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27 septembre 2016 2 27 /09 /septembre /2016 10:55
Patriotes corses combattant dans le maquis. Source Service historique de la défense

Patriotes corses combattant dans le maquis. Source Service historique de la défense

 

27.09.2016 source SHD
 

27 septembre 1396 : défaite croisée à Nicopolis (Bulgarie). L’une des plus grandes armées occidentales, rassemblée à la demande du pape (Boniface IX), du roi de Hongrie (Sigismond) et du Basileus (Manuel II Paleologue ) tente de mettre un terme à l’avancée des Ottomans dans les Balkans et attaque la ville de Nicopolis. Le sultan Bajazet Ier aidé de son vassal Stefan Lazarevic, prince de Serbie et fils du prince Lazare (battu à Kosovo polje en 1389) écrase les forces occidentales réunies autour de Sigismond. La Bulgarie (en fait, les petits royaumes constituant la Bulgarie actuelle) tombe sous domination ottomane et y restera jusqu’en 1878. A noter que le maréchal Boucicaut, maréchal de France, participe à la bataille. Il sera libéré contre rançon.

 

27 septembre 1917 : mort de l’adjudant-chef Georges Chemet (Hard – Autriche). « Breveté pilote en 1910, il réalise deux ans plus tard et pour la première fois la double traversée de l’Adriatique (Venise-Trieste-Venise), soit 256 kilomètres, à bord d’un hydravion Borel. Engagé dans la 112è escadrille du 2è Groupe d’aviation, il est contraint de se poser dans les lignes allemandes à Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917. Il se noie dans le Rhin alpin lors de sa tentative d'évasion ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

27 septembre 1918 : début de la bataille du Canal du Nord (Pas-de-Calais). Dans le cadre de la contre-attaque générale des Alliés, les troupes canadiennes sous les ordres du Général Arthur William Currie attaquent et franchissent le dernier segment de la ligne Hindenburg grâce notamment au génie canadien qui construit des passerelles flottantes et des ponts pour faire franchir les portions inondées à l’infanterie et à l’artillerie.  Cette percée au niveau du Bois Bourlon ouvre la route de Cambrai.

 

27 septembre 1936 : bataille de Tolède (Espagne). Débutée en juillet, la guerre civile espagnole opposant le camp des Nationalistes à celui des Républicains connait l’une de ses premières batailles à Tolède. Le général Franco choisit d’attaquer cette ancienne capitale d’Espagne plutôt que Madrid, selon certains, en raison de sa valeur symbolique (délivrer les combattants de l’Alcazar), selon d’autres, pour faire durer une guerre qu’il est sur de remporter et ainsi asseoir son emprise sur le camp nationaliste et l’Espagne.

 

27 septembre 1939 : Varsovie tombe après 19 jours de résistance aux Allemands (Pologne).

 

27 septembre 1943 : début des combats pour la libération de Bastia. L’insurrection conduite par Paul Colonna d'Istria a débuté dès le 8 septembre, tirant profit des quiproquos opposant les forces italiennes et allemandes d’occupation, suite à la chute de Mussolini. Dès le 17, les hommes du Bataillon de choc (commandant Gambiez), qui ont fait la traversée sur le sous-marin Casabianca (du commandant Lherminier), sont les premiers soldats français arrivés d'Alger. Ils constituent l'avant-garde des troupes de l'opération Vésuve uniquement françaises à l’exception d’un commando américain (tirailleurs marocains du colonel de Butler, tabors marocains du lieutenant-colonel de La Tour ainsi que des spahis marocains, et des unités d'artillerie d'Afrique). Les unités italiennes se rallient aux forces alliées et participent activement aux combats (près de 600 pertes), assurant aussi les transports par leurs unités du Train, l'appui artillerie et le soutien santé. La bataille pour Bastia, qui a lieu par très mauvais temps, dure du 27 septembre au 4 octobre. Le 73ème Goum du 6ème Tabor entre le premier dans la ville à l'aube. A l’issue de la libération de l’île, 13 000 Corses s’engageront dans la guerre de reconquête. Volontaires ou mobilisés par un simple avis de presse le 30 novembre, ils seront embarqués pour Alger où ils seront enrôlés à la 1ère Division Française Libre ou à la 2ème Division blindée.

voir Septembre 1943, la libération de la Corse

voir La libération de la Corse, 9 septembre - 4 octobre 1943

 

 

27 septembre 1962 : Le colonel Abdullah as-Sallal prend le pouvoir au Nord- Yémen . Il est lui-même renversé en 1967 ainsi que les 4 présidents qui, jusqu’en 1978, se succèderont au pouvoir à chaque fois à l’issue d’un putsch. En 1978, le président Saleh parvient à la présidence et procède à la réunification des deux Yémen en guerre. Abd Rabo Mansour Hadi lui a succédé en 2011 lors du Printemps arabe. Aujourd’hui en exil, il est soutenu par une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite face aux rebelles houthistes, partisans de l’ancien chef de l’Etat, Ali Abdallah Saleh.

 

27 septembre 1996 : les Talibans s'emparent de Kaboul (Afghanistan). Financés par l’étranger, les Talibans (« étudiants ») reprennent facilement le contrôle de l’Afghanistan et entrent dans Kaboul où un gouvernement (issu de la résistance aux Soviétiques) est en proie aux dissensions depuis 1992. L’ex président Najibulha et son frère sont torturés et assassinés par un commando taliban alors que toutes les forces (ONU et Alliance du Nord) se replient. Le Mollah Mohamed Rabbani impose la stricte application de la loi coranique dans tout l’Afghanistan.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 17:50
Pourquoi Thales Alenia Space débarque en Pologne

La Pologne va participer au programme d'observation de la Terre italien Cosmo-Skymed (Crédits : Thales Alenia Space)

 

01/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Lors du salon de l'armement MSPO, Thales Alenia Space devrait annoncer un premier contrat auprès du ministère de la Défense polonais. La filiale spatiale de Thales qui a récemment créé une filiale basée à Varsovie, souhaite participer à la constitution d'une industrie spatiale polonaise..




Fidèle à sa stratégie d'augmenter sa présence industrielle en Europe, Thales Alenia Space (TAS) vient récemment de créer en Pologne une nouvelle filiale, TAS Polska. Bien sûr, la filiale spatiale de Thales (67%) ne s'installe pas non plus par hasard en Pologne, qui investit désormais de plus en plus dans le spatial depuis son entrée fin 2012 à l'Agence spatiale européenne (ESA). Varsovie la finance de façon encore modeste en lui attribuant un budget d'environ 70 millions d'euros et a parallèlement débloqué une somme de 100 millions pour un fonds national. "Il existe une forte volonté de la Pologne de développer une industrie spatiale", a précisé le PDG de TAS Jean-Loïc Galle, que La Tribune a rencontré début juin à l'occasion d'une cérémonie à Varsovie. Surtout, l'internationalisation de TAS lui permet d'obtenir des contrats dans les pays où il s'implante.

Suite de l'article

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 16:50
Airbus HC joue une partie très, très serrée en Pologne

Airbus Helicopters compte équiper l'armée polonaise avec des Caracal (H225) (Crédits : Airbus Helicopters/Anthony Pecchi)

 

27/08/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Sélectionné par Varsovie pour l'acquisition de 50 hélicoptères de transport militaire de type Caracal, Airbus Helicopters est sous la menace d'un changement de majorité faute d'avoir conclu les négociations plus tôt. Les élections législatives polonaises sont prévues fin octobre.

 

En Pologne, la partie s'annonce de plus en plus serrée pour Airbus Helicopters. Après avoir été sélectionné en avril par Varsovie, qui veut acquérir 50 hélicoptères de transport militaire, le constructeur de Marignane, qui propose le Caracal, est plus que jamais sous la menace d'un changement de majorité en Pologne à l'issue des élections législatives prévues le 25 octobre.

En avril, le ministère polonais de la Défense avait choisi d'entrer en négociations exclusives avec la division hélicoptères d'Airbus Group pour ce contrat de 50 hélicoptères H225M de type Caracal, évalué à 3 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros), au détriment de l'américain Sikorsky et de l'italien AugustaWestland.

 

Le PiS hostile à Airbus Helicopters

En mai dernier, les Polonais, à la surprise générale, avaient déjà élu à la présidence le député européen du parti conservateur et populiste Droit et Justice (PiS), Andrzej Duda, avec 51,55% des voix. Et, début août, les sondages donnaient le PiS, parti qui s'affiche sur une ligne atlantiste et pas franchement francophile, largement en tête des élections législatives face au parti libéral, actuellement au pouvoir. Les très nombreuses déclarations des responsables du PiS hostiles à Airbus Helicopters ne sont pas de nature à rassurer le patron du constructeur de Marignane, Guillaume Faury.

"Il y avait trois offres, dont deux étaient excellentes (avec des machines) produites en Pologne. Et une troisième. Pour l'instant, il n'y a pas de décisions finales, attendons donc de voir. Cet appel d'offres soulève beaucoup de doutes et des questions se posent", a déclaré lors d'un point de presse la candidate du PiS, Beata Szydlo, qui pourrait devenir Premier ministre. "Laissons au gouvernement actuel la responsabilité de l'appel d'offres", a-t-elle ajouté, en réponse à une question sur une éventuelle remise en cause de l'appel d'offres par son gouvernement. Elle s'exprimait dans une usine d'AgustaWestland à Swidnik, dans l'est de la Pologne.

Une déclaration ferme qui est pourtant interprétée par le camp français comme des propos moins négatifs que ceux tenus régulièrement par Andrzej Duda. Durant sa campagne, il a très souvent attaqué le contrat passé avec Airbus Helicopters pour l'achat de 50 hélicoptères par l'armée polonaise. Le PiS estime que cela se fait au détriment d'entreprises basées en Pologne.

 

Les négociations ont traîné en longueur

Certains observateurs, à la fin du printemps, estimaient  probable une signature du contrat fin août, début septembre. Ce n'est plus aujourd'hui le cas. Il n'y aura donc ni annonce ni cérémonie de signature au moment du MSPO, le salon de l'armement de Kielce, qui ouvre ses portes le 1er septembre. La faute aux négociations entre le ministère de la Défense polonais et Airbus Helicopters qui ont traîné en longueur et qui "avancent doucement". Elle butent d'ailleurs encore sur deux, trois points, dont notamment le prix unitaire par appareil. Un classique... Mais rien qui inquiète les négociateurs.

Une fois la négociation conclue avec le ministère de la Défense, Airbus Helicopters n'en a toutefois pas encore terminé. Le constructeur de Marignane devra aussi négocier avec le ministère de l'Economie les offsets prévus dans le cadre de l'appel d'offres. Du coup, "la longueur des négociations a repoussé les échéances", constate un proche du dossier. Il reste encore du travail pour parvenir à la signature de ce contrat très important pour Airbus Helicopters, qui a un besoin urgent de remplir son carnet de commandes de gros appareils militaires.

 

Une signature avant ou après les élections législatives ?

Quand sera signé le contrat? Avant ou après les élections? A vrai dire, personne ne peut le prévoir. A priori, le contrat sera prêt après les élections, estime-t-on. Mais certains tablent sur une signature en deux temps - avant et après les élections - de façon à responsabiliser la nouvelle majorité à un contrat très important sur le plan opérationnel pour l'armée polonaise qui a besoin de ces appareils. Soit le contrat pour les 50 hélicoptères puis celui sur le volet logistique, centre de maintenance technique à Lodz, formation.

Dans un entretien accordé récemment au journal "Dziennik-Gazeta Prawna", le vice-ministre de la Défense Czeslaw Mroczek espère que les négociations aboutiront fin août et que le contrat sera signé en octobre, selon les prévisions les plus optimistes, au plus tard en décembre 2015. Les responsables politiques -qu'ils appartiennent au Parti libéral ou au PiS- doivent prendre en considération en premier lieu les besoins de l'armée  polonaise, a-t-il estimé.

"On ne peut pas annuler cet appel d'offres purement et simplement. Il faut présenter des motifs juridiques valables d'une telle décision. Il faut aussi prendre en considération le fait qu'à la suite de l'annulation du contrat, l'armée ne disposera pas du matériel dont elle a réellement besoin", selon le vice-ministre de la Défense.

 

Le Caracal et le Tigre présentés à MSPO

En attendant une signature, Airbus Helicopters sera très présent à MSPO. Le constructeur, qui va faire des démonstrations du Tigre et du Caracal à la presse polonaise dès jeudi à Varsovie , présente les deux appareils au salon de Kielce. Ce dernier participera à la compétition baptisée Kruk (corbeau en polonais), qui porte sur l'acquisition de 32 hélicoptères de combat. Un appel d'offre doit être prochainement lancée par Varsovie. Une demande d'information (RFI) a déjà été envoyée à la plupart des constructeurs. "La compétition va être féroce", estime un observateur.

Fin avril, le Pdg du constructeur d'hélicoptères, Guillaume Faury, avait déclaré prévoir 1.250 embauches directes et la création de 2.000 emplois supplémentaires en Pologne d'ici à 2020 dans le cadre du contrat. Airbus Helicopters a proposé de fabriquer les 19 premiers hélicoptères du contrat en France et de les livrer à la Pologne à partir de 2017 pour tenir le calendrier de livraison exigé par l'appel d'offre. Les 31 suivants seront assemblés en Pologne à partir de 2018. Enfin, conformément à son engagement de fabriquer 50 Caracal en Pologne, Airbus Helicopters assemblera 19 appareils gagnés à l'export.

Fin mai, le Caracal, utilisé par les forces spéciales françaises, a passé avec succès des tests militaires en Pologne, en préalable à l'ouverture de négociations officielles prévues pour durer trois mois.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:50
ORP SLAZAK - Gdynia Navy Shipyard photo Jan Szurgot

ORP SLAZAK - Gdynia Navy Shipyard photo Jan Szurgot

 

July 28, 2015: by Adam Szczepanik  - Strategy Page

 

Good news and bad news for the Polish Navy.  On July 2nd the first and most likely only ship of the Slazak class offshore patrol vessels (OPV) was launched at the Gdynia Navy Shipyard. The bad news is that this comes 14 years after construction began. The Slazak is the first locally built Polish Navy ship to be launched since 1994 and is scheduled to enter service in the second half of 2016

 

The Slazak is based on a licensed German MEKO A-100 corvette design. The original plan was for the Slazak to be first of seven Gawron class corvettes. But there were problems and in 2012 the Gawron project was cancelled due to a combination of cost overruns, shipyard mismanagement and budget and leadership problems in the Polish Navy. All this contributed to production slowdowns, while constant reductions in the number of ordered ships inflated the unit price.

 

However, once the decision to cancel the Gawron class was taken there was the problem of what to do with the nearly completed first ship of the class. Scrapping was considered but rejected because of the bad publicity. Instead it was decided that it would be better for the Navy to get something out of the unfortunate project. This resulted in the decision to finish the “corvette” as an offshore patrol vessel. Unlike navy warships, these coast guard vessels are cheaper because they have fewer weapons and are less lavishly equipped with electronics and other combat gear. Even with those adjustments turning the turning the unarmed and unequipped, but otherwise nearly finished corvette into the ORP Slazak was not cheap. Including the development costs and the re-design the final price for this ship will reach $330 million. Pretty expensive for a large OPV, about twice what a comparable OPV goes for in the West.

 

The Slazak is a 95 meter (308 feet) long, 1,800 ton warship with a crew of 97, capable of reaching speeds of up to 54 kilometers an hour and a cruising speed of 32 kilometers. It is armed with a 76mm gun, two 30mm remote weapon stations, four GROM short range surface-to-air missile launchers, and four 12.7mm machineguns.

 

The original, corvette design included anti-submarine warfare systems consisting of sonar equipment, and two triple anti submarine torpedo launchers plus one RIM-116 RAM (Rolling Airframe Missile) anti-missile\anti-aircraft missile launcher, and four or six RBS-15 anti-ship missile launchers. Some of the cancelled weapon systems could be installed in later upgrades of the Slazak.

 

The Slazak has an aft helicopter deck, with space for a single helicopter but no hangar. The ship is a stealthy design, so it is harder to pick up on radar. The electronics include a 360 degree radar and an integrated combat system optimized for the needs of coastal patrol and anti-smuggling and anti-pirate operations. This OPV can stay at sea for 30 days at a time. The ship also features bow azimuth thrusters, which improve maneuverability, and active stabilizers, which improve comfort for the crew.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
photo Patrick Brion – MIL.be

photo Patrick Brion – MIL.be

 

02/07/2015 Johan Lievens –MIL.be

 

Malbork, Pologne. L’alarme est déclenchée pour deux F-16 belges. Un avion non identifié est entré dans l’espace aérien de l’OTAN. Nos avions sont envoyés pour l’intercepter en plein vol au-dessus de la mer Baltique. Depuis janvier 2015, la Belgique a déployé quatre F-16 et cinquante personnes dans le cadre de la mission de surveillance aérienne de l’OTAN Enhanced Air Policing Mission (EAPM).

 

Suite à la crise ukrainienne et l’annexion de la Crimée par la Russie, l’OTAN a décidé de renforcer ses activités dans la région de la mer Baltique. La Belgique, ayant beaucoup d’expérience en matière de surveillance aérienne, a fourni un appui. Le détachement mène des interventions d’urgence (Quick Reaction Alert -QRA) dont le nombre est déjà grimpé à quatorze. Dans la plupart des cas, il s’agit d’avions russes ne communiquant pas leur plan de vol ou ne prenant pas contact avec le contrôle aérien de l’espace survolé. « C’est un peu plus rude que durant la guerre froide », lâche le commandant de la Composante Air, le général-major aviateur Frederic Vansina. « À l’époque, nous étions pilotes avant tout et les relations étaient amicales. Mais actuellement, ils osent entreprendre des manœuvres fatigantes pour rendre la vie dure à nos  pilotes. »

 

photo Patrick Brion – MIL.bephoto Patrick Brion – MIL.be
photo Patrick Brion – MIL.bephoto Patrick Brion – MIL.be

photo Patrick Brion – MIL.be

Le but d’un QRA est d’identifier l’appareil et de communiquer cette information aux contrôleurs aériens. L’avion qui ne communique pas son plan de vol sera escorté par le F-16 jusqu’à sa sortie de la zone contrôlée. « Je pense qu’il est important de montrer que nous n’acceptons pas n’importe quoi », explique le ministre de la Défense Steven Vandeput. Dans la majorité des cas, les pilotes belges sont tombés sur des pilotes russes occupés à effectuer des vols de reconnaissance le long des frontières allemandes, suédoises, danoises et polonaises. Un pic d’activité russe a été constaté du 16 au 18 juin pendant l’exercice OTAN BALTOPS 2015. Les Belges sont de permanence QRA pendant une semaine. La suivante, ils rentabilisent au mieux leur présence en s’entraînant au combat aérien avec les MIG-29 polonais. L’espace aérien polonais est bien plus grand et offre bon nombre de possibilités impensables en Belgique. « Le MIG-29 est un peu le « meilleur » ennemi du F-16 et, avec ces combats simulés, nous apprenons à découvrir les points faibles de l’adversaire »,  explique le général Vansina.

 

En date du 30 juin 2015, le détachement belge avait déjà contribué pour quelque 25% dans les efforts fournis par l’OTAN dans la région. La contribution belge à cette mission de surveillance aérienne s’achèvera début août.

Vidéo : Clint Soete

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 11:50
Photos : Bataillon Artillerie

Photos : Bataillon Artillerie

 

24/06/2015 Guy Verbruggen – MIL.be

 

Soixante militaires belges du Bataillon d'Artillerie se sont rendus en Pologne dans le cadre d'un exercice de la nouvelle « force éclair » de l'OTAN. Du 9 au 21 juin, ils se sont entraînés afin de participer à la Very High Readiness Joint Task Force (VJTF).

 

Lors de l'exercice Noble Jump à Zagan en Pologne, les unités ont été déployées et ont travaillé pour la première fois dans le cadre du nouveau concept VJTF. Les militaires du Bataillon d'Artillerie de Brasschaat sont, pour l'instant, en standby dans le cadre de la NATO Response Force (NRF), la force de réaction rapide de l'OTAN.

 

 

Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie
Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie
Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie

Photos : Bataillon Artillerie

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 11:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre


06.06.2015 Armée de Terre

Le 5 juin 2015, les militaires français déployés en Pologne dans le cadre de l’exercice interallié Puma 15 en Pologne, ont quitté le camp d’entraînement de Drawsko après 7 semaines de présence.
 

Reportage photos

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 07:50
Poland increases military spending in response to Russia's belligerence

 

31 May 2015 By Matthew Day, Warsaw - TheTelegraph

 

The defence budget will increase by 18 per cent meaning that it will achieve Nato target of spending two per cent of GDP income on defence

 

Poland has responded to Russia's belligerence by raising its defence budget by 18 per cent, achieving the biggest increase in military spending of any country in Europe. Haunted by memories of Soviet invasion, Poland is set to join the handful of Nato members who meet the alliance's target of investing at least two per cent of national income in defence.

 

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Déployé depuis fin avril en Pologne dans le cadre de sa préparation opérationnelle, le SGTIA blindé français a participé, du 25 au 29 mai 2015, à l’édition 2015 de PUMA.

 

Cette année, à l’invitation de leur partenaire polonais, les forces françaises ont pour la première fois participé à cet exercice. L’objectif pour le détachement français était de réaliser des entraînements avec l’armée polonaise, ainsi qu’avec nos alliés américains présents sur le camp. C’était aussi l’occasion d’entretenir les savoir-faire et l’interopérabilité de la composante blindée dans un cadre multilatéral.

 

Par ailleurs, en déployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses équipements au plus proche de ses alliés d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN.

 

Fondée sur une amitié ancienne entre nos deux nations, la coopération militaire franco-polonaise a été bâtie et renforcée régulièrement tout au long de la dernière décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un accord intergouvernemental relatif à la coopération de défense signé en avril 2002 et consolidé en 2008 par une déclaration conjointe sur le partenariat stratégique franco-polonais. La coopération militaire bilatérale entre nos deux pays est régulièrement mise en œuvre dans le cadre de programmes d’échanges académiques, mais aussi lors d’exercices et d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:50
Vente de 50 Caracal : Airbus Helicopters a passé une nouvelle étape en Pologne

Les négociations avec Airbus Helicopters pourraient débuter en juin et durer 90 jours (photo Airbus HC)

 

27/05/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

L'appareil H225M Caracal du constructeur de Marignane a passé avec succès les essais en vol en Pologne, en vue de conclure un contrat d'acquisition de 50 exemplaires de cet appareil fabriqués localement.

 

 

C'est encore une bonne nouvelle pour Airbus Helicopters. L'appareil H225M Caracal du constructeur de Marignane a passé avec succès les essais en vol en Pologne, en vue de conclure un contrat d'acquisition de 50 exemplaires de cet appareil, a indiqué ce mercredi l'armée polonaise. "Je peux annoncer aujourd'hui avec certitude que cet hélicoptère a rempli toutes les exigences des forces armées, en conformité avec l'offre d'Airbus", a déclaré à la presse sur la base aérienne de Powidz, le général Miroslaw Rozanski, du ministère de la Défense.

Désormais, le dossier passe au ministère de l'Économie pour des négociations avec Airbus Helicopters d'un programme d'investissement et de transfert de technologies et, une fois cet accord acquis, au ministère de la Défense qui va "négocier les précisions à apporter au contrat final", a-t-il précisé. "Nous sommes à mi-chemin" sur ce dossier, a estimé le général Rozanski. Les négociations avec Airbus Helicopters pourraient débuter en juin et durer 90 jours, a-t-il indiqué.

 

Airbus Helicopters sélectionné

Varsovie avait annoncé fin avril avoir choisi l'offre d'Airbus pour des essais en vol, ce qui déjà laissait augurer une signature d'un contrat définitif, estimé par la presse polonaise à 13 milliards de zlotys (3,2 milliards d'euros). La Pologne a préféré l'offre d'Airbus Helicopters à celles de l'américain Sikorsky et du groupe italo-britannique AgustaWestland. Après la conclusion du contrat, les premiers appareils, encore montés en France, devraient arriver en Pologne en 2017, tandis que ceux assemblés en Pologne les suivraient en 2018, avait précisé par la suite le PDG d'Airbus Helicopters, Guillaume Faury.

Selon Guillaume Faury, Airbus Helicopters souhaite faire de la Pologne son "cinquième pilier" en Europe, après la France, l'Allemagne, l'Espagne et la Grande-Bretagne. La commande attendue de 50 hélicoptères Caracal devrait déboucher sur la création de 1.250 emplois directs et 2.000 indirects en Pologne, a-t-il indiqué. Il a déclaré que son groupe, qui emploie actuellement 900 personnes en Pologne, installerait une chaîne de montage de Caracal à Lodz (centre), où Airbus Group avait déjà ouvert récemment un centre de recherche.

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 16:50
Caracal lors de tests en vol en Pologne en mai 2015

Caracal lors de tests en vol en Pologne en mai 2015

 

26 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

La Pologne va dépenser 40 milliards de dollars (soit un peu plus de 36 milliards d’euros) uniquement pour la modernisation de son armée jusqu’en 2022. En sachant qu’en 2015 la Pologne devrait allouer plus de 9 milliards de dollars (1,95 % de son PIB), avec cet investissement supplémentaire, la Pologne devrait atteindre, en 2016, les 2 % du PIB que les pays membres de l’OTAN sont censés allouer à leur défense, mais que pratiquement personne ne respecte. La seule nation de l’OTAN à respecter son engagement envers l’organisation est l’Estonie. Ce petit État balte, en première ligne avec la Russie, sera, selon un rapport du European Leadership Network, le seul à dépasser les 2 % en 2015. Toujours selon ce rapport, 6 pays de l’OTAN vont également accroitre leur budget, sans pour autant atteindre le fameux pourcentage, à savoir les deux autres pays baltes (Lettonie et Lituanie), la Roumanie, les Pays-Bas, la Norvège et la Pologne. Tout ceux-ci, à l’exception peut-être des Pays-Bas, sont confrontés directement à la hausse des tensions avec la Russie qui découle de la crise ukrainienne.

 

Pour ce qui est de la Pologne, ce n’est pas nouveau que ce pays, qui a rejoint l’OTAN en 1999, se comporte comme le poids lourds militaire de l’alliance en Europe de l’Est. Pour ce pays qui a longtemps hébergé des armées soviétiques prêtent à rouler vers l’ouest, le changement de camp a été radical. La Pologne accueille aujourd’hui des bases militaires de l’OTAN et est partisante de l’installation de missiles anti-missiles balistiques américains sur son sol.

 

Mais contrairement à d’autres pays, la Pologne ne se contente pas de bénéficier de la protection collective qu’offre le traité mais prend au contraire une part active dans la défense de l’Europe de l’Est. Ainsi, la Pologne s’est notamment impliqué dans la création de la LITPOLUKRBRIG, une brigade multinationale lituano-polono-ukrainienne.

 

Sur le plan matériel, la Pologne a également fait, en une vingtaine d’années, d’importants investissements qui sont appelés à se multiplier. D’une armée du Pacte de Varsovie jusqu’à sa dissolution en 1991, la Pologne s’est transformée en une des plus importantes puissances de l’OTAN. Au niveau des armes individuelles et collectives, la Pologne a adapté son industrie nationale aux standards de sa nouvelle alliance et a acheté à l’étranger ce qu’elle ne pouvait pas produire elle-même (principalement des armes anti-char).

 

Au point de vue des véhicules de combats, en plus de moderniser sa flotte de T-72, la Pologne a acquis d’occasion 142 Leopard 2A4 (en 2003) et 105 Leopard 2A5 (en 2014), les premiers devant être modernisés, ce qui va faire de la Pologne un poids lourd blindé, tant qualitativement que quantitativement.

 

Pour ce qui est des véhicules de combat d’infanterie, la Pologne a opté, comme presque tous les pays européens, pour un blindé 8×8. C’est le finlandais Patria qui a gagné le marché et plusieurs centaines de son AMV ont été produits en Pologne (désignation locale Rosomak) en différentes versions. Le remplacement des vieux BMP-1 chenillé n’est pas encore acté, même si des bruits circulent (notamment celui du CV-90 qui aurait été, selon un responsable de BAE Systems, vendu à un septième pays européen). Pour ses OPEX en Irak et surtout en Afghanistan, la Pologne a également acquis des MRAP MaxxPro Dash et des M-ATV de seconde main.

 

Plus récemment, deux grands programmes d’armement polonais ont abouti à la sélection d’un fournisseur. Premièrement, Airbus Helicopters, on vous en a déjà parlé, a été choisi au détriment, notamment de Sikorski, pour la fourniture d’une cinquantaine d’hélicoptères Caracal en différentes versions. Les tests finaux de l’hélicoptère sont en cours et la signature finale du contrat devrait avoir lieux dans les mois qui viennent.

 

L’autre grand programme est celui des missiles anti-aériens pour lequel la Pologne a opté pour le système Patriot au lieu du SAMP-T du consortium MBDA/Thales. Si la France a perdu ce contrat à 5 milliards d’euros, le contrat Caracal devrait tout de même lui rapporter entre 2,5 et 3,3 milliards.

 

Pour l’avenir, de nombreux autres programmes de remplacement ou de modernisation devraient être lancés. L’armée polonaise a encore un long chemin à parcourir, surtout jusqu’à la place qu’elle souhaite atteindre. Si tous les États de l’OTAN suivaient cette même voix, l’alliance aurait un poids politique beaucoup plus important face aux défis qui se dressent devant elle, la Russie au premier plan.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 11:50
phorto Armée de Terre

phorto Armée de Terre


21.05.2015 Crédit : État-major des armées / Armée de Terre

 

Le 14 mai 2015, le sous groupement tactique Interarmes (SGTIA) déployé en Pologne a mis en place un exercice interarmes à dominante blindé, synonyme de montée en puissance du détachement et de derniers préparatifs avant l’exercice interallié PUMA15.

 

Le détachement d’intervention Leclerc (DIL) est composé d’un peloton Leclerc (3 Leclerc et trois véhicules blindés légers), d’un véhicule blindé de combat d’Infanterie (VBCI), son groupe d’Infanterie et ses tireurs d’élite, d’un Véhicule Avant Blindé (VAB) Génie et d’un détachement de liaison d’observation et de coordination (DLOC). Chaque phase de l’entraînement a démontré l’interopérabilité des composantes du détachement ainsi que le savoir-faire des éléments qui participeront à l’exercice Interallié PUMA15.

 

Reportage photos

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:50
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 5 mai 2015, le lieutenant-colonel Le Losq a assisté aux premiers entraînements de tirs Leclerc du sous groupement tactique interarmes (SGTIA) sur la zone d’exercice de Mielno. Ces premières manœuvres ont permis la montée en puissance de l’exercice interallié PUMA15.

 

Les premiers obus ont été tirés à près de 1 000 km/h. Les tirs « équipage » menés par le capitaine Pierre-Albert ont été effectués sur des objectifs distants de 1 000 à 3 000 mètres, de jour comme de nuit. Si la zone de tir était réservée aux chars Leclerc, la mise en place et l’animation de l’exercice ont été organisées conjointement par le maître de tir, l’adjudant-chef Humberto, et son homologue polonais. Ce dernier a ainsi eu l’opportunité d’observer les méthodes d'entraînements et le contrôle des équipages français.

 

Depuis le 11 mai, et jusqu’au 29 mai 2015, le SGTIA blindé français participe à l’édition 2015 d’un exercice polonais baptisé PUMA. L’engagement de chars Leclerc traduit l’importance accordée à cet exercice mené à l’invitation de la Pologne, et témoigne de notre capacité à intervenir aux côtés de nos alliés d’Europe Centrale et du Nord, tout en contribuant aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN. Cet exercice permettra d’entretenir les savoir-faire et l’interopérabilité nécessaires à la conduite d’actions de force, en particulier dans un cadre multilatéral.

 

Fondée sur une amitié ancienne entre nos deux nations, la coopération militaire franco-polonaise a été bâtie et renforcée régulièrement tout au long de la dernière décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un accord intergouvernemental relatif à la coopération de défense signé en avril 2002 et consolidé en 2008 par une déclaration conjointe sur le partenariat stratégique franco-polonais. La coopération militaire bilatérale entre nos deux pays est régulièrement mise en œuvre dans le cadre de programmes d’échanges académiques, mais aussi lors d’exercices et d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

photo EMA / Armée de Terre

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:50
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 30 avril 2015, le président de la République polonaise, Monsieur Bronislow Komorowski, s’est rendu à Drawsko, sur le champ de tir de Bucierz, pour rencontrer les différents détachements présents dans le cadre des entraînements interalliés.

 

Le lieutenant-colonel Le Losq, chef du détachement français, a présenté au chef de l’état polonais les composantes du sous-groupement tactique interarmes qui a rejoint le camp Polonais en début de semaine pour près de deux mois d’entraînement. Chaque équipage a mis en valeur son matériel. Le véhicule blindé de combat de l’Infanterie (VBCI), le dépanneur de char Leclerc (DCL) et le véhicule blindé léger (VBL), mais c’est le char Leclerc qui a particulièrement attiré l’attention de la délégation accompagnée de monsieur l’ambassadeur de France en Pologne, son excellence Pierre Buhler.

 

Du 11 au 29 mai prochain, le SGTIA blindé français participera à l’édition 2015 d’un exercice polonais baptisé PUMA. L’engagement de chars Leclerc traduit l’importance accordée à cet exercice. Il témoigne de la détermination de la France à être aux côtés de la Pologne et de nos alliés. Cet exercice permettra d’entretenir les savoir-faire et l’interopérabilité nécessaires à la préservation d’une arme blindée capable de participer à des actions de force, en particulier dans un cadre multilatéral. Par ailleurs, en déployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses équipements au plus proche de ses alliées d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN.

 

Fondée sur une amitié ancienne entre nos deux nations, la coopération militaire franco-polonaise a été bâtie et renforcée régulièrement tout au long de la dernière décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un accord intergouvernemental relatif à la coopération de défense signé en avril 2002 et consolidé en 2008 par une déclaration conjointe sur le partenariat stratégique franco-polonais. La coopération militaire bilatérale entre nos deux pays est régulièrement mise en œuvre dans le cadre de programmes d’échanges académiques, mais aussi lors d’exercices et d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
Le Caracal (H225M – photo Airbus HC) a remporté la compétition en Pologne face à ses concurrents américain et italien

Le Caracal (H225M – photo Airbus HC) a remporté la compétition en Pologne face à ses concurrents américain et italien

 

21/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le constructeur de Marignane a remporté une compétition estimée entre 2 et 2,3 milliards d'euros en Pologne. Elle porte sur la livraison de 50 appareils de transports multirôles de type Caracal (H725) à Varsovie.

 

C'est une très grande performance commerciale réalisée par Airbus Helicopters. Selon une information du journal polonais "Gazeta Wyborcza", que "La Tribune" a confirmé selon des sources proches du dossier, le constructeur de Marignane a remporté l'appel d'offres pour une commande de 50 hélicoptères de transport multirôles passée par la Pologne. Les autorités polonaises ont retenu le Caracal (H225M) d'Airbus Helicopters dans le cadre d'un contrat estimé entre 2 et 2,3 milliards d'euros. Une annonce devrait être faite cet après-midi.

 

Pour livrer à la Pologne 50 hélicoptères militaires (contre 70 initialement), ils étaient trois en lice. L'américain Sikorsky, l'italo-Britannique AgustaWestland et l'européen Airbus Helicopters, avaient répondu à un appel d'offres de Varsovie pour un contrat estimé trois milliards de dollars (2,5 milliards d'euros), avait annoncé fin décembre le ministère de la Défense polonais.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
système SAMP/T - photo DGA

système SAMP/T - photo DGA

 

21/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une bonne nouvelle en cache une mauvaise. Si Varsovie a choisi les Caracal d'Airbus Helicopters (2 milliards d'euros), la Pologne a toutefois sélectionné Raytheon pour sa défense antimissile (4 milliards) au détriment de MBDA et Thales. Clairement, Varsovie a confié à Washington la commande la plus stratégique pour sa défense.

 

C'est officiel cette fois-ci. La Pologne a choisi pour de nouveaux "tests" les Caracal, les hélicoptères multirôles d'Airbus Helicopters, dans le cadre d'un appel d'offres estimé entre 2 et 2,3 milliards d'euros (50 appareils au lieu des 70 fixés par l'appel d'offre), a annoncé mardi le président polonais Bronislaw Komorowski. Une façon originale d'indiquer que le constructeur de Marignane est entré en négociations exclusives avec Varsovie. Et surtout de préciser élégamment que le Caracal a remporté la compétition face aux deux autres hélicoptères en compétition jusqu'ici, le S-70i de l'américain Sikorsky et l'AW149 de l'italo-britannique AgustaWestland.

"Le gouvernement a pris la décision politique de retenir pour tests l'appareil de la société Airbus", a déclaré à la presse Bronislaw Komorowski, à l'issue d'une rencontre avec la Première ministre polonaise, Ewa Kopacz.

Si Airbus Helicopters parvenait in fine à gagner un tel appel d'offre, ce serait la première fois que la Pologne passe une commande significative dans le domaine de l'armement à la France. Historique... Entre 2009 et 2013, la Pologne a par exemple commandé royalement à la France pour un total de 53,6 millions d'euros de matériels militaires. C'est peu et cela dure depuis de très nombreuses années.

La signature du contrat pourrait intervenir "en septembre" et les premiers hélicoptères devraient être livrés "à partir de 2017", a-t-on expliqué de source proche du ministère de la Défense, qui a estimé que la quantité d'hélicoptères pourrait être revue à la hausse. Enfin, Paris a démenti que la décision de Varsovie en faveur des hélicoptères français étaient liée à une promesse française de ne pas livrer les deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie.

 

Les États-Unis choisis pour la défense antimissile

Paris n'a pas toutefois réalisé le grand chelem en perdant en parallèle une compétition dans la défense aérienne (Air defence). Peu d'observateurs estimaient d'ailleurs possible une victoire total de Paris sur Washington. Le président polonais Bronislaw Komorowski a donc annoncé que la Pologne ouvrirait des négociations avec les États-Unis qui visaient également à l'image de la France le grand chelem, pour finaliser l'appel d'offres des missiles."Les États-Unis visaient le grand chelem, ils ont mis une pression politique majeure au cours des derniers mois sur la Pologne", explique-t-on de source proche du ministre de la Défense.

Varsovie, qui avait accéléré cet automne le processus de sélection du fournisseur de son nouveau système de défense antimissile en raison des tensions liées à la situation en Ukraine, s'est donc employé à réaliser un équilibre transatlantique dans un contexte de montée des tensions avec la Russie. La Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, s'est peu à peu rapprochée du reste de l'Europe ces dernières années. Surtout depuis que Barack Obama a réduit le bouclier de défense anti-missiles en Europe de l'Est. Depuis la fin de la Guerre froide, Varsovie entretenait auparavant des liens de défense et de sécurité étroits avec Washington.

 

La très belle offre de MBDA/Thales que Varsovie a refusé

Le ministère de la Défense polonais a précisé pour sa part que Varsovie avait approuvé sa recommandation de passer une commande de missiles Patriot de l'américain Raytheon au détriment d'un consortium tricolore formé par le missilier européen MBDA et Thales (système SAMP/T). Soit un possible contrat de l'ordre de 4 milliards d'euros, ce qui serait le plus gros marché public de l'histoire militaire de la Pologne. Surtout la Pologne a encore choisi les États-Unis, qui a réinvesti l'Europe de l'est avec la crise ukrainienne, pour le contrat le plus stratégique, sa défense antimissile.

"MBDA et Thales avaient une très belle offre qui était en cohérence avec les savoir-faire des deux groupes, regrette-t-on dans l'entourage du ministre. Nous avons le sentiment que cette offre a été sérieusement considérée par la Pologne. Mais il faut savoir d'où vient la Pologne, qui ne peut pas effacer comme cela en deux ans sa relation avec les États-Unis". Une très belle offre qui donnait la part belle à l'industrie polonaise. Bon élève, Eurosam a collé au plus près des demandes de la Pologne.

Ainsi, le GIE proposait le système SAMP/T, un système européen déjà opérationnel dans les pays de l'OTAN, donc compatible avec l'Alliance atlantique. Le SAMP/T bénéficie des dernières technologies, dont la capacité ATBM. En Turquie, faut-il rappeler qu'il est arrivé en deuxième position derrière le système chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) mais devant les américains Lockheed Martin/Raytheon (PAC-3). D'ailleurs, ce sont les Polonais eux-mêmes qui avaient demandé à Eurosam de concourir alors que le GIE n'avait pas été invité à participer en 2013 au dialogue technique.

 

Une offre qui donnait la part belle à l'industrie polonaise

Contrairement à Raytheon, qui a fait le minimum, MBDA et Thales proposaient un partenariat de haut niveau à la Pologne via un transfert de technologies (ToT) très élevé qui concerne aussi bien le missile que les fonctions Commande et Contrôle, les radars, les lanceurs et les communications (développement, production, intégration, tests, maintenance, formation...). Ce qui aurait pu induire des milliers d'emplois à la clé pour Varsovie selon le degré du ToT négocié. Ils proposaient aussi un partenariat sur le long terme avec l'industrie polonaise, notamment la possibilité de rejoindre la feuille de route Aster grâce à la modernisation du système (Aster B1NT).

Concrètement si Eurosam avait gagné le contrat, les industriels français auraient signé des partenariats avec les groupes polonais Bumar PIT Radwar, Mesko et HSW filiales de la holding Polska Grupa Zbrojeniowa (PGZ). Des déclarations d'intention (Letter of Intent) avaient déjà été signées. Thales a déjà une coopération étroite avec Radmor sur les postes de radio PR4G fabriqués en Pologne, ou encore la technologie IFF qui fait l'objet d'une coopération entre Thales et Radwar.

Enfin, les deux partenaires au sein d'Eurosam donnaient, contrairement aux Américains, la maîtrise totale du système. Soit une indépendance opérationnelle de l'armée polonaise. Au-delà, la France proposait un partenariat stratégique avec un choix d'un système européen pour participer à la construction de l'Europe de la défense et ne pas reposer uniquement sur les États-Unis. Raté...

 

Airbus Helicopters remporte la mise

"Nous nous préparons maintenant pour les prochaines étapes de l'appel d'offres, a réagi Airbus Helicopters dans un communiqué. Nous coopérerons étroitement avec les forces armées polonaises, pendant la période des essais, afin de répondre à toutes questions et demandes et démontrer ainsi que le Caracal satisfait à l'ensemble des critères de l'appel d'offres et des besoins opérationnels". Dans le camp français, on s'attend à des recours des deux rivaux. "La procédure a été respectée", a-t-on expliqué.

Mais on explique dans l'entourage du ministre de la Défense, que le choix de Varsovie est "difficilement réversible" même si Airbus Helicopters "n'a pas encore gagné". Pourquoi un tel optimisme? Parce qu'au ministère, on estime que l'annonce a été faite par le président polonais, c'est donc "un peu plus qu'une étape technique", veut-on croire. D'autant que le Caracal a convaincu les Polonais, a-t-on insisté : "ils achètent un matériel dans la perspective d'un engagement militaire. Ils l'ont déjà vu fonctionner, sur le terrain et en exercice".

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
Méga-contrat en Pologne : les trois clés du succès d'Airbus Helicopters

Défense l'armée polonaise a véritablement découvert les qualités de l'EC725 présenté par Airbus Helicopters à Kielce en 2012 (photo Armée de l'Air)

 

21/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La machine - le Caracal -, l'offre industrielle et les hommes ont été les trois facteurs déterminants du succès d'Airbus Helicopters en Pologne. Le constructeur de Marignane est présélectionné pour un contrat de l'ordre de 2 à 2,3 milliards d'euros pour la vente de 50 appareils.

 

Airbus Helicopters a remporté "le contrat de la décennie en Europe" dans le domaine des hélicoptères. C'est comme cela qu'en interne on désignait cette campagne majeure pour le constructeur de Marignane, qui a longtemps été considéré comme un simple outsider face à ses deux rivaux, l'américain Sikorsky et l'italien AgustaWestland, déjà très bien implantés industriellement en Pologne. Avec son partenaire le motoriste Turbomeca (Safran), Airbus Helicopters se sont d'ailleurs beaucoup engagés sur le plan industriel pour séduire la Pologne.

Avec succès finalement, le constructeur franco-allemand ayant été présélectionné pour entrer en négociations exclusives avec Varsovie. La signature du contrat est attendue en septembre tandis que les premières livraisons du Caracal sont prévues à partir de 2017.

 

Une compétition très, très dure

Que la compétition fut longue et extrêmement difficile pour les équipes d'Airbus Helicopters face à des concurrents prêts à tout, y compris à des opérations de piratage informatique. En outre, la saga de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie a compliqué les chances d'Airbus Helicopters à l'automne 2014 et a miné le moral des équipes engagées dans cette campagne.

Le gouvernement polonais a également hésité sur les volumes qu'il souhaitait offrir à son armée, désireuse d'acquérir des hélicoptères de transport. Au bout du bout, il a finalement opté pour l'acquisition de 50 hélicoptères de transport (contre 70 appareils dans l'appel d'offre) pour un montant estimé entre 2 et 2,3 milliards d'euros. Trois compétiteurs - l'italien AgustaWestland (AW149), Airbus Helicopters (Caracal ou H225M) et l'américain Sikorsky (S-70) - se sont rapidement positionnés.

 

Comment Airbus Helicopters a gagné

Deux personnes, bien aidées par toutes les équipes d'Airbus Helicopters et d'Airbus Group mobilisées par cette campagne majeure pour l'avenir de l'entreprise, incarnent cette grande performance commerciale. Notamment les deux principales chevilles ouvrières de la campagne en Pologne, Olivier Michalon, patron des ventes Europe d'Airbus Helicopters, et son adjoint Mickaël Péru. Le vice-président exécutif en charge des ventes et des services au niveau mondial Dominique Maudet, a également beaucoup mouillé sa chemise pour la réussite du constructeur franco-allemand. Trois anciens de la maison qui ont su garder le cap et la tête froide malgré les montagnes russes par lesquelles ils sont passés pendant trois ans. Enfin, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, qui a rencontré depuis son arrivée à l'Hôtel de Brienne en 2012 au moins quinze fois son homologue polonais, Tomasz Siemoniak, ainsi que François Hollande se sont également beaucoup dépensé comme à leur habitude pour faire aboutir l'offre française.

Après avoir pris du retard à l'allumage en Pologne en 2012, en raison du manque de fair-play d'AgustaWestland, le constructeur franco-allemand a mis les gaz pour rattraper ses concurrents partis plus vite et surtout déjà bien installés en Pologne. Airbus Helicopters a proposé dans son offre que la Pologne devienne l'un de ses piliers pays au même titre que la France et l'Allemagne. Ainsi, le PDG d'Airbus Helicopters Guillaume Faury a joué à fonds la carte européenne et a démontré que cet appel d'offres peut déboucher sur des partenariats plus globaux.

"Nous sommes convaincus de la capacité d'Airbus Group de proposer des produits mais aussi d'offrir l'opportunité pour l'industrie polonaise de prendre part à un rôle plus important, de participer à l'avenir à des programmes d'envergure, que ce soit des programmes militaires ou civils, que le groupe Airbus lance et développe par nature", avait expliqué son PDG, Guillaume Faury, lors du salon de Farnborough en juillet 2014.

En outre, l'armée polonaise a véritablement découvert les qualités du H225M présenté par Airbus Helicopters à Kielce en 2012. Elle s'est montrée très intéressée par cet appareil, qui correspond bien à ses besoins opérationnels et qui a fait ses preuves au combat (combat proven) en Afghanistan, en Libye et au Mali même si dans ce pays du Sahel, les turbines ont souffert. Mais en règle général, H225M s'est très bien comporté sur tous ces théâtres d'opération. Mieux en tout cas que les deux autres appareils en compétition.

 

Des projets d'usine en Pologne

Dans le cadre de cette campagne stratégique, le constructeur basé à Marignane a signé en 2013 un accord industriel avec le polonais WZL 1. Cette entreprise basée à Lodz et spécialisée dans la maintenance aéronautique assemblera le Caracal si le constructeur franco-allemand gagne la compétition. En outre, le groupe Airbus a ouvert en février un centre de recherche et de développement à Lodz, en Pologne. "Nous sommes maintenant à Lodz parce que nous avons trouvé ici de très bons ingénieurs, un très bon environnement pour des investissements", avait expliqué Guillaume Faury.

De son côté, le motoriste et partenaire d'Airbus Helicopters dans cet appel d'offre, Turbomeca, installera aussi une chaîne d'assemblage pour les turbines du H225M. Safran a déjà pour sa part une usine implantée à Sedziszow Malopolski dans le sud-est de la Pologne (Hispano-Suiza) et qui emploie plus de 500 personnes. Elle produit des pignons et des carters pour les transmissions de puissance et fait le montage. Elle produit des composants pour moteurs d'avions, d'hélicoptères et de nacelles.

 

Ce que proposait la concurrence

AgustaWestland et Sikorsky avaient également des accords industriels avec des groupes polonais s'ils remportent la compétition. Le groupe italien a racheté en 2010 l'usine de PZL à Swidnik (sud), qui produit des hélicoptères Sokol utilisés dans les opérations de sauvetage, la lutte contre les incendies et le transport, notamment militaire. Ils sont vendus en Pologne, en République tchèque et en Corée du Sud.

Sikorsky Aircraft produit, quant à lui, dans son usine de Mielec (sud) sa nouvelle version de l'hélicoptère Black Hawk, S70i, destinée à l'exportation.

 

Une extraballe

Pour AgustaWestland et Sikorsky, une seconde chance d'offre à eux. Le ministère polonais de la Défense polonais a lancé en juillet 2014 un programme d'achat d'hélicoptères (entre 20 et 30), estimé à près d'un milliard d'euros. L'appel d'offre pourrait être formellement lancé "d'ici à la fin de 2015", explique-t-on de source proche du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Il pourrait donc équilibrer leur choix, comme au Qatar (hélicoptères de transport pour la France, d'attaque pour les États-Unis). Le lancement de cette opération a été avancé de quelques années à la suite de la crise en Ukraine.

Airbus Helicopters concourt avec le Tigre contre l'Apache de l'américain Boeing et l'AW-129 Mangusta d'AgustaWestland. Les constructeurs intéressés avaient jusqu'au 1er août pour manifester leur volonté de participer à une étude du marché. Une demande d'informations (RFI) sera lancée mi-octobre et un appel d'offre (RFP) est attendu en 2015.

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 07:50
Le CEMAA et le lieutenant-général Majewski commandant général des forces armées polonaises - photo M. Wojtowicz

Le CEMAA et le lieutenant-général Majewski commandant général des forces armées polonaises - photo M. Wojtowicz

 

03/04/2015 Armée de l'air

 

Du 22 au 24 mars 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, s’est rendu en Pologne, à l’invitation du lieutenant-général Majewski, commandant général des forces armées polonaises.

 

Cette visite et ces échanges ont permis de renforcer la coopération avec l’armée de l’air polonaise, armée avec laquelle la France entretient des liens historiquement forts. Symbole des excellentes relations entre nos deux armées de l’air et de l’investissement particulier du général Mercier dans cette collaboration, le CEMAA a reçu la médaille d’or des forces armées polonaises.

 

 

Le CEMAA a reçu la médaille d’or des forces armées polonaises - photo M. Wojtowicz

Le CEMAA a reçu la médaille d’or des forces armées polonaises - photo M. Wojtowicz

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 13:35
Le ministre de la Défense sud-coréen Han Min-koo et son homologue polonais Tomasz Siemoniak  - photo Jacek Sonta

Le ministre de la Défense sud-coréen Han Min-koo et son homologue polonais Tomasz Siemoniak - photo Jacek Sonta

 

SEOUL, 25 mars (Yonhap)

 

Le ministre de la Défense sud-coréen Han Min-koo et son homologue polonais Tomasz Siemoniak se sont entendus ce mercredi pour renforcer leurs liens dans la sécurité et promouvoir la coopération dans l'industrie de la défense, ont fait savoir des officiels du ministère de la Défense de Séoul.

 

Les deux hommes se sont rencontrés cet après-midi à Séoul pour «faire ensemble le point sur la situation sur la péninsule coréenne et discuter des moyens de développer leur coopération dans le domaine de la défense», selon le ministère.

 

Le ministre polonais était arrivé à Séoul plus tôt dans la journée pour une visite de deux jours au cours de laquelle il rencontrera aussi des officiels de l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA) pour discuter de projets de défense en suspens, a indiqué le ministère.

 

En décembre dernier, le sud-coréen Samsung Techwin Co. a signé un contrat avec le polonais Huta Stalowa Wola pour l'exportation vers le pays d’Europe de l’Est de 120 obusiers autopropulsés K-9

 

«Les discussions entre les ministres de la Défense seront l'occasion d'améliorer considérablement la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité et de la défense», avait déclaré le ministère dans un communiqué avant la rencontre. Séoul a établi des relations diplomatiques avec l'ancien pays communiste en 1989.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:50
Le 3e Bataillon Royal Canadian Regiment accueilli en Pologne

125 soldats du 3 RCR partent vers l’Europe Centrale et de l’Est pour participer à l’Op REASSURANCE. (Armée canadienne)

 

17 mars 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Des membres des Forces armées canadiennes ont été accueillis à leur base d’attache pour l’instruction à Glebokie, en Pologne, lors d’une cérémonie spéciale menée par l’Armée polonaise.

 

Parmi les participants à la cérémonie, citons: Alexandra Bugailiskis, ambassadrice du Canada auprès de la Pologne; Zbigniew Ptak, maire de Drawsko Pomorskie; Michal Hypki, maire de Kalisz Pomorskie; le colonel Daniel Geleyn, attaché de défense du Canada en Pologne et le colonel Stanislaw Kaczyński, commandant de la 25e Brigade de cavalerie aérienne polonaise.

Environ 200 militaires provenant principalement de la Compagnie November du 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment ont établi leur quartier général dans le secteur d’entraînement de Glebokie, dans la région de Drawsko Pomorskie, en Pologne. Ils étaient environ 125 militaires du 3 RCR à avoir quitté le Canada début mars.

Ces exercices en Europe centrale et en Europe de l’Est permettent d’augmenter la disponibilité opérationnelle et l’interopérabilité du Canada avec nos alliés et nos partenaires en matière de sécurité en plus de renforcer leur capacité collective de répondre rapidement et efficacement à diverses situations opérationnelles en Europe et ailleurs dans le monde.

«Le chaleureux accueil polonais reçu par nos troupes du Royal Canadian Regiment met en évidence les liens forts qui unissent le Canada et la Pologne. Nous sommes solidaires dans la défense de l’Alliance de l’OTAN et nous exigeons que Vladimir Poutine mette fin à son occupation illégale du territoire ukrainien», a déclaré par voie de communiqué Jason Kenney, ministre de la Défense nationale.

«Je suis très fier du professionnalisme et du dévouement de nos militaires. Nous avons bien hâte de travailler étroitement avec nos partenaires européens pour maintenir nos compétences et notre disponibilité opérationnelle. En ce 16 mars, nous commençons une activité d’instruction de deux semaines avec le 1er Bataillon de la 25e Brigade de cavalerie aérienne des Forces armées polonaises. Ensemble, nos pelotons se pencheront sur les mouvements aéromobiles et les tactiques de petites unités. Cela continue notre travail avec le pays hôte ainsi que la mission plus vaste de l’intégration aux forces armées de l’OTAN», a dit pour sa part le major Jonathan Hubble, commandant de la force opérationnelle terrestre.

Depuis leur arrivée en mai 2014, les membres des Forces armées canadiennes sont impliqués dans divers engagements de partenariat pour des fins d’entraînement collectif avec nos alliés européens en Pologne, en Allemagne, en Lituanie et en Lettonie.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 18:50
photo US DoD

photo US DoD

 

Mar 13, 2015 ASDNews Source : AFPS

 

U.S. and Polish forces will conduct an exercise later this month involving a U.S. Patriot missile battery and Poland’s 3rd Warsaw Air Defense Missile Brigade, Pentagon spokesman Army Col. Steve Warren announced today.

The exercise will involve some 100 U.S. soldiers and 30 vehicles at a location on Polish territory.

Warren called the exercise part of Operation Atlantic Resolve, which is designed to reassure allies, demonstrate freedom of movement and deter regional aggression on the eastern flank of NATO. The mission began in response to Russia’s armed support for separatist rebels in eastern Ukraine and its annexation of Crimea a year ago.

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 12:50
Tomahawk photo Raytheon

Tomahawk photo Raytheon

 

Varsovie, 12 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

La Pologne cherche un fournisseur de missiles de croisière avancés pour ses trois sous-marins dont elle veut se doter à l'horizon 2030, a indiqué jeudi le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak.

 

Le ministre a confirmé une rumeur, selon laquelle la Pologne avait notamment interrogé les Etats-Unis sur la disponibilité de ses missiles Tomahawk.

 

"Je confirme cette information", a déclaré M. Siemoniak à la radio publique Jedynka.

 

"L'an dernier, j'ai décidé que les navires polonais devraient en être capables (de lancer des missiles de croisière, ndlr) et nous nous adressons à tous ceux qui sont en mesure de livrer une telle arme, y compris à la partie américaine", a-t-il ajouté.

 

M. Siemoniak a idiqué que la procédure pour l'acquisition de trois sous-marins pourrait être lancée dès 2015.

 

Si Washington donne son feu vert à la vente de Tomahawk à Varsovie, ces missiles feraient concurrence notamment au système français MdCN monté uniquement sur les sous-marins fabriqués par le groupe DCNS, l'objet d'une offre très probable en réponse à l'appel polonais.

 

Inquiète de l'attitude agressive de la Russie voisine, la Pologne a lancé un vaste programme de modernisation de ses forces armées: au cours des dix prochaines années, Varsovie compte y consacrer 140 milliards de zlotys (environ 34 milliards d'euros).

 

L'important contrat le plus proche concerne une commande de 70 hélicoptères multifonctions par l'armée polonaise pour remplacer de vieux appareils soviétiques, une commande estimée à 2,5 milliards d'euros. Varsovie doit bientôt choisir le lauréat, en vue d'une finalisation au second semestre.

 

La compétition oppose l'américain Sikorsky, l'italo-britannique AgustaWestland ainsi que Airbus Helicopters (ex-Eurocopter), largement implanté en France. Un autre contrat d'hélicoptères d'attaque est également au stade de l'appel d'offres.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:50
submarine Kondor is one of four Kobben-class boat

submarine Kondor is one of four Kobben-class boat

 

Mar 13, 2015 defense-aerospace.com

 (Source: Defence24.com Poland; published March 12, 2015)

 

Polish MoD: “Orka Submarine Programme Funding to Be Realized This Year”


The Polish Ministry of Defence has confirmed that funds to purchase new submarines are already reserved, but it is during the 4th quarter of this year, when the Ministry is going to start the analyses of options, that they will be used to launch the acquisition process.

Information related to the submarines was been published as a response to a parliamentary question (no. 30891) submitted by MP Artur Górski “…regarding the plans of the Ministry of Defence related to acquisition of three submarines for Poland, armed with cruise missiles”.

The ministry’s reply is highly significant in that, for the first time, the Polish Ministry of Defence has officially released information regarding the Orka future submarine project.

 

Which issues have been clarified?

Thanks to the response to the intervention, we now know that:

• Minister of Defence accepted the request submitted by the administrator of military equipment, regarding the acquisition of new submarines for the Polish Armed Forces on 27th September 2012;
• In the confidential document entitled “Plan of Technical Modernization of the Polish Armed Forces”, the Ministry of Defence’s budgetary assets are ring-fenced. These funds will be used to acquire the new submarines in 2015.
• “ORKA” programme is a long-term plan, funding of which is to be stretched out over several years until 2024;
• The Polish Ministry of Defence wants to acquire the new type of submarines armed with cruise missiles;
• Due to the plans of introduction of the cruise missiles, MoD is going to carry out additional analyses and arrangements, along with complementation of documentation, which are all going to be the basis for starting up the procedures. Analyses are to begin in the 4th quarter of this year;
• Despite the additional analyses and arrangements regarding the cruise missiles, the schedule related to procurement of the new submarines remains unchanged. “The first two submarines are planned to be acquired by 2022, the third one is to be received later”;
•„ In February this year, “offset assumptions related to acquisition of the new ORKA submarines have been developed,” the ministry said. According to these assumptions, a maintenance centre for the new type of submarines is to be created in Poland. The actions necessary will be taken to create a national potential for maintenance of technical readiness of the acquired submarines i.e. for servicing and carrying out repairs;
• The new submarines will be capable of “transporting troops that are not their crew members”;
• Training bundles, regarding preparation of the crew-members for service on-board of the submarines shall be included in the signed contracts;
• “The Polish Ministry of Defence is not planning to create a new special forces unit capable of operating with submarines. Existing special forces units, i.e. the Formoza, already possess such capabilities. Formoza’s operators are capable of carrying out special operations in water environment.”
• After the new submarines are introduced into service, the special forces will be trained in submarine operations in varied conditions, in accordance with procedures and techniques which are used by the special forces”.

What is missing in the Ministry’s response to the intervention?

• No estimated value of the order has been indicated – this would, according to the Polish MoD, reduce the room for negotiation of the Ordering Party in the planned procedure;
• No response has been made related to fusion of both procedures (acquisition of the submarines along with the cruise missiles);
• No response has been provided to the question, whether the government made any efforts to construct the submarines in the Polish shipyards, at least partially.

MoD has changed its approach towards the deterrence policy

The Ministry of Defence has changed its approach to the issue of equipping the submarines with cruise missiles, stating that “currently the basic task of the Polish Armed Forces is to defend the Polish territory. The semantic area of this term also includes military deterrence which shall be realized by demonstrating the readiness to defend the country with the existing forces. The new submarines will fall within that category and task.”

There is one more question – why it took so long for the Ministry of Defence to realize the fact that the submarines may be armed with the cruise missiles. Supposedly, a similar question was asked by MP Ludwik Dorn, leading Deputy Minister Mroczek to respond “Better late than never”.

The issue is far too serious to make fun of it – it shall be clarified why the plans of arming the submarines with the cruise missiles were sabotaged. And response to that question shall not be left in the shadows.


(EDITOR’S NOTE: Reuters reported from Warsaw this morning that Polish Defence Minister Tomasz Siemoniak “has asked the United States whether the European nation could buy Tomahawk missiles for its new submarines.”
Reuters quoted Siemoniak as saying on public radio that “One of the capabilities we want them to have is cruise missiles,” and he confirmed in a Tweet (see above).
France is also competing to supply submarines to Poland, in which case they would be armed with MBDA’s Missile de Croisière Naval (MdCN) cruise missiles as well as sub-surface-launched SM-39 Exocet anti-ship missiles)

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 17:50
photo Alenia Aermacchi

photo Alenia Aermacchi

 

March 11, 2015: Strategy Page

 

The Polish Air Force finally selected a new jet trainer, the Italian M-346 Master. The other competitors were the British Hawk 128, U.S. T-50, and Czech L-159. The $311 million deal buys eight aircraft (with an option to buy four more), a full logistical package, technical support and documentation, advanced flight simulators, ejection simulator, and computer training aids.

 

The 9.5 ton M-346 was the cheapest offer in the bid as well as the second most modern one. The M-346 is a transonic jet trainer aircraft that began development in 2000 as an Italian (Aermacchi) Russian (Yak) joint venture. That didn’t last long because of different design priorities. The Russian line of development became the Yak-130, while the M-346, heavily modified from the original design and produced in Italy, had its first flight in 2004. The Polish Air Force is not the first export customer, the M-346 is also used by Israel, Italy and Singapore, and might be bought by even more countries in the future.

 

The Polish Air Force has long needed a new jet trainer. The M-346 is going to replace the Cold War era TS-11. This aircraft was made in Poland, but entered service in 1964. The 3.8 ton TS-11 is a subsonic jet that is badly outdated, especially when it came to training pilots for Polish air force's recently acquired F-16 fighters, with their far different and more advanced avionics.

 

Poland has been trying to obtain a more modern advanced jet trainer since the late 70's. By the 1990s the best candidate was the Polish 7.5 ton twin-engine I-22. However, long delays caused by political chaos and then the collapse of East European communist government in 1989 delayed things. But two I-22s crashing brought to light serious design flaws. That plus unusually high per hour flight cost led to the Polish Air Force losing interest in the I-22 and by 2000 and those still in use were retired. That led to a frantic search that took longer than expected and finally led to the M-346.

 

The M-346 can be modified to carry weapons, like the Italian T-346A variant does. The variant ordered by Poland is not a combat capable one. The aircraft is qualified as a transonic trainer, but it has been demonstrated as capable of reaching Mach 1.15 in producer's test flights.

 

A Light Combat Aircraft (LCA) variant of the M-346 is currently in late stage of development, which is something that Poland might possibly consider and have its’ own M-346s modernized to in the future. The LCA will possess a better radar, defensive systems and 9 pylons capable of carrying 3 tons of various ordnance, including AIM-9, IRIS-T, Maverick and Brimstone missiles, bombs, recon and ECM pods. Three of the pylons can also support additional fuel tanks.

 

There is also another, recently developed modification kit for the M-346 - an easily installable low radar observability kit, based around differently constructed engine air intakes that grant the aircraft limited stealth capabilities, at least in frontal aspect.  --Adam Szczepanik

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 12:50
photo Raytheon

photo Raytheon

 

TEWKSBURY, Mass., March 9, 2015 /PRNewswire

 

Polish defense industry successfully demonstrates advanced engineering capabilities

 

Raytheon Company (NYSE: RTN) and TELDAT successfully completed the Critical Design Review (CDR) phase of their current contract to co-develop and co-produce advanced militarized routers for the Patriot Air and Missile Defense system. This milestone validates the capability of the TELDAT design to meet all Patriot system requirements and enables the company to transition into the manufacturing and design qualification phase of the program. 

"It is with great satisfaction that we successfully completed the first batch of military and modern routers for Next Generation Patriot, on schedule and while adhering to the highest quality technology standards. This is an important stage in our cooperation with Raytheon and proves that TELDAT is a reliable business partner and a global leader in development and production of military IT solutions," said Henryk Kruszynski, Ph.D., CEO of TELDAT Company. "The milestone allows us to start the next stages of our close partnership with Raytheon, which will surely bring more tangible benefits for both companies and further strengthen the Polish-American cooperation."

"TELDAT has demonstrated exemplary technical capabilities in support of this key initiative," said Daniel J Crowley, President, Raytheon Integrated Defense Systems. "When we contracted with TELDAT, we envisioned a long-term partnership beyond just WISLA. By producing this militarized router, TELDAT will have access to an export market among established users worldwide – an opportunity unique to our global Patriot customers."

Polish industry will have major involvement in the co-development (design, engineering, software) of the Next Generation Patriot system, including co-production of a large portion of this future capability. To date, Raytheon has signed seven contract awards and 28 initial teaming agreements (LOIs), which are all focused on bringing work share to Polish industry from the WISLA program and beyond. Raytheon is already exploring partnerships beyond air and missile defense to include naval modernization, cyber, smart munitions, sensors, and other missiles (air to air, air to ground).

 

About TELDAT
TELDAT is a Polish business entity that has existed in the defense market for about 20 years. It has the broad expertise, capabilities, and comprehensive solutions, which are widely sought in Poland and abroad. The company specializes in design and manufacturing of innovative, specialized IT solutions, dedicated especially for security and national defense. Its products and provided services have been successfully used and tested in the following situations: (1) Polish troops and institutions, and on the major international peace and stabilization theaters of operation; (2) Subsequent editions of the biggest international military exercises (eg. Combined Endeavor, NATO CWID, NATO and the Bold Quest CWIX) in particular command and communications; (3) NATO, US and European research laboratories; (4) International worldwide projects and programs (e.g. the Multilateral interoperability Program  where TELDAT and its solutions are the only Polish and a few that have passed the highest tests). For more about TELDAT visit www.teldat.com.pl.

 

About Raytheon
Raytheon Company, with 2014 sales of $23 billion and 61,000 employees worldwide, is a technology and innovation leader specializing in defense, security and civil markets throughout the world. With a history of innovation spanning 93 years, Raytheon provides state-of-the-art electronics, mission systems integration and other capabilities in the areas of sensing; effects; and command, control, communications and intelligence systems, as well as cyber security and a broad range of mission support services. Raytheon is headquartered in Waltham, Mass. For more about Raytheon, at www.raytheon.com and follow us on Twitter at @Raytheon.

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