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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:30
Au Liban, de nouveaux combats ont éclaté à Tripoli

 

01 décembre 2013 Paul Khalifeh à Beyrouth, RFI

 

Des morts liés au conflit syrien, il y en a aussi de l'autre côté de la frontière. Au Liban, plusieurs civils ont ainsi encore été tués à Tripoli, dont un adolescent abattu dans son école. La communauté alaouite libanaise est la première cible de ces violences.

 

Les combats qui ont éclaté le samedi 30 novembre à Tripoli au Liban ont été précédés par une série d’incidents qui ont fini par mettre le feu aux poudres. Des inconnus armés ont harcelé systématiquement des travailleurs alaouites arrêtés au hasard dans les rues. Après les avoir insultés et battus, ils leur ont tiré des balles dans les pieds.

 

On compte une dizaine de blessés en moins d’une semaine. Les agresseurs se présentent comme des groupes qui veulent venger les victimes du double attentat contre deux mosquées sunnites qui a fait une quarantaine de morts le 23 août dernier.

 

Déploiement massif de l’armée

 

Ces agresseurs reprochent à l’Etat son impuissance à arrêter les auteurs des explosions contre les mosquées, suspectés d’être des partisans du régime syrien. Les alaouites, eux, se plaignent de l’incapacité de l’Etat à les protéger contre la vindicte de leurs adversaires.

 

L’armée libanaise est déployée en force à Tripoli pour s’interposer entre les belligérants, mais elle se retrouve souvent prise entre deux feux et les soldats sont les premiers à tomber sous les balles des snipers.

 

Pris en otage entre les miliciens sunnites et alaouites, les habitants de Tripoli savent que leur ville ne retrouvera la paix que lorsque la Syrie sera apaisée. Et ce n’est pas demain que cela risque de se produire.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:30
Liban : opération logistique majeure pour la FCR

 

 

25/11/2013 Sources : EMA

 

Le 12 novembre 2013, les militaires français engagés dans le cadre de l’opération Daman ont participé à une vaste manœuvre logistique de relève de véhicules ainsi qu’au déchargement de « conteners »de fret en provenance de France par navire roulier.

 

Cette importante opération logistique, visant à relever le matériel du théâtre, a été pilotée par le centre de coordination interarmées des transports transits et mouvements (CCITTM) de l’état-major Soutien National France (SNF). Elle a mobilisé une cinquantaine de militaires de la FCR appartenant à l’unité multifonction logistique (UML), à l’unité de commandement et d’appui (UCA) et à la compagnie de maintenance adaptée au théâtre (CIMAT), ainsi que deux équipes cynophiles et leurs chiens. Le personnel du prestataire civil local, chargé d’assurer le post-acheminement des conteneurs vers Dayr Kifa 100 kilomètres au sud de Beyrouth, était également présent.

 

Toutes les opérations à bord du navire ont été effectuées sous la responsabilité de l’officier responsable d’affrété (ORA), renforcé pour l’occasion par une équipe de convoyeurs du 519egroupement de transbordement maritime de Toulon. En liaison avec l’ORA, le chef du CCITTM était responsable de la coordination des mouvements, ainsi que de la sécurité sur le port. Il disposait à cet effet d’une équipe chargée d’assurer la traçabilité du fret, d’un sous-officier « transit maritime » chargé de la partie administrative, d’une équipe cynophile pour contrôler les conteneurs, d’une équipe de soutien santé, d’un élément léger d’intervention et enfin d’un peloton de circulation routière chargé de l’appui aux mouvements des convois et des opérations sur le port.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.

Liban : opération logistique majeure pour la FCRLiban : opération logistique majeure pour la FCR
Liban : opération logistique majeure pour la FCRLiban : opération logistique majeure pour la FCR
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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:30
Le Liban au centre du conflit syrien

 

MOSCOU, 20 novembre - RIA Novosti

 

Les troupes gouvernementales syriennes déploient une vaste campagne offensive pour bloquer les derniers canaux d’approvisionnement de l'opposition armée, écrit mercredi 20 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Cette opération a déjà provoqué un exil massif de civils syriens vers le Liban voisin où de nouveaux attentats viennent s'ajouter à une situation humanitaire déjà grave.

 

Selon les experts occidentaux, les succès militaires de l'armée syrienne pourraient pousser l'opposition à renoncer à la conférence internationale Genève-2. Pour sa part le ministère russe des Affaires étrangères (MAE) constate que les opposants à Bachar al-Assad commencent à faire preuve de "plus de réalisme".

 

Deux explosions ont retenti mardi devant l'ambassade iranienne à Beyrouth, causant 23 morts - dont l'attaché culturel de l'ambassade - et 146 blessés. Le premier attentat a été perpétré par un kamikaze à moto et moins de deux minutes plus tard, un véhicule a explosé aux abords de l’ambassade. Plus de cinq bâtiments ont été endommagés, témoignant de la puissance de l'explosion.

 

Le pouvoir syrien accuse les "terroristes, leurs défenseurs et sponsors régionaux". Le MAE iranien, quant à lui, a déclaré que ces attentats étaient "un crime inhumain commis par les Israéliens et leurs mercenaires". Ces attaques ont été revendiquées sur Twitter par les jihadistes libanais des brigades Abdallah Azzam, associés à Al-Qaïda.

 

Malgré tout, les Syriens fuient en grand nombre au Liban, où les réfugiés sont déjà majoritaires dans la région - au moins 816 000 soit un cinquième de la population du pays -, ce qui aggrave la crise humanitaire. Au moins 4 000 à 5 000 personnes sont arrivées depuis vendredi de Syrie, principalement de Kara, pour trouver refuge dans la ville frontalière d'Ersal à l'est du Liban, annonce le Bureau du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. D'autres sources évoquent des dizaines de milliers de réfugiés. En tout, plus de 30 000 Syriens sont arrivés à Ersal depuis le début de la guerre civile en mars 2011 : ils sont logés dans des mosquées, des écoles, des maisons et des campements.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme - qui siège au Royaume-Uni - Kara est aujourd’hui bombardée par l'artillerie et l'aviation, d’autant plus que l'armée gouvernementale lance une vaste opération militaire avec le soutien du Hezbollah chiite libanais. L'objectif : bloquer les canaux d’approvisionnement des rebelles, qui partent du Liban, passent par les montagnes de Kalamoun au nord de Damas avant d’arriver dans la capitale syrienne.

 

Cette opération permettrait de rompre le lien entre les rebelles et le monde extérieur - les autres canaux clés passant par Homs ont déjà été bloqués cet été.

 

Selon le général libanais à la retraite Elias Hanna, "il serait primordial de prendre cette zone, tant sur le plan stratégique que tactique". Des victoires de l'armée syrienne ont été rapportées dans les banlieues d'Alep et de Damas. Le succès de l'opération à Kalamoun, toutefois difficile en raison de l'approche de l'hiver, permettrait de repousser les rebelles loin de ces deux principales villes syriennes. Enfin Abdoul Qadir Saleh, qui commandait la plus grande brigade islamique de rebelles au nord de la Syrie - Tawhid comptait près de 4 000 rebelles - a été éliminé jeudi lors d'une frappe aérienne.

 

Pour la presse américaine, une activité aussi intense des troupes gouvernementales sur plusieurs fronts n'est pas un hasard. Selon les analystes du Washington Post et du Wall Street Journal, le régime syrien compte sur ces succès militaires pour renforcer sa position aux négociations à Genève-2.

 

L'opposition vise le même objectif. Les observateurs remarquent que les efforts diplomatiques déployés pour que les opposants participent au forum de Genève apporteront de moins en moins de résultats avec ces défaites des rebelles. Les opposants à Assad ne voudront pas participer à cette réunion cruciale sans pouvoir s'appuyer sur d'importants succès militaires.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:30
bâtiment libanais Tabarja photo marine-nationale

bâtiment libanais Tabarja photo marine-nationale

 

13/11/2013 Marine nationale

 

Après avoir conduit un entraînement impliquant les marines américaine et britannique au large de Chypre, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a réalisé un entraînement commun avec la marine libanaise.

 

Lors d’un entraînement de défense aérienne, le Cassard a eu l’opportunité de travailler avec des chasseurs britanniques EurofightersTyphoon du 11th Squadron de la base d’Akrotiri (Chypre) et avec les frégates USS Monterey (type Ticonderoga) et USS Ramage (type Arleigh Burke). Le Cassard assurait la protection rapprochée de l’USS Monterey et contrôlait l’un des trois Eurofightersen Combat Air Patrol, alors que l’USS Ramage se plaçait en WATCHDOG (position excentrée destinée à donner un préavis suffisant sur la menace).

 

Quelques jours plus tard, le Cassard a effectué, avec le bâtiment libanais Tabarja dédié à la protection des approches portuaires, une opération de visite. Chacun des deux bâtiments a fait l’objet d’un abordage par l’équipe de visite de l’autre.

 

Au-delà de l’aspect pratique de cet entraînement, cet échange croisé constitue aussi un symbole de l’intérêt que la France témoigne au Liban avec lequel elle entretien toujours des liens forts.

EurofightersTyphoon du 11th Squadron de la base d’Akrotiri

EurofightersTyphoon du 11th Squadron de la base d’Akrotiri

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
Liban : instruction transmissions à l’état-major de la FINUL

28/10/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 25 octobre 2013, sur le camp de Naqoura où est implanté l’état-major de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), un stage de formation à la mise en œuvre des moyens de transmissions et à l’apprentissage des procédures en vigueur au sein de la FINUL a été mené au profit d’une quinzaine de militaires de la force. Deux sous-officiers français de la Force Commander Reserve (FCR) et trois sous-officiers libanais ont participé à cette instruction.

 

Présents au Liban depuis la fin du mois de septembre 2013, les deux sous-officiers français ont participé à l’instruction « systèmes d’information et de communication » (SIC) dispensée à tous les transmetteurs nouvellement arrivés sur le théâtre par le bureau SIC (J6) de l’état-major de la FINUL.

 

Sous-officiers transmissions du centre opérations (CO) de la FCR, ils ont pu découvrir et apprendre à se servir de tous les moyens mis à la disposition des bataillons et des états-majors de la FINUL pour leurs communications opérationnelles.

 

Ce stage, qui est organisé à échéances régulières pour tenir compte des relèves, a réuni pour cette édition des stagiaires de huit nationalités différentes. Tous les cours ont été dispensés en anglais par des formateurs eux aussi de nationalités variées. La formation est sanctionnée par un test final et la remise d’un diplôme. Elle garantit que tous les transmetteurs de la FINUL, quelle que soit leur origine, sont en mesure d’utiliser la procédure en vigueur au sein de la FINUL et le matériel mis à leur disposition.

 

Basée à Dayr Kifa, 45 kilomètres au nord-est de Naqoura, la FCR est la force de réserve du général commandant la FINUL et est en mesure d’appuyer les autres bataillons de la force onusienne. Elle est le principal moyen de réaction, de dissuasion et de coercition de la FINUL. Elle est en mesure d’intervenir rapidement dans toute la zone d’opérations de la force, pour faire appliquer la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations Unies.

Liban : instruction transmissions à l’état-major de la FINULLiban : instruction transmissions à l’état-major de la FINUL
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
L’attentat du poste « Drakkar » au Liban, 23 octobre 1983

29.10.2013 ECPAD

 

À partir du mois de septembre 1982, la France participe à la résolution onusienne consistant en l’envoi de troupes d’interposition à Beyrouth au sein de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB).

 

Entre septembre 1982 et avril 1984, cinq détachements français, appelés « Diodon » (I à V), se relèvent ainsi dans la capitale libanaise afin de restaurer l’autorité du gouvernement. Accompagnées de trois détachements, américain, italien et britannique, les forces françaises, dont le quartier général est établi à la Résidence des Pins, ancienne résidence de l’ambassadeur de France au Liban, ont pour mission la protection de la population civile et l’instruction de l’armée régulière libanaise.

 

Depuis le début de la guerre civile au Liban, la population demeure la première victime comptant des milliers de morts et de blessés, mais à partir de l’été 1983, les troupes de la FMSB deviennent une cible de choix pour les milices armées du centre de la ville. En effet, alors que, de septembre 1982 à juin 1983, un seul parachutiste français décède en opération à Beyrouth, entre le 22 juin et le 23 octobre 1983, seize militaires français sont tués lors d’opérations de déminage ou par des tirs isolés de factions armées.

 

Le bilan s’alourdit le matin du 23 octobre 1983, jour marquant l’un des plus graves traumatismes chez les parachutistes français depuis la guerre d’Algérie. Tandis qu’à l’aéroport de Beyrouth, QG de l’US Marine Corps, un attentat tue deux cent quarante-et-un soldats américains, sept minutes plus tard, à Jnah, quartier du sud-ouest de Beyrouth, une camionnette chargée d’explosifs fonce sur une des façades du poste « Drakkar » où sont installés plus de soixante-dix parachutistes des 1er et 9e RCP (régiment de chasseurs parachutistes). Ensevelis sous les décombres de l’immeuble de neuf étages, cinquante-huit parachutistes trouvent la mort tandis que quinze sont sauvés par leurs camarades, extirpés des gravats.

 

Durant trois jours et trois nuits, autour du poste « Drakkar », le détachement français commandé par le général Cann met tout en œuvre pour déblayer la zone et retrouver des survivants. Les dépouilles et les plaques d’identité de chacune des victimes sont retrouvées et prises en charge par la prévôté qui s’assure de l’identification et de la mise en bière des corps.

 

Après une cérémonie de levée des corps à la Résidence des Pins, en présence de l’ambassadeur de France à Beyrouth, monsieur Wibaux, et de tous les chefs de corps, les cercueils sont envoyés en France pour une cérémonie d’hommage national aux Invalides, présidée par le président de la République, François Mitterrand, en présence de l’ensemble du gouvernement, le 2 novembre 1983, avant d’être confiés aux familles.

 

Le 23 octobre 1983 marque un tournant dans le rôle des détachements internationaux de la FMSB de plus en plus pris pour cible directe à Beyrouth. Incapables d’agir davantage, les forces de l’ONU quittent la capitale libanaise en avril 1984 et sont remplacées par un détachement d’observateurs (DETOBS), appelés « casques blancs ».

 

Le portfolio proposé ci-joint et composé de vingt-huit photographies en noir et blanc ou en couleur principalement réalisées par le photographe de l’ECPA (Établissement cinématographique et photographique des armées) Joël Brun, relate cet événement. Ces images proviennent des fonds d’archives photographiques conservés à l’ECPAD, qui comptent près de cent soixante reportages photographiques relatifs à l’intervention des forces armées françaises au Liban au sein de l’ONU entre 1978 et 2012, dont neuf évoquant plus précisément l’attentat du poste « Drakkar ».

 

Galerie photos

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
Liban : dans la peau d’un officier de la division des affaires politiques et civiles

22/10/2013 Sources : EMA

 

Le lieutenant-colonel Patrick est arrivé à Naqoura en juillet 2013. Il est inséré au sein de l’état-major de la force intérimaire des nation-Unies au Liban (FINUL) et plus précisément à la division des affaires politiques et civiles (DPCA). Sa mission consiste à préparer les réunions tripartites qui réunissent à échéances régulières les représentants des forces armées libanaises (FAL), des forces de défense israéliennes (IDF) et de la FINUL. Il participe également à toutes les enquêtes déclenchées par le commandement de la FINUL lorsqu’il y a une présomption de violation de la résolution 1701 du conseil de sécurité des nations-Unies.

 

Les réunions tripartites sont les seules occasions pour les représentants des forces armées libanaises et des forces de défense israéliennes de se rencontrer physiquement pour tenter de résoudre les tensions qui peuvent apparaitre entre les parties et en particulier le long de la « Blue Line » (Ligne Bleue : ligne d’observation du retrait israélien).

 

Elles se tiennent tous les mois sous l’égide de la FINUL. La préparation des dossiers abordés au cours de ces réunions est de la responsabilité des « Staff Officers » de DPCA dont fait partie le lieutenant-colonel Patrick. Il s’agit d’un travail précis et délicat qui consiste en une synthèse de tous les évènements qui ont pu survenir entre deux réunions. Cette synthèse sert de support aux échanges entre les participants.

 

Le travail du lieutenant-colonel Patrick ne s’arrête pas à la seule préparation des dossiers. Il est également chargé de la préparation matérielle de la salle dans laquelle se déroule la rencontre. « Cette phase est très importante. Elle consiste à faire en sorte que les participants disposent de tout ce dont ils ont besoin, mais également à s’assurer que leur sécurité et la confidentialité de leurs échanges soient optimum ». En effet, si tout fonctionne correctement, les participants sont placés dans de bonnes conditions et les chances que leurs échanges soient fructueux sont multipliées.

 

En plus de la préparation des réunions tripartites, le lieutenant-colonel Patrick est systématiquement associé à toutes les enquêtes sur les incidents qui peuvent advenir dans la zone d’opération de la FINUL et qui constituent des violations de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU. Sur le terrain, le lieutenant-colonel Patrick joue un rôle de « facilitateur » et fait profiter l’équipe d’enquêteurs de son expérience militaire dans le domaine du renseignement et de sa très bonne connaissance du terrain qu’il sillonne au quotidien. « Dès que je le peux, je pars en reconnaissance sur les points sensibles de la « Blue Line ». Cela me permet de bien connaitre le terrain. C’est absolument nécessaire pour être efficace et pour bien remplir ma mission ». Quand l’enquête est achevée, l’équipe d’enquêteurs rédige un rapport pour le « Force Commander ». Ce rapport contient une appréciation de la situation élaborée par l’équipe d’investigation. Quand une violation de la résolution 1701 est avérée, elle est alors inscrite à l’ordre du jour de la réunion tripartite à venir pour y être discutée.

 

Toujours sur la brèche, le lieutenant-colonel Patrick participe également au groupe chargé de définir l’emplacement précis des marques de la Ligne Bleue, ou « blue barrels » (barils de couleur bleue matérialisant cette ligne). Il est également membre du groupe d’évaluation de la menace. Fort de sa très bonne connaissance du texte de la résolution 1701 et du mandat de la FINUL, son action quotidienne, qu’il inscrit dans celle de ces prédécesseurs, participe indubitablement de la réussite de la mission des casques bleus au Liban. Depuis 2006 en effet, la zone de responsabilité de la FINUL est l’une des plus calmes du Liban et de toute la région du Proche et du Moyen-Orient.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:30
La DPSD au Liban, un théâtre multidimensionnel

25/10/2013 DPSD

 

Mosaïque de communautés, le Liban est un condensé du Moyen-Orient.

 

Au cours de l'automne 2006 (suite à la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations Unies du 11 août 2006), les effectifs de la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban mise en place par les résolutions 425 et 426 des Nations Unies en mars 1978) ont été renforcés, et par la même ceux de la DPSD. La mission de ce contingent de la FINUL est de participer au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales et d’aider le gouvernement libanais à assurer la restauration de son autorité effective dans la région sud Liban.

 

Le chef du détachement de la DPSD est le conseiller privilégié du French Senior National Representative (SNR) au sein de la FINUL, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions en matière de protection et de sécurité des forces françaises engagées.

 

Articulé autour de deux sites, Naqoura et Dayr Kifa, le personnel de la DPSD a compétence sur l’ensemble des forces françaises présentes sur le théâtre et des employés locaux (les contrôles de sécurité des personnels civils qui travaillent sur les emprises françaises constituent la 2ème mission principale du détachement), permanents ou de passage, travaillant sur les emprises françaises placées sous sa responsabilité.

 

Toutefois, afin d’évaluer les risques pour les forces françaises dans les domaines du TESSCo (terrorisme, espionnage, sabotage, subversion, crime organisé), la principale mission du détachement est le recueil du renseignement de contre-ingérence.

 

A ce titre, le détachement de la DPSD a développé des échanges avec les services de renseignement civils et militaires français, locaux et étrangers, présents au Liban.

 

Par ailleurs, la DPSD réalise des actions de prévention au travers des sensibilisations et des évaluations techniques de la sécurité des locaux.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 16:30
Liban : il y a 30 ans, l’attentat du Drakkar



 17/10/2013  DICOD

 

Lundi 14 octobre, la Force Commander Reserve s’est rendue à Beyrouth pour participer à la commémoration de l’attentat du Drakkar en présence de Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants, du général de corps d'armée Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris et de Patrice Paoli, ambassadeur de France au Liban.

 

C'est dans les jardins de la résidence des pins à Beyrouth, où a été érigée une stèle à la mémoire des 58 soldats français ayant trouvé la mort dans l'attentat du Drakkar il y a 30 ans, que la Force Commander Reserve (FCR) a participé à la cérémonie commémorative en présence du ministre délégué aux anciens combattants, du gouverneur militaire de Paris et de l'ambassadeur de France au Liban.

 

Beyrouth, 23 octobre 1983, 6h20. Deux minutes après un premier attentat ayant coûté la vie à 241 Américains, 55 parachutistes du 1er régiment de chasseurs parachutistes et 3 parachutistes du 9e régiment de chasseurs parachutistes trouvent la mort lorsqu’un camion piégé explose devant l'immeuble de huit étages qu’ils occupent, le poste « Drakkar ».

C'est en présence des familles des victimes, de deux rescapés et des ambassadeurs britanniques et américains, que Kader Arif a rappelé avec émotion « qu'il y a presque 30 ans, près de 300 hommes trouvent la mort sur cette terre où is étaient venus reconquérir la paix ». Il a également salué, au nom de la Nation, leur courage et leur sacrifice. Après le récit de l’attentat, le nom de chaque victime a été cité devant les militaires du contingent français présents qui, eux aussi, remplissent une mission de paix au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), 30 ans après cet événement tragique. 

Le 23 octobre prochain, Kader Arif accompagnera le ministre de la Défense et le chef d’état-major de l’armée de Terre à la cérémonie commémorative qui se déroulera à Pamiers dans l’enceinte du 1er régiment de chasseurs parachutistes.

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 19:30
Special arms for Syria rebels fall into Nusra hands

October 04, 2013 By Lauren Williams - The Daily Star / Lebanon News

 

BEIRUT: Some Saudi Arabian-supplied anti-tank missiles intended for mainstream Syrian rebels have inadvertently landed in the hands of the Al-Qaeda linked Nusra Front, throwing plans to arm moderates via neighbor Jordan into question.

 

The failure of the pilot plan has forced Western and Arab opposition backers to reconfigure efforts to arm and vet moderate opposition types, and shift these efforts to the northern, Turkish border, The Daily Star has learned.

 

Senior Free Syrian Army and Jordanian sources, along with video evidence, have confirmed that European-made anti-tank missiles were obtained, and in some cases sold, to the hard-line Nusra Front after being supplied to vetted Free Syrian Army battalions across the Jordanian border.

 

The debacle prompted Jordan to back away from arrangements to arm moderate rebels, and close its borders in May.

 

The plan to train and arm moderate rebels via Syria’s southern border gained Western and Saudi support earlier this year, as concerns mounted over gains by Bashar Assad’s forces, backed by his Lebanese ally Hezbollah, as well as the proliferation of hard-line Islamist rebel brigades.

 

Special Forces personnel from the United States and the United Kingdom are known to have conducted training operations for vetted opposition troops.

 

An investigation by Reuters revealed that Saudi Arabia began transferring small numbers of shoulder-fired anti-aircraft missiles to Syrian rebels under the command of Gen. Salim Idriss, the chief of staff of the FSA, through Jordan in March.

 

The supply was reportedly coordinated by Saudi Arabia in consultation with France and Britain.

 

But Jordan, weary of the presence of Islamists at home, voiced concern over plans to arm the rebels, fearing that the weapons might end up in the hands of radicals, further jeopardizing Jordan’s security.

 

Jordan’s foreign minister, Nasser Judeh, cast doubt early on about the ability to properly vouch for rebel elements.

 

“Our position was always, arming who? And do we have addresses and do we have CVs? ... We are a country that neighbors Syria, and therefore, while we don’t interfere in the internal affairs of Syria, we are certainly affected by the outcome of what’s going on in Syria,” Judeh told reporters, in response to questions about arming the rebels, during a joint news conference with U.S. Secretary of State John Kerry in Amman in May.

 

Those fears have only been compounded by hard-line jihadist gains in northern Syria. Increasing clashes between hard-line Islamist groups and Western-backed FSA battalions are also troubling Western opposition backers, who fear the Islamist rebels will prove hostile to their interests.

 

Complicating matters further, a group of over 30 mostly Islamist factions issued a statement late last month rejecting the authority of the Turkey-based, Western-backed Joint Military Council of the FSA, which has been struggling to unite armed opposition groups on the ground.

 

Those concerns appear to have come to fruition with the Saudi-supplied missiles apparently landing in the hands of the Nusra Front “within days” of arrival.

 

“Saudi [Arabia] supported the FSA with anti-tank missiles, which were worth about 1 million Syrian pounds ($5,000) each,” one Joint Military Council source told The Daily Star.

 

“But within days Nusra paid $15,000 for each.”

 

“So they are going in, and immediately being sold on.”

 

Whether FSA fighters were selling the missiles or Islamist fighters were acquiring them by force is unclear. But the effect was immediate.

 

Rebel fighters made steady gains in Deraa province on the border with Jordan in July and August, after the missiles began to be supplied.

 

But the growing role of Islamist groups in spearheading the fighting there was highlighted last week, when a group of mainly Islamist brigades, including the Nusra Front claimed to have taken control of the main Ramtha border crossing following days of intense fighting.

 

Jordan has closed its main borders to Syria for months, but officials and analysts say that events effectively ended the program and halted all weapons supply.

 

“Because Nusra has now taken control of the borders, arming has completely stopped,” said Fahd al-Khitan, political analyst and commentator at Al-Ghad newspaper.

 

“The transfer of weapons did not produce practical results on the ground.

 

Khitan noted incidents in which it appeared Nusra fighters had captured the weapons from their intended recipients during clashes.

 

“Jordan was always concerned that these shipments would reach radical groups and their concerns were proven correct,” he added.

 

Videos and photographs of Nusra Front fighters with the new weapons have recently circulated on the Internet.

 

“It was intended as a message from Nusra,” the Joint Military Council source said of one video statement.

 

“All this proves is that the SMC needs to work more on how to protect their property,” he said.

 

Blogger Eliot Higgins, aka Brown Moses, who maps the spread and use of weapons in the Syrian conflict, documented Nusra Front fighters using the Saudi-supplied missiles in joint operations in Deraa in March, but noted that in joint operations, it was unclear whether the intended recipients were also using the weapons.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:30
Liban : relève DAMAN en cours

27/09/2013 Sources : EMA

 

Le 25 septembre 2013, les premiers militaires relevés de l’opération DAMAN, nom de la participation française à la Force intérimaire des nations Unies au Liban (FINUL), ont quitté le sol libanais. Ils sont relevés par les militaires du mandat XX arrivés la veille par voie maritime militaire

 

La relève nombre pour nombre des militaires de l’opération DAMAN est en cours. Les unités « montantes » ont été débarquées du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre pour rejoindre l’emprise de Dayr Kifa. Elles ont été remplacées à bord par les unités « descendantes », qui rentreront en France dans les prochains jours.

 

Débutée à l’aube, les manœuvres de transbordement, à la mer et sur la côte, se sont poursuivies jusqu’en fin de matinée. Trois rotations à partir d’un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et de deux chalands de transport de matériel (CTM), ont permis de transporter hommes et paquetages depuis le BPC resté au large de la côte.

 

Grâce à une météo clémente et à une organisation précise des mouvements de débarquement et d’embarquement, cette première partie de la relève s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Des militaires autrichiens et Sri-lankais de la FINUL ont appuyé la manœuvre logistique en assurant la sécurité et l’acheminement des détachements entre le port et Dayr Kifa.

 

Enfin, une section des forces armées libanaises (FAL) et du personnel du service de l’immigration présents sur place ont assuré la gestion et la fluidité des formalités administratives d’entrée et de sortie du territoire libanais.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL. Les militaires français de l’opération DAMAN agissent particulièrement au sein de la « Force Commander Reserve » (FCR) qui confère au « force commander » une capacité de dissuasion, de réaction et de coercition. Robuste, souple et réactive, la FCR constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Liban : relève DAMAN en cours
Liban : relève DAMAN en cours
Liban : relève DAMAN en cours
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 12:30
Liban : mis en place de la relève du mandat Daman XIX par le BPC Tonnerre

20/09/2013 Sources : EMA

 

Le 20 septembre 2013, à Toulon, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre a appareillé en direction du Liban. Il transporte près de 600 militaires. Appartenant au régiment d’infanterie Chars de Marine (RICM) et au 92e régiment d’infanterie, ils sont désignés pour relever le mandat XIX de l’opération DAMAN et poursuivre la mission des forces françaises au Liban.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs à la FINUL. Les militaires français présents au Liban sont déployés dans le cadre de l’opération DAMAN, nom de la participation française à cette mission de l’ONU. Ils agissent particulièrement au sein de la FINUL, particulièrement au sein de la « Force Commander Reserve » (FCR). Ce détachement confère au force commander une capacité de dissuasion, de réaction et de coercition. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban. Parallèlement, la FCR entretient une coopération étroite avec les FAL, tant lors de patrouilles communes que lors d’entraînements conjoints.

 

Une vingtaine de militaires arment par ailleurs des postes au sein de l’état-major de la FINUL.

Liban : mis en place de la relève du mandat Daman XIX par le BPC Tonnerre
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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 22:30
Liban : mis en place de la relève du mandat Daman XIX par le BPC Tonnerre

20 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Le 20 septembre 2013, à Toulon, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre a appareillé en direction du Liban. Il transporte près de 600 militaires. Appartenant au régiment d'infanterie Chars de Marine (RICM) et au 92e régiment d'infanterie, ils sont désignés pour relever le mandat XIX de l'opération DAMAN et poursuivre la mission des forces françaises au Liban.


La France est l'un des principaux pays contributeurs à la FINUL. Les militaires français présents au Liban sont déployés dans le cadre de l'opération DAMAN, nom de la participation française à cette mission de l'ONU. Ils agissent particulièrement au sein de la FINUL, particulièrement au sein de la « Force Commander Reserve » (FCR). Ce détachement confère au force commander une capacité de dissuasion, de réaction et de coercition. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban. Parallèlement, la FCR entretient une coopération étroite avec les FAL, tant lors de patrouilles communes que lors d'entraînements conjoints.

Une vingtaine de militaires arment par ailleurs des postes au sein de l'état-major de la FINUL.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:30
Dans le sud du Liban, les soldats français de la Finul restent en alerte

18.09.2013 Hélène Sallon (Dayr Kifa, Liban, envoyée spéciale) – LeMonde.fr

 

Une carte plastifiée du sud du Liban à la main, le maréchal des logis Antoine indique à ses hommes le parcours, tracé en vert, de la patrouille du jour. Pendant trois heures, samedi 14 septembre, cette unité de l'escadron d'éclairage et d'investigation du contingent français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) doit sillonner, avec les Forces armées libanaises, les paysages vallonnés environnant la base de Dayr Kifa.

 

La zone en question, au cœur des fiefs du mouvement chiite du Hezbollah, a servi pour le lancement de roquettes lors de la guerre de l'été 2006 entre le Hezbollah et Israël. Conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, la surveillance de la zone vise à empêcher la reprise des hostilités et le réarmement des groupes armés, et à appuyer le déploiement d'une brigade libanaise entre le fleuve Litani et la ligne bleue de cessez-le-feu.

 

Avant que le convoi de véhicules blindés légers, aux couleurs de l'ONU, ne s'engage sur ces routes de crête, jalonnées des drapeaux jaune et vert du Hezbollah et du parti chiite Amal, les consignes sont données. "La situation en Syrie peut nous affecter à tout moment. Prenez cela en compte", intime le chef de patrouille à ses huit hommes.

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:30
200 soldats du RICM de Poitiers s'apprêtent à partir pour le Liban

17/09/2013 Par Bernard Dussol – poitou-charentes.france3.fr

 

Les soldats de ce régiment sont rentrés du Mali le vendredi 17 mai. 200 d'entre eux partiront demain soir à 23h. pour se rendre au Liban dans le cadre de la Finul. Cette relève n'a rien d'exceptionnel mais elle se réalise dans un contexte régional tendu.

 

C'est un escadron d'éclairage du RICM, selon la terminologie militaire, qui quittera Poitiers demain soir pour s'envoler en direction du Liban. Leur mission sur place s'inscrit dans le cadre de l'opération Daman.

 

Cette relève était prévue depuis longtemps mais la situation géopolitique régionale est largement dominée par le conflit syrien, la Syrie ayant une frontière commune avec le Liban.

 

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 11:30
source hemaridron.com

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L'attentat contre le Drakkar, en octobre 1983, avait été perpétré par un kamikaze en réponse à des frappes punitives menées par les États-Unis, à l'appui de l'armée libanaise, contre les forces syriennes au sud de Beyrouth.

 

05/09/2013 Par Isabelle Lasserre - LeFigaro.fr

 

Les options militaires contre la Syrie semblent toutes mauvaises. Les frappes punitives ont les faveurs des responsables politiques.

 

À en croire les spécialistes qui se sont penchés sur le dossier syrien, toutes les options militaires sont également mauvaises. Armer les rebelles signifie courir le risque de renforcer les islamistes radicaux, qui gagnent chaque jour en influence et dont une partie se revendique d'al-Qaida. Dangereuse à terme pour l'Occident, cette solution pourrait aussi nourrir le chaos sur le terrain et entretenir pour longtemps la guerre civile. Provoquer la chute de Bachar al-Assad par une campagne aérienne soutenue - l'exemple libyen - ne protégerait pas forcément la Syrie des mêmes effets. La politique du «changement de régime» n'a guère porté ses fruits en Irak, en Afghanistan et en Libye. Quant à la possibilité d'envahir la Syrie, elle est jugée si dangereuse en conséquence qu'elle a été exclue des différents scénarios, à Washington comme à Paris.

 

Reste l'option qui semble avoir la faveur des responsables politiques et militaires: des frappes punitives, limitées dans le temps et menées contre des objectifs ciblés. L'histoire récente en fournit plusieurs exemples. Mais aucun n'a été couronné de succès.

 

En 1983, en pleine guerre civile libanaise, des bateaux américains bombardent, depuis la Méditerranée, les forces syriennes au sud de Beyrouth, pour appuyer l'armée gouvernementale. Résultat: les attentats contre le Drakkar et l'aéroport international de Beyrouth, menés en octobre de la même année par des kamikazes et qui ont coûté la vie à 58 parachutistes français et 241 marines américains.

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 22:30
Syrie: l'allié italien ne sera pas au rendez-vous

29/08/2013 à 17:59 Par Julie Connan – LeFigaro.fr

 

Rome estime qu'il n'est pas «sage» d'intervenir en cas d'absence de feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU. Toutefois, l'Italie, très présente au Liban, pourrait revoir sa position en fonction de l'évolution de la situation.

 

Après avoir été prompt à suivre George W. Bush en Irak en 2003, l'Italie ne participera pas à l'opération internationale qui se prépare contre le régime de Bachar el-Assad en Syrie. Le gouvernement se déclare certes en «harmonie avec ses alliés», mais sa ministre des Affaires étrangères, Emma Bonino, a estimé mercredi sur CNN qu'il ne serait pas «sage» d'intervenir sans le feu vert - peu probable - du Conseil de sécurité de l'ONU. «Franchement, je ne sais pas ce qu'ils - la coalition - veulent vraiment faire. Punir Assad? Mettre fin au conflit? Ce n'est pas du tout clair pour moi», a renchéri la chef de la diplomatie. «Il n'y a aucune chance que l'Italie prenne une part active à une quelconque nouvelle action militaire», a tout bonnement tranché mercredi son collègue à la Défense, Mario Mauro, dans une interview à Avvenire.

Le refus italien d'ouvrir un nouveau front s'explique en partie par les réticences de l'opinion publique, qui redoute une action potentiellement inefficace et coûteuse, en pleine polémique sur les dépenses de défense. D'ailleurs, les Italiens sont déjà «engagés et même sur-engagés» militairement dans d'autres régions du monde, dont l'Afghanistan, a insisté Emma Bonino, comme pour se justifier.

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:30
Gen. Nicholas Houghton British Chief Defence of Staff with Gen. Jean Kahwaji Lebanese Army Commander

Gen. Nicholas Houghton British Chief Defence of Staff with Gen. Jean Kahwaji Lebanese Army Commander

29 August 2013 Ministry of Defence and Foreign & Commonwealth Office

 

British Chief of Defence Staff held his first meeting with Lebanese Army Commander Gen. Kahwaji

 

On his first foreign tour as Chief of Defence Staff, General Sir Nicholas Houghton visited Lebanon to meet Army Commander General Kahwaji on 27 August.

 

The two Generals discussed their shared intention to continue the current high level of engagement between their Armed Forces. Speaking during his visit, General Houghton said:

 

“I commend the Lebanese Armed Forces for their commitment to maintaining Lebanon’s stability, under difficult conditions. On my watch, the UK will continue its staunch support to Lebanese stability. We are helping the LAF to keep the Lebanese people safe, maintain stability and protect Lebanon’s borders, through a £10 million ($15 million) programme in support of the LAF’s five-year Capabilities Development Plan, as my predecessor General Richards announced in July. In my new role as Chief of Defence Staff, I look forward to deepening the enduring defence partnership between our nations.”

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 16:30
La France donne des équipements à l’armée libanaise - cérémonie à la base aérienne de Beyrouth.

13 août 2013 Ambassade de France à Beyrouth

 

Dans le cadre de sa coopération bilatérale avec le Liban, la France contribue au renforcement des capacités opérationnelles de l’armée libanaise. Un soutien accru a été annoncé par le Président François Hollande, lors de sa visite au Liban en novembre 2012, puis réitéré à l’occasion du déplacement officiel à Paris du commandant en chef, le général Jean Kahwaji, en début d’année 2013. Ce soutien s’est concrétisé dernièrement par une cession gracieuse d’équipements militaires à l’armée libanaise.

 

Ce don, qui comprend des gilets pare-balles, du matériel optique et des missiles HOT, a donné lieu à une cérémonie de remise officielle, le 13 août 2013, à la base aérienne de Beyrouth. Le général Abou Haidar, sous-chef équipements de l’état-major de l’armée libanaise et représentant du commandant en chef, le général Jean Kahwaji, et le Chargé d’affaires a.i. de l’ambassade de France, M. Jérôme Cauchard, représentant l’Ambassadeur Patrice Paoli, ont présidé cette cérémonie. Le général Chahine, commandant des forces aériennes libanaises ainsi que l’attaché de défense adjoint, le Capitaine de Corvette Trouche, et divers officiers libanais ont également participé à cette cérémonie.

 

Le soutien ancien de la France à l’armée libanaise, prend la forme d’une coopération militaire bilatérale riche et diversifiée. Outre des cessions d’équipements, cette coopération passe principalement par des actions de formation au profit des personnels de l’armée libanaise. Chaque année, environ quatre-vingt stagiaires libanais sont ainsi envoyés en formation dans les écoles militaires françaises, tandis que des détachements français se rendent régulièrement au Liban pour y dispenser des instructions, notamment dans les domaines du déminage ou du combat en montagne.

 

De même, le contingent français de la FINUL effectue des activités régulières de coopération opérationnelle avec les brigades de l’armée libanaise implantées au Sud Liban, par le biais de patrouilles communes, ainsi que d’exercices et d’entraînements mutuels dans les domaines tactique et logistique.

 

Lors de son discours, M. Cauchard a rappelé que « cette action de coopération concrétise l’engagement politique de la France aux côtés du Liban, aux côtés de l’armée libanaise, pour aider à l’accomplissement de leur difficile et noble mission au service de la stabilité et de la paix du Liban ».

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 18:30
L’opération CHEVESNE (1984) : une opération de projection de puissance aérienne

15.07.2013 LTT Patricia Golfier Chargée d’étude

Le général de Gaulle déclarait en 1941 : « Les Libanais ont été le seul peuple dont jamais aucun jour le coeur n’a cessé de battre au rythme du coeur de la France ». La France et le Liban partagent une histoire multiséculaire et à travers cet article nous mettrons en lumière une journée très peu évoquée au coeur de la guerre au Liban où la France a su démontrer toute la puissance de son arme aérienne.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:30
Israel : The Borders Are Burning

July 11, 2013: Strategy Page

 

Most of Israel’s neighbors are undergoing violent upheavals. Lebanon has increasing violence between Sunni and Shia supporters of their respective factions in neighboring Syria. There, the civil war between the Sunni majority and the Shia minority dictatorship has killed over 100,000 people in two years and grinds on. In Egypt the uprising that overthrew the decades old Mubarak two years ago repeated itself when the disappointing and very unpopular Morsi government that replaced Mubarak was shut down by the army.  The 2011 uprising was against corruption and debilitating misrule. Egyptians have noticed that while many other nations have prospered in the last half century Egypt has stagnated. This sense of loss was behind all the Arab Spring uprisings, but most have subsequently suffered from new governments dominated by Islamic conservatives. This was because the dictatorships were able to stifle rival political parties to maintain their rule, but could not shut down what went on in the mosques or religious schools. Here opposition politicians who were Islamic conservatives (or radicals) could survive and reach large numbers of dissatisfied people with the message that Islamic law (Sharia) and politicians who were devout Moslems were the solution. History, both recent and ancient, has shown this to be a false hope but for most Moslems it was the most convenient alternative once the dictatorship was overthrown. In Egypt there had been active Islamic political groups for most of the last century. The main one was the Moslem Brotherhood, which was suppressed by the succession of army dominated governments (that pretended to be democratic but rigged the elections) that began in the 1950s. The Brotherhood split over this, with most of them returning to Mosque based politics and doing what they could to improve the lives of Egyptians. A minority of Brotherhood members went radical and were crushed in the 1990s, after a major outbreak of terrorism. Some of the leaders fled Egypt, and one of them now is the head of al Qaeda. Several of these Moslem Brotherhood leaders (and many followers) helped organize al Qaeda.

 

The 1990s experience left many Egyptians hostile to Islamic radicalism and suspicious of the Moslem Brotherhood in general. This all played out after the Mubarak government fell in early 2011 and the army helped organize the first honest elections seen in Egypt for decades. The Moslem Brotherhood was the only political force that was organized, experienced and allowed to participate (all the pro-Mubarak parties were banned). The Egyptian middle class (small businessmen and those with an education, even if poor) could not organize in time and the generals knew it. For a year after the uprising the army, and its many corrupt officers, ran a caretaker government and because the unrest had caused higher unemployment (because tourists have stopped coming and foreign and local investment has slowed down a lot because of the uncertainty) any new government would have to take quick action to revive economic activity. Fearing that the Islamic conservatives, who won most of the seats in the new parliamentary elections, would prosecute corrupt army officers and dismantle the economic empire the army has built over the last few decades, the military actively attacked demonstrators, journalists and organizations that advised on how to make a democracy work.  The urban democrats were uneasy about the Islamic conservative political parties and the possibility of a religious dictatorship. But Islamic conservatives, especially the Moslem Brotherhood insisted that this would not happen.  The foreign pro-democracy activists were helping Egyptians more effectively demonstrate against the army, and the army struck back. But Egypt depended a lot on foreign aid, much of it going directly to the army. These aid donors did not like seeing their citizens (foreign aid workers) locked up, and pressured the Egyptian generals to let them go. The army did not have to worry because the Moslem Brotherhood dominated government was beholden to other, often more radical, Islamic groups and imposed rules that hurt tourism and hinted at an attempt to establish a religious dictatorship. The military leaders knew that a religious dictatorship had not been good for their contemporaries in Iran and refused to do anything about the growing anti-government demonstrations and collapsing economy.

 

Then the army demanded that the Moslem Brotherhood dominated government resign and allow a new one, not dominated by the Islamic conservatives and radicals to be formed. President Morsi refused and was arrested. This was greeted with cheers by the millions of demonstrators still in the streets. Morsi and the Moslem Brotherhood are held responsible for the economic depression since the Arab Spring began two years ago and for generally ignoring the needs of the people. In practice, Morsi attempts to improve the economy were most often stymied by the wealthy (and largely pro-Mubarak) families that do not favor a real democracy, but rather an oligarchy (government controlled by the wealthiest families). It was these families and the army leadership that have the most to fear from a truly democratic government (that would and could punish the corrupt officials, businessmen and generals who profited the most from supporting Mubarak). The unspoken message to any post-Morsi government is that if you don’t mess with the families or the generals, perhaps we can get the economy going again. But the economy will never get into high gear as long as so much of it is controlled by corrupt factions that care more for their own power and wealth than for the overall prosperity of Egypt.

 

The revolution in Egypt is far from over. While all this unrest next door is uncomfortable for Israelis, it is not a major threat. The Egyptian military does not want war with Israel (which the generals know they would lose, big time, along with billions in American aid), nor do most Egyptians. The Islamic radicals, including Hamas in Gaza, do wish harm to Israel. But the Islamic radicals are anathema to most Egyptians and even the Morsi government was forced to crack down. The problem (or advantage) with Islamic radicals is that tend to turn on those who actually support them and hasten their own demise. Better relations with Israel would be of great economic benefit to Egypt but that is not likely to happen until the malign effects of generations of anti-Israel and anti-Semitic propaganda are tended to. That would take years and Egypt hasn’t even considered going there yet. What any new Egyptian government will have to do is show some economic results, and fast.

 

The Moslem Brotherhood and other Islamic conservative groups that supported the Morsi government are now organizing protests. Some of the more radical Morsi supporters are planning terror attacks. All this will only increase the popular dislike for the Brotherhood and Islamic radicals. There will always be Islamic conservatives in Egypt, but the memories of the 1990s linger, on both sides of this political fence.

 

The ouster of Morsi is bad news for Hamas in Gaza. Because Morsi favored Islamic radical beliefs, Hamas saw Morsi as a friend. Morsi, however, insisted that Hamas help control the Islamic radicals in Gaza who considered Morsi “too moderate.” Hamas was happy to comply, because these radical groups considered Hamas too mainstream as well. With the departure of Morsi, the political winds have shifted and not in favor of Hamas. To be on the safe side Hamas has not criticized the Egyptian Army for overthrowing Morsi and is hoping for the best, while bracing for the worst.

 

Israel has increased military training exercises on the Lebanese and Syrian borders. Reserve units are being prepared for any possible spillover of violence into Israel. On the Egyptian border Israeli cooperation with their Egyptian counterparts improved during the year of Morsi rule and that has not changed with the overthrow of Morsi. Most Egyptians, especially those in the security forces, are hostile to all forms of Islamic extremism.

 

The pro-Islamic government in Turkey was not happy with the overthrow of Morsi, who was not seen as an ally of Turkey, but at least a kindred (Islamic) spirit. Some Turkish Islamic conservatives blame Israel for the fall of Morsi, but then these guys blame Israel for everything bad. Turkey is suffering from anti-government demonstrations. Not because the government has hurt the economy (quite the opposite) but because there is growing fear that the Islamic conservatives that dominate the government are becoming less democratic and more dictatorial.

 

In the last two months anti-Israel violence in the West Bank is down by about two-thirds. Most of the violence consisted of throwing rocks or fire bombs (bottles full of flammable liquid) at soldiers, police and Israeli civilians. After the November 2012 “war” with Hamas in Gaza many Palestinians in the West Bank wanted to start another major wave of violence and the amount of such violence in the West Bank started to climb. But the Israelis identified and jailed most of the leaders and organizers of the increased violence and eventually even the Palestinian government in the West Bank agreed to cooperate as the increased violence and Israeli response (more movement restrictions) angered most Palestinians, who saw nothing good coming from it.

 

July 10, 2013: Although the Egyptian military role in overthrowing the Morsi government was technically a coup (by American definition) and U.S. law bans military aid to any country that suffers such a coup, the U.S. is continuing to deliver military aid to Egypt. The Americans cannot ignore the fact the Morsi was unpopular and his removal was very popular in Egypt. So the American lawyers and politicians are scrambling to create some plausible reason to continue aid to Egypt.

 

The army is using Moslem Brotherhood organized demonstrations and violence as justification to order the arrest of more Brotherhood leaders. The army is doing what it did two decades ago to cripple Brotherhood capabilities.

 

July 8, 2013: The military revealed that it had activated a new military Cyber War units dedicated to monitoring networks for Internet based attacks and organizing a quick response. Photos of the operations center for this new unit were shown.

 

For the first time since the F-16I was introduced in 1998, one suffered an engine failure and crashed. The two man crew ejected and were picked up off the coast. The air force temporarily grounded all its F-16s and F-15s until it could be determined that there was not some common problem at fault.

 

In Egypt the army opened fire on a demonstration by Islamic radicals and Morsi supporters, killing over fifty of the demonstrators and wounding over a hundred. The army said some of the demonstrators opened fire on the soldiers.

 

July 7, 2013: The government repeated warnings to Israelis to stay out of the Sinai Peninsula unless it was absolutely necessary. The government noted that Islamic terrorists are more active in the Sinai, as are Egyptian troops and police trying to control the situation.

 

Hamas revealed that its police had broken up a gang that was counterfeiting Israeli currency and getting it into circulation via Gaza market places. The 100 Shekel ($27.65) notes were good enough to fool some merchants but the counterfeiting was soon noted and the hunt for those responsible was on. The three arrested counterfeiters had already created about $5.5 million worth of these fake notes.

 

July 5, 2013: There was a large explosion at the Syrian naval base at Latakia. Syrian rebels said this was probably an Israeli missile attack on the warehouse holding new anti-ship missiles recently received from Russia. These high-speed P-800/Yakhont missiles have a range of about 300 kilometers and a 200 kg (440 pound) warhead.

 

In the Sinai Islamic terrorists made four attacks on security personnel, killing one soldier and wounding three. The attackers were believed to have come from Gaza, so the main border crossing from Gaza to Egypt at Rafah was closed indefinitely.

 

In Cairo there was a large demonstration by Islamic radicals and Morsi supporters. One demonstrator was killed.

 

The Egyptian military shut down parliament until new elections.

 

July 4, 2013: Explosions were heard near the Israeli city of Eilat (at the northern end of the Red Sea.) It was later discovered that at least one 122mm rocket was fired from the nearby Egyptian Sinai Desert. A week later Israeli troops found 122mm rocket fragments outside Eilat. The last such attack was last April. These attacks are launched by Islamic terrorists operating in the Sinai Peninsula.

 

July 3, 2013: President Morsi was arrested by the army and his government was replaced by military rule until new elections could be held.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:30
Les rebelles syriens reçoivent les armes promises

MOSCOU, 26 juin - RIA Novosti

 

La crise syrienne qui dure depuis plus de deux ans s'est définitivement propagée au Liban. Pendant ce temps l'Onu, les USA et la Russie ont terminé le deuxième cycle de négociations pour la préparation de "Genève 2", la Conférence internationale pour la Syrie, tandis que le conflit continue à prendre de l'ampleur dans la région, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Les vice-ministres russes des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov et Guennadi Gatilov, la sous-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman et la conseillère par intérim du secrétaire d'Etat Elizabeth Jones ont participé au nouveau cycle de négociations trilatérales avec l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.

 

Cette réunion de préparation à Genève 2 s'est tenue dans un nouveau contexte politique. Wendy Sherman s'est entretenue avec Bogdanov et Gatilov conformément à l'accord Lavrov-Kerry. Quelques jours plus tôt, les Etats-Unis avaient décidé de livrer des armes aux rebelles syriens ; ils étudient actuellement la possibilité d'instaurer une zone d'exclusion aérienne ; et le secrétaire d'Etat John Kerry condamne la position de la Russie. Lors de la réunion des "Amis de la Syrie" samedi dernier au Qatar, il a accusé Moscou de faire escalader la guerre civile et a appelé les "Amis" à aider les rebelles. Bachar al-Assad ne jouera "aucun rôle" dans le gouvernement de transition qu'il est prévu de mettre en place à l'issue des négociations de paix, annonce le communiqué de Doha.

 

Commentant la tactique contradictoire de Washington, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré : "Nous voudrions comprendre si les USA sont vraiment cohérents quand ils veulent réunir une conférence sur la Syrie".

 

Onze pays membres du groupe des "Amis de la Syrie" promettaient d'accroître leur aide - y compris militaire - au profit de l'opposition syrienne et cinq sont prêts à le faire dès à présent. La Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution attend donc des armes dès la semaine prochaine. "Etant donné que nous ne pouvons pas recevoir d’armes depuis le Liban en raison de la présence du Hezbollah, ni depuis l'Irak, nous espérons recevoir ces livraisons via les frontières nord et sud de la Syrie", a déclaré à la presse turque le représentant de la Coalition de l'opposition en Turquie, Khaled Hoya. La frontière nord est celle de la Turquie et au sud se situe la Jordanie. Les rebelles souhaitent surtout recevoir des armes antichars et des systèmes de défense antiaérienne. Selon le site Damas Post, la première partie des armes qui inclut les tous derniers obus antichars, des missiles à moyenne portée, des armes d'infanterie légère et des fusils à lunette, se trouve déjà à la frontière turco-syrienne. Ces armes de production israélienne ont été envoyées par Tel-Aviv à la demande de Washington.

 

Les opposants syriens n'ont plus de motivation pour participer aux négociations de paix. Le général Salim Idris, commandant de l'Armée syrienne libre (ASL), a confirmé hier que les rebelles ne se rendraient pas à Genève avant le rétablissement de l'équilibre des forces. Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem est convaincu que pour y parvenir l'opposition devra s'armer pendant encore plusieurs années. Par conséquent, les perspectives de Genève 2 sont quasiment nulles. Le conflit syrien s'éternise et se propage dans la région sous forme de guerre religieuse.

 

Le Liban s'est transformé en point chaud du conflit. Après l'appel du cheikh libanais sunnite Ahmed al-Assir, les salafistes ont attaqué les militaires libanais accusés par le cheikh de coopération avec le Hezbollah chiite. Les salafistes ont attaqué plusieurs points de contrôle aux abords de Saïda et les troupes militaires à Tripoli. Ils ont également tenté de s'emparer de la route menant à Beyrouth. Les postes de tir ont été rapidement neutralisés à Tripoli mais plus d'une journée a été nécessaire pour le faire à Saïda. Le tribunal militaire a délivré des mandats d'arrêt contre le cheikh et 123 de ses partisans. Des dizaines de combattants se sont rendus mais le cheikh a réussi à fuir en Syrie. 16 militaires ont péri dans les affrontements et plus de 100 ont été blessés.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 07:30
Liban : campagne de destruction de munitions au Sud-Liban

24/06/2013 Sources : EMA

 

Les 10 et 11 juin 2013, une trentaine de militaires de la Force Commander Reserve (FCR) ont effectué une campagne de destruction de munitions, à Tallat Harun, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Dayr Kifa.

 

Cette opération a été conduite par trois artificiers du dépôt de munitions de théâtre, responsables de la mise en œuvre des destructions de munitions par explosion. Ils étaient  appuyés par une équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal), un groupe de la section génie combat et un peloton de circulation routière (PCR). Une douzaine de véhicules ont été employés à cette occasion : un engin de terrassement (EGRAP), une benne pour le transport du sable, un  porte engin blindé  (PEB), un véhicule pour l’acheminement des munitions et un véhicule de l’avant blindé (VAB).

 

Liban : campagne de destruction de munitions au Sud-Liban

Afin de procéder à la destruction en sécurité, des fourneaux, grandes fosses recouvertes de terre, ont été creusés pour y disposer les munitions et les charges explosives à neutraliser. Les artificiers ont utilisé un système d’amorçage Nonel. Ce dispositif de mise de feu à tube non électrique allie les avantages de l’amorçage par une chaîne pyrotechnique classique et ceux de l’amorçage électrique, à savoir fiabilité et instantanéité. Il permet la mise en œuvre d’explosifs avec une sécurité optimale pour le personnel et l’environnement.

Liban : campagne de destruction de munitions au Sud-Liban

Au total, ce sont près de 500 kilos de matières qui ont été détruits.

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est l’élément d’intervention d’urgence de la force. Basée à Dayr Kifa, elle est en mesure d’intervenir sur court préavis (moins de trois heures) dans tout le Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 10:30
Liban : exercice RITE pour la Force Commander Reserve (FCR)

15/06/2013 Sources : EMA

 

Le 4 juin 2013, une vingtaine de militaires français de la Force Commander Reserve (FCR), ont participé aux côtés d’environ 130 militaires de la Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban (FINUL) à  l’exercice Rite II-13 (Reserve Integration Training Exercise), à Al Bayyadah, à une dizaine de kilomètres au nord de Naqoura,au Sud-Liban.

 

Cet exercice avait pour objectif de déployer les réserves de la FINUL et de valider la capacité d’intervention des militaires français au profit de la FINUL

 

Face à un rassemblement fictif de plusieurs centaines de manifestants, le bataillon italien en charge du contrôle de la zone a déployé sa réserve. Cet élément a rapidement été renforcé par la réserve du niveau supérieur fourni par l’état-major du Secteur Ouest.

 

Suite à la détérioration de la situation, l’état-major de la FINUL, basé à Naqourah, a également renforcé le dispositif en déployant sur place le bataillon français constituant la FCR. Il a reçu pour mission de sécuriser la zone afin de permettre l’engagement des militaires des Forces Armées Libanaises (FAL).

Liban : exercice RITE pour la Force Commander Reserve (FCR)

Pour les besoins de l’exercice, plusieurs postes de commandement (PC) armés par des casques bleus français ont été mis en œuvre au sein de la FCR  et auprès du commandement italien du secteur Ouest à Shama, au nord de Naqourah.

 

Au total, quatre PC tactiques et deux PC fixes auront été activés.

 

Cet exercice RITE II-13 a permis de vérifier l’interopérabilité, la complémentarité des moyens et la coordination entre chacun des niveaux d’intervention, en validant le concept d’emploi de l’ensemble des différents niveaux de réserve.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est l’élément d’intervention d’urgence de la force. Basée à Dayr Kifa, elle est en mesure d’intervenir sur court préavis (moins de trois heures) dans tout le Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:30
Liban : inspection du chef conduite du CPCO

12/06/2013 Sources : EMA

 

Les 10 et 11 juin 2013, une délégation du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) s’est rendue au Liban pour inspecter les militaires français engagés au sein de la Force intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL).

 

Le général Bréthous, chef conduite au CPCO, a été accueilli à Naqurah par le général Hugues Delort-Laval. Il a rencontré les militaires français insérés au sein de l’état-major de la FINUL. Il a ensuite rendu visite à la Force Commander Reserve (FCR) située à Dayr Kifa, au cœur de la zone des opérations.

 

Accompagné du colonel Christophe Baudouin, chef de corps du mandat DAMAN XIX et du général Delort-Laval, le général Bréthous a assisté à un point de situation sur l’organisation de la FCR. A cette occasion, il lui a été présenté l’ensemble des moyens dont dispose le contingent français pour remplir ses missions.

Liban : inspection du chef conduite du CPCO

La visite s’est achevée par un déplacement le long de la « Blue Line » qui matérialise la ligne de retrait israélien, zone particulièrement surveillée par les soldats de la FINUL en coopération avec les Forces armées libanaises (FAL), conformément à la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations-Unies.

 

Les visites d’inspections effectuées par le CPCO au Liban comme sur tous les autres théâtres d’opération permettent au commandement de toujours mieux appréhender les réalités opérationnelles sur zone.

Liban : inspection du chef conduite du CPCO

Dans le cadre de la résolution 1701, la Force Commander Reserve (FCR) participe à la montée en puissance des Forces Armées Libanaises (FAL), au cours d’exercices, de patrouilles et d’entraînements communs réguliers.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au Sud Liban.

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