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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:30
photo Marine nationale

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 20:30
photo Composante Marine / Belgian Navy

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04/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 03 janvier 2016, la frégate belge Leopold 1er a quitté le Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-protection aérienne et anti-sous-marine du GAN.avions Charles de Gaulle. Le Léopold 1er contribuait depuis le départ de Toulon le 18 novembre 2015 à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN.

 

Le 03 janvier 2016, la frégate belge Léopold 1er a appareillé du Royaume de Bahreïn pour poursuivre une mission nationale. Elle accompagnait le porte-avions Charles de Gaulle depuis le 18 novembre 2015, date à laquelle il avait quitté son port base de Toulon.

 

La frégate belge Léopold Ier a participé avec les frégates françaises La Motte-Picquet,  Chevalier Paul et Provence, la frégate allemande Augsburg et la frégate britannique HMS Defender, à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Les capacités multi-missions du Léopold Ier ont contribué à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN. La frégate Belge a démontré sa parfaite interopérabillité avec le GAN. L’Alouette III embarquée à bord du Léopold Ier a d’ailleurs été employée, pour la première fois puis à de nombreuses reprises, pour assurer la fonction de Pedro - hélicoptère qui est en vol lors des manœuvres aviation pour être en mesure de porter secours aux pilotes qui devraient s’éjecter.

 

Le Léopold Ier a été déployé en Méditerranée orientale entre le 23 novembre et le 06 décembre  2015 puis dans le Golfe Arabo Persique depuis le 20 décembre 2015 pour participer aux opérations de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie.

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola s’est rendu à bord de la frégate Léopold Ier.  Il s’est alors entretenu des aspects opérationnels de la mission en cours avec le capitaine de frégate breveté d’état-major Luc J.J. De Maesschalck, commandant la frégate belge. Il avait aussi félicité l’équipage pour la qualité remarquable de la contribution du Léopold 1er à l’action du Groupe Aéronaval au cours de ces premières frappes.

 

Un mois plus tard, le 30 décembre 2015 et plus de 13000 nautiques parcourus depuis le départ de Toulon, lors de l’escale de Bahreïn, le contre-amiral Crignola a présidé une cérémonie de remise de décorations au profit de l’équipage du Léopold 1er. Les marins belges se sont vus remettre la Médaille Outre-Mer avec agrafe Moyen-Orient pour leur participation au déploiement Arromanches 2 et l’excellence de leur performance. A cette occasion, le CTF a rappelé que le Léopold 1er avait été un élément incontournable de cette mission, contribuant à chaque instant à la protection du porte-avions Charles de Gaulle, et suscitant l’admiration de ses pairs par le professionnalisme et les compétences de très haut niveau de l’équipage.

 

La coopération militaire bilatérale avec la Belgique se traduit par un dialogue régulier entre états-majors et une convergence de vue sur les enjeux sécuritaires en Afrique et au Levant. En opération, les forces françaises et belges sont essentiellement déployées dans le cadre d’engagements multilatéraux au sein de l’Union européenne, de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, de l’Organisation des Nations Unies, ou au titre de coalitions, comme c’est le cas pour les opérations menées en Méditerranée orientale et dans le Golfe Arabo Persique. La France et la Belgique se trouvaient ici, en première ligne de la lutte contre Daech.

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 19:30
photo Marine nationale

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14/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 9 décembre 2015, après avoir franchi le canal de Suez pour rallier l’Océan Indien, le Groupe aéronaval (GAN), articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a intégré la frégate britannique HMS Defender. 

 

Le 18 novembre 2015, le ministre de la Défense britannique a annoncé l’intégration de la frégate HMS Defender dans le GAN français au titre de la clause d’aide et d’assistance mutuelle prévu par l’article 42.7 du traité de l’Union européenne invoquée par la France. Le HMS Defender est une frégate de défense aérienne mise en service en 2013. Elle contribue à la protection du GAN grâce à ses systèmes de missiles Sea Viper et ASTER. Elle permet de renforcer la maîtrise de l’espace aéromaritime du groupe.

 

Cet engagement est une marque de la confiance qui existe entre la France et la Grande Bretagne traduite dans le renforcement de la coopération bilatérale initiée en 2010 avec la signature du traité de Lancaster House. Il est une étape supplémentaire vers la capacité recherchée à terme de pouvoir déployer à terme, d’un groupe aéronaval conjoint.

photo Marine nationale

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 13:56
photo Marine nationale

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10/12/2015 Sources : Marine nationale

 

Depuis le départ en mission du groupe aéronaval (GAN), toutes les flottilles de l’aéronautique navale sont engagées en opération. L’activité de la force de l’aéronautique navale illustre ainsi parfaitement le concept d’une Marine 3+1*.

 

La mission permanente de « protection » sollicite ainsi les flottilles 24F, 35F et 32F qui déploient un Falcon 50 Marine, et des hélicoptères Dauphin Service Public, et EC225sur toutes les façades maritimes métropolitaines et dans les DOM-COM. La 25F assure quant à elle cette mission de protection en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie avec un Falcon 200Guardian.

 

La mission d’ « intervention » regroupe les déploiements Arromanches 2, Sophia, Atalante, Méditerranée orientale(Médor) et Corymbe.Arromanches 2sollicite le groupe aérien embarqué (GAé) (4F, 11F, 12F, 17F, 35F), deux E2C Hawkeye, des Rafale Marine et desSuper Etendard Modernisé(SEM) un détachement d’hélicoptère Caïmande la 31F sur la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, un détachement 22S sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne. La mission Sophia,qui vise à surveiller les flux en Méditerranée et à démanteler les réseaux criminels de passeurs, fait régulièrement intervenir la flottille 24F, depuis la Sicile. En MEDOR, la frégate de type La Fayette Courbetest actuellement déployée avec son détachement Pantherde la 36F. Dans le golfe de Guinée, un hélicoptère Alouette3 de la 22S est actuellement déployé sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistralen mission Corymbe. En océan Indien, un Falcon 50 Marineparticipe régulièrement à l’opération Atalante, depuis Djibouti. La 28F avec un Xinguet la 57S, avec un Falcon 10 Marineassurent une partie de la logistique opérationnelle de ces opérations.

 

La permanence de la dissuasion nucléaire met à contribution les flottilles d’avions de patrouille maritime Atlantique 2(21F et 23F) qui coopèrent avec les hélicoptères Lynxde la 34F pour son volet océanique (FOST). La force aéronavale nucléaire (FANu), qui, avec les forces aériennes stratégiques (FAS) constitue le volet aéroporté de la dissuasion, implique l’ensemble des flottilles du GAé, notamment les Rafale Marineet les Super Etendard Modernisé(SEM) qui mettent en œuvre le missile ASMP-A.

 

Les 5500 marins du ciel mettent en œuvre 220 aéronefs à partir de 5 bases de l’aéronautique navale (BAN). Cette force maritime est placée sous le commandement de l’amiral commandant la force aéronautique navale (ALAVIA), basé à Toulon.

 

* Intervenir, protéger, dissuader, en permanence

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 13:55
photo Marine nationale

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07/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola, commandant la Task Force 473, s’est rendu à bord de la frégate belge Léopold 1er qui participe à l’escorte du Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

 

Le GAN a quitté son port de base de Toulon le 18 novembre 2015. Il est déployé en Méditerranée orientale depuis le 23 novembre 2015 et participe ainsi à l’opération Chammal, opération de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie. La frégate belge Léopold Ier participe avec les frégates françaises La Motte-Picquet et Chevalier Paul à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Les capacités multi-missions du Léopold Ier contribuent à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN. La frégate belge est parfaitement interopérable avec les autres bâtiments du GAN. Par exemple, l’Alouette III embarquée à bord du Léopold Ier est qualifiée pour assurer la fonction de Pedro - hélicoptère de secours qui est en vol lors des manœuvres aviation pour sauver les pilotes des aéronefs en cas d’éjection au catapultage ou à l’appontage. C’est une première pour le GAN français.

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola s’est rendu à bord de la frégate Léopold Ier. Il s’est entretenu des aspects opérationnels de la mission en cours avec le capitaine de frégate breveté d’état-major Luc J.J. De Maesschalck, commandant de la frégate belge.

La coopération militaire bilatérale avec la Belgique se traduit par un dialogue régulier entre états-majors, témoin d’une convergence de vue sur les enjeux sécuritaires en Afrique et au Levant. En opération, les forces françaises et belges sont essentiellement déployées dans le cadre d’engagements multilatéraux au sein de l’Union européenne, de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, de l’Organisation des Nations Unies, ou au titre de coalitions, comme c’est le cas pour les opérations menées actuellement en Méditerranée orientale. La France et la Belgique se trouvent ici, en première ligne dans la lutte contre Daech.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3500 militaires. Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daechen Irak et en Syrie. La force Chammal assure la formation des forces irakiennes qui combattent Daech en Irak ; elle frappe l’organisation terroriste avec ses moyens aériens en Irak et en Syrie. La force est composée de douze chasseurs de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et depuis le 23 novembre 2015, du groupe aéronaval (GAN) - PA Charles de Gaulle, FDA Chevalier Paul, FASM La Motte Piquet, PR Marne, frégate belge Léopold Ier - dont le groupe aérien embarqué est composé de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye et d’hélicoptères. Le 26 novembre 2015, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a rejoint le dispositif Chammal en Méditerranée orientale. Si nécessaire, le dispositif Chammal peut être soutenu par des moyens de ravitaillement (C135-FR) ou de contrôle aérien (E3F).

 

Note RP Defense: voir Le Groupe Aéronaval accueille la frégate Léopold I (F930)

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 21:30
photo frégate Léopold I - Composante Marine

photo frégate Léopold I - Composante Marine

 

06.12.2015 Composante Marine

Depuis son départ de Toulon, la frégate F930 Léopold I fait partie de la ceinture de protection du porte-avions français Charles de Gaulle dans l’Est de la Méditerranée.
Ce 2 décembre, le Contre-amiral René-Jean Crignola, commandant du Groupe Aéronaval, nous a rendu visite et s’est adressé à l’équipage : « Je vous félicite pour la qualité remarquable de la contribution du Léopold I à l’action du Groupe Aéronaval qui a ont largement aidé au succès de ces premiers jours. Le Léopold I s’est parfaitement intégré au Groupe Aéronaval français, symbolisant et renforçant ainsi la lutte commune contre le terrorisme. »
Tandis que les Rafale exécutent leurs attaques au-dessus de la Syrie et de l’Iraq, l’escorte du Charles de Gaulle, dont le Léopold I, assure une défense réactive contre les menaces aériennes, de surface et sous-marines.
Nous bénéficions aussi entièrement de cette nouvelle expérience enrichissante que nous offre ce cadre d’opération exceptionnel.

 

photo frégate Léopold I - Composante Marine

photo frégate Léopold I - Composante Marine

DE “GROUPE AÉRONAVAL” ONTVANGT HET BELGISHE FREGAT F930 LEOPOLD I

Sinds haar vertrek uit Toulon maakt het fregat F930 Leopold I deel uit van de nabije bescherming van het vliegdekschip Charles de Gaulle in het Oosten van de Middellandse Zee.
Op 2 december vloog de Admiraal René-Jean Crignola, commandant van het verband, over naar ons schip voor een werkbezoek. Hij sprak de bemanning toe : "Ik feliciteer jullie voor de uitstekende kwaliteit van de bijdrage van de Leopold I aan de acties van de carrier battle group. Die was belangrijk voor het succes van die eerste dagen. De Leopold I heeft zich perfect geïntegreerd in de Franse carrier battle group. Ze symboliseert en versterkt daarbij de gezamenlijke strijd tegen het terrorisme.
Terwijl de gevechtsvliegtuigen de luchtaanvallen uitvoeren boven Syrië en Irak, neemt het fregat de verdediging van het vliegdekschip de Charles de Gaulle op zich, tegen bedreigingen van vliegtuigen, oppervlakteschepen, en onderzeeboten. Voor schip en bemanning is het een nieuwe, verrijkende ervaring in een uitdagend operationeel kader.

 

Reportage photos

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:55
La DGA qualifie le système Rifan étape 2

 

27/11/2015 par DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a prononcé le 12 novembre 2015 la qualification du système Rifan étape 2, réseau intranet des forces aéronavales.

 

Le système Rifan étape 2 a pour fonction d'assurer les services d'échanges d'informations voix et données au sein des forces aéronavales en garantissant le niveau de sécurité et de qualité de service requis par les utilisateurs. Il est actuellement déployé sur 50 navires représentant plus de 15 types de bâtiments, dont toutes les frégates de 1er rang, les sous-marins et le porte-avions Charles-de-Gaulle, avec une cible finale de déploiement à 65 bâtiments.

 

Ces services de communications s'appuient sur une infrastructure de raccordement « IP » constituée de réseaux de dessertes et de réseaux fédérateurs couvrant tous les niveaux de sensibilité de l’information, du niveau non protégé jusqu’au niveau secret OTAN. Par ailleurs, ils s'appuient aussi sur des moyens de transmission déjà présents à bord ou sur des moyens V/UHF apportés par Rifan étape 2.

 

Le système Rifan étape 2 a également pour fonction d'apporter une capacité de management de réseau (CMR) qui permet depuis deux centres à terre de superviser et d'administrer l’ensemble des réseaux à bords des bâtiments Rifan étape 2.

 

Cette qualification concrétise les efforts entamés depuis 2012 par l’équipe de programme RIFAN 2 menée par la DGA en liaison avec l’état-major de la marine, la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la Défense , le service du soutien de la flotte, et les équipages des bateaux concernés. La maîtrise d’œuvre de Rifan 2 est assurée par les sociétés Airbus Defence & Space, DCNS et Rohde & Schwarz.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 18:55
photo Marine Nationale

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16.11.2015 par Fauteuil de Colbert

 

Les bruits de coursives entourant la très prochaine projection du Groupe Aéronaval (GAn) laissent entrevoir un format du groupe aérien embarqué, manifestement, inédit depuis l'entrée eu service du Charles de Gaulle en 2001. La prochaine mission du GAn sera révélatrice des ambitions françaises dans l'évolution de la mission Chammal au-dessus de l'Irak et de la Syrie. Les configurations, tant du groupe naval lui-même que du Groupe aérien embarqué (Gaé) démontreront le niveau d'engagement retenu.

Lire l'article

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 14:55
photo Marine Nationale

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05 Novembre 2015 Elysée

 

Le président de la République a réuni un Conseil restreint de Défense consacré à la situation en Syrie et en Irak.

 

Le chef de l’Etat a souligné l’importance de soutenir le processus de Vienne pour progresser vers une transition politique, seule solution pour résoudre le conflit syrien. Il a rappelé que les lignes directrices de tout accord devaient être la lutte contre Daech et l’arrêt des bombardements contre les populations civiles. Bachar El Assad ne peut être en aucune façon l’avenir de la Syrie.

 

Le déploiement du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a été décidé pour participer aux opérations contre Daech et ses groupes affiliés.

 

Le Conseil a examiné l’état de la menace terroriste dirigée contre notre pays et la mise en œuvre des mesures nécessaires à la protection de nos concitoyens.

 

Les conséquences de l’écrasement du vol russe le 31 octobre dans le désert du Sinaï ont été examinées. Toutes les mesures ont été prises à titre préventif pour assurer la sécurité des ressortissants français. Il n’y a d’ailleurs aucun vol direct entre Charm El-Cheikh et la France.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:30
[Intégrale] Le groupe aéronaval : un outil de précision (JDef)

 

06/10/2015 Paul Hessenbruch  - DICOD / Economie et technologie

 

Faire décoller et apponter des avions en pleine mer, c’est la mission du porte-avions Charles-de-Gaulle. Pour la mener à bien, le porte-avions est en permanence escorté par des bâtiments qui complètent sa protection contre les menaces aériennes, de surface ou sous-marines. Cet ensemble appelé GAN, pour groupe aéronaval, est mis en œuvre par 2 600 marins. Avec les États-Unis, la France est ainsi un des seuls pays à pouvoir déployer un tel dispositif en opérations. En avril 2015, une équipe du Journal de la Défense (#JDef) a embarqué sur plusieurs navires durant l’opération Chammal. Au-delà de l’activité du groupe aérien embarqué, engagé contre DAECH, les témoignages des acteurs du GAN vont vous permettre de comprendre l’impressionnante machine déployée par la France pour projeter sa force partout dans le monde.

 

Dans les coulisses...

« Ce reportage a été mené en pleine opération Chammal en avril 2015. Durant les 10 jours passés avec les marins du groupe aéronaval,  nous devions nous adapter aux exigences opérationnelles, notamment pour les liaisons qui nous ont permis de passer du porte-avions, au ravitailleur et la Frégate de défense aérienne. Chaque jour, il a fallu définir un planning qui n’a cessé d’évoluer en fonction de l’activité. Dans ce reportage, nous avons pris le parti de sortir des chemins battus en ne vous montrant pas les images classiques du porte-avions : les pilotes, les chiens jaunes, le défilé des catapultages et appontages, etc. Vous découvrirez d’autres séquences inédites, l'ensemble du dispositif qui est projeté loin et longtemps et qu'il faut faire durer dans le temps.» Paul Hessenbruch, journaliste

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 10:55
[Teaser] Le groupe aéronaval : un outil de précision (Jdef)



1 oct. 2015 par Ministère de la Défense

 

Faire décoller et apponter des avions en pleine mer, c’est la mission du porte-avions Charles-de-Gaulle. Pour la mener à bien, le porte-avions est en permanence escorté par des bâtiments qui complètent sa protection contre les menaces aériennes, de surface ou sous-marines. Cet ensemble appelé GAN, pour groupe aéronaval, est mis en œuvre par 2 600 marins. Avec les États-Unis, la France est ainsi un des seuls pays à pouvoir déployer un tel dispositif en opérations.

En avril 2015, une équipe du Journal de la Défense (#JDef) a embarqué sur plusieurs navires durant l’opération Chammal. Au-delà de l’activité du groupe aérien embarqué, engagé contre DAECH, les témoignages des acteurs du GAN vont vous permettre de comprendre l’impressionnante machine déployée par la France pour projeter sa force partout dans le monde.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 14:55
photo Marine Nationale

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19/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 mai 2015, les bâtiments du groupe aéronaval (GAN) ont retrouvé les quais de la base navale de Toulon, leur port base. Ces accostages, précédés il y a quelques jours par celui du sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste (SNA), marquent pour le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne et le pétrolier-ravitailleur Meuse, la fin de la mission Arromanches qui les aura menés en océan Indien et dans le nord du golfe arabo-persique.

 

C’est avec émotion que, plus de quatre mois après leur départ, les 2 600 marins de la Task Force 473 ont été accueillis par leur famille, sur les quais Milhaud où chacun des bâtiments venait d’accoster. Le 13 janvier 2015, ils avaient mis le cap vers l’océan Indien pour une mission de prépositionnement qui s’est révélée d’une exceptionnelle densité.

 

Ainsi, après une séquence opérationnelle en Méditerranée réalisée en coopération avec les forces armées italiennes et grecques et ayant comporté une patrouille commune avec la force maritime de l’OTAN déployée en Méditerranée, la SNMG2 (Standing NATO Maritime Group 2), le GAN a conduit, dès son arrivée en mer Rouge à la fin du mois de janvier, un exercice bilatéral avec les forces armées saoudiennes. Baptisé White Shark, il a contribué au développement des savoir-faire communs avec ce partenaire important de la région et s’est achevé par une patrouille opérationnelle conjointe précédant le franchissement du détroit de Bab el Mandeb.

 

C’est ensuite vers le golfe arabo-persique que s’est dirigé le GAN afin de participer pendant huit semaines à l’opération Chammal de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak. Cet engagement opérationnel couronné de succès, au cours duquel le GAN a mené quotidiennement dix à quinze sorties de combat, a été conduit au sein des structures de commandement américaines, en coordination étroite avec la Task Force 50, constituée autour du porte-avions américain Carl Vinson. Signe des progrès considérables réalisés dans l’interopérabilité avec nos alliés américains et des relations de confiance qui unissent nos marines, la TF 473 a, à plusieurs reprises, assuré la permanence aéronavale dans le nord du golfe arabo-persique, notamment pendant la relève des porte-avions américains. Avec l’intégration du HMS Kent, qui a assuré pendant près de trois mois, jusqu’à la mi-avril 2015, la protection du Charles de Gaulle, on se souviendra que cette mission a également marqué une étape important dans la coopération bilatérale franco-britannique.

 

A sa sortie du Golfe, la TF 473 a mis le cap vers l’Inde où elle a conduit l’exercice Varuna du 28 avril au 2 mai 2015. Pour sa 14ème édition, cet exercice a été l’occasion pour le GAN et son homologue indien constitué autour du porte-avions Viraat, de renforcer la capacité des deux marines à opérer ensemble au service de la sécurité maritime en océan Indien. Après avoir franchi le canal de Suez le 12 mai 2015, le GAN a contribué à la sécurité maritime en Méditerranée orientale avant d’entraîner durant quelques jours les jeunes pilotes de chasse de l’aéronautique navale.

 

Symbole fort de l’importance accordée à cette mission, le vice-amiral d’escadre Coindreau commandant la force d’action navale a tenu à venir saluer les marins de la force pour le courage, le professionnalisme et la pugnacité dont ils ont fait preuve durant ces mois intenses. Il a également assisté au dernier retour de mission du pétrolier ravitailleur Meuse,qui sera retiré du service actif d’ici quelques semaines, après 35 années de bons et loyaux services.

 

Cette mission dorénavant accomplie, les marins du groupe aéronaval vont profiter de quelques jours de repos bien mérités, tout en se tenant prêts à répondre à toute nouvelle sollicitation opérationnelle. Les équipages du Charles de Gaulle et de son groupe aérien embarqué, hisseront bientôt les voiles vers les Champs-Elysées où ils défileront le 14 juillet 2015.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 19:30
photo Marine Nationale

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12 Mai 2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le groupe aéronaval (GAN) rassemblé autour du porte-avions Charles de Gaulle et formant la Task Force 473 (TF) a franchi le canal de Suez le 12 mai. L’arrivée du GAN en mer Méditerranée, quatre mois après avoir quitté son port base, marque le début de la dernière phase du déploiement Arromanches.

 

Débuté le 13 janvier 2015, le déploiement Arromanches 2015 a conduit dans les zones d’intérêt stratégique pour la France en Océan Indien et dans le Golfe arabo persique (GAP), le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne – qui a relevé en cours de mission son homologue britannique le HMS Kent – ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque.

 

 L’objectif de cette mission de pré-positionnement stratégique est de contribuer à la sécurité maritime des espaces traversés grâce notamment au renforcement des liens avec les principaux partenaires de notre pays, de contribuer au renforcement de la connaissance des différentes zones, et bien entendu de s’intégrer aux opérations en cours ou qui pourraient se déclencher. Dans ce cadre, le groupe aéronaval a participé aux exercices White Shark avec les forces armées saoudiennes, Varuna avec la marine indienne et durant 8 semaines à l’opération Chammal au large de l’Irak.

 

Il se trouve désormais en Méditerranée occidentale où il patrouille au large de zones rendues sensibles par la succession de crises qui s’y sont déroulées. Il effectuera ensuite des manœuvres au profit des jeunes pilotes de chasse de l’école de l’aviation embarquée avant d’amorcer son retour vers Toulon, prévu avant la fin du mois.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 17:30
photo EMA  / Marine Nationale

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24/04/2015 Sources EMA

 

Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a quitté le golfe arabo-persique en franchissant le détroit d’Ormuz le 18 avril 2015. Il a ainsi mis un terme à huit semaines de contribution aux opérations aériennes conduites dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Débuté le 23 février dernier, l’engagement du GAN dans l’opération Chammal s’achève après huit semaines de contribution aux opérations aériennes de la coalition, aux côté des avions et des pilotes de l’armée de l’Air française qui poursuivent leur mission d’appui aux forces de sécurité irakiennes.

En quittant le golfe arabo-persique, le GAN poursuit sa mission Arromanches 2015. Comme le souligne le contre-amiral Chaperon : « Notre départ de la zone n’est pas une fin mais bien le début d’une nouvelle phase. »

Le GAN se dirige désormais vers Goa, en Inde, afin de conduire avec le groupe aéronaval indien l'édition 2015 de l’exercice Varuna. Pour cette nouvelle phase de la mission Arromanches 2015, le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et le pétrolier-ravitailleur Meuseont été rejoints par la frégate anti sous-marine Jean de Vienne qui est venue relayer le HMS Kent.

 

- 8 semaines d’opérations intensives -

Pendant huit semaines, en parfaite complémentarité avec les avions de l’armée de l’Air française, le groupe aérien embarqué (GAé) a réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat depuis le porte-avions Charles de Gaulle, afin de participer à l’appui des forces de sécurité irakiennes engagées au sol contre les terroristes de Daech. Les 12 Rafale , les 9 Super Etendard Modernisé et le Hawkeye du (GAé) ont participé à des missions d’appui aérien, de reconnaissance et de contrôle du trafic aérien au-dessus de la zone de conflit. Dans cette mission de contrôle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a également tenu une place essentielle.

Au cours de cette période, le groupe aéronaval et ses 2 600 marins ont parcouru 15 000 nautiques. « En apportant un volet aéromaritime à cette lutte et en mettant en avant le pavillon français dans une zone stratégique, nous avons une fois de plus répondu aux besoins militaires de notre pays, et au-delà à ceux d’une coalition internationale » souligne le contre-amiral Chaperon, commandant la Task Force 473.

 

- Un haut niveau d’interopérabilité -

La présence du GAN dans le golfe arabo-persique aura également été l’occasion de confirmer le haut  niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et les marines américaines et britanniques, dans un contexte hautement opérationnel et dans un espace restreint où la navigation commerciale est très dense et les plateformes pétrolières nombreuses. Le GAN a ainsi été engagé au sein de la Task Force aéronavale conduite par le porte-avions américain Carl Vinson et une frégate britannique, le HMS Kent, a assuré aux côtés de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de plusieurs escorteurs américains, la sécurité du groupe

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:30
photo Marine Nationale

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13 Avril 2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 12 au 16 avril, le groupe aéronaval français (GAN), engagé aux côtés du groupe du porte-avions Carl Vinson au sein de la Task Force 50 depuis le 23 février, assure seul la permanence aéronavale de la coalition dans le golfe arabo-persique.

 

Pendant ces quatre jours, cette permanence sera assurée uniquement par le groupe aéronaval français. Pour la première fois dans l’histoire de la coopération navale entre les deux pays, le porte-avions Charles de Gaulle et ses escorteurs remplacent le groupe aéronaval américain dans un contexte opérationnel. En effet, cette relève permettra au porte-avions USS Theodore Roosevelt de prendre hors du golfe arabo-persique la relève de l’USS Carl Vinson qui rentre à son port de base.

 

Le rôle qu’assume depuis le GAN depuis le 12 avril dans cette région du monde illustre le haut niveau de confiance et d’interopérabilité qui unit les deux  marines. Le général Dempsey, chef des armées américaines, a ainsi confié le 8 mars dernier. : « Sans le Charles de Gaulle nous n’aurions pas pu combler le fossé causé par le départ du Carl Vinson du Golfe ».

 

Déployés dans l’océan Indien et le golfe arabo-persique dans le cadre de leur mission « Arromanches », le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine HMS Kent et un sous-marin nucléaire d’attaque sont aujourd’hui dans leur 8e semaine d’opération au large de l’Irak. Aux côté des aéronefs français de l’armée de l’Air et de ceux de la coalition, les avions du groupe aérien embarqué réalisent chaque jour des missions de reconnaissance, de commandement et de contrôle de l’espace aérien, et d’appui aux forces irakiennes.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 18:55
Mission Arromanches 2015 : Le groupe aéronaval en océan Indien

Les unités du groupe aéronaval français ont conduit avec les forces armées saoudiennes des patrouilles communes puis les manœuvres opérationnelles « White Shark ». photo Marine nationale

 

3 Mars 2015 Source : Marine Nationale

 

Le groupe aéronaval (GAN) constitué en Task Force 473 (TF 473) autour du porte-avions Charles de Gaulle a largué les amarres le 13 janvier dernier afin d’entamer un nouveau déploiement opérationnel en océan Indien. La mission Arromanches a pour objet le pré-positionnement du GAN dans une zone d’intérêt stratégique, couvrant notamment les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient. Cette mission permettra en fonction des évolutions de la crise au Levant, de contribuer de façon majeure à l’action de  la coalition luttant contre le groupe terroriste Daech.

 

Des opportunités pour agir

 

Les premières semaines de déploiement du GAN ont été marquées par l’intégration à la SNMG2[1], force permanente de l’OTAN déployée en Méditerranée, et par des patrouilles menées au plus proche des zones de crise de la Méditerranée occidentale au golfe d’Aden, puis dans le golfe Arabo-Persique.

 

Depuis qu’il a appareillé, le GAN a participé à des manœuvres conjointes dans un cadre multinational et interallié, ainsi qu’à des manœuvres bilatérales avec les pays de la région. Durant plusieurs jours, la TF 473 a coordonné l’action d’une force aéronavale imposante, qui a contribué à la surveillance et à la sécurisation des espaces maritimes, de la Méditerranée occidentale au canal de Suez.

 

Entré en mer Rouge début février, le GAN a participé au renforcement de la connaissance du théâtre par le biais de missions de renseignement. Il a ainsi réalisé une patrouille opérationnelle dans le golfe d’Aden permettant de contribuer à la sécurisation d’une des zones les plus denses au monde en termes de trafic maritime et de menaces en mer. Les bâtiments du GAN ont également conduit d’importantes manœuvres communes avec les forces armées saoudiennes.

 

Le groupe aéronaval engagé en Irak

 

Dans le golfe Arabo-Persique, il opère aux côtés du groupe aéronaval américain, constituant autour du porte-avions Carl Vinson une « carrier battle force » au sein de la TF 50. Une nouvelle phase commence pour les marins français, placée sous le signe de la coopération étroite avec l’US Navy.

 

Le 23 février, à l’occasion d’un déplacement à bord du Charles de Gaulle, le ministre de la Défense a annoncé aux 2 600 marins de la TF 473 leur intégration à l’opération Chammal. Cet engagement opérationnel en Irak marque la détermination de la France à prendre toute sa part dans la lutte contre Daech et à peser dans la coalition ; notre pays étant le seul avec les Etats-Unis à mettre en œuvre un groupe aéronaval dans cette guerre contre le terrorisme. « Déployer le groupe aéronaval français n’est jamais anodin. C’est ici un signal politique fort, qui vient conforter la détermination de la France à vaincre cette barbarie que représente Daech » a souligné le ministre de la Défense.

 

Le GAN constitue un atout stratégique précieux : il contribue simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes vitaux, à l’entretien de la capacité d’appréciation autonome de situation et à la projection de puissance. Il offre ainsi une capacité d’action graduée, adaptée aux besoins des autorités politiques.

 

[1] Le Standing Nato Maritime Group 2 (SNMG2) était composé à l’occasion du croiseur américain USS Vicksburg, des frégates turque Turgutreis et canadienne HMCS Fredericton et du ravitailleur allemand Spessart. La mission de cette force est d’assurer une permanence en Méditerranée afin de surveiller les navires impliqués dans des trafics liés au terrorisme international.

photo Marine nationalephoto Marine nationale

photo Marine nationale

La mission Arromanches 2015, baptisée ainsi pour mettre en lumière la coopération entre la France, les Etats-Unis et le Royaume Uni, constitue un nouveau pré-positionnement stratégique, permettant de renforcer la présence de la France en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique, de recueillir du renseignement, et de contribuer aux opérations menées par la coalition dans la zone.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 15:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

23.02.2015 par Alain Barluet, Envoyé spécial à bord du Charles-de-Gaulle dans le Golfe arabo-persique - leFigaro.fr


Le contre-amiral Éric Chaperon commande le groupe aéronaval -avec pour fleuron le porte-avions Charles-de-Gaulle- actuellement présent dans le Golfe arabo-persique et engagé à partir de ce lundi au sein du dispositif français Chammal pour lutter contre Daech en Irak.
 

LE FIGARO - Quelles vont être les missions des avions du Charles de Gaulle en Irak?

 

ÉRIC CHAPERON : Les missions des 21 chasseurs Rafale et Super Etendard modernisés embarqués sur le porte-avions prolongeront celles déjà menées dans le cadre du dispositif Chammal depuis le 15 septembre. Ces missions sont de trois types: le renseignement, le commandement - car nous agissons dans le cadre d'une coalition et il faut nous coordonner, les frappes et l'appui à nos alliés irakiens et kurdes sur le terrain. Le Groupe aéronaval (GAN) que je commande comprend le Charles-de-Gaulle, la frégate de défense anti-aérienne Chevalier Paul, une frégate britannique assurant la défense anti-sous-marine, le HMS Kent, le pétrolier ravitailleur La Meuse et un sous-marin nucléaire d'attaque. L'opération est dirigée par les Américains qui ont aux aussi engagé dans la zone un de leurs porte-avions, l'USS Carl Vinson.

 

Comment allons-nous «travailler» avec les Américains pendant cette mission délicate?

Nous allons nous intégrer au dispositif américain tout en conservant la pleine souveraineté dans nos décisions et le choix de nos missions. Pour cela, nous nous sommes entraînés intensivement. Le déploiement - appelé Bois Belleau - que nous avons mené l'an dernier avec les Américains, ici même dans le Golfe arabo-persique, a considérablement accru notre interopérabilité avec ces alliés majeurs. Nous continuons d'ailleurs à approfondir cette interopérabilité avec les États-Unis. En même temps, à partir d'aujourd'hui, on n'est plus dans l'exercice mais pleinement dans l'engagement opérationnel. Il y a quelques jours, sur les champs de tirs de Djibouti, nous avons répété l'ensemble de la mise en œuvre des armements de nos avions…

 

Les Américains disposent de capacités beaucoup plus importantes que les nôtres, ce sont eux qui réalisent plus de 90% des frappes contre Daech…

Le GAN des Américains n'est pas plus imposant que le nôtre. Croyez-moi, nous sommes loin d'être ridicules et ils nous respectent. Une de nos frégates, Le Jean-Bart, a été insérée dans leur dispositif. Pensez-vous qu'ils nous confieraient la défense anti-aérienne de leurs bateaux si tel n'était pas le cas? Bien évidemment, ils ont des moyens plus importants que nous. Nous sommes complémentaires.

 

Cette action militaire, à partir du Golfe arabo-persique peut-elle changer la donne militaire en Irak?

Les combattants de Daech ont eu le dessus sur le terrain mais ils sont en train de le perdre. La prise d'ascendant militaire est en train de changer de camp. L'engagement du Charles-de-Gaulle et du groupe aéronaval ne va pas changer la donne à lui tout seul. Mais sa réserve de puissance est importante dans ce conflit qui va durer. La mobilisation du groupe aéronaval contre Daech conforte notre autorité de premier partenaire des Américains dans la coalition et souligne après des pays de la région notre appui face au terrorisme.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:55
Mission Arromanches : le groupe aéronaval dans le golfe Arabo- Persique

 

19/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Au terme de sa patrouille dans la zone d’intérêt que constitue le golfe d’Aden et le nord de l’océan Indien, le groupe aéronaval constitué en Task Force 473(TF) autour du porte-avions Charles de Gaulle a franchi le détroit d’Ormuz le dimanche 15 février 2015 et navigue désormais dans le golfe Arabo-Persique.

 

Le passage du détroit d’Ormuz, situé entre le sultanat d’Oman et l’Iran, est toujours un moment fort pour les bâtiments de combat de la Marine nationale, surtout dans le contexte international actuel. D’une importance stratégique décisive puisque plus de 30% du commerce mondial de pétrole transite par cette voie commerciale, il est également le point d’entrée des unités maritimes déployées au sein de la coalition contre Daech.

 

Après un mois de patrouilles destinées à contribuer à la sécurisation des espaces maritimes d’intérêt en Méditerranée, en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, ainsi que plusieurs actions de coopération réalisées avec des pays partenaires, le groupe aéronaval français a rejoint le golfe Arabo-Persique où il va prochainement opérer au sein de la Task Force 50, aux côtés du groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions Carl Vinson.Une nouvelle phase de ce pré positionnement stratégique au sein de zones sensibles commence pour les marins français, placée sous le signe de la coopération étroite avec l’US Navy, dans la continuité du dernier déploiement, Bois Belleau.

 

Dans cette perspective, les unités déployées pour la mission Arromanches effectuent un ultime arrêt à Manama, capitale du royaume de Bahreïn et siège du commandement naval américain dans l’océan Indien. Le royaume de Bahreïn fait partie des principaux partenaires de la France au Proche et au Moyen-Orient, avec qui nous partageons une vision commune des grands enjeux sécuritaires, plus particulièrement ceux liés à la lutte contre le terrorisme. Mais c’est bien avec la cinquième flotte des Etats-Unis, basée dans ce pays, que durant cette escale de travail l’état-major du groupe aéronaval va finaliser les derniers détails pratiques de la très prochaine intégration de la TF 473 à la TF 50.

Mission Arromanches : le groupe aéronaval dans le golfe Arabo- PersiqueMission Arromanches : le groupe aéronaval dans le golfe Arabo- Persique
Mission Arromanches : le groupe aéronaval dans le golfe Arabo- Persique
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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:30
Arromanches : nouveau déploiement du groupe aéronaval

 

19 Février 2015 Marine nationale

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

Pour ce déploiement, le groupe aéronaval (GAN) est constitué :

 

    du porte-avions Charles de Gaulle ;

    d’un état-major embarqué ;

    du groupe aérien embarqué (GAé) comprenant douze Rafale marine, neuf Super étendards modernisés, un avion de guet aérien Hawkeye et quatre hélicoptères ;

    de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de son hélicoptère Caïman Marine ;

    du pétrolier ravitailleur Meuse ;

    d’un sous-marin nucléaire d’attaque employé en élément précurseur.

 

La frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent rejoindra le GAN en mer Rouge.

 

Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du GAN dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d’adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques.

 

Comme en 2014, durant son dernier déploiement effectué en océan Indien, le GAN sera amené à opérer sous contrôle opérationnel américain afin d’éprouver et renforcer notre niveau d’interopérabilité et de coopération et ainsi entretenir notre capacité à conduire ensemble des opérations de haute intensité.

 

De même, la frégate britannique HMS Kent, qui participera à la protection anti-sous-marine du porte-avions, sera totalement intégrée au GAN, illustrant la confiance qui unit les marines britannique et française et leur haut niveau d’interopérabilité.

 

En 2014, le déploiement du GAN avait pour nom Bois Belleau, en référence au centenaire de la Première Guerre Mondiale et à la coopération avec nos alliés américains, fil rouge de ce déploiement.

 

Cette année, la mission que s’apprête à effectuer le GAN et ses quelque 2 600 marins porte le nom Arromanches, commune du Calvados où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944. En souvenir du premier porte-avions français de l’après-guerre et 70 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la mission Arromanches mettra à l’honneur la coopération avec nos alliés américains et britanniques.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques un atout stratégique et un outil militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée et adaptée aux besoins des autorités politiques.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 23:55
Mission ARROMANCHES : le groupe aéronaval patrouille à l’ouest du golfe d’Aden

 

10/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 10 février, déployé au large de Djibouti, le groupe aéronaval (GAN) a réalisé une patrouille opérationnelle dans le golfe d’Aden tout en conduisant un intense programme d’entraînement en coopération avec les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les unités américaines présentes sur zone.

 

Entré dans le golfe d’Aden au tout début du mois de février, le groupe aéronaval (Task Force 473) a déployé ses unités afin de contribuer à la surveillance et à la sécurisation de ce vaste espace, sujet à de nombreux trafics et menaces, et qui abrite l’une des principales artères maritimes de la planète. Cette manœuvre, qui reflète la volonté française de jouer un rôle déterminant dans cette partie de l’océan Indien essentielle à nos intérêts nationaux, aura également contribué au renforcement de la connaissance de cette zone.

 

Parallèlement à ces manœuvres, le GAN a profité de sa présence au large de Djibouti pour s’entraîner avec les FFDj. Un exercice de tir air-sol des Rafale Marine et Super Etendard Modernisés sur le champ de tir a été réalisé, et plusieurs attaques aériennes du GAN par les Mirage 2000de la base aérienne 188 ont été scénarisées, permettant ainsi à la Task Force de continuer à s’entraîner face à ce type de menace.

 

Pour compléter le panel des interactions entre le GAN et les FFDj, un exercice de Combat Search And Rescue (CSAR), c’est-à-dire de récupération de pilote en environnement non permissif, s’est déroulé en collaboration avec les forces américaines présentes dans la zone, ainsi qu’un exercice de contre-terrorisme en mer avec le pétrolier-ravitailleur Meuse. Durant les quelques jours passés à quai à Djibouti pour une manœuvre logistique importante, une centaine de marins, en particulier ceux des brigades de protection, ont poursuivi ces échanges en menant une instruction de vie en campagne en milieu désertique au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) d’Arta. Ils ont bénéficié de l’expertise des instructeurs du 5èmerégiment interarmes d’outre-mer (RIaOM), et ont appris à leur contact, à vivre et survivre en zone semi-désertique au cours d’une courte nomadisation.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques, un atout stratégique et militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maitrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée, et adaptée aux besoins des autorités politiques.

Mission ARROMANCHES : le groupe aéronaval patrouille à l’ouest du golfe d’AdenMission ARROMANCHES : le groupe aéronaval patrouille à l’ouest du golfe d’Aden
Mission ARROMANCHES : le groupe aéronaval patrouille à l’ouest du golfe d’Aden
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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:55
La corrosion prive le « Charles de Gaulle » d'un de ses deux avions-radars

 

02/02/2015 lemarin.fr

 

Le groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle ne compte qu’un seul avion-radar E-2C Hawkeye, au lieu des deux de la dotation normale. En cause, des criques liées à la corrosion, sans doute saline, sur l'un des appareils qui devaient embarquer.

 

La Marine n’a pas eu le choix, puisqu’elle ne dispose que de trois des appareils livrés par la firme américaine Grumman, au lieu des quatre qu’elle n’a cessé de réclamer, depuis la construction du Charles de Gaulle.

 

Ce qui fait que la vie des Hawkeye de la flottille 4F de Lann-Bihoué est invariablement le même : en permanence, un des trois avions est en maintenance programmée pour plusieurs mois à l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Cuers, pendant que les deux autres sont en capacité de voler, à Lann-Bihoué (Morbihan), ou sur le pont du Charles de Gaulle.

 

Seulement cette fois, un de ces deux avions présentait des traces de corrosion sur les ferrures d’ailes, un endroit sur lequel il n’est évidemment pas possible de transiger.

 

Il va donc devoir intégrer un chantier anticorrosion, laissant à bord un unique avion-radar. Une dizaine d’E-2 de l’US Navy ont déjà présenté le même problème, et la solution est en cours de développement explique-t-on.

 

On peut estimer que cela n'amoindrit pas la protection du porte-avions, qui dispose de puissants radars et qui est accompagné d’une frégate antiaérienne encore mieux dotée que lui sur ce plan. Mais cela limite d’autant la capacité d’accompagnement de raids (une autre fonction des Hawkeye), au-dessus du territoire irakien. Il faudra, de plus, prier pour que cet avion unique n’ait pas des tracas mécaniques pendant son séjour sur le Charles de Gaulle.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:30
Arromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie Saoudite

 

30/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 27 au 29 janvier 2015, le groupe aéronaval a effectué un exercice avec les forces armées saoudiennes ainsi qu’une courte patrouille opérationnelle.

 

Pendant près de trois jours, en mer Rouge, le groupe aéronaval a conduit de nombreuses activités d’entraînement et une patrouille opérationnelle avec les unités de la marine et de l’armée de l’air saoudiennes, dans le cadre de l’exercice White Shark.

 

Avec les frégates saoudiennes Al Dammamet Makkha, ainsi qu’avec le pétrolier ravitailleur Yunbu, ce sont des exercices de tir, de lutte contre avions ou contre sous-marins et des manœuvres de ravitaillement à la mer qui ont été réalisés. Plusieurs COMposite Air Operation (COMAO) ont été organisées en parallèle entre Rafale Marine, Super Etendards Modernisés français et Typhoon et F15 saoudiens.

 

C’est pour tirer les enseignements de ces activités que le chef d’état-major de la Marine du royaume d’Arabie Saoudite a été accueilli à bord du porte-avions Charles de Gaulle le 28 janvier 2015. Au cours de sa rencontre avec le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473, rejoint pour l’occasion par le contre-amiral Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN), le vice-amiral d’escadre Abdallah Bin Sultan Al Sultan, manifestement très satisfait de cette visite, a pu évoquer les progrès manifestes accomplis en termes d’interopérabilité et de savoir-faire communs.

 

A la fin de l’exercice, les unités navales saoudiennes ont patrouillé quelques heures avec la TF 473 illustrant la volonté partagée de donner une dimension plus opérationnelle à notre coopération, davantage orientée vers la sécurisation des espaces maritimes.

 

Les relations militaires entre la France et l’Arabie Saoudite sont étroites et anciennes. Formalisées en 1982 par la signature d’un accord de coopération et d’assistance, elles se sont très sensiblement développées au fil des années. Aujourd’hui, cette coopération s’attache au développement des savoir-faire opérationnels communs et de l’interopérabilité. Dans le domaine aéro-maritime, elle se traduit notamment par le partage d’expérience tactique au cours d’exercices bilatéraux tels que Red Shark, avec le groupe amphibie, ou White Shark avec le groupe aéronaval.

 

Le groupe aéronaval ou TF 473 comprend le porte-avions Charles de Gaulle, son groupe aérien embarqué, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, le pétrolier ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque, déployé en précurseur.

Arromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie SaouditeArromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie Saoudite
Arromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie SaouditeArromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie SaouditeArromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie Saoudite
Arromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie SaouditeArromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie Saoudite
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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 19:55
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

26/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 janvier 2015, le groupe aéronaval Arromanches,articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a franchi le canal de Suez et rejoint la zone maritime « océan Indien ».

 

Cette étape a été précédée d’une période d’une dizaine de jours en Méditerranée au cours de laquelle le groupe a effectué des opérations ainsi que des exercices avec les forces alliées présentes sur le théâtre. 

 

Après avoir accueilli le président de la République pour la cérémonie des vœux aux Armées, le groupe aéronaval, constitué en Task Force 473 (TF), a réalisé une courte période d’entraînement au sud de Toulon avant de mettre le cap à l’Est.

 

Rapidement rejointe par la deuxième force permanente maritime de l’OTAN, la SNMG2 [i], puis par le croiseur américain USS Cole, appuyée par des avions de patrouille maritime français et américain, la TF 473 a coordonné durant plusieurs jours l’action d’une force aéronavale imposante, rarement observée à une telle échelle ces dernières années sur le théâtre méditerranéen. Outre la sûreté du porte-avions Charles de Gaulle lors de son transit vers Suez, ce dispositif a contribué à la surveillance et à la sécurisation des espaces maritimes traversés et au renforcement de la connaissance du théâtre par le biais de missions de renseignement. Il témoigne de la vitalité du lien qui unit la marine nationale aux forces maritimes de l’Alliance ainsi que de la détermination de celle-ci à garantir la sécurité en Méditerranée face aux nombreux menaces et trafics qui la traversent.

 

Parallèlement à cette mission opérationnelle, le groupe aéronaval a poursuivi sa montée en puissance au cours de plusieurs exercices complexes (raid à longue distance du groupe aérien embarqué, protection du Charles de Gaulle contre la menace sous-marine, tactiques de combat naval de haute intensité, lutte contre la menace asymétrique) réalisés au sein de la force et en coopération avec les forces armées des pays européens du pourtour méditerranéen, notamment la marine italienne et les armées de l’air italienne et grecque. Lors de sa rencontre avec l’amiral commandant la Task Force 473, le contre-amiral Williamson, commandant américain de la SNMG2, a souligné l’importance d’exploiter ces opportunités d’échanges entre marines alliées : « Nous participons régulièrement à des exercices multinationaux en suivant des scénarios de temps de crise afin d’améliorer notre interopérabilité et nos tactiques et d’être prêts à agir tous ensemble si cela était nécessaire. »

 

Désormais en mer rouge, le groupe aéronaval comprend désormais le porte-avions Charles de Gaulle, son groupe aérien embarqué, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, le pétrolier ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque, déployé en précurseur. La TF 473, sous les ordres du contre-amiral Chaperon, prépare un exercice bilatéral avec l’Arabie Saoudite en poursuivant sa progression vers l’océan Indien.

 

[i] Force navale de l’OTAN, la SNMG2 était composée à l’occasion du croiseur américain USS Vicksburg, des frégates turque Turgutreis et canadienne HMCS Fredericton et du ravitailleur allemand Spessart. La mission de cette force est d’assurer une permanence en Méditerranée afin de surveiller les navires impliqués dans des trafics liés au terrorisme international

Arromanches : le groupe aéronaval a rejoint la zone maritime « océan Indien »
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 19:56
Appareillage du groupe aéronaval (video)

 

13 janv. 2015 Ministère de la Défense

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 15:55
Arromanches : nouveau déploiement du groupe aéronaval

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

Pour ce déploiement, le groupe aéronaval (GAN) est constitué :

    du porte-avions Charles de Gaulle ;

    d’un état-major embarqué ;

    du groupe aérien embarqué (GAé) comprenant douze Rafale marine, neuf Super étendards modernisés, un avion de guet aérien Hawkeye et quatre hélicoptères ;

    de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de son hélicoptère Caïman Marine ;

    du pétrolier ravitailleur Meuse ;

    d’un sous-marin nucléaire d’attaque employé en élément précurseur.

 

La frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent rejoindra le GAN en mer Rouge.

 

Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du GAN dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d’adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques.

 

Comme en 2014, durant son dernier déploiement effectué en océan Indien, le GAN sera amené à opérer sous contrôle opérationnel américain afin d’éprouver et renforcer notre niveau d’interopérabilité et de coopération et ainsi entretenir notre capacité à conduire ensemble des opérations de haute intensité.

 

De même, la frégate britannique HMS Kent, qui participera à la protection anti-sous-marine du porte-avions, sera totalement intégrée au GAN, illustrant la confiance qui unit les marines britannique et française et leur haut niveau d’interopérabilité.

 

En 2014, le déploiement du GAN avait pour nom Bois Belleau, en référence au centenaire de la Première Guerre Mondiale et à la coopération avec nos alliés américains, fil rouge de ce déploiement.

 

Cette année, la mission que s’apprête à effectuer le GAN et ses quelque 2 600 marins porte le nom Arromanches, commune du Calvados où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944. En souvenir du premier porte-avions français de l’après-guerre et 70 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la mission Arromanches mettra à l’honneur la coopération avec nos alliés américains et britanniques.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques un atout stratégique et un outil militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée et adaptée aux besoins des autorités politiques.

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