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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 20:45
Serval : contrôle de zone dans la région de Gao

02/09/2013 Sources : EMA

 

Du 13 au 25 août 2013, la brigade Serval a conduit une opération de contrôle de zone au nord-est de Gao, principalement entre les villes de Djebok et Almoustarat.

 

La force Serval poursuit ses opérations de sécurisation et de fouille dans le Nord du Mali. Dans ce cadre, près de 200 militaires dont des gendarmes maliens, et une trentaine de véhicules ont été engagés dans l’opération baptisée « Anaconda 2 ». Cette opération avait pour objectif de contrôler une zone comprise entre les villes de Djebok et Almoustarat, au nord est de Gao, de reconnaître les différents axes de communication et de fouiller des objectifs réputés ou susceptibles d’abriter des caches d’armes.

 

Dans un premier temps, le sous-groupement a reconnu les dunes de Tadjibart et Tchidia non loin de la ville de Djebok. Lors des fouilles réalisées par les sapeurs du détachement du génie d’aide au déploiement (DGAD), plusieurs armes automatiques de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions et des grenades à main ont été décelés et confisqués.

 

Confronté à de fortes précipitations, la colonne a fait mouvement vers le Nord pour la seconde phase de l’opération. En rejoignant le village de Almoustarat le 18 août en début d’après-midi, la force Serval a marqué sa présence en reconnaissant un grand nombre d’axes pouvant être utilisé pour assurer le transport d’armes ou de munitions. Une fois encore grâce aux renseignements obtenus au contact de la population et au gré de fouilles ciblées ou d’opportunité, plusieurs centaines de munitions de petit calibre ainsi que des explosifs et leurs détonateurs ont été saisis. En s’appuyant sur des informations glanées auprès des populations, le sous-groupement a mis à jour les vestiges de positions de défense qui devaient permettre aux terroristes d'assurer le contrôle de l'axe Gao/Kidal entre Almoustarat l’ouest et Anoumallene à l’est.

 

Le sous-groupement a été désengagé le 25 août. Cette opération n’a pas donné lieu à des accrochages avec les groupes terroristes, ces derniers ayant quitté la zone ou évité tout contact.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : contrôle de zone dans la région de GaoServal : contrôle de zone dans la région de Gao
Serval : contrôle de zone dans la région de Gao
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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : dépollution d’une banque à Gao

13/07/2013 Sources : EMA

 

Le 2 juillet 2013, les démineurs de la force Serval et leurs homologues des Forces Armées Maliennes (FAMA) ont vérifié, à la demande du gouverneur, les locaux de la banque nationale du développement en Afrique de la ville de Gao, à l’abandon depuis plus d’un an.

 

En mars 2012, la banque avait été attaquée, et les coffres avaient subis des assauts à l’explosif. L’opération de dépollution avait pour objectif de détecter, de déterrer et si nécessaire de neutraliser des munitions et engins non explosées, en perspective de la réhabilitation de la banque.

 

Suite à l’intervention des sapeurs français et maliens, le site a été déclaré non pollué. Les travaux souhaités par les autorités locales à Gao pourront donc débuter prochainement.

Mali : dépollution d’une banque à Gao

Le retour à la normalité pour la ville de Gao passe par le retour des administrations mais également par le retour des échanges économiques. Depuis l’aide de la force Serval au printemps dernier, le marché couvert Damien Boiteux du centre-ville a retrouvé son affluence. Le retour des services bancaires est donc indispensable pour que le développement économique se poursuive à Gao.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains relevant désormais de la MINUSMA.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:45
Les forces de la Misma préparent la sécurisation de l'élection dans le nord du Mali

27 juin 2013 Par RFI

 

Le Mali est en plein dans les préparatifs de son élection présidentielle. L’une des principales préoccupations est évidemment la sécurisation d’un scrutin à haut risque, face à la menace terroriste, particulièrement dans les trois régions du nord du Mali. Il revient aux troupes ouest-africaines de la Misma, qui passeront sous mandat onusien au 1er juillet, d’assurer la sécurité de cette élection.

 

C’est dans la région de Gao que se sont cachés les derniers combattants islamistes en déroute. Aucune attaque n’a été menée ces dernières semaines mais la menace continue de peser. On découvre régulièrement de nouvelles caches d’armes.

 

Le colonel tchadien Adoum Ramadane Baroua commande les troupes ouest-africaines de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma) à Gao. Pour lui, la présidentielle de juillet est évidemment un moment à risque. « Les élections sont des événements grandioses, explique-t-il. Cela profite aux terroristes, qui peuvent en profiter pour mener des actions afin de prouver leur existence. Nous sommes préparés en conséquence et nous avons essayé de mettre en place un dispositif important dans tout le secteur, y compris en matière de renseignement. »

 

Le colonel Gabriel, qui commande le contingent nigérien de la Misma à Gao, a commencé à sécuriser la préparation du vote avec ses troupes. « Nous participons à la sécurisation des missions de révision de liste électorale. Nous avons déjà la mission de participer à la sécurisation des cartes électorales et de tout le matériel », précise-t-il. La suite : sécuriser des lieux clefs et les personnes en charge d'encadrer l'élection.

 

Le 1er juillet, la Misma passe sous mandat onusien et devient la Minusma. C’est cette force internationale qui sera chargée de mener à terme la sécurisation du vote.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 09:45
Arrivée du convoi du 1er bataillon malien « Waraba » à Gao

27/06/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 25 juin 2013, les 700 militaires du 1erbataillon malien « Waraba » sont arrivés à Gao. Ils avaient quitté quatre jours plus tôt par la route l’école militaire d’administration de Koulikoro.

 

Durant ce déplacement, ils ont été accompagnés par une vingtaine d’instructeurs français, allemands et belges de la mission européenne de formation (EUTM) jusqu’à Sévaré. Escorté par une section de gendarmerie malienne, ce convoi était composé de près d’une centaine de véhicules, de quatre véhicules semi-remorques et de trois port engins blindés (PEB) appartenant au bataillon malien.

 

Une fois à Sévaré, le bataillon a été pris en compte par la vingtaine de militaires français qui composent le Détachement d’appui opérationnel (DAO). Ces derniers les accompagneront tout au long de leur déploiement opérationnel, pour les conseiller et coordonner leur action avec la Force Serval si nécessaire.

 

Au début du mois de juin, ce 1erbataillon a été déployé sur Koulikoro pour effectuer, pendant sept jours, son exercice opérationnel de synthèse. Ce dernier clôturait les dix semaines de formation dispensées par les instructeurs européens aux militaires. A cette occasion, les soldats maliens ont réalisé de manière autonome un exercice de synthèse sous l’œil attentif de leurs instructeurs et de trois éléments précurseurs du DAO venus spécialement pour l’occasion. L’objectif était pour eux de se rendre compte du niveau atteint par les militaires maliens.

Arrivée du convoi du 1er bataillon malien « Waraba » à Gao

Le départ du bataillon de Koulikoro marque la fin de cette première mission de formation européenne et symbolise le déploiement opérationnel du bataillon « Waraba ». Il est aujourd’hui autonome et capable de mener seul, une manœuvre de niveau GTIA, dans le cadre d’un combat interarmes.

Arrivée du convoi du 1er bataillon malien « Waraba » à Gao

Depuis l’arrivée du bataillon, les éléments du DAO ont pris le relais de l’EUTM et accompagnent désormais le GTIA malien « Waraba » sur le terrain afin d’une part d’assurer la coordination du GTIA « Waraba » avec la force Serval, d’autre part de faciliter la mise en place des appuis auprès de ces forces, et enfin de les accompagner et conseiller dans l’accomplissement de leur mission afin que leur montée en puissance se déroule le plus efficacement possible. Les militaires français, insérés dans ce GTIA, ont profité de cette rencontre pour nouer avec leurs homologues maliens les premiers liens.

Arrivée du convoi du 1er bataillon malien « Waraba » à Gao

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 09:45
Arrivée du convoi du 1er bataillon malien « Waraba » à Gao

27/06/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 25 juin 2013, les 700 militaires du 1erbataillon malien « Waraba » sont arrivés à Gao. Ils avaient quitté quatre jours plus tôt par la route l’école militaire d’administration de Koulikoro.

 

Durant ce déplacement, ils ont été accompagnés par une vingtaine d’instructeurs français, allemands et belges de la mission européenne de formation (EUTM) jusqu’à Sévaré. Escorté par une section de gendarmerie malienne, ce convoi était composé de près d’une centaine de véhicules, de quatre véhicules semi-remorques et de trois port engins blindés (PEB) appartenant au bataillon malien.

 

Une fois à Sévaré, le bataillon a été pris en compte par la vingtaine de militaires français qui composent le Détachement d’appui opérationnel (DAO). Ces derniers les accompagneront tout au long de leur déploiement opérationnel, pour les conseiller et coordonner leur action avec la Force Serval si nécessaire.

 

Au début du mois de juin, ce 1erbataillon a été déployé sur Koulikoro pour effectuer, pendant sept jours, son exercice opérationnel de synthèse. Ce dernier clôturait les dix semaines de formation dispensées par les instructeurs européens aux militaires. A cette occasion, les soldats maliens ont réalisé de manière autonome un exercice de synthèse sous l’œil attentif de leurs instructeurs et de trois éléments précurseurs du DAO venus spécialement pour l’occasion. L’objectif était pour eux de se rendre compte du niveau atteint par les militaires maliens.

Arrivée du convoi du 1er bataillon malien « Waraba » à Gao

Le départ du bataillon de Koulikoro marque la fin de cette première mission de formation européenne et symbolise le déploiement opérationnel du bataillon « Waraba ». Il est aujourd’hui autonome et capable de mener seul, une manœuvre de niveau GTIA, dans le cadre d’un combat interarmes.

Arrivée du convoi du 1er bataillon malien « Waraba » à Gao

Depuis l’arrivée du bataillon, les éléments du DAO ont pris le relais de l’EUTM et accompagnent désormais le GTIA malien « Waraba » sur le terrain afin d’une part d’assurer la coordination du GTIA « Waraba » avec la force Serval, d’autre part de faciliter la mise en place des appuis auprès de ces forces, et enfin de les accompagner et conseiller dans l’accomplissement de leur mission afin que leur montée en puissance se déroule le plus efficacement possible. Les militaires français, insérés dans ce GTIA, ont profité de cette rencontre pour nouer avec leurs homologues maliens les premiers liens.

Arrivée du convoi du 1er bataillon malien « Waraba » à Gao

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:45
Serval : transfert de responsabilité du poste de filtrage de l’aéroport de Gao

26/06/2013 Sources : EMA

 

Le 24 juin 2013, la force Serval a transféré aux forces armées maliennes la responsabilité du poste de filtrage de l’aéroport de Gao.

 

Serval : transfert de responsabilité du poste de filtrage de l’aéroport de Gao

La force Serval est déployée sur l’aéroport de Gao depuis le 26 janvier 2013. En mai, les soldats français ont été redéployés sur la partie militaire de la plateforme aéroportuaire afin que les maliens puissent accéder aux infrastructures civiles. Ce transfert de responsabilité fait suite à la visite d’évaluation d’une délégation d’une dizaine d’experts de l’aviation civile (ANAC) malienne les 17 et 18 juin.

Serval : transfert de responsabilité du poste de filtrage de l’aéroport de Gao

Le redéploiement de la force sur la partie militaire de l’aéroport de Gao est accompagné d’une redéfinition des rôles en matière de défense et de protection du site. Ces deux dernières semaines, les FAMA ont assuré de façon conjointe le contrôle du poste de filtrage avec la force Serval. Après une phase progressive de consignes auprès des militaires français, les soldats maliens assurent de manière autonome l’entrée principale de la zone aéroportuaire.

Serval : transfert de responsabilité du poste de filtrage de l’aéroport de Gao

Le désengagement des soldats français se poursuit progressivement au Mali. Cette nouvelle étape de transfert de responsabilité témoigne de la volonté de l’armée malienne de participer au rétablissement des infrastructures dans le Nord du pays.

Serval : transfert de responsabilité du poste de filtrage de l’aéroport de Gao

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 11:45
photo EMA

photo EMA

20/06/2013 19:13 Sources : EMA

 

Du 14 au 16 juin 2013, un convoi logistique composé d’une trentaine de véhicules s’est rendu de Gao à Kidal.

 

Ce convoi avait pour objectif de ravitailler les quelques 200 militaires présents à Kidal en équipements permettant d’améliorer les infrastructures  (groupes électrogènes, tentes climatisées...), en vivres et en pièces de rechange.

photo EMA

photo EMA

Le 14 juin, après le briefing, le convoi a pris la route dans un ordre précis, les véhicules de transport étant accompagnés par les véhicules d'escorte. Le trajet de plus de 400 kilomètres s’est effectué sur une piste difficilement praticable et sous de fortes chaleurs. Arrivé à Kidal, les éléments du bataillon logistique (BATLOG) ont effectué le déchargement des équipements. Le lendemain, le convoi a repris la route vers Gao. Une longue route ponctuée par un bivouac de nuit près d’Anéfis. Le 16 juin, le convoi a regagné la base de Gao.

photo EMA

photo EMA

Le BATLOG effectue régulièrement des convois logistiques vers différentes destinations au Mali (Tessalit, Bourem, Menaka) afin de ravitailler la force Serval.

photo EMA

photo EMA

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:35
AT-29 Super Tucano  photo Embraer

AT-29 Super Tucano photo Embraer

Jun. 13, 2013 by Stephen Trimble - FG

 

Washington DC - The US Government Accountability Office (GAO) today rejected an attempt by Beechcraft to overturn a controversial, $427 million contract awarded to a Sierra Nevada/Embraer team to supply 20 A-29 Super Tucanos to the Afghan air force.

 

The GAO decision appears to complete the final chapter of a three-year acquisition saga over the light air support (LAS) contract in which the US Air Force was forced to re-compete the original deal awarded to the Sierra Nevada/Embraer team after discovering undisclosed errors in the documentation process.

 

The Sierra Nevada/Embraer team won the second competition again last February, although the value of the deal had increased by 25% since the previous award in 2011.

 

Beechcraft filed a protest with the GAO less than two weeks after the contract award. In the previous competition, Beechcraft appealed the GAO's decision with the Court of Federal Claims, but this time the company appears to have accepted the rejection, albeit conditionally.

 

Beechcraft is now calling on US lawmakers to intervene by preventing the USAF from awarding follow-on deals involving the A-29 to other countries besides Afghanistan.

 

"Beechcraft remains confident that the AT-6, which was rated 'exceptional' by the air force, was the better choice for LAS and is the best aircraft for US partner nations in need of light attack aircraft," the company says.

 

The LAS programme was conceived as a means for the USAF to equip certain allies with a counter-insurgency fighter. The USAF pays for the aircraft to be delivered and provides the partner country with training and access to sensors and weapons.

 

The Sierra Nevada/Embraer team and the Beechcraft AT-6 were the only bidders for the award. The competition grew heated as Beechcraft attacked the A-29's Brazilian roots, despite the heritage of the AT-6 as a licensed derivative of the Switzerland-based Pilatus PC-9.

 

"Today's decision is a win for the American warfighters and our allies in Afghanistan who urgently need this light air support capacity to fulfill our mission there," says Taco Gilbert, vice-president of integrated tactical solutions for SNC's intelligence surveillance and reconnaissance business area.

 

The Sierra Nevada/Embraer team plans to deliver the first A-29 to Afghanistan in mid-2014.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 15:49
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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 19:58

http://www.ecpad.fr/wp-content/gallery/combats_gao_92eme_ri/2013ECPA006L074_043.jpg

 

26.02.2013 ECPAD

 

Le 21 février 2013, le GTIA 2 (Groupement tactique interarmes armé par le 92ème RI) est intervenu en appui des forces armées maliennes qui étaient au contact avec des groupes terroristes infiltrés dans la ville de Gao.

 

En fin de matinée, une trentaine de terroristes s’est infiltrée en ville. Immédiatement les forces maliennes du Colonel Major DACKO, les forces de gendarmerie et la Garde Nationale bouclent les abords de l’îlot administratif, cœur de la ville où se sont rassemblés les terroristes. Après quelques échanges de tirs et une explosion, les groupes terroristes se retranchent dans la mairie.

 

La QRF du GTIA 2 composée d’une section de VAB, de trois compagnies VBCI et de deux hélicoptères gazelle du groupement aéromobile est mise en alerte, aux ordres du colonel BERT, chef du GTIA 2.

 

A la demande des autorités maliennes, la QRF s’engage et se positionne aux abords de la mairie. La compagnie VBCI est engagée et ouvre le feu avec tous ses armements : canon 25mm, AT4, ALI, Eryx, et appuyée par 2 gazelles du groupement aéromobile, qui tirent un missile HOT sur une position terroriste.

 

Pris sous les feux maliens et français, quelques terroristes tentent de s’exfiltrer par les berges du NIGER. Le bouclage de la zone le long du fleuve Niger a été mené conjointement par les français et les maliens et a permis de neutraliser une dizaine de terroristes.

 

Dans la Mairie, les forces armées maliennes neutralisent le dernier bastion  de terroristes portant des ceintures explosives. Un élément du génie français est intervenu afin de désamorcer les charges explosives. Au cours de cette action, deux soldats français ont été très légèrement blessés.

 

 Parallèlement, au cours de la journée, le check point aux sorties Nord de la ville de Gao a été défendu par des éléments nigériens alors qu’ils étaient harcelés par des tirs sporadiques de groupes terroristes tentant de s’infiltrer. Une compagnie sur VBCI appartenant au GTIA 2 et une patrouille Gazelle du Groupement aéromobile (GAM) qui a délivré un appui feu missile ont appuyé cette action. Deux terroristes ont été tués.

 

En fin d’après-midi la situation était redevenue calme dans la ville de Gao. La QRF du GTIA 2 a regagné l’aéroport.

Au bilan, cette opération aura permis aux forces armées maliennes de montrer leur détermination, si besoin était, à protéger la ville et sa population des groupes terroristes. Elle démontre également la volonté de l’ensemble des acteurs présents sur le sol malien à démanteler les groupes terroristes. Cette action a permis la neutralisation de plus d’une quinzaine de terroristes. Quatre soldats maliens auraient été blessés.

 

 FAM : Forces armées maliennes

QRF : Force de réaction rapide

GTIA : Groupement tactique interarmes

VBCI : Véhicule blindé de combat d’infanterie

 

Plus de photo : cliquer ci-dessous 

 

http://www.ecpad.fr/wp-content/gallery/combats_gao_92eme_ri/2013ECPA006L074_044.jpg

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao/2198837-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao.jpg

 

22/02/2013 Sources : EMA - International

 

Le 21 février 2013, le GTIA 2 (Groupement tactique interarmes armé par le 92e RI) est intervenu en appui des forces armées maliennes qui étaient au contact avec des groupes terroristes infiltrés dans la ville de Gao.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-5/2198862-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-5.jpg

 

En fin de matinée, une trentaine de terroristes s’est infiltrée en ville. Immédiatement les forces maliennes du Colonel Major Dacko, les forces de gendarmerie et la Garde Nationale bouclent les abords de l’îlot administratif, cœur de la ville où se sont rassemblés les terroristes. Après quelques échanges de tirs et une explosion, les groupes terroristes se retranchent dans la mairie.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-1/2198857-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-1.jpg

 

La QRF du GTIA 2 composée d’une section de VAB, de trois compagnies VBCI et de deux hélicoptères gazelle du groupement aéromobile est mise en alerte, aux ordres du colonel Bert, chef du GTIA 2.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-6/2198852-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-6.jpg

 

En coordination avec les autorités maliennes, la QRF s’engage et se positionne aux abords de la mairie. La compagnie VBCI est engagée et ouvre le feu avec tous ses armements : canon 25mm, AT4, ALI, Eryx, et appuyée par 2 Gazelle du groupement aéromobile, qui tirent un missile HOT sur une position terroriste.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-3/2198832-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-3.jpg

 

Pris sous les feux maliens et français, quelques terroristes tentent de s’exfiltrer par les berges du Niger. Le bouclage de la zone le long du fleuve Niger a été mené conjointement par les français et les maliens et a permis de neutraliser une dizaine de terroristes.

 

Dans la Mairie, les forces armées maliennes neutralisent le dernier bastion  de terroristes portant des ceintures explosives. Un élément du génie français est intervenu afin de désamorcer les charges explosives. Au cours de cette action, deux soldats français ont été très légèrement blessés.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-4/2198842-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-4.jpg

 

Parallèlement, au cours de la journée, le check point aux sorties Nord de la ville de Gao a été défendu par des éléments nigériens alors qu’ils étaient harcelés par des tirs sporadiques de groupes terroristes tentant de s’infiltrer. Une compagnie sur VBCI appartenant au GTIA 2 et une patrouille Gazelle du Groupement aéromobile (GAM) qui a délivré un appui feu missile ont appuyé cette action. Deux terroristes ont été tués.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-2/2198847-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-2.jpg

 

En fin d’après-midi la situation était redevenue calme dans la ville de Gao. La QRF du GTIA 2 a regagné l’aéroport.

 

Au bilan, cette opération aura permis aux forces armées maliennes de montrer leur détermination, si besoin était, à protéger la ville et sa population des groupes terroristes. Elle démontre également la volonté de l’ensemble des acteurs présents sur le sol malien à démanteler les groupes terroristes. Cette action a permis la neutralisation de plus d’une quinzaine de terroristes. Quatre soldats maliens auraient été blessés.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/01/130124-mali-puma-s%C3%A9var%C3%A9--642x306.jpg

Déploiement le 23 janvier des hélicoptères Puma et

Gazelle du groupement aéromobile (GAM) de l’opération

Serval sur l’aéroport de Sévaré (Photo: EMA / ECPA-D)

 

24/01/2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

L’aviation française a mené ce jeudi 24 janvier des raids aériens au sud de Gao dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, visant des positions des groupes islamistes armés à Ansongo, à 80 km au sud de Gao, pendant que des islamistes touaregs du groupe Ansar Dine créaient un groupe dissident qui cherche une solution pacifique au conflit et, qu’à Ottawa, après bien des hésitations, les ministres canadiens de la Défense et des Affaires étrangères déclaraient que le Canada va bel et bien poursuivre sa mission et transporter aussi des troupes africaines vers le Mali.

 

Pour ce qui est de la situation sur le terrain, la situation sécuritaire a été globalement calme ces dernières 24 heures, indique le ministère français de la Défense dans le point qu’il fait de la situation pour la période du mercredi 23 janvier à 18h au jeudi 24 à la même heure.

 

Ces dernières 24 heures ont été marquées par le renforcement du dispositif d’interdiction sur la ligne Diabali – Sévaré, la montée en puissance de la force et la poursuite des frappes sur les positions terroristes.

 

Les opérations aériennes de la journée, avec une dizaine de sorties, ont également permis de renouveler les frappes sur les arrières des positions terroristes au-delà de la ligne Diabali – Sévaré, poursuit le communiqué du ministère.

Les opérations de la journée du 24 janvier ont aussi permis le redéploiement vers la ligne Diabali – Sévaré du groupement tactique interarmes 21e RIMa (GTIA 21e RIMa) et des autres éléments de la brigade Serval.

 

«Au cours de la journée en effet, les unités composant le GTIA 21e RIMa se sont regroupées sur la ligne d’interdiction alors que le groupement aéromobile (GAM) et l’état-major de la brigade Serval, commandée par le général Barrera, faisaient également mouvement vers Sévaré. A ce stade, le dispositif d’interdiction face au nord permet d’éviter toute reprise de l’offensive des groupes terroristes et doit permettre d’offrir le temps nécessaire pour achever la montée en puissance des unités africaines sur Bamako. En attendant, les unités françaises restent en appui des unités maliennes qui agissent en avant du dispositif français.», précise le ministère français de la Défense dans son document.

 

Les effectifs français déployés sur le sol malien atteignent désormais 2 400 militaires.

Quant aux forces africaines, plus de 2 000 soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger, dans le cadre de la MISMA, la force d’intervention africaine sous mandat de l’ONU, rapportait l’AFP, avec pour mission d’ouvrir une nouvelle voie pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali.

 

Les effectifs des contingents africains atteignent quant à eux 1750 soldats répartis entre le Mali et le Niger : 200 Togolais, 150 Nigérians, 150 Burkinabés, 85 Béninois, 50 Sénégalais, 550 Nigériens et 550 Tchadiens.

 

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/01/130124-dixmude.jpg

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, escorté par le LV Le Hénaff (Photo: EMA)

 

Par ailleurs, les vols de gros porteurs – une demi-douzaine pour la période visée – continuent avec la même intensité et ont permis de déployer près de 300 tonnes de matériel. Le Dixmude, qui a appareillé lundi 21 janvier, est escorté par le LV Le Henaff et fait route vers le théâtre d’opérations.

 

Du côté des alliés, alors que la mission canadienne menaçait de s’arrêter aujourd’hui jeudi 24 janvier, le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, et son collègue ministre des Affaires étrangères, John Baird, ont enfin annoncé, après bien des hésitations, que serait reportée au 15 février la fin de la mission de l’avion CC-177 Globemaster, mis à disposition de la France pour l’intervention militaire au Mali, qui pourra ainsi continuer à convoyer du matériel et servir aussi au transport de troupes africaines vers le Mali, alors que la mission c et de matériel.

 

Au même moment, Ansar Dine, un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, s’est scindé en deux ce jeudi 24 janvier, une partie de ses membres ayant décidé de prôner maintenant une «solution pacifique» au conflit.

 

Le nouveau groupe s’appelera Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), (l’Azawad est le nom que les Touareg donnent au Nord du Mali).Le MIA dit occuper la région de Kidal, à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, près la frontière nigérienne. Son leader, Alghabasse Ag Intalla, est issu d’une des grandes familles touareg de Kidal.

 

À quelques reprises déjà dans le passé, Ansar Dine, composé surtout d’islamistes touaregs maliens et dirigé par l’ex-rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, s’était dissocié des deux autres groupes islamistes armés présents dans le nord du Mali, en grande partie composés d‘étrangers: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 17:20

MQ-9 Reaper

 

January 9, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Project On Government Oversight; issued January 8, 2013)

 

U.S. Central Command has released some interesting numbers on the performance of modern air systems in Afghanistan; the data do not augur well for our defenses in the next decade, nor for the suitability of the man who appears likely to be the next secretary of defense, former Senator Chuck Hagel -- his admirable iconoclasm toward some national security dogmas notwithstanding.

With the Department of Defense budget looking at no real growth or even reductions in the next few years, there will be a clear need for defense systems that offer more performance for less cost. The data from Afghanistan on what drones are contributing to the war there show that we are getting little but paying a lot, the reverse of what we will need in the future.

These data notwithstanding, drones are the embodiment of what conventional wisdom in Washington holds to be the wave of the future for air power -- the quintessence of the high tech cutting edge that the pundits want more and more of and just the kind of myth that politicians appointed to senior executive branch positions fall for time and time again.





The Pentagon's new leadership needs the wit to recognize that the conventional wisdom on these (and other) systems can be badly wrong, and it needs the moral courage and political dexterity to act, standing up to the embedded material and intellectual special interests in the Pentagon, Congress, and think tanks that leap to the defense of these systems time after time. Without such brains, guts, skill, and, especially, persistence in the next Pentagon leader, our defenses are in for a rough ride -- downhill -- in coming years. In short, we need real deeds from a tough, no-nonsense executive, not just interesting, sometimes iconoclastic words.

The Air Force component of CENTCOM (AFCENT) releases numbers to the public each month on Air Force and allied sorties and weapon releases in Operation Enduring Freedom (which mostly means the war in Afghanistan) for drones and manned aircraft. (Data on CIA drone activities in Pakistan and elsewhere are not included.)

The released data are bad news for drone advocates. They show that in the first eleven months of 2012, the U.S. and NATO forces involved in Afghanistan conducted 1,505 air-to-ground "strike sorties" -- i.e., those that involved the release of at least one weapon. A total of 3,886 weapons were released on those strike sorties -- 3,439 from manned aircraft and 447 from remotely piloted aircraft, or drones (namely, the MQ-1B Predator and the MQ-9 Reaper). In other words, the drones were responsible for just 11.5 percent of the air-to-ground weapons used in the war. Manned aircraft, such as the A-10, F-16, F-18, AV-8B and B-1B, were responsible for the other 88.5 percent. Put simply, in the air war in Afghanistan -- called by some "the Drone War" -- drones did little better than 10 percent of the weapons delivery.

Little as they did in the first eleven months of 2012, they did even less in 2011, when manned aircraft released 5,117 weapons and drones released just 294 -- or 5.4 percent of the total.

The AFCENT data is very sparse on allowing more meaningful comparisons between drones and manned aircraft in the Afghanistan war. AFCENT declined to provide this writer more detail, but it gave some useful data to the Bureau of Investigative Journalism in the United Kingdom. That data shows that in 2011, manned aircraft flew almost 24,000 of the total close air support sorties -- whether a weapon was released or not -- and they flew well over 17,000 in the first ten months of 2012. Drones flew 10,300 sorties in the same category in 2011 and 7,600 in 2012. Thus, the manned aircraft are responsible for about 70 percent of the total sorties in both years.

More importantly, manned aircraft are flying an even larger percentage of the strike sorties: aircraft performed 1,743 strike sorties, or 88 percent, in 2011 and over 1,100, or 82 percent, in the first ten months of 2012. Finally, for delivering numbers of weapons during a strike on a target, drones averaged 1.4 weapons per strike in 2012; aircraft averaged twice that.

Nor is there any basis to think that drones have been delivering weapons more accurately. According to DOD's weapons tester, the Director of Operational Test and Evaluation, the Reaper, for example, is capable of employing only two types of munitions: the AGM-AGM-114 laser-guided "Hellfire" missile and the GBU-12 laser-guided bomb. Manned aircraft carry a far greater variety, and while CENTCOM has not released the data, anecdotally it appears that most manned aircraft munitions are GPS-guided JDAMs, which have fewer limitations from clouds and weather and other causes than do the drones' laser-guided munitions.

That the drones are responsible for such a small percentage of the air-to-ground war in Afghanistan is the natural result of their inherent limitations. Prominent among them is their tiny payload compared to manned aircraft: The "more capable" drone, the MQ-9 Reaper, carries roughly one-ninth to one-fourth the payload of an A-10 or an F-16.

Nor are the drones cheaper to buy and operate. Using the Air Force's definition for all the components in a Reaper unit, they cost about $120 million to buy, compared to about $20 million for the original A-10 and about $55 million for a modern F-16. A Reaper "CAP," or unit, costs about $20 million per year to operate, compared to $5.5 million for an A-10C for a year or $4.8 million for an F-16C.

In short, with drones like the iconic Reaper, our forces get less performance for more cost -- compared to 35-year-old aircraft designs such as the A-10 and F-16.

These data notwithstanding, drones continue to be the darling of opinion in much of DOD, journalism, and think tanks. Articles repeatedly label Afghanistan as "the drone war," and one think tank drone advocate even referred to the AFCENT information as a "powerful data point" in favor of drones being "here to stay." They may, indeed, be here to stay, but that will be based on politics and hype, not performance in Afghanistan -- and perhaps the affinity of some for what drones are doing in Pakistan and Yemen under CIA control.

Whoever is the next secretary of defense will face a choice. He or she can operate at the policy wonk level, as so many already have, ignoring these kinds of basic nuts and bolts data. When they do so, and are told by in-house advocates of drones (or F-35s, or Littoral Combat Ships, or C-130Js, or almost anything else) that the newest technology is cheap and effective, the secretaries of defense with policy wonk and/or political backgrounds have proven themselves to be undisposed to serious, informed questioning. They end up taking the advocates' assertions at face value and acting on them.

The next steps in this process are as predictable as the sunrise: when some outsider suggests a budget cut, the DOD bureaucracies easily convince the secretary that their "affordable" and "effective" weapon systems will no longer be available. Then, the secretary proclaims the idea of insufficient resources for these pet rocks to be a "doomsday." In doing so, facilitators of business as usual like Secretary of Defense Leon Panetta thoroughly isolate themselves from the fact that the additional cost and low performance of these systems is much of what is driving the budget beyond acceptable levels of spending.

It is easy for the in-house advocates to co-opt the secretary of defense when he or she comes from an institution like Congress, where rhetoric and appearances trump facts, especially if the words are articulated cleverly or forcefully.

Such superficiality is precisely the profile Senator Chuck Hagel had as a member of the Senate. He was frequently in the news saying something interesting, often against the dogma of the Republican Party or even American politics in general. But, quick, tell yourself something he actually did of consequence in the Senate -- legislation or other important actions, not just words. Draw a blank? So did I, and I was watching up close and personal as a Republican Senate staffer for many of Hagel's twelve years there. Beyond the rhetoric, his record is quite sparse.

At a time when its budget is declining and advocates, backed by generally accepted myths, press hard for their particular hobby horse to be protected while others go begging, the Pentagon needs someone with a demonstrated record as a tough, acutely well informed downsizer or as an accomplished infighter against the powerful bureaucracies that run free under politically oriented secretaries of defense. A talker, not a doer, Senator Hagel, no matter how much I may admire his politics, is not the right person.

This is not to say that the other publically mentioned candidates for the job would be better.

As a denizen of the think tank and policy world, Michelle Flournoy -- as intelligent as she seems to be -- has been operating in a world where soft-policy differences are the stock in trade, not bureaucratic fights down in the weeds over the quality of data on performance or costs. As the chief architect of DOD's 2010 Quadrennial Defense Review as the Pentagon's under secretary of policy, she showed little interest in or understanding of how the building actually operates at the basic level.

As undersecretary of defense for acquisition, technology and logistics and then as deputy secretary of defense, Ashton Carter has shown little ability to master the bureaucracy. In fact, he let slide far more problems than he has done anything meaningful about. That is all too clearly the case with, for example, the Pentagon's most expensive program ever -- the F-35 -- which remains both unaffordable and a gigantic performance disappointment after four years of Carter's ministrations.

The vast chasm between conventional wisdom and reality on drones, their costs, and what is and is not working at the tactical level is replicated in myriad ways in the secretary of defense job portfolio -- from assault rifles to missile defenses to arms control and especially to questions of war and peace.

What we need least is yet another dilettante who specializes in politics of the moment and fancy words.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 13:55
2012-2016 JIEDDO Counter-IED Strategic Plan

2012-2016 JIEDDO Counter-IED Strategic Plan

 

28.02.2012 par Frédéric Lert (FOB)

 

La question de la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED) est au cœur des préoccupation des états-majors, à tel point que la déclaration commune franco britannique sur la sécurité et la défense s’en est fait l’écho : « Nous reconnaissons l’intérêt que nos deux pays portent au renforcement de notre coopération bilatérale en matière de lutte contre les engins explosifs improvisés. (…) Un plan d’action conjoint, élaboré en 2012, couvrira les possibilités de coopération dans les domaines des opérations, des capacités, de la recherche et des technologies » explique la déclaration commune.

 

Derrière cette louable volonté se cache un enjeu technique autant qu’économique, comme en témoigne particulièrement bien l’exemple américain. Un récent rapport du GAO (Government Accountability Office, la cour des comptes locale) rappelle qu’en un peu plus de cinq ans, le Pentagone a dépensé plus de 18 milliards de dollars dans la lutte contre les IED. Cette somme correspond en fait au budget cumulé de l’organisme chargé de coordonner la lutte contre les IED, la JIEDDO (Joint Improvised Explosive Device Defeat Organization), depuis sa création en 2006. Trois milliards de dollars par an dépensés à la mode américaine (ce budget sera réduit à 2,4 Mds de dollars sur le prochain budget), c’est à dire en se lançant dans des études tous azimuts pour tenter de trouver la bonne solution contre les pièges explosifs. Le GAO reproche à la JIEDDO une organisation opaque et une gestion des programmes laissant à désirer. L’organisation ne serait pas même capable, dit le GAO, de suivre tous les efforts réalisés dans une multitude d’officines financées par le pentagone. Avec parfois à la clef de belles duplications des efforts.

 

Le GAO pointe notamment du doigt le financement simultané de six techniques différentes d’armes à énergie dirigées pour détruire les IED. Ces armes exploitant principalement des lasers de fortes puissances font fantasmer à l’unisson et depuis plusieurs décennies maintenant Hollywood et le Pentagone… Mais après quelques milliards de dollars dépensés en recherche, la Navy n’est toujours pas prête d’embarquer un canon laser sur ses navires. Après seize années de développement, l’Air Force vient quant à elle de jeter le gant en retirant du service son Boeing 747 anti-missile équipé d’une tourelle laser dans le nez. Reste l’US Army, qui est la seule à avoir déployé une « arme laser » sur un théâtre d’opération, et justement dans la lutte contre les IED. Le développement d’un prototype dès 1999 avait débouché quatre ans plus tard sur l’envoi en Afghanistan du système HLONS (HMMWV Laser Ordnance Neutralization System) embarqué sur un Humvee. Selon l’Army, le HLONS participa à la neutralisation de 210 « munitions non explosées » autour de la base de Bagram en six mois de présence. Pour certains, des sommes considérables avaient été dépensées pour faire un simple travail de destruction à distance, largement à portée d’une banale mitrailleuse de 12,7mm…

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