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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 16:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

Itaguai, le 20 février 2018 – Naval Group

 

Le 20 février 2018, le Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, a participé à Itaguaí, dans la baie de Sepetiba, au transfert des sections du premier sous-marin Scorpène® de la Marine brésilienne vers le bâtiment principal du chantier de construction des sous-marins. Les trois sections du sous-marin Scorpène®, le Riachuelo, ont été présentées aux autorités brésiliennes.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, du ministre de la Défense brésilien Raul Jungmann, de l’Amiral Leal Ferreira, chef d’Etat-major de la Marine brésilienne, de hauts représentants des Etats brésilien et français ainsi que du PDG de Naval Group, Hervé Guillou.

 

Le transfert des sections vers le hall d’assemblage, au sein du chantier principal d’Itaguai marque un jalon important du programme et illustre le succès du partenariat de Naval Group avec le Brésil. Les sections du premier Scorpène ont été construites et pré-équipées à Itaguai par le chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), filiale de Naval Group et Odebrecht. Ce transfert permet de lancer l’assemblage final du sous-marin Scorpène®. Les trois sections seront jonctionnées (soudées) avant l’été 2018. Il s’agit d’une étape importante dans la construction du premier de série, le Riachuelo, dont la mise en service est prévue en 2020. La réalisation des trois autres sous-marins se fera à raison d’un par an en moyenne.

 

Hervé Guillou précise : « Naval Group se félicite de travailler aux côtés de la Marine brésilienne, et est fier du succès du transfert de technologie réalisé, qui permet de doter le pays d’équipements de pointe fabriqués au Brésil. Ce renforcement des capacités de la Marine brésilienne contribuera au franchissement d’une nouvelle étape dans le rayonnement régional et mondial du Brésil. »

Naval Group a contribué à la réalisation de ce programme en transfert de technologie en fournissant le dossier de plan des sous-marins, les équipements qui les constituent, ainsi que de l’assistance technique. Les équipes du chantier ICN ont également été formées aux techniques de construction des sous-marins. Une des sections a notamment été réalisée en 2013 au sein du site Naval Group de Cherbourg, en France, dans le cadre d’un vaste plan de formation de soudeurs, formeurs, tuyauteurs ou encore électriciens brésiliens.

 

photo Naval Group

photo Naval Group

Ces formations, ainsi que l’assistance technique, permettent au chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), créé dans le cadre du programme PROSUB, de maîtriser le processus de production dans sa totalité, depuis le formage des tôles jusqu’à la mise en route et les essais des systèmes embarqués. L’entreprise ICN représente aujourd’hui 2000 emplois au Brésil. Plus de trente fournisseurs brésiliens ont également participé à la fourniture des équipements et des prestations.

 

Cet événement démontre ainsi l’implantation solide de Naval Group à l’international ainsi que sa capacité à développer des transferts de technologie ambitieux dans le cadre de partenariats internationaux.

 

En plus de ces quatre sous-marins de type Scorpène®, dix autres unités conçues et adaptées par Naval Group pour le marché export sont en service opérationnel ou en cours de réalisation à travers le monde : deux exemplaires pour la Marine chilienne, deux exemplaires pour la Marine malaisienne ainsi que six exemplaires pour la Marine indienne.

 

À propos de Naval Group

Naval Group est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Entreprise de haute technologie d’envergure internationale, Naval Group répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels, ses moyens industriels uniques et sa capacité à monter des partenariats stratégiques innovants. Le groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, Naval Group est adhérent au Pacte mondial des Nations unies. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros et compte environ 12 800 collaborateurs (données 2016).

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 13:35
La marine indienne veut trois autres Scorpène identiques aux six premiers vendus en 2005

La marine indienne veut trois autres Scorpène identiques aux six premiers vendus en 2005

 

22/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La marine indienne veut trois Scorpène supplémentaires identiques aux six premiers vendus en 2005 par DCNS. L'Inde voudrait aller vite.


Il n'y a pas que le Rafale qui compte à New Delhi même si Paris mise avant tout sur l'avion de combat de Dassault Aviation lors de la venue en Inde de François Hollande, qui entame dimanche une visite d'État de trois jours. Toutefois, le Premier ministre indien Narendra Modi devrait certainement évoquer dans ses rencontres avec le président français les sous-marins Scorpène fabriqués par le groupe naval DCNS. Le patron de la direction des programmes Pierre Legros, qui veille à la performance calendaire, économique, technique et au respect des engagements pour la réalisation des bâtiments de surface et des sous-marins, fera partie de la délégation française.

La marine indienne en veut trois de plus identiques aux six premiers dans le cadre d'un "repeat order", une clause équivalente à des options dans le cadre du programme P75 dont le contrat a été signé en 2005 pour l'acquisition de six Scorpène, selon nos informations. "Cette commande peut aller vite, c'est bien parti", précise-t-on à La Tribune. L'avenant au programme P75 concernait initialement six autres sous-marins. En France, on ne désespère pas de vendre les trois derniers équipés d'un nouveau système de propulsion anaérobie (AIP) développé par l'Inde.

 

Maintenir les compétences en Inde

Depuis la mise à l'eau début avril du sous-marin Kalvari, le premier Scorpène dont la coque a été fabriquée par le chantier naval public indien Mazagon Dock (MDL), la France veut également avancer sur le dossier d'une nouvelle commande mais... une fois finalisé le contrat Rafale. Ce dossier porte sur trois Scorpène supplémentaires, dont les coques seront fabriquées à nouveau par MDL, qui est "très bon" dans ce domaine, explique-t-on à La Tribune. "Les Indiens veulent garder la compétence technologique et industrielle que DCNS a transférée", explique-t-on à La Tribune

Cette commande permettrait également de donner de la charge de travail à Mazagon Dock, qui a pratiquement fabriqué les coques des six premiers Scorpène. La sixième coque serait en voie de finalisation. Ce qui fournirait au chantier naval de Mumbai du travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Le Kalvari devrait entrer en service opérationnel en septembre 2016 plus de onze ans après la signature du contrat. Puis les cinq autres entreront en service à un rythme de neuf mois d'écart.

 

L'Inde démunie face à la Chine

Enfin, l'Inde a lancé un nouvel appel d'offres international (P-75 I) pour l'acquisition de six  sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies. Les deux autres le seraient à l'étranger par le chantier naval étranger sélectionné.

Pour l'Inde, la construction de nouveaux sous-marins est cruciale devant la puissance de la flotte sous-marine de la Chine, qui disposerait d'une soixantaine de sous-marins, dont 38 à propulsion classique (diesel-électrique). D'autant que New Delhi a constaté que le nombre de sous-marins à propulsion diesel-électrique dans sa marine est inférieur à celui prévu par le Plan prospectif naval, en partie en raison des retards dans la construction des Scorpène. Durant les 15 dernières années, deux sous-marins sont entrés en service alors que cinq ont été retirés sur la même période.

Au total, l'Inde disposerait actuellement dans sa flotte d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et de 15 sous-marins à propulsion classique. Enfin, le DRDO, l'organisme de recherche indien, a lancé un projet portant sur le développement d'un système AIP (Air Independent Propulsion), basé sur la technologie d'une pile à combustible acide phosphorique (PAFC).

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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 17:35
le Rafale va-t-il enfin atterrir en Inde? - photo EMA / Armée de l'Air

le Rafale va-t-il enfin atterrir en Inde? - photo EMA / Armée de l'Air

 

22/12/2015 Par Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La visite de François Hollande en Inde prévue fin janvier pourrait être l'occasion de la signature du contrat des 36 Rafale et d'une éventuelle commande de six sous-marins Scorpène supplémentaires.

 

Le voyage de François Hollande en Inde agite déjà beaucoup le monde de la défense. Le président de la République se rendra le 26 janvier prochain en visite d'État en Inde, où il sera l'invité d'honneur de la fête nationale ("Republic Day"). "Cette invitation traduit la qualité et le dynamisme du partenariat stratégique entre l'Inde et la France qui sera encore renforcé à cette occasion", a d'ailleurs estimé l'Élysée dans un communiqué publié le 16 décembre dernier.

Selon nos informations, deux dossiers seulement devraient être au menu des discussions entre François Hollande et le Premier ministre indien Narendra Modi dans le domaine de la défense : la finalisation du contrat des 36 Rafale et la commande de six sous-marins Scorpène supplémentaires après celle de 2005 (un contrat de 3,5 milliards de dollars pour six sous-marins). La visite de François Hollande s'inscrit également dans le prolongement de la Conférence de Paris sur le climat où "l'Inde a joué un rôle déterminant pour obtenir un accord ambitieux", a précisé l'Élysée.

 

Dassault proche d'un troisième contrat Rafale

Le ministère de la Défense indien a d'ailleurs annoncé le 8 décembre dernier dans un communiqué que l'équipe de négociation, qui a été constituée pour discuter des conditions générales de l'achat de 36 Rafale, a "recommandé un projet d'accord". New Delhi expliquait toutefois que les réunions entre l'Inde et Dassault Aviation se poursuivaient. Ces appareils ainsi que les systèmes associés et les armements devront être livrés "dans la même configuration" que celle exigée dans le cadre du contrat M-MRCA, qui a été annulé par New Delhi. Les appareils avaient testés et approuvés par l'armée de l'air indienne. En revanche, le ministère a demandé à ce que la France garde une responsabilité dans la maintenance des appareils beaucoup plus longue que dans M-MRCA.

Le Rafale "se rapproche" de son premier contrat en Inde, avait assuré début novembre le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. "Avec l'Inde, le mot le plus important, c'est la patience", a rappelé Eric Trappier. "Je pense que nous nous rapprochons du but avec un premier contrat pour 36 avions. Ça donnera lieu très certainement à d'autres après". Le Premier ministre indien avait annoncé en avril, lors de sa visite en France, une commande de 36 avions de chasse de Dassault "sur étagère", soit prêts à voler. Le montant estimé est d'environ 5 milliards d'euros. Des avions de combat qui seront utiles pour protéger l'espace aérien indien. Car lors de ces trois dernières années (de 2013 à fin novembre 2015), l'Inde a comptabilisé 32 violations au total de son espace aérien par des avions de pays étrangers.

 

Une commande de six Scorpène supplémentaires?

Depuis la mise à l'eau début avril du sous-marin Kalvari, le premier Scorpène fabriqué par le chantier naval indien Mazagon Dock (MDL), la France souhaite également avancer sur le dossier d'une nouvelle commande. Ce dossier porte sur six Scorpène, dont les coques seraient fabriquées à nouveau par Mazagon Dock, qui est "très bon" dans ce domaine, explique-t-on à La Tribune. Il avait été convenu en 2005 lors de la signature du contrat P-75 qu'il y ait un "repeat order", une clause équivalente à des options pour la fourniture de trois à six sous-marins supplémentaires fabriqués par MDL.

Cette commande permettrait également de donner de la charge de travail à Mazagon Dock, qui a pratiquement fabriqué les coques des six premiers Scorpène. Ce qui fournirait au chantier naval de Mumbai du travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Le Kalvari devrait entrer en service opérationnel en septembre 2016 plus de onze ans après la signature du contrat. Puis les cinq autres entreront en service à un rythme de neuf mois d'écart.

 

L'Inde démunie face à la Chine

Enfin, l'Inde a lancé un nouvel appel d'offre international (P-75 I) pour l'acquisition de six  sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies. Les deux autres le seraient à l'étranger par le chantier naval étranger sélectionné.

Pour l'Inde, la construction de nouveaux sous-marins est cruciale devant la puissance de la flotte sous-marine de la Chine, qui disposerait d'une soixantaine de sous-marins, dont 38 à propulsion classique (diesel-électrique). D'autant que New Delhi a constaté que le nombre de sous-marins à propulsion diesel-electrique dans sa marine est inférieur à celui prévu par le Plan prospectif naval, en partie en raison des retards dans la construction des Scorpène. Durant les 15 dernières années, deux sous-marins sont entrés en service alors que cinq ont été retirés sur la même période.

Au total, l'Inde disposerait actuellement dans sa flotte d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et de 15 sous-marins à propulsion classique. Enfin, le DRDO, l'organisme de recherche indien, a lancé un projet portant sur le développement d'un système AIP (Air Independent Propulsion), basé sur la technologie d'une pile à combustible acide phosphorique (PAFC).

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Les relations entre forces sous-marines françaises et malaisiennes se sont concrétisées une fois de plus du 12 au 24 octobre par l’organisation du deuxième séminaire de commandement (« COURCO ») malaisien à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français.

 

Le principe : le CCR Razib, ancien commandant du sous-marin Scorpène Tun Razak (un des deux de ce type que la France a livrés à la Malaisie) et actuel officier entraîneur de l’escadrille malaisienne évaluait deux futurs commandants, les LT CDR Dzul et Redhuan, grâce au concours apporté par les forces sous-marines françaises. Deux semaines de COURCO partagées entre des conférences et du simulateur tactique à terre puis cinq jours d’entraînement intensif au large de Toulon à bord du SNA Rubis.

 

Passée la barrière de la langue (toutes les procédures se sont déroulées en anglais), les sous-mariniers français ont donné leur maximum pour mettre les stagiaires malaisiens dans les meilleures conditions de succès. Les reconnaissances et attaques à la torpille de bâtiments de surface se sont succédées à un rythme soutenu. Les opérations littorales de recueil de renseignement ont également permis à l’officier entraîneur d’évaluer ses deux officiers dans des conditions complexes les poussant dans leurs retranchements.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Les LT CDR Dzul et Redhuan ont eu l’opportunité de démontrer l’étendue d’un savoir-faire sous-marinier patiemment acquis en France depuis que la force sous-marine malaisienne a entrepris de se doter de deux sous-marins Scorpène. Les heures de navigation égrenées à bord du sous-marin Ouessant au large de Brest puis à bord du Tunku Abdul Rahman et du Tun Razak ont été manifestement bénéfiques car elles ont permis à ces deux officiers, présents dès le début de l’aventure, de devenir de futurs commandants sûrs et aguerris.

 

Basés à Kota Kinabalu, les deux sous-marins de type Scorpène naviguent chacun près de cent jours par an. Les deux premiers commandants avaient été formés en France au lancement du programme. Entre 2014 et 2015, les forces sous-marines françaises auront, via l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque, prêté leur concours pour la sélection des quatre commandants suivants, preuve de la force du lien de confiance qui unit nos deux forces sous-marines.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:35
Scorpene photo DCNS

Scorpene photo DCNS

 

09.10.2015 Pacific Sentinel
 

Jakarta is interested in bolstering its deterrence capabilities.

 

Indonesian defense official have expressed interest in purchasing French-built Scorpene-class 1000 diesel-electric attack submarines (SSK) IHS Jane’s Navy International reports.

 

Representatives of the French shipbuilder DCNS, the company offering the boats, confirmed Indonesian-French government-to-government talks at this year’s Pacific 2015 International Maritime Exhibition currently taking place in Sydney, Australia.

 

“The talks are going on at the government-to-government level, mostly to discuss the needs of the Indonesian Navy,” according to a DCNS representative interviewed by IHS Jane’s Navy International.

 

“So far, what the Indonesians have identified is the need for a complementary submarine fleet that can fill in the gaps of their new ocean-going submarines, and they are considering the Scorpene 1000.”

 

Read the full story at The Diplomat

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 18:35
Scorpene photo DCNS

Scorpene photo DCNS

 

6 octobre 2015. Portail des Sous-Marins

 

L’Inde pourrait commander « quelques » sous-marins classiques supplémentaires à DCNS, afin de répondre aux besoins urgents de la marine indienne. Selon des sources gouvernementales indiennes, DCNS qui construit déjà 6 sous-marins Scorpène en partenariat avec le chantier Mazagaon Dock Limited de Mumbai, va probablement recevoir une commande de sous-marins supplémentaires du même type. La marine indienne met tous ses efforts pour conserver sa flotte sous-marine, en particulier après une série d’accidents l’an dernier.

 

La flotte sous-marine indienne est officiellement réduite à 15 sous-marins : 9 Kilo, 4 U-209, un SNA de type Akula loué depuis 2012 à la Russie et l’INS Arihant, le premier SNLE qui effectue actuellement ses essais à la mer.

 

Le premier sous-marin Scorpène construit en Inde, le Kalvari, mis à l’eau en avril dernier, a commencé ses essais à la mer. Il devrait être admis au service actif en septembre 2016. Les 5 autres sous-marins devraient être livrés au rythme d’un tous les 9 mois. Ces sous-marins devraient constituer la pierre angulaire de la force sous-marine indienne pour les 20 prochaines années.

 

Les 4 premiers Scorpène sont à propulsion classique et les 2 derniers devraient être équipés d’un système AIP de propulsion anaérobie, lui permettant de rester plus longtemps en plongée.

 

Les sources précisent que le chantier MDL construira probablement les nouveaux sous-marins parce que le gouvernement ne veut pas gaspiller les compétences et les infrastructures développées par le chantier.

 

Elles ajoutent que les nouveaux sous-marins seront probablement équipés d’une propulsion AIP.

 

Référence : New Indian Express

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 16:35
Bientôt le début des essais à la mer du premier des 6 sous-marins Scorpène de la marine indienne

Des ingénieurs et ouvriers du chantier naval Mazagon Dock Ltd. de Mumbai lors de la sortie du hall de construction du premier sous-marin Scorpene indien

 

12 septembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Le Kalvari, le premier des sous-marins classiques de type Scorpène construits pour la marine indienne, devrait quitter le chantier de construction de Mumbai à partir du 30 septembre pour des essais à la mer rigoureux.

Le Kalvari a été mis à l’eau le 6 avril dernier. Depuis, certains systèmes et équipements ont été validés lors d’essais à quai.

« L’équipage du sous-marin et les équipes du constructeur vont au cours des prochains mois mener les essais des différents équipements et du sous-marin dans son ensemble dans différentes situations, avant de déclarer le Kalvari apte à la mise en service en septembre 2016, » explique un responsable. Un essai de lancement d’armes est prévu en juin.

 

Référence : Hindustan Times (Inde)

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 21:35
Scorpene-class submarine. File photo

Scorpene-class submarine. File photo

 

24 mars 2015. Portail des Sous-Marins

 

C’est la première bonne nouvelle pour la force sous-marine indienne depuis très longtemps. Le premier des 6 sous-marins classiques Scorpène dont la construction se déroule au chantier Mazagon Docks Ltd de Mumbai dans le cadre d’un accord de transfert de technologie avec DCNS, a été mis à l’eau.

 

C’est une indication que la livraison des sous-marins, retardées de plus de 4 ans, est finalement en vue. La date de livraison du 1er Scorpène à la marine indienne est maintenant fixée à septembre 2016. Les 5 sous-marins suivants seront livrés au rythme d’un tous les 9 mois.

 

La mise à l’eau du sous-marin signifie qu’il est désormais à un stade avancé de finition. On parle encore du “lancement”, même si, étant construit dans une cale sèche et non plus sur un plan incliné, c’est la cale qui est inondée.

 

« La coque épaisse et la coque extérieure du 1er Scorpène sont terminées. L’installation des équipements intérieurs avance bien. Le sous-marin va maintenant être remorqué hors de la cale sèche de MDL vers la base navale. Cela va libérer une cale de construction à MDL, et nous aider à respecter les échéances pour les sous-marins suivants. Le travail restant à faire sur le 1er Scorpène, en particulier l’installation des batteries, sera effectué à la base navale, » a indiqué une source haut placée au sein de la marine indienne.

 

Lorsque l’installation des équipements sera terminée, le 1er Scorpène commencera ses essais à quai, puis il effectuera les essais à la mer, pendant lesquels il validera sa capacité à lancer des armes, avant d’être finalement admis au service actif.

 

Le Scorpène est l’un des sous-marins classiques les plus modernes et les plus discrets au monde. Il sera armé de missiles Exocet et de torpilles Black Shark.

 

Référence : Sunday Guardian (Inde)

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 12:35
Scorpene photo DCNS

Scorpene photo DCNS

 

NEW DELHI, March 23 By Richard Tomkins  (UPI)

 

A French-designed submarine being built in India is afloat as it enters advanced construction.

 

The first of six Scorpene attack submarines being built in India by Mazagon Docks Ltd has taken to water as it enters an advanced stage of completion.

 

The Sunday Guardian reported the vessel is now on schedule to be delivered to the Indian Navy in September of next year, with the remainder of Scorpenes being handed over at nine-month intervals.

 

"Both the pressure and the outer hull of the first Scorpene are in place," an unidentified Indian Navy source told the newspaper. "Much of the internal fit is also progressing well.

 

"The submarine will now be placed on a pontoon, and tugged out of MDL docks to the nearby Indian Navy Dock. This will free one precious submarine-building dock at MDL, and thus help in meeting deadlines for subsequent Scorpenes."

 

The Scorpene is a French-designed submarine from DCNS, which is transferring technology to Mazagon Docks Ltd under an agreement with Indian authorities.

 

Delivery of the first Scorpene to the Indian Navy is scheduled for September 2016. Thereafter, the delivery of the subsequent five has been promised at the rate of one every nine months.

 

The Indian Navy plans to arm the diesel-powered submarines with Exocet missiles and Black Shark torpedoes.

 

The newspaper described the construction of the submarines as a "desperately needed relief for the Indian Navy, which has lost five submarines in the last 15 years due to decommissioning or phase-out and accident, but not added a single new conventional submarine.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:35
INS Sindhuvijay (S62)

INS Sindhuvijay (S62)

 

February 27, 2015 By Franz-Stefan Gady – The Diplomat

 

Is New Delhi’s submarine fleet in a state of crisis?

 

This week, Indian Defense Minister Manohar Parrikar announced that the induction of the first of six Scorpene-class submarines will have to be delayed to an unspecified future date. Back in November 2014, the Indian Defense Ministry still maintained that the first vessel would be delivered in September 2016. This new delay, however, makes the on-schedule delivery highly unlikely.

The 1,750-ton, 67-meter Scorpene-class — capable of diving up to a depth of 300 meters —will be equipped with SM-39 Exocet anti-ship missiles. The class is supposed to fulfill a wide range of missions sets for the Indian Navy including anti-surface  and anti-submarine warfare, special operations, intelligence gathering, minelaying, area surveillance, and strikes against land-based targets, according to naval-technology.com.

New Delhi assigns particular importance to building up a modern fleet of submarines. One reason is that the South Asian nation wants to be able to project power deep into the Indian Ocean and dissuade the presence of Chinese military vessels. Another rationale is Pakistan’s effort to upgrade its submarine fleet.

Chietigj Bajpaee, an expert on the Indian military at King’s College in London summarizes New Delhi’s efforts to date:

“The Indian Navy also has a particular focus on enhancing the country’s submarine fleet with the construction of Scorpenes from France, the leasing of submarines from Russia, and upgrades to India’s Russian and German-made submarines. The development of Arihant-class nuclear-powered submarines has also completed the development of India’s nuclear triad.”

In October 2005, a $4.16 billion contract (known as Project 75) was awarded to the French industrial group DCNS  to build six Franco-Spanish Scorpene-class diesel attack submarines (with an option to build six more) at the Mazagon Docks in Mumbai, India. The deal involved extensive technology transfer agreements. However, so far, not a single submarine has been delivered. According to India’s defense minister, this week’s delay is caused by Mazagon Docks Limited (MDL) facing difficulties procuring certain materials from foreign vendors.

India’s submarine fleet is in a state of crisis. Readiness rates are below 40 percent and some vessels (especially the SSK U209 class) need urgent upgrades. On paper, the fleet currently consists of 16 boats: ten Russian SSK Kilo (Sindhugosh) Class, four locally built SSK U209 (Shishumar) Class, a leased nuclear-powered SSN from Russia (INS Chakra), and the INS Arihant ballistic missile submarine (which only began sea trials in December) . However, according to local media reports, the number of active duty subs is now down to 13 diesel-electric submarines and the nuclear-powered INS Chakra.

Nevertheless, the Indian Navy is rated as NATO-quality, according to U.S. naval officers who conducted joint drills with Indian squadrons.

The Indian government has allocated approximately $16 billion for the expansion of its naval forces. India is already the world’s largest weapon’s importer (in 2013, New Delhi spent $6 billion on buying equipment), largely due to a moribund domestic defense industry. India is expected to spend $100 billion over the next decade on a defense upgrade program.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 18:50
DCNS propose ses sous-marins Scorpène dotés de missiles de croisière à la Pologne

 

2 septembre 2014 par ActuNautique.com

 

La Pologne, travaille sur un appel d'offre ans le secteur de l'armement, qui reflète bien son inquiétude par rapport à l'attitude russe.

 

La crise en Ukraine et l'imprévisibilité de ses dirigeants ont pour corollaire de faire des heureux : les acteurs du secteur de l'armement.

 

La Suède vient ainsi d'accélérer le renouvellement de ses sous-marins (A26) et l'achat de 60 nouveaux chasseurs Saab, sans participation de la Suisse à leur financement et un peu plus au sud, c'est désormais la Pologne, membre de l'Otan, qui travaille sur "le marché du siècle" dans ce domaine.

 

Car le pays est l'un  des rares à ne pas avoir connu de crise économique depuis 2008 et l'un des seuls à ne pas avoir rogné son budget de la défense, gravé dans la loi à 2% du budget, une démarche à faire pâlir d'envie les officiers français.

 

Le gouvernement polonais travaille ainsi actuellement sur quatre appels d'offres importants, deux dans le domaine des hélicoptères, un dans celui des systèmes d'interception sol-air et le quatrième dans celui des sous-marins.

 

Dans ce dernier cas, la Pologne, dans le cadre de son programme Orka, souhaite acquérir 3 sous-marins diesel-électriques afin de modernier sa flotte de la Baltique, pour des livraisons prévues en 2019, 2022 et 2030.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 18:35
photo DCNS

photo DCNS

 

12 juin 2014. Portail des Sous-Marins

 

Le chef d’état-major de la marine indienne, l’amiral Robin Dhowan, a déclaré que la construction des sous-marins Scorpène d’origine français, au chantier naval Mazagon Dock, progressait correctement. La livraison du premier sous-marin est désormais prévue en septembre 2016.

 

L’amiral Dhowan a expliqué jeudi que la marine avait l’intention de prendre livraison du premier sous-marin Scorpène, construit dans le cadre du “Projet 75”, en septembre 2016.

 

Elle s’assurera aussi que l’intervalle entre les livraisons des 5 autres sous-marins soit minimisé.

 

Référence : The Hindu (Inde)

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 11:35
Les deux Scorpène® malaisiens, invités des 40 ans de la Marine royale malaisienne

 

 

23/05/2014 DCNS Group

 

Après un entretien de plusieurs mois, le Tunku Abdul Rahman est parti du chantier naval de Lumut mi-avril pour participer à la cérémonie du quarantième anniversaire de la Marine malaisienne. A son retour à la base, le premier des deux Scorpène® malaisiens a rencontré le Tun Razak, qui effectuait ses essais à la mer suite à son entretien de cinq semaines.

 

Les deux sous-marins ont alors navigué ensemble jusqu’à leur base, située à Kota Kinabalu, dans la baie de Sépangar (île de Bornéo): « Ces navigations sont la démonstration de la force sous-marine de la Marine royale malaisienne et DCNS est fier de contribuer à cette réussite, notamment en participant aux opérations d’entretien de cette flotte avec BDNC (Boustead DCNS Naval Corporation) », souligne Roland Ulvoas, Directeur Adjoint du Programme Scorpène®  Malaisie.

 

Signé en juin 2002, le contrat entre le gouvernement de Malaisie et DCNS portait sur la fourniture de deux sous-marins de type Scorpène®, de prestations logistiques et d’un programme de formation. Le Groupe a également activement participé à la conception et à la construction de la nouvelle base navale malaisienne.

 

Les deux bâtiments, d’une longueur de 67,5 m et d’un déplacement de 1 550 tonnes, sont conduits par un équipage réduit de 31 hommes pour une autonomie de 45 jours.

 

Ce programme de sous-marins Scorpène®  confirme le savoir-faire reconnu de DCNS dans la maîtrise d’œuvre de programmes navals complexes. Avec quatorze unités vendues dans le monde, le Scorpène® est une référence mondiale en matière de sous-marins conventionnels (deux ont été vendus au Chili, deux à la Malaisie, six à l’Inde, quatre au Brésil).

 

Conçus par DCNS, ces sous-marins bénéficient des innovations développées ces dernières années sur d’autres programmes et rassemblent les technologies les plus avancées, notamment dans les domaines de l’hydrodynamisme, de la discrétion acoustique et de l’automatisation.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 20:35
L’Inde n’a pas acheté de torpilles pour ses sous-marins Scorpène

 

15 mai 2014.Portail des Sous-Marins

 

Après un retard de 3 ans dans la construction des sous-marins Scorpène, la marine indienne fait face à une perspective encore plus inquiétante que la diminution du nombre de ses sous-marins : les nouveaux Scorpène seront mis en service à partir de 2016, mais ils ne seront pas équipés de leur principal armement : des torpilles lourdes.

 

Les sous-marins Scorpène peuvent embarquer 2 types d’armes :

- des missiles visant des navires et des cibles à terre,

- des torpilles pour couler les navires et les sous-marins ennemis.

 

Les missiles peuvent être interceptés par des systèmes anti-missiles, et ils infligent moins de dégâts. Les torpilles sont plus difficiles à intercepter et elles percent des trous dans la coque sous la ligne de flottaison, qui peuvent rapidement inonder leur cible, les coulant.

 

Inexplicablement, le ministère indien de la défense n’a pas acheté de torpilles pour armer les sous-marins Scorpène dans le contrat signé en 2005. Ce n’est qu’en 2008, après un nouvel appel d’offres que la compagnie italienne WASS a été retenue pour fournir la torpille Black Shark qui avait été spécialement conçue pour le Scorpène. En 2011, un prix a été convenu : environ 300 millions $ pour 98 torpilles. Pourtant, à ce jour, le contrat n’a toujours pas été signé.

 

Black Shark Torpedo model  Photo Navy Recognition

Black Shark Torpedo model Photo Navy Recognition

 

Par conséquent, lorsque le premier Scorpène sera mis en service en 2016, il ne sera armé que du missile Exocet. S’il devait être opposé à des sous-marins pakistanais, les Agosta-90B, le Scorpène aura des tubes lance-torpilles vides. Même si le gouvernement indien signait rapidement le contrat, il est improbable que la livraison puisse intervenir avant 2017.

 

Le ministère indien de la défense a refusé de répondre aux questions.

 

Un haut-responsable de la marine indienne se lamente que le ministère de la défense n’assume pas ses responsabilités, au contraire de l’ancien chef de la marine, l’amiral D K Joshi, qui a démissionné à la suite des derniers accidents. Selon cet officier, « si un militaire était responsable de ce qu’un bâtiment était mis en service sans son armement principal, il sera accusé de “manquement au devoir”. »

 

Le retard dans la signature du contrat des torpilles est la conséquence d’accusations que la compagnie WASS l’avait remporté de façon inéquitable, une tactique courante utilisée par les compagnies dont le produit n’a pas été retenu, pour retarder le contrat le temps que le ministère ordonne une enquête.

 

Le ministre de la défense, A K Antony, a effectivement saisi la Commission Centrale de Vigilance, qui n’a trouvé aucun signe de malversation. Pourtant, le ministère continue de bloquer la signature.

 

Référence :Business Standard (Inde)

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 11:25
Le premier sous-marin nucléaire brésilien bientôt construit

 

15.03.2014 Oleg Nekhaï - La Voix de la Russie

 

Le Brésil construira sont premier sous-marin nucléaire vers 2023. Le pays maitrise désormais tout le cycle technologique pour la fabrication des réacteurs nucléaires qui sont installés sur les sous-marins. C’est la France qui fournit son aide à l’élaboration du système de contrôle sur l’équipement du nouveau sous-marin.

 

La décision de passer un partenariat avec ce pays européen s’explique par sa volonté de transmettre au Brésil les technologies.

 

La longueur des frontières maritimes du Brésil atteint plus de 8000 kilomètres. Actuellement les eaux territoriales du pays sont patrouillées à l’aide des sous-marins diesel-électriques, construits d’après des projets allemands. A la première vue, le pays n’est pas menacé par des porte-missiles des autres pays, et il peut assurer la protection de ses plateaux continentaux, riches en hydrocarbures, avec des sous-marins non-nucléaires. Toutefois, les intérêts géopolitiques du Brésil sont en train de s’élargir, et ce pays se considère désormais comme l’un des principaux pays de l’Atlantique Sud, souligne le vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques Konstantin Sivkov.

 

« Le Brésil fait partie des pays BRICS. Les dirigeants brésiliens comprennent que dès que le Brésil va commencer à étendre son influence et protéger ses intérêts nationaux et ceux de ses activités dans les régions éloignées, il lui faudra une flotte. Pour assurer ses activités dans toute la région de l'Atlantique Sud, le pays aura besoin de sous-marins. Selon certaines informations, le Brésil aurait besoin au total de 4-5 sous-marins nucléaires. »

 

Par ailleurs, le pays envisage également de renforcer son aviation embarquée. Actuellement, le Brésil possède un seul porte-avions - le vieux navire français Foch, capable de réaliser un spectre étroit de missions. Ce navire ne répond pas aux exigences modernes, et son parc d’avions est représenté uniquement avec 20 appareils de type Skyhawk. Il s’agit de vieux avions d’assaut américains datant de l’époque de la guerre du Vietnam. Il est probable que le Brésil puisse décider la construction de deux autres porte-avions, ce qui lui permettra de défendre plus efficacement ses intérêts dans les régions éloignées de l’Atlantique Sud. C’est très important pour le Brésil, compte tenu du fait que les Etats-Unis ont ressuscité la 4e Flotte de la marine, qui a notamment pour mission de contrôler ce qui se passe en Amérique du Sud. De nombreux experts estiment que les Etats- Unis ont complètement perdu aujourd'hui le contrôle de l'Amérique du Sud. Les pays avec une position pro-américaine ne jouent plus aucun rôle dans ce processus, note Konstantin Sivkov.

 

« Le Brésil, l'Argentine et le Venezuela mènent une politique intérieure et étrangère complètement indépendante des États-Unis. Donc, les Américains sont en train de tenter maintenant de résoudre le problème de la restauration du contrôle de ces pays dans cette zone. Pour ce faire, ils provoquent un chaos économique et des troubles sur le territoire du Venezuela. Sans exclure la possibilité de la dissuasion militaire, les Etats-Unis sont en train de créer une quatrième flotte de la marine militaire ».

 

Le Brésil et la France ont signé en 2008 un accord sur la coopération en matière de la construction des sous-marins. En 2009, la société brésilienne Odebrecht, spécialisée dans les projets dans le domaine de la défense et de la sécurité, a signé un contrat avec le français DCNS (Direction des constructions navales) pour la construction de quatre sous-marins diesel-électriques de type Scorpène, et la conception conjointe d’éléments pour les sous-marins non-nucléaires. La participation de DCNS dans ce projet se limite à l’aide apportée lors de la construction de la coque et l'équipement de plusieurs compartiments du sous-marin nucléaire. Selon les sources ouvertes, le nouveau navire brésilien sera équipé des systèmes français de contrôle de combat et de sonars fabriqués par une autre société française, Thalès. Toutefois, les experts estiment qu’il est peu probable que la France puisse être d’accord pour transmettre eu Brésil ses toutes récentes technologies. Ce sont des technologies de la génération précédente qui seront transmises.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:35
Et si DCNS revendait des sous-marins à l'Inde

Associé au chantier naval Mazagon Dock, DCNS a déjà vendu en 2005 à New Delhi six sous-marins Scorpène

 

03/03/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Le groupe naval et son partenaire indien Mazagon Dock vont transférer en mars le premier sous-marin Scorpène fabriqué en Inde au bassin. Une opération qui va redonner du crédit à DCNS au moment où New Delhi a besoin de sous-marins supplémentaires.

 

Le groupe naval DCNS a-t-il enfin terminé de manger son pain noir en Inde. C'est possible comme on l'espère fortement en interne. Qu'est-ce qui génère aujourd'hui ce nouvel optimisme après les très nombreuses vicissitudes qu'a connu le programme P-75, un projet ambitieux lancé en octobre 2005 entre New Delhi et Paris et qui prévoit la construction de six Scorpène, un sous-marin à propulsion conventionnelle, par le chantier indien Mazagon Dock (MDL) ? Selon des sources concordantes, DCNS et son partenaire indien vont mettre à quai le premier sous-marin en construction depuis décembre 2006 ce mois-ci.

"Nous espérons que la sortie du sous-marin du hangar va marquer les esprits, explique-t-on en interne chez DCNS. Cette opération va montrer à tout le monde, et notamment à la concurrence, la montée en puissance du chantier naval indien Mazagon Dock". Ce qui espère-t-on en interne clouera le bec des concurrents de DCNS qui ont beaucoup raillé les retards du programme. Ce qui est d'ailleurs souvent le cas de beaucoup de programmes développés en coopération entre le DRDO ou les industriels indiens et les groupes internationaux. Initialement le premier sous-marin devait être livré à la marine indienne en décembre 2012 et le dernier en décembre 2017.

Il est vrai également que le programme P-75 n'a pas été épargné par certaines accusations de corruption, qui se sont in fine révélées être toutes des allégations - un grand classique en Inde -, et par les difficultés techniques de MDL à absorber les technologies transférées par DCNS.

 

New Delhi conscient des difficultés de MDL

Le ministère de la Défense indien a toujours été bien conscient des difficultés de MDL à acquérir de nouvelles compétences en matière de construction de sous-marins. Un retard d'ailleurs bien identifié. Selon le ministère, il est "attribuable" à la difficulté de digérer les nouvelles technologies par MDL, au retard dans la croissance des infrastructures industrielles du chantier naval indien, et, enfin, aux hésitations de ce dernier pour acheter des équipements en raison de leur coût onéreux.

"La plupart des problèmes initiaux ont été résolus et des plans divers ont été mis en place pour minimiser des retards", avait expliqué le ministère de la Défense en mars 2012. Et d'estimer que ce programme va permettre dans le cadre du transfert de technologies (ToT) accepté par DCNS et la France d'acquérir un savoir-faire local "significatif dans la construction sous-marine, notamment dans le domaine de la fabrication de la coque, des équipements, de l'intégration des systèmes etc… d'ici à la fin du programme", avait-il également précisé

 

Un nouveau calendrier respecté

Depuis le recalage du programme, qui prévoit désormais la livraison du premier sous-marin en juin 2015 et du dernier en septembre 2018, le programme semble avancé conformément aux nouveaux objectifs. "On est on track (conforme au nouveau calendrier, ndlr)", assure-t-on chez DCNS. Du coup, le groupe naval a bien l'intention de communiquer fortement sur la mise dans le bassin du premier Scorpène indien.

"Nous voulons corriger la perception relativement négative du déroulement du programme", explique-t-on à La Tribune. DCNS tient également à montrer que son partenaire MDL est désormais capable de livrer des sous-marins en temps et en heure. D'autant que, hasard du calendrier, ces bonnes nouvelles coïncident avec de nouveaux enjeux commerciaux importants en Inde.

 

14 sous-marins commandés par New Delhi ?

DCNS et Mazagon Dock, qui maîtrise désormais la construction de sous-marins, lorgnent sur de nouvelles commandes de l'Inde qui pourraient fournir de la charge de travail au-delà de 2018, date de livraison du dernier Scorpène. D'autant que l'Inde a besoin très rapidement de nouveaux sous-marins face à la puissance navale de Pékin. New Delhi souhaiterait disposer de 24 nouveaux sous-marins modernes à l'horizon 2030. C'est dans ce contexte géopolitique que les deux partenaires ont proposé à New Delhi de fournir à la marine indienne deux nouveaux sous-marins Scorpène dans le cadre d'une procédure d'urgence (« fast track »). Ces deux nouveaux navires seraient assemblés en un temps record à Cherbourg mais DCNS achèterait les deux coques à MDL.

Ensuite, il a été convenu en 2005 lors de la signature du contrat P-75 qu'il y ait un "repeat order", une clause équivalente à des options pour la fourniture de trois à six sous-marins supplémentaires fabriqués par MDL. Ce qui fournirait au chantier naval indien une charge de travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Enfin, l'Inde est sur le point de lancer un nouvel appel d'offre international (P-75 I) pour l'acquisition de six sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies et les deux autres par le chantier naval étranger sélectionné.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:25
A Saint Mandrier DCNS installe une plate-forme pour tester les futurs sous-marins brésiliens

 

 

19 février 2014 Portail des Sous-Marins

 

Installée sur un site de la Direction générale de l’armement (DGA) à Saint-Mandrier-sur-Mer, elle permet de tester et d’éprouver à terre ces systèmes de traitement d’information très performants.

 

Référence : Telex Var

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:35
India, France to discuss Rs 80K cr worth defence deals

Jul 25, 2013 brahmand.com

 

NEW DELHI (PTI): Deals expected to be worth over Rs 80,000 crore including supply of 126 Rafale combat aircraft are likely to be high on agenda of French Defence Minister Jaen Yves Le Drian during his three-day visit to India from Friday.

 

India and France have been busy in negotiating the 126 combat aircraft deal for which the French combat aircraft was selected last year defeating its five other European and American rivals and over Rs 30,000 crore Maitri surface-to-air missile projects.

 

During the visit of the French Minister, the two sides are expected to discuss the two deals in his meetings with Defence Minister A K Antony and other senior military leadership along with ways of strengthening bilateral ties, Ministry officials said here.

 

The militaries of the two countries have close ties and hold regular exercises with each other. The Indian Army will be visiting a French military base in September for a company-level exercise, they said.

 

The French Minister will also visit the Gwalior-based Maharajpur airbase, which is home to the French origin Mirage 2000 aircraft.

 

The Rafale aircraft deal, which is expected to be worth over Rs 50,000 crore, has been moving at its natural pace and had seen hiccups when the French side asked the Defence Ministry to define the role of HAL.

 

The deal is not expected to be finalised before the end of this year, officials said.

 

India, France to discuss Rs 80K cr worth defence deals

In the recent times, France has been awarded several key tenders by India including the supply of six Scorpene submarines to the Navy and the multi-billion dollar 126 combat aircraft deal.

 

The contract worth over Rs 11,000 crore for upgrading the fleet of Mirage 2000 aircraft was also awarded to French firm Dassault Aviation.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:35
Scorpene-class submarine

Scorpene-class submarine

 

 

23 juillet 2013 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

C’est officiel : les jours moroses ne sont pas terminés pour le projet indien de sous-marins Scorpène. Touché par des années de retard et les dépassements de budget qu’elles ont entraînés, le chantier naval Mazagon Dock de Mumbai a de nouveau manqué l’échéance, retardant encore l’objectif de la marine indienne de renforcer sa flotte sous-marine impuissante.

 

Les sous-marins de conception française, construits dans le cadre d’un contrat de transfert de technologie, ne pourront pas être mis en service en 2015, comme promis par le chantier. La nouvelle date prévue pour la livraison du premier des 6 sous-marins Scorpene est septembre 2016, avec l’espoir que les suivants soient mis en service au rythme d’un par an.

 

« Nous avons fixé la nouvelle date de livraison du 1er Scorpène à septembre 2016, » a confirmé le contre-amiral Rahul Kumar Shrawat, directeur du chantier Mazagon Dock Limited (MDL). Le contre-amiral Shrawat indique que la 3è série — et dernière — de 178 équipements de grande valeur — des équipements qui ont gagné une réputation peu glorieuse comme MDL-Procured Material (MPM) après que les procédures d’achat du chantier, lourdes et opaques, aient bloqué le projet pendant plus de 2 ans — a été commandée à DCNS en novembre dernier.

 

La commande a été faite auprès d’un seul fournisseur pour épargner au chantier le fardeau de devoir traiter avec de multiples fournisseurs étrangers. Cette procédure allie transparence garantie et facilité de gestion, précise le contre-amiral Shrawat pour expliquer le retard.

 

Cependant, la marine indienne est furieuse du non-respect persistant des échéances par le chantier. De hauts responsables craignent que, lorsque les Scorpène seront enfin mis en service, ils ne soient obsolètes. Les 3 premiers exemplaires ne seront même pas équipés de propulsion anaérobie, une technologie qui améliore grandement l’autonomie en plongée, soulignent-ils. Sans cette technologie, les sous-marins sont contraints de remonter en surface au bout de quelques jours pour recharger leurs batteries, là où ils sont le plus susceptibles d’être détectés.

 

Référence : The Hindu (Inde)

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 07:35
Sous-marin Scorpene photo  DCNS

Sous-marin Scorpene photo DCNS

 

April 22, 2013: Strategy Page

 

 India's effort to build six submarines (French Scorpenes), under license, has been delayed once again. The problem is mainly poor management. An example of this occurred quite recently with the departure of ten Spanish technical advisors for the Scorpenes. Their contract expired at the end of March and, despite the expiration date being well known Indian bureaucrats were unable to get a new contract in place on time. Similar avoidable delays have occurred several times already and the price has gone up with each delay. Last year it was announced that the first Scorpene sub would not be ready until 2015. The new delays push that to 2017.

 

Building the subs in India will leave India with thousands of workers and specialists experienced in building modern submarines. All that will be wasted because the defense procurement bureaucrats seem to have learned nothing. These officials already caused numerous delays and cost overruns during negotiations to build these diesel-electric submarines. The bureaucrats mismanaged this deal to the extent that it is now five years behind schedule. But it is even more behind schedule if you count the several years the Indian bureaucrats delayed it even getting started. The delays and mismanagement have so far increased the cost of the $4 billion project by 25 percent (to $834 million per sub).

 

The original plan was to have the first Indian built Scorpene delivered at the end of 2012. But now, because of problems getting the construction facilities and skilled workmen ready, the first Scorpene won't be delivered until 2017, with one each year after that until all six are delivered. That schedule is subject to change, and probably will, for the worse.

 

After the bureaucrats and politicians dithered for nearly a decade, in 2005, India finally signed a deal to buy six French Scorpene class boats. The delays led to the French increasing prices on some key components and India has had some problems in getting production going on their end. The first Scorpene was to be built in France, with the other five built in India. While some problems were expected (India has been doing license manufacturing of complex weapons for decades), the defense ministry procurement bureaucrats never ceased to amaze when it came to delaying work or just getting in the way.

 

The Scorpenes are similar to the Agosta 90B subs (also French) that Pakistan recently bought. The first of the Agostas was built in France, but the other two were built in Pakistan. The Scorpenes purchase was seen as a response to the Pakistani Agostas. The Scorpene are a more recent design, the result of cooperation between French and Spanish sub builders. The Agosta is a 1,500 ton (surface displacement) diesel-electric sub with a 36 man crew and four 533mm (21 inch) torpedo tubes (with 20 torpedoes and/or anti-ship missiles carried). The Scorpene is a little heavier (1,700 tons), has a smaller crew (32), and is a little faster. It has six 533mm torpedo tubes and carries 18 torpedoes and/or missiles. Both models can be equipped with an AIP (air independent propulsion) system. This enables the sub to stay under longer, thus making the sub harder to find. AIP allows the sub to travel under water for more than a week, at low speed (5-10 kilometers an hour). Two of the Indian Scorpenes are to have Indian made AIP installed.

 

All this ineffective urgency is in play because India's submarine fleet is dying of old age and new boats are not going to arrive in time. It's not like this was a surprise, but the Indian defense procurement bureaucracy has long been noted as slow, sloppy, and stubborn, especially in the face of demands that it speed up. The twisted tale of the tardy submarines is particularly painful.

 

The plan was to have a dozen new subs in service by the end of the decade. At present, there will be (with a bit of luck) three or four of them in service by then. The procurement bureaucracy is still seeking a supplier for the second batch of six diesel-electric subs. This second six probably won’t even begin arriving by the end of the decade. It's hard to say, although the defense procurement nabobs speak of "fast tracking" this project, but long-time observers not expecting speed.

 

There's some urgency to all this because this year five of India's 16 diesel-electric subs (10 Kilo and two Foxtrot class Russian built boats and four German Type 209s) were to be retired (some are already semi-retired because of age and infirmity). Because of the Scorpene delays, the Type 209s are being kept in service (but not allowed out to sea much) for several more years. That leaves India with 14 subs. But in the next year or so several of the older Kilos will reach retirement age. Thus, by the time the first Scorpene arrives in 2017, India will only have five or six working subs. India believes it needs at least 18 non-nuclear subs in service to deal with Pakistan and China.

 

The hulls of all six Scorpenes have been completed, but filling those subs up with all the necessary equipment is an even more difficult task. Moreover, India insists that some of that equipment be manufactured in India and that introduces even more complications and delays. Indian firms have a spotty track record in this area.

 

India is also building and buying nuclear subs. India received a Russian Akula nuclear attack (SSN) sub last year. This one is on lease with the option to buy. Indian SSNs and SSBNs (missile carrying boats) are under development, as they have been for decades.

 

While India was largely concerned with the Pakistani navy when the Scorpene contract was negotiated and signed, China is now seen as the primary adversary. The Chinese subs are not as effective as the Pakistani boats, both because of less advanced technology and less well trained crews. India could use their Scorpenes to confront any Chinese attempt to expand their naval presence into the Indian Ocean. Thus the delays and cost overruns with the Scorpenes are causing quite a lot of commotion in India. But at the rate India is going, it will be over a decade of construction before all six of the Scorpenes are in service. At that point, India would have about a dozen subs (including nuclear powered models under construction). China will have over 60 boats, about 20 percent of them nuclear. China does have a lot for its warships to deal with off its coasts and in the Western Pacific but it does retain the capability of putting more subs off the Indian coast than can the Indian Navy.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 18:46
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