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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 11:55
Falcon Epicure - photo Dassault Aviation

Falcon Epicure - photo Dassault Aviation

 

02.03.2018 Thales

 

Thales welcomes the decision by the Ministry of the Armed Forces to award a contract to integrate Thales's Universal Electronic Warfare Capability (CUGE) on board three Falcon Epicure jets.

 

This new programme will strengthen electronic intelligence capabilities and thereby help the French Armed Forces to perform their strategic information gathering functions to better anticipate eventualities.

 

The growing importance of digital technologies is a tremendous opportunity for Thales to boost its capacity for innovation through advanced systems that leverage the power of big data, autonomous systems and immersive user experiences. With its expertise in the four key digital technologies - platform connectivity, big data, artificial intelligence and cybersecurity - Thales has a key role to play in these developments. This expertise underpins Thales's capacity to develop the future sensors that will equip Dassault Aviation's Falcon Epicure aircraft. The Universal Electronic Warfare Capability payload will intercept radio and radar signals simultaneously.

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 08:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

02.03.2018 source Thales

 

Thales se félicite de la décision du ministère des Armées de confier aux industriels français la Capacité Universelle de Guerre Electronique (CUGE) développée par Thales et son intégration par Dassault Aviation sur trois Falcon Epicure.

 

Ce nouveau programme viendra renforcer les capacités du renseignement d'origine électromagnétique et ainsi contribuer à la fonction connaissance et anticipation des Armées françaises.

 

Le renforcement des technologies numériques constitue pour les équipes de Thales un formidable accélérateur d’innovation pour développer des systèmes de pointe dans un monde de méga données, autonome et immersif. Au cœur de cette évolution, Thales est expert sur les quatre technologies clés du digital : la connectivité des plateformes, le big data, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Cette maîtrise permet à Thales de développer les capteurs du futur qui seront à bord des Falcon Epicure de Dassault Aviation. La Capacité Universelle de Guerre Electronique permettra les interceptions des émissions radio et radar en simultané.

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 08:55
Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST) : un outil de lutte contre l’espionnage économique

 

source: Association des entreprises partenaires de la Défense

Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST) : un outil de lutte contre l’espionnage économique particulièrement adapté aux PME qui travaillent avec la Défense

Dans un contexte de concurrence exacerbée, l’espionnage économique est un sujet central, mais souvent mal appréhendé par les PME technologiques.

Très impliquée dans des actions de sensibilisation, l’Association des entreprises partenaires de la Défense a souhaité mettre à la disposition du monde économique, et notamment des PME qui travaillent avec la Défense, une synthèse volontairement très pratique sur le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST).

Géré par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) ce dispositif à la fois simple et puissant s’appuie sur la création de zones à régime restrictif dont l’accès est réglementé, ainsi que sur la mise en place d’une politique de sécurité des systèmes d’information basée sur les préconisations de l’ANSSI.

 

Pour télécharger la Fiche Entreprises Défense (FED) présentant ce dispositif : pdfLIEN

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 05:55
photo EMA / COS

photo EMA / COS

 

25.07.2017 par Alain Establier – n° 176 de la lettre d’information SDBR

 

SDBR : Est-ce qu’un marin a un regard différent lorsqu’il prend la direction du COS (Commandement des Opérations Spéciales) ?

 

VA Laurent Isnard : Nous venons de fêter les 25 ans du COS, qui existe depuis 1992 avec comme premier commandant le général Lepage. Ensuite, se sont succédés des terriens, des marins et des aviateurs, ce qui démontre la continuité de notre travail. Au fil du temps, l’environnement a changé, l’outil a muri et s’est bien développé, mais aujourd’hui nous devons aller plus loin dans la capacité d’emploi du COS. Il n’y a pas de regard particulier d’un marin par rapport à un terrien ou à un aviateur, car voila 10 ans que je fais de l’interarmées, entre autres au CPCO (Centre de planification et de conduite des opérations), et j’ai profité durant cette période du regard et de l’expérience des autres sur les activités. Pour autant, je suis très fier de mon uniforme de marin mais je reste très ouvert sur l’extérieur. Il est important de ne pas avoir de barrières et de fonctionner en réseau ou en hub, modes de partage et de rencontre où chacun prend ce dont il a besoin et apporte au pot commun les éléments d’un projet supérieur : telle est l’idée maitresse.

 

Est-ce une approche collaborative comme on dit souvent dans les colloques ?

C’est une approche du monde moderne, certes moins confortable que le fait d’être propriétaire de son périmètre, mais qui oblige à dépendre des autres, pour leur disponibilité ou leur bon vouloir, qui vous oblige à avoir une bonne connaissance de votre environnement (informations, effecteurs, etc.) et qui vous met en situation d’inconfort parfois, car la décision complète ne dépend pas que de vous. En revanche, nous gardons notre autonomie en termes de capacités d’équipages, avec des équipes très spécialisées appliquant des procédures tout aussi spécialisées : commandos, renseignement, commandement dédié travaillant en boucle courte et faible préavis, etc. Autour de ces équipes, s’agrègent beaucoup d’effecteurs que nous allons chercher dans chacune des armées : patrouille de rafale, sous-marin, équipe régimentaire, etc.

 

Etes-vous intégré au CPCO ?

C’est un autre sujet. Le CPCO se situe au niveau stratégique. Le lien hiérarchique du G-COS est le CEMA, avec le sous-chef Opérations, son adjoint. L’avantage du COS est d’avoir une chaîne de commandement très courte : CEMA, ministre des armées, PR (chef des armées). Toujours bien sûr en coordination avec le CPCO, qui est la « tour de contrôle » pouvant mettre des moyens à disposition intégrés à la manœuvre globale. Sur certains théâtres nous fonctionnons seuls, sur d’autres nous sommes aux cotés des forces conventionnelles.

 

En 2012, le général Christophe Gomart, alors G-COS, nous disait qu’il souhaitait un bon pré-positionnement des Forces Spéciales, au plus près des zones potentielles de crise. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Aujourd’hui ce stade est dépassé, car la variété et la multitude de nos engagements amènent les unités à être pré-positionnées et même déjà engagées : Levant, Afrique en plusieurs endroits, Méditerranée, etc. Ensuite, il s’agit de définir des priorités selon la durée prévisionnelle de la mission. Nous avons aujourd’hui un très bon maillage des espaces où nous sommes susceptibles d’être engagés. En face, nous avons un ennemi qui se déplace en faisant fi des frontières, que ce soit avec des moyens conventionnels ou en utilisant le cyberespace : donc rien n’est normé. Les frontières sont une contrainte juridique pour nous, mais l’ennemi s’en affranchit facilement, entre autres par les ramifications dont il dispose dans plusieurs zones. C’est finalement une guerre en réseau contre des réseaux : partage d’information, accueil, soutien logistique, engagement. Nous avons un réseau d’officiers de liaison maillé sur différents continents, pour partager avec nos alliés de l’information, de la formation, voire de l’appui si nécessaire.   

 

Etes-vous fournisseur ou client des régiments ?

Les deux à la fois, car nous travaillons avec tout le monde. Prenons l’exemple de l’entreprise : dans un monde moderne, un industriel peut très bien avoir gagné un marché de fournitures et se retrouver également client pour des services fournis par un autre partenaire de ce même marché. C’est exactement la même chose chez les militaires : par exemple, le COS recueille du renseignement, qui est intégralement donné à la DRM, pour synthèse et analyse, et qui nous redonnera des éléments nécessaires à notre mission ou à une autre mission.

 

A propos de renseignement, y a-t-il une synergie réelle entre les différents acteurs du renseignement en France ?

En matière de renseignement, les services français sont plutôt dans un esprit de relations bilatérales, même si aujourd’hui d’importants progrès ont été observés, notamment à travers la mise en place de structures centralisées et spécialisées. A titre d’effecteur, le COS est dans ce type de schéma, que ce soit avec les services français (DRM, DGSE) ou alliés. Ce qui nous intéresse, c’est le renseignement à fin d’action : soit que nous en obtenions à l’occasion d’une opération et nous leur donnons, soit que nous en recevions des services. Sur certaines opérations (comme à Ouagadougou), nous travaillons en plateau, avec plusieurs services français et alliés : cela devient une plateforme neutre, pour accueillir des officiers de liaison de différents services de renseignement et les mettre en relation.

 

Les équipements dont disposent les Forces Spéciales (FS) sont-il satisfaisants ?

Tout dépend du référentiel. Par rapport à 1992, nous ne sommes plus dans la même dimension. Je commandais en 1999 le commando Hubert ; les avancées faites dans le domaine des nageurs de combat sont extraordinaires. Les progrès faits dans les trois composantes des Forces Spéciales sont considérables. En revanche, les cultures des unités et des milieux dans lesquels elles évoluent ont été conservées. Le COS a progressé au niveau des compétences individuelles (4400 avec les réservistes) et dans les domaines du collectif, des matériels et des procédures opérationnelles. La chaine de commandement a aussi évolué. Il est à noter que les états-majors de chacune des trois composantes, Terre, Air, Mer, ont rationnalisé et mis en cohérence le recrutement, la formation et l’entraînement des commandos et des équipages.

Les efforts à faire concernent l’ISR (Acquisition d’images par avion de renseignement et drones Reaper), la 3D (hélicoptères et avions de transport tactique en particulier) et les drones. Le besoin sera toujours supérieur au nombre de drones d’observation détenus, mais aujourd’hui nos drones doivent pouvoir embarquer des modules de guerre électronique et des armes. En véhicules terrestres, la DGA avait commandé en 2016, auprès de Renault Trucks Défense, des Véhicules Légers des Forces Spéciales (VLFS) et des Véhicules Lourds des Forces Spéciales (PLFS), destinés à remplacer respectivement les Véhicules de patrouille SAS (VPS) et les Véhicules Légers de Reconnaissance et d’Appui (VLRA). Nous avons reçu en début d’année les  premiers PLFS et nous devrions recevoir les premiers VLFS en 2018. En ce qui concerne la Marine, les embarcations rapides du type « Ecume » sont aujourd’hui « matures » et sont embarcables et parfois même prépositionnées sur différents bâtiments en service. Pour l’armée de l’Air, la capacité hélicoptère ravitaillable en vol ouvre un domaine d’emploi exceptionnel et complémentaire à celui de l’aéro-combat détenu par le 4e RHFS (4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales).

 

Sur quels types de missions les FS sont-elles engagées actuellement et quid pour l’avenir?

Actuellement, nous sommes engagés prioritairement sur des missions de lutte contre les terroristes ; c’est ce qui nous engage sur presque tous les théâtres que vous connaissez. Pour l’avenir, nous devons dès à présent nous préparer au combat de haute intensité, du fait du retour de la compétition des Etats-puissances : comment s’y intégrer ? Cela nécessite de développer certaines compétences chez les pilotes d’hélicoptères et d’avion de transport, ainsi que dans le combat commando. Dans les zones de combat de haute intensité, il faut utiliser certaines procédures pour pénétrer sous les radars, pour parer aux missiles en franchissement d’espace aérien, pour combattre essentiellement en zone urbaine, etc. A la différence de ce que vous voyez à Mossoul, par exemple, dans le combat de haute intensité auquel je fais allusion, il faut ajouter la profondeur du théâtre ; car ce sont des Etats qui s’affrontent, avec des armées complètes et tout leur panel de moyens. Dans ce contexte, le déploiement des FS ne correspond plus aux environnements que nous connaissons actuellement. Il faut donc s’y préparer et redécouvrir ce que les officiers d’aujourd’hui n’ont pas connu.

 

Quelles innovations les industriels pourraient apporter aux Forces Spéciales demain ?

J’avais exprimé au SOFINS en mars, devant les industriels, ce que nous attendons en termes d’innovation. Pour résumer, nous attendons des avancées dans le recueil du renseignement (ROEM et mise en place des équipes), dans le domaine de la communication (protégée des attaques cyber, de l’espionnage et des indiscrétions) et dans le traitement des données ainsi que les drones. Pour le recueil de renseignement, l’EMA, en collaboration avec la DRM, travaille avec des spécialistes des langues étrangères et avec des industriels capables d’apporter une aide automatisée à la traduction.

Au COS, nous faisons le choix d’avoir des interprètes locaux sur le terrain. Car nous sommes dans une logique de présence très en amont de crise sur les théâtres d’opérations et de constitution d’un réseau de partenaires, pour pouvoir avoir une appréciation de la situation, en avance de crise, puis une collaboration efficace et fiable au moment d’un éventuel engagement.  C’est une des grandes évolutions du COS moderne : être présent avant que la crise ne se déclenche, pour mieux comprendre son évolution, créer un réseau de partenaires locaux, accompagner la crise puis, lorsqu’elle est résolue, rester le temps de l’accalmie pour revenir en tant que de besoin. Cela ne se traduit pas par une inflation importante de personnels car, plus vous avez une connaissance fine de l’environnement, mieux vous pouvez mesurer les forces nécessaires à déployer.

 

Vos souhaits pour le COS et les FS ?

Dans la dynamique de mes prédécesseurs à ce poste, je souhaite que le COS puisse continuer à diversifier ses formes d’actions, pour augmenter l’employabilité, la réactivité et l’efficacité des Forces Spéciales afin de pouvoir atteindre les objectifs confiés par le Chef des armées et les autorités politiques de notre pays.

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 10:55
photo ESCC / DIRCOM / Major Hervé KERAVAL - Adjudant Chef Alain CARLO

photo ESCC / DIRCOM / Major Hervé KERAVAL - Adjudant Chef Alain CARLO

 

29.09.2016 source SHD

 

29 septembre :

Saint Michel, patron des Parachutistes français (la maison mère pour l’armée de Terre est l’Ecole des troupes aéroportées à Pau).

Saint Gabriel, patron des Transmetteurs (la maison mère pour l’interarmées est l’Ecole des Transmissions à Cesson-Sévigné). Aujourd’hui création pour l’armée de Terre du COMSIC à Cesson-Sévigné, … d’ailleurs.

Saint Raphael, patron des unités du Renseignement (la maison mère pour l’armée de Terre est le CEERAT à  Saumur)

 

29 septembre 1833 : bataille de Bougie (Algérie – actuelle Bejaïa). La division navale du capitaine de frégate Parseval-Dechènes à bord de la frégate Victoire met à terre le corps expéditionnaire du général Trezel (2000 hommes) et sous la protection de son artillerie navale lui permet de s’emparer de la ville au bout de 2 jours de combats. Le port de la ville est l’un des meilleurs mouillages de la côte.

 

29 septembre 1898 : capture de Samory Touré par le capitaine Gouraud (Guelemou – actuelle Côte d’Ivoire). Avec seulement une dizaine d'hommes et sans combat, le futur général Henri Gouraud capture Samory Touré, aussi appelé « Almamy ». Ce mot est une corruption de l'arabe Amir Al Muminim et signifie que Samory est devenu un chef religieux après avoir été un chef militaire. Il prend ce titre en  juillet 1884 en l'empruntant à la tradition des souverains du Fouta-Dyalon. Samory contrôlait depuis 1880 tout le Haut-Niger avec son armée de 50 000 soldats aguerris. Gouraud met ainsi fin à une rébellion armée qui durait depuis 1891 et avait infligé plusieurs revers aux troupes françaises. Cet événement connait un retentissement très important en France en réaction au développement de la crise de Fachoda (Soudan) qui voit la France céder face au Royaume-Uni. L'exploit de Gouraud permet de redorer le blason colonial français que les britanniques viennent de ternir. Dans « Au Soudan, souvenirs d’un Africain » (1939), il relatera l’événement.

Julie d’Andurain, La capture de Samory (1898).L’achèvement de la conquête de l’Afrique de l’Ouest

 

29 septembre 1914 : l’Homme libre est saisi (Paris). Le journal de Clemenceau est saisi et suspendu de diffusion pour 8 jours, la censure estimant ne pas pouvoir laisser écrire des vérités gênantes pour les forces françaises.

 

29 septembre 1918 : prise d'Uskub (actuelle Skopje en Macédoine). Cette victoire de la demi-brigade de cavalerie du général Jouinot-Gambetta est aujourd'hui presque oubliée alors qu'elle constitue un véritable exploit. Remontant depuis Salonique où elles ont été débarquées, les troupes de l'armée d'Orient affrontent les Bulgares, les Autrichiens et les Allemands tout au long d’un périple de plus de 1000 km. Ce nouveau front a pour vocation d’accentuer la pression sur l'ennemi. Les hommes de Jouinot-Gambetta (1er spahi entre-autres) conquièrent la ville d’Uskub à l’issue d’un raid de cavalerie de 300 km en pleine zone de moyenne montagne, défendue par l’armée bulgare et allemande. L’autonomie des troupes est quasi-totale et oblige chefs et soldats à puiser le meilleur en eux-mêmes, ce qui produit au final un résultat surprenant, montrant le sens de l’adaptation et de l’initiative de ces cavaliers. Jouinot-Gambetta use de l’avion pour ses reconnaissances avant les déplacements et pour la coordination des mouvements avec les unités alliées. Lire Guerre en montagne, Economica, 2010 par les colonels Le Nen, de Courrèges et Givre. Plus particulièrement le chapitre Bataille du Drobopolié (1918) qui reprend beaucoup plus en détails l’épisode.

 

29 septembre 1969 : premier envoi de message par ARPANET. Développé par l’agence de recherche technologique de défense américaine (DARPA), l’ancêtre d’Internet transmet son premier message qui n’est en fait qu’un mot : Login.   Si les 3 premières lettres arrivent à la vitesse de la lumière, les dernières mettent une heure pour relier l’UCLAT à Stanford (515 km) suite à un bug.

 

29 septembre 1988 : le prix Nobel de la Paix aux Casques bleus.

 

29 septembre 1995 : fin de cavale pour Khaled Kelkal (Vaugneray – Rhône). « Terroriste islamiste algérien, membre du Groupe islamique armé (GIA), il est le principal responsable de la vague d'attentat de 1995 : meurtre de l’imam Sahraoui (11 juillet), RER B (15 juillet), Place de l’Etoile (17 août), tentative ratée de la ligne TGV Paris-Lyon (26 août), marché Richard Lenoir (3 septembre) et la voiture piégée en face d’une école juive de Villeurbanne (7 septembre). Repéré dans les Monts du Lyonnais le 27, il est abattu par le GIGN au lieu-dit Maison blanche tandis qu’il riposte aux forces de l’ordre ».  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 15:55
Olivier de Maison Rouge et Jean-François Fiorina : dire le droit constitue un paramètre essentiel de la guerre économique, à prendre soigneusement en compte dans l'analyse géopolitique.

Olivier de Maison Rouge et Jean-François Fiorina : dire le droit constitue un paramètre essentiel de la guerre économique, à prendre soigneusement en compte dans l'analyse géopolitique.

 

22.09.2016 source notes-geopolitiques.com

 

Jean-François Fiorina s’entretient avec Olivier de Maison Rouge

 

Quel rôle joue le droit dans la guerre économique ?
Quels sont les liens et les différences entre le renseignement d’Etat et le renseignement économique ?
Existe-t-il un droit du renseignement ?…

Avocat d’affaires, docteur en droit, diplômé de Sciences-politiques, Olivier de Maison Rouge est connu pour être un spécialiste du droit de l’intelligence économique.

Son dernier ouvrage, Le droit du renseignement, renseignement d’Etat, renseignement économique (Lexis Nexis, 2016), fait suite à un autre ouvrage, Le droit de l’intelligence économique, patrimoine informationnel et secret d’affaires (Lamy, 2012).

Pour lui, celui qui définit les normes et les règles juridiques prend de fait un avantage majeur sur ses concurrents ou adversaires.

 

Suite de l'entretien : ICI

Consulter les anciens numéros

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:55
Hollande manœuvre pour prolonger son ami Bajolet à la tête de la DGSE

 

25.01.2016 Par Yann Philippin - Mediapart

 

François Hollande a fait déposer un amendement destiné à prolonger jusqu'à la présidentielle le directeur de la DGSE bientôt frappé par la limite d'âge. Le chef de l'État a tenté de cacher qu'il voulait changer la loi pour le seul bénéfice d'un de ses proches. Le sort du patron des renseignements extérieurs sera, à partir de ce mardi, entre les mains des parlementaires.

 

Les sénateurs l’ignoraient jusqu’à présent. Mais ils vont devoir, mardi, voter pour ou contre le maintien du patron de la DGSE, Bernard Bajolet. C’est du jamais vu, puisque le choix du chef des services de renseignement extérieurs relève du chef de l’État. Sauf que Bajolet, qui tutoie François Hollande depuis plus de trente ans, sera atteint en mai par la limite d'âge de 67 ans. Le président de la République a donc fait insérer, dans le plus grand secret, un amendement au projet de loi sur la déontologie des fonctionnaires, qui sera examiné demain en séance publique au Sénat. Le texte prévoit la possibilité de repousser d’un an la mise à la retraite d’office de certains hauts fonctionnaires « participant directement à la défense des intérêts fondamentaux de la nation ». Selon des informations recueillies par Mediapart, son unique objectif est de permettre à Bajolet de rester à la tête des quelque 5 000 espions de la « Piscine » jusqu’à la présidentielle.

Suite de l’article

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:35
Séoul, Washington et Tokyo établiront un nouveau canal pour partager leurs informations sur le Nord

 

SEOUL, 22 jan. (Yonhap)

 

La Corée du Sud projette d'établir un nouveau réseau militaire afin de partager avec les Etats-Unis et le Japon cette année des informations, dont des textes et images, concernant le programme nucléaire et les missiles balistiques de la Corée du Nord, a déclaré ce vendredi le ministère de la Défense.

L'armée projette d'installer une liaison de données, Link16, reliant son système de contrôle d’interface avec celui des Forces américaines en Corée du Sud (USFK), à Osan, au sud de Séoul, selon le plan sur les politiques 2016 du ministère soumis à la présidente Park Geun-hye plus tôt ce vendredi.

Le réseau d'échanges de données militaires tactiques permettra aux alliés de partager des renseignements sur les activités nucléaires et de missiles de la Corée du Nord en temps réel.

Avec ce lien, la Corée du Sud pourra accéder aux informations américaines collectées du satellite de reconnaissance DSP (Defense Support Program) sur la péninsule coréenne.

«Malgré le lien Etats-Unis-Japon, le partage d'informations n'aura pas lieu sans l’accord de chaque côté et, même s'il y a, il sera limité aux armes nucléaires et missiles de la Corée du Nord», a indiqué un officiel du ministère de la Défense.

Cette année, le ministère débutera également un projet pour introduire un total de cinq satellites militaires de reconnaissance d'ici au début des années 2020, a montré le rapport. Le plan fait partie d'un grand projet pour installer les systèmes de défense antimissile, Kill Chain et KAMD (Korea Air and Missile Defense), à l’horizon de 2023 contre les menaces nucléaires et de missiles balistiques.

Afin de mieux combattre les cybermenaces continues de la Corée du Nord, le ministère envisage aussi d'établir un centre de recherche public sur la cyberdéfense cette année, qui sera chargé de développer des cyberarmes contre les attaques nord-coréennes, selon le rapport.

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:55
La DGSE a un nouveau chargé de communication

 

19.01.2016 par Jean-Dominique Merchet

 

Un nouveau chargé de la communication vient d’être nommé à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Il s’agit de Philippe Ullmann, un militaire de 37 ans. Il succède à Nicolas Wuest-Famose, à ce poste depuis juin 2010, qui avait inauguré cette fonction. Nicolas Wuest-Famose - qui est un civil - est appelé à d’autres fonctions au sein du Service. Sous la responsabilité d’Erard Corbin de Mangoux puis de Bernard Bajolet, il a mené à bien une nouvelle politique de communication, qui s’est notamment traduite par la série Le Bureau des légendes, sur Canal +. 

Si le chargé de communication change, le directeur de la DGSE Bernard Bajolet devrait, lui, être maintenu à son poste jusqu’en mai 2017. En revanche, plusieurs postes importants pourraient changer de titulaires dans les prochaines mois, dont celui du directeur de la stratégie Christophe Bigot, qui pourrait être remplacé par Martin Briens en provenance du cabinet de Laurent Fabius, voire celui de directeur des opérations, le général Eric Bucquet, nommé en 2012.

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:55
Conseil national du renseignement

 

14 Janvier 2016 par  Elysee.fr

 

Le président de la République a convoqué, mercredi 13 janvier, au Palais de l’Elysée, un Conseil national du renseignement.

 

La sécurisation du territoire national face au risque terroriste est plus que jamais la première priorité assignée aux services de renseignements français.

 

Au cours de ce Conseil, il a été décidé d’approfondir l’intégration de l’action intérieure et extérieure des services de renseignement qui concourent à la prévention et à la lutte contre le terrorisme, aussi bien en France qu’à l’étranger, tout particulièrement à partir des zones de transit et des sanctuaires où se regroupent les terroristes qui veulent commettre des actes terroristes sur notre sol.

 

Il a également été décidé de renforcer la mutualisation des moyens dont ils disposent, tout particulièrement grâce aux lois sur le renseignement des 24 juillet et 30 novembre 2015, dont un premier bilan de l’application a été dressé.

 

Le pilotage opérationnel quotidien de la stratégie de lutte contre le terrorisme visant le territoire national est placé sous l’autorité directe du ministre de l’Intérieur, avec le concours de l’ensemble de la communauté française du renseignement.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 19:55
Charles Moreau, ancien conseiller d’Alain Juppé à la Défense, intègre l’état-major de la DGSE

 

04.01.2016 Wassinia Zirar – acteurspublics.com

 

Ancien conseiller de Dominique de Villepin à Matignon puis d’Alain Juppé et de Gérard Longuet au ministère de la Défense, cet énarque de 42 ans va piloter l’une des directions de la direction générale de la sécurité extérieure.

 

Chef du service des affaires financières ministériel à la direction de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières du secrétariat général du ministère de l’Intérieur depuis 2013, Charles Moreau a été nommé lors du Conseil des ministres du 4 janvier 2016 directeur de l’administration à la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

 

Il remplace Pierre Pouessel, qui évoluait dans ces fonctions depuis 2008 et a pris, lui, le poste de préfet de l’Hérault.

 

Action territoriale et affaires financières

 

Charles Moreau, polytechnicien et énarque de 42 ans (2001, promotion Nelson Mandela), a débuté à l’inspection générale de l’Administration en 2001. Conseiller technique au cabinet du ministre de l’Intérieur Dominique de Villepin en 2004, il est le secrétaire général de la préfecture de l’Aube en 2005.

 

Chef du bureau de la performance et des moyens de l’administration territoriale auprès de la direction de la modernisation et de l’action territoriale du ministère de l’Intérieur en 2007, Charles Moreau devient secrétaire général pour les affaires régionales (Sgar) auprès du préfet de la région Auvergne en 2009. Ce haut fonctionnaire a ensuite conseillé sur la mise en oeuvre territoriale de la réforme et le développement durable, les ministres de la Défense Alain Juppé; puis Gérard Longuet (2010-2012).

 

Il pilote ensuite la sous-direction des affaires financières (octobre 2012-septembre 2013), puis le service des affaires financières ministériel à la direction de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières du secrétariat général du ministère de l’Intérieur de 2013 à 2015.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 17:20
On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Credits Palantir

On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Credits Palantir

 

02/01/2016 Par Charles de Laubier – laTribune.fr

 

Cette licorne californienne, créée en 2003 dans le giron du renseignement américain après les attentats du 11 septembre 2001, a l'ambition d'être un instrument de prévention mondial contre le cyberterrorisme. Elle propose ses services à l'État français.

 

Moins de deux ans après les attaques terroristes sur les tours jumelles du World Trade Center et le Pentagone, le 11 septembre 2001 aux États-Unis, la startup Palantir Technologies est créée par le cofondateur de PayPal, Peter Thiel (via Founders Fund), l'homme d'affaires milliardaire Alexander Karp et d'autres investisseurs, avec des fonds levés auprès notamment de la société In-Q-Tel, qui investit dans des startups de haute technologie pour le compte de la CIA. On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Palantir a aussi des actions moins glorieuses à son actif, au point que son PDG Alexander Karp se confondit en excuses en 2011, après avoir pris pour cible Wikileaks, le site Web de Julian Assange, à la suite de ses révélations très compromettantes sur la société de surveillance orchestrée par les États-Unis... Aujourd'hui, malgré des résultats non publiés, le chiffre d'affaires de Palantir Technologies dépasserait le milliard de dollars, contre 500 millions en 2012.

 

Une licorne valorisée à 20 milliards de dollars

Ce n'est pas un hasard si cette société emprunte son nom à un artefact légendaire de l'auteur du livre Le Seigneur des anneaux, que Peter Thiel avait lu lorsqu'il était lycéen : le palantír est une sorte de pierre magique en forme de boule de cristal qui permet à son détenteur de voir à travers le temps et l'espace, et de dialoguer avec un autre utilisateur de palantír. C'est dans cet esprit que Palantir Technologies est partie en guerre technologique contre les criminels et les terroristes. Peter Thiel, qui en est devenu le président, a su réutiliser les technologies logicielles de PayPal, dont il fut l'un des cofondateurs en 1998 avant de revendre ce pionnier du paiement en ligne à eBay, quatre ans plus tard. Les techniques développées pour détecter les fraudes bancaires en alliant intelligence artificielle et intelligence humaine - combinaison appelée « intelligence augmentée » - ont servi à Palantir pour bâtir sa « boule de cristal » au service de la lutte antiterroriste.

Non cotée, Palantir est valorisée 20 milliards de dollars à fin octobre 2015, selon le Wall Street Journal, qui tient à jour la liste des « licornes » dépassant le milliard de dollars de valorisation. Ce qui la place en quatrième position mondiale de sa catégorie derrière... Uber (valorisé 51 milliards de dollars), le fabricant chinois de smartphones Xiaomi (46 milliards) et Airbnb (25,5 milliards). Qui aurait pu croire qu'une startup spécialisée en cybersécurité et en lutte antiterrorisme allait être mieux valorisée que Snapchat, Pinterest, Dropbox ou encore Spotify ? Il faut dire que la clientèle de Palantir Technologies, pour une grande partie américaine, est à l'origine de son succès : on y trouve la NSA (agence de sécurité nationale, pointée du doigt pour ses écoutes illégales), la CIA, le FBI, les US Marines, l'US Air Force, l'US Socom. Ses levées de fonds s'enchaînent à coups de plusieurs dizaines voire centaines de millions de dollars, pour cumuler plus de 2 milliards de dollars depuis sa création !

Palantir Technologies, dont le siège social est situé dans la Silicon Valley à Palo Alto, dispose d'une tête de pont à Londres afin de diffuser l'esprit sécuritaire des « Palantiriens » - c'est ainsi que son management nomme sa communauté - sur toute l'Europe, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi en France, en Suède ou encore en Pologne. En France, où les attentats de janvier et de novembre 2015 font écho à ceux du 11 septembre 2001, la startup vise à s'implanter durablement en recherchant son « coordinateur du bureau des opérations » pour Paris, lequel reportera au QG londonien.

 

Deux appels d'offre récents de l'Etat Français

Selon La Lettre A du 19 novembre dernier, la licorne californienne vient de soumissionner à deux appels d'offres de l'État français sur le traitement massif de données publiques. Le premier a été lancé par les services du Premier ministre - via le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) -, pour un accord-cadre sur le traitement des mégadonnées (ouvertes ou non) des administrations françaises. Le second de ces marchés publics émane de la Direction générale des finances publiques (DGFP) pour le traitement des données fiscales. Et le tout sous haute (cyber) sécurité et avec le soutien de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi).

Reste que Palantir Technologies n'a pas le monopole des technologies de surveillance internationales, loin de là : IBM et son « i2 Analyst's Notebook », la startup israélienne Fifth Dimension, la société californienne Forensic Logic, mettent leur solution d'interprétation de données au service... des services du renseignement. Toutes rêvent de prévenir les (cyber) crimes pour éviter qu'ils ne soient commis, comme dans le film Minority Report.

Les sociétés françaises Qosmos, cofinancée par Bpifrance, et Amesys, filiale de Bull (Atos), se sont, elles, fait connaître en collaborant avec les régimes dictatoriaux de Kadhafi, à la fin des années 2000, et de el-Assad au début des années 2010. Pour le meilleur et pour le pire.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:30
Credits Rayzone

Credits Rayzone

 

24 décembre 2015 David Feugey - silicon.fr

 

Avec InterApp, la start-up israélienne Rayzone livre un outil clé en main permettant de collecter les données personnelles de centaines de smartphones. De l’espionnage en boite.

 

La start-up israélienne Rayzone propose une offre peu banale, InterApp. « InterApp est un système d’intelligence tactique, développé pour les agences de renseignement et les instances judiciaires et leur permettant de recueillir furtivement des informations dans le Cloud en utilisant les vulnérabilités des applications des smartphones. »

Traduction : une box permettant de voler des informations sur les téléphones, pour peu que ces derniers disposent d’une connexion WiFi active. Tous les smartphones peuvent être hackés par ce système, qui ne laisse aucune trace de son passage, assure la société.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:50
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

11/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de juillet 2015, deux marins assurent les fonctions d’adjoint logistique (CJ4) et d’officier traitant du renseignement (CJ2) au sein de l’état-major de force, embarqué successivement à bord des porte-avions italiens Cavour puis Garibaldi. Ces officiers nous livrent le témoignage de leur expérience au cœur d’une opération européenne à dominante maritime : EUNAVFOR MED.

 

Le capitaine de corvette Mickael, adjoint logistique de la force :

« EUNAVFOR MED est une mission opérationnelle qui permet de faire travailler de concert une multitude de nations européennes avec un objectif commun. L’action de chacune des unités navales est dirigée, coordonnée et soutenue par l’état-major de force embarqué sur le bâtiment de commandement. Le rôle de la cellule CJ4 est de fournir le soutien pétrolier, les moyens de transport et l’assistance technique permettant d’optimiser l’endurance, et par conséquent la présence des bâtiments à la mer. Cette expérience en contexte européen est riche a plus d’un titre puisqu’elle impose la connaissance des procédures logistiques interalliées (identiques à celle en vigueur au sein de l’OTAN), une bonne maitrise de la langue anglaise et permet de découvrir les méthodes de travail de la nation hôte (l’Italie). Au-delà du contexte opérationnel, les longues périodes de navigation offrent l’occasion unique de tisser des liens de fraternité indéfectibles entre un Finlandais, un Français, un Grec… »

 

L’enseigne de vaisseau Wladimir, officier traitant du renseignement :

« EUNAVFOR MED Sophia est une opération qui s’inscrit dans le long terme. La mission vise à empêcher le trafic d’êtres humains en Méditerranée centrale et elle participe également à secourir les migrants en détresse. Pour cela, une cellule renseignement est essentielle au sein de l’état-major de force embarqué. Cette opération européenne dispose de très nombreux moyens de renseignement et notamment les aéronefs et bâtiments qui exercent une veille permanente des côtes, depuis la haute mer. Mon travail est de réunir ce renseignement, d’effectuer des recoupements et d’exploiter chaque élément qui nous est rapporté, et ceci dans le but de déterminer les différents modes d’action de ces trafiquants. C’est un travail minutieux et extrêmement précis qui nécessite de planifier, en fonction des moyens disponibles et des priorités, et d’analyser chaque détail qui prend son sens une fois recoupé à l’échelle de la force. Enfin, une partie importante du poste que j’occupe est d’assurer la bonne diffusion de l’information en interne à ma cellule, auprès des acteurs des autres cellules et des unités engagées qui restent le cœur de notre travail.

Issu de la promotion EN 2011, prendre part à cette opération européenne est une chance puisqu’elle me permet d’accroître ma culture opérationnelle et de l’inscrire dans un contexte international. J’ai aujourd’hui l’occasion de travailler aux côtés de deux Italiens, d’un Slovène et d’un Finlandais qui apportent de la diversité et de la richesse et contribuent à rendre l’action de notre cellule efficace. »

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:55
Plus de 413.000 personnes habilitées au secret de la défense nationale

INFO LE FIGARO - Le Figaro révèle la première étude sur l'un des sujets les plus sensibles de la République.

Pour la première fois dans son histoire, la France lève un coin du voile sur l'une des facettes les plus enfouies et les plus fascinantes de la République. Objet de tous les fantasmes, le secret de la défense nationale est au cœur d'un rapport inédit établi par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Le document, qui a nécessité des mois de travail et dont Le Figaro révèle le contenu, bouscule nombre d'idées reçues sur une pratique d'État qui, de l'aveu même des services du premier ministre, «inquiète autant qu'elle fascine». Alors que le cyberespionnage se développe, que les cyberattaques se multiplient et que la menace terroriste exige la plus extrême confidentialité sur le dispositif de protection du territoire, jamais le sujet n'a autant été d'actualité.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
Algérie : l'ex-patron des services secrets rompt le silence
 

04.12.2015 Par Adem Arroudj - LeFigaro.fr

 

Le légendaire chef du DRS durant 25 ans, Mohamed Mediène, alias Toufik, a dénoncé dans un message diffusé sur le site du quotidien El Watan la condamnation à cinq ans de prison du général à la retraite Abdelkader Aït Ourabi, dit Hassan.

 

C'est une première dans l'histoire de l'Algérie. L'ex-patron des services secrets, le général de corps d'armée à la retraite Mohamed Mediène, alias Toufik, a diffusé un message, publié ce vendredi sur le site du quotidien El Watan pour défendre son subalterne le général Abdelkader Aït Ourabi, dit Hassan, condamné à cinq ans de prison le 26 novembre dernier.

Jamais le légendaire et très secret chef du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) durant 25 ans ne s'était exprimé publiquement jusqu'à ce jour. «Consterné par l'annonce du verdict prononcé par le tribunal militaire d'Oran à l'encontre du général Hassan, et après avoir usé de toutes les voies réglementaires et officielles, j'ai estimé qu'il est de mon devoir de faire connaître mes appréciations à l'intention de tous ceux qui sont concernés par ce dossier, ainsi que tous ceux qui le suivent de près ou de loin», écrit-il.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 11:55
100 candidatures chaque jour à la DGSE

 

2 décembre 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

A l'instar de la police, de la gendarmerie, des armées, la DGSE enregistre "un flot continu" de candidatures. Une centaine par jour depuis les attentats de janvier dernier contre une trentaine auparavant. Envoyées par courrier ou par mail "déconseillé, pour des raisons de sécurité" explique-t-on à la direction générale de la sécurité extérieure. Qui devrait recruter six cents collaborateurs ces cinq prochaines années. Des ingénieurs télécom, informatique, des crypto-mathématiciens notamment mais aussi des experts en géopolitique et des linguistes (langues dites rares, de l'arabe au mandarin en passant par le tamacheq...). "Toutes les bonnes volontés spécialisées sont les bienvenues" précise-t-on à la DGSE.

 

Note RP Defense: voir Les conditions de recrutement

 

La DGSE recrute son personnel selon des modalités identiques à celles du reste de la fonction publique française. Néanmoins, une habilitation à connaître des informations protégées est le préalable indispensable à l'exercice de toute fonction. L'octroi de cette habilitation relève du ministre de la Défense. Sa décision est prise à partir des résultats d'investigations menées sur le candidat et son environnement qui permettent de déterminer ses éventuelles vulnérabilités au plan de la sécurité. Sous cette indispensable réserve, vous pouvez rejoindre le Service selon les modalités suivantes :

 

Si vous n'avez pas déjà un statut d'agent public :

- En accédant à l'un de ses corps spécifiques de fonctionnaires, au moyen de concours de catégorie A (à partir de la licence), de catégorie B (à partir du baccalauréat) ou de catégorie C (sans condition de diplôme).

- En vous portant candidat à un recrutement contractuel dans les spécialités ouvertes à ce titre.

 

Si vous avez déjà un statut d'agent public :

- Pour les militaires, par voie d'affectation, quelle que soit votre armée d'origine.

- Pour les fonctionnaires, par voie du détachement, quelle que soit votre administration d'origine.

Pour poser votre candidature ou pour obtenir de plus amples informations, vous pouvez contacter la DGSE, exclusivement par voie postale afin de préserver la confidentialité de votre démarche, aux adresses suivantes :

 

Le recrutement par concours

Ministère de la Défense

Case n°51 - AP 203

1, place Joffre 

75700 PARIS SP 07

 

Le recrutement contractuel 

Les détachements   

Affectation militaire 

Ministère de la Défense 

Case n°51 - AP 202

1, place Joffre

75700 PARIS SP 07 

 

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 19:50
source EEAS

source EEAS

 

Par Jean Quatremer 

 

L’eurodéputé (LR) spécialiste des questions de sécurité plaide plutôt pour une «plateforme d’échange d’informations et de profils aussi exhaustive que possible» et estime qu’il faut harmoniser les critères de «dangerosité» au sein de l’Europe.

 

Député européen depuis 2009, Arnaud Danjean (Les Républicains) est un ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et spécialiste des questions de défense et de sécurité. Il plaide pour une meilleure coopération européenne dans l’échange du renseignement et le contrôle des frontières extérieures, mais rappelle que l’UE n’a aucune compétence en matière de sécurité intérieure.

 

Dès le lendemain des attentats de Paris, certains ont pointé la responsabilité de l’UE. A-t-elle failli ?

L’examen des échecs, des failles, devra être très rigoureux, l’enquête sur les faits étant elle-même loin d’être terminée. L’Union européenne ne peut être responsable que dans les domaines relevant de ses responsabilités. Or la sécurité intérieure, l’antiterrorisme et le renseignement restent des prérogatives quasi exclusivement nationales et intergouvernementales. Ce qui devrait inciter les Etats à un peu plus d’humilité avant d’incriminer une Europe dont ils ne souhaitent pas qu’elle se mêle de ces sujets sensibles ! Mais il faut aussi reconnaître que l’Union a failli dans la gestion des frontières. Schengen, qui prévoit pourtant des dispositifs sécuritaires - contrôles, fichiers… - a été, idéologiquement et fonctionnellement, promu comme un simple espace de libre circulation. C’est une faute, car il est aussi un espace de sécurité.

 

suite de l'interview

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 18:55
La DGSE apporte son soutien au concours Alkindi


19/11/2015  par DGSE

 

Pour permettre aux jeunes, mais aussi à leurs parents et au grand public de prendre conscience des enjeux de cryptanalyse pour assurer la sécurité de notre pays, la DGSE est fière d’apporter son soutien au concours Alkindi *.

Ce concours s’adresse à tous les élèves en classe de seconde. Il est organisé par les associations Animath et France-IOI. Il se déroule en ligne du 30 novembre 2015 au 6 février 2016. L’inscription est gratuite.

Par son soutien au concours Alkindi, la DGSE démontre qu’elle cherche à recruter des jeunes gens talentueux dans les domaines de l’informatique et des mathématiques et qu’elle offre ainsi de nombreuses opportunités professionnelles dans la cryptanalyse.

 

Concours Alkindi (format pdf, 1 MB).

 

* Al Kindi est un savant arabe du IXe siècle qui s’est intéressé à de nombreuses sciences allant de la géométrie, à la médecine et à la chimie. Dans le « Manuscrit sur le chiffrement des messages cryptographiques » il explique comment casser les meilleurs codes connus à son époque, à l’aide de la technique de l’analyse de fréquence. C’est la première trace connue de cryptanalyse. Par conséquent, il est considéré comme l’un des fondateurs de la discipline. (source Alkindi.fr)

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 17:20
La NSA a continué à espionner les mails même après l’arrêt des programmes autorisés


21.11.2015 par Pierre Fontaine - 01net.com
 

Contrainte d’abandonner certains de ses programmes de collectes massives de données aux Etats-Unis, l’agence de surveillance américaine a changé son fusil d’épaule pour continuer à espionner les mails mais en passant par l’étranger, via un autre programme de surveillance.

En 2013, les programmes de surveillance de masse de la NSA ont été dévoilés au grand jour, montrant notamment que l’agence américaine enregistrait de manière massive les courriels échangés par des citoyens américains avec le reste du monde. Pris la main dans le sac, les espions avaient indiqué avoir mis un terme à ce programme en décembre 2011 pour des « raisons opérationnelles et de ressources ».

Pourtant, à en croire le New York Times, et des documents que le quotidien américain a réussi à obtenir par voie légale, la NSA a continué d’espionner les mails de manière massive grâce à un autre système plus secret.

Suite de l'article

 

 

Source :
The New York Times

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 18:55
Bernard Squarcini : “Nous sommes entrés dans la terreur et le terrorisme de masse”

Pour l'ancien patron de la DCRI, devenue DGSI, "rien n'a été fait" pour coordonner les services de renseignements.

 

 

Bernard Squarcini. Directeur central du renseignement intérieur de 2008 à 2012, l’ancien préfet se livre sur l’état actuel de la menace terroriste. Pour lui, des décisions immédiates doivent être prises après les attentats.

 

Les services de renseignements français étaient-ils prêts ?

Clairement, oui. Il était prévu depuis les attentats de Bombay, en 2008, que de telles actions coordonnées et déterminées se produisent sur le territoire français et que la menace s’installe dans la durée. Nous savions que nous allions devoir monter en puissance pour faire face à ce type d’attentat. Il n’y a eu aucune surprise. En revanche, les services français paient les conséquences de certaines décisions politiques. Comme M. Hollande traite Bachar al-Assad de tous les adjectifs, les services syriens ne veulent plus coopérer avec les services français.

 

Comment travaillent nos services, alors ?

Nous sommes contraints de faire appel à des partenaires étrangers qui nous donnent les informations qu’ils souhaitent. Sans ces errements idéologiques, peut-être pourrions-nous éviter que des drames se produisent.

 

Vous avez proposé à votre ancien service il y a deux ans de lui transmettre une liste des Français qui combattent en Syrie. Pourquoi a-t-il refusé ?

Il y a déjà deux ans, les services syriens m’avaient effectivement proposé une liste des Français combattant en Syrie. J’en avais parlé à mon ancien service qui en a rendu compte à Manuel Valls. La condition des Syriens était que la France accepte de coopérer à nouveau avec leurs services de renseignements. On m’a opposé un refus pour des raisons idéologiques. C’est dommage car la proposition était une bonne amorce pour renouer nos relations et surtout, pour connaître, identifier et surveiller tous ces Français qui transitent entre notre pays et la Syrie. Résultat : on ne sait rien d’eux et on perd beaucoup de temps en demandant des informations aux agences allemandes, qui sont toujours restées sur place, mais aussi jordaniennes, russes, américaines et turques. On n’est absolument plus dans le concret.

 

Vous considérez que nous venons d’en payer les conséquences ?

Conscients de ces erreurs politiques et diplomatiques, les islamistes de Dae’ch ont commis un attentat remarquable. Parce qu’il se passe à Paris dans une région ultraprotégée, juste avant la Cop21, avec des cibles travaillées et à l’occasion du concert d’un groupe américain qui revient tout juste d’Israël. Les djihadistes ont frappé monsieur Tout-le-monde. Face à de telles attaques et compte tenu des prises de position du gouvernement, il est difficile pour les services de renseignements d’anticiper de manière précise le passage à l’acte. Des attentats sont déjoués. Mais qui sait si les commanditaires souhaitaient véritablement passer à l’acte ?

 

Lors des attentats de Paris, n’y a-t-il pas eu des dysfonctionnements entre la DGSI et la DGSE ?

L’enquête révèle qu’on est bien sur la piste d’une filière francobelge, connectée à la Syrie, qui a frappé méthodiquement la France. Pour la DGSI, que je connais bien pour en avoir été le directeur central, je sais qu’entre les renseignements intérieurs français et belge, les relations sont étroites. Mais je m’interroge : quel a été le travail de la DGSE sur les filières syriennes composées de Français en Europe ? Certains acteurs français du renseignement ne l’ont pas encore compris : il n’y a plus de différence aujourd’hui entre la menace intérieure et celle qui vient de l’extérieur. Il faut impérativement renforcer la coopération entre ces deux services. Il y a plusieurs mois, nous avions identifié le formateur de Mohamed Merah qui avait séjourné en Belgique. Nous savions qu’il formait tous les commandos européens et avions demandé à la DGSE de le “neutraliser” mais rien n’a été fait… Heureusement, il a finalement été “droné” par les Américains, mais bien après.

 

Suite de l'entretien

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 13:50
photo Bundesminister des Innern

photo Bundesminister des Innern

 

20/11/2015 LePoint.fr ( AFP)

 

Le Commissaire européen chargé des Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, a proposé vendredi la création d'une Agence européenne du renseignement après les attentats de Paris qui ont mis en lumière des failles dans la coopération entre services secrets.

 

"Après les attentats de Charlie Hebdo (en janvier à Paris, ndlr), j'avais proposé - et cela a été fait - de créer un centre antiterroriste au sein d'Europol", l'agence européenne de coopération policière basée à La Haye, a rappelé le commissaire à son arrivée à une réunion extraordinaire des ministres européens de l'Intérieur et de la Justice convoquée après les attentats de Paris.

 

"Mais je crois qu'il est temps de faire un pas supplémentaire en avant et de créer la base d'une Agence européenne du renseignement", a-t-il plaidé. "Il faut que notre coopération soit basée sur la confiance et l'efficacité", a insisté M. Avramopoulos.

 

La création d'une telle agence, une sorte de FBI à l'européenne, ne peut avoir lieu sans un changement des traités, puisque le renseignement est par excellence un domaine relevant de la souveraineté nationale.

 

Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a immédiatement étouffé le projet dans l'oeuf: "Nous ne devrions pas gaspiller notre énergie sur une Agence européenne de renseignement. Je ne peux pas imaginer qu'on puisse renoncer à notre souveraineté nationale" en la matière *, a-t-il réagi.

 

"Nous devrions plutôt nous concentrer sur l'amélioration de l'échange d'informations entre des institutions déjà existantes. C'est là qu'on peut avoir un vrai gain en termes sécuritaires", a avancé le ministre allemand.

 

Les ministres de l'Intérieur et de la Justice des 28 pays de l'UE doivent pousser vendredi à un renforcement de la lutte contre le trafic d'armes, à une révision rapide des règles de l'espace Schengen --afin que les contrôles systématiques aux frontières extérieures de l'UE puissent désormais aussi concerner les ressortissants européens--, et faire le point sur les négociations sur le fichier européen de passagers aériens (PNR).

 

* Note RP Defense: l'Allemagne a parfaitement illustré la coopération en matière de renseignement. Le Bundesnachrichtendienst (BND) a parfaitement coopéré avec la NSA. Mais il ne s'agissait pas de coopération européenne.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 21:45
Aide du Maroc pour trouver le Belgo-Marocain Abaaoud, le roi reçu à l'Elysée

 

19 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Un renseignement marocain a contribué à mettre les enquêteurs français sur la piste du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris tué mercredi, et le président François Hollande recevra vendredi le roi du Maroc à l'Elysée, selon les autorités françaises.

 

C'est notamment un renseignement marocain, mais pas seulement, qui a mis les enquêteurs sur la piste du jihadiste, abattu lors d'un assaut mercredi à Saint-Denis dans la banlieue parisienne, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.

 

Les autorités françaises avaient aussi indiqué cette semaine avoir bénéficié d'une information de la Turquie pour localiser Abdelhamid Abaaoud, le situant en Grèce.

 

L'Elysée a annoncé jeudi que le président français recevrait vendredi après-midi le roi du Maroc Mohammed VI, une semaine après les attentats de Paris et au Stade de France.

 

Le roi du Maroc se trouvait en visite privée en France et a souhaité s'entretenir avec le président, a-t-on précisé auprès de l'entourage présidentiel.

 

Les deux chefs d'Etat devraient notamment s'entretenir de la lutte contre le terrorisme et le coopération en matière de sécurité.

 

Après un an de brouille sérieuse en 2014 à la suite d'un conflit judiciaire, la coopération franco-marocaine, notamment dans l'échange de renseignements, avait repris en janvier dernier avec l'adoption d'un accord judiciaire prévoyant notamment d'instruire prioritairement au Maroc les plaintes des binationaux franco-marocains.

 

Les attentats de Paris ont fait 129 morts et plus de 350 blessés. Les attaques se sont produites dans la salle de spectacles du Bataclan, dans des restaurants et aux abords du Stade de France où se trouvait François Hollande.

 

La visite du roi du Maroc à l'Elysée sera la deuxième d'un dirigeant d'un pays du Maghreb depuis les attentats. Samedi, à sa demande également, le président tunisien Béji Caïd Essebsi avait été le premier chef d'Etat à rencontrer son homologue français. Il avait alors condamné les attentats barbares perpétrés la veille à Paris.

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 18:55
photo Police Nationale

photo Police Nationale

 

16/11/2015 à 15:55 Par valeursactuelles.com

 

Attentats. L’enquête pour identifier les terroristes des attentats de Paris progresse. Cinq des sept kamikazes ont été identifiées et un des membres du commando serait lui toujours en fuite.

 

Salah Abdeslam

Inconnu des services de renseignement français, il pourrait être le cerveau des opérations. Comme ses frères il résidait à Molenbeek, en Belgique. Le véhicule retrouvé près du Bataclan aurait été loué à son nom. Salah Abdeslam aurait été dans le véhicule d'où tiraient les terroristes vendredi soir, affirme RTL. Ensuite, il aurait déposé son frère, Brahim, qui s'est fait exploser devant un bar du boulevard Voltaire. Après avoir garé son véhicule dans une rue de Montreuil,  il serait parti vers la Belgique. Selon France 2, il aurait été contrôlé par les gendarmes près de Cambrai mais son identification tardive n’a pas permis de l’arrêter. Son véhicule a été retrouvé à Molenbeek. L’homme de 26 ans est activement recherché en Belgique et est décrit par le ministère de l’Intérieur comme « dangereux ». La justice belge a émis un mandat d’arrêt international à son encontre et des opérations de police ont été menées ce lundi à Molenbeek, pour tenter de le retrouver, sans succès.

 

Abdelhamid Abaaoud

Belge de 29 ans, il est celui sur lequel les services de renseignement disposent du plus d’information. Il a rejoint les rangs de l’Etat Islamique depuis 2013 et a même la réputation d’en être un des principaux bourreaux. Il est notamment apparu dans une vidéo de propagande de l’Etat Islamique, à bord d’un véhicule trainant des cadavres. Proche des frères Abdeslam- il était notamment incarcéré avec l’un d’entre eux en 2010 pour des affaires de braquage- il serait un des premiers commanditaires des attentats de vendredi. Selon Le Monde, Les services de renseignement français le soupçonnent depuis plusieurs mois d’être un des principaux organisateurs d’attaques en France et en Belgique. Il serait ainsi impliqué dans l’attentat avorté contre une église à Villejuif, en avril 2015, l’attaque du Thalys en aout 2015 et les meurtres du musée juif de Bruxelles en mai 2014. Il aurait fait plusieurs allers retours en entre la Syrie et la Belgique depuis 2013 sans jamais être interpellé.

 

Sammy Amimour

Âgé de 28 ans, Samy Amimour qui s’est fait exploser au Bataclan, a séjourné en Syrie pour combattre dans les rangs de l’Etat islamique. Lepoint.fr révèle que la Direction centrale du renseignement Intérieur (DCRI) avait auditionné l’homme pendant 96 heures en octobre 2012. Selon le parquet Il avait été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes « après un projet de départ avorté vers le Yémen ». Il avait ensuite été placé sous contrôle judiciaire et devait régulièrement pointer dans un commissariat. Il est tout de même parvenu à quitter le territoire pour la Syrie avant de revenir pour préparer les attentats de vendredi. Un mandat d’arrêt international avait été publié à son encontre après son départ.

 

Omar Ismaïl Mostefaï

Premier terroriste à avoir été identifié, grâce à un doigt sectionné retrouvé au Bataclan, il avait déjà été condamné pour des délits de droit commun mais n’avait jamais fait de prison. Né à Courcouronnes dans l’Essonne mais résident près de Chartres, l’homme de 29 ans était connu pour sa radicalisation et faisait l’objet d’une « fiche S », renouvelée un mois avant les attentats, le 12 octobre 2015. Selon le procureur de Paris François Molins, il n’avait cependant jamais été impliqué dans un dossier terroriste. Ce lundi matin, France Info affirme que la police turque, "a informé la police française deux fois en moins d’un an »  de sa dangerosité. Il serait en effet passé par la Turquie avant de rejoindre la Syrie ou il aurait séjourné en 2014. Le Figaro rapporte que plusieurs membres de son entourage, dont son père et son frère, auraient été mis en garde à vue.

 

Ahmad Al Mohammad

Les enquêteurs ont retrouvé un passeport sur le corps du kamikaze qui s’était fait exploser à proximité du Stade de France. Des doutes subsistent sur l’authenticité du document. Plusieurs sources, dont la ministre de la justice Christiane Taubira et le ministre de la justice allemand Heiko Maas ont affirmé qu’il pouvait s’agir d’un faux passeport. Théorie renforcée par l’arrestation lundi,  en Serbie, d’un homme possédant un passeport au même nom selon le quotidien local Blic. Sur son passeport le kamikaze a 25 ans et est né à Idlib au Nord-Ouest de la Syrie. Les autorités grecques ont affirmé, de leur côté, que l’homme a transité par l’ile de Lesbos le 3 octobre en tant que migrant. Toujours selon le parquet, les empreintes papillaires prélevées sur l’homme correspondent bien à celles qui ont été enregistrées par les autorités grecques.

 

Brahim Abdeslam

L’homme de 31 ans, aurait agi au sein de la troisième équipe, qui a mené les  fusillades de l'Est de Paris. Le frère de Salah Abdeslam, a activé sa ceinture d’explosifs devant un bar du boulevard Voltaire mais n’a pas fait de victimes. De nationalité française, il aurait lui aussi résidé en Belgique. La Seat noire immatriculée en Belgique retrouvée à Montreuil aurait été louée à son nom. Elle contenait trois kalachnikovs ainsi que des chargeurs.

 

Bilal Hadfi

Agé de 20 ans, ce Français résidait lui aussi en Belgique, à Neder-over-Hembeek. Il s’est fait exploser aux abords du Stade de France, sans faire de victimes, après avoir été refoulé par la sécurité car il n’avait pas de billet. Selon le 20 minutes Le jeune homme connu des services belges aurait séjourné en Syrie.

 

Mohamed Abdeslam

Le dernier des trois frères résidant a été mis en garde à vue. Habitant comme ses deux frères à Molenbeek, fief de nombreux islamistes radicaux, son implication dans les attentats n’est pas attestée.  Le quotidien La Libre Belgique rapporte qu’il a été relâché lundi après-midi. Aucun chef d'inculpation n'a été retenu contre lui, en raison d’un « alibi très solide » pour le 13 novembre au soir.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 17:20
Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le groupe Etat islamique (EI) a probablement d'autres opérations semblables aux attaques de Paris en préparation, a estimé lundi à Washington le directeur de la CIA John Brennan.

 

Je pense que ce n'est pas la seule opération que le groupe Etat islamique a en préparation, je ne considère certainement pas ces attaques comme un évènement isolé, a dit le chef de l'agence américaine du renseignement, devant un cercle de réflexion à Washington.

 

Le groupe EI ne se contente pas de limiter ses activités meurtrières en Irak et en Syrie, et à mettre en place des franchises locales au Moyen-Orient, en Asie du sud-est et en Afrique, mais a mis en place un programme d'opération extérieures qu'il applique maintenant avec des effets meurtriers, a déclaré M. Brennan.

 

Les services de sécurité et de renseignement en ce moment même travaillent d'arrache-pied pour voir ce qu'ils peuvent faire de plus pour le mettre au jour, a-t-il dit.

 

La France et l'Europe doivent se préparer à de nouveaux attentats, a affirmé lundi le Premier ministre français Manuel Valls, en indiquant que plus de 150 perquisitions avaient été menées sur le sol français dans les milieux islamistes depuis les attentats de Paris, qui ont fait 129 morts.

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a jugé lundi que les attaques perpétrées vendredi à Paris auraient pu avoir lieu au Royaume-Uni, sept attentats ayant été évités au cours des six derniers mois dans le pays.

 

Cinq des kamikazes qui ont mené les attaques de Paris ont été identifiés. Dix de leurs proches sont en garde à vue et des opérations de police de grande ampleur sont menées en France et en Belgique.

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