Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Collaboration dans le domaine de la recherche pour le futur sous-marin australien

 

Sydney, Australie, 2 mai 2018 – CP Thales Group

 

La collaboration entre l’Australie et la France dans le domaine des technologies de pointe appliquées aux sonars et à la robotique navale va se renforcer, grâce à l’accord de recherche annoncé aujourd’hui à Sydney, à l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron en Australie. Le protocole d’accord conclu entre l’Université Flinders (Adélaïde, Australie méridionale), l’ENSTA Bretagne (Brest) et Thales est destiné à renforcer et élargir les liens qui existent déjà entre l’Australie et la France dans le domaine de la recherche, afin de contribuer au programme des futur sous-marins australiens.

 

Pour Chris Jenkins, Dicteur général de Thales en Australie, la visite officielle du président français a été l’occasion de souligner la solidité de la relation stratégique qui unit Thales et la France, relation qui s’appuie sur des instruments comme le protocole d’accord de recherche annoncé aujourd’hui.

« Il s’agit d’attirer les meilleurs talents d’Australie comme de France pour travailler sur le futur programme de sous-marin australien et, ce faisant, de doter l’Australie de capacités exceptionnelles. Le protocole d’accord crée un cadre durable pour la collaboration dans le domaine de la robotique navale destinée aux sous-marins et aux sonars de navires de surface. Il permettra, en particulier, une mise en commun des installations d’essais, la création de programmes d’échanges et le développement de projets de recherche conjoints .Il s’appuie sur la relation déjà solide qui unit Thales et l’Université Flinders en Australie, ainsi que l’ENSTA Bretagne et les activités de lutte sous la mer à Brest, France. »

 

Alexis Morel, Vice-Président en charge des activités de lutte sous mer rapporte que les discussions avec l’Université Flinders et l’ENSTA Bretagne ont déjà permis de dégager deux sujets de collaboration scientifique : la conception d’un démonstrateur pour la connexion automatique des liaisons électro-optiques en milieu marin, et le développement d’USV (véhicules autonomes de surface) pour tester les algorithmes d’autonomie sur des essaims de robots en mer.

« Cette collaboration renforcera les capacités de l’Australie, offrira aux étudiants de l’Université Flinders des possibilités de stage en France et contribuera à l’élaboration de solutions de conception pour le futur programme de sous-marins. »

 

Le professeur Colin Stirling, président de l’Université Flinders, se dit ravi de ce partenariat avec les équipes de Thales basées en Australie et en France. « Ce protocole d’accord ouvre des perspectives de collaboration encore plus étroite avec les laboratoires de recherche de Thales. Il fait suite à l’annonce récente selon laquelle l’Université Flinders sera l’un des partenaires académiques de Thales en Australie, dans le cadre du nouveau CRC (Co-operative Research Centre) de défense sur les systèmes autonomes sécurisés. »

 

Le Directeur de l’ENSTA Bretagne, Pascal Pinot, a souligné que ce protocole d’accord serait le point de départ à tout projet de recherche entre l’Université Flinders, Thales et l’ENSTA Bretagne, permettant ainsi de renforcer la coopération entre les ministères de la défense français et australien.

« Le MoU a été préparé dans le but de diriger des travaux d’études à court terme, en particulier dans le domaine de la recherche sous-marine. Il se base sur les compétences des trois partenaires dans le cadre d’une coopération franco-australienne qui se renforce en matière de défense. »

 

A propos de Thales Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 65 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros.

 

À propos de l’Université Flinders

Jouissant d’une solide réputation pour ses capacités d’innovation scientifique et l’excellence de son enseignement, l’Université Flinders est membre du réseau Innovative Research Universities. À la fois ouverte sur le monde et investie au niveau local, elle emploie quelque 2 700 personnes et compte 25 000 étudiants, dont environ 4 000 étudiants originaires de plus de 100 pays. Ses travaux de recherche ont été en quasi-totalité (90 %) jugés supérieurs ou égaux aux standards mondiaux par Excellence in Research for Australia. Ses points forts sont notamment la défense, l’ingénierie, la science et la technologie moléculaires, l’eau et l’environnement. Son campus d’innovation high-tech abrite le 4.0 Future Factory TMI Hub, ainsi que le Flinders New Venture Institute, l’un des établissements phares de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat.

 

À propos de l’ENSTA Bretagne

La grande école d’ingénieurs pour l’innovation dans le secteur maritime, la défense et les entreprises de haute technologie. Sur son campus brestois, ENSTA Bretagne rassemble une école d’ingénieurs et un centre de recherche pluridisciplinaires. L’établissement public accueille près de 1000 étudiants, de bac+3 à bac+8, dont 110 doctorants et 20% d’étudiants internationaux. ENSTA Bretagne forme des ingénieurs généralistes et des chargés d’expertise, capables d'assurer, dans un environnement international, la conception et la réalisation de systèmes industriels complexes, de conduire des recherches, de manager des projets technologiques et de créer leur entreprise. Sous tutelle de la Direction générale de l’armement (DGA), ENSTA Bretagne forme notamment les ingénieurs pour l’armement (20% des étudiants). En formation d’ingénieurs, masters et mastères spécialisés, ENSTA Bretagne couvre 10 domaines d’expertise phare : Hydrographie & océanographie, Systèmes numériques et sécurité, Robotique, Systèmes d’observation et intelligence artificielle, Systèmes embarqués, Architecture navale et offshore, Energies Marines Renouvelables, Architecture de véhicules / modélisation, Systèmes pyrotechniques, Sciences de l’entreprise.

Les programmes de recherche sont tournés vers les applications industrielles, civiles et militaires, au travers de collaborations étroites avec l’industrie et en qualité d’acteur important de 3 laboratoires nationaux : l’Institut de recherche Dupuy de Lôme (en sciences et technologies de la mécanique et des matériaux), le laboratoire Lab-STICC (en sciences et technologies de l’information, de la communication et de la connaissance), le Centre de recherche sur la formation (en sciences humaines sur les questions de formation et professionnalisation des ingénieurs).

Partager cet article
Repost0
2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Australia’s Future Submarine to Benefit from Research Collaboration

 

Sydney, Australia, 2 May 2018 – source Thales Group

 

Deeper collaboration between Australia and France in advanced sonar and naval robotics technology will flow from a research agreement announced in Sydney today during the visit of French President Emmanuel Macron.

 

The Memorandum of Understanding (MOU) between Flinders University in South Australia, ENSTA Bretagne – a leading Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute in Brest, France, and Thales will deepen and extend well established research linkages between Australia and France in order to contribute to the future submarine program in Australia.

 

Thales Australia CEO Chris Jenkins said the President’s official visit was an opportunity to highlight the strength of the strategic relationship between Thales and France, a relationship underpinned by linkages like the research MOU announced today. “This is all about attracting the best and brightest in both Australia and France to work on the challenges of the future submarine program, ensuring Australia gets the best capability. The MOU provides a long term framework for collaboration in naval robotics applicable to both submarine and surface ship sonars, including opportunities to share testing facilities, operate exchange programs and facilitate joint research projects. It builds on an already strong relationship between Thales and Flinders University in Australia as well as between ENSTA Bretagne and Thales in Brest, France.

 

Alexis Morel, Vice-President Underwater Systems at Thales, said discussions with Flinders University and ENSTA Bretagne had already identified two topics for research collaboration – one to design a demonstrator for the automatic connection of electro-optical links in a maritime environment and secondly for the development of USV test vehicles suitable to test autonomy algorithms on robotic swarms at sea. “This collaboration will build Australian capability, provide internships for both undergraduate and post-graduate Flinders University students in France and contribute to design solutions for the future submarine program.

 

Flinders University Vice-Chancellor Professor Colin Stirling said the University was delighted to be partnering with Thales teams based in Australia and in France. “This MOU will open up great opportunities for closer collaboration with Thales research laboratories and follows the recent announcement that Flinders University will be one of Thales Australia’s academic partners in the new Defence Co-operative Research Centre (CRC) for Trusted Autonomous Systems.”

 

ENSTA Bretagne Director Pascal Pinot stressed the fact that the MoU was a necessary base to start new Research projects between Flinders University, Thales and ENSTA Bretagne which would in turn reinforce the cooperation between the Defence ministries of the two countries. “The MoU was built in order to lead to tangible Research work between us in the short term particularly in the field of underwater Robotics. It builds on the strength of all three participants in the framework of the increasing bilateral defence cooperation”.

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales. Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer. Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way. With 65,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €15.8 billion in 2017.

 

About Flinders University

With a well-earned reputation for innovative research and excellence in teaching and learning, Flinders University is a member of the Innovative Research Universities network. Globally focussed and locally engaged, Flinders has some 2,700 staff and 25,000 students, including some 4,000 international students from more than 100 countries. 90% of Flinders University’s research has been ranked at or above world standard by Excellence in Research for Australia. Research strengths include defence, engineering, molecular science and technology, and water and environment. Our high-tech innovation campus is home to the industry 4.0 Future Factory TMI Hub, and the Flinders New Venture Institute, a leader in entrepreneurship programs.

 

About ENSTA Bretagne

ENSTA Bretagne is a French Multidisciplinary Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute, under tutelage of the Ministry of the Armed Forces. The ENSTA Bretagne campus in Brest has nearly 1000 Students, including 110 PhD Students and 850 MSc Students. ENSTA Bretagne aims to produce Engineers capable of mastering the design of complex, industrial systems in an international environment, required by civil industries and the French Defence Procurement Agency (DGA). 20% of the students are military Engineers with officer status. The excellence of ENSTA Bretagne is appreciable through its privileged links with the most innovative sectors: Maritime, Defense and technological industries with high added value (i.e. Space and Aeronautics, IT, Energy, Automotive). ENSTA Bretagne is renowned for its specialized courses in Maritime Engineering, IT, Mechanics and Project Management, such as: Naval architecture, Robotics, Autonomous Underwater Vehicles, Hydrography (cat. A), Software & Cyber-security, Embedded Systems & AI, Signal Processing, Pyrotechnics, Modeling and related areas.

Partager cet article
Repost0
21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 16:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

Itaguai, le 20 février 2018 – Naval Group

 

Le 20 février 2018, le Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, a participé à Itaguaí, dans la baie de Sepetiba, au transfert des sections du premier sous-marin Scorpène® de la Marine brésilienne vers le bâtiment principal du chantier de construction des sous-marins. Les trois sections du sous-marin Scorpène®, le Riachuelo, ont été présentées aux autorités brésiliennes.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, du ministre de la Défense brésilien Raul Jungmann, de l’Amiral Leal Ferreira, chef d’Etat-major de la Marine brésilienne, de hauts représentants des Etats brésilien et français ainsi que du PDG de Naval Group, Hervé Guillou.

 

Le transfert des sections vers le hall d’assemblage, au sein du chantier principal d’Itaguai marque un jalon important du programme et illustre le succès du partenariat de Naval Group avec le Brésil. Les sections du premier Scorpène ont été construites et pré-équipées à Itaguai par le chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), filiale de Naval Group et Odebrecht. Ce transfert permet de lancer l’assemblage final du sous-marin Scorpène®. Les trois sections seront jonctionnées (soudées) avant l’été 2018. Il s’agit d’une étape importante dans la construction du premier de série, le Riachuelo, dont la mise en service est prévue en 2020. La réalisation des trois autres sous-marins se fera à raison d’un par an en moyenne.

 

Hervé Guillou précise : « Naval Group se félicite de travailler aux côtés de la Marine brésilienne, et est fier du succès du transfert de technologie réalisé, qui permet de doter le pays d’équipements de pointe fabriqués au Brésil. Ce renforcement des capacités de la Marine brésilienne contribuera au franchissement d’une nouvelle étape dans le rayonnement régional et mondial du Brésil. »

Naval Group a contribué à la réalisation de ce programme en transfert de technologie en fournissant le dossier de plan des sous-marins, les équipements qui les constituent, ainsi que de l’assistance technique. Les équipes du chantier ICN ont également été formées aux techniques de construction des sous-marins. Une des sections a notamment été réalisée en 2013 au sein du site Naval Group de Cherbourg, en France, dans le cadre d’un vaste plan de formation de soudeurs, formeurs, tuyauteurs ou encore électriciens brésiliens.

 

photo Naval Group

photo Naval Group

Ces formations, ainsi que l’assistance technique, permettent au chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), créé dans le cadre du programme PROSUB, de maîtriser le processus de production dans sa totalité, depuis le formage des tôles jusqu’à la mise en route et les essais des systèmes embarqués. L’entreprise ICN représente aujourd’hui 2000 emplois au Brésil. Plus de trente fournisseurs brésiliens ont également participé à la fourniture des équipements et des prestations.

 

Cet événement démontre ainsi l’implantation solide de Naval Group à l’international ainsi que sa capacité à développer des transferts de technologie ambitieux dans le cadre de partenariats internationaux.

 

En plus de ces quatre sous-marins de type Scorpène®, dix autres unités conçues et adaptées par Naval Group pour le marché export sont en service opérationnel ou en cours de réalisation à travers le monde : deux exemplaires pour la Marine chilienne, deux exemplaires pour la Marine malaisienne ainsi que six exemplaires pour la Marine indienne.

 

À propos de Naval Group

Naval Group est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Entreprise de haute technologie d’envergure internationale, Naval Group répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels, ses moyens industriels uniques et sa capacité à monter des partenariats stratégiques innovants. Le groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, Naval Group est adhérent au Pacte mondial des Nations unies. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros et compte environ 12 800 collaborateurs (données 2016).

Partager cet article
Repost0
1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 08:50
photo Koninklijke Marine

photo Koninklijke Marine

 

Boulogne-Billancourt, le 1er février 2018 - CP Safran E&D

 

A la suite d’un appel d’offres international, le système intégré de navigation inertielle de Safran Electronics & Defense (incluant les centrales de navigation inertielle Sigma 40 et les calculateurs associés) a été sélectionné pour la modernisation des sous-marins de classe Walrus de la Marine des Pays-Bas.

Danny Pronk, acheteur programme et Jaap Hagesteijn, ingénieur intégration système naval, représentant le DMO (Defence Materiel Organisation), qui a animé ce processus de sélection, ont déclaré : « Nous avons choisi la société Safran Electronics & Defense car nous avons confiance en sa grande expérience dans le domaine naval. Ses équipes ont su nous convaincre grâce aux performances, à la fiabilité de leur système et au support client. »

Jean-Christophe Mugler, Directeur commercial de la Division Défense de Safran Electronics & Defense, s’est exprimé à l’issue de la signature du contrat : « Nous sommes fiers d’avoir été reconnus comme fournisseur privilégié pour les sous-marins de classe Walrus et de pouvoir continuer à apporter le meilleur service au DMO. Cette nouvelle sélection démontre une fois de plus la qualité de notre savoir-faire. »

La centrale Sigma 40 de Safran Electronics & Defense est la centrale de navigation inertielle navale la plus vendue au monde. Les centrales inertielles de Safran Electronics & Defense sont utilisées par plus de 40 marines dans le monde.

Depuis plus de 70 ans, Safran Electronics & Defense livre des systèmes de navigation inertielle pour des applications de navires de surface ou de sous-marins. Ses solutions, de fiabilité et de qualité supérieures, équipent aujourd’hui plus de 600 bâtiments en service et en commande à travers le monde.

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique, de l’Espace et de la Défense. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie près de 58 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros en 2016. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50.

Safran Electronics & Defense est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. La société équipe notamment plus de 500 navires, 7 000 véhicules blindés et 10 000 avions à travers le monde

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 13:35
La marine indienne veut trois autres Scorpène identiques aux six premiers vendus en 2005

La marine indienne veut trois autres Scorpène identiques aux six premiers vendus en 2005

 

22/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La marine indienne veut trois Scorpène supplémentaires identiques aux six premiers vendus en 2005 par DCNS. L'Inde voudrait aller vite.


Il n'y a pas que le Rafale qui compte à New Delhi même si Paris mise avant tout sur l'avion de combat de Dassault Aviation lors de la venue en Inde de François Hollande, qui entame dimanche une visite d'État de trois jours. Toutefois, le Premier ministre indien Narendra Modi devrait certainement évoquer dans ses rencontres avec le président français les sous-marins Scorpène fabriqués par le groupe naval DCNS. Le patron de la direction des programmes Pierre Legros, qui veille à la performance calendaire, économique, technique et au respect des engagements pour la réalisation des bâtiments de surface et des sous-marins, fera partie de la délégation française.

La marine indienne en veut trois de plus identiques aux six premiers dans le cadre d'un "repeat order", une clause équivalente à des options dans le cadre du programme P75 dont le contrat a été signé en 2005 pour l'acquisition de six Scorpène, selon nos informations. "Cette commande peut aller vite, c'est bien parti", précise-t-on à La Tribune. L'avenant au programme P75 concernait initialement six autres sous-marins. En France, on ne désespère pas de vendre les trois derniers équipés d'un nouveau système de propulsion anaérobie (AIP) développé par l'Inde.

 

Maintenir les compétences en Inde

Depuis la mise à l'eau début avril du sous-marin Kalvari, le premier Scorpène dont la coque a été fabriquée par le chantier naval public indien Mazagon Dock (MDL), la France veut également avancer sur le dossier d'une nouvelle commande mais... une fois finalisé le contrat Rafale. Ce dossier porte sur trois Scorpène supplémentaires, dont les coques seront fabriquées à nouveau par MDL, qui est "très bon" dans ce domaine, explique-t-on à La Tribune. "Les Indiens veulent garder la compétence technologique et industrielle que DCNS a transférée", explique-t-on à La Tribune

Cette commande permettrait également de donner de la charge de travail à Mazagon Dock, qui a pratiquement fabriqué les coques des six premiers Scorpène. La sixième coque serait en voie de finalisation. Ce qui fournirait au chantier naval de Mumbai du travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Le Kalvari devrait entrer en service opérationnel en septembre 2016 plus de onze ans après la signature du contrat. Puis les cinq autres entreront en service à un rythme de neuf mois d'écart.

 

L'Inde démunie face à la Chine

Enfin, l'Inde a lancé un nouvel appel d'offres international (P-75 I) pour l'acquisition de six  sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies. Les deux autres le seraient à l'étranger par le chantier naval étranger sélectionné.

Pour l'Inde, la construction de nouveaux sous-marins est cruciale devant la puissance de la flotte sous-marine de la Chine, qui disposerait d'une soixantaine de sous-marins, dont 38 à propulsion classique (diesel-électrique). D'autant que New Delhi a constaté que le nombre de sous-marins à propulsion diesel-électrique dans sa marine est inférieur à celui prévu par le Plan prospectif naval, en partie en raison des retards dans la construction des Scorpène. Durant les 15 dernières années, deux sous-marins sont entrés en service alors que cinq ont été retirés sur la même période.

Au total, l'Inde disposerait actuellement dans sa flotte d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et de 15 sous-marins à propulsion classique. Enfin, le DRDO, l'organisme de recherche indien, a lancé un projet portant sur le développement d'un système AIP (Air Independent Propulsion), basé sur la technologie d'une pile à combustible acide phosphorique (PAFC).

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:35
TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

Se dirige-t-on vers un match franco-japonais dans la compétition ouverte pour le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins ? Selon l’agence Reuters, l’offre présentée par le groupe allemand Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) serait aujourd’hui pratiquement écartée pour des raisons qualifiées de techniques. Reuters affirme s’appuyer sur « plusieurs sources » pour affirmer que le groupe français DCNS et son concurrent japonais ont désormais une longueur d'avance sur Thyssenkrupp Marine Systems. TKMS propose une version agrandie de son Type 214, d’un déplacement de 2 000 tonnes, l’Australie souhaitant un bâtiment d’environ 4 000 tonnes. Or, doubler les dimensions d'un bâtiment pose de sérieux problèmes techniques, selon les experts. « La proposition allemande est une version agrandie d'un sous-marin existant, ce qui est techniquement risqué », a déclaré l'un d'eux à Reuters, sous couvert de l'anonymat.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:50
Defence Secretary Michael Fallon visiting HMNB Clyde.  Photo UK MoD

Defence Secretary Michael Fallon visiting HMNB Clyde. Photo UK MoD

 

21 January 2016 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Defence Secretary has visited the home of the Royal Navy’s submarine service to make clear the Government’s commitment to the nuclear deterrent.

 

Michael Fallon met submariners today (Thursday) and visited the Vanguard class submarine HMS Vigilant at HM Naval Base Clyde, at Faslane near Glasgow.

Vigilant is one of the four 16,000-tonne vessels which patrol the oceans and make up the UK’s independent strategic nuclear deterrent, which the Royal Navy has operated for more than 40 years.

Mr Fallon was briefed on the submarine’s operations by Vigilant’s commanding officer, Commander Dan Martyn, who guided him through the boat’s control room, missile compartment and missile control centre.

Defence Secretary Michael Fallon said:

Around the clock nuclear deterrent is as crucial to Britain’s defence now as it has ever been. It is the ultimate guarantee of the nation’s security.

We use our nuclear deterrent every day to deter a nuclear attack, nuclear blackmail and extreme threats that cannot be countered by any other means.

The Defence Secretary also had a chance to take in some of the infrastructure and world-class training facilities at the base.

Rear Admiral John Weale, Rear Admiral Submarines, said:

As a highly professional Service, the Royal Navy is entrusted with safely delivering continuous at sea deterrence. Since 1969 we have ensured at least one submarine was deployed at all times, as the nation’s ultimate security insurance policy.

We are now witnessing a resurgence in the Submarine Service; new submarines and driven personnel. Within the next four years all the UK’s submarines will be based in Scotland. This will lead to the creation of 1,400 new jobs taking the total number employed at HM Naval Base Clyde to 8,200 by 2022.

Commander Dan Martyn, Captain of HMS Vigilant, said:

The men and women of the Vanguard class submarines fully understand their role and responsibility in ultimately protecting the people of the United Kingdom.

The Submarine Service’s absolute professionalism ensures that the country’s nuclear deterrent provides safety and security for us all every hour of every day.

Vanguard Submarine infographic Photo UK MoD

Vanguard Submarine infographic Photo UK MoD

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 08:55
Frédéric Renaudeau confirmé à la tête de la DPID

 

13.01.2016 par Wassinia Zirar
 

Directeur de projet, chargé de diriger et constituer la structure de préfiguration de la future direction de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID), placé auprès du secrétaire général pour l’administration (SGA) du ministère de la Défense depuis janvier 2015, le contre-amiral Frédéric Renaudeau a été nommé chef de service, directeur de cette nouvelle direction.

 

Cette direction d’administration placé sous l’autorité du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est chargé d’élaborer et de coordonner la politique de protection qui couvre les actes malveillants ou hostiles, les atteintes au secret de la défense nationale et la cybermenace, que ce soit en temps de paix, de crise, de conflit armé ou de guerre.

 

Frédéric Renaudeau occupe également la fonction de haut fonctionnaire adjoint auprès du haut fonctionnaire correspondant de défense et de sécurité (HFDS) du ministère de la Défense, depuis janvier 2015. Auparavant, cet ancien élève de l’Ecole navale a servi sur bâtiments de surface en qualité de chef du service Missiles artillerie de l’aviso Commandant L’Herminier, puis de commandant en second du bâtiment hydrographique La Pérouse (1987-1990).

 

De 1991 à 1993, Frédéric Renaudeau est affecté sur le sous-marin La Praya comme chef du service Lutte sous la mer, puis officier en troisième chargé des opérations. Il rejoint le SNLE L’Indomptable en 1993, à bord duquel il effectue 4 patrouilles opérationnelles. Il prend ensuite le commandement, en 1995, du groupe des bâtiments-écoles et du bâtiment-école Léopard, puis celui du SNA Emeraude en 1999.

 

Frédéric Renaudeau rejoint le centre de planification et de conduite des opérations de l’état-major des armées de 2002 à 2004, comme officier traitant chargé des aspects politico-militaires des engagements de l’Union européenne et de l’Otan dans les Balkans. De 2004 à 2005, il est chef de la division Plans/doctrine/relations internationales de l’état-major des forces sous-marines et il prend le commandement du SNLE Le Triomphant à l’été 2006.

 

De 2010 à 2011, Frédéric Renaudeau est auditeur de la 60e session du Centre des Hautes Etudes Militaires et de la 63e session de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale. Jusqu’à l’été 2014, Frédéric Renaudeau est chef de projet Manoeuvre RH du ministère de la Défense et adjoint de la sous-direction Pilotage des ressources humaines civiles et militaires à la direction des ressources humaines du ministère de la Défense.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 12:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

7 janvier 2016 par Escadrille SNA

 

Dans le cadre de son déploiement en Atlantique, l’équipage rouge de la Perle s’est illustré ces derniers jours dans l’exercice interalliés Joint Warrior mené au large des côtes écossaises.

 

A l’invitation du Royaume-Uni, se tient deux fois par an l’un des plus grands rassemblements de bâtiments de surfaces, de sous-marins, d’aéronefs et même de forces terrestres de ce côté-ci de l’Atlantique. Pendant deux semaines, un état-major de direction d’exercice, monté pour l’occasion à terre à Faslane (base navale des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins britanniques), fait évoluer, en temps réel, un scénario de crise fictive entre deux pays, dans lequel chaque unité engagée interagit continuellement avec l’intégralité des forces présentes, sous un très faible préavis.

 

Ces quelques jours de participation ont été pour la Perle l’occasion de se frotter aussi bien à un sous-marin diesel canadien qu’à une force aéromaritime composée de nombreuses frégates alliées et d’avions de patrouille maritime, qui l’ont harcelée sans répit. Ainsi, en plus de « travailler ses gammes » en matière d’opérations sous-marines, Joint Warrior aura permis à la Perle de démontrer sa totale interopérabilité avec nos principaux partenaires : passé sous contrôle britannique pour l’occasion, le SNA prenait les directives de l’ OTAN diffusées depuis une station écossaise et échangeait des messages par liaison satellite avec une frégate canadienne tout en postant les photos des bâtiments épinglés à son tableau de chasse, entre deux attaques simulées à l’immersion périscopique.

 

Sous cette menace permanente, la Perle a atteint tous les objectifs qui lui ont été confiés, en particulier celui de renseigner discrètement l’état-major sur les activités de la force ennemie. Usant de ce privilège des sous-mariniers qui est d’observer sans être vu, la Perle a dignement illustré à quel point un sous-marin nucléaire d’attaque constitue un atout majeur aux mains du commandant d’une force maritime.

 

Partie avec les félicitations de l’état-major britannique, la Perle a plongé aux portes des lochs écossais afin de poursuivre son déploiement avant de retrouver enfin, pour Noël, les îles du Levant.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 17:35
le Rafale va-t-il enfin atterrir en Inde? - photo EMA / Armée de l'Air

le Rafale va-t-il enfin atterrir en Inde? - photo EMA / Armée de l'Air

 

22/12/2015 Par Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La visite de François Hollande en Inde prévue fin janvier pourrait être l'occasion de la signature du contrat des 36 Rafale et d'une éventuelle commande de six sous-marins Scorpène supplémentaires.

 

Le voyage de François Hollande en Inde agite déjà beaucoup le monde de la défense. Le président de la République se rendra le 26 janvier prochain en visite d'État en Inde, où il sera l'invité d'honneur de la fête nationale ("Republic Day"). "Cette invitation traduit la qualité et le dynamisme du partenariat stratégique entre l'Inde et la France qui sera encore renforcé à cette occasion", a d'ailleurs estimé l'Élysée dans un communiqué publié le 16 décembre dernier.

Selon nos informations, deux dossiers seulement devraient être au menu des discussions entre François Hollande et le Premier ministre indien Narendra Modi dans le domaine de la défense : la finalisation du contrat des 36 Rafale et la commande de six sous-marins Scorpène supplémentaires après celle de 2005 (un contrat de 3,5 milliards de dollars pour six sous-marins). La visite de François Hollande s'inscrit également dans le prolongement de la Conférence de Paris sur le climat où "l'Inde a joué un rôle déterminant pour obtenir un accord ambitieux", a précisé l'Élysée.

 

Dassault proche d'un troisième contrat Rafale

Le ministère de la Défense indien a d'ailleurs annoncé le 8 décembre dernier dans un communiqué que l'équipe de négociation, qui a été constituée pour discuter des conditions générales de l'achat de 36 Rafale, a "recommandé un projet d'accord". New Delhi expliquait toutefois que les réunions entre l'Inde et Dassault Aviation se poursuivaient. Ces appareils ainsi que les systèmes associés et les armements devront être livrés "dans la même configuration" que celle exigée dans le cadre du contrat M-MRCA, qui a été annulé par New Delhi. Les appareils avaient testés et approuvés par l'armée de l'air indienne. En revanche, le ministère a demandé à ce que la France garde une responsabilité dans la maintenance des appareils beaucoup plus longue que dans M-MRCA.

Le Rafale "se rapproche" de son premier contrat en Inde, avait assuré début novembre le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. "Avec l'Inde, le mot le plus important, c'est la patience", a rappelé Eric Trappier. "Je pense que nous nous rapprochons du but avec un premier contrat pour 36 avions. Ça donnera lieu très certainement à d'autres après". Le Premier ministre indien avait annoncé en avril, lors de sa visite en France, une commande de 36 avions de chasse de Dassault "sur étagère", soit prêts à voler. Le montant estimé est d'environ 5 milliards d'euros. Des avions de combat qui seront utiles pour protéger l'espace aérien indien. Car lors de ces trois dernières années (de 2013 à fin novembre 2015), l'Inde a comptabilisé 32 violations au total de son espace aérien par des avions de pays étrangers.

 

Une commande de six Scorpène supplémentaires?

Depuis la mise à l'eau début avril du sous-marin Kalvari, le premier Scorpène fabriqué par le chantier naval indien Mazagon Dock (MDL), la France souhaite également avancer sur le dossier d'une nouvelle commande. Ce dossier porte sur six Scorpène, dont les coques seraient fabriquées à nouveau par Mazagon Dock, qui est "très bon" dans ce domaine, explique-t-on à La Tribune. Il avait été convenu en 2005 lors de la signature du contrat P-75 qu'il y ait un "repeat order", une clause équivalente à des options pour la fourniture de trois à six sous-marins supplémentaires fabriqués par MDL.

Cette commande permettrait également de donner de la charge de travail à Mazagon Dock, qui a pratiquement fabriqué les coques des six premiers Scorpène. Ce qui fournirait au chantier naval de Mumbai du travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Le Kalvari devrait entrer en service opérationnel en septembre 2016 plus de onze ans après la signature du contrat. Puis les cinq autres entreront en service à un rythme de neuf mois d'écart.

 

L'Inde démunie face à la Chine

Enfin, l'Inde a lancé un nouvel appel d'offre international (P-75 I) pour l'acquisition de six  sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies. Les deux autres le seraient à l'étranger par le chantier naval étranger sélectionné.

Pour l'Inde, la construction de nouveaux sous-marins est cruciale devant la puissance de la flotte sous-marine de la Chine, qui disposerait d'une soixantaine de sous-marins, dont 38 à propulsion classique (diesel-électrique). D'autant que New Delhi a constaté que le nombre de sous-marins à propulsion diesel-electrique dans sa marine est inférieur à celui prévu par le Plan prospectif naval, en partie en raison des retards dans la construction des Scorpène. Durant les 15 dernières années, deux sous-marins sont entrés en service alors que cinq ont été retirés sur la même période.

Au total, l'Inde disposerait actuellement dans sa flotte d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et de 15 sous-marins à propulsion classique. Enfin, le DRDO, l'organisme de recherche indien, a lancé un projet portant sur le développement d'un système AIP (Air Independent Propulsion), basé sur la technologie d'une pile à combustible acide phosphorique (PAFC).

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:50
Navantia termine l’allongement des 4 sous-marins espagnols de la classe S-80


18 décembre 2015. portail des Sous-Marins

 

La première étape permettant de garantir que les 4 sous-marins de la classe S-80 puissent flotter, est déjà terminée au chantier naval de Carthagène. Chaque sous-marin a été allongé de 10 m, afin de mieux répartir le poids du sous-marin et lui éviter de couler.

Un anneau de coque épaisse a été inséré dans la coque de chaque sous-marin. Il s’agit d’une étape nécessaire pour corriger les « écarts liés à l’équilibre des poids ».

Concrètement, la construction des sous-marins avait été suspendue au début 2013, lorsqu’il avait été constaté que le 1er sous-marin de la série, l’Isaac Peral, était trop lourd de 75 à 100 tonnes, compte-tenu de sa longueur.

Après avoir mis en pratique la solution proposée par des ingénieurs américains, Navantia va maintenant se concentrer sur les modifications à apporter aux autres parties du sous-marin.

Référence :La Verdad (Espagne)

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:40
La Marine russe "encore plus menaçante qu’à l’époque soviétique"


18.12.2015 sputniknews.com
 

Selon un nouveau rapport de la Marine américaine, la flotte militaire russe subit actuellement une modernisation capable de la rendre encore plus menaçante qu'à l'époque de l'Union soviétique, rapporte National Interest.

 

Outre les dernières créations, la Russie cherche à améliorer les exemplaires les plus réussis de l'équipement de l'ère soviétique, indique l'édition.

"En général, la Russie fait de grands progrès dans la création d'une flotte du vingt-et-unième siècle, capable de garantir la défense nationale à plusieurs niveaux, avec des possibilités spectaculaires, quoique limitées, dans le transfert de troupes et de matériel militaire, ainsi que des équipages professionnels. De la sorte, la Marine russe représenterait une menace encore plus grave qu'à l'époque de l'Union soviétique", annonce le rapport.

Ainsi, le rapport mentionne la création du nouveau destroyer nucléaire Lider. Le navire combinera les caractéristiques d'un destroyer et d'un croiseur, pourra contrer les attaques à partir de l'air et de la terre et aura également des capacités de défense antimissile.Les auteurs du rapport notent également la création d'une nouvelle classe de sous-marins à propulsion nucléaire. Selon le représentant du ministère russe de la Défense, la Russie a déjà procédé à la création de sous-marins polyvalents modernes destinés à réaliser des missions de soutien des submersibles de combat du type Iouri Dolgorouki.

Si d'ici 15 à 20 ans, la Marine russe sera basée sur les sous-marins de la quatrième génération des projets Lada, Boreï et Yassen, après l'an 2030, elle s'appuiera sur la création de sous-marins de cinquième génération. D'ici 2050 se produira une transition vers la construction des plates-formes polyvalentes modulaires pour les sous-marins et les navires de surface.


 
Partager cet article
Repost0
20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:30
Le 5è sous-marin construit en Allemagne pour Israël se dirige vers Haïfa


18 décembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Le 5è sous-marin israélien de la classe Dolphin et le 2è équipé d’un propulsion anaérobie effectue le voyage de 3.000 nautiques en direction de son port-base, Haïfa, depuis le chantier naval allemand où il a été construit.

L’INS Rahav transporte quelques 50 maris ainsi que « le minimum d’armement nécessaire à sa protection, » avant son arrivée en Israël le mois prochain. Après son arrivée, les systèmes israéliens seront installés à bord.

« Nous espérons que le sous-marin sera complètement opérationnel d’ici quelques mois, » indique un responsable.

Les sous-marins anaérobies peuvent rester en plongée plus longtemps. Avoir 2 sous-marins de ce type signifie que la marine israélienne « a doublé ses capacités sous-marines, » explique l’officier.

Le sous-marin fera un arrêt sur le site où le sous-marin INS Dakar a coulé en 1968, pour effectuer une cérémonie commémorative. Il poursuivra ensuite son chemin vers Haïfa.

Les nouveaux sous-marins seront installés dans un bassin spécialisé construit dans la base navale de Haïfa. Les sous-marins seront gardés séparément, discrètement et d’une manière adaptée. Le bassin [1] est très flexible et permet l’appareillage des sous-marins 24 heures sur 24.

« Les sous-marins apportent un niveau de renseignement qu’Israël ne peut obtenir par d’autres moyens, » explique le Lt.-Cmdr. Y., un ancien commandant de sous-marin.

« Les drones peuvent être abattus, » souligne-t-il, « alors qu’un sous-marin peut rester pendant des semaines au large des territoires ennemis, sans que personne ne le sache. »

Notes :[1] Peut-être couvert (Ndt).

Référence :Jerusalem Post (Israël)

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:35
Australie: les grandes manoeuvres se poursuivent autour du contrat pour 12 sous-marins

 

08.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'Australie vient d'entrer dans une nouvelle étape de la saga "Sea 1000". Depuis le 30 novembre, la ministre australienne de la Défense, Marise Payne, étudie les trois propositions de partenariat stratégique déposées par le français DCNS, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et le gouvernement japonais.

Il s'agit de construire et entretenir de huit à douze sous-marins océaniques (le nombre sera, peut-être, décidé lors de la rédaction du prochain White Paper on Defence) durant trente-cinq ans et d'ainsi remplacer les sous-marins de la classe Collins Class fonctionnant au diesel et à l'électricité.

Le processus d'appel d'offres a été (et est toujours) politiquement sensible, Canberra souhaitant maximiser la participation et l'emploi de l'industrie australienne, alors qu'il existe des craintes sur l'avenir de l'industrie nationale de construction navale. D'où la mise en place d'un site web dédié: australianmadedefence.com.au.

Une décision est attendue pour le début du second trimestre de 2016, avant les élections législatives, qui doivent se tenir entre le 6 août 2016 et le 14 janvier 2017.

Par ailleurs, la compétition se déroule sous l’œil avide des Américains, Lockheed Martin ou Raytheon devant fournir les systèmes de combat. Lockheed Martin (qui travaille avec Saab Australia et Thales ANZ) a d'ailleurs déjà ouvert, le 27 novembre, un laboratoire hi-tech pour accompagner le projet. Lire ici.

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 17:35
L’Inde pourrait commander 3 sous-marins Scorpène supplémentaires

 

4 décembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

La marine indienne envisage de commander des sous-marins Scorpène supplémentaires, en plus de sa précédente commande de 6 exemplaires, a déclaré jeudi le commandant de la marine indienne, l’amiral Robin Dhowan.

 

Bien qu’il n’ait donné aucune précision sur le nombre de sous-marins envisagés, un haut responsable de la marine indienne précise qu’il pourrait s’élever à 3 sous-marin. Une note officielle pour demander cette commande n’a pas encore été adressée au ministère de la défense.

 

Le nombre de sous-marins opérationnels au sein de la marine indienne est passé de 21 en 1986 à aujourd’hui 4 sous-marins Kilo mis en service entre 1980 et 2000, 4 sous-marins U-209/1500 vieillissants et un SNA loué à la Russie il y a 2 ans.

 

Selon des responsables de la marine indienne, seuls la moitié des sous-marins sont opérationnels, les autres restent à quai en attente d’entretien et de modernisation.

 

Référence : Defense News (Etats-Unis)

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 19:20
photo M. Deniel - Marine Nationale

photo M. Deniel - Marine Nationale

 

27.11.2015 source Marine Nationale


Son nom : le Windsor. Un NCSM pour « Navire canadien de Sa Majesté », de la classe Victoria (SSK 877). Ce sous-marin d’attaque conventionnel de la marine royale canadienne a accosté à la base navale de Brest le vendredi 27 novembre pour une escale de routine de 5 jours.
Le 11 novembre dernier, ce sous-marin avait quitté le port de Rota en Espagne. Ces quinze derniers jours, le Windsor a participé à des entrainements conjoints en lutte anti-sous-marine avec plusieurs moyens de la marine nationale (frégate ASM Jean de Vienne, avion Atlantique 2, hélicoptères Caïman et Lynx et SNA Saphir). A l’issue de son escale à Brest, le WINDSOR rejoindra le Canada et son port base d’Halifax.
 

Reportage photos M. Deniel - Marine Nationale

 

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:50
£1.3Bn contract awarded for latest attack submarine

Anson Infographic - credits UK MoD

 

19 November 2015 Ministry of Defence, Defence Equipment and Support and Philip Dunne MP

 

A £1.3 billion contract to build the latest Astute Class attack submarine for the Royal Navy has been awarded by the Ministry of Defence.

 

Both time and money are being saved on the building of Anson, the Royal Navy’s fifth Astute submarine. Savings of £50 million for the taxpayer have been achieved during negotiations with BAE Systems, and the agreed build time is to date the shortest ever for the Astute Class, with a current schedule some nine months ahead of that for Boat 3 (Artful).

Defence Minister Philip Dunne made the announcement as he visited the home of the UK’s submarine manufacturing industry based in Barrow-in-Furness, Cumbria and viewed progress already made on the new submarine.

BAE Systems employs more than 7,600 people in its Submarines business, which includes those that work on the Astute programme, with thousands more working in the 400 suppliers across the UK submarine supply chain.

Defence Minister Philip Dunne said:

This £1.3 billion contract marks an important step in the progress of the Astute programme. This is a key part of our £166 billion plan to ensure that our armed forces have the equipment they need to defend the UK’s interests across the seas, in the skies and on land, both at home and abroad.

This new contract for Anson not only provides significant financial savings of £50 million to the taxpayer but also secures thousands of jobs in Barrow and across the UK supply chain, demonstrating the Government’s commitment to increase defence spending each year for the rest of the decade.

Director Submarines at the MOD’s Defence Equipment and Support organisation, Rear Admiral Mike Wareham, said:

The Astute Class provides the Royal Navy with the most technologically advanced submarines, offering much greater firepower, better communications, and more advanced stealth technology than their predecessors.

The first two of class, HMS Astute and HMS Ambush, are already in service and making a vital contribution to the defence of UK’s interest, both at home and overseas. Third of class Artful is undergoing sea trials and is due to be handed over to the Royal Navy by the end of 2015.

Featuring the latest nuclear-powered technology, the Astute class can circumnavigate the world submerged, manufacturing the crew’s oxygen from seawater as they go.

They also have the ability to operate covertly and remain undetected in almost all circumstances despite being 50 per cent bigger than the Royal Navy’s current Trafalgar Class submarines.

HMS Artful, the third of the Royal Navy’s new Astute Class attack submarines, set sail from Barrow in July.

On his visit, Mr Dunne was also able to see the progress being made on Barrow’s £300 million infrastructure upgrade programme, which is due to be completed by 2022. This will prepare the site for investment in a new fleet of four Successor Ballistic Missile submarines and the renewal of Britain’s nuclear deterrent.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Les relations entre forces sous-marines françaises et malaisiennes se sont concrétisées une fois de plus du 12 au 24 octobre par l’organisation du deuxième séminaire de commandement (« COURCO ») malaisien à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français.

 

Le principe : le CCR Razib, ancien commandant du sous-marin Scorpène Tun Razak (un des deux de ce type que la France a livrés à la Malaisie) et actuel officier entraîneur de l’escadrille malaisienne évaluait deux futurs commandants, les LT CDR Dzul et Redhuan, grâce au concours apporté par les forces sous-marines françaises. Deux semaines de COURCO partagées entre des conférences et du simulateur tactique à terre puis cinq jours d’entraînement intensif au large de Toulon à bord du SNA Rubis.

 

Passée la barrière de la langue (toutes les procédures se sont déroulées en anglais), les sous-mariniers français ont donné leur maximum pour mettre les stagiaires malaisiens dans les meilleures conditions de succès. Les reconnaissances et attaques à la torpille de bâtiments de surface se sont succédées à un rythme soutenu. Les opérations littorales de recueil de renseignement ont également permis à l’officier entraîneur d’évaluer ses deux officiers dans des conditions complexes les poussant dans leurs retranchements.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Les LT CDR Dzul et Redhuan ont eu l’opportunité de démontrer l’étendue d’un savoir-faire sous-marinier patiemment acquis en France depuis que la force sous-marine malaisienne a entrepris de se doter de deux sous-marins Scorpène. Les heures de navigation égrenées à bord du sous-marin Ouessant au large de Brest puis à bord du Tunku Abdul Rahman et du Tun Razak ont été manifestement bénéfiques car elles ont permis à ces deux officiers, présents dès le début de l’aventure, de devenir de futurs commandants sûrs et aguerris.

 

Basés à Kota Kinabalu, les deux sous-marins de type Scorpène naviguent chacun près de cent jours par an. Les deux premiers commandants avaient été formés en France au lancement du programme. Entre 2014 et 2015, les forces sous-marines françaises auront, via l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque, prêté leur concours pour la sélection des quatre commandants suivants, preuve de la force du lien de confiance qui unit nos deux forces sous-marines.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:40
Des télés russes montrent par erreur le projet secret d'une torpille nucléaire

 

12.11.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

En filmant un reportage très officiel et plutôt banal sur une réunion d'un comité militaire de la marine russe à Sotchi, en présence de Vladimir Poutine, deux chaînes, NTV et Pervy Kanal, se sont mises en grande difficulté. A un moment du film, les images dévoilent un projet secret de torpilles à charge nucléaire, nommé Status-6... Oups, Vladimir Vladimirovitch, on a fait une petite gaffe !

Suite de l'article et video

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:35
USS Ronald Reagan (CVN 76) steams alongside the Republic of Korea Navy destroyer Sejong the Great (DDG 991) - photo US Navy

USS Ronald Reagan (CVN 76) steams alongside the Republic of Korea Navy destroyer Sejong the Great (DDG 991) - photo US Navy


04.11.2015 Portail des Sous-Marins
 

Le mois dernier, un sous-marin d’attaque chinois se serait approché du porte-avions américain USS Ronald Reagan, au sud du Japon, selon des responsables US de la défense.

Le sous-marin chinois a navigué très près du Reagan pendant le weekend du 24 octobre, indiquent des responsables américains. L’incident s’est produit alors que le Ronald Reagan se dirigeait vers la mer du Japon en contournant l’extrémité sud du Japon.

Quelques jours plus tard, le Ronald Reagan a été survolé par 2 bombardiers russes Tu-142, à une altitude de 500 pieds et à une distance de moins d’un nautique. Des chasseurs de l’US Navy ont décollé pour écarter les bombardiers russes.

Quelques jours plus tard, un destroyer américain, l’USS Lassen, naviguait à proximité d’une île revendiquée par la Chine en mer de Chine du Sud.

Cette affaire est dévoilée au moment où l’amiral Harry Harris, commandant des forces américaines dans le Pacifique, se rendait en Chine pour la première fois.

Aucun détail supplémentaire — type du sous-marin impliqué, a-t-il fait surface ou est-il resté en plongée, à quelle distance s’est-il approché du porte-avions — n’a été diffusé.

Un responsable a expliqué que la détection du sous-marin a déclenché les sirènes d’alarme sur le Reagan, mais il ne pouvait indiquer si un appareil de lutte ASM a été envoyé pour localiser et pister le sous-marin.

Cet incident rappelle le pistage en 2006 du porte-avions USS Kitty Hawk.

Un sous-marin de la classe Song avait fait surface le 26 octobre 2006 à portée de torpille du Kitty Hawk. Cet incident avait aussi été révélé lors d’une visite en Chine du commandant de la flotte du Pacifique, l’amiral Gary Roughead.

On ignore si le sous-marin chinois a respecté les règles de sécurité mises au point dans un accord destiné à prévenir les collisions en mer.

 

Référence : Washington Free Beacon (Etats-Unis)

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03.11.2015 par ASP S. Violanti - Marine nationale

 

Les atomiciens, spécialistes du fonctionnement des bâtiments à propulsion nucléaire, sont des maillons essentiels à la conduite des missions liées à la dissuasion et à la projection de puissance. Chaque année, 80 marins sont sélectionnés pour intégrer cette filière d’excellence. Focus sur le nouveau modèle de formation des atomiciens.

 

Dans un contexte de déflation des effectifs, les besoins en compétences deviennent toujours plus aigus pour la Marine. Ce constat est particulièrement avéré pour les atomiciens (ATO). Une réflexion a donc été menée avec les acteurs de l’énergie atomique pour adapter leur cursus au contexte.

 

La formation délivrée est désormais mieux adaptée à l’emploi occupé, avec une orientation plus précoce et une formation plus spécialisée qui s’articule toujours en trois grandes étapes :

• un module « métier » adapté à chaque spécialité : Mécanicien (MECAN) ou Électrotechnicien (ELECT). Il s’agit d’un brevet supérieur (BS) ramené à une durée de 15 semaines et qui constitue le tronc commun de chacune des deux spécialités ;

• une formation à l’École des applications militaires de l’énergie atomique (EAMEA) répartie dans un premier temps en tronc commun, suivi d’une formation adaptée au futur emploi, pour l’acquisition de la compétence atomicien ;

• une période de pré-embarquement d’une durée de 20 semaines à l’École de navigation sous-marine (ENSM(1)).

 

La mise en œuvre de ce nouveau cursus nécessite une phase transitoire qui passe notamment par une réorganisation de la formation au sein des écoles. C’est un défi complexe car celles-ci doivent garantir aux élèves et aux futurs employeurs la même qualité de formation, tout en assurant l’ensemble des enseignements de leur périmètre.

 

(1) ENSM BPN à Toulon (École de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire) ou ENSM Brest.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:25
Credits Marinha do Brasil

Credits Marinha do Brasil

 

02.11.2015 par Portail des Sous-Marins

 

Le programme nucléaire de la marine brésilienne est retardé par les restrictions budgétaires. Le rêve de la marine — la construction d’un sous-marin à propulsion nucléaire — devra attendre 2025, selon son commandant, l’amiral d’escadre Eduardo Bacellar Leal Ferreira.

 

Ce n’est pas la première fois, depuis son lancement en 1979, que le programme est ralenti. Mais il s’agit d’un des principaux projets de la marine brésilienne et de l’ancien président Lula dans le domaine militaire.

Le développement d’un sous-marin nucléaire a été intégré à un programme plus large, le Programme de Développement de Sous-marins (Prosub) au cours de son mandat.

Un accord signé avec la France prévoit la construction de 4 sous-marins classiques et une assistance pour la conception du sous-marin nucléaire.

Le programme Prosub comprend aussi la construction d’un complexe à Itaguaí : une base navale et des chantiers navals. Selon l’amiral Leal Ferreira, les travaux se déroulent selon le calendrier prévu.

 

Référence : Folha de Sao Paulo (Brésil)

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:20
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02.11.2015 Marine nationale

 

Durant le mois de septembre, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) USS Providence a fait escale à Toulon. Son commandant, le Commander Anthony Grayson a accepté de répondre à quelques questions sur la coopération franco-américaine en matière de lutte anti-sous-marine.

 

Cols bleus : Commandant, quelles sont les actions de coopération franco-américaine?

 

Commander Tony Grayson : L'amitié française et américaine a été forgée il y a près de 240 ans. Les américains se souviennent de la contribution du marquis de Lafayette et Comte de Grasse à la naissance de notre nation. Aujourd'hui, nous sommes fiers de poursuivre la coopération avec la marine française pour le renforcement de la sécurité maritime et européenne. À cette fin, les navires français et américains se rendent souvent dans les ports  des Etats-Unis et en France, et notre visite à Toulon nous a donné, à moi et aux marins de l'USS Providence, la chance de profiter de la richesse de la culture française dans l'une des grandes villes historiques de la Méditerranée.

 

Suite de l’entretien

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 12:55
Hélitreuillage - photo Marine Nationale

Hélitreuillage - photo Marine Nationale

 

14 octobre 2015. Portail des Sous-Marins

 

À chaque départ de patrouille, le patron est à bord ! Les équipages de sous-marins nucléaires accueillent, à chaque départ de mission, l’amiral ou son adjoint, hélitreuillés au bout de 24 ou 48 heures. Un lien essentiel pour une mission exceptionnelle à plus d’un titre.

 

Référence : Le Télégramme

 

Note RP Defense : voir La Force océanique stratégique de la Marine nationale

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 12:35
Type 094 Jin Class Nuclear-Powered Submarine

Type 094 Jin Class Nuclear-Powered Submarine

 

12 octobre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Au cours des 20 dernières années, la République Populaire de Chine a accompli de grands progrès dans ses capacités militaires. Elle accuse cependant un important retard en ce qui concerne le développement de sous-marins à propulsion nucléaire. Les Chinois ne disposent pas des technologies nécessaires dans les domaines de la discrétion et de la propulsion nucléaire pour construire quelque chose qui serait comparable, même de loin, aux sous-marins nucléaires américains ou russes.

 

Même les sous-marins les plus récents, le SNLE Jin et le SNA Shang, sont plus bruyants que les sous-marins soviétiques des années 70 : SNA Victor III et SNLE Delta III, selon l’Office of Naval Intelligence de l’US Navy.

 

Et même le prochain sous-marin chinois Type 95 sera plus bruyant que les sous-marins soviétiques de la classe Shchuka-B (Projet 971), Akula I. Et il est probable qu’il en sera de même pour le SNLE Type 96. Bien évidement, les choses sont entièrement différentes en ce qui concerne les sous-marins classiques chinois.

 

Pourquoi les Chinois n’accomplissent-ils pas autant de progrès dans la construction de sous-marins qu’ils y parviennent dans d’autres domaines ?

 

Pour Bryan Clark, associé du Center for Strategic and Budgetary Assessments, ancien conseiller spécial du chef d’état-major de l’US Navy et officier de sous-marins, la réponse est assez simple : « Les sous-marins nucléaires ne sont pas une priorité pour la Chine, puisque les avantages qu’ils offrent par rapport aux sous-marins classiques (avec ou sans propulsion anaérobie) — autonomie, vitesse et capacité —, ne sont pas d’une grande importance pour les missions que la marine chinoise fixe à ses sous-marins : surveillance et défense côtière contre les bâtiments de surface ennemis. »

 

« Les sous-marins classiques chinois actuels ne sont pas aussi avancés que leurs équivalents européens, mais ils sont efficaces dans la mission qui leur est attribuée. Les Kilo chinois sont équipés du missile de croisière anti-navire SS-N-27. Le plus récent sous-marin à propulsion anaérobie, le Yuan, aurait des systèmes de combat modernes, pourrait utiliser des missiles, des torpilles et des mines. L’attention récente portée par la Chine aux sous-marins nucléaires s’explique par sa volonté de jouer un plus grand rôle sur la scène géopolitique. »

 

« Aujourd’hui, ils développent un SNLE et une nouvelle classe de SNA, dans le cadre de leur volonté de disposer d’une marine de “haute-mer” et d’une capacité de riposte nucléaire, à l’égal des autres grandes puissances. »

 

Référence : War is boring (Etats-Unis)

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories