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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 08:10

http://www.lasenegalaise.com/thumbnail.php?src=images_news/3464006-4985501.jpg&w=620&zc=1

source lasenegalaise.com

 

03 décembre (Agence Ecofin)

 

Pour faire face aux départs à la retraite et moderniser les capacités opérationnelles de l’armée, les parlementaires sénégalais ont approuvés à l’unanimité le budget du Ministère de la défense qui prévoir le recrutement de 500 gendarmes, 800 soldats, l’acquisition de matériel (navire, hélicoptère..) et la couverture de frais de maintenance.

 

Le budget prévu dans le cadre de la loi de finance 2013 est ressorti à 117 milliards FCFA (178 millions €) en hausse de plus de 16 milliards FCFA (24 millions €) par rapport à 2012.

 

L'armée sénégalaise à la particularité, en Afrique, de n'avoir pas effectué de coup d'Etat contre les institutions républicaines. L’effectif total est estimé à environ 13 620 personnes.

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 08:05

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1f/Portuguese_Navy_Walther_MPL.JPEG/775px-Portuguese_Navy_Walther_MPL.JPEG

Portuguese Navy - photo USN

 

03/12/12 portalangop.co.ao

 

Luanda – Le directeur général de Politique du Ministère de la Défense nationale du Portugal, Nuno Pinheiro Torre, a exprimé lundi, à Luanda, l’intention de son pays de coopérer avec l’Angola dans le domaine de lutte contre le trafic maritime.

 

Nuno Pinheiro a manifesté cette intention lorsqu’il se prononçait à l’ouverture de la 14ème Réunion de la commission bilatérale Portugal – Angola dans le domaine de la défense, où il a souligné que la lutte contre ce type d’illicites constituait une préoccupation qui était de la communauté internationale.

 

Selon le responsable du ministère de la Défense nationale du Portugal, la mer joue un rôle fondamental non seulement comme espace de navigation et de sécurité, mais aussi comme ressource naturelle comme richesse qui devrait être protégée.

 

D’autre part, il a précisé que les 20 ans de coopération technique- militaire ont permis d’avoir un patrimoine précieux comme résultat du travail commun mené dans le cadre de la formation politique des militaires.

 

"J’espère  que cette réunion constitue un espace de dialogue ouvert, franc et loyal, où on puisse lancer les nouveaux ponts pour que nos pays se renforcent et agrandissent la coopération.

 

L’événement prendra fin mercredi avec la signature des conclusions finales de la 14ème réunion et du livre d’honneur, qui prévoit aussi certaines actions concrètes permettant de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux États dans ce domaine.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 20:05

RDC

 

03 décembre 2012 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - Le Rwanda et l'Ouganda ont aidé militairement les rebelles du M23 dans leur récente offensive pour prendre Goma, la capitale du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon des experts de l'ONU.

 

Les forces rwandaises ont fourni un soutien direct aux rebelles dès le lancement de leur offensive tandis que l'Ouganda fournissait un appui logistique, indique un rapport de ces experts dont l'AFP a obtenu copie lundi.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 18:15

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/59/Flag_of_the_Zimbabwe_Defence_Forces.svg/800px-Flag_of_the_Zimbabwe_Defence_Forces.svg.png

 

03 December 2012 by Tawanda Karombo - defenceweb.co.za

 

Zimbabwe has deployed troops to its border with Mozambique as concern over military instability emanating from an uprising by Alfonso Dhlakama looms large.

 

Dhlakama is the leader and commander in chief of Mozambican opposition party and rebel movement Renamo. He said last month that his dissident army was keen to wage war and destroy Mozambique unless the government there met his demands, which include political reforms and a revision to the 1992 peace accord.

 

There are fears that Dhlakama’s troops could terrorise Zimbabwean citizens in the Manicaland border province with Mozambique. Concerns have also been raised over the possibility that the troops could attack facilities like the Feruka oil pipeline.

 

Dhlakama and his nearly 800 troops are camped at the Casa Banana base on the foot of Mount Gorongossa.

 

Knowledgeable sources in Zimbabwe have confirmed to defenceWeb that troops have been deployed to keep watch over the activities of Dhlakama and his troops. The Zimbabwean troops will likely intervene should Renamo dissident soldiers cause problems inside Zimbabwe’s territory.

 

“Of particular concern is the pipeline. Troops will be guarding the pipeline because it is an important property,” said one source privy to the developments.

 

Colonel Everson Mugwizi, the Zimbabwean Defence Forces spokesperson, would not comment on the deployment of troops to the border with Mozambique. However, sources have confirmed the development comes in the wake of a recent discussion between the Zimbabwean and Mozambique military.

 

The two countries are said to have close military ties and information at hand suggests that Zimbabwe is openly willing to assist the Mozambique government should Renamo embark on a civil war campaign that could plunge the Southern African region into instability.

 

Diplomatic sources said this week that Zimbabwe requires a Southern African Development Community (SADC) mandate to send troops into Mozambique although no green light would be required for Zimbabwe to deploy troops to maintain stability in its territory. If the need to send troops into Mozambique arises, said the diplomats, President Robert Mugabe would have to seek a SADC mandate – which can be granted by the troika on peace, politics and security.

 

The mandate will clearly outline the course of action to be taken. There is also the possibility that Mozambique’s other neighbouring countries will intervene, although political analysts said an SADC brokered and peaceful settlement will likely yield results and end differences between Renamo and Frelimo.

 

“It’s not easy to send in troops to another country, whatever the situation. In this case, a SADC mandate would have to be sought and granted. But if the troops are deployed inside Zimbabwe, then I don’t see any problem because it’s just to maintain peace in local territory,” said one of the diplomats.

 

Renamo and the ruling Frelimo party government fought a bitter civil war which raged from 1977 and ended with the signing of the Rome Peace Accords in 1992. The accord led to the formation of a unity government.

 

In terms of the agreement, political leaders were to share government posts equitably while all former combatants who were not demobilised were to be integrated into the police and the Armed Forces for the Defence of Mozambique (FADM).

 

Dhlakama and his Renamo insist that the Freelimo government has not even tried to honour the agreement and its members say they also want a bigger share of Mozambique's expected coal and gas profits and an overhaul of the electoral system to prevent alleged fraud.

 

“I am training my men and, if we need to, we will leave here (Gorongossa) and destroy Mozambique. If it is necessary, we can go backwards. We prefer a poor country than to have people eating from our pot. We want to say to Guebuza, 'You are eating well. We want to eat well too’,” Dhlakama has said.

 

“The situation cannot go on like this. We are thinking of asking for the country to be divided. Frelimo will have the south and we will have the centre and north. If they delay, they will be held responsible for the consequences. I will not leave here without solutions for everything I have demanded”, Dhlakama declared in a recent interview with AFP.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 17:45

RDC

 

03 décembre 2012 Romandie.com (AFP)

 

GOMA (RDCongo) - L'armée régulière de République démocratique du Congo (RDC) est arrivée lundi après-midi à Goma, capitale de la riche province minière du Nord-Kivu (est), évacuée samedi par les rebelles du M23, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Un bataillon de l'armée régulière (FARDC) était parti un peu plus tôt de la ville de Sake, à une trentaine de km de Goma. Il est arrivé en milieu d'après-midi dans le camp militaire de Katindo, dans la capitale provinciale, a constaté la journaliste de l'AFP.

 

Le retour de l'armée régulière de RDC était attendu dès dimanche à Goma. Mais l'opération traînait en longueur, et les autorités congolaises restaient évasives sur les raisons du retard, mettant simplement en avant la lourdeur logistique d'un tel retour.

 

Le M23 avait pris Goma le 20 novembre, puis ses environs dans la foulée.

 

Au terme d'une médiation des pays voisins des Grands Lacs, la rébellion, qui combat l'armée régulière congolaise depuis environ huit moins dans le Nord-Kivu, avait accepté la semaine dernière de se replier sur ses positions initiales.

 

L'accord conclu dans le cadre de cette médiation dans la capitale ougandaise Kampala prévoyait, a rappelé un officier supérieur de l'armée régulière, le déploiement de ce bataillon dans Goma, pour sécuriser la ville.

 

Le M23 est composé d'ex-rebelles qui avaient été intégrés à l'armée congolaise, les FARDC, après la signature d'un accord de paix avec Kinshasa le 23 mars 2009. Ils se sont mutinés il y a environ huit mois, estimant que les autorités congolaises n'avaient pas entièrement rempli leurs engagements.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 17:05

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

03 décembre 2012 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - L'Algérie et la Tunisie vont coopérer dans le domaine de la sécurité pour faire face à la situation au Mali, pays dont le nord est occupé par des islamistes armés, a déclaré lundi à Alger le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem.

 

L'Algérie et la Tunisie partagent la même vision concernant les risques sécuritaires, particulièrement en ce qui concerne la situation au Sahel et au Mali, a indiqué M. Abdessalem lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue algérien Mourad Medelci.

 

Ce qui se passe au Mali est inquiétant et engendre des problèmes en Tunisie comme en Algérie, a souligné le ministre tunisien.

 

Pour faire face à cette situation, les deux pays sont convenus de coopérer dans le domaine sécuritaire et en matière d'échange d'informations pour faire face aux dangers et aux groupes terroristes en particulier, a-t-il ajouté.

 

Sans sécurité et sans stabilité il ne saurait y avoir de développement économique, social ni même de démocratie. Pour cela, nous insistons pour la coopération en faveur des intérêts de nos pays et de la stabilité, a-t-il poursuivi.

 

M. Medelci a annoncé la tenue, avant la fin de l'année, de rencontres bilatérales entre les responsables algériens et tunisiens des secteurs de la Défense et de l'Intérieur en vue de dégager de nouveaux mécanismes susceptibles de sécuriser et de développer les frontières communes entre les deux pays.

 

Dimanche, le général de corps darmée Ahmed Gaid Salah, chef détat-major de larmée algérienne a reçu son homologue tunisien, le général de corps darmée Rachid Ammar.

 

Le gouvernement tunisien est notamment inquiet au sujet du trafic d'armes et des débordements que cela pourrait engendrer.

 

Il y aura une coordination sur le terrain et les walis (préfets) des régions frontalières vont se réunir pour étudier les dossiers en suspens, particulièrement le volet sécuritaire, a précisé M. Abdessalem.

 

Le chef de la diplomatie tunisienne se trouve en Algérie depuis dimanche avec le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, en visite officielle à l'invitation du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal.

 

L'Algérie et la Tunisie font partie avec le Maroc, la Mauritanie et la Libye de l'Union du Maghreb arabe (UMA), une organisation créée en 1989 mais restée en panne, en raison notamment du conflit du Sahara Occidental, qui oppose Alger et Rabat.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 14:39

EU-NAVFOR-Atalanta-Crest A4-243x300

 

déc 3, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Au dernier bilan (dressé fin novembre par l’opération européenne anti-piraterie Eunavfor Atalanta), il restait ainsi seulement 5 navires aux mains des pirates (*) et 140 otages (136 si on prend en compte la libération des marins sud-coréens) contre une trentaine de navires et plus de 700 marins prisonniers il y a deux ans. Les pirates n’arrivent pas à regarnir leur « stock » et semblent manquer d’équipes. Le nombre d’attaques en 2012 a aussi chuté de façon très nette. Alors qu’il y avait près de 200 attaques dans les années précédentes (163 en 2009, 174 en 2010, 176 en 2011), le chiffre actuel de 2012 est seulement de 34 attaques. Et on assiste à diminution conséquente du nombre de navires piratés : de 46 et 47 respectivement en 2009 et 2010, il chute de moitié en 2011 et se réduit encore pour l’année 2012 à 5. Le taux de « succès » de la piraterie est ainsi passé de 1 sur 4 en 2009-2010 à 1 sur 6 en 2011-2012. Précisons enfin que, depuis 2009, les forces européennes d’Eunavfor ont aussi assuré l’escorte de 166 navires du PAM et 128 navires de l’AMISOM. Ce qui a permis notamment aux forces de l’Union africaine en Somalie d’être ravitaillés en permanence.

 

(*) Le MV ICEBERG 1 battant pavillon panaméen, capturé le 29 mars 2010. Le MV ALBEDO battant pavillon malaisien, capturé le 25 Novembre 2010. Le MV ROYAL GRACE battant pavillon panaméen, capturé le 2 mars 2012. Le FV NAHAM 3 battant pavillon d’Oman, capturé le 26 mars 2012. Le MV SMYRNI battant pavillon libérien, capturé le 10 mai 2012.

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 20:40

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/atalante-operation-7-brothers-cooperation-avec-la-marine-nationale-djiboutienne/operation-7-brothers/2073449-3-fre-FR/operation-7-brothers.jpg

 

01/12/2012 Sources : EMA

 

Le 2 décembre 2012, la frégate de surveillance Floréal quittera l'opération Atalante. Après un mois et demi en mission de lutte contre la piraterie sous commandement européen dans le cadre de l’opération Atalante, ce sera la frégate légère furtive Surcouf qui prendra sa suite.

 

Avec la fin de la mousson, l’état de la mer est plus favorable aux activités de piraterie. Le Floréal a ainsi patrouillé le long des côtes de Somalie et à plusieurs reprises dans l’IRTC (International Recommended Transit Corridor), couloir de navigation recommandé à tous les bâtiments souhaitant traverser le golfe d’Aden. Cette route maritime, la plus empruntée au monde, est le passage obligé de tous les bâtiments de commerce qui transitent via l’océan Indien. Ce sont 30% des approvisionnements européens en pétrole et en gaz qui y transitent.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121115-atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach3/2068814-3-fre-FR/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach.jpg

 

LeFloréal a donc redoublé de vigilance dans ce couloir en interrogeant et vérifiant chaque navire avec la liste du Maritime Security Center Horn of Africa (MSCHOA). Ce centre, situé à l’état-major de l’opérationAtalante, à Northwood, près de Londres, entretient une liste complète des bâtiments de commerce en y recensant de nombreuses données comme leur taille, la nature de leur cargaison ou encore leur IMO (immatriculation).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121102-piraterie-le-floreal-patrouille-dans-l-irtc/le-floreal-patrouille-dans-l-irtc-1/2055857-1-fre-FR/le-floreal-patrouille-dans-l-irtc-1.jpg

 

Le bâtiment français a également participé à une opération commune de surveillance de l’entrée du détroit de Bab El Mandeb avec la marine djiboutienne. Au cours de cette opération baptisée « 7 Brothers », un soutien logistique (ravitaillement en gasoil) ainsi qu’une formation de l’équipage du patrouilleur djiboutien au secourisme de combat ont été fournis. L’équipe médicale du Floréal a montré comment poser un garrot ainsi que les gestes qui sauvent en cas de blessures par balles ou de brûlures graves. Au terme de l’instruction,  l’équipage du patrouilleur est reparti avec du matériel médical de premiers secours.

 

Cette coopération conduite à l’initiative de l’Union Européenne s’inscrit dans le cadre d’une approche globale qui a pour objectif d’aider les marines des pays de la région à contrôler l’espace maritime à proximité de leurs côtes, si nécessaire en coordination avec les navires de l’opération Atalante.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121102-piraterie-le-floreal-patrouille-dans-l-irtc/le-floreal-patrouille-dans-l-irtc-2/2055862-2-fre-FR/le-floreal-patrouille-dans-l-irtc-2.jpg

 

Au cours de cette mission, le Floréal a également été amené à réaliser plusieurs friendly approaches qui correspondent à des prises de contact suivies de vérifications à bord de boutres au comportement suspect. A chaque fois, ces derniers se sont avérés n’être que de simple pêcheurs. Le dialogue s’est toujours rapidement installé, et l’équipe de visite a, de cette façon, pu contrôler chaque boutre.

 

Ces prises de contact effectuées par les bâtiments de l’opération européenneAtalante sont essentielles. Elles permettent de mieux connaître les habitudes de pêche et de navigation des populations locales, de les rassurer et de prévenir d’éventuels actes de piraterie dans la zone, tout en recueillant divers renseignements.

 

Le Floréal rejoint son port d’attache, le port de la Pointe des Galets, à La Réunion.

 

L’opération Atalante contribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de vols à main armée au large des côtes de la Somalie. Les bâtiments de la force ont pour mission de fournir une protection aux navires affrétés par le PAM et aux navires marchands.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121115-atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach/2068748-1-fre-FR/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach.jpg

L’équipe de visite se rapproche du boutre survolé par le Panther du Floréal

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 20:36

EU-NAVFOR-Atalanta-Crest A4-243x300

 

01.12.2012 EU Naval Force

 

 

We’ve updated the monthly incident report. Please note, that whilst piracy has significantly reduced in 2012, there is still a real threat of piracy in the Indian Ocean and we encourage all ships transiting the High Risk Area to not become complacent and to ‘hold the line’.

Please note, we have also updated our website and you can now read the following articles (see below), as well as the webpage “Mission” and “MSCHOA” in Somali.

In mid-December we will be launching a new look to our website – it will still provide you with lots of facts about EU Naval Force and provide regular updates on our counter piracy mission – Operation Atalanta.

 

Articles published in November


EU Naval Force Meets Somali Fishing Representatives and Elders on ITS San Giusto

On Tuesday 27 November 2012, the Force Commander of the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia – Operation Atalanta, Rear Admiral Enrico Credendino, met with local Somali fishing representatives, clan elders of coastal communities and local authorities on board the EU NAVFOR flagship, ITS San Giusto, off the north-eastern coast of Somalia, near Hurdyo.

Full Story here


EU Naval Force Warship FS Dupleix Provides Assistance to Yemeni Dhow

During the night on 21 November, French warship FS Dupleix, operating as part of the European Union Naval Force (EU NAVFOR) – Operation Atalanta, was patrolling along the northern coast of Somalia, when she was directed by the EU NAVFOR flagship to provide assistance to a Yemeni dhow – ‘Al Fahad’.  The dhow had suffered engine failure and was drifting in a busy shipping lane in the waters of the Gulf of Aden.

Full Story here


EU Naval Force and Combined Task Force 151 Work Together to Ensure No Safe Haven for Pirates In Indian Ocean

Earlier today, Romanian frigate ROS Regele Ferdinand, under command of the EU Naval Force (EU NAVFOR) worked in close co-operation with Turkish warship TCG Gemlik of Combined Task Force 151 (CTF-151) to apprehended nine suspected pirates at sea off the coast of Somalia.

Full Story here


EU Naval Force Frigate ROS Regele Ferdinand Conducts Training With Tanzanian Sailors in Dar Es Salaam

During a port visit to Dar Es Salaam 12 – 13 November, Romanian frigate ROS Regele Ferdinand, operating as part of EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia – Operation Atalanta, trained with sailors from the Tanzanian Navy.

Full Story here


Romanian Frigate ROS Regele Ferdinand Visits Tanzania and Looks Back on Three Weeks of Continuous Counter Piracy Patrols With EU Naval Force

On Sunday 11 November 2012, EU Naval Force warship, ROS Regele Ferdinand,entered the port of Dar es Salaam in Tanzania, following a busy three weeks at sea. The purpose of the Romanian frigate’s port visit was threefold: to conduct routine maintenance on the ship’s equipment, to provide training to Tanzanian sailors and to enhance strong diplomatic ties in the region.

Full Story here


EU Naval Force Warship ESPS Relampago Visits Seychelles Coast Guard

On  8 November 2012, the Commanding Officer of the EU Naval Force (EU NAVFOR) warship, ESPS Relampago, paid a visit to the Commander-in-Chief of the Seychelles Coastguard. The aim of the visit was to promote EU NAVFOR’s presence and support, in fighting piracy in close co-ordination with the Seychellois authorities.

Full Story here


EU Naval Force and NATO Counter Piracy Commanders Meet At Sea

On 10 November, EU NAVFOR Force Commander, Rear Admiral Enrico Credendino, met with the Commander of NATO’s Operation Ocean Shield, Rear Admiral Ben Bekkering, on board the NATO flagship, HNLMS Rotterdam.

Full Story here


European Union Naval Force Commander Reminds Yacht and Leisure Craft Owners That Piracy Still a Clear and Present Danger in Gulf of Aden and Indian Ocean

Rear Admiral Potts who is the operation commander of the European Union’s counter piracy mission (EU NAVFOR) off the coast of Somalia today reminded the yachting and leisure craft community that whilst pirate attacks have reduced off the Horn of Africa over the past year, the threat of piracy remains and owners should continue to avoid transiting the High Risk Area – the southern Red Sea, Gulf of Aden and the Western part of the Indian Ocean.

Full Story here


EU Naval Force Meets The Commander Of Chinese Counter-Piracy Task Force

On 2 November 2012 Rear Admiral Enrico Credendino – the Force Commander of the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia – Operation Atalanta, met Rear Admiral Zhou Xuming, the Force Commander of the Chinese counter-piracy task force on board the Chinese flagship, PLA Yiyang which is currently deployed in the Gulf of Aden.

Full Story here


EU Naval Force Meets With EUCAP Nestor In Djibouti

On 31 October, the Force Commander of the EU Naval Force Somalia – Operation Atalanta (EU NAVFOR), Rear Admiral Enrico Credendino, met Jacques Launay, Head of EUCAP Nestor, the European Union mission on Regional Maritime Capacity Building in the Horn of Africa.

Full Story here

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 12:35

RDC

 

30 novembre 2012 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Le Royaume-Uni a annoncé vendredi le gel de 25,9 millions d'euros de son aide au développement au Rwanda en raison de ses inquiétudes vis-à-vis du soutien du régime de Kigali aux rebelles du M23 qui opèrent en République démocratique du Congo (RDC) voisine.

 

La décision de la ministre britannique de l'Aide au développement, Justine Greening, suit celle, hautement polémique de son prédécesseur Andrew Mitchell, qui avait levé partiellement en septembre le gel de l'aide au Rwanda, décrété en juillet.

 

Le Royaume-Uni a déjà fait part de ses inquiétudes sur des informations crédibles et convaincantes montrant l'implication du Rwanda dans le M23 en RDC, a déclaré Justine Greening dans un communiqué.

 

En conséquence, j'ai décidé de ne pas dégager la prochaine tranche de l'aide destinée au budget rwandais, d'un montant de 21 millions de livres (25,9 millions d'euros ou 33,7 millions de dollars), a-t-elle ajouté.

 

Cette somme devait être versée d'ici décembre.

 

Dans le même temps, le Royaume-Uni a annoncé une aide supplémentaire de 18 millions de livres, sous forme notamment de nourriture et d'eau, pour venir en aide à quelque 100.000 Congolais.

 

La ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo a estimé que cette décision faisait du mal au Rwanda sans aider en rien la RDC.

 

Ces allégations fausses et politiquement motivées contre le Rwanda profitent à ceux qui préfèrent ignorer leurs propres responsabilités et refuser de voir les problèmes complexes, en termes de gouvernance et de sécurité, qui pèsent sur la RDC depuis des décennies.

 

Sanctionner le Rwanda repousse encore plus toute solution efficace et durable à la crise en RDC, alors même que la coopération entre Londres et Kigali en matière de développement est une des plus grandes réussites qui existe en la matière.

 

Le Royaume-Uni est le second contributeur bilatéral du Rwanda, après les Etats-Unis, et devait lui verser 75 millions de livres cette année, dont 37 millions payables directement au gouvernement.

 

Au cours des quatre dernières années, le Royaume-Uni a accordé un total de 265 millions de livres d'aide au Rwanda, selon des chiffres officiels.

 

Les rebelles du M23, des mutins qui combattent l'armée régulière de RDC depuis avril dans l'est du pays, ont pris le 20 novembre la ville de Goma, frontalière du Rwanda. Aux termes d'une médiation des pays des Grands Lacs, ils ont accepté cette semaine de se retirer de la ville et d'autres positions prises dans la foulée aux alentours. Vendredi, des centaines d'entre eux quittaient les collines surplombant la ville de Sake, située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Goma, selon un photographe de l'AFP.

 

Kinshasa et l'ONU accusent le Rwanda et l'Ouganda de soutenir la mutinerie, ce que Kigali et Kampala démentent.

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 17:45

Mamba Mk 5 Osprea 400x300

 

30.11.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Besoin de véhicules blindés pour équiper des forces de maintien de la paix ou d'intervention africaines? Les fournisseurs ne manquent pas. Avis à ceux qui envisagent de rééquiper les forces maliennes...

 

Parmi ces fournisseurs, Osprea Logistics, une entreprise britannique installée en Afrique du Sud (à Pretoria). Osprea Logistics rénove d'anciens équipements de la SADF (l'armée sud-africaine d'avant 1994), en particulier des Casspir (photos ci-dessous) et des Ratel, et fabrique des APC (armoured personnel carrier) et MRAP sur des chassis existants.

apc.jpgOsprea a été créé en 2005 et cette société est devenue un des principaux fournisseurs du DKP (department of peace keeping) de l'Onu (Haïti et Liberia) et de l'UA (Somalie). Par exemple, l'AMISOM dispose déjà de 200 Mamba en Somalie.

 

Tête de pont. Osprea, qui assure aussi la maintenance des matériels qu'elle fournit, vient d'ouvrir un site de production et de maintenance au Kenya, à Mombasa (cliquer ici pour lire un article du Star). C'est un investissement de près de 42 millions de $). Elle espère y construire une centaine de Mamba MK5 par an, un APC qui peut être armé d'une canon de 20 m ou d'un mortier de 82 mm.

 

 Pour en savoir plus, aller sur le site web d'Osprea au Kenya.

osprea kenya.jpg

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 17:43

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b1/GEN_Carter_F.Ham_2011.jpg/480px-GEN_Carter_F.Ham_2011.jpg

 

28/11/2012 IRSEM

 

A l’initiative de l’IRSEM, le général Carter F.Ham, commandant d’US AFRICOM, est intervenu à l’École Militaire le 15 novembre 2012.

 

Accueilli par le général de corps d’armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l’IHEDN, et par le professeur Frédéric Charillon, directeur de l’IRSEM, il s’est félicité de la qualité de la coopération entre la France et les États-Unis en Afrique, soulignant que l’approche des deux pays y est complémentaire. Les discussions ont porté sur les défis que doivent aujourd’hui relever des pays comme le Mali ou la Libye, ou des régions comme le Golfe de Guinée  pour sécuriser leurs frontières maritimes et terrestres. La mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), dont le déploiement a permis une évolution positive de la situation en Somalie, a aussi été évoquée comme un exemple d’engagement de la Communauté internationale en soutien d’une intervention africaine.

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 13:47

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121130-gabon-cote-d-ivoire-corymbe-exercice-akwaba-3/akwaba-3-6/2091907-1-fre-FR/akwaba-3-6.jpg

 

30/11/2012 Sources : EMA

 

Le 23 novembre 2012, l’exercice Akwaba s’est achevé au camp de Lomo Nord, en République de Côte d’Ivoire (RCI), après une manœuvre offensive menée par 600 militaires des forces françaises au Gabon (FFG), de la force licorne et des forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

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A la suite du débarquement de 300 militaires des FFG, effectué le 19 novembre sur la plage du camp militaire de Locodjoro (lien vers la brève), deux groupements tactiques interarmes (GTIA) ont entamé la phase terrestre de l’exercice en progressant vers le Nord, en direction du camp de Lomo. Le premier GTIA était constitué des éléments des FFG, le deuxième intégrait 150 militaires de la force Licorne et 150 militaires des FRCI. Tout au long de la phase terrestre, les deux GTIA ont été placés sous les ordres de l’état major interarmées des FFG, commandé par le général Toutous, commandant des FFG.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121130-gabon-cote-d-ivoire-corymbe-exercice-akwaba-3/akwaba-3-2/2091762-1-fre-FR/akwaba-3-2.jpg

 

Les deux GTIA avaient pour mission de mener une reconnaissance offensive, entre Bouaké et Toumodi, en vue de neutraliser des postes de commandement. Ils ont effectué des actions de reconnaissance, de contrôle de zone et des réductions de résistance. Lors de sa progression, le groupement armé par la force Licorne et les FRCI a contrôlé le village de Yababo Kanago. Dans le camp de Lomo Nord, suite à la sécurisation de la zone par la force Licorne et les FRCI, ce sont les FFG qui ont procédé à la neutralisation du poste de commandement (PC) principal ennemi.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121130-gabon-cote-d-ivoire-corymbe-exercice-akwaba-3/akwaba-3-3/2091767-1-fre-FR/akwaba-3-3.jpg

 

Paralèllement à l'exercice, des actions civilo-militaires ont été menées par les FRCI et la force Licorne, dans une école primaire et un collège de Toumodi. En présence du commandant de la Force Licorne, le colonel François Xavier Mabin, et du commandant Christian Daniel, officier de liaison du  détachement des FRCI, un important lot de kits scolaires a été remis aux directeurs des établissements de la localité.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121130-gabon-cote-d-ivoire-corymbe-exercice-akwaba-3/akwaba-3-5/2091902-1-fre-FR/akwaba-3-5.jpg

 

L’exercice Akwaba s’est terminé au camp de Lomo Nord par une prise d’armes, en présence du général de corps d’armée Bakayoko, chef d’état major général des FRCI, accompagné des chefs de corps des différents bataillons FRCI qui ont participé à l’exercice ainsi que les autorités préfectorales locales.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121130-gabon-cote-d-ivoire-corymbe-exercice-akwaba-3/akwaba-3-4/2091897-1-fre-FR/akwaba-3-4.jpg

 

Cet exercice illustre parfaitement les capacités d’intervention régionales de la base opérationnelle avancée (BOA) ouest africaine stationnée au Gabon et la possibilité de renforcement inter théâtres entre des forces françaises stationnées en Afrique. Il s’inscrit également dans l’esprit du nouveau partenariat de défense signé entre la RCI et la France en février 2012 et répond à un objectif bilatéral de coopération militaire des FRCI et des forces françaises au travers d’un entraînement en commun, de plusieurs jours.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 23:54

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

29.11.202 slateafrique.com

 

Le chroniqueur algérien Chawki Amari dresse un tableau des ressemblances entre les situations au Mali et en Afghanistan

 

Par définition en géométrie euclidienne, des droites parallèles ne se croisent jamais. Sauf par courbure de l'espace-temps, avec l'intervention des puissances internationales.

  • L'islamisme

Force morale et militaire, l'islamisme n'est plus à présenter. Mélange de religion, de tribalisme, de guerre et d'infiltration de tous les services secrets du monde, le djihadisme, courant radical du radicalisme islamiste, a encore le vent en poupe, alimenté par l'impasse démocratique et l'injustice des puissances mondiales.

Si l'islamisme, matrice idéologique du djihadisme, est plus ou moins financé par des Etats riches et conservateurs comme l'Arabie Saoudite ou le Qatar, son excroissance s'autofinance dans une large mesure grâce aux prises d'otages, razzias et prélèvements forcés d'impôts islamiques, commerce de drogue et contrebande transfrontalière.

 

Pour asseoir un ordre moral paramilitaire et comme l'on fait les Talibans avec les Bouddhas du Bâmiyân, les islamistes ont commencé leur carrière au Nord Mali en détruisant des marabouts, symboles «païens» d'un islam traditionnel du culte des Saints. La méthode est signée, il s'agit du wahhabisme saoudien, purisme archaïque des origines qui vise à délaisser tous les symboles d'adoration à d'autres qu'à Dieu, y compris la tombe du Prophète Mohamed lui-même, abandonnée (en Arabie Saoudite) pour éviter qu'on aime l'homme plus que son message.

 

Moteur de la résistance, fourre-tout d'illuminés et de paramilitaires, c'est encore une fois l'islamisme qui va jouer dans l'intervention étrangère, étendard de ralliement. D'autant que contrairement au sexe ou à la religion, l'islamisme ne fait pas de distinction de race ou d'appartenance ethnique. Touaregs, Noirs ou Blancs, Songhaïs, Peuls, Berabiches, Reguibats, Toubous ou Arabes sont les bienvenus, pourvu qu'ils aient une arme (voire un arsenal) et une dent (voire un dentier) contre l'Occident. Une auberge espagnole, sans alcool et sans Espagne.

  •  
    L'afflux des combattants étrangers

Ils étaient déjà présents avec l'arrivée des groupes de Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) dans les régions Sahélo-sahariennes et ont profité de la démission de l'État malien et de l'offensive des Touaregs du MNLA (indépendantistes) pour s'installer entre la boucle du fleuve Niger au Sud, le Niger à l'Est, la Mauritanie à l'Ouest et l'Algérie au Nord, pour y consolider leurs bases.

 

Mais depuis l'imminence de l'intervention internationale, les services secrets, qui observent en permanence la région, ont pu noter l'arrivée d'une nouvelle vague de combattants djihadistes: mauritaniens, nigériens ou algériens, mais aussi soudanais, yéménites ou saoudiens, et même nigérians de la secte Boko Haram, venus en renfort pour l'un des combats finaux entre Dieu et le Diable, même si dans certaines régions, ils semblent se faire tout petit en prévision de l'attaque.

 

Reste à définir le rôle à jouer de tous ces groupes qui évoluent dans ces zones grises: groupes du crime organisé, spécialisés dans la vente d’armes, le trafic de drogue ou la traite humaine, connectés aux groupes djihadistes, mais pas forcément avec l'envie de se battre contre le reste du monde. Dans tous les cas, c'est une Internationale, fixée pour combattre l'autre Internationale, dans un combat à l'air de déjà-vu, entre les forces du bien et du mal.

  • L'absence d'État

Comme en Afghanistan ou en Somalie, l'islamisme se greffe sur des zones désertées par l'État, par un processus de maturation en plusieurs phases, dont la première est de se relier, de s'allier et d'épauler les groupes du crime organisé ou de revendication politique déjà présents dans la région, puis de les ramener à eux en leur prêtant aide militaire, protection et assise internationale.

 

Mais en l'absence d'État et de règles claires, les groupes deviennent souvent rivaux. Comme en Afghanistan d'ailleurs, les forces étrangères partie prenante de l'intervention, vont s'appuyer sur le MNLA (Touaregs laïcs indépendantistes). La question du rôle de Ansar Dine (Touaregs islamistes, opposés à l'indépendance de l'Azawad), n'est pas encore définie, celui-ci préférant prendre ses distances avec le MNLA et Al-Qaïda, mais sans  condamner ni l'un ni l'autre, pour des raisons de survie.

 

Mais comme en Afghanistan encore, les liens tribaux vont jouer. Une partie des djihadistes pourra trouver refuge dans les pays voisins, au Niger, Mauritanie, Algérie, Libye et Tchad, où les États centraux ont du mal à intervenir dans leurs zones tribales, à l'image du Waziristan pakistanais, où Ben Laden vivait comme un panda protégé avant de finir comme un poisson sous l'eau.

  • Le relief

Contrairement à ce que l'on pense, le Nord du Mali n'est pas un désert plat où le moindre mouvement peut se détecter à partir de satellites ou de drones. En réalité, au-delà des grandes plaines sableuses au Nord du fleuve Niger, la région est un ensemble de montagnes, avec comme en Afghanistan, d'innombrables grottes (comme à Bouressa ou Okawan, marché d'achat d'armes) et de plateaux, regs caillouteux, mines de sels labyrinthiques (Taoudeni), collines (Tigharghar), vallées arides (Tilemsi) ou touffues (aux abords de l'Adrar des Ifoghas) ou de villes serrées comme Tombouctou et Gao, où il est relativement aisé de survivre caché.

 

De fait, et comme en Afghanistan, les bombardements aériens et les avancées au sol vont être compliquées par un terrain difficile que seuls les Touaregs connaissent bien. Si les djihadistes se préparent déjà, le MNLA (indépendantistes touaregs du Nord) va probablement jouer le rôle de l'Alliance du Nord afghane, et épauler, voire jouer les éclaireurs dans cette guerre contre Al-Qaïda et les mouvements djihadistes affiliés.

 

Les affrontements entre le MNLA et le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique) ont d'ailleurs déjà commencé, rendus difficiles par l'immensité du territoire. En effet, on estime à deux millions de kilomètres carrés, soit quatre fois la surface de la France, la zone où se déroulera l'intervention des forces alliées.

  • L'armement

En plus de l'armement malien abandonné par l'armée au Nord (les 3/4 selon les experts), pendant les premières offensives du MNLA, les islamistes sont lourdement armés, présents sur le marché international dérégulé des armes grâce aux fonds essentiellement récupérés dans les prises d'otages (de un à 10 millions d'euros par tête) et le trafic de drogue (40% des drogues dures en provenance d'Amérique du Sud transitent par le Sahel pour arriver en Europe).

 

Mais depuis le démantèlement de l'armée libyenne, d'autres armes sont arrivées dans le Nord Mali. Contrairement au Niger, où les Touaregs kadhafistes n'ont pas pu rapatrier leurs armes, les Touaregs maliens qui opéraient dans les armées libyennes ont pu faire entrer leurs cargaisons en rejoignant le Mali. Si ces combattants démobilisés n'ont pas tous rejoint les troupes de l'AQMI, du Mujao ou de Ansar Dine, un nombre d'entre eux ont revendu leurs armes aux mouvements islamistes, la région étant complètement abandonnée, en proie au chômage et à l'inactivité.

 

Après une phase de nomadisme dans les régions sahélo-sahariennes, c'est dans cette région entre le massif de l'Ifoghas et les frontières des États voisins que les islamistes se sont constitués des bases et ont caché un stock impressionnant d'armes de tous types, lance-grenades, mitrailleuses avec visée anti-aérienne, fusils automatiques (près de 80.000 kalachnikovs sont disséminés dans le Sahel), munitions, grenades, explosifs (Semtex), ainsi que l’artillerie légère anti-aérienne montée sur véhicule (calibre légers bitubes), selon le rapport de l'ONU de 2012.

 

Libya defenceWeb

 

Ce sont ces dernières armes, canons aériens et antichars (RPG 7), missiles MILAN (livrés par la France à Kadhafi) et les soviétiques Strela-2 et SA-7 Grail, des lance-roquettes très légers qui peuvent atteindre des appareils volants à 1.500 mètres, qui font peur à tout le monde. Comme en Afghanistan, où les missiles américains Stinger avaient été distribués par l'armée US pour combattre l'Union soviétique, les redoutables missiles sol-air russes sont un véritable danger pour tout avion ou hélicoptère circulant dans la région.

 

L'utilisation de drones sera le principal atout des armées étrangères, avant une éventuelle intervention au sol, avec un coût déjà estimé à un milliard de dollars pour une année. On estime à 2.000 au jour d'aujourd'hui l'effectif des djihadistes, contre 3.300 pour l'instant, celui des armées étrangères. Si dans le désert, des parallèles peuvent se croiser, les dommages collatéraux sont imprévisibles. La géométrie et la théorie des chocs n'y sont pas une science exacte.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 20:05

monusco2

 

29/11/2012 digitalcongo.net

 

Kinshasa - Le porte-parole de la mission onusienne a révélé à son point de presse hebdomadaire de mercredi que le poste opérationnel de la Monusco à l’aéroport de Goma est occupé à renforcer ses positions de défense en y déployant plusieurs véhicules blindés convoyant nuit et jour des vigilantes patrouilles.

 

Le poste opérationnel de la Force de la mission des Nation Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), déployée à l’aéroport de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, continue de renforcer ses positions défensives autour de l’emprise aéroportuaire, par le déploiement de plusieurs véhicules blindés qui conduisent sans relâche des patrouilles de jour comme de nuit, dans le but de dissuader toute attaque des éléments du M23 le porte-parole militaire de la MONUSCO, le lieutenant colonel Félix Basse, qui a donné ces précisions, mercredi, à Kinshasa, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies, a rappelé les violents combats ayant opposé, le 22 novembre 2012, les FARDC aux rebelles du M23, dans la localité de Sake et ses environs.

 

Ces combats ont provoqué le mouvement des populations locales parmi lesquelles 300 personnes déplacées, quatre représentants du HCR et 17 des ONGS qui ont trouvé refuge au poste opérationnel de la Force de la MONUSCO. Les éléments du M23 ont traversé, selon la même source, la localité de Mubambiro et se sont déployés vers Sake. Ils occupent présentement les collines de cette localité.

 

 Deux mutins se sont rendus au poste opérationnel de la MONUSCO de Himbi. Par ailleurs, selon le porte-parole de la MONUSCO, Madnodje Mounoubai, le Conseil de sécurité de l’ONU continue de suivre « attentivement » la situation en RDC il a reçu, mardi, un briefing de la part de Mme Susana Macera, émissaire spéciale du secrétaire général des Nations Unies à la dernière réunion de Kampala.

 

M. Hervé Ladsous, sous secrétaire général de l’ONU et chef des opérations de maintien de paix, a également fait un exposé en rapport avec cette situation. La MONUSCO a envoyé à Bukavu et à Goma une délégation conduite par le représentant spécial adjoint du secrétaire général par intérim, chargé de l’Etat de droit, Abdallaah Wafy qui est revenu avec 22 magistrats qui avaient quitté Goma, après l’entrée du M23, pour des raisons de sécurité. 180 Congolais avaient été extraits de Goma pour les raisons de sécurité.

 

Roger Meece le patron de la Monusco pointe le M.23 et lui fait porter la responsabilité sur toutes les violations des droits humains

 

Toutes les violations des droits humains encourues par la population de Goma pendant l’occupation de cette ville par le M.23 (viols, pillages, recrutement dd force des mineurs seront imputées à cette bande des terroristes soutenus par le Rwanda, a déclaré le patron de la Monusco, M. Roger Meece.

 

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Roger Meece, a déclaré, mardi, à Kinshasa, lors d’un point de presse tenu, au siège de la MONUSCO, que « toutes sortes des violations des droits humains telles que les pillages, les viols, le recrutement des mineurs par force, etc, dans la ville de Goma, auront pour responsables, les rebelles du M23 ».

 

M. Roger Meece a précisé que le Conseil de sécurité se concerte pour voir s’il peut changer le mandat de la MONUSCO concernant la crise qui sévit dans l’Est de la RDC, tout en soulignant que les propositions sont en cours en ce qui concerne la surveillance des frontières, mais, les membres du Conseil de sécurité sont entrain d’étudier les possibilités. Il s’est dit préoccupé par l’inaccessibilité des partenaires humanitaires dans l’Est de la RDC depuis la prise de la ville de Goma par le M23.

 

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, a signalé également qu’il se pose un problème sérieux de l’eau et de l’électricité dans cette partie du pays , suite aux violents combats qui ont opposé les FARDC aux éléments du M23, ajoutant que la MONUSCO travaille en collaboration avec la Société nationale d’électricité (SNEL), pour la reprise du courant électrique dans ce coin, et dès qu’il sera fait, l’eau également va couler à nouveau à Goma, a-t-il dit. M. Moustapha Soumare, représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU chargé de la situation humanitaire en RDC, a, pour sa part, fait état de 300.000 personnes déplacées depuis le mois d’avril jusqu’au mois d’octobre 2012, et ces personnes ont besoin de l’appui humanitaire.

 

Il a également indiqué que le Programme alimentaire mondial(PAM) et les différents partenaires ont déjà distribué des rations alimentaires à quelques personnes déplacées.

 

En outre, l’UNICEF et ses partenaires ont aussi distribué des articles non alimentaires pour aider les personnes qui ont fui les atrocités des combats. Il a souligné que les humanitaires ont des contraintes pour acheminer des rations, des médicaments ainsi que des kits non alimentaires dans certains axes occupés par les rebelles mais aussi, à cause de la dégradation de l’état des routes dans l’Est.

 

Le général Patrick Boubée de Gramont, chef d’état-major de la force de la MONUSCO, a indiqué, quant à lui, que concernant le bilan des morts, il y a eu 64 morts du côté du M23 et 8 à 10 morts du côté des FARDC, avant la prise de la ville de Goma. Ils n’ont pas le bilan exact de la situation actuelle.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 18:15

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29 November 2012 by Oscar Nkala/defenceWeb

 

The Namibia Defence Force (NDF) is believed to be testing a Chinese copy of the US High Mobility Multipurpose Wheeled Vehicle (HMMWV), commonly known as the Humvee, amid indications that the army intends to acquire it to boost its vehicle fleet.

 

According to reports from Walvis Bay, a vehicle resembling a Humvee with NDF number plates has been spotted several times on the B2 highway near Usakos and in the city of Walvis Bay. Although the defence ministry has denied any knowledge of a Humvee being tested on Namibian soil, a Namibian military source currently attached to a training programme in Zimbabwe confirmed to defenceWeb that the NDF is testing the vehicle with the aim of possibly adopting it.

 

"The Humvee was spotted and widely appreciated by the NDF delegation which attended the 2012 Africa Aerospace and Defence exhibition (AAD) in South Africa two months ago. The NDF believes it is a vehicle that is well suited for our country's desert terrain as proved by its widespread use by the US Army as a leading combat vehicle on rugged terrains in the Iraqi desert and mountainous Afghanistan. Namibia is a desert country and for that reason, we have good reasons to add such versatile combat vehicles to our arsenal. My understanding is that the NDF is impressed and might order a fleet of Humvees very soon," the source said.

 

The Namibian defence ministry can plausibly deny that any HMMWVs are being tested in Namibia because the vehicle on display at the Africa Aerospace and Defence exhibition outside Pretoria in September was not in fact an American HMMWV. Rather, it was a China North Industries Corporation CS/VA1 light strike vehicle, which appears to be based on the Dongfeng (Eastwind) EQ2050. This HMMWV copy is based on an imported AM General Hummer H1 chassis and powered by a licence built Cummins diesel.

 

If acquired by the NDF, the CS/VA1 or EQ2050 will join the army's ageing fleet of twenty South African-made Casspir and thirty Wolf and Wolf Turbo APCs, both built by Namibia-based Windhoeker Maschinenfabrik. Wolf and Werewolf APC variants include the Mk I, and Mk II and Mk III Turbo which can be used as troop carriers, ambulances, water tankers, anti-aircraft gun platforms and logistics and command vehicles. According to the Military Technology World Defence Almanac 2012, Namibia also has some WZ523 wheeled armoured personnel carriers from China, BRDM armoured cars and BTR-12s in service.

 

In August Last year, the Namibian defence ministry contracted Windhoeker Maschinenfabrik to supply 10 Werewolf Mk II APCs.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 17:30

RDC

 

29 November 2012 by Guy Martin - defenceWeb

 

The South African National Defence Force (SANDF) has 1 244 personnel from 121 South African Infantry Battalion currently deployed in the Democratic Republic of Congo (DRC), where they are tasked with supporting the United Nations peace mission there and protecting the local population. Several were recently wounded in fighting during the M23 rebel advance.

 

121 South African Infantry Battalion is currently deployed in the DRC’s North Kivu province “with the intention to protect civilians against armed groupings that harass the local population,” Joint Operations said in a statement yesterday. This battalion, with a strength of 1 244 members, took over from 2 South African Infantry Battalion that left the mission area on 7 November 2012.

 

“The daily tasking includes base protection, guard duties, reconnaissance, patrols, escort duties and reaction force,” Joint Ops said. On November 20, M23 rebels seized the important border town of Goma after Congolese soldiers withdrew and UN peacekeepers gave up defending the city, Reuters reports.

 

Lieutenant General Derrick M Mgwebi, Chief of Joint Operations, told journalists yesterday that the M23 advance into Goma occurred in an Indian area of responsibility. He noted that Ukrainian attack helicopters operated on behalf of the United Nations were used to halt the rebel advance into Goma, but after withdrawing, the rebels bypassed UN and government forces and took the town. During fighting between Congolese government forces and M23 rebels, three South African soldiers were lightly injured when a Congolese army RPG-7 detonated near their observation post.

 

South Africa’s peacekeeping efforts in the DRC began in April 1999. Currently, under Operation Mistral the SANDF has a battalion of troops and engineers in the Congo. The engineers are tasked with building roads and assisting the United Nations in camp construction. South African military police are tasked with overseeing UN troops from all nations in the DRC. The SANDF deployment in the DRC is under UN command.

 

There is also an aviation element in the DRC with Oryx helicopters. Former chief of the South African Air Force Lieutenant General Carlo Gagiano said that the SAAF was ready and willing to deploy Rooivalk combat helicopters for peacekeeping missions and just required an order to do so. At the moment Ukraine is providing Mi-24 attack helicopters to the UN.

 

“Our role is to keep the peace” in the DRC, Mgwebi said. This involves ensuring UN personnel and the local population are safe. He cautioned that it is difficult for the DRC to remain peaceful given the size of the country and “difficult” neighbours. He said instability in the region is beneficial to a number of players and added that it is “difficult to support people who cannot stand up and fight,” referring to the Congolese government, whose forces have struggled to contain the M23 rebellion.

 

Elsewhere, the SANDF also has a deployment in Sudan, which began in July 2005 as Operation Cordite. 10 South African Infantry Battalion is currently deployed in Sudan but will be relieved by 21 SAI Bn, which is currently undergoing mobilisation in Bloemfontein. The current strength is 798 at the mobilisation centre in Bloemfontein.

 

The main task of the deployment is taking care of internally displaced persons and escorting food and fuel convoys. Mgwebi said that the UN has recently recorded a number of fatalities from heavily armed groups who have not signed any ceasefire agreements.

 

Mgwebi said that peacekeepers have been involved in many ambushes in Sudan. SANDF Private Vincent Van der Walt was killed on October 17 whilst travelling in a Unamid (United Nations - African Union Hybrid operation in Darfur) convoy in Darfur while two other South African soldiers, Corporal Kabelo Ronald Sebe and Private Thabiso Sydwell Makhetha, were injured.

 

Mgwebi said the casualties were inflicted during an ambush that involved heavy weapons such as 12.7 and 14.5 mm machineguns, and mortars. He added that in spite of the ambush, the peacekeepers were able to complete their objective of providing information on violence that had been reported in the region, which the convoy had been sent to investigate.

 

The SANDF’s other active external deployment, Operation Copper, is in the Mozambique Channel. Patrols using ships and aircraft began on January 24, 2011, Joint Operations said.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 08:00

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

29 novembre 2012 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a mis en garde mercredi contre les risques d'une intervention militaire au Nord-Mali pour la situation humanitaire et les droits de l'homme, dans un rapport adressé au Conseil de sécurité.

 

Je suis tout à fait conscient que si une intervention militaire dans le Nord n'est pas bien conçue et exécutée, elle pourrait aggraver une situation humanitaire dejà extrêmement fragile et entraîner aussi de graves violations des droits de l'homme, écrit M. Ban.

 

Elle pourrait aussi risquer de ruiner toute chance d'une solution politique négociée à cette crise, qui reste le meilleur espoir d'assurer la stabilité à long terme au Mali, ajoute-t-il.

 

Tout en estimant qu'une opération armée internationale pour chasser les islamistes qui contrôlent le Nord-Mali sera sans doute nécessaire en dernier recours contre les plus extrémistes d'entre eux, M. Ban souligne que des questions fondamentales (..) restent en suspens. Elle concernent la manière dont la force sera dirigée, entretenue, entrainée, équipée et financée, précise-t-il.

 

M. Ban souligne que les plans pour mettre sur pied la force internationale ainsi que pour renforcer les forces armées maliennes doivent être précisés davantage.

 

Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a approuvé l'envoi dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes armés, d'une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer en décembre sur cette intervention, en se fondant notamment sur ce rapport.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 22:56

RDC

 

28.11.2012 Romandie.com

 

NATIONS UNIES (Sipa-AP) -- Le Conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné mercredi les rebelles congolais, qui contrôlent une capitale provinciale, et demande l'arrêt des combats dans ce pays instable de l'est de l'Afrique.

 

Dans une résolution adoptée mercredi à l'unanimité, le Conseil a prolongé l'embargo sur la livraison d'armes ainsi que d'autres sanctions à l'égard des groupes armés du Congo jusqu'au 1er février 2014. L'ONU a également précisé qu'elle examinait de nouvelles sanctions contre les chefs des rebelles du M23 et "ceux qui fournissent une aide extérieure au M23".

 

Le Rwanda est suspecté de soutenir les rebelles congolais.

 

Mercredi, les rebelles du M23 ont commencé à se retirer des territoires pris la semaine dernière dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé leur chef militaire, le général Sultani Makenga. "Mes soldats ont commencé à se retirer de Masisi. Nous nous en irons par Goma, et après cela, nous nous retirerons à 20km de Goma vers Rutshuru", a-t-il déclaré, ajoutant que l'opération serait achevée "d'ici vendredi".

 

L'Union africaine (UA) a demandé au M23 de quitter Goma d'ici vendredi, mais Théophile Ruremesha, vice-ministre de l'Intérieur du M23, a déclaré mercredi que cela pourrait prendre plus de temps, jusqu'à ce que le président de la RDC Joseph Kabila fasse des concessions.

 

Le Mouvement du 23-Mars (M23) regroupe d'anciens supplétifs de l'armée congolaise dans l'est du pays. Ces Tutsis, mobilisés autrefois par Kinshasa pour lutter contre les rebelles hutus rwandais dans la région sous la bannière du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP), se sont révoltés cette année, reprochant au gouvernement congolais de ne pas les avoir intégrés dans l'armée régulière comme le stipulait un accord conclu le 23 mars 2009.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 19:20

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/3/30/SANDF_emblem.jpg

 

28 November 2012 by Guy Martin - defenceweb

 

The South African National Defence Force will deploy two more companies in the Northern Cape and North West Provinces as part of Phase 4 of the border safeguarding Operation Corona. This will increase the number of companies on the borders from 11 to 13, involving around 2 000 soldiers.

 

This will take place in 2013/14, according to Lieutenant General Derrick M Mgwebi, Chief of Joint Operations, who briefed the media in Pretoria this morning.

 

At present there are 11 sub-units deployed along South Africa’s borders, with a total of 1 800 soldiers. They are deployed along the borders with Lesotho, Swaziland, Mozambique and Zimbabwe (there are no troops on the borders with Namibia and Botswana).

 

Border safeguarding is being rolled out under Operation Corona, with phase three currently underway. Phase one of the border safeguarding initiative witnessed deployments on the South Africa/Zimbabwe borderline.

 

Phase two saw the SANDF deploy on the Zimbabwe, Mozambique, Swaziland and Lesotho borders, with two sub-units to Limpopo (Pontdrift and Musina), two sub-units to Mpumalanga (Macadamia and Skukuza), two sub-units to Kwa-Zulu- Natal (Ndumo and Pongola) and one sub-unit to the Free State (Ladybrand). Phase three, which began on April 1, is also focusing on these borders. By 2013, the Lesotho/Free State border will be covered, to be followed by the Lesotho/KwaZulu-Natal border in 2014.

 

At present, Corona sub-units are deployed to Ladybrand, Fouriesburg, Maluti, Pongola, Ndumo, Zonstraal, Macadamia, Sandriver, Madimbo, Musina and Pontdrift.

 

In addition to soldiers, around 80 engineers are deployed to maintain the Nabob fences on the borders with Zimbabwe and Mozambique. Four battalion headquarters (one in Musina, Sandriver, Ladybrand and Pongola) manage the Operation Corona border deployments.

 

Mgwebi gave a detailed breakdown of the successes of operation corona over the past two years. For FY2010/11, the SANDF seized R63.6 million worth of contraband goods, ten weapons, 230 kg of dagga, 76 livestock, 463 kg of precious metals, arrested 403 criminals, recovered 22 stolen vehicles and apprehended 20 107 undocumented persons.

 

For the FY2011/12 year, 15 904 undocumented persons were recorded while R29.5 million worth of contraband goods were seized; 19 firearms were recovered; 8 682 kg of dagga were seized, 61 stolen vehicles and 453 kg of precious metals were recovered while 414 criminals were arrested. 1 373 livestock were confiscated.

 

The FY2012/13 year has not yet ended but so far Operation Corona has recorded 13 316 undocumented persons and 8 630 livestock, recovered 64 stolen vehicles, arrested 371 criminals, and seized R13 million worth of contraband goods, 28 weapons, 2.8 tons of dagga and 212 kg of precious metals. 64 stolen vehicles have been recovered and 28 weapons seized.

 

Most illegal activity recorded on the borders took place in the Mpumalanga, Limpopo and Free State provinces.

 

Operation Rhino, in the Kruger Park, is aimed at combating rhino poaching. Mgwebi said a challenge was that most of the poachers are Mozambicans who are merely just operators on the ground while the ‘big guns’ are elsewhere and need to be stopped by the police, as the SANDF presence is just to deter them on the ground.

 

According to Joint Ops, in the first quarter of the year, seven suspected poachers were arrested and five killed as part of Operation Rhino, while two hunting rifles were seized. In the second quarter of the year, 20 suspected poachers were arrested and five killed, while nine rifles, one AK-47 assault rifle, and a backpack with four rhino horns were seized.

 

With regard to Operation Copper, the anti-piracy patrol in the Mozambique Channel, Mgwebi said that the South African Navy was patrolling with ships while the South African Air Force has a maritime patrol aircraft (C-47TP) in the region. Special Forces are also involved and their expertise in boarding vessels is particularly valued.

 

Mgwebi pointed out the vast distances involved in safeguarding the borders: the land border is 4 471 km long while the sea border is 2 798 km long. He said that South Africa would never have a force to cover the entire border in terms of men on the ground, but instead of trying to put men on the ground, the SANDF needed to use technology as a force multiplier.

 

Due to the increased tempo of border deployments, as well as external peacekeeping operations, the South African Army in the 2011/2012 financial year used 10 090 Reserve members to make up for the shortfall in Regular members. A total of 15 316 SANDF Reserves were called up between April 2011 and March 2012, for border and peacekeeping operations as well as registering military veterans.

 

The DoD noted that additional funding will have to be allocated to ensure all 15 sub-units of Operation Corona are adequately prepared to safeguard the borders. An additional R100 million for this task was allocated in the 2011/12 defence budget vote. In 2012/13 the DoD will request an additional R236 million for this task and an additional R357 million in 2013/14.

 

Since taking over border safeguarding duties from the South African Police Service, this task has become very important to the SANDF, so much so that the Department of Defence drafted a Border Management Strategy document. This was recently handed over to the Defence Review Committee for integration into the draft Defence Review.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 12:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bd/F931_Louise-Marie.jpg

 

27 novembre 2012 levif.be (Belga)

 

La frégate "Louise-Marie" de la Marine a entamé mardi sa troisième participation à l'opération européenne Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne, qui durera en principe jusqu'en février prochain, a indiqué le ministère de la Défense.

 

La frégate et ses 166 membres, placés sous le commandement du capitaine de frégate Hans Huygens, qui avait appareillé le 7 novembre de la base navale de Zeebrugge, a quitté mardi matin le port de Djibouti où elle avait fait escale durant le week-end pour gagner sa zone d'opération au large de la Corne de l'Afrique. Le bâtiment était passé dès vendredi sous le commandement de la Task Force 465 (le nom opérationnel de la force européenne - ou EU Navfor) qui constitue le bras armé d'Atalanta, la première opération navale jamais lancée par l'Union européenne, a précisé un porte-parole d'Atalanta, la lieutenant-commander Jacqueline Sherriff, à l'agence BELGA. Le Conseil des ministres n'a toutefois pas encore formellement donné son aval définitif au "statut pécuniaire" de l'équipage pour cette mission, la procédure d'approbation ayant été compliquée par les travaux budgétaires menés durant un mois par les principaux ministres. Dans l'état actuel des plans, le retour de la frégate à Zeebrugge est prévu pour le 27 février 2013, selon la Défense. Elle devrait faire escale vers le 6 décembre à Mombasa (est du Kenya), a-t-on indiqué de source européenne. (MUA)

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 19:00

Somalia Kenya map source bbcimg.co.uk

 

November 27, 2012: Strategy Page

 

Many al Shabaab have fled to the southwest and to Puntland in the north. There, the Islamic terrorists are trying to take control of towns and the local economy, to obtain income and finance a larger force. While able to extort food and shelter in small villages, attempts to take over towns has met with stiff resistance by local militias and government forces. These two areas have attracted some of the most hardcore al Shabaab, including many foreigners. This gives peacekeepers and government troops two separate jobs; shutting down the new concentrations of al Shabaab in Puntland and the southwest, and clearing out the remaining al Shabaab garrisons in central Somalia.

 

Al Shabaab gangs still control most of the interior in central Somalia. Government troops, local militias and AU (African Union) peacekeepers are going after the towns and major villages one at a time. Local militia take control once al Shabaab is driven from a place. Peacekeepers remain available to assist militias that are again attacked by the Islamic terrorists. That does not happen often because most al Shabaab men are demoralized and tend to just desert after a major defeat. The most dangerous al Shabaab gangs are the ones with a lot of foreigners. Some of these guys are quitting, but many of them really have nowhere else to go.

 

Unable to get the ransom they wanted, pirates holding a UAE owned tanker captured ten months ago (off Oman) called the families of 17 Indian sailors (most of the 22 man crew) and threatened to start killing their Indian captives if they do not get the demanded ransom by November 30th. Pirates are increasingly beating or killing captive sailors if they do not get the ransom they want. The pirates are demanding higher ransoms because they are capturing fewer ships and the shipping companies are not cooperating.

 

Al Shabaab sponsored terror attacks in Kenya have created a backlash against the Somali population there. There is growing hostility between Kenyan Christians and Somalis. About ten percent (4 million) of Kenyans, mostly along the coast, are Moslems and most of these are ethnic Somalis. There has always been some Islamic radical activity among Kenyan Moslems, but the police have been particularly attentive to it since Kenyan Moslems were found to be involved in terrorist operations in the 1990s. What the police have not done, however, is make much of a dent in the criminal infrastructure that supports smuggling, money laundering, a black market for guns, IDs and drugs and much else. The cops are often bought off, and the criminal gangs provide support for terrorist operations, mainly in Somalia. For example, a lot of the pirate ransom money ends up in Kenya, either for purchases of goods shipped to Somalia, or to be laundered and invested. Wealthy Somalis often find it prudent to go into exile, and Kenya is a popular place to retire to. Then there are the overseas Somalis. Most of these are in Britain (300,000) and the United States (150,000). There are also half a million Somali refugees in northern Kenya and several hundred thousand more in places like Ethiopia and Yemen. Somali Islamic radicals often send their families into exile, to protect them, and some Islamic radicals have themselves gone into exile. There, Somali men, usually young (teenager to early 20s), are recruited and sent back to Somali for more indoctrination and training. Some are killed there, and some return to the U.S. and Britain to help with recruiting and, it is feared, to carry out terrorist attacks. The Somali Islamic radicals have also been recruiting from among Kenya's Moslem population. This recruiting has stopped in the last year, because of the many defeats al Shabaab has suffered in that time. But many radicalized young Somalis are still living among the refugees and Moslem populations of Kenya. Police attempts to find and arrest Islamic radicals are often clumsy and result in innocents being rounded up or killed. This just creates more anger in the Moslem neighborhoods.

 

November 26, 2012: In Mogadishu a major businessman (Ahmed Nure Awdiini) was shot dead outside his offices. Police quickly arrested over a hundred people for questioning in one of the most vigorous investigations seen here in some time. A few dozen major merchants like Awdiini have been pillars of the city economy for the last two decades. It’s uncertain if this killing was al Shabaab related, as there are still a lot of gangsters in the city.

 

November 24, 2012: In the southwest, near the Kenyan border, dozens of al Shabaab gunmen attacked the town of Bulohawo. The attackers were driven off after several hours of fighting and at least a dozen dead. The town was defended by local militia and reinforcements from nearby Somali army units.

 

November 21, 2012: The UN renewed, for another year, authorization for anti-piracy operations off Somalia. These UN backed patrols have been authorized since 2008.

 

November 20, 2012:  Three pirates were arrested by local police in Puntland. This is where most pirate gangs are based and local police have become more active against pirates operating outside the pirate-controlled towns along the coast.

 

November 19, 2012: In northeastern Kenya (Garissa) two soldiers were killed in an ambush apparently conducted by al Shabaab gunmen. Soldiers in the area run support operations for Kenyan peacekeepers across the border in Somalia.

 

November 18, 2012:  In Nairobi, Kenya a bomb went off in a bus, killing seven and wounded several others. Al Shabaab was suspected and this attack triggered mob attacks against ethnic Somalis. This led to several days of unrest that caused dozens of casualties including at least ten dead.

 

November 17, 2012:  Kenyan counter-terror police have found several hideouts where Kenyans (usually ethnic Somalis) who had joined al Shabaab in Somalia over the last few years have taken refuge after returning from Somalia. The large number of defeats al Shabaab has suffered in Somalia over the last year has left many of their gunmen unemployed. Even “volunteer” al Shabaab members required cash (for food and other supplies) to sustain them and as al Shabaab lost sources of income (especially in towns and cities they once controlled) thousands of members were cut loose. Some became bandits, but most went home. Those from Somalia went back to their families or clans. Foreigners usually left the country and returned home or, more rarely to another terrorist sanctuary (there aren’t many of those left).

 

In the north (Puntland) police captured two wanted al Shabaab leaders along with a supply of bomb making materials. This was apparently part of an al Shabaab plan to attack government leaders and offices in Puntland.

 

November 16, 2012: In northeastern Kenya (Garissa) two policemen were killed when suspected al Shabaab gunmen opened fire on a police patrol.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 18:00

Somalia Kenya map source bbcimg.co.uk

 

27 November 2012 by Oscar Nkala - defenceweb

 

The Ugandan People's Defence Force (UPDF) has called up 2 000 army reservists, who will undergo a month-long military refresher course before deployment to the African Union mission in Somalia. They are set to replace Uganda Battle Group 9 when it returns home in January.

 

In a statement, Captain Deo Akiiki of the UPDF's 3rd Division said the army will recall retired UPDF soldiers and auxiliary forces.

 

He said they are specifically looking for reservists who served in counter-insurgency operations against Joseph Kony and the Lord's Resistance Army (LRA) in the north, the Allied Democratic Forces (ADF) rebels in the Ruwenzori region and armed cattle rustlers and bandits in the Karamoja region.

 

The re-training programme is set to begin today at the UPDF Bugema Barracks in Mbale, UPDF Gaddafi Barracks in Jinja and the UPDF 3rd Division Barracks in Moroto.

 

The force will be deployed in January to Somalia where Uganda provides the bulk of the 17 000 African Union (AU) forces battling al-Shabaab militants.

 

Until the deployment of the Kenyan Defence Forces (KDF) to Somalia more than a year ago, the UPDF formed the backbone of the AU fighting force there.

 

The entry of the KDF in late 2011 allowed African Union forces to launch wider operations focused on seizing central and southern Somalia, particularly the ports of Baidoa and Kismayo.

 

Over a period of ten months, the KDF battled slowly through southern Somalia, capturing several small sea-ports and eventually scoring the conflict's major victory by capturing the al-Shabaab stronghold and economic epicentre of Kismayo in October.

 

Although severely weakened militarily and in disarray organisationally, al-Shabaab remains active and has resorted to guerrilla warfare to carry on fighting, especially in central Somalia where it is battling the UPDF and in the south despite the massive land, sea and airborne KDF onslaught.

 

Nearly 1 700 soldiers of Ugandan Battle Group 9, which was deployed in central Somalia in March this year, will return home in January 2013. The UPDF is steadily increasing its force in Somalia from 5 160 previously and expects to have a total strength of 6 860 when the deployment of fresh troops is completed.

 

The build-up of forces is in line with a UN resolution which authorised AMISOM forces in Somalia to increase their numbers as the military action has moved to counter-insurgency operations beyond the capital Mogadishu.

 

Apart from Kenya and Uganda, the AMISOM force in Somalia has contingents drawn from Rwanda, Burundi and Senegal. However, the UPDF call-up for Somalia comes at a time when Uganda's continued involvement in UN and AU missions is threatened by increasingly frosty relations with the UN.

 

The country has threatened to withdraw the UPDF from all US and UN backed regional military operations to protest UN accusations that it is backing the M-23 rebellion in the eastern Democratic Republic of Congo.

 

Following the publication of the damning UN Group of Experts report on the conflict in Eastern DRC, Uganda wrote to UN Secretary General Ban Ki Moon informing him that it will withdraw from the AU mission in Somalia and the hunt for Joseph Kony in the Central Africa Republic and the DRC unless the UN corrected its report, which it has vocally dismissed as baseless and fabricated to malign its interests.

 

Among other alleged misdeeds, the leaked UN report accuses Uganda of providing UPDF military units to help the M-23, providing and delivering ammunition, providing technical assistance, joint planning, political advice and facilitation of the groups' external relations programmes.

 

It also accused Rwanda of providing Rwandan Defence Forces (RDF) units to back M-23 military operations. Rwanda, whose defence minister James Kabarebe is accused of being the real leader of the M-23, has also reacted angrily and dismissed the UN report as false and deliberately misleading.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 13:48

http://1.bp.blogspot.com/-WmaRp2PExjM/TVynQ9z_aWI/AAAAAAAAIDY/FY9QNU6ygdc/s1600/krang.jpg

supply ship Kharg source informationdissemination.net

 

Nov 26, 2012 Spacewar.com (AFP)

 

Khartoum - Iranian warships will return to Sudan on Friday, the armed forces said, one month after a similar port call followed Khartoum's accusation that Israel bombed a military factory.

 

Sudan's links to Iran have come under scrutiny after Khartoum accused Israel of the October 23 strike against the Yarmouk compound, which led to speculation that Iranian weapons were stored or manufactured at the factory in Khartoum.

 

"Two Iranian warships would also visit Port Sudan harbour on November 30 and would stay at the harbour for three days within the military maritime cooperation," said Sawarmi Khaled Saad, Sudan's army spokesman quoted by the official SUNA news agency.

 

A Pakistani naval vessel would also stop at the Red Sea port, for two days beginning on Thursday, Saad said.

 

During their visit the three ships would get "fuel and other logistic materials", he added.

 

A pair of Iranian warships spent about two days in Port Sudan late last month in a visit which Saad said supported "strong political, security and diplomatic relations between the two states".

 

The Saudi Arabian press criticised the port call by the supply ship Kharg and corvette Admiral Naghdi, which carried Iranian special forces.

 

Relations between Tehran and Riyadh have been tense for years over many political and security issues.

 

Iran's Press TV reported that the Kharg and Admiral Naghdi had been sent to the Djibouti area in September "to convey Iran's message of peace to the regional countries and maintain the security of shipping corridors against maritime terrorism."

 

Israel refused all comment on Sudan's allegations about the Khartoum factory blast.

 

But a top Israeli defence official, Amos Gilad, said Sudan "serves as a route for the transfer, via Egyptian territory, of Iranian weapons to Hamas and Islamic Jihad terrorists."

 

Eight days of fighting between Israel and Hamas, which rules the Gaza Palestinian territory, ended on November 21 with an Egyptian-mediated truce after 166 Palestinians and six Israelis died.

 

The Jewish state has accused Iran of supplying Hamas with its Fajr 5 missile, used to target Tel Aviv during the conflict.

 

Khaled Meshaal, exiled chief of the Hamas movement, is a frequent visitor to Sudan, most recently on November 15 when he spoke at a meeting of Sudanese Islamists.

 

Meshaal said Sudan is "on the top" among supporters for the Hamas armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades.

 

Khartoum has accused Israel of spreading "fabricated information" about links between the Yarmouk military factory, Hamas and Iran.

 

Sudan's foreign ministry denied Iran had any involvement in the Yarmouk factory.

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 18:30

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

22 November 2012 by Oscar Nkala - defenceweb

 

The Algerian defence ministry is looking at issuing an international tender for the procurement, development and operationalisation of a new sophisticated border surveillance system, as the country steps up measures to secure its borders against infiltration by terrorists, bandits, arms dealers and drug smugglers.

 

Although the initial plan to upgrade surveillance on trans-Sahel routes was made in 2006, the government has re-prioritised it as an urgent matter in view of a total breakdown of security in Islamist-held northern Mali and recurring armed insurrection and political instability in Libya. According to information from the defence ministry, Algeria has already met representatives from some foreign companies specialised in surveillance and monitoring systems, who are jostling to clinch a potentially US$1.5 billion dollar contract.

 

The country wants to develop a border surveillance system with electronic surveillance points, alarms and radar systems capable of detecting border infiltration attempts by humans and vehicles. The surveillance systems will be backed up by intensive aerial surveillance operations along the Libyan and Malian borders. Radar surveillance operations will be backed up with ground patrols by special counter-insurgency troops already deployed along the borders with Mali and Libya.

 

Since the seizure of northern Mali by Islamist groups, the Algerian Army has stepped up military deployments and increased surveillances flights over the southern part of the country, largely inhabited by the Tuareg. Algeria fears that military action in Mali will most likely extend the instability in Mali into its territory. Early this month, the Algerian army started building a 50km-long electric fence between the Algerian town of Bourj Badji Mokhtar and Malian territory.

 

"Algeria relies on a double-pronged approach to border protection. They are securing the borders and launching measures to develop the border areas by stabilising the actual population via opening routes and new roads to facilitate the movement of goods. They are also developing commercial activities by laying a fibre optic network, allowing users to keep in touch with their relatives," former Algerian military commander Ben Thamer was quoted as saying.

 

The new security measures are also aimed at preventing terrorists and arms smugglers, who travel in caravans from Libya through southern Algeria and into northern Mali, from using the vast expanse of the Sahara desert to store weapons on transit to West Africa. Last month, Algerian forces arrested 13 suspected insurgents who were en-route from Libya to Mali and seized AK-47 assault rifles, some machine guns and a sports utility vehicle in the province of Illizi near the border with Libya.

 

On 31 October, the army arrested six arms dealers who were on their way to northern Mali from the Libyan city of Ghadames. They were found in possession of 21 AK-47 assault rifles, huge quantities of ammunition and two stolen sports utility vehicles.

 

Since the Malian crisis began in April, Algeria has deployed several special forces battalion to patrol the southern borders and the provinces of Ouargla, El Oued, Ghardaia and Tamanrasset. According to a statement from the army command, seventeen new units specialised in guerrilla warfare were set up and deployed to the provinces bordering Libya between January and September this year.

 

The army has also set up thirteen new bases for the gendarmerie units in provinces bordering Mali. It also operates an 'operations room' to coordinate operations between the military and other intelligence agencies monitoring the activities of jihadist outfits in northern Mali. Algeria remains bitterly opposed to military action and has repeatedly said that it favours a political settlement of the security crisis in northern Mali. Foreign ministry spokesman Ahmed Belani said although Algeria is beefing up security, it remains opposed to military action in Mali after considering the possible implications to its national security.

 

"Algeria will anticipate all possible developments in the Sahel region and will therefore take, in a sovereign manner, the appropriate steps to protect its interests and defend its borders to the fullest extent possible. It would be a tragic mistake to plan and execute a military intervention mission which would be perceived, rightly or wrongly, as an expedition for the purpose of attacking the Touareg," Belani told Tout sur l'Algérie.

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