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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 15:45
Boko Haram: Can regional force beat Nigeria's militant Islamists?

 

3 March 2015 Thomas Fessy BBC News

 

At last, Nigeria and its neighbours - Chad, Niger, Cameroon and Benin - seem to have a plan for their Multi-National Joint Task Force (MNJTF) to fight Boko Haram's Islamist militants. This plan should be approved by the African Union through a vote on Tuesday.

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:45
EFS : Stage logistique ONU au Bénin

 

02/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 5 février 2015, les éléments français au Sénégal (EFS) ont conduit une formation logistique à Cotonou visant à appuyer la préparation opérationnelle des soldats béninois qui seront prochainement projetés au sein des missions de maintien de la paix, notamment celles réalisées dans le cadre de l’organisation des nations unies (ONU).

 

L’objectif de cette formation était d’instruire le personnel officier et sous-officier aux particularités de la logistique opérationnelle des bataillons engagés sous mandat de l’ONU. Au total huit officiers et onze sous-officiers des armées et de la gendarmerie béninoises ont suivi les cours dispensés par l’instructeur logistique des EFS.

 

 La qualité des stagiaires, tous affectés dans des postes traitant de la logistique dans des domaines très différents, a permis d’aborder toutes les dimensions de la logistique opérationnelle « onusienne ». A l’issue de cette formation, ils pourront ainsi réemployer les savoir-faire acquis dans un esprit d’interopérabilité renforcée avec les autres contingents de l’ONU. Parmi les missions auxquelles contribuent les forces armées béninoises figurent la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la Mission de l’organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC).

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation commune régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 20:45
Regional force: Proposed numbers:Nigeria 3,500 - Chad 3,500 - Cameroon 750 - Niger 750 - Benin 250

Regional force: Proposed numbers:Nigeria 3,500 - Chad 3,500 - Cameroon 750 - Niger 750 - Benin 250

 

25 February 2015 By Tomi Oladipo BBC Africa security correspondent

 

Military chiefs from Nigeria, Chad, Cameroon, Benin and Niger are finalising their strategy for a 8,750-strong regional force to tackle the militant Islamist group Boko Haram.

 

In the last few weeks, the Multinational Joint Task Force has retaken several towns captured by the militants in north-eastern Nigeria. Now, the regional chiefs are preparing for a major ground and air offensive due to start next month - and are meeting in Chad this week to set out the command structure. The force will be led by a Nigerian commander, after which the position will rotate among the members.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Photos : MOST

Photos : MOST

 

03/02/2015 Hubert Rubbens - MIL.be

 

Depuis le 26 janvier, des membres de l’équipe d'experts belges du Mine countermeasure vessels Operational Sea Training (MOST) de Zeebruges, conduite par le capitaine de frégate Guy Terryn, forment les équipages des trois patrouilleurs de type OCEA, régulièrement déployés dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

 

Cette formation se déroule en trois phases durant lesquelles diverses attaques de bateaux pirates sont simulées et qui sont autant d’occasions de favoriser les échanges de connaissances entre les deux marines. La première phase s'achève ce mercredi 4 février et sera suivie, en mars prochain, d'une deuxième période de formation plus intensive.

 

Viendra ensuite la phase de test qui aura lieu lors de la venue du Léopold I dans la région. La frégate servira alors de plate-forme opérationnelle dans la lutte contre la piraterie, comme lors de l’opération Atalanta en Afrique de l’Est. Les formations dispensées par l’équipe du MOST s’inscrivent dans le cadre d'une collaboration internationale entre la Belgique et le Bénin.

La composante Marine belge entraîne la Marine béninoiseLa composante Marine belge entraîne la Marine béninoise
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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:45
Africans may mandate regional force against Boko Haram this week

 

28 January 2015 defenceWeb (Reuters)

 

The African Union (AU) might grant a mandate as early as this week for a regional military force to combat Islamist Boko Haram militants, a vital step towards securing U.N. Security Council backing, a diplomat said on Tuesday.

 

Nigeria, Cameroon, Niger, Chad and Benin agreed in Niger's capital Niamey this month that the AU would seek U.N. support for the operation to take on Boko Haram, which is fighting to create an Islamic emirate in northern Nigeria.

 

The Islamists have made incursions into neighboring Cameroon and threaten the stability of a region that includes Niger and Chad. Benin lies on Nigeria's western border.

 

Smail Chergui, the commissioner of the AU's Peace and Security Council, said tackling Boko Haram was on the agenda for talks in Addis Ababa, where African leaders hold a summit meeting later this week. He did not give details.

 

A diplomat, asking not to be identified, told Reuters the AU's Peace and Security Council might approve the mandate for the multinational force when it meets on Thursday evening.

 

He said the roughly 3,000-strong force would be "mandated by the AU and supported by the U.N.”, noting that the aim would be to obtain U.N. Security Council backing "as soon as possible".

 

A U.N. mandate could help draw in international assistance for the African regional force.

 

The African group plans to meet in early February in Cameroon to draw up a "concept of operations" to cover strategy, rules of engagement, command and control, and related issues.

 

Each of the five nations would contribute a battalion - 500 soldiers from Benin and about 700 from each of the other four - and each contingent would based within its national borders with operations coordinated from Chad's capital N'Djamena.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 20:45
Le golfe de Guinée, paradis des pirates en Afrique

 

Dakar, 17 déc 2014 Marine et Océans (AFP)

 

Le golfe de Guinée, nouveau centre de gravité de la piraterie en Afrique, peine à se mettre en ordre de bataille face à ce fléau, un an après les résolutions d'un sommet à Yaoundé des pays riverains, avec un mauvais élève déclaré, le Nigeria.

Siphonnage de pétrole à bord de cargos détournés, pêche illicite, trafics en tous genres : la zone côtière s'étendant du Sénégal à l'Angola a volé la vedette au golfe d'Aden, où le phénomène, un temps spectaculaire, a quasiment disparu devant le déploiement d'une armada militaire internationale.

Sur les neuf premiers mois de 2014, le golfe de Guinée est resté le champion africain de la piraterie, avec 33 attaques recensées - en recul toutefois par rapport à la même période de 2013 (47) - contre 10 au large de la Somalie, selon le Bureau maritime international (BMI), nombre de cas, non déclarés, passant toutefois à travers les mailles du filet.

Les pirates opérant au large du Nigeria, du Togo ou du Bénin sont généralement bien armés et violents, constate le BMI. Ils détournent parfois les navires pendant plusieurs jours, le temps de piller les soutes, et brutalisent les équipages, de moins en moins enclins à naviguer dans ces eaux.

"Dans le golfe de Guinée, la recrudescence de la piraterie a atteint une dimension inquiétante", a reconnu lundi le président nigérian Goodluck Jonathan au sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à Abuja, capitale du Nigeria, soulignant les phénomènes corollaires de "trafic de drogue, siphonnage de pétrole et trafic d'êtres humains".

Menacés dans leur réputation et leur économie - les recettes maritimes représentent jusqu'à 20% des budgets nationaux - les Etats riverains ont décidé en juin 2013 à Yaoundé de créer un centre de coordination interrégional contre la piraterie et des centres régionaux le long de la côte.

"Les 24 chefs d'Etat présents à Yaoundé ne sont pas venus pour se balader. L'action est là, on n'est plus au stade des incantations", a estimé lundi le ministre camerounais des Affaires étrangères, Pierre Moukoko Mbonjo, lors d'un premier Forum sur la sécurité en Afrique organisé à Dakar.

Les centres créés depuis manquent toutefois encore d'ordinateurs, d'imagerie, les marines nationales de patrouilleurs et vedettes rapides, et et le dialogue interrégional n'est pas toujours au rendez-vous. Marines, polices maritimes et garde-côte se regardent en outre souvent en chiens de faïence.

 

- Connexions politiques -

 

"Au niveau des Etats, vous avez une multitude de services qui se marchent dessus. Chaque agence essaie d'avoir des prérogatives qui ne relèvent même pas de ses compétences", a déploré le chef d'état-major de la Marine sénégalaise, l'amiral Bara Cissokho, à ce même forum.

Les pays riverains ont parfois d'importants contentieux frontaliers, notamment pour le contrôle de champs pétroliers offshore.

"Comment le Ghana et la Côte d'Ivoire peuvent-ils organiser des patrouilles conjointes si la délimitation de leur frontière n'est pas finalisée ?", s'interroge Barthélémy Blédé, chercheur en sécurité maritime à l'Institute for Strategic Studies (ISS) de Dakar.

Le financement "tarde en outre à se dessiner et l'aide extérieure demeure limitée", déplore M. Blédé, regrettant aussi l'hostilité des armateurs à de nouvelles taxes sur les navires.

Pour tous les experts réunis à Dakar, le Nigeria reste en outre une grande ombre au tableau, le gros des attaques intervenant face à ses côtes.

"Les pirates qui essaiment dans toute la région viennent d'un Etat en particulier et créent des succursales dans les autres Etats", analyse Véronique Roger-Lacan, Représentante spéciale de la France pour la lutte contre la piraterie maritime.

Les ramifications sont parfois inattendues.

"Depuis le mois d'octobre, des attaques dans les eaux nigérianes suggèrent que la piraterie pourrait être utilisée pour financer des activités politiques. Les attaques sont devenues plus fréquentes et plus violentes à l'approche de l'élection présidentielle de février 2015", constate M. Blédé.

A côté, le Golfe d'Aden passerait presque pour un havre de paix. "Tous les services spécialisés disent toutefois qu'à partir du moment où les marines se retireront, les commanditaires de la piraterie reprendront leurs activités", prévient Mme Roger-Lacan.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 07:45
Qualification des paras béninois : reportage vidéo

Photos : Daniël Orban

 

16/10/2014 Stijn Verboven – MIL.be

 

Dans la semaine du 7 au 12 octobre 2014, un détachement belge encadrait les parachutistes d'un bataillon béninois afin de leur rappeler les procédures de saut. Les derniers viennent d'avoir lieu et les brevets sont distribués. La plupart des Belges sont également revenus en Belgique.

 

Trois instructeurs restent encore jusqu'au début du mois de novembre au Bénin. Ils dispensent des cours ayant pour objet l'enseignement de la réparation de parachutes aux militaires béninois. Ils montrent comment réparer de petits trous.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 07:45
Photo Gabonews

Photo Gabonews

 

8-10-2014 Par RFI

 

Un sommet régional de chefs d'Etat africains pour lutter contre Boko Haram s’est achevé, ce mardi 7 octobre, à Niamey. Il réunissait, autour du président nigérien Mahamadou Issoufou, les présidents du Nigeria, du Tchad et du Bénin. Le Cameroun était représenté par son ministre de la Défense. Les participants se sont mis d'accord sur un certain nombre de mesures pour renforcer la sécurité dans la région du lac Tchad et pour une meilleure coordination des efforts.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 06:45
La force régionale anti Boko Haram en action à partir de novembre

 

07 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Niamey - La force régionale mise en place pour lutter contre le groupe armé islamiste nigérian Boko Haram entrera en action en novembre, ont décidé les chefs d'Etats du Nigeria et des pays voisins au terme d'un sommet mardi à Niamey.

 

L'établissement de l'Etat-major de cette force sera accéléré de façon à le rendre opérationnel avant la fin du moins de novembre, quand les bataillons dédiés au combat contre Boko Haram seront déployés dans les mêmes délais à nos frontières respectives, a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou dans son discours de clôture de cette rencontre.

 

Quelque 700 soldats des armées du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun composeront cette force régionale dont la création avait été décidée en juillet. La contribution du Bénin, invité au sommet, n'est pas encore connue.

 

Dans un communiqué conjoint, les chefs d'Etat de ces pays ont même fixé la date de mise en place des contingents militaires au 1er novembre, quand l'Etat-major devra fonctionner au 20 novembre.

 

Les présidents Goodluck Jonathan (Nigeria), Idriss Déby (Tchad) et Thomas Boni Yayi (Bénin) étaient présents mardi à Niamey à l'invitation de leur homologue nigérien.

 

Le chef de l'Etat camerounais Paul Biya, dont le pays, frontalier du Nigeria et des zones d'action de Boko Haram, est le premier concerné par la montée en puissance du groupe islamiste, était représenté par son ministre de la Défense Edgard Alain Mebe Ngo'o.

 

Les pays concernés se réunissent régulièrement depuis le sommet de Paris en mai pour tenter de coordonner la lutte contre Boko Haram, qui contrôle des pans entiers de territoires du nord-est du Nigeria. La dernière réunion de ce genre, au niveau ministériel, s'était tenue au Nigeria début septembre.

 

Ces échanges se tiennent dans le cadre de la Commission du bassin du lac Tchad, une organisation régionale dont la réactivation avait été décidée à Paris. Le Bénin, qui n'est -- voisin du Niger et du Nigeria -- a été invité à participer bien qu'il ne soit pas membre de la Commission.

 

Le conflit entre Boko Haram et les forces de sécurité nigérianes a fait plus de 10.000 et 700.000 déplacés en cinq ans.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:45
Corymbe : exercice NEMO dans le golfe de Guinée

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Le 23 mai 2014, après une escale à Lomé, au Togo, l’aviso « commandant Blaison » a participé à l’exercice NEMO, avec les forces togolaises et béninoises.

 

Cet exercice vise à développer la coopération opérationnelle entre les marines togolaises et béninoises dans le domaine de la surveillance de leurs approches maritimes. L’étroitesse des façades maritimes du Togo et du Bénin rend nécessaire une action commune de ces deux Etats voisins pour la sécurisation de l’espace maritime.

 

La zone d’attente devant Lomé étant très fréquentée, les bâtiments au mouillage sont autant de cibles potentielles pour des actes de brigandage ou de piraterie. Dès le franchissement des passes, le scénario de l’exercice s’est mis en place.

 

Le « Commandant Blaison » a simulé un navire de commerce au mouillage devant le port de Lomé. Vers 10h30, l’alerte, fictive, est lancée. L’aviso est attaqué par des pirates et n’est plus en mesure de répondre par radio. Les patrouilleurs togolais ont alors relayé l’alerte vers les autorités à terre et engagé le pistage jusqu’aux eaux béninoises qui durera plusieurs heures. Le premier objectif a été atteint : le partage d’information opérationnelle s’est avéré efficace.

 

Au large du Bénin, le patrouilleur « Zou » attendait avec son équipe de visite, parée à intervenir. Au départ des pirates, une demande d’assistance pour sécuriser le bâtiment a été formulée.

 

Le 24 mai, les activités ont repris. Cette fois, l’alerte est donnée au large du Bénin et le « Blaison », de nouveau fictivement piraté, s’est dirigé à vive allure vers les eaux togolaises. Guidées par le centre de commandement de la marine béninoise, les vedettes de la marine et de la gendarmerie togolaise sont parées. L’intervention a été dynamique. Les pirates ont été rapidement appréhendés et le bord sécurisé. Trois présumés pirates ont été emmenés vers Lomé où ils ont été pris en charge par les autorités judiciaires du Togo, qui participaient également à l’exercice.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:45
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Du 15 février au 21 mars 2014, les instructeurs des éléments français au Sénégal ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, trois actions d’instruction auprès de militaires nigériens, sénégalais et béninois.

 

Niger

 

Du 15 février au 7 mars 2014, sept instructeurs des éléments français au Sénégal (EFS) se sont rendus à Tondibiah, au nord de Niamey, pour réaliser un stage de tir au combat au profit de 50 élèves officiers d’active (EOA) de l’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN).

 

L’objectif de ce stage était de former les tireurs à la maîtrise de leur arme en toute circonstance et de les entrainer au tir de combat de 5 à 15 mètres et de 25 à 200 mètres.

 

La cérémonie de remise des diplômes clôturant le stage a été présidé par le colonel-major, commandant la formation des FAN. Ce dernier a rappelé le très grand intérêt que porte le Niger au soutien des EFS dans le cadre de la formation initiale de ses jeunes officiers.

 

Sénégal

 

Du 24 février au 7 mars, un détachement d’instruction opérationnelle  des EFS, s’est rendu au centre d’entraînement tactique n° 2 (CET 2) de Dodji. Dans un cadre semi-désertique, cette action de formation avait pour objectif de procéder à la mise en condition avant projection (MCP) du centre opération (CO) d’un bataillon sénégalais appelé à relever un bataillon actuellement déployé au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce stage a permis de préparer les stagiaires sénégalais de manière réaliste à leur engagement sur le théâtre malien.

 

Durant cette formation, les stagiaires ont reçu la visite chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise. Ce bataillon sénégalais rejoindra, début avril, Sévaré ou Kidal en République du Mali pour une mission d’un an.

 

Bénin

 

Du 8 au 21 mars 2014, un détachement  d’assistance opérationnelle (DAO) « feux  dans la profondeur » (FDP) des EFS s’est rendu au Bénin pour conduire une action de formation dans le domaine de l’artillerie. Cette mission de coopération, qui  s’est déroulée à Kana, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Porto Novo, consistait à former une section de mortiers lourds du 1er bataillon d’artillerie mixte des forces armées béninoises (FAB).

 

La première semaine a été dédiée aux savoir-faire artillerie spécifiques et la deuxième à la manœuvre de la section mortier. Un exercice de synthèse a concrétisé ces deux semaines de formation.

 

Lors de l’exercice de synthèse, la présence d’un représentant du chef d’état-major de l’armée de terre des FAB et de l’attaché de défense a montré toute l’importance donnée par le Bénin à cette nouvelle formation artillerie.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:45
Corymbe : exercice « NEMO 14.2 »

 

09/04/2014 Sources : EMA

 

Le 1er avril 2014, la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, engagée dans le cadre de la mission Corymbe dans le golfe de Guinée, a participé avec des patrouilleurs des marines togolaise et béninoise à l’exercice « NEMO 2014.2 »

 

L’objectif de cet exercice était d’appuyer la montée en puissance marines béninoises et togolaises dans leur lutte contre les trafics en tous genres et les actes de piraterie perpétrés dans le golfe de Guinée. NEMO 2014.2 (Navy’s exercise for maritime operations) s’est déroulé au large du Togo et du Bénin et a mobilisé 210 marins.

 

Le scénario de l’exercice prévoyait qu’un navire de commerce (rôle tenu par le La Fayette), supposé transporter de la drogue, soit inspecté par la marine béninoise, puis pisté par les radars et les centres de commandement de la zone avant d’être visité à son tour par la marine togolaise. De la phase de prise de contact aux sommations de s’arrêter, jusqu’à l’inspection de la cargaison ou encore le contrôle des documents administratifs et la fouille des membres d’équipage, les équipes de visites béninoises et togolaises ont pu mettre en œuvre, de façon très pratique, les techniques nécessaires à l’arrestation de personnes impliquées.

 

Les enseignements tirés de ces exercices permettront d’améliorer le déroulement des futurs contrôles de navires et de contribuer à la sécurisation de la zone. Au-delà du perfectionnement dans les modes d’action en mer, cet exercice NEMO 14.2 a aussi été l’occasion pour les centres de commandement de Cotonou et de Lomé de jouer leur rôle de commandement et de contrôle des moyens nautiques.

 

Le BPC Mistral et la FLF La Fayette participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 17:45
Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Du 20 au 22 février 2014, l’aviso Commandant Birot, engagé dans la 123e mission Corymbe, a conduit l'exercice « NEMO 14.1 » (Navy’s exercise for maritime operations) dans le Golfe de Guinée. Cet entraînement multinational a réuni les forces navales de la France, de la Grande Bretagne, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigeria.

 

En particulier, ont participé à cette édition la frégate britannique HMS Portland, le patrouilleur ghanéen Garinga, le centre de commandement des opérations de Lomé et les vedettes de la marine et de la gendarmerie du Togo, le centre de commandement des opérations de Cotonou au Bénin, ainsi que le patrouilleur nigérian Burutu.

Cet entrainement vise à stimuler les échanges et les procédures nécessaires à la sécurisation du Golfe de Guinée, en particulier en cas d’actes de brigandage.

En jouant le rôle d'un bâtiment suspect, le Commandant Birot a tenté de tromper la vigilance des moyens de surveillance maritime. Les centres de commandement ont ainsi été appelés à partager leur situation tactique, et à dépêcher des moyens d'action et d'interception.

Durant les trois jours, deux officiers nigérians ont intégré la direction de l'exercice à bord de l'aviso Commandant Birot.

L’exercice NEMO était adossé à l’initiative française du Fond de Solidarité Prioritaire d’Appui au renforcement du système de SECurité MARitime (« FSP ASECMAR »). Mise en œuvre au profit de six Etats de la zone (Togo, Bénin, Ghana, Nigéria, Côte d’Ivoire et Guinée Conakry), ASECMAR soutient principalement la formation et la préparation des marines riveraines du golfe de Guinée dans le domaine de l’action de l’Etat en mer (AEM).

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Dans le cadre de cette mission, les militaires français sont en mesure de soutenir les opérations en cours dans la région ; de contribuer à d’éventuelles missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants; de réaliser des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région, visant en particulier à soutenir la montée en puissance des marines africaines de la zone.

Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de GuinéeCorymbe : exercice NEMO dans le Golfe de GuinéeCorymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée
Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée
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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:45
Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

 

25/02/14 - 7sur7.be (Belga reuters)

 

Une centaine de forces spéciales de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) sont arrivées au Katanga, une province du sud-est en proie depuis plusieurs mois une résurgence de violences, a-t-on appris mardi de source onusienne.

 

"Une compagnie (100 à 120 hommes) de forces spéciales égyptiennes a été envoyée pour renforcer le contingent béninois (450 hommes) que nous avons sur place. (...) Ces forces spéciales sont arrivées depuis Bukavu (est)", a expliqué cette source de la Monusco, sous le couvert de l'anonymat.  "Ils ont commencé le travail d'occupation du terrain, ils ont commencé à patrouiller", a précisé cette source, sans donner plus de détails.

 

Depuis fin 2013, les attaques (pillages, incendies, enrôlement d'enfants...) se sont multipliées dans le "Triangle de la mort", une zone de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés délimitée par les localités de Pweto, Manono et Mitwaba, et située dans la moitié nord du Katanga.

 

Les exactions sont notamment le fait de miliciens Maï-Maï, qui réclament une meilleure répartition des richesses entre le Nord, déshérité, et le Sud, poumon économique du pays. Les miliciens "Bakata Katanga", qui prônent l'indépendance de la province minière, sont également accusés d'exactions. A cause des violences, le Katanga compte désormais plus de 400.000 déplacés, contre 51.000 en mars 2011, selon l'ONU.

 

En janvier, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait affirmé que la situation dans le Katanga tournait à la "catastrophe humanitaire". Le 18 février, il avait annoncé l'envoi prochain de renforts en Casques bleus à Pweto, qui compte à elle seule 60.000 déplacés.

 

L'armée congolaise et la Monusco, chargée de la protection des civils, est l'une des missions de l'ONU les plus importantes au monde, avec quelque 20.000 hommes - dont une brigade d'intervention chargée de neutraliser les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l'est du pays.

 

La Monusco et l'armée avaient dû concentrer une grande partie de leurs forces dans l'est pour combattre la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), qui a finalement capitulé le 5 novembre dans la province du Nord-Kivu après un an et demi de lutte.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:45
Cadres de l’armée béninoise lors de la formation sur les lois internationales des conventions de Genève à l'école de la police de Bamako. 05.02.13

Cadres de l’armée béninoise lors de la formation sur les lois internationales des conventions de Genève à l'école de la police de Bamako. 05.02.13

25 juin 2013 Par RFI

 

On a noté l'arrivée à Kidal le week-end dernier du premier contingent béninois de la Misma qui passera bientot sous la bannière de l'ONU. Le déploiement de la force africaine est une des clauses de l'accord signé entre le gvt de bamako et les mouvements armés touaregs pour permettre le retour de l'administration et de l'armée malienne à Kidal en vue des futures élections prévues à la fin du mois de juillet. Quelle est la mission des soldats béninois ? Réponse du commandant du contingent le Lieutenant-Colonel Norbert Agontinglo.

Norbert Agontinglo
(01:03)

Lieutenant-colonel de l'armée béninoise

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:45
Du 24 au 30 avril 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville en mission Corymbe a effectué un entrainement conjoint avec la marine beninoise. Au programme : exercices et échanges d’expérience et de savoir-faire au large de Cotonou. - photo Marine Nationale

Du 24 au 30 avril 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville en mission Corymbe a effectué un entrainement conjoint avec la marine beninoise. Au programme : exercices et échanges d’expérience et de savoir-faire au large de Cotonou. - photo Marine Nationale

03/05/2013 Sources : EMA

 

Du 24 au 30 avril 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville en mission Corymbe a effectué un entrainement conjoint avec la marine beninoise. Au programme : exercices et échanges d’expérience et de savoir-faire au large de Cotonou.

 

Le 24 avril, la FASM Latouche-Tréville en patrouille dans le Golfe de Guinée, a réalisé un entrainement conjoint avec le patrouilleur Oueme des forces navales béninoises. Durant toute la journée, des ateliers sur l’exploitation des retours radars, la mécanisation de la visite d’un bateau, et la sécurité des exercices de tir se sont déroulées. En fin de journée, près de 10 marins béninois ont embarqué à bord de la FASM Latouche-Tréville pour une période d’instruction à la mer.

Corymbe : interaction avec la marine beninoise

Dès le 25 avril, les exercices se sont enchaînés : sauvetage croisé (un mannequin flottant – Oscar – est jeté à la mer par un bateau et récupéré par l’autre), transfert de courrier, un exercice d’assistance sécurité (SECUREX) et pour terminer un exercice de visite effectué par des fusiliers marins du patrouilleur Oueme à bord du Latouche-Tréville.

Corymbe : interaction avec la marine beninoise

A l’accostage à Cotonou, le 27 avril, les marins béninois ont débarqué mais les périodes d’instruction se sont poursuivies. Elles ont été essentiellement centrées sur la sécurité incendie et la lutte contre les voies d’eau.

Corymbe : interaction avec la marine beninoise

Le Latouche-Treville est engagé au sein de l’opération Corymbe depuis le 12 avril 2013. Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par au moins un bâtiment de la marine Nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:45
Benin buys Mechem armoured truck cabs

22 April 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Benin has become the launch customer for Mechem’s new armoured truck cabs, following their recent purchase of ten Casspir NG mine-protected vehicles from the specialist de-mining company.

 

Denel Group business unit Mechem told defenceWeb that Benin bought an undisclosed number of military trucks with the new cabs fitted in numerous variants.

 

Mechem, which specialises in de-mining activities and manufacturing mine-protected vehicles, launched the armoured cab project and design in late 2011, “after many requirements for such protection solutions to be fitted on military logistical trucks with the aim to protect crews during vital logistical support tasks in high risk environments,” the company said.

 

The armoured cabs were unveiled at the September 2012 edition of the Africa Aerospace and Defence (AAD) exhibition held outside Pretoria.

 

The cabs can be offered as a single product or as a full turnkey solution on most makes of military and civilian trucks. Mechem is offering a complete multi-purpose truck based on a Powerstar drive train and fitted with the strengthened mine-protected cab. In addition to the Powerstar version, the cabs can also be modified to fit most others makes and models of trucks and heavy-duty vehicles, including 4x4, 6x6, 8x4 and 8x8 models in different variants i.e. Cargo, Fuel, Water, Construction, special applications.

 

Jack Geldenhuys, Mechem’s Manager for Vehicle Systems, said the armoured protection on the new cabs have been significantly upgraded to STANAG Level 4A, providing protection to crews against landmines, roadside bombs and 7.62x51 mm automatic rifle fire.

 

Ashley Williams, the General Manager of Denel Mechem, said the new cab systems are primarily aimed at clients in Africa who render humanitarian assistance in post-conflict zones as their trucks are vulnerable to landmines and roadside bombs.

 

Williams said that Mechem identified a clear need for a strengthened cab that can be fitted on all makes and models of 4x4 or 6x6 supply trucks. The new cab was designed and developed at Denel Mechem and the conversions are done at its facilities in Lyttelton.

 

Williams said the new truck and cab design can also be an ideal future replacement for the South African Defence Force’s range of Samil trucks that are now reaching the end of their working lives.

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 16:45

Casspir

 

05 February 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Landmine clearance company Denel Mechem has recently sold ten CASSPIR 2000 mine protected vehicles to Benin and has 15 on order with the United Nations as it promotes the latest version of the CASSPIR mine protected armoured vehicle.

 

Mechem is expecting new orders for the CASSPIR 2000 in the next financial year (starting April 1), according to Stephan Burger, CEO of Denel Land Systems (which merged with Mechem last year). “At this moment we are negotiating a number of substantial contracts,” he told DefenceWeb.

 

The Casspir 2000 is the latest variant of the world renowned armoured vehicle. Burger said the CASSPIR 2000 emerged from the shortage of old CASSPIR Mk 1 and 2’s available for refurbishment. Denel saw a niche as there were no more second hand CASSPIRS to rebuild, yet there is demand for the vehicles. “We decided to build with new technology, more armour, modern instrumentation etc.”

 

Burger said that now Mechem has merged with Denel, Mechem can spend the majority of its time focusing on getting orders. “We recognised the importance of the Mechem identity, brand and nimbleness. For that reason we’ve kept Mechem as a separate business unit that must get its own orders.”

 

The Denel Land Systems-Mechem merger was approved by the Board of Denel in June 2012. “We said the best time to make such a change is when things are going well. We decided from a financial perspective that this make sense. The financial gain was impressive,” Burger said of the merger. “Not only did we cut costs but we provide a better service at a lesser price…and we have a better marketing footprint.”

 

Burger pointed out that in 2006 when Vektor was merged with Lyttleton Engineering Works (LIW) to form Denel Land Systems, the entities were making a R600 million loss. ‘Traumatic’ restructuring saw the staff cut by a third but overheads were halved and the company soon became profitable. “We’re doing tremendously well on the traditional Mechem side with the clearance of explosive remnants of war and selling CASSPIRS as well.”

 

Mechem specialises in mine clearing, removing the explosive remnants of war (ERW), manufacturing mine protected vehicles (notably the CASSPIR Mk II, Mk IV and New Generation CASSPIR 2000) and mine clearing equipment, and providing canine training and services (for explosives and drug detection). Through its Afrifoot programme, it manufactures and supplies low-cost leg prosthesis to landmine survivors.

 

The company has recently completed various demining or mine clearing projects in Afghanistan, Republic of Sudan, Republic of South Sudan, the Democratic Republic of Congo, Angola and Mozambique. Mechem is active in eleven African countries, including the DRC, where it has supported UN peacekeeping activities since 2003, Western Sahara and Somalia, where it works with the African Union.

 

Mechem is the only African-based company accredited by the UN for landmine clearance, as the rest are based abroad. Since it started African operations in 1992, the company has not lost a single employee to a landmine incident.

 

According to United Nations estimates, there are at least 110 million active landmine mines scattered across the world, of which about 44 million have been planted on the African continent. In 2010 there were 4 200 victims of landmine’s effects - 11 people a day. However besides landmines unexploded ordnance today poses the greatest risk to the populations in post conflict environments.

 

Apart from demining work, Mechem is also involved in drug detection through its Mechem Explosives and Drug Detection System (MEDDS). Mechem detection dogs have also been used to combat rhino poaching.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 19:45

MISMA

 

29.01.2013 par Romain Mielcarek

 

Elles viennent du Niger, du Nigeria, du Bénin, du Ghana, du Tchad... Il y a celles qui font peur, celles qui n’y connaissent rien, et celles qui sont bien préparées. Cela suffira-t-il pour prendre le relais de la France?

 

Au Mali, l’arrivée des militaires africains est attendue pour prendre le relais, ou tout du moins pour accompagner les militaires maliens et français sur le terrain. Le déploiement en force des tricolores dans des proportions qui augmentent de semaine en semaine (on parle aujourd’hui de plus de 3.000 hommes avec des matériels aussi lourds que des chars Leclerc) a créé une véritable rupture stratégique dans la situation de ce pays: les combattants islamistes du nord ne peuvent plus envisager de progression vers le sud. Reste que pour les délocaliser de la partie sahélienne du Mali, les Français ne sont pas assez nombreux.

 

Depuis plusieurs mois, les instances internationales, Union européenne en tête, pressent les Africains de participer à la sécurisation du Mali et à la restauration de son Etat. Dans cette région, c’est la Confédération économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui est logiquement responsable. Le volet militaire de l’organisation, baptisé Ecomog, est déjà intervenu au Libéria (1990 et 1996), en Sierra Leone (1998) et en Guinée-Bissau (1997). Elle a depuis été remplacée par un nouveau dispositif initié par l’Union africaine à l’échelle du continent: les Forces africaines en attente (FAA), avec sa composante locale, la Force en attente de la Cédéao (FAC).

 

Depuis l’éclatement du Mali, les réunions se succèdent jusqu’à l’annonce en novembre dernier de l’envoi par les pays membres de quelques 3.300 hommes. Il faudra attendre la validation de cette mission par les Nations unies, le 20 décembre, puis l’arrivée des Français le 11 janvier pour que les premiers Africains posent le pied sur le sol malien…

Des Africains en quête de financements et de matériels

Les militaires africains envoyés par la Cédéao sont placés sous le mandat de la Misma, la Mission internationale de soutien au Mali. Cette intervention est validée par la résolution 2085 des Nations unies. Elle prévoit avant tout de «reconstituer la capacité de l’armée malienne, en étroite coordination avec les autres partenaires internationaux, en prévision de la reconquête du nord-Mali». Plus globalement, elle doit aussi «aider les autorités maliennes […] à réduire la menace posée par les organisations terroristes» et «aider à la sécurisation des institutions maliennes de transition en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel».

 

Lire le dossier spécial Mali sur SlateAfrique

 

Au 20 janvier, sur les 4.500 hommes finalement promis, seuls 450 étaient arrivés sur place. Des Béninois, des Burkinabés, des Nigériens, des Nigérians, des Sénégalais et des Togolais. 200 Tchadiens sur les 2.000 que N’Djaména a proposé de son côté à la Misma étaient aussi de la partie. Sur ces troupes, il se pourrait que peu soient opérationnelles. Dans les couloirs, certains militaires français n’hésitent pas à moquer leurs capacités réelles, estimant que certains «viennent avant tout pour s’équiper». La Cédéao espère en effet que les Occidentaux vont financer l’opération. Oswald Padonou, spécialiste des questions sécuritaires de l’ouest africain, s’inquiète de cette approche:

« Il y a eu beaucoup de promesses, mais peu d’arrivées. Les opérations de maintien de la paix sont aussi un moyen pour ces pays d’assurer quelques subsides à leurs soldats. Cela permet de reporter dans le temps les problèmes qui frappent leurs propres armées. Aucune des armées de la sous-région n’est en mesure de répondre à des problématiques de terrorisme. La Misma n’est pas en mesure de remplacer la France.»

Les moyens ne sont en effet pas comparables. Il évoque l’exemple de son pays, le Bénin, qui fournit un contingent principalement composé de policiers. Le Ghana, lui envoie des soldats du génie. Des moyens utiles pour lutter contre les pièges explosifs ou pour assurer la sécurité intérieure de la zone sous contrôle malien. Mais des troupes qui n’ont aucune chance de reconquérir le nord ni de déloger les combattants islamistes mieux armés de la partie sahélienne.

«Je pense qu'il faut prendre ces chiffres avec beaucoup de précautions, remarque de son côté Samuel Benshimon, consultant et directeur de Sahel Intelligence. Au sein de la Misma, il ne faut pas négliger le fait qu'il y a un véritable différentiel entre les contingents, certains étant très bien structurés et ayant une grande expertise et d'autres étant moins bien préparés. Il faut une approche culturelle différenciée, difficile cependant à obtenir sans commandement unifié clair et…légitime. L'enjeu majeur est bien entendu celui de l'inter-opérabilité des différents contingents, qui ont peu d'expérience commune. »

 

La barrière de la langue, notamment, risque de ne pas faciliter le déploiement des Nigérians ou des Ghanéens.

Les Etats guerriers

Quelques-uns des participants à la Misma se démarquent à l’inverse par de vraies compétences. C’est notamment le cas du Tchad. Idriss Déby semble vouloir s’imposer comme un acteur crucial au Sahel. L’armée tchadienne fait partie des plus rodées: elle partage avec le nord-Mali des conditions désertiques exposées à une forte sécheresse et à des chaleurs extrêmes. Tout l’inverse des territoires plus humides et boisés du Ghana ou du Bénin. Les Tchadiens sont habitués à affronter des milices mobiles dans le Sahel. Ils font partie des combattants les plus professionnalisés et les plus expérimentés.

 

Leur approche de la guerre inquiète tout de même. Le colonel Michel Goya, directeur de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM), qui fût parmi les premiers à comparer le théâtre malien à l’expérience franco-tchadienne au cours de l’histoire, confirme le besoin de surveiller l’action des troupes de N’Djaména:

«C’est l’armée qui fait peur. Ses soldats sont recrutés dans les ethnies guerrières du nord. Ils sont très bons dans les zones désertiques du Sahel. S’ils interviennent dans le nord du Mali et au Niger, il faut s’en féliciter. Mais ce ne sont pas des “sucrés”: attention aux risques de violences contre les touaregs…»

Des craintes formulées quand les ONG commencent déjà à pointer du doigt des exactions commises par l’armée malienne. La dureté tchadienne pourrait être tempérée par un travail en totale coopération avec les Nigériens. Les deux pays commenceraient à préparer une intervention plus au nord, directement depuis le territoire nigérien. Ces derniers ont dû attendre l’aval de leur Parlement pour entrer en action et comptent parmi les contingents les plus solides. «Ils sortent d’ailleurs de plusieurs mois de formation menés par les forces spéciales américaines», remarque Emmanuel Dupuy, directeur de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE). Les Nigériens seraient fin prêt à passer à l’action, leurs Etat-major ayant tout juste «rassemblé et pré-positionnés plusieurs milliers de soldats le long de la frontière avec le Mali afin d’empêcher l'évaporation éventuelle des djihadistes maliens vers les pays voisins», complète ce fin connaisseur de la région.

 

Le Nigéria est enfin le pays sur lequel beaucoup d’attentes reposent. Ses militaires sont eux aussi confrontés à des menaces comparables à celles du nord-Mali. Rodés à la lutte contre le terrorisme, notamment face à Boko Haram, ils devraient être au moins 900 à rejoindre la Misma à terme. C’est aussi eux qui assureront la coordination opérationnelle et tactique, déployant même une poignée d’hélicoptères de combat. Les autorités d’Abuja ont longtemps hésité sur la manière d’appréhender le conflit malien, leurs meilleures troupes étant déjà largement mobilisées par les combats contre les islamistes dans le nord du pays.

Former… et durer

Pour assurer la mission initiale du mandat de la Misma, à savoir «reconstituer la capacité de l’armée malienne», ce sont les Européens qui doivent déployer une mission qui leur est propre. Baptisée EUTM-Mali, elle réunira à terme 450 personnes (la moitié sont français), dont 200 instructeurs. Son patron, le général français François Lecointre est actuellement en train de terminer son audit à Bamako. A Bruxelles, on explique que le diagnostic est réalisé depuis plusieurs mois maintenant, des experts s’étant déjà rendus sur place à plusieurs reprises. Mi-février, les premiers éléments devraient commencer la mission et mettre en œuvre de premiers modules d’instruction.

 

On insiste encore une fois à Bruxelles sur le fait que cet effort doit permettre à l’armée malienne de reprendre le contrôle du nord du pays. Son mandat est prévu pour durer quinze mois. La guerre au Mali ne devrait donc pas se régler d’ici peu. D’autant qu’il reste encore à coordonner les différents acteurs: en plus des Européens, les Etats-Unis ont envoyé de manière bilatérale une centaine d’instructeurs aux côtés des différents pays de la Cédéao. Les uns et les autres sont donc en étroite relation dans un dispositif qui ne semble pas gagner en clarté: Misma, Tchad, EUTM-Mali, forces armées maliennes, Américains et opération française Serval relèvent tous d’un commandement spécifique et indépendant.

 

«Beaucoup d’institutions, beaucoup d’administrations, s’inquiète Oswald Padonou. Tous vont engranger beaucoup de sous pour peu de résultats sur le terrain.» L’Europe a débloqué à elle seule 172 millions d’euros pour répondre à l’urgence humanitaire, en plus des 660 qui étaient déjà consacrés à des projets de développement dans la région depuis cinq ans et des 167 consacrés plus spécifiquement aux questions sécuritaires. Sans compter les 50 millions d’euros que l’UE a d’ores et déjà accepté d’ajouter comme participation aux besoins de la Cédéao, évalués à 375 millions… pour l’instant.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:35
Saint-Nazaire : Nouveaux patrouilleurs nigérians et béninois chez Ocea

Le premier patrouilleur nigérian réalisé par Ocea

crédits : BERNARD PREZELIN

 

 

07/03/2012 MER et MARINE

 

De nouveaux bateaux gris, de deux types différents, ont fait leur apparition chez Ocea, à Saint-Nazaire. Fin février, le chantier a procédé à la mise à flot du premier d'une série de trois patrouilleurs destinés au Nigéria. Portant le numéro de coque P175, ce bateau mesure 24 mètres de long et pourra mettre en oeuvre une artillerie mégère. Deux autres unités sont en cours de réalisation dans le cadre d'un nouveau plan de développement de la marine nigériane, qui porte également sur l'acquisition de trois patrouilleurs du type israélien Shaldag et deux patrouilleurs hauturiers (OPV).
Dans le même temps, Ocea réalise une autre série de trois patrouilleurs, cette fois pour le Bénin. Construit aux Sables d'Olonne, le premier de ces bâtiments, l'Alibori, est arrivé hier à Saint-Nazaire. Les deux autres, le Oueme et le Zou, devraient suivre d'ici l'été afin de recevoir leur armement. Ces unités sont directement dérivées des 20 patrouilleurs du type FPB98 MKI livrés à l'Algérie entre 2008 et 2011. Longs de 31.8 mètres et capables d'atteindre 30 noeuds, ces bateaux de 100 tonnes sont dotés d'un canon de 30mm.


Le patrouilleur béninois Alibori (© : BERNARD PREZELIN)


Le patrouilleur béninois Alibori (© : BERNARD PREZELIN)

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