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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 4 novembre 2014, a eu lieu le transfert d’autorités entre le GTIA Magenta et le GTIA Korrigan sur le poste de commandement principal de Sibut en République centrafricaine. Le colonel Hervé Pierre succède ainsi au colonel Valéry Putz à la tête de ce GTIA.

 

Depuis le 24 juin 2014, les légionnaires du 2e régiment étranger d’infanterie (2eREI), les cavaliers du 501e régiment de char de combat (501eRCC), les marsouins du régiment d’infanterie de char de marine (RICM), les artilleurs du 40e régiment d’artillerie (40eRA) et les sapeurs du 13e régiment du génie (13eRG), étaient déployés dans le couloir central et l’Est du pays. Le GTIA Magenta, depuis son poste de commandement de Sibut, a conduit des opérations, dans le Nord à partir de sa base de Dékoa et dans l’Est du pays à partir des bases opérationnelles avancées de Grimari, Bambari et Bria. La simple étendue de la zone d’action, 52 000 km2, a amené l’unité logistique du GTIA à parcourir plus de 53 000 km pour ravitailler les différentes bases.

 

 Le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, a mis à l’honneur les soldats qui ont œuvré pendant quatre mois à la sécurisation de leur zone d’action. La situation sécuritaire tendue, du fait de l’action des groupes armés aux mesures de confiance, a amené le GTIA Magenta à inscrire son action de sécurisation dans la durée en conduisant des missions de contrôle de zone permanentes. Attaqués à plusieurs reprises par des groupes armés, les soldats français ont imposé les mesures de confiance avec détermination. C’est au prix de cet engagement sans faille que la reprise de l’économie locale, avec la réouverture des marchés de Dekoa et de Grimari, et le retour des autorités administratives et judiciaires ont été rendus possible.

 

Le général commandant la force Sangaris a souligné dans son ordre du jour « le sang froid remarquable »dont ont fait preuve les troupes de ce GTIA, « en assurant en priorité la protection des populations ». Cette posture de stricte impartialité, en coopération avec la MISCA puis la MINUSCA et les forces de sécurité intérieures (FSI), s’inscrit parfaitement dans la ligne de conduite des forces françaises engagées en Centrafrique.

 

Le GTIA Korrigan, composé d’éléments du 3e régiment d’infanterie de marine (3eRIMa), du 1er régiment de spahis (1erRS), du 1er régiment de tirailleurs (1erRTir), poursuivra cette mission de stabilisation dans la région.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »
Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 2 octobre 2014, un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar (PRIAC) du groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a réalisé une patrouille au sud de Dékoa. Il s'agit d'une des missions permanentes dans cette partie centrale de la République centrafricaine.

 

Dans le cadre de sa mission de contrôle de zone, le SGTIA formé autour d'un escadron du 501e régiment de chars de combat (501e RCC), assure la permanence de la présence de la force Sangaris à Dékoa et aux alentours. Si une section d'infanterie est indispensable dans la ville pour y patrouiller à pied, les PRIAC, armés principalement par des véhicules blindés légers (VBL), permettent d'effectuer des patrouilles plus rapidement, et de manière plus approfondie.

 

Ainsi, quotidiennement, les militaires français sillonnent la brousse afin d’affirmer leur présence dans leur zone d’action et d’aller à la rencontre des populations pour connaitre leur appréciation de la situation. Ce jour là, il s'agissait pour le brigadier-chef Philippe, chef de la patrouille, de rencontrer les villageois afin de leur expliquer le rôle de la force Sangaris,et leur rappeler le sens de son action, menée conjointement avec les autorités locales et la MINUSCA, pour le rétablissement de la paix.

 

La situation sécuritaire dans l’ensemble du territoire centrafricain n’est en rien comparable avec la situation à laquelle Sangaris a fait face en décembre 2013, même s’il reste encore des tensions indéniables. La MINUSCA, déployée depuis le 15 septembre grâce à l’action de sécurisation effectuée par force Sangaris, prend progressivement en compte les missions de sécurisation dans ses zones de responsabilité. La force Sangaris, quant à elle, concentre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est du pays, toujours en appui de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa

 

 

26/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 18 septembre 2014, dans le cadre de la mise en place et de la montée en puissance de la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a appuyé la première patrouille du contingent gabonais dans un quartier de Dékoa.

 

Quelques jours après la création de la MINUSCA, les soldats gabonais, désormais « bérets bleus », ont ainsi réalisé leur première patrouille onusienne, conjointement avec le GTIA Magenta.

 

Cette patrouille a été l’occasion de prendre contact avec la population et les autorités locales. Dans la continuité des actions menées par la force Sangaris, les soldats de la MINUSCA se sont assurés de l’application stricte des mesures de confiance, visant notamment à interdire le port d’arme par des personnes non autorisées. Afin d’affirmer leur présence sur la zone et d’instaurer un climat de confiance, les soldats de la MINUSCA prévoient de conduire ce type de patrouilles deux fois par jour. Inscrivant dans le temps ce mode d’action, les soldats de l’ONU retrouvent chaque soir le détachement de la force Sangaris présent sur Dékoa pour planifier et échanger sur les missions à venir.

 

A Dékoa, la situation est stable et apaisée, les mesures de confiance sont bien respectées, et la population a repris ses activités. Ces indicateurs assurent à la MINUSCA une prise en compte sereine de la zone d’action. Elle pourra ainsi prendre de façon progressive, le relais des forces françaises.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à DékoaSangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa
Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:45
Sangaris : le GTIA Magenta en mission d'observation au nord de Dékoa

 

23/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a assuré une mission d’observation sur un check-point situé à 18 km au nord de Dékoa. Cette mission a permis d’affirmer la présence de la force Sangaris dans cette zone.

 

Dans le cadre de sa mission de contrôle de zone, le GTIA Magenta assure quotidiennement des missions d’observation sur l’axe stratégique reliant Dékoa à Kaga Bandoro. Ainsi, tous les jours, une dizaine de soldats français se relaie en permanence sur cette position d'observation avancée. Leur mission consiste à surveiller et à être capable d’interdire l'avancée de tout individu ou groupe armé qui ne respecterait pas les mesures de confiance et tenterait de déstabiliser la situation sécuritaire. Ce jour-là, la relève s'est effectuée entre une patrouille du 501e régiment de chars de combats (501 RCC) de Mourmelon et un demi-peloton du régiment d'infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers équipés de véhicules blindés légers (VBL) et de Sagaie ERC 90. Les postes de combats, installés par les sapeurs du 13erégiment du génie (13e RG) de Valdahon, offraient une vue dégagée sur plus d'un kilomètre. Cette position est parfaitement adaptée aux possibilités de tirs de la Sagaie.

 

Grâce à un dispositif sécurisé, combiné par des moyens à la fois mobiles et fixes, le GTIA Magenta renseigne les échelons supérieurs en avant de sa zone d'action. En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieures (FSI), la force Sangaris continue de faire appliquer les mesures de confiance aux groupes armées récalcitrants afin de garantir un niveau minimal sécuritaire dans les zones où elle est déployée. Par une présence permanente sur les axes majeurs, le GTIA Magenta améliore significativement la situation sécuritaire dans le couloir central, favorisant notamment le retour des populations déplacées à Dékoa.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : le GTIA Magenta en mission d'observation au nord de Dékoa
Sangaris : le GTIA Magenta en mission d'observation au nord de Dékoa
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Sangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à Dékoa

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Le 25 août 2014, dans la localité de Dékoa située à 300 km au Nord de Bangui, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta ont conduit, en appui de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) et des forces de sécurité intérieure (FSI), une opération ciblée visant à arrêter les membres d’un groupe armé.

 

Selon des renseignements collectés quelques jours auparavant, ce groupe armé aurait commis des vols et violences dans le Nord de Dékoa, terrorisant la population. En réponse, le GTIA Magentaa lancé, dans la nuit du 25 août, une opération visant à sécuriser l’arrestation de ces individus par les FSI.

 

Au petit matin, la MISCA et les FSI, appuyés par le GTIA Magenta composé de 2 pelotons du 501erégiment de chars de combat (501eRCC) et d’une section du 2erégiment étranger d’infanterie (2eREI), ont interpellé le chef du groupe armé ainsi que 24 de ses hommes. Plusieurs armes de guerre et divers documents ont également été saisis. Pour cette opération, la MISCA et les FSI ont bénéficié de la mise en place, par les éléments de Magenta, d’un dispositif de sécurisation autour de leur action.

 

Le niveau de sécurité minimal atteint aujourd’hui en République centrafricaine grâce à l’action des forces françaises et internationales permet aux FSI d’exercer à nouveau leur mission avec efficacité, condition indispensable au rétablissement de la pleine autorité de l’Etat centrafricain.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à DékoaSangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à Dékoa
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : le 2e REI fournit l’ossature du GTIA 2 Magenta

 

02-09-2014 2e REI - Réf : 355 -1669

 

Déployé en Centrafrique dans le cadre de l’alerte Guépard, le 2e REI fournit actuellement l’ossature du GTIA 2 Magenta, chargé de contrôler la zone centre est du pays. Autour de l’EMT et d’un élément logistique, la 3ème  compagnie, fraîchement réarticulée à partir de la 5ème compagnie dissoute, fournit la composante infanterie du GTIA.

 

Déployé dans l’est de la RCA depuis le 24 juin 2014 pour ses premiers éléments, le GTIA 2 Magenta réparti sur plus de 500 km, le point moyen de son dispositif se trouvant à Sibut, à environ 400 km au nord-est de BANGUI.

 

Sa mission de contrôle de zone a pour objectif de maintenir un niveau de sécurité minimal dans les secteurs principaux de sa zone d’action, en soutien de la force africaine déjà déployée dans le pays,la MISCA. Elle doit permettre dans quelques mois le déploiement d’une force de l’ONU civile et militaire encore plus importante qui soutiendra directement le gouvernement du pays à rétablir l’autorité et le fonctionnement de l’Etat.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 12:45
Sangaris : Rencontre avec les autorités religieuses à Chimbolo

 

08/08/2014 Sources : EMA

 

Le 27 juillet 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta de la force Sangaris a conduit, en appui de la MISCA et de la gendarmerie centrafricaine, une mission de reconnaissance au village de Chimbolo situé à une vingtaine de kilomètres à l’Est de Bambari.

 

Arrivés sur zone, les militaires français se sont déployés en appui d'un groupe de la MISCA gabonaise et de la gendarmerie centrafricaine.

 

A cette occasion, le commandant d’unité s’est entretenu avec les chefs de quartiers chrétiens et musulmans. Il a pu constater que les deux communautés religieuses cohabitaient paisiblement dans ce village.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Rencontre avec les autorités religieuses à Chimbolo
Sangaris : Rencontre avec les autorités religieuses à Chimbolo
Sangaris : Rencontre avec les autorités religieuses à Chimbolo
Sangaris : Rencontre avec les autorités religieuses à Chimbolo
Sangaris : Rencontre avec les autorités religieuses à Chimbolo
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:45
Sangaris : le GTIA « Magenta » rencontre les autorités locales

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Du 20 au 23 juillet, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Magenta » a multiplié les contacts avec la population et les autorités religieuses locales à Bambari.

 

Engagé sur le théâtre depuis le début du mois de juillet, le GTIA « Magenta » est déployé à l’est du pays dans le triangle Sibut-Dekoa-Bria.

Les hommes du GTIA « Magenta » établissent et renforcent au quotidien les contacts avec la population, les autorités locales et religieuses. Le 20 juillet, ils ont participé, en appui de la MISCA et de la gendarmerie centrafricaine, à la mise en place d’un cordon sécuritaire autour de l’évêché de Bambari afin de prévenir toute tentative de prédation par des individus incontrôlés.

 

Le lendemain, les soldats sont allés à la rencontre des autorités de la communauté musulmane pour prendre contact avec elle et faire passer le message de la force Sangaris.

Une patrouille mixte a ensuite été menée dans les différents quartiers de Bambari, afin de rencontrer la population et d’assurer sa protection. En patrouillant dans le quartier, le GTIA a reçu un accueil très favorable résultant des nombreuses rencontres effectuées avec les responsables locaux pour expliquer l’action de la force.

 

Les autorités locales jouent un rôle indispensable dans le processus de stabilisation sécuritaire du pays. Il s’agit donc, pour les hommes du GTIA, de s’assurer de leur implication et de créer les conditions nécessaires à la reprise du dialogue aux côtés des soldats africains de la MISCA, afin de favoriser le déploiement futur de la mission internationale des Nations-Unies de soutien en Centrafrique (MINUSCA).

 

Ces opérations ont permis à la Force Sangaris d’établir le dialogue, d’obtenir du renseignement, tout en créant un climat de confiance, nécessaire à la bonne conduite de la mission. L’objectif étant de s’assurer de l’adhésion de chacun aux mesures de confiance mises en place pour prévenir d’éventuelles exactions.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA « Magenta » rencontre les autorités locales
Sangaris : le GTIA « Magenta » rencontre les autorités locales
Sangaris : le GTIA « Magenta » rencontre les autorités locales
Sangaris : le GTIA « Magenta » rencontre les autorités locales
Sangaris : le GTIA « Magenta » rencontre les autorités locales
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 05:45
Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République Centrafricaine, du 24 au 31 juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Béloko à Bossembélé avec le GTIA de Boissieu le long de la MSR (main supply road), et dans l’Est, dans le triangle Sibut-Dékoa-Bria avec le GTIA Magenta. Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes (dont 250 militaires français) et les effectifs de la MISCA sont de 6000 hommes.

 

A Bangui, la situation demeure calme dans la zone du GTIA Acier. Le 26 juillet, lors de contrôle de zone, Acier a renseigné à partir des hauteurs Nord de Sassara grâce à la mise en place de deux groupes tireurs d’élite (TE). Une section a effectué une patrouille dans la zone, éloignant un groupe armé qui cherchait à reprendre pied dans le quartier. Le 27 juillet, le GTIA Acier a fait effort sur le quartier Sassara. Une section a également effectué une reconnaissance jusqu'à PK26, sans rencontrer de points de contrôles illégaux sur l'axe.

 

Dans l’Ouest, en appui et en coordination avec la MISCA, le GTIA de Boissieu a poursuivi ses missions de contrôle de zone de la MSR en multipliant les patrouilles. Sur Bossangoa, la section présente a poursuivi le recueil d'information auprès de la population sur la situation dans le Nord-Ouest. Le sous-groupement déployé en réserve à Damara a conduit des patrouilles dans la région pour contribuer à pérenniser sa stabilité.

 

Dans l’Est, les autorités locales continuent leurs tournées dans les villages environnants, suscitant un accueil chaleureux de la population. Tout en poursuivant sa mission de contrôle de zone, le GTIA Magenta maintient son dispositif défensif à Dékoa et Bambari et poursuit la surveillance de l’axe Bria-Bambari, en étroite coordination avec la MISCA. La réserve de théâtre, toujours en place sur Damara, a approfondi ses reconnaissances autour de la ville.

Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014
Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014
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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Sangaris : le GTIA « Magenta » relève le GTIA « Scorpion »

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Le 10 juillet 2014, à Sibut, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a été relevé par le GTIA « Magenta ». La cérémonie, présidée par le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, fut l’occasion de mettre à l’honneur l’engagement opérationnel des hommes du GTIA « Scorpion ».

 

Commandé par le colonel Jean-Bruno Despouys, le GTIA « Scorpion » s’est déployé dans l’est de la Centrafrique à partir du mois de mars 2014. Il était composé d’un état-major tactique issu du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) de Djibouti, d’éléments du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers, du 92e régiment d’infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand et du 4e régiment de chasseurs (4e RCH) de Gap.

 

Ce déploiement dans l’est de la RCA visait à désarmer les groupes armés et à faire accepter les mesures de confiance dans une région où les tensions intercommunautaires sont importantes.

 

Agissant dans une zone qui s’étend sur plus de 600 km d’est en ouest, le GTIA « Scorpion » s’est impliqué avec impartialité dans la réalisation des missions qui lui ont été confiées : escorte des nombreux convois, patrouilles dans les villes et les villages les plus reculés de l’est du pays, aide à la population, etc. Les très nombreux contacts noués avec les acteurs locaux ont permis aux hommes du colonel Despouys de gagner la confiance des populations.

 

Confronté à un environnement complexe et mouvant, le GTIA « Scorpion » a effectué une mission complexe dans l’est de la RCA, sa zone de responsabilité qui a connu récemment un cycle de représailles et dont les populations font encore trop souvent l’objet d’instrumentalisation de la part de minorités malveillantes et violentes. L’engagement des hommes dans cet environnement a démontré leur professionnalisme, leur endurance et leur faculté d’adaptation.

 

Malgré les progrès sécuritaires obtenus dans cette région en l’espace de quatre mois, la situation reste fragile et nécessite la poursuite de l’action de la communauté internationale. Il appartient désormais au GTIA « Magenta » de poursuivre cet objectif de stabilisation sécuritaire tout en continuant à favoriser l’installation des forces de l’Union Africaine et le déploiement futur de la mission internationale des Nations-Unies de soutien en Centrafrique (MINUSCA).

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA « Magenta » relève le GTIA « Scorpion »
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 3 au 10  juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones

- à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

- à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu,

- et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Magenta qui vient de relever le GTIA Scorpion.

 

Le GTIA Magenta, armé par le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), mais également par le 501e RCC et le RICM, est aux ordres du colonel Putz. Il succède GTIA Scorpion, armé par le 5e RIAOM et commandé par le colonel Despouys. Ce dernier s’est déployé dans l’est de la Centrafrique à la fin du  mois de mars 2014 afin d’y désarmer les groupes armés et d’y faire accepter la mission des forces de la communauté internationale dans une région marquée d’importantes fractures intercommunautaires.

 

Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français. Pleinement opérationnelle depuis le 15 juin, EUFOR-RCA a pris le relais de Sangaris pour appuyer la MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

 

A Bangui, avec le GTIA Acier, la force Sangaris maintient des éléments aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI) et de la MISCA à la sortie nord de la ville, à PK12. D’une manière générale, elle est aujourd’hui en posture de réaction rapide (« quick reaction force » ou QRF), en mesure d’intervenir au profit des forces internationales déployées dans la capitale.

 

Dans la ville, la situation reste stabilisée. La vie a repris (33 centres de santé opérationnels, 75 établissements scolaires rouverts, 24 marchés actifs, 80 vols de compagnies aériennes), même si des pics de tension sont encore observés. Ce fut le cas vendredi 4 juillet sur l’axe routier qui conduit du centre-ville à l’aéroport international de M’Poko. Profitant d’un mouvement de foule initié et instrumentalisé par des anti-balaka en réaction à l’arrestation d’un de leur leader, des extrémistes ont lancé une grenade sur des soldats français d’EUFOR RCA. Trois militaires ont été blessés par des projections d’éclats et un quatrième touché par des jets de pierres. L’action du GTIA Acier en liaison avec EUFOR a permis de disperser la foule et de démonter les barricades entravant la circulation.

 

Les militaires français à Bangui ont par ailleurs accueilli la visite du ministre de la Défense les 7 et 8 juillet. Ce dernier a pris note de la stabilisation de la situation sécuritaire depuis sa dernière visite à Bangui au mois de mai et salué le sang-froid et le professionnalisme des soldats de Sangaris. S’adressant aux autorités politiques, il a mis en avant la nécessité de développer les piliers politique, économique et judiciaire.

 

Dans l’ouest, le GTIA de Boissieu poursuit son contrôle de zone en appui de la MISCA, mais aussi des forces de sécurité intérieures (FSI). De Bouar à la frontière camerounaise, la situation reste stable avec en particulier un phénomène de rejet des bandes de coupeurs de route par la population. Le trafic commercial sur l’axe routier reliant le Beloko à Bangui demeure toujours aussi important, avec près de 480 véhicules entrés en RCA cette semaine, dont 85% de poids lourds. La grande majorité de ces véhicules ont été escortés par Sangaris ou la MISCA.

 

Dans le nord et le nord-ouest de la RCA, des missions de reconnaissances sont régulièrement conduites, en particulier au-delà de Bossangoa, où persistent des signes de tension.

 

A l’ouest de la capitale, la ville de Boda continue de connaître quelques actes isolés de violence. Le GTIA Acier reste ainsi en appui de la MISCA chargée de contrôler la zone.

 

Dans l’est, la situation reste difficile. Depuis plusieurs semaines les tensions se sont cristallisées autour de la ville de Bambari.

 

Le 3 juillet, la force Sangaris s’est engagée en appui de la MISCA et des FSI, dans la partie ouest de Bambari. L’arrestation par les FSI d’un meneur anti-balaka a provoqué un mouvement de foule, vraisemblablement instrumentalisée, avec des jets de pierres sur la force. Au moment où les militaires français se désengageaient pour faire retombée la tension, des individus présents dans la foule ont lancé une ou des grenades. Sept militaires français ont été touchés par les éclats, sans gravité.

 

Le 7 juillet, suite à un renseignement faisant état d’une attaque entre chrétiens et musulmans dans le quartier de l’évêché, la force Sangaris s’est immédiatement déployée afin de s’interposer et de protéger la population. Arrivée sur zone, elle a été prise sous les tirs d’armes légères d’infanterie, auxquels elle a immédiatement riposté, infligeant des pertes au groupe armé à l’origine des tirs. Cette première intervention a provoqué un arrêt des hostilités dont la population a profité pour commencer à se réfugier auprès des camps tenus par les forces françaises et par la MISCA. Plus tard, les affrontements ont cependant repris à proximité de l’évêché. Sangaris a répondu avec l’engagement d’hélicoptères qui ont ouvert le feu sur des individus armés menaçant la population. Des éléments de combat du GTIA Scorpion ont par ailleurs été engagés en direction de l’évêché qu’ils ont contribué à sécuriser au cours de la nuit.

 

Dès le lendemain matin un retour au calme a été observé. Depuis, Sangaris poursuit son action de sécurisation de Bambari en appui de la MISCA. L’action du GTIA Scorpion se traduit par des patrouilles armées destinées à prévenir les heurts intercommunautaires, ainsi que par l’instauration d’un dialogue avec tous les acteurs locaux.

 

Plus au nord, à Dekoa, la force Sangaris est intervenue à deux reprises les 6 et 8 juillet pour prévenir des affrontements intercommunautaires. Dans ce secteur, un contrôle de zone renforcé permet de contenir la montée de tension.

Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014
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