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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 10:55
Opération trident d’Or depuis le Foch - photo Marine Nationale

Opération trident d’Or depuis le Foch - photo Marine Nationale


05.10.2016 source SHD
 

5 octobre 1764 : Le capitaine de vaisseau de Bougainville quitte Saint-Malo. Il part pour une expédition en Atlantique sud avec la frégate Aigle et la corvette Sphinx.

 

5 octobre 1803 : création d’une unité de guides interprètes (Camp de Boulogne). En prévision du débarquement de Napoléon en Angleterre,  le colonel Dupont-Derval est chargé de la constitution d’un Corps d’une centaine d’hommes maîtrisant la langue anglaise. Le débarquement annulé, la compagnie participe aux campagnes d’Allemagne, d’Espagne et de Russie avant d’être licenciée en 1814. Les 25 survivants sont alors incorporés au 2ème Régiment de Dragons. Il sont les ancêtres du corps des interprètes militaires.

 

5 octobre 1914 : première victoire aérienne de l'histoire. Les Français Frantz et Quenault à bord d'un biplan Voisin abattent un autre biplan allemand Aviatik au-dessus de Jonchery sur Vesle grâce à leur mitrailleuse FM Hotchkiss, pivotant sur un trépied monté au-dessus de la tête du pilote. Le montage est une idée du constructeur Gabriel Voisin, appliquée à tous les avions de l'escadrille V24. Une plaque commémore cette première victoire à Jonchery sur Vesle et un petit musé retrace l’événement à la mairie de Muizon (commune voisine). Quant au premier combat aérien (sans conséquence), il est attribué, pour les Français, au caporal Joseph Thoret, à la date du 10 août 1914.

 

5 octobre 1918 : mort du lieutenant Roland Garros (Saint-Morel – Ardennes). « Autodidacte du pilotage, il obtient le brevet n°147 en juillet 1910. Il est le premier à traverser la Méditerranée en septembre 1913. Affecté au Camp Retranché de Paris, il met au point le premier système de tir à travers l’hélice, par la pose de déflecteurs en acier sur les pales. En avril 1915, il est le premier à abattre un avion seul dans un monoplace et crée le principe du chasseur. Le 18 du même mois, touché par la DCA, il est contraint de se poser à Hulste (Belgique) occupé par les Allemands. Après de multiples tentatives d’évasion, il parvient à s’échapper le 15 février 1918 avec le lieutenant Anselme Marchal. Affecté au SPA 26, son avion explose en vol le 5 octobre après avoir été touché par les tirs d’un chasseur allemand. En 1927, le stade devant accueillir la finale de la Coupe Davis est baptisé en son honneur sous l’impulsion de son ami Emile Lesieur, président du stade français de tennis auquel Roland Garros avait adhéré en 1906 ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

5 octobre 1969 : un pilote cubain se pose à Miami. Profitant d'essais en vol, le lieutenant Jimenez déserte Cuba avec son Mig 17 et se pose sur la base d'Homestead, près de Miami, sans avoir été préalablement intercepté par la défense aérienne américaine. L'affaire est d'autant plus gênante qu’Air Force One, l'avion présidentiel US, est en attente sur une des pistes. L'air force restitue le Mig 17 peu de temps après parce qu’elle en possède déjà quelques exemplaires.



5 octobre 1995 : Bob Denard se rend à l'armée française (Comores). Ayant tenté, le 27 septembre, de renverser le pouvoir en place aux Comores, avec une trentaine d’hommes à lui, le célèbre mercenaire français Bob Denard est encerclé par des unités des forces spéciales dans le cadre de l'opération Azalée déclenchée par la France au titre d’un accord avec les Comores. Se qualifiant lui-même de « corsaire de la République », Bob Denard, né Bourgeaud, a été successivement résistant, marin (engagé), enginiste de chantier, et patron de mercenaires opérant principalement en Afrique. Après une activité de mercenariat de près de 40 ans sur ce continent, il meurt en octobre 2007 en France (Paris) atteint de la maladie d’Alzheimer.

 

5 octobre 1998 : le groupe aéronaval comprenant le porte-avions Foch reçoit l’ordre de rallier l’Adriatique et de se tenir prêt à intervenir au Kosovo.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 12:54
Le sergent Frantz et son mécanicien-bombardier Quenault devant le Voisin LA-3 - Collection Marie-Catherine Villatoux.jpg

Le sergent Frantz et son mécanicien-bombardier Quenault devant le Voisin LA-3 - Collection Marie-Catherine Villatoux.jpg

 

05.10.2015 source SHD

 

5 octobre 1764 : Le capitaine de vaisseau de Bougainville quitte Saint-Malo. Il part pour une expédition en Atlantique sud avec la frégate Aigle et la corvette Sphinx.

 

5 octobre 1914 : premier combat aérien de l'histoire à se terminer par une victoire. Les Français Joseph Frantz et Louis Quénault à bord d'un biplan Voisin abattent un autre biplan allemand Aviatik au dessus de Jonchery sur Vesle grâce à un FM Hotchkiss, pivotant sur un trépied monté au-dessus de la tête du piloteLe montage était une idée du constructeur Gabriel Voisin, lequel l'avait installé sur tous les avions de l'escadrille V24. Une plaque commémorant ce premier combat aérien de l’histoire existe à Jonchery sur Vesle.

Note RP Defense : voir Les As de la Grande Guerre - ONAC

 

5 octobre 1969 : un pilote cubain se pose à Miami. Profitant d'essais en vol, le lieutenant Jimenez déserte Cuba avec son Mig 17 et se pose sur la base d'Homestead, près de Miami, sans avoir été préalablement intercepté par la défense aérienne américaine. L'affaire est d'autant plus gênante qu’Air Force One, l'avion présidentiel US, est en attente sur une des pistes. L'air force restitue le Mig 17 peu de temps après parce qu’elle en possède déjà quelques exemplaires.

5 octobre 1995 : Bob Denard se rend à l'armée française (Comores). Ayant une fois de plus renversé le pouvoir en place, le 27 septembre aux Comores, avec une trentaine d’hommes à lui, le célèbre mercenaire français Bob Denard est encerclé par des unités des forces spéciales dans le cadre de l'opération Azalée déclenchée par la France au titre d’un accord avec les Comores. Se qualifiant lui-même de « corsaire de la République », Bob Denard, né Bourgeaud, a été successivement résistant, marin (engagé), enginiste de chantier, et patron de mercenaires opérant principalement en Afrique. Après une activité de mercenariat de près de 40 ans sur ce continent, il meurt en octobre 2007 en France (Paris) atteint de la maladie d’Alzeimer.

 

5 octobre 1998 : Le groupe aéronaval comprenant le porte-avions Foch reçoit l’ordre de rallier l’Adriatique et de se tenir prêt à intervenir au Kosovo.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 09:55
Crédits : EMHM - Armée de Terre

Crédits : EMHM - Armée de Terre


15.06.2015 source SHD
 

15 juin : Saint Bernard de Menthon. Saint-patron des troupes de montagne.

Note RP Defense :

voir Musée des Troupes de Montagne

voir 27e brigade d'infanterie de montagne

 

15 juin 1389 : bataille de Kosovo Polje (Kosovo). En 1365, Mourad Ier déplace sa capitale en Europe (à Adrianople). En 1386, les Ottomans occupent la ville serbe de Nis. Trois ans plus tard, le prince serbe Lazar rassemble une partie des princes chrétiens et marche sur Mourad. La rencontre a lieu sur le « champ des merles » (Kosovo Polje) et s'achève par une défaite des chrétiens. Lazar et Mourad meurent au combat. Cette bataille est restée dans l'histoire des slaves du Sud comme un événement majeur. Aujourd'hui, la date et le lieu de la bataille sont d'autant plus célébrés par les Serbes que Kosovo Polje est situé en République du Kosovo. Depuis début 2008, le Kosovo est un Etat indépendant. (cf. Image)

 

15 juin 1809 : combat de Maria (Espagne). Le général Suchet bat un corps anglo-espagnol et le poursuit jusqu'à Belchite.

 

15 juin 1895 : création de l’AOF. Par décret gouvernemental l’Afrique Occidentale Française est créée. Le gouverneur de Dakar a désormais en charge le regroupement des colonies et possessions suivantes : Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Dahomey et Soudan.

 

15 juin 1940 : les Allemands à Verdun. Alors que la Wehrmacht est entrée la veille (14 juin) à Paris, Verdun est déclarée ville ouverte dès le 11 par le général Hering. Les panzers de Guderian entrent dans la ville restée inviolée en 1916.

 

15 juin 1943 : premier vol du premier bombardier à réaction au monde (Allemagne). L'Arado 234 effectue son premier vol test au-dessus de Munster.

 

 15 juin 1945 : Création de l’Ecole militaire de haute montagne (Chamonix). Initialement créée en 1932, l’EHM rejoint en 1939 le 199ème bataillon de chasseurs de haute montagne. Elle est officiellement reconstituée en 1945. Véritable Institution dans le monde de la montagne et  pôle d’excellence pour la formation des cadres militaires français et étrangers, l’EMHM est la plus ancienne école au monde de ce type. Depuis 70 ans, 50 000 stagiaires ont été formés dont 1800 étrangers (28 nationalités) à Chamonix. La pratique de la montagne est exigeante et dangereuse, c’est pourquoi la conduite de détachements militaires dans un tel environnement fait l’objet d’une attention particulière dans ce haut lieu de la formation. La réputation de l’EMHM est internationale et entretenue notamment par les exploits sportifs régulièrement accomplis par l’élite des cadres de l’école, au sein du GMHM (groupe militaire de haute montagne).

suivre l' EMHM sur Twitter

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:50
Kosovo, 15 ans déjà


23.09.2014 Ministère de la Défense


Dans les années 90, la République Fédérale de Yougoslavie est le théâtre d’assassinats et de crimes en tout genre. En 1999, une guerre multiethnique éclate au cœur de l’Europe. Deux communautés, Albanais et Serbes, s’affrontent au Kosovo. L’OTAN décide d’agir au nom de la paix.

Il aura fallu 78 jours de frappes aériennes sur la République fédérale de Yougoslavie pour stopper la guerre communautaire au Kosovo. Ces frappes ont permis la création d’une force multinationale mise en œuvre par l’OTAN, sous mandat de l’ONU : la KFOR ou Kosovo Force. Le 12 juin 1999, 8 000 français sont projetés au Kosovo.

Après 15 ans de consolidation de la paix, la France a rempli sa mission aux côtés de ses alliés. Des militaires racontent leurs missions dans ce qui fut appelé « la poudrière des Balkans ».

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 07:50
Kosovo : le désengagement s’achève

 

04/08/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 13 juillet 2014, les effectifs militaires français au Kosovo ne comptent plus qu’une dizaine d’hommes. A l’automne 2014, ils ne seront plus que trois officiers engagés dans les états-majors de l’OTAN.

 

Le 6 février 2014 avait marqué la fin de la participation des troupes françaises aux missions opérationnelles au sein de la KFOR. Les éléments de l’escadron d’éclairage et d’investigation, dernière unité de combat française présente au Kosovo, avaient alors quitté le territoire avec leurs équipements.

 

Le 7 juin s’était achevée la mission logistique que les forces françaises assuraient, en tant que « Logistic Lead Nation », au profit de l’ensemble des contingents de la KFOR déployés sur le camp Maréchal de Lattre de Tassigny à Novo Selo. Il s’agissait du deuxième volet de la mission assurée par les forces françaises au Kosovo.

 

Depuis le 13 juillet, les militaires chargés de clore administrativement et logistiquement la mission des forces françaises au Kosovo ont à leur tour rejoint la France. Une dizaine d’officiers reste désormais au sein de l’état-major de la KFOR à Pristina ou auprès du général commandant la NATO liaison and advisory team, structure dédiée à la montée en puissance de la force armée du Kosovo. Au mois d’octobre 2014, cet effectif sera stabilisé à hauteur de trois officiers.

 

Durant 15 années de présence au Kosovo, la France a activement participé au maintien d’un environnement sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo. Cette participation s’est traduite par la surveillance permanente des postes-frontières dans le Nord de la zone d’action du Battle Group Est, en coordination avec la KP, la police du Kosovo et la mission de l’Union européenne (EULEX). Jusqu’à 6000 militaires français ont été engagés au sein de l’opération Trident au plus fort des opérations.

 

Compte tenu de l’évolution de la menace et des forces internationales en place, la France a décidé du passage d’une posture de présence permanente à une posture de sécurité réactive et dissuasive. Jusqu’à la fin d’année 2014, la France maintiendra sur son sol une capacité de réaction rapide militaire, prête à intervenir en cas de dégradation de la situation sécuritaire au Kosovo.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:50
photo Hungarocontrol

photo Hungarocontrol

 

09.04.2014 Emilie Drab journal-aviation.com

 

Depuis le 3 avril, les avions civils peuvent de nouveau survoler le Kosovo, après que l’OTAN a donné son accord. Le trafic aérien sera contrôlé par l’agence hongroise Hungarocontrol, alors que l’espace aérien restera sous contrôle de l’agence internationale.

 

Cela va permettre aux compagnies de la région d’emprunter des routes plus directes, leur faisant réaliser des économies et améliorant leur rentabilité. L’OTAN estime que 180 000 vols annuels seront affectés par la décision.

 

Le survol du Kosovo par des avions civils était interdit depuis 1999, lorsque l’organisation a pris le contrôle de son espace aérien. Des vols étaient toutefois autorisés vers Pristina.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 07:40
Serbie/déminage: les Russes ont sécurisé 12.000 m² cette année

 

 

MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti

 

Les démineurs russes ont sécurisé un terrain de plus de 12.000 m² en Serbie depuis le début de l'année, a annoncé lundi à Moscou le porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence Alexandre Drobychevski.

 

"Nous avons examiné un terrain de 12.152 m² et neutralisé 5 engins explosifs depuis le début des travaux", a indiqué M.Drobychevski.

 

Les spécialistes russes sont à pied d'œuvre près de la ville serbe de Paracin. Le groupe comprend 37 artificiers du 294e Centre russe des travaux à risque "Leader" et du 179e Centre russe des secouristes.

 

Le ministère russe des Situations d'urgence mène des opérations de déminage humanitaire en Serbie depuis les bombardements de l'OTAN de 1999. Les artificiers russes y trouvent également des munitions de la Seconde Guerre mondiale.

 

En 2008, les sapeurs russes ont déminé un aérodrome non loin de Nis, neutralisant plus de 450 bombes découvertes après les bombardements l'OTAN de 1999, qui ont finalement débouché sur la proclamation unilatérale de l'indépendance de la province serbe du Kosovo.

 

En 1999, les forces de l'Alliance ont procédé à des bombardements de la Yougoslavie sans le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, prenant la défense des Albanais du Kosovo. L'aviation de l'OTAN a notamment largué des bombes à fragmentation interdites par la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. Les frappes aériennes, qui ont duré 78 jours, ont fait de 2.500 à 3.500 morts dont 89 enfants et 12.500 blessés parmi les civils, ainsi que 1.031 morts et plus de 5.000 blessés parmi les militaires et policiers serbes, selon différentes sources.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 19:50
Kosovo : le désengagement s’organise

 

17/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 6 février 2014, la France a cessé ses activités opérationnelles au Kosovo. Cette étape marque la fin de 15 ans d’opérations, mais le début de la mise en œuvre d’une importante chaîne logistique de désengagement.

 

Depuis le départ de l’escadron d’Eclairage et d’Investigation (EEI) de Camp Cabra, au Nord du Kosovo et les dernières patrouilles opérationnelles, le contingent français est tourné vers sa mission de reconditionnement du matériel en vue de son retour vers la France ou vers d’autres théâtres d’opération.

 

Dans les bâtiments du détachement du soutien du combattant, les équipes préparent la réintégration du matériel « CRC » (crowd and riot control). Au programme : vérification de l’état des casques et des équipements de protection individuelle, avant leur conditionnement pour leur retour en France.

 

De son côté, le détachement de maintenance doit vérifier l’ensemble des véhicules, préalablement nettoyés. Deux classements sont effectués à l’issue du contrôle technique : véhicules « START », prêts à être de nouveau déployés, ou véhicules « NO START », devant subir quelques réparations avant un redéploiement.

 

Au dépôt carburant, une opération plus spécifique est menée : l’une des cuves à carburant doit être nettoyée et dégazée.

 

Enfin, dans le cadre du transfert du camp à l’OTAN, quelques zones spécifiques sont « dépolluées ». Sous le contrôle de l’adjoint interarmées de prévention de théâtre, les équipes du génie suisse et ukrainien déblaient et dépolluent le terrain.

 

Dans le cadre de son mandat de la KFOR, le contingent français a participé au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français étaient ainsiS engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN). Depuis le 6 février 2014, l’EEI a mis fin à son activité opérationnelle. L’ensemble du contingent français quittera progressivement le Kosovo.

Kosovo : le désengagement s’organiseKosovo : le désengagement s’organiseKosovo : le désengagement s’organise
Kosovo : le désengagement s’organise
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:50
Kosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEI



14/02/2014 Sources EMA

 

Le 8 février 2014, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) du Battle Group Est de la KFOR a achevé sa mission au Kosovo. Ce désengagement met un terme à 15 années de présence opérationnelle de la France dans le pays.

 

Pendant 15 années, les militaires français ont activement participé à la restauration et au maintien d’un environnement sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo. Cet engagement, dans le cadre de la résolution 1244 du Conseil de Sécurité de l’ONU, a couté la vie de 9 militaires français.

6 000 soldats français ont été déployés en 1999 au plus fort de la crise, dans la zone nord du Kosovo considérée comme la plus difficile du point de vue sécuritaire. En tenant compte de l’évolution favorable de la situation et des réorganisations successives de la KFOR, le contingent français a progressivement diminué pour atteindre 320 soldats en 2011.

La présence française au Kosovo se limite désormais à la dizaine d’officiers insérés au sein de l’état-major de la KFOR stationné à Pristina ainsi qu’un détachement chargé de transférer l’ensemble des responsabilités de soutien que les militaires français assumaient en tant de « lead nation » du camp de Novo Selo : les infrastructures (hébergement, alimentation, stockage), la sécurité, les finances…

 

Kosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEIKosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEIKosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEI
Kosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEIKosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEI

Au cours d’une cérémonie présidée par le général Farina, commandant la KFOR, et le contre-amiral Dupuis, adjoint au sous-chef opération de l’Etat-major des armées, les différentes étapes de la présence française au Kosovo ont été évoquées. Une tranche de l’histoire des armées françaises se tourne donc à cette occasion. Une évocation de ces 15 années est consultable dans un « webdoc » dédié, accessible sur le site des opérations du Ministère de la Défense.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 12:50
photo EMA

photo EMA

 

06.02.2014, LeParisien.fr (AFP)

 

La France a mis fin jeudi aux activités opérationnelles de son contingent déployé dans le cadre de la force de l'Otan au Kosovo et rapatriera progressivement ses 320 soldats encore sur place au cours du premier semestre 2014, a indiqué l'état-major des armées.

 

L'armée française est engagée depuis 1999 dans la Kfor, la Force de maintien de paix de l'Otan au Kosovo, au sein de laquelle elle a compté jusqu'à 6.000 hommes sur un total de 50.000 au début de l'opération. Les Français étaient déployés en particulier en zone nord, la partie la plus sensible du territoire.

 

Après le départ des soldats français, quelques officiers devraient rester au Kosovo dans le cadre de l'état-major de la force internationale, a précisé le colonel Gilles Jaron. Le porte-parole de l'état-major a souligné le temps nécessaire pour régler un conflit de ce type : «Le Kosovo, c'est 15 ans pour mettre un terme à une crise».

 

La France engagée sur plusieurs fronts

 

Paris est engagé depuis un peu plus d'un an dans une opération militaire au Mali et depuis deux mois en Centrafrique. Deux interventions qui suscitent régulièrement des inquiétudes en France sur la durée de ce type d'opérations et le risque d'enlisement des forces françaises.

 

La Kfor compte encore environ 5.000 hommes. Le retrait français intervient alors qu'un débat s'est engagé sur le bien-fondé du maintien au Kosovo d'une force aussi importante. La Kfor a été déployée à partir de juin 1999, sur mandat du Conseil de sécurité de l'ONU, à l'issue du violent conflit qui a opposé les autorités serbes aux séparatistes albanais et de l'épuration ethnique qui a suivi.

 

Le retrait français du Kosovo s'inscrit dans le désengagement plus large des forces françaises «des opérations extérieures à dimension militaire faible». Paris entend en effet se concentrer désormais sur «deux zones d'intérêt prioritaire», le Golfe arabo-persique et la bande saharo-sahélienne.

 

«Nous allons nous désengager du Kosovo, dans la mesure où les conditions sécuritaires et politiques de ce pays ne rendent plus nécessaire une capacité de réaction rapide», avait expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 16 janvier devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:50
Kosovo : patrouille conjointe avec l’armée Serbe

 

03/02/2014 Sources : EMA

 

Le 29 janvier 2014, l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation du 12e régiment de cuirassiers a effectué une patrouille conjointe avec l’armée serbe.

 

Deux « sync-patrols » ont été organisées depuis la présence du mandat 43 de l’opération Trident au Kosovo. Aux côtés de l’armée serbe, les militaires patrouillent le long de la ligne administrative (ABL : administrative borderline) séparant le Kosovo et la Serbie et se déploient sur des points d’observation.

 

La patrouille réalisée le 29 janvier était en outre la dernière du mandat 43. Partis en VBL et en P4 de Camp Cabra (au nord du Kosovo), l’EEI a poursuivi sa patrouille à pieds dans des chemins de montage. Aucun incident n’a été signalé, l’observation tactique n’a pas révélé de tension particulière entre Serbes et Kosovars.

 

Dans le cadre de son mandat de la KFOR, le contingent français participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : patrouille conjointe avec l’armée Serbe
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
Kosovo : Visite du lieutenant-général Vance à Novo Selo

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Le 24 janvier 2014, le lieutenant-général canadien Vance, commandant adjoint du « Allied Force Command » (JFC) de Naples, s’est rendu avec le général italien Farina, commandant de la KFOR, au camp français Maréchal de Lattre de Tassigny pour faire un point sur la mission de la KFOR au Kosovo.

 

Accueilli par le colonel Serge Calas, commandant du contingent français, les officiers ont été sensibilisé sur la situation sécuritaire dans le pays. Grâce à sa police nationale, à la mission européenne EULEX et à la KFOR, le Kosovo tire un bilan positif des élections municipales de décembre 2013. Les tensions entre les populations serbe et albanaise s’apaisent peu à peu. Pour preuve, la disparition progressive de road blocks, notamment sur les axes menant vers le Nord du Kosovo. Cela est interprété comme un signe de stabilisation sécuritaire et territoriale.

 

Après ce briefing, les officiers généraux Vance et Farina ont inspecté la zone d’entraînement et d’instruction opérationnelle du camp de Novo Selo. Le colonel Calas et le lieutenant-colonel (US) Eric Crider, commandant du FCP (Forward Command Post), ont présenté les mesures en place pour la maîtrise et le traitement des déchets sur le champ de tir.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (EEI) et un élément de soutien national (ESN).

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 12:50
Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Le 7 janvier 2014, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français engagé au sein de la KFOR au Kosovo s’est déployé à Camp Cabra pour relever le contingent marocain.

 

L’EEI, armé par le 12e RC d’Olivet, est déployé à Camp Cabra jusqu’au 2 février. A partir de ce camp, les militaires français conduiront des patrouilles de reconnaissance ou de surveillance du trafic routier à la frontière entre le Kosovo et la Serbie. Ils arment par ailleurs une QRF (Quick Reaction Force) au profit de la KFOR.

 

L’EEI, dans le cadre de son mandat de la KFOR, participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du KosovoKosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo
Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:50
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 5 décembre, l’Escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) déployé sur le poste DOG 31 réalise des patrouilles quotidiennes afin de préserver la sécurité et la liberté de mouvement pour tous sur le territoire du Kosovo.

 

A partir de la position DOG 31, l’EEI a pour mission principale de s’assurer du bon fonctionnement du trafic routier. Aux côtés de l’armée serbe, et aidé d’un interprète, l’EEI effectue également des patrouilles à pied. Celles-ci permettent de surveiller l’environnement immédiat et de repérer d’éventuels barrages ou barricades.

 

Jusqu’au 21 décembre, l’EEI a également mené des patrouilles nautiques avec des éléments autrichiens sur le lac de Gazivaudé. Ce lac artificiel forme une ligne administrative entre le Nord du Kosovo et la Serbie.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.

Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:50
Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

A l’occasion de Noël, le contingent français de la mission Trident, engagée dans le cadre de la force de l’OTAN (KFOR) a reçu, la visite du commandant de la KFOR, le général Farina(italien), du sous-chef des opérations aéroterrestre de l’état-major de l’armée de terre, le général Brousse, qui représentait le CEMAT.

 

Le 24 décembre,le général Farina s’est adressé à l’ensemble des contingents, les félicitant du travail réalisé durant les élections municipales et depuis la mise en place des taxes douanières sur la ligne administrative entre la Serbie et le Nord du Kosovo. Il s’est ensuite rendu à DOG 31, sur le poste frontière où est actuellement engagé une partie de l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation (EEI).

 

Cette même journée, le général Brousse est venu à la rencontre des éléments français duKosovo Après un entretien avec le colonel Calas, commandant le contingent français (NCC), il a fêté le réveillon avec les militaires français.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.

Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT
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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 17:50
Kosovo : l’EEI participe à deux exercices multinationaux

 

 

04/12/2013 Sources : EMA

 

Les 20 et 21 novembre 2013, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français a participé à deux instructions dans un cadre multinational.

 

Le mercredi 20 novembre, l’équipe médicale américaine du camp de Bondsteel a été héliportée sur le camp de Novo Selo pour mener une instruction au profit de brancardiers secouristes français et allemands. Le scénario a simulé l’impossibilité pour un hélicoptère de se poser pour récupérer un blessé. Les brancardiers secouristes, aux ordres d’un médecin américain, se sont donc entraînés à évacuer ce dernier par hélitreuillage.

 

Le 21 novembre, les militaires portugais du camp de Slim Line, près de Pristina, se sont rendus auprès de l’EEI pour leur enseigner les réactions à adopter en cas de manifestation et de lancers de « cocktails Molotov ». L’exercice a permis aux militaires français de s’entraîner en mettant en œuvre les méthodes de l’OTAN pour la gestion de conflit.

 

L’EEI, dans le cadre de son mandat de la KFOR, participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : l’EEI participe à deux exercices multinationauxKosovo : l’EEI participe à deux exercices multinationaux
Kosovo : l’EEI participe à deux exercices multinationaux
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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:50
Engagée au Mali et en Centrafrique, la France retire ses militaires du Kosovo

 

03.12.2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca (AFP)

 

La France a décidé de retirer ses derniers militaires, environ 300, qui participent à la force de l’Otan au Kosovo, la KFOR, en mettant en avant les impératifs de ses autres opérations, en particulier au Mali et en Centrafrique, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques, rapporte aujourd’hui l’AFP.

 

Le retrait de la France de la Kfor, se fera progressivement jusqu’en juin 2014 dans le cadre du processus régulier de renouvellement des effectifs de cette mission qui compte encore environ 5.000 hommes.

«Nous savons tous que la France a de nombreux engagements sur d’autres théâtres d’opération», a réagi à l’annonce du retrait de la France le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance à Bruxelles.

Elle «a contribué de manière significative à la Kfor» et «je crois que, sur la base du principe de solidarité, nous serons en mesure de combler le départ» des soldats français, a-t-il ajouté.

Alors que le Kosovo avait accédé à la pleine souveraineté, le 10 septembre 2012, la Kfor déployée par l’Otan en 1999 était alors passée en force de dissuasion, afin de pérenniser la stabilité et la sécurité de ce pays situé aux portes de l’Union européenne.

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX), compétente, elle, dans les domaines de la police, de la justice et des douanes.

Présente dès le début de l’intervention menée par l’Otan, à partir de 1999, la France était toujours activement investie au Kosovo aux côtés de ses alliés.

 

Du 30 septembre au 3 octobre 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA), conduite par le général de division Pinel, adjoint au général inspecteur des armées, s’est rendue au Kosovo pour inspecter le contingent français de la KFO (Archives/EMA/Armée de terre française)

 

Cinquième contributrice de la Kfor, sur un total de trente nations, plus de 300 soldats français étaient aujourd’hui déployés sur ce théâtre, principalement au nord, ainsi que certains éléments insérés à l’état-major.

Les forces françaises avaient plus spécifiquement la responsabilité de la sécurité à des postes administratifs et frontaliers particulièrement sensibles, qu’ils soient officiels ou sauvages, de démanteler les barrages routiers, de monter des points de contrôle des véhicules, ainsi que d’effectuer des patrouilles.

Les forces françaises participaient ainsi à la lutte contre le terrorisme, en empêchant l’approvisionnement en armement et en explosifs des groupes extrémistes installés dans le nord du pays par la Serbie qui n’a jamais accepté l’indépendance du Kosovo jusqu’à la conclusion en avril 2013 d’un accord de normalisation par lequel la Serbie ne reconnaît toutefois pas formellement l’indépendance de ce qui reste, pour elle, une province serbe.

Paris a justifié son retrait par son implication au Mali, et prochainement en Centrafrique, qui sollicitent d’importants moyens en terme d’hommes et de matériel.

La France continuera cependant à participer à l’état-major de la Kfor, et sera prête à envoyer des renforts si la situation sécuritaire l’exigeait au Kosovo.

Certains pays, dont l’Allemagne, premier contributeur à la Kfor avec près de 700 militaires, mettent en garde contre un désengagement trop rapide alors que la situation reste «tendue» dans le nord du Kosovo, malgré la signature de l’accord de normalisation.

M. Rasmussen a donc insisté mardi sur la nécessité de maintenir «un niveau suffisant» de soldats de la Kfor «pour assurer le succès de l’accord entre Belgrade et Pristina».

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:50
Kosovo : exercice MASCAL à Novo Selo

 

 

29/11/2013 Sources : EMA

 

Le 27 novembre 2013, les équipes médicales française, américaine et marocaine déployées sur le camp Maréchal de Lattre de Tassigny à Novo Selo ont mené un exercice de sauvetage et d’évacuation MASCAL (Mass Casualities).

 

L’exercice a simulé des tirs ennemis effectués depuis l’extérieur du camp blessant trois soldats, un Américain, un Français et un Marocain. Appuyés par la garde danoise, les militaires français ont sécurisé la zone et armé les différents postes de combats. Les équipes médicales ont ensuite assuré l’assistance et demandé un renfort aérien.

 

Un incident est qualifié de MASCAL dès que le nombre de blessé dépasse les capacités de prise en charge du poste médical concerné. Le plan MASCAL est alors activé par la KFOR pour permettre le renforcement des moyens médicaux par les autres unités de la force. Il commence avec le déclenchement d’une alerte et l’évaluation des moyens nécessaires par la première équipe médicale intervenant sur place. Pendant cette phase, le poste médical est transformé pour accueillir un grand nombre de victimes, et l’ensemble de la chaîne médicale de la KFOR est pré-alertée. Les blessés sont pris en charge par les différentes équipes médicales arrivées sur zone, avec l’appui d’une équipe d’alerte comprenant du personnel de l’élément de soutien national, les prévôts et les pompiers. Ils sont ensuite évacués vers le rôle 1 (poste médical avancé) pour être pris en charge. Les plus gravement touchés seront évacués par hélicoptère vers l’hôpital médicochirurgical (rôle 3) de la KFOR, à Prizren.

 

Cette mise en scène a permis de coordonner les moyens d’action et de communication entre forces alliées. Le plan MASCAL a été l’occasion de contrôler les délais réels d’intervention et de coordonner le travail des équipes évoluant dans un environnement multinational.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.

Kosovo : exercice MASCAL à Novo Selo
Kosovo : exercice MASCAL à Novo Selo
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:50
Al-Qaïda menace d'organiser des attentats dans les Balkans

 

MOSCOU, 14 novembre - RIA Novosti

 

Un groupe d'Albanais soupçonnés de contacts avec Al-Qaïda a été arrêté au Kosovo, écrit jeudi 14 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

L'un d'eux, Genz Selimi, venait de rentrer de Syrie où il avait combattu aux côtés des jihadistes. Pendant son interrogatoire il a déclaré que l’organisation terroriste internationale avait de sérieux projets dans les Balkans et qu’elle ferait bientôt parler d’elle. Les experts militaires estiment que toutes les conditions sont réunies pour que ces menaces soient mises en œuvre.

 

D'après la police kosovare les individus appréhendés planifiaient une série d'attentats à Pristina, capitale de la république autoproclamée du Kosovo, et dans le nord de ce territoire. Un arsenal d'armes a été découvert pendant les perquisitions dont des fusils automatiques, des pistolets et des munitions.

 

L'arrestation a eu lieu après plusieurs mois d'écoutes téléphoniques, qui avaient permis de connaître les plans du groupe. Le fait que ces individus agissaient au sein d'une organisation ne soulève aucun doute : immédiatement après leur interpellation la police a reçu un courriel exigeant de les libérer sous peine d'attaques terroristes.

 

Depuis un an et demi ou deux, Al-Qaïda s’active particulièrement en Europe, bien qu'on connaisse depuis longtemps l'existence de cellules terroristes dans plusieurs pays du Vieux Continent. L'aggravation de la situation résulte probablement du Printemps arabe et de la transformation de l'organisation terroriste après l'élimination de son leader, Oussama Ben Laden, par les forces d'élite américaines en mai 2011.

 

Sans administration centrale, la structure se reformate en créant des unités régionales plus ou moins importantes. Jusqu'à récemment les intérêts d'Al-Qaïda étaient principalement situés au Moyen-Orient – en Afghanistan, au Yémen, en Irak, en Syrie, en Libye, au Mali, en Somalie, en Algérie et en Tunisie. La presse turque rapporte régulièrement que le Front al-Nosra, "filiale" d'Al-Qaïda en Syrie, recrute même des adolescents en Anatolie pour combattre au nord de la Syrie.

 

Les pays européens qui accueillent les réfugiés arabes servent aujourd’hui de refuge aux terroristes - mais pas de champ d'action. Au printemps et en été 2013 les pays européens ont reconnu qu'ils devenaient des fournisseurs d'extrémistes pour la guerre en Syrie et se sont montrés préoccupés par le retour des radicaux chez eux pour déployer le jihad, après avoir acquis de l'expérience au combat.

 

La NSA a annoncé en août 2013 qu'Al-Qaïda planifiait une série d'attentats en Europe. L'intention actuelle d'intensifier son activité dans les Balkans n'est donc pas un hasard.

 

Si les pays d'Europe occidentale n'arrivent pas à combattre le terrorisme en dépit de leur grande infrastructure antiterroriste, les nouveaux Etats européens ont encore plus de mal à résister à la montée du radicalisme.

 

"La Bosnie, plus exactement Sarajevo d'où est contrôlé le réseau des organisations salafistes dans la péninsule et qui bénéficie du soutien des pays arabes, est aujourd'hui le centre du salafisme dans les Balkans", déclare l'expert militaire Oleg Valetski. Selon lui, le Kosovo est un nouveau champ d'action pour les radicaux.

 

Les salafistes sont contrôlés depuis l'Arabie saoudite. Leurs actions dans les Balkans, en Syrie et en Libye sont très certainement coordonnées, selon les analystes. Des islamistes de Bosnie, de Serbie du Monténégro et du Kosovo participent notamment à la guerre en Syrie, ajoute Oleg Valetski.

 

L'extrémisme dans les Balkans est appuyé sur une forte base économique : la crise financière a entraîné un clivage flagrant entre les Albanais du Kosovo et les musulmans bosniaques.

 

Leur colère monte contre les élites locales qui ont profité de la crise grâce à la coopération avec la communauté internationale et les USA. Il existe aujourd’hui dans le pays des groupes incontrôlés par les services de sécurité, capables d'organiser des attentats avec un soutien extérieur.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 08:50
Kosovo : L’EEI se déploie à DOG 31

 

06/11/2013 Sources : EMA

 

Le 1er novembre 2013, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français a relevé la compagnie marocaine au poste de DOG 31, au Nord du Kosovo.

 

Au terme d’une série d’entraînement au contrôle de foule et à l’évacuation médicale d’urgence sur le camp de Novo Selo, deux pelotons de l’EEI de la KFOR ont rejoint le poste frontière Dog 31, au Nord du Kosovo. l'EEI KFOR a pour mission de garantir la liberté de mouvement des populations dans un environnement sécurisé dans toute sa zone de responsabilité, en soutien de la police du Kosovo et d’EULEX.

 

Ce déploiement à DOG 31, en relève d’une compagnie marocaine, a coïncidé avec la tenue des élections municipales, sur tout le territoire du Kosovo, le dimanche 3 novembre.

 

Placé sous le commandement tactique du Multinational Battle Group East(MNBG-E) de la KFOR, l’EEI français continuera à opèrera également sur d’autres postes au Kosovo, tels que Nothing Hill ou Camp Cabra.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : L’EEI se déploie à DOG 31
Kosovo : L’EEI se déploie à DOG 31
Kosovo : L’EEI se déploie à DOG 31
Kosovo : L’EEI se déploie à DOG 31
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:50
Le capitaine Salado reçoit le fanion de l'EEI

Le capitaine Salado reçoit le fanion de l'EEI

 

29/10/2013 Sources : EMA

 

Le 27 octobre 2013, le colonel Eudeline, Senior National Representative (SNR) français de l’état-major de la KFOR, a présidé la cérémonie de relève de l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI), au camp de Novo Selo.

 

Le troisième escadron du 12e régiment de cuirassiers d’Olivet (12e Cuir) succède à l’EEI de la 7e brigade blindée. La cérémonie de transfert d’autorité a été présidée par le colonel Eudeline, qui a rendu hommage à l’efficacité opérationnelle de l’escadron, particulièrement appréciée par le commandement du Multinational Battle Group East (MNBG-E) ainsi que par le général commandant la KFOR. Les cadres du MNBG-E ont également assisté à cette cérémonie.

 

En quatre mois, du 3 juillet au 27 octobre, l’escadron a effectué plus de 250 patrouilles patrouilles, parcourant près de 125 000 km. Il a notamment été le premier escadron français à être déployé sur l’ensemble des postes de la KFOR au nord du Kosovo : DOG 31, Gate 1, Nothing Hill et enfin Cabra. Il a par ailleurs suivi tout au long du mandat un entraînement très poussé en matière de protection de foule et de tir. Le colonel Calas, commandant du contingent français, a félicité l’escadron « pour avoir su parfaitement prendre en compte la complexité du théâtre dans les zones d’action les plus sensibles du Kosovo. »

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR.

Le capitaine NOPRE passe ses troupes en revue pour la dernière fois à Novo Selo

Le capitaine NOPRE passe ses troupes en revue pour la dernière fois à Novo Selo

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 17:50
Kosovo : Nouvelle rotation de l’EEI à DOG 31

17/09/2013 Sources : EMA

 

Le 13 septembre 2013, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français a relevé la compagnie marocaine sur le poste frontière de DOG 31, au nord du Kosovo.

 

Depuis le 23 août, l’EEI était déployé au camp de Nothing Hill, sur l’axe routier entre Mitrovica et le poste frontière de « Gate 1 ». A partir de cette position, l’escadron a conduit des patrouilles quotidiennes en véhicule et à pied, effectué des missions de contrôle de « check-point » et de surveillance. Il a également été en charge de la surveillance du poste « OP Cooke », situé à la sortie de Mitrovica, qui permet d’observer le trafic routier.

 

Deux pelotons se trouveront désormais en permanence à DOG 31. Les deux autres pelotons seront stationnés à Novo Selo, où ils armeront notamment une force de réaction rapide, susceptible d’intervenir à tout moment en cas d’incident. Placé sous le commandement tactique du « Multinational Battle Group East » (MNBG-E) de la KFOR, l’EEI assure par rotation la surveillance des différents postes de la KFOR situés au nord du Kosovo.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : Nouvelle rotation de l’EEI à DOG 31
Kosovo : Nouvelle rotation de l’EEI à DOG 31
Kosovo : Nouvelle rotation de l’EEI à DOG 31
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:50
Kosovo : Le nouveau COMKFOR rencontre l’EEI

17/09/2013 Sources : EMA

 

Le 12 septembre 2013, le général italien Salvatore Farina, commandant la KFOR (COMKFOR), a rendu visite à l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français, au camp de Nothing Hill.

 

Organisée dans le cadre de sa prise de fonction, cette visite avait pour but de permettre au nouveau COMKFOR de rencontrer sur le terrain les unités de manœuvre de la KFOR. Stationné au camp de Nothing Hill, au nord du Kosovo, l’escadron au grand complet a pu lui présenter ses missions et ses moyens, ainsi que s’entretenir de la situation tactique et sécuritaire dans la région. Le COMKFOR a, pour sa part, témoigné sa confiance et sa satisfaction à l’égard de l’EEI. Actuellement armé par l’EEI de la 7e brigade blindée (EEI 7), l’escadron français est placé sous le commandement du Multinational Battle Group East (MNBG-E). Il effectue des patrouilles quotidiennes, des missions de contrôle de check-point et de surveillance.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:50
Kosovo : La KFOR change de commandant

06/09/2013 Sources : EMA

 

Le 6 septembre 2013, le général italien Salvatore Farina a succédé au général allemand Volker Halbauer au poste de commandant de la KFOR.

 

La cérémonie s’est déroulée au quartier général de la KFOR, dans le camp de Film City, à Pristina, en présence de détachements des 31 nations qui composent la force.

 

Deux jours avant sa prise de fonction, le général Farina s’est rendu au camp de Novo Selo, où il a rencontré le colonel Calas, commandant le contingent français au Kosovo, ainsi que le lieutenant-colonel Paul, commandant l’élément de soutien national (ESN) français. Lors de ce déplacement, il s’est également fait présenter les missions du Multinational Battle Group East (MNBG-E) au nord du Kosovo.

 

Le général Farina commandera la KFOR pour une durée d’un an.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 18:50
Kosovo : L’EEI participe à un exercice de dépannage du MNBG-E

05/09/2013 Sources : EMA

 

Le 29 août 2013, l’élément léger d’intervention (ELI) de l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) a participé à un exercice de dépannage interallié organisé par le Multinational Battle Group East (MNBG-E), à Novo Selo.

 

Cet exercice avait pour but d’étendre le domaine de compétence des équipes de dépannage aux véhicules des différents contingents du MNBG-E, afin de parer efficacement aux situations d’urgence. Chaque contingent peut ainsi venir en aide aux autres, en cas d’accident ou de panne. Cet exercice a été planifié en vue de l’hiver, qui rend la circulation au Kosovo particulièrement difficile, et met les conducteurs et les engins à rude épreuve.

 

Huit compagnies du MNBG-E ont dépêché leurs moyens de dépannage pour cet exercice. Chaque équipe a procédé à une démonstration de son savoir-faire et de ses moyens sur ses propres engins, avant d’intervenir sur les blindés de leurs alliés. L’ELI de l’EEI se compose de trois mécaniciens. Ces derniers effectuent des dépannages, des diagnostics, et des petites réparations pour tous les véhicules de l’escadron, principalement les véhicules blindés légers (VBL).

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : L’EEI participe à un exercice de dépannage du MNBG-E
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