion au nord-est de Niamey, la capitale du Niger. L’amplitude thermique sera une nouvelle fois énorme : elle est parfois de près de 40 degrés entre le jour et la nuit.

 

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