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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 21:55
La trame des compétences - armée de Terre EMHM

La trame des compétences - armée de Terre EMHM


20 janvier 2016 EMHM - Armée de Terre

 

Organisation du commandement et de la formation en montagne dans les troupes spécialisées montagne

 

L’accident dramatique survenu le 18 janvier au 2e régiment étranger de Génie a mis en évidence la méconnaissance par le grand public de la pratique de la montagne au sein des Armées. Dans le cadre des missions spécifiques confiées et d’une pratique collective avec des détachements parfois importants, elles disposent d’un dispositif de formation permettant d’armé une trame de compétences, et d’une procédure adaptée, la chaine fonctionnelle.

 

La formation montagne militaire vise à donner une véritable capacité opérationnelle dans les terrains et les conditions climatiques difficiles, en particulier les zones montagneuses, en donnant aux chefs la capacité d’exercer leur commandement avec une réelle autonomie de décision et à la troupe les capacités techniques d’évoluer et in fine de combattre dans ce milieu. La finalité opérationnelle implique que la formation ainsi que la pratique de la montagne soient organisées différemment de ce qui existe dans le milieu civil. Toutefois, toutes les formations sont conçues et mises e œuvre par des experts militaires, guides de haute montagne, qui ont été formés par l’école nationale de ski et d’alpinisme (ENSA).

 

Pour atteindre cet objectif opérationnel, une trame de compétence ainsi qu’une chaine fonctionnelle ont été définies.

Les compétences sont obtenues après une longue formation qui s’appuie d’une part sur des stages suivi à l’école militaire de haute montagne et d’autre part sur des périodes d’acquisition d’expérience individuelles et collectives, en été comme en hiver. Cette formation vise à donner progressivement de l’expérience et de l’autonomie.

• Instruction et formation

Il existe cinq niveaux de prérogatives et de responsabilités en fonction des stages suivis :

Niveau initial

Le niveau initial, acquis au sein des unités spécialisées montagne, qui est sanctionné par le brevet d’alpiniste et de skieur militaire (BASM). La formation d’adaptation montagne initiale (FAMI), d’une durée totale de 6 semaines, vise à délivrer les capacités individuelles à stationner, se déplacer et utiliser ses armes au sein d’un détachement engagé en montagne.

Niveau complémentaire

Le niveau complémentaire, acquis au sein des unités spécialisées montagne, qui est sanctionné par le brevet de chef d’équipe de haute montagne (BCEHM). La formation d’adaptation montagne complémentaire (FAMC), d’une durée totale de 6 semaines, vise à délivrer les capacités à conduire une cordée ou une équipe au sein d’un détachement engagé en montagne et à tenir les fonctions d’aide moniteur dans les domaines de la formation reçue.

Niveau de qualification

Le niveau de qualification, acquis à l’école militaire de haute montagne (EMHM), qui est sanctionné par le brevet de qualification des troupes de montagne (BQTM). La formation de qualification, d’une durée totale de 12 semaines, s’inscrit dans une démarche d’autonomie progressive, dans le domaine technique comme dans celui du commandement en montagne. Elle vise à délivrer les capacités de seconder le chef de détachement dans toutes ses tâches et de diriger certaines activités d’instruction montagne. Ce niveau constitue le prérequis pour accéder au niveau de perfectionnement.

Niveau de perfectionnement

Le niveau de perfectionnement, acquis à l’EMHM, qui est sanctionné par le brevet de chef de détachement de haute montagne (BCDHM) soumis à recyclage. La formation de perfectionnement, d’une durée totale de 12 semaines, vise à donner la capacité à un cadre d’assumer en autonomie le commandement en haute montagne d’un détachement correspondant à sa fonction ou à son grade, ou d’un niveau supérieur en présence du chef organique, ainsi que la direction des séances d’instruction et d’entrainement montagne. Recyclé tous les 5 ans, ce niveau constitue le cœur de la formation montagne car il conditionne la capacité des unités spécialisées montagne à s’instruire, à s’entrainer et à s’engager dans ce milieu spécifique.

Niveau de l’expertise

Le niveau d’expertise qui se compose de la formation de moniteur guide militaire (MGM), soumise à recyclage, dispensée par l’EMHM et des formations d’Etat et professionnelles d’éducateur sportif option alpinisme (guide de haute montagne), de ski alpin (moniteur du ski), de ski nordique de fond, d’escalade et de parapente. Celles-ci sont externalisées auprès d’organismes dépendant du ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, hormis leur préparation qui s’effectue à l’EMHM. Ces formations d’expertise, qui permettent de disposer de conseillers montagne pour le commandement et de formateurs dans les domaines considérés, sont un élément essentiel de la sécurité des activités.

• Chaîne fonctionnelle de contrôle des activités à caractère montagne

Dans toutes les unités de l’armée de terre, la pratique de la montagne est règlementée par une procédure, la chaine fonctionnelle. Toute activité de montagne initiée par le chef du détachement est formalisée par une « fiche d’activité à caractère montagne ». Elle est soumise à l’approbation des experts de la cellule de sécurité montagne de l’unité (Guide de Haute Montagne, ou moniteur guide militaire) qui valident et donnent les conseils techniques nécessaires. Le chef de corps en dernier lieu ordonne l’activité qui peut alors être conduite sur le terrain.

Au cours de la conduite de course, le chef du détachement s’appuie sur la trame de compétence à sa disposition : les cadres et militaires du rang titulaires des brevets de qualification (BQTM) et du chef d’équipe de haute montagne (BCEHM). Il dirige le déplacement en menant les réflexions nécessaires, prend les décisions adaptées et donne les ordres à ces subordonnés qualifiés.

 

La chaîne fonctionnelle - armée de Terre EMHM

La chaîne fonctionnelle - armée de Terre EMHM

La chaîne fonctionnelle ainsi constituée assure la conception, la décision, la préparation, la conduite, le suivi, la surveillance et l’exploitation de toute activité montagne.

Outre l’organisation de la formation qui alterne des stages et de l’acquisition d’expérience continue en unités, il existe une organisation du suivi, du conseil et du contrôle des activités montagne (carnets alpins individuels, programmation et cahiers d’ordres, fiches d’activité montagne, informations et rappels sur la sécurité…). De la même manière le matériel utilisé est adapté, normé et parfaitement suivi.
Par ailleurs, les activités militaires en montagne sont encadrées par des textes règlementaires :
Pour la formation la référence est l’Instruction Ministérielle n°273/DEF/RH-AT/PMF/DS de 2015 relative aux actions de formation d’adaptation de l’interdomaine montagne.
Pour l’organisation des activités, la référence est le règlement sur la pratique de la montagne dans l’armée de Terre qui a été actualisée en octobre 2015.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 18:55
Le colonel Hilaire Courau a procédé à la remise de l’insigne d’argent de l’EMHM - photo V. Romand Armée de Terre -EMHM

Le colonel Hilaire Courau a procédé à la remise de l’insigne d’argent de l’EMHM - photo V. Romand Armée de Terre -EMHM

 

5 janvier 2016 EMHM - Armée de Terre

 

Jeudi 31 décembre à 9 heures 30, une cérémonie militaire d’hommage a été organisée à la mémoire de l’adjudant Philippe JEAN, instructeur à la Direction des stages de l’École militaire de haute montagne, décédé accidentellement le 26 décembre au cours d’un saut de wingsuit depuis le site du Brévent.

 

C’est sous un ciel gris que l’EMHM au grand complet s’est réunie autour de la famille de l’Adj JEAN sur la place d’armes Honoré Bonnet, au quartier lieutenant-colonel Pourchier. De nombreuses délégations extérieures avaient aussi souhaité être présentes, ainsi qu’un public nombreux, constitué à la fois de personnalités civiles, d’anciens ou d’amis de l’EMHM, et de la communauté des pratiquants du paralpinisme. Au cours de la lecture de son éloge funèbre, dont un extrait figure ci-après, le colonel Hilaire Courau, chef de corps, a procédé à la remise de l’insigne d’argent de l’EMHM. 

A l’issue de la cérémonie, la grande famille de l’EMHM a formé une haie jusqu’à la sortie du quartier pour saluer le départ du cortège funéraire.

 
L’adjudant Philippe JEAN photo EMHM

L’adjudant Philippe JEAN photo EMHM

Parmi les multiples témoignages reçus de soutien, d’amitié, de communion dans la douleur, l’un eux m’a particulièrement touché. A la façon du poète, il disait à peu près ceci :

Heureux qui comme Icare a fait un beau voyage !
Heureux qui comme Icare a vu ce paysage !
Et puis s’est envolé après maintes enjambées
Au-dessus des vertes vallées.
Qu’elle est belle la liberté, la liberté !

PUR ! C’est un mot qui revenait souvent dans ton vocabulaire. Pur dans ta passion, dans ton énergie infatigable, dans ton enthousiasme à transmettre, faisant de toi un formateur exceptionnel, un instructeur au sens pédagogique inné.

Pur dans ton humour, dans ta pratique de l’autodérision, dans ton sourire si communicatif, dans ton ardeur, je dirais presque dans ton exaltation à vivre intensément chaque instant.

Philippe, tu étais tout petit par la taille, mais si grand par l’intensité de ta présence, par ta joie de vivre, par ta vivacité d’esprit. Tu nous laisses le souvenir limpide d’un « artiste », fait à la fois de créativité hyperactive, d’innovation, de recherche de l’esthétique dans ta pratique de la musique comme dans celle des sports de montagne.

Même si tu en parlais peu, tu as traversé dans ta vie bien des turbulences et des vents rabattants. Incontestablement, ton engagement dans l’armée t’a apporté la structure dont tu avais besoin pour canaliser ton énergie. Mais au-delà de l’armée de Terre, ta mutation à l’EMHM en 2014 a constitué un accomplissement car cette affectation te permettait s’associer deux besoins en apparence paradoxaux : ton besoin de structuration, mais aussi ta passion de la montagne, ta soif d’absolu. Mais finalement, ce paradoxe, c’était ton style, le style de l’EMHM, fait à la fois de décontraction et d’une grande rigueur dans l’action.

Une fois de plus, cet accident met en exergue la gravité et le caractère sacré du geste technique dans la pratique des activités de montagne, comme au combat. Cette disparition survenue au lendemain de la fête de Noël nous permet aussi de donner du relief et de la profondeur à nos relations familiales, au lien professionnel si particulier entre frères d’armes, entre compagnons de cordée.

Philippe, ta vie a été comme une étoile filante : si brillante, si rapide, si pure dans un ciel d’hiver en montagne. Ton dernier vol ne finira pas.
Adieu

Colonel Hilaire Courau, chef de corps de l’EMHM

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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 12:56
photo EMHM

photo EMHM

 

28 décembre 2015 EMHM

 

Avec l’accord de la famille de l’adjudant Philippe JEAN, l’école militaire de haute montagne souhaite permettre à ses nombreux amis de venir le saluer une dernière fois.

 

Une chapelle ardente est mise en place au quartier lieutenant-colonel Pourchier, route des Pècles à Chamonix. Elle sera ouverte au public ces mardi 29 et mercredi 30 de 10h00 à12h00 et de 15h00 à 21h00.

Les modalités d’organisation de la cérémonie militaire et des obsèques prévues jeudi matin à Chamonix et Bonneville seront communiquées ultérieurement.

 

Pour écrire un hommage.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:55
photo EMHM - Armée de Terre

photo EMHM - Armée de Terre

 

28/12/2015 Armée de Terre

 

La communauté des Troupes de montagne est à nouveau endeuillée par un accident dramatique. En effet, le 26 décembre vers 16h30, l’adjudant Philippe JEAN, instructeur à l’école militaire de haute montagne, est décédé accidentellement au cours d’un saut de « base jump » depuis le site du Brévent à Chamonix, alors qu’il tentait la répétition d’un nouvel itinéraire dans le secteur du Nant Favre.

 

Considéré par ses pairs comme très expérimenté dans ce sport qu’il pratiquait avec passion à titre privé, l'adjudant avait à son actif plus de 850 sauts et connaissait parfaitement le site sur lequel il évoluait. Cette activité était conduite alors qu’il était en permissions.

 

Formateur enthousiaste aux qualités pédagogiques hors pair, il avait été affecté à l’EMHM en novembre 2014 après avoir servi comme expert formation montagne au 7e régiment du matériel, unité de soutien logistique spécialisée montagne. Entré en service en 1995, iI avait au cours de sa carrière participé à de nombreuses opérations extérieures, principalement en Afrique.

 

Passionné de montagne, grimpeur, alpiniste et skieur confirmé, il était titulaire du brevet de chef de détachement depuis 2009. Il était engagé avec ardeur dans le cursus de formation de moniteur guide militaire.

 

L’ensemble de l’armée de Terre s’associe à la douleur de ses camarades, familles et proches et leur présente ses plus sincères condoléances.

 

voir

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 21 octobre 2015, un détachement du 5e régiment interarmes d’outre-mer, renforcé d’un instructeur de l’École militaire de haute montagne, a été projeté en Ouganda afin de sélectionner les candidats ougandais qui participeront en novembre 2015 à la formation « montagne ».

 

Cette formation était destinée à appuyer les armées ougandaises dans le développement d’une capacité de haute montagne et des savoir-faire associés, sur le modèle de la 27e brigade d’infanterie de montagne. Elle fait partie d’un programme de coopération plus large réalisé au profit des partenaires africains de la région Est-africaine, en lien  avec le ministère des affaires étrangères et du développement international. Fondé sur deux piliers – un pilier opérationnel mis en œuvre par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et un pilier structurel relevant de la direction de la coopération sécurité et Défense – la coopération vise à accompagner les pays africains dans la consolidation de leur outil de défense et à renforcer leur capacité à mener des opérations de maintien de la paix. Les activités opérationnelles réalisées par les FFDj sont calibrées aux besoins et aux attentes des forces africaines partenaires. Ainsi, l’objectif de coopération visé pour l’Uganda People Defence Forces doit contribuer à la mise sur pied, d’ici cinq ans, d’une brigade de montagne ougandaise.

 

Installé à l’Ouest du pays, aux confins du Rwenzori et au pied du mythique mont Margherita, le détachement a accueilli une trentaine de jeunes recrues dans un environnement de moyenne montagne, rustique et pluvieux, avec des températures plus clémentes et une végétation tropicale.

 

L’instruction et l’évaluation des militaires ougandais se sont articulées autour de courses en montagne de 400 à 800 mètres de dénivelé, de mises en place et de franchissement de tyroliennes, d’équipements de passage, d’escalade et de rappels. La sélection s’est faite en fonction des aptitudes physiques et pédagogiques des candidats.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:55
photo EMHM / Armée de Terre

photo EMHM / Armée de Terre

 

13/10/2015 armée de Terre

 

Les 18 et 19 septembre, dans la cour du château de Vincennes, s’est déroulée la 45e journée Bleu-Jonquille, cérémonie traditionnelle rassemblant les différentes unités de chasseurs de l’armée de Terre. L’occasion pour le détachement de l’Ecole militaire de haute montagne (EMHM) d’étrenner son tout nouveau fanion. Mais que représentent ces fanions et comment sont-ils homologués ?

 

Conçu au 18 siècle pour l’établissement des camps et pour marquer les cantonnements d’unités, le fanion devient sous l’Empire un simple instrument d’alignement dans les rangs des troupes. De nos jours, le fanion de tradition est devenu la marque collective des unités non dotées d’un drapeau. Ainsi, les différentes compagnies de l’armée de Terre sont dotées d’un fanion qui leur est propre, tandis que les régiments possèdent leurs drapeaux ou étendards.

 

Il y a presque trois ans, quelle ne fut pas la surprise du commandant de l’EMHM de découvrir que son fanion traditionnel n’était pas conforme à la réglementation en vigueur dans l’armée de Terre. En effet, c’est l’état-major des armées qui définit aujourd’hui les règles d’attribution et le droit de port d’un fanion tandis que le Service historique de la Défense (SHD) l’homologue par un numéro et définit les dimensions, ornementations, inscriptions et couleurs.

 

Suite à cette découverte, une longue procédure menée par l’EMHM débute auprès de sa brigade d’affectation, la 27e brigade d’infanterie de montagne, et se poursuit jusqu’au ministère de la Défense. Une homologation qui aboutit finalement en mars 2014. Réalisé et livré par la chaîne de soutien, le fanion tant attendu est enfin présenté les 18 et 19 septembre derniers, lors des 45e journées Bleu-Jonquille, à Vincennes.

 

Ce nouveau fanion répond désormais pleinement aux normes relatives au patrimoine de tradition des unités de l’armée de Terre. Il entre ainsi dans la grande famille des chasseurs et de ses traditions. Prochainement, son baptême montagnard aura pour cadre un sommet prestigieux du massif du Mont Blanc, à la hauteur de l’honneur qu’il mérite.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 12:55
photo EMHM

photo EMHM

 

11 juin 2015 EMHM

 

Le général de brigade Emmanuel Maurin, commandant de l’école de l’infanterie de Draguignan, était à l’EMHM mardi 09 juin 2015.

 

La visite du « père de l’arme » est importante pour l’EMHM, corps de tradition de l’infanterie, puisque qu’elle forme les lieutenants stagiaires de l’école d’infanterie qui ont choisi de servir dans des unités spécialisées montagne, mais aussi les futurs sous-officiers (section d’éclaireurs de montagne) qui serviront dans ces unités d’infanterie.

Ayant passé la plus grande partie de sa carrière opérationnelle au 2e REP, le général connaît bien la montagne pour avoir commandé la 2e compagnie, spécialisée montagne. Il est breveté Chef d’Unité de Haute Montagne, et c’est avec une certaine émotion qu’il a retrouvé l’école où il a fait ses premières armes en montagne.

Après avoir été accueilli par un piquet d’honneur représentatif de toutes les spécificités de l’école, le général MAURIN s’est fait présenter l’EMHM, puis s’est déplacé sur le site d’escalade des Gaillands pour assister à une séance d’instruction de la Section d’Eclaireurs de Montagne. Il en a profité pour escalader brillamment une voie sur laquelle les stagiaires étaient au travail.

Enfin, après une visite de la salle d’honneur, il a présidé un dîner convivial auquel participaient le chef de corps, les chefs de service, et quelques stagiaires.

Dans le livre d’or de l’école, le général Maurin a souligné la continuité, l’humilité et l’innovation qui caractérise la maison-mère des troupes de Montagne.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 09:55
Crédits : EMHM - Armée de Terre

Crédits : EMHM - Armée de Terre


15.06.2015 source SHD
 

15 juin : Saint Bernard de Menthon. Saint-patron des troupes de montagne.

Note RP Defense :

voir Musée des Troupes de Montagne

voir 27e brigade d'infanterie de montagne

 

15 juin 1389 : bataille de Kosovo Polje (Kosovo). En 1365, Mourad Ier déplace sa capitale en Europe (à Adrianople). En 1386, les Ottomans occupent la ville serbe de Nis. Trois ans plus tard, le prince serbe Lazar rassemble une partie des princes chrétiens et marche sur Mourad. La rencontre a lieu sur le « champ des merles » (Kosovo Polje) et s'achève par une défaite des chrétiens. Lazar et Mourad meurent au combat. Cette bataille est restée dans l'histoire des slaves du Sud comme un événement majeur. Aujourd'hui, la date et le lieu de la bataille sont d'autant plus célébrés par les Serbes que Kosovo Polje est situé en République du Kosovo. Depuis début 2008, le Kosovo est un Etat indépendant. (cf. Image)

 

15 juin 1809 : combat de Maria (Espagne). Le général Suchet bat un corps anglo-espagnol et le poursuit jusqu'à Belchite.

 

15 juin 1895 : création de l’AOF. Par décret gouvernemental l’Afrique Occidentale Française est créée. Le gouverneur de Dakar a désormais en charge le regroupement des colonies et possessions suivantes : Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Dahomey et Soudan.

 

15 juin 1940 : les Allemands à Verdun. Alors que la Wehrmacht est entrée la veille (14 juin) à Paris, Verdun est déclarée ville ouverte dès le 11 par le général Hering. Les panzers de Guderian entrent dans la ville restée inviolée en 1916.

 

15 juin 1943 : premier vol du premier bombardier à réaction au monde (Allemagne). L'Arado 234 effectue son premier vol test au-dessus de Munster.

 

 15 juin 1945 : Création de l’Ecole militaire de haute montagne (Chamonix). Initialement créée en 1932, l’EHM rejoint en 1939 le 199ème bataillon de chasseurs de haute montagne. Elle est officiellement reconstituée en 1945. Véritable Institution dans le monde de la montagne et  pôle d’excellence pour la formation des cadres militaires français et étrangers, l’EMHM est la plus ancienne école au monde de ce type. Depuis 70 ans, 50 000 stagiaires ont été formés dont 1800 étrangers (28 nationalités) à Chamonix. La pratique de la montagne est exigeante et dangereuse, c’est pourquoi la conduite de détachements militaires dans un tel environnement fait l’objet d’une attention particulière dans ce haut lieu de la formation. La réputation de l’EMHM est internationale et entretenue notamment par les exploits sportifs régulièrement accomplis par l’élite des cadres de l’école, au sein du GMHM (groupe militaire de haute montagne).

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:55
Découverte militaire avec les chasseurs alpins

 

28/02/2015 ASP Bourceret - Armée de Terre

 

Du 16 au 20 février, 17 jeunes âgés de 17 à 23 ans ont réalisé leur préparation militaire découverte (PMD) à l’école militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix.

 

Les jeunes ont formé une section, elle-même encadrée par les militaires de l’EMHM. De cette manière, l’immersion dans la vie de militaire était optimale. « C’est toujours mieux de voir le milieu dans lequel on souhaite évoluer avant de s’engager », explique Tristan, 23 ans, chef d’équipe de couvreurs à Poitiers, candidat aux tests de sélection pour un recrutement en section d’éclaireurs de montagne (SEM) de l’EMHM. « Physiquement, on a pu entrevoir ce qu’on pourrait nous demander à l’EMHM », précise Justin, rouennais de 20 ans, titulaire d’un BTS.

 

Tous les jeunes se sont portés volontaires pour cette préparation. « Ma candidature à l’engagement est un projet mûrement réfléchi depuis 6 ans », affirme Tristan.  « Je ne me sentais pas encore prêt et je préférais attendre le bon moment. Je voulais faire quelque chose de différent et je pense qu’être chasseur alpin, c’est être un soldat différent, unique ». Pour Justin, l’idée de s’engager a germé à la fin du lycée, « au moment où je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose de constructif dans ma vie ». En quelques mots, Tristan évoque aussi le devoir de préserver « les droits pour lesquels certains sont morts ». Justin poursuit sur son envie de servir en indiquant vouloir aider son pays. La cohésion, la vie en collectivité et le dépassement de soi dans un cadre unique sont bien sûr dans toutes les têtes.

 

En quelques jours, ils ont réalisé une séance de tir au SITTAL (simulateur de tir en salle), effectué des randonnées à ski et en raquettes (Les Houches, l’Aiguillette des Posettes), écouté attentivement les conférences présentant l’EMHM, l’armée de Terre et le cursus sous-officier (SEM), appris à se servir d’un DVA (appareil de détection des victimes d’avalanche) et du matériel collectif tel que l’UT 2000 (traîneau de transport d’une victime). Après une dernière évaluation en escalade et un débriefing individuel, tous ont rejoint leur foyer avec un diplôme en poche et une vue intérieure du métier de chasseur alpin.

 

La PMD permet d’avoir, en une semaine, une approche assez complète d’une structure militaire. Chaque année, l’EMHM organise une session. Les inscriptions se font sur la base du volontariat par l’intermédiaire des CIRFA (Centre d’information et de recrutement des forces armées). Les candidats peuvent ainsi découvrir ou confirmer leur intérêt d’embrasser une carrière militaire.

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 08:50
La France sur le podium au championnat militaire international d’escalade 2014

 

26/11/2014 Armée de Terre

 

96 militaires de sept nationalités différentes se sont retrouvés à l’École militaire de haute montagne (EMHM) à Chamonix, les 19 et 20 novembre, pour participer au championnat international d’escalade.

 

Parmi les nations invitées figuraient notamment le Liban et la Géorgie, dont la formation aux techniques de montagne est réalisée par des instructeurs français. L’armée de Terre, experte dans le domaine, présentait 38 concurrents provenant de 13 unités différentes. Au cours de ces deux jours de compétition, les meilleurs spécialistes de la discipline se sont affrontés sur trois épreuves (bloc, vitesse et difficulté) et ont offert un beau spectacle au public venu en nombre. Au classement final, la France s’est classée troisième, derrière la Slovénie et l’Italie.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 13:55
La 27e BIM dompte le mur

 

19/11/2014 Victor Poulain - Armée de Terre

 

Le challenge militaire d’escalade de la 27e brigade d’infanterie de montagne a eu lieu les 12 et 13 novembre au gymnase de l’École nationale du ski et de l’alpinisme, à Chamonix.

 

Organisé par l’École militaire de haute montagne, il a rassemblé près de 150 militaires issus de l’ensemble de la 27e BIM et des corps rattachés à la spécialité montagne.

 

Cette compétition constitue la première étape du challenge sportif des troupes de montagne, le Trophée Gentiane, qui comprend également une épreuve de ski et un trail. Le 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) a pris une option sur la victoire finale puisqu’il a remporté la troisième édition de ce challenge.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 18:55
Se préparer au combat aux Glières

Se préparer au combat aux Glières / Crédits : 76e section d’éclaireurs de montagne de l’EMHM

 

25/03/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

La 76e section d’éclaireurs de montagne de l’EMHM (SEM 76) était à la combe d’Ablon (plateau des Glières), du 10 au 14 mars 2014, pour un stage tactique sur le combat en montagne enneigée et accidentée.

 

Quatre jours durant lesquels les élèves sous-officiers ont vécu en autonomie et ont éprouvé les enseignements reçus. Il leur a fallu se déplacer avec des skis, des raquettes et des crampons aux pieds, tirer au FAMAS ou encore évoluer dans un équipement de passage. La formation s’est achevée par l’exercice de synthèse au cours duquel ils ont dû s’emparer d’un col sous la pointe du Puvat.

 

La trentaine de stagiaires provient d’horizons différents. Certains étaient encore civils il y a peu tandis que d’autres ont déjà une expérience militaire. Mais au sein de la 76esection d’éclaireurs de montagne (SEM 76), aucune différence n’est faite entre eux. « Pour survivre aux dangers, il faut être humble, avoir un bon matériel, être préparé, savoir agir en équipe et avoir le goût de l’effort », résume le capitaine Vincent Briouze, chef de la section.

 

La mixité est aussi une réelle plus-value pour ces militaires qui s’enrichissent mutuellement de leurs parcours et expériences.

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