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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:40
Iskander-M

Iskander-M

 

MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti

 

Les missiles Iskander seront déployés là où Moscou le jugera utile, a indiqué mercredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, commentant la préoccupation de l'Otan suite à l'apparition de ces missiles près des frontières de l'UE.

"Un grand bruit s'est récemment élevé suite aux informations concernant le déploiement d'Iskander au "mauvais" endroit. Sur le territoire de la Russie, nous en déployons là où bon nous semble", a déclaré M.Choïgou devant les étudiants à l'Université technologique Tsiolkovski (MATI)

Et d'ajouter que la Russie était en mesure de contrebalancer le projet américain de défense antimissile en Europe (ABM).

"Nous ne restons pas les bras croisés, en observant (le déploiement du bouclier antimissile, ndlr). Notre science, nos concepteurs et nos usines travaillent, croyez-moi, très efficacement. Nous avons avec quoi riposter", a souligné le ministre.

Le déploiement de systèmes de missiles de courte portée Iskander-M dans la région de Kaliningrad (enclave russe sur la Baltique) a été signalé samedi dernier par le quotidien allemand Bild.

Le ministère russe de la Défense a pour sa part affirmé lundi que le déploiement des batteries d'Iskander-M sur le territoire de la Région militaire Ouest (dont Kaliningrad fait partie) ne constituait pas une violation des traités internationaux.

Les missiles tactiques de haute précision Iskander-M sont destinés à détruire différentes cibles terrestres: rampes de lancement de missiles, pièces d'artillerie longue portée, systèmes de défense antimissiles ou antiaérienne.

Fin 2011, Dmitri Medvedev, alors président de la Russie, a promis de déployer des missiles Iskander dans la région de Kaliningrad afin de contrebalancer le projet américain prévoyant la mise en place d'un bouclier antimissile en Europe.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:50
source BBC

source BBC

 

MOSCOU, 13 décembre - RIA Novosti

 

L'Otan n'a pas rempli une seule des conditions posées par Moscou concernant le déploiement du système de défense antimissile en Europe, a déclaré le représentant de la Russie auprès de l'Alliance Alexandre Grouchko.

 

"Le dispositif qui sera mis en place en tant qu'élément du système mondial de défense antimissile - et je parle du segment européen de ce système - doit être proportionné aux menaces réelles, qui ne sont plus évidentes, car le problème iranien est résolu. Ce dispositif ne doit pas être physiquement capable d'intercepter les armes de dissuasion nucléaires russes. Ces deux conditions sont fondamentales pour notre coopération avec les Etats-Unis et l'Otan en matière de défense antimissile. Aucune d'entre elles n'est pour le moment remplie", a déclaré M. Grouchko.

 

Selon le diplomate, "ni un dialogue ni, à plus forte raison, une coopération ne seront possible dans le cadre du Conseil Russie-Otan tant que nos partenaires ne fourniront pas de garanties juridiques contraignantes attestant que le système en gestation ne sera pas en mesure de torpiller la stabilité stratégique".

 

Les Etats-Unis sont en train de déployer en Europe un bouclier antimissile comprenant des radars d'alerte haute fréquence et des missiles intercepteurs basés au sol et en mer. Selon les responsables américains, ce bouclier vise à protéger les Etats-Unis et leurs alliés européens contre les attaques balistiques et nucléaires qui pourraient émaner de "pays-voyous": la Corée du Nord et l'Iran.

 

Moscou demande aux Etats-Unis de signer un accord garantissant que la future capacité de défense antimissile balistique ne menacera pas les forces nucléaires russes. Washington refuse de conclure un tel document.

 

Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, avec la conclusion des ententes sur le programme nucléaire iranien, la raison invoquée par l'Otan pour justifier le déploiement d'un système de défense antimissile en Europe a cessé d'exister.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:50
Source BBC

Source BBC

 

MOSCOU, 13 décembre - RIA Novosti

 

Les ententes avec l'Iran ayant modifié la situation géopolitique, l'Otan devrait modifier ses projets concernant le bouclier antimissile européen, a déclaré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexeï Mechkov dans une interview accordée aux journalistes russes.

 

"Nous estimons que les ententes avec l'Iran créent une situation géopolitique complètement différente. Nous avons toujours entendu nos partenaires dire que la raison de leurs démarches visant la création du bouclier antimissile européen était leurs préoccupations concernant le programme nucléaire iranien. A présent, il nous semble que ces préoccupations sont en train de diminuer.  Il serait logique que cela se répercute sur les projets de l'Otan afin de créer le bouclier européen ainsi que sur l'ABM global américain. Nous verrons comment agiront nos partenaires", a indiqué le diplomate russe.

 

Les Etats-Unis et les autres pays de l'Otan, sous prétexte de défense contre une éventuelle attaque de missiles iraniens, ont annoncé leur intention d'installer un bouclier antimissile en Europe et de déployer ses éléments à proximité des frontières russes. Moscou estime que ces projets visent la Russie et que le bouclier européen est susceptible de détruire l'équilibre de forces stratégiques de dissuasion nucléaire entre la Russie et les Etats-Unis.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:20
L'ABM américain toujours d’actualité malgré l’accord avec l’Iran

 

MOSCOU, 9 décembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis comptent toujours installer leur bouclier antimissile (ABM) en Europe malgré le progrès des négociations sur le sort du programme nucléaire iranien, écrit lundi le quotidien Kommersant.

 

"Nos projets concernant l'ABM en Europe restent inchangés. Les USA déploieront par étapes de leurs moyens de protection et considèrent ce travail comme une contribution au projet commun de l'Otan", a ainsi déclaré Laura Lucas, porte-parole du Conseil national de sécurité.

 

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, avait récemment proposé de renoncer à la mise en place de l'ABM européen puisque les USA et leurs alliés de l'Otan se référaient à la menace nucléaire iranienne pour justifier le déploiement de bases antimissile. D'après le ministre cet argument n'est plus recevable.

 

En effet, les autorités iraniennes ont accepté en novembre de geler pendant six mois leur programme nucléaire, de suspendre l'activité des entreprises qui enrichissent de l'uranium et de permettre aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'accéder aux principaux sites du secteur nucléaire iranien, dont l'usine de Fordo et le réacteur à eau lourde d'Arak. Durant cette période les représentants des six médiateurs internationaux espèrent s’entendre sur les détails de l'accord à venir.

 

"Si le programme nucléaire iranien était complètement arrêté et placé sous le strict contrôle de l'AIEA, les arguments actuels justifiant la mise en place de l'ABM en Europe ne seraient plus valables", a déclaré Sergueï Lavrov lors d’une récente réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'Otan à Bruxelles.

 

Cette position a été verbalement soutenue par l'Allemagne. D'après le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle, l'avenir du bouclier antimissile européen dépend entièrement du succès des négociations avec l'Iran. "Ces problèmes sont interdépendants. En cas de progrès majeur dans les pourparlers sur le programme nucléaire iranien, nous pourrons régler le problème de l'ABM qui suscite les objections de la Russie", a-t-il expliqué.

 

Malgré tout les Etats-Unis ont annoncé que le déploiement d’un bouclier antimissile en Europe ne dépendait pas des négociations des Six. Selon un représentant haut placé du département d'Etat, les arguments russes n'ont pas été soutenus "à l'unanimité par tous les ministres de l'Otan présents à la réunion".

 

"Le secrétaire d'Etat John Kerry a répété à plusieurs reprises que ce système ne servait pas uniquement à se défendre contre le programme nucléaire iranien mais également à parer une attaque de missiles. Le programme permet d'utiliser d'autres armes de destruction massive et nécessite une protection appropriée de notre part", a expliqué le représentant du département d'Etat lors d'un briefing à huis clos.

 

De plus, le président américain Barack Obama a reconnu samedi qu'il n'était pas encore certain du règlement définitif du problème nucléaire iranien. "D'après moi la probabilité que l'Iran tienne ses engagements est de 50/50", a-t-il déclaré à la Brookings Institution de Washington.

 

Le chef de la Maison blanche a rappelé que les Etats-Unis n'avaient pas l'intention de renoncer aux sanctions contre l’Iran et avaient donné une chance à Téhéran en réduisant la pression internationale. "Si dans les six mois à venir l'Iran montrait sa réticence à respecter cette entente, nous reviendrions à la politique de sanctions", a déclaré le président américain en rappelant que cette politique avait déjà prouvé son efficacité.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 12:35
La Corée du Sud doit-elle participer à la «guerre des étoiles» américaine?

Les nouveaux missiles de croisières sud-coréens Hyunmoo-3 and Hyunmoo-2 déployés durant les festivités du 65e anniversaire de l’armée à l’aéroport militaire de Seongnam, au sud de Séoul le 1er octobre 2013.

 

21 novembre 2013 Par Frédéric Ojardias, correspondant à Séoul - RFI

 

La Corée du Sud doit-elle acquérir de coûteux systèmes de défense anti-missiles américains ? Alors que le programme nucléaire et balistique du régime nord-coréen continue de progresser, Washington insiste pour que la Corée du Sud, son allié militaire, rejoigne son très sophistiqué bouclier anti-missile balistique. Mais les médias et les analystes sud-coréens s’inquiètent : une telle participation risque de fâcher le puissant voisin chinois et rendrait la Corée du Sud encore plus dépendante des Etats-Unis.

 

Ce bouclier anti-missile américain est un système extrêmement complexe dont l’objectif est de détecter puis d’intercepter en vol des missiles intercontinentaux ennemis, dotés d’ogives nucléaires. Cela nécessite un réseau sophistiqué de satellites, de radars, et de fusées.

 

Or, depuis que son ennemi nord-coréen a réussi, l’année dernière, le tir d’une fusée à longue portée, la Corée du Sud envisage d’acquérir ces systèmes stratégiques capables, en théorie, de détruire des missiles en vol à très haute altitude.

 

Les médias sud-coréens font même état de pressions de la part des Etats-Unis pour que Séoul achète ses derniers systèmes d’intercepteurs, appelés THAAD et SM3. Et beaucoup d’analystes sud-coréens s’inquiètent : ils redoutent qu’un tel achat soit en réalité le prélude à l’intégration complète de la Corée du Sud au bouclier américain.

 

C’est déjà le cas du Japon voisin. Tokyo, allié fidèle de Washington, a accepté d’intégrer son système de défense, et dans ce but a déjà installé un radar américain très sophistiqué sur son territoire.

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 12:35
ABM: Moscou contre l'instrumentalisation du dossier coréen

 

NEW DELHI, 11 novembre - RIA Novosti

 

La Russie juge inadmissible d'utiliser les tensions dans la péninsule coréenne comme prétexte pour y déployer des éléments du système de défense antimissile (ABM) américain, a souligné lundi à New Delhi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Nous jugeons inadmissible d'utiliser la situation actuelle comme prétexte pour accumuler des armements modernes en Asie du Nord-est, notamment pour y déployer des éléments supplémentaires du bouclier antimissile", a déclaré M.Lavrov, intervenant lors de la 11e réunion ministérielle du Dialogue Asie-Europe (ASEM).

 

Et d'ajouter que les conditions étaient à présent réunies pour une reprise rapide des négociations à Six sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

 

"Ces négociations n'ont pas d'alternative", a indiqué le chef de la diplomatie russe.

 

Les négociations à six réunissant la Russie, la Chine, le Japon, les Etats-Unis et les deux Corées ont été lancées en 2003 en vue d'amener Pyongyang à abandonner ses programmes nucléaire et balistique. Elles ont été suspendues en 2009 sur fond de détérioration des relations entre les deux Etats coréens.

 

La 11e réunion des ministres des Affaires étrangères du Dialogue Asie-Europe (Asia-Europe Meeting) se déroule dans la capitale indienne les 11 et 12 novembre.

 

La Russie a adhéré à l'ASEM lors du 8e sommet de cette organisation qui s'est tenu en octobre 2010 à Bruxelles. Lancé en 1996 à Bangkok, le Dialogue Asie-Europe réunit actuellement 52 membres, dont les 28 pays de l'UE et la Commission européenne, 16 Etats de la région Asie-Pacifique et le secrétariat de l'ASEAN, ainsi que d'autres pays d'Europe et d'Asie.

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 12:35
Bouclier antimissile US: rencontre Russie-Japon le 2 novembre

 

MOSCOU, 30 octobre - RIA Novosti

 

Moscou évoquera le déploiement au Japon du bouclier antimissile (ABM) américain lors d'une rencontre à Tokyo le 2 novembre entre les ministres russes et japonais des Affaires étrangères et de la Défense, a annoncé mercredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Igor Morgoulov.

 

"Nous avons pas mal de questions sur les projets de déploiement au Japon d'éléments de l'ABM américain. Nous exposerons nos idées sur ce point et écouterons attentivement celles de nos partenaires nippons", a déclaré le diplomate dans une interview accordée à RIA Novosti.

 

Et d'ajouter que les ministres comptaient également échanger leurs évaluations de la situation au niveau de la sécurité en Asie-Pacifique.

 

"Ce sera l'occasion pour les parties d'exposer leur vision des risques et des défis liés à la stabilité dans la région", a indiqué le vice-ministre.

 

Les Etats-Unis comptent déployer leur système de défense antimissile en dehors de l'Europe, y compris en Asie-Pacifique.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:20
ABM: Obama propose un accord juridiquement contraignant (journal)

MOSCOU, 15 mai - RIA Novosti

 

Le président américain Barack Obama a proposé dans une lettre adressée à son homologue Vladimir Poutine de conclure un accord juridiquement contraignant visant à confirmer que les boucliers antimissiles des deux pays ne menacent pas leurs potentiels nucléaires, annonce mercredi le journal Kommersant.

 

Selon le journal, Barack Obama propose dans sa lettre de "mettre au point un accord juridiquement contraignant sur la transparence, qui comprendrait un échange d'infirmations en vue de confirmer que nos programmes ne représentent pas une menace pour les forces de dissuasion des deux pays".

 

Par ailleurs, la lettre évoque l'intention de Washington de continuer à réduire les arsenaux nucléaires et de "faire de nouvelles démarches décisives afin d'abandonner les conceptions nucléaires vétustes héritées de la guerre froide".

 

Selon le président américain, les Etats-Unis et la Russie "pourraient conclure un accord-cadre sur la réduction ultérieure de leurs arsenaux nucléaires".

 

Une source diplomatique russe, citée par le journal, a indiqué que Moscou "pourrait accepter la proposition américaine, du moment que la transparence est non seulement utile en elle-même, mais qu'elle sert également à renforcer la confiance mutuelle".

 

Lors du sommet Russie-Otan à Lisbonne en novembre 2010, Moscou et Washington ont convenu de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Cependant, les parties n'ont jamais réussi à s'entendre sur l'architecture du futur bouclier.

 

En outre, les Etats-Unis refusent de garantir que le futur bouclier ne sera pas dirigé contre le potentiel nucléaire russe.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:40
Le radar ABM américain en République tchèque

Le radar ABM américain en République tchèque

MOSCOU, 23 avril - RIA Novosti

 

Moscou étudie les propositions des Etats-Unis concernant le bouclier antimissile, mais la coopération n'est possible qu'avec des garanties attestant que ce système n'est pas dirigé contre les pays de la zone euro-atlantique, a indiqué mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

"Nous étudions actuellement les propositions soumises récemment par les Américains sur le développement du dialogue en matière d'ABM. La coopération n'y est possible que sur un pied d'égalité et avec des garanties explicites attestant que tout ce processus n'est pas dirigé contre les pays dans la région euro-atlantique, car la menace qui est présentée comme la raison pour mettre en place le système de défense antimissile se trouve en dehors de la zone euro-atlantique", a déclaré le ministre à l'issue d'une réunion du Conseil Russie-Otan.

 

Lors du sommet Russie-Otan à Lisbonne en novembre 2010, Moscou et Washington ont convenu de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Cependant, les parties n'ont jamais réussi à s'entendre sur l'architecture du futur bouclier. En outre, les Etats-Unis refusent de garantir que le futur bouclier ne sera pas dirigé contre le potentiel nucléaire russe.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 13:30
Indian ABM System Scores Another Success

 

February 16, 2012: STRATEGY PAGE

 

For the seventh time, India successfully tested its anti-missile system, intercepting a Prithvi ballistic missile. The AAD interceptor missile was fired from an island 70 kilometers off the coast. The system uses two types of interceptors. The Prithvi Air Defense (PAD) missile is the larger of the two and is used for high altitude (50-80 kilometers up) interception. The short range Advanced Air Defense (AAD) missile is used for low altitude (up to 30 kilometers) intercepts. The two missiles, in conjunction with a radar system based on the Israeli Green Pine (used with the Arrow anti-missile missile), are to provide defense from ballistic missiles fired as far as 5,000 kilometers away. This will provide some protection from Pakistani and Chinese missiles. A third interceptor, the PDV, is a hypersonic missile that can take down missiles as high as 150 kilometers and is still in development. India is the fifth nation to develop such anti-missile technology.

 

The Indian system has been in development for over a decade. Ten years ago, India ordered two Israeli Green Pine anti-ballistic missile radars. That equipment was used six years ago in a successful Indian test, where one ballistic missile was fired at another, incoming, one. The Israeli Green Pine radar was originally developed for Israel's Arrow anti-ballistic missile system. Arrow was built, in cooperation with the United States, to defend Israel from Iranian and Syrian ballistic missiles. India has since developed, with Israel, the Swordfish radar, which has similar capabilities to the Green Pine and has been operational for two years. Swordfish is part of a system that integrates data from satellites and other sources, in order to detect and track incoming missiles.

 

The interceptor missiles and the fire control systems were designed and built in India, although more Israeli technology may have been purchased to speed things along. India wanted to buy the entire Israeli Arrow system, but the United States refused to allow the sale (which involved a lot of American technology.) The Indian ABM (Anti-Ballistic Missile) system is supposed to become operational in two years.

 

China and Pakistan could only defeat the Indian ABM defenses by firing more missiles, at the same time, than the Indians could handle. It's also possible to equip warheads with decoys, in an attempt to get the interceptor missile to miss. Israel has technology designed to deal with these decoys, and India can probably purchase that. But against an overwhelming number of incoming missiles, some are going to get through.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 11:30

 

March 28, 2011by Michael Listner THE SPACE REVIEW

 

Note: This essay is based on an article previously published March 8, 2011, at Examiner.com.

 

The March 7 edition of The Hindu reported that India performed a test of the interceptor missile portion of its ballistic missile defense system on March 6, 2011. The test, the sixth of the series, was reportedly a success and a validation of the technology to be integrated into India’s defense system.1

 

The target missile, a modified Prithvi, was launched at 9:32 a.m. from Launch Complex III of the Integrated Test Range at Chandipur, Orissa. The modified Prithvi mimicked the trajectory of a ballistic missile with a 600-kilometer (324-nautical-mile) range. Radars at different locations tracked the modified Prithvi, determined its trajectory, and passed the information in real time to Mission Control Centre (MCC) to launch the interceptor. The interceptor used a directional warhead to maneuver the interceptor to the modified Prithvi before exploding. As part the announcement, V.K. Saraswat, Scientific Adviser to the Defence Minister and the Defence Research and Development Organisation (DRDO) Director-General, stated this latest success demonstrated India’s capability to effectively neutralize satellites belonging to an adversary.2

 

While not the primary purpose of the test of India’s ABM program, Sarawat’s statement reflects India’s interest in anti-satellite (ASAT) technology, and it has reportedly put together the necessary components to acquire such a capacity (see “India’s missile defense/anti-satellite nexus”, The Space Review, May 10, 2010). The question remains that, even with the necessary technology to acquire an ASAT capacity, does India now have a proven capability?

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