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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 19:55
La base opérationnelle de l’Ile Longue, à quoi ça sert ? Comment ça marche ?

29/12/2010 Marine nationale

 

L’Ile Longue est, depuis 1970, c'est-à-dire depuis le début de leur existence, le port base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français. C’est là qu’ils subissent, au retour de chaque patrouille, une indisponibilité pour entretien (IE) de quelques semaines. Mais la mission essentielle de l’Ile Longue est de fournir à chaque SNLE, lorsqu’il vient d’être construit à Cherbourg où lorsqu’il revient d’une période de grand carénage de deux ans, à Brest, ses seize missiles intercontinentaux pouvant emporter chacun six armes nucléaires. C’est donc à l’Ile Longue que sont réalisés les assemblages finaux des armes nucléaires et des fusées qui les transportent à plusieurs milliers de kilomètres de leur point de lancement. Depuis quarante ans la base a dû, tout en assurant le soutien des SNLE, s’adapter à la permanente évolution des sous-marins, des armes nucléaires et des missiles.

La base opérationnelle de l’Ile Longue, à quoi ça sert ? Comment ça marche ?

Pour d’évidentes raisons de sécurité les armes nucléaires arrivent à l’Ile Longue en éléments séparés qui sont assemblés sur place par une équipe permanente d’ingénieurs et de techniciens de la direction des applications militaires de commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA/DAM). Les « têtes » ainsi achevées sont alors livrées à une équipe de DCNS, entreprise de droit privé, émanation de l’ex-direction des constructions navales, qui constitue les parties hautes des missiles, c'est-à-dire des assemblages pouvant contenir jusqu’à six têtes nucléaires.

 

Les étages de propulsion des missiles sont fabriqués par le groupe EADS Astrium dans la région bordelaise puis transportés vers la pyrotechnie annexe de Guenvénez, à quelques kilomètres de l’Ile Longue où ils sont achevés : collage des protections thermiques, mise en place des vérins électriques d’orientation des tuyères, installation des boîtiers électroniques de pilotage et des dispositifs pyrotechniques de séparation d’étages. Achevé, l’étage est placé sur un banc de contrôle simulant toutes les parties manquantes du missile. Lorsque les trois étages constitutifs du missile sont achevés, ils sont assemblés, à Guenvénez, pour constituer un « vecteur ». Le vecteur est alors acheminé par voie routière à l’Ile Longue. Aucune activité nucléaire n’a lieu sur le site de Guenvénez où travaillent environ 250 personnes de la société EADS Astrium.

 

Une fois arrivé à l’Ile Longue le vecteur reçoit sa « partie haute », c'est-à-dire ses armes nucléaires et devient missile. Il est alors acheminé vers celle des deux cales sèches de l’Ile Longue où est échoué le sous-marin auquel il est destiné. Inversement, sitôt le missile est débarqué d’un sous-marin – les missiles sont examinés en atelier à intervalles réguliers pour des contrôles périodiques – sitôt la partie haute est séparée de la partie pyrotechnique.

L'arrivée du Triomphant à L'île longue le 1er juillet 1995

L'arrivée du Triomphant à L'île longue le 1er juillet 1995

C’est également à l’Ile Longue que chaque sous-marin subit, lorsqu’il rentre de patrouille, une période d’entretien d’une quarantaine de jours. Pour cela il est systématiquement échoué dans l’une des deux cales sèches. Tous les sept ans environ chaque SNLE subit un grand carénage qui dure deux ans : ses missiles et son combustible nucléaire sont déchargés à l’Ile Longue puis il est remorqué vers le bassin numéro huit de la base navale de Brest, spécialement équipé pour ces opérations. Au moment où cet article est publié le « Vigilant » se trouve justement dans cette phase de déchargement. Il partira début 2011 vers Brest où ses tubes lance-missiles seront modifiés pour pouvoir recevoir le missile M 51, d’un diamètre et d’une longueur supérieurs à ceux du M 45. Il reviendra à l’Ile Longue en 2012. Les opérations de maintenance sont menées sous la maîtrise d’ouvrage du service de soutien de la flotte et réalisées principalement par la société DCNS qui compte environ 650 personnes sur le site.

La base opérationnelle de l’Ile Longue, à quoi ça sert ? Comment ça marche ?

Toutes ces opérations doivent impérativement être menées dans les meilleures conditions de sécurité du travail, de sécurité nucléaire, de sécurité pyrotechnique, de protection de l’environnement et de protection du secret de la défense nationale. L’Ile Longue est donc un lieu où s’appliquent de multiples réglementations relatives à chacun des aspects de la sécurité cités précédemment. L’application de ces réglementations est contrôlée en permanence par la direction de la qualité et de la sûreté du commandant de la base (COMILO), par les inspecteurs de la marine et par des autorités de contrôle extérieures à la marine et parfois même au ministère de la défense. Pour assurer tous ces aspects de la sécurité, une bonne coordination des activités est primordiale. D’autant plus que les travaux exécutés sur le site peuvent avoir été contractualisés par cinq maîtrise d’ouvrage différentes. Cette coordination incombe également à COMILO, chef d’organisme d’accueil au sens du Code du travail. Il dispose pour cela d’un plateau technique de coordination armé par une quinzaine de personnes et dont l’ossature permanente est constituée par une équipe d’ingénieurs et techniciens de la société Assystem. Ce plateau planifie les travaux avec plusieurs échéances temporelles : quinquennales, triennales et trimestrielles. D’autres cellules de coordination réalisent un travail similaires mais avec un maillage temporel beaucoup plus serré : la journée ou même l’heure. Enfin le poste de commandement de l’Ile Longue, véritable tour de contrôle de ce système complexe, suit l’activité en temps réel. C’est lui qui, finalement, autorise une opération sensible au sens de la sécurité, après avoir contrôlé que toutes les conditions initiales, notamment l’achèvement des autres opérations sensibles incompatibles avec celle qui doit débuter.

 

Il va de soi que, malgré l’ampleur des travaux d’adaptation des infrastructures de l’Ile Longue au nouveau missile M 51 et de rénovation des installations, les sous-marins, raison d’être de la base, bénéficient de l’absolue priorité. Toute planification découle de leur programme d’emploi. Au bilan toutes ces activités sont réalisées par les quelque  2 400 personnes, civiles ou militaires, fonctionnaires ou salariées d’une entreprise privée, qui franchissent quotidiennement l’unique entrée du site. Depuis maintenant quarante ans, c’est grâce à leur professionnalisme, à leur enthousiasme et à leur engagement que tout a été possible.

Note RP Défense : merci à Jean-Dominique Merchet pour le lien.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 18:55
La base opérationnelle de l’Ile Longue, à quoi ça sert ? Comment ça marche ?

29/12/2010 Marine nationale

 

L’Ile Longue est, depuis 1970, c'est-à-dire depuis le début de leur existence, le port base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français. C’est là qu’ils subissent, au retour de chaque patrouille, une indisponibilité pour entretien (IE) de quelques semaines. Mais la mission essentielle de l’Ile Longue est de fournir à chaque SNLE, lorsqu’il vient d’être construit à Cherbourg où lorsqu’il revient d’une période de grand carénage de deux ans, à Brest, ses seize missiles intercontinentaux pouvant emporter chacun six armes nucléaires. C’est donc à l’Ile Longue que sont réalisés les assemblages finaux des armes nucléaires et des fusées qui les transportent à plusieurs milliers de kilomètres de leur point de lancement. Depuis quarante ans la base a dû, tout en assurant le soutien des SNLE, s’adapter à la permanente évolution des sous-marins, des armes nucléaires et des missiles.

La base opérationnelle de l’Ile Longue, à quoi ça sert ? Comment ça marche ?

Pour d’évidentes raisons de sécurité les armes nucléaires arrivent à l’Ile Longue en éléments séparés qui sont assemblés sur place par une équipe permanente d’ingénieurs et de techniciens de la direction des applications militaires de commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA/DAM). Les « têtes » ainsi achevées sont alors livrées à une équipe de DCNS, entreprise de droit privé, émanation de l’ex-direction des constructions navales, qui constitue les parties hautes des missiles, c'est-à-dire des assemblages pouvant contenir jusqu’à six têtes nucléaires.

 

Les étages de propulsion des missiles sont fabriqués par le groupe EADS Astrium dans la région bordelaise puis transportés vers la pyrotechnie annexe de Guenvénez, à quelques kilomètres de l’Ile Longue où ils sont achevés : collage des protections thermiques, mise en place des vérins électriques d’orientation des tuyères, installation des boîtiers électroniques de pilotage et des dispositifs pyrotechniques de séparation d’étages. Achevé, l’étage est placé sur un banc de contrôle simulant toutes les parties manquantes du missile. Lorsque les trois étages constitutifs du missile sont achevés, ils sont assemblés, à Guenvénez, pour constituer un « vecteur ». Le vecteur est alors acheminé par voie routière à l’Ile Longue. Aucune activité nucléaire n’a lieu sur le site de Guenvénez où travaillent environ 250 personnes de la société EADS Astrium.

 

Une fois arrivé à l’Ile Longue le vecteur reçoit sa « partie haute », c'est-à-dire ses armes nucléaires et devient missile. Il est alors acheminé vers celle des deux cales sèches de l’Ile Longue où est échoué le sous-marin auquel il est destiné. Inversement, sitôt le missile est débarqué d’un sous-marin – les missiles sont examinés en atelier à intervalles réguliers pour des contrôles périodiques – sitôt la partie haute est séparée de la partie pyrotechnique.

L'arrivée du Triomphant à L'île longue le 1er juillet 1995

L'arrivée du Triomphant à L'île longue le 1er juillet 1995

C’est également à l’Ile Longue que chaque sous-marin subit, lorsqu’il rentre de patrouille, une période d’entretien d’une quarantaine de jours. Pour cela il est systématiquement échoué dans l’une des deux cales sèches. Tous les sept ans environ chaque SNLE subit un grand carénage qui dure deux ans : ses missiles et son combustible nucléaire sont déchargés à l’Ile Longue puis il est remorqué vers le bassin numéro huit de la base navale de Brest, spécialement équipé pour ces opérations. Au moment où cet article est publié le « Vigilant » se trouve justement dans cette phase de déchargement. Il partira début 2011 vers Brest où ses tubes lance-missiles seront modifiés pour pouvoir recevoir le missile M 51, d’un diamètre et d’une longueur supérieurs à ceux du M 45. Il reviendra à l’Ile Longue en 2012. Les opérations de maintenance sont menées sous la maîtrise d’ouvrage du service de soutien de la flotte et réalisées principalement par la société DCNS qui compte environ 650 personnes sur le site.

La base opérationnelle de l’Ile Longue, à quoi ça sert ? Comment ça marche ?

Toutes ces opérations doivent impérativement être menées dans les meilleures conditions de sécurité du travail, de sécurité nucléaire, de sécurité pyrotechnique, de protection de l’environnement et de protection du secret de la défense nationale. L’Ile Longue est donc un lieu où s’appliquent de multiples réglementations relatives à chacun des aspects de la sécurité cités précédemment. L’application de ces réglementations est contrôlée en permanence par la direction de la qualité et de la sûreté du commandant de la base (COMILO), par les inspecteurs de la marine et par des autorités de contrôle extérieures à la marine et parfois même au ministère de la défense. Pour assurer tous ces aspects de la sécurité, une bonne coordination des activités est primordiale. D’autant plus que les travaux exécutés sur le site peuvent avoir été contractualisés par cinq maîtrise d’ouvrage différentes. Cette coordination incombe également à COMILO, chef d’organisme d’accueil au sens du Code du travail. Il dispose pour cela d’un plateau technique de coordination armé par une quinzaine de personnes et dont l’ossature permanente est constituée par une équipe d’ingénieurs et techniciens de la société Assystem. Ce plateau planifie les travaux avec plusieurs échéances temporelles : quinquennales, triennales et trimestrielles. D’autres cellules de coordination réalisent un travail similaires mais avec un maillage temporel beaucoup plus serré : la journée ou même l’heure. Enfin le poste de commandement de l’Ile Longue, véritable tour de contrôle de ce système complexe, suit l’activité en temps réel. C’est lui qui, finalement, autorise une opération sensible au sens de la sécurité, après avoir contrôlé que toutes les conditions initiales, notamment l’achèvement des autres opérations sensibles incompatibles avec celle qui doit débuter.

 

Il va de soi que, malgré l’ampleur des travaux d’adaptation des infrastructures de l’Ile Longue au nouveau missile M 51 et de rénovation des installations, les sous-marins, raison d’être de la base, bénéficient de l’absolue priorité. Toute planification découle de leur programme d’emploi. Au bilan toutes ces activités sont réalisées par les quelque  2 400 personnes, civiles ou militaires, fonctionnaires ou salariées d’une entreprise privée, qui franchissent quotidiennement l’unique entrée du site. Depuis maintenant quarante ans, c’est grâce à leur professionnalisme, à leur enthousiasme et à leur engagement que tout a été possible.

Note RP Défense : merci à Jean-Dominique Merchet pour le lien.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:30
The Parchin site in April (left) and July (right). The deconstruction work may be a sign Iran is moving nuclear research away from prying eyes. Photo Digital Globe-ISIS 2012

The Parchin site in April (left) and July (right). The deconstruction work may be a sign Iran is moving nuclear research away from prying eyes. Photo Digital Globe-ISIS 2012

MOSCOU, 3 juin - RIA Novosti

 

Les travaux en cours sur le site militaire de Parchin, près de Téhéran, pourraient empêcher les experts de déterminer la nature des opérations qui y sont menées, a déclaré lundi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Yukiya Amano.

 

"L'Iran mène une activité intense sur le site de Parchin, auquel l'AIEA voudrait avoir accès. Il s'agit de transport de terre, de travaux d'asphaltage et peut-être du démantèlement de certaines constructions. Même si nous obtenons un accès, il pourrait être impossible de vérifier" la nature des opérations menées sur ce site, a indiqué M. Amano aux journalistes.

 

Plus tôt dans la journée, le directeur général de l'AIEA avait une nouvelle fois sommé l'Iran de fournir un accès au site militaire de Parchin.

 

L'Agence soupçonne l'Iran d'avoir effectué à Parchin des tests d'explosion conventionnelle applicable au nucléaire, ce que Téhéran dément. Jusqu'ici, l'accès à Parchin, situé à 30 km de Téhéran, était inclus dans les discussions sur un accord visant à donner aux experts de l'agence un accès plus large à des sites, documents ou individus pouvant aider à déterminer la nature du programme nucléaire iranien.

 

Les Etats-Unis et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 12:30
L'Iran intensifie sa production d'uranium enrichi (AIEA)

VIENNE, 3 juin - RIA Novosti

 

L'Iran viole les résolutions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et du Conseil de sécurité de l'Onu en augmentant le nombre de centrifugeuses en fonction et les volumes d'uranium enrichi, a déclaré lundi à Vienne le directeur général de l'AIEA Yukiya Amano.

"Le nombre de centrifugeuses installées par l'Iran ne cesse de croître, tout comme sa production d'uranium enrichi. Ces activités vont à l'encontre des résolutions adoptées par le Conseil des gouverneurs de l'AIEA et le Conseil de sécurité des Nations unies", a indiqué M.Amano.

Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité. L'Iran fait actuellement l'objet de sanctions décrétées par quatre résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 07:35
China, India, Pakistan, boost nuclear arsenals: study

Stockholm (AFP) June 02, 2013 Spacewar.com

 

Three of the world's nuclear powers -- China, India and Pakistan -- have increased their arsenals over the past year, while the other five have cut their strength or kept it stable, the Stockholm International Peace Research Institute said Monday.

 

China now has 250 nuclear warheads against 240 in 2012, while Pakistan has increased its warheads by about 10 to between 100 and 120 and India has also added roughly 10 for a total of 90 to 110, SIPRI said in its annual report.

 

According to SIPRI, the arms race is all the more disturbing because of what the institute called a "fragile" peace in Asia, characterised by growing tensions since 2008 between India and Pakistan, China and Japan, and the two Koreas, among others.

 

"While states have avoided direct conflict with each other and have stopped supporting insurgent movements on each other's territory, decades-old suspicions linger and economic integration has not been followed up with political integration," SIPRI said.

 

Only the two old superpowers have cut their warheads, Russia reducing its number from 10,000 to 8,500, and the United States scaling back from 8,000 to 7,700.

 

The warheads controlled by France stayed at 300, while Britain's remained at 225, and Israel's at 80.

 

SIPRI acknowledged that the figures were to a large extent estimates, as the nuclear powers aren't equally transparent, China being totally opaque, and Russia gradually becoming less open.

 

SIPRI does not count North Korea and Iran as nuclear powers yet, as their respective programmes are still considered in their early stages.

 

While the global total of warheads was down, SIPRI said it did not translate into a significantly diminished nuclear threat.

 

"Once again there was little to inspire hope that the nuclear weapon-possessing states are genuinely willing to give up their nuclear arsenals. The long-term modernisation programmes under way in these states suggest that nuclear weapons are still a marker of international status and power," said SIPRI Senior Researcher Shannon Kile.

 

Efforts to reduce arsenals of chemical and biological weapons have also been slow, according to SIPRI, a long-time advocate of abolishing weapons of mass destruction.

 

The United States and Russia have not destroyed all their chemical weapons in 2012 as promised, and Syria has said it is prepared to use them in the case of foreign attack.

 

SIPRI figures also show that the number of peacekeepers deployed around the world fell by more than 10 percent in 2012, reflecting partly the beginning withdrawal of international forces from Afghanistan.

 

SIPRI noted an increase in recent years in the number of intrastate conflicts that are internationalised, as outside states have supported one side or another.

 

"Such involvement often has the effect of increasing casualty rates and prolonging conflicts," SIPRI said in its report.

 

SIPRI's annual report also contains data already published, including figures showing a decline in global arms spending in 2012 of 0.5 percent, the first drop since 1998.

 

The report also said China has overtaken Britain as the world's fifth largest arms exporter after the United States, Russia, Germany and France.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 05:35
Chine, Inde et Pakistan seuls à accroître leur arsenal nucléaire

03 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

STOCKHOLM - Trois pays disposant de l'arme atomique, la Chine, l'Inde et le Pakistan, accroissent leur arsenal nucléaire, alors que les cinq autres le réduisent ou le maintiennent, a indiqué l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) dans un rapport lundi.

 

La Chine a aujourd'hui 250 têtes nucléaires contre 240 en 2012, le Pakistan 100 à 120 contre 90 à 110, et l'Inde entre 90 et 110 contre 80 à 100, écrit-il.

 

Cette course aux armements est d'autant plus inquiétante que le Sipri juge fragile la paix en Asie, vu les tensions croissantes depuis 2008, comme entre Inde et Pakistan, entre les deux Corées, ou encore entre Chine et Japon.

 

Les pays qui réduisent leur arsenal sont les signataires du traité de désarmement nucléaire START, la Russie (8.500 têtes aujourd'hui) et les Etats-Unis (7.700).

 

La France (300 têtes), le Royaume-Uni (225) et Israël (80) le gardent au même niveau.

 

Ces chiffres sont des estimations dont le Sipri reconnaît qu'elles sont plus ou moins fiables selon les pays, la Chine maintenant par exemple une opacité totale, tandis que la Russie est de moins en moins transparente. Le Sipri suppose que la Corée du Nord et l'Iran n'ont pas encore réussi à se doter de l'arme nucléaire.

 

Pour le centre de recherche, la baisse quantitative de l'armement n'est pas synonyme de réduction de la menace nucléaire.

 

Il y avait peu de choses pour nous insuffler l'espoir que les pays possédant l'arme nucléaire aient sincèrement la volonté d'abandonner leur arsenal. Les programmes de modernisation à long terme en cours dans ces Etats montrent que les armes nucléaires sont toujours une marque du statut international et de la puissance, a affirmé le coordinateur de la recherche sur le nucléaire au Sipri, Shannon Kile, cité dans un communiqué.

 

Dans le domaine des armes chimiques et biologiques, la réduction des stocks pour laquelle milite le Sipri n'a progressé que lentement. Les Etats-Unis et la Russie n'ont pas détruit toutes leurs armes chimiques en 2012 contrairement à ce qu'ils avaient promis, et la Syrie s'est dite prête à les employer en cas d'attaque étrangère.

 

Les chiffres du Sipri montrent par ailleurs que le nombre des soldats de la paix déployés dans le monde a baissé de plus de 10% en 2012, le retrait des forces internationales ayant commencé en Afghanistan.

 

Toutefois, le nombre des combattants déployés en dehors de l'Afghanistan a en fait des chances de croître, notamment au Mali, plus largement au Sahel, et potentiellement en Syrie.

 

Ces dernières années, il y a eu une hausse du nombre des conflits intra-étatiques qui se sont internationalisés, à savoir qu'un autre Etat soutient un camp ou l'autre. Une telle implication a souvent eu pour effet d'accroître la mortalité et de prolonger les conflits, a constaté le Sipri.

 

Son rapport annuel reprend des données déjà publiées.

 

Les dépenses mondiales en armement ont reculé en 2012 pour la première fois depuis 1998, de 0,5% en tenant compte de l'inflation. Et la Chine a détrôné la Grande-Bretagne en tant que cinquième exportateur mondial d'armes, derrière les Etats-Unis, la Russie, l'Allemagne et la France.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:55
A la pêche aux débris du M-51: une prime pour les marins bretons

29.05.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense

 

Interdits de pêche dans certains zones au large du Finistère depuis l'auto-destruction d'un missile M-51, les pêcheurs bretons n'auront peut-être pas tout perdu. Ils pourront recevoir une prime au cas où ils remonteraient dans leurs filets des débris de l'engin.

Dans un courrier adressé au président du comité départemental des pêches du Finistère, le préfet maritime de l'Atlantique, le vice-amiral d'escadre Jean-Pierre Labonne, assure que les pêcheurs pourront se voir attribuer "une prime de signalement et de récupération" si l'objet remonté "est reconnu comme un équipement constitutif du missile M51". "Les modalités d'attribution de cette prime seront formalisées par un texte officiel en cours d'élaboration", ajoute la lettre datée de mardi et publiée sur le site du comité des pêches.

L'engin, tiré d'un sous-marin nucléaire, avait explosé en plein vol le 5 mai à quelque 25 km des côtes finistériennes. L'incident, classé "secret défense", fait l'objet d'une enquête minutieuse de la Marine nationale et de la Direction générale de l'Armement (DGA), qui ont déployé de lourds moyens pour retrouver les débris.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:40
Army General Valery Gerasimov

Army General Valery Gerasimov

MOSCOW, May 23 (RIA Novosti)

 

The United States’ insistence on pursuing a missile defense system in Europe is standing in the way of further cuts to Russia’s nuclear deterrent forces, Russia’s top general said on Thursday at an international security conference in Moscow.

 

“Russia will cut its strategic attack force only when it is certain that the United States’ development of global missile defense will not undermine its nuclear deterrent potential,” Chief of the General Staff, Army General Valery Gerasimov said at the start of the two-day Military and Political Aspects of European Security conference.

 

The event brings together senior defense officials from Russia, the EU, the United States and Canada, as well as independent military and political experts.

 

Chief of Staff of the Presidential Executive Office Sergei Ivanov reiterated Russia’s position on missile defense, stressing Moscow does not seek an advantage, merely legal guarantees regarding its current and future security.

 

In an opening address to participants read by Sergei Ivanov, President Putin expressed his confidence that, despite differences over issues such as missile defense, the international community is in a good position to build and strengthen collective defense and security strategies.

 

“The necessary prerequisites are in place: the lack of any fundamental ideological differences, mutually intertwined economies, and developing cultural, scientific and business contacts between people,” Putin’s message said.

 

Russian Defense Minister Sergei Shoigu said that the lack of trust between Russia and the West, which he described as a “cold war relic,” is a key problem in European security, and stressed that “Russia and NATO have agreed not to view each other as enemies.”

 

However, NATO’s continuing eastward expansion is undermining those areas of progress that Russia and the West have achieved, Shoigu said.

 

Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said that “transatlantic security should not oppose pan-European unity.”

 

“If we want to overcome mutual suspicion regarding each other’s intentions, then we need to jointly analyze the risks and develop genuinely collective, common, approaches to neutralize them,” Lavrov said.

 

“Working together in equitable partnership, we are able to effectively complement each other, multiplying our potential,” Lavrov added.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 16:30
The Gulf Military Balance Volume II: The Missile and Nuclear Dimensions

May 28, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Center for Strategic and International Studies; issued May 27, 2013)

 

No single aspect of US and Iranian military competition is potentially more dangerous than the missile and nuclear dimensions, and the possibility Iran will deploy long-range, nuclear-armed missiles.

At one level, Iran’s current missile and rocket forces help compensate for its lack of effective air power and allow it to pose a threat to its neighbors and US forces that could affect their willingness to strike on Iran if Iran uses its capabilities for asymmetric warfare in the Gulf or against any of its neighbors. At another level, Iran’s steady increase in the number, range, and capability of its rocket and missile forces has increased the level of tension in the Gulf, and in other regional states like Turkey, Jordan, and Israel. Iran has also shown that it will transfer long- range rockets to “friendly” or “proxy” forces like the Hezbollah and Hamas.

At a far more threatening level, Iran has acquired virtually every element of a nuclear breakout capability except the fissile material needed to make a weapon. This threat has already led to a growing “war of sanctions,” and Israeli and US threats of preventive strikes. At the same time, the threat posed by Iran’s nuclear programs cannot be separated from the threat posed by Iran’s growing capabilities for asymmetric warfare in the Gulf and along all of its borders.

While negotiations continue and still have some promise, Iran has also acquired most of the technology to design a fission warhead or bomb small enough to be carried by a fighter-bomber or long-range missile. This does not mean it has a rapid break out capability to actually deploy a nuclear weapon. It will need to test a basic device, then test weapons designs, and finally actually deploy a weapon.


Click here to reach the report’s home page, on the CSSI website.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 16:30
Nucléaire iranien: l'OTSC contre le recours à la force

 

BICHKEK (Kirghizstan), 27 mai - RIA Novosti

 

Les pays de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) jugent inacceptable une résolution militaire du dossier nucléaire iranien, indique une déclaration conjointe des chefs de diplomatie de l'OTSC signée lundi à Bichkek (Kirghizstan).

"Un scénario de confrontation sur fond d'instabilité au Proche-Orient et en Afrique du nord serait lourd de conséquences imprévisibles pour la communauté internationale. Dans ce contexte, les Etats membres de l'OTSC appellent à faire preuve de responsabilité et de retenue, et à appliquer invariablement les résolutions du Conseil de sécurité concernant l'Iran", lit-on dans la déclaration.

Le document souligne "le droit incontestable de chaque Etat signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de développer son nucléaire civil, y compris d'effectuer des travaux d'enrichissement sous le contrôle multiforme de l'AIEA".

Les ministres des Affaires étrangères considèrent que l'adoption de sanctions unilatérales contre l'Iran constitue une mesure contreproductive.

Les Etats-Unis et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

L'Iran fait actuellement l'objet de sanctions instaurées par quatre résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

L'OTSC est une organisation à vocation politico-militaire créée en 2002 et qui regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 10:55
Qu'est-il arrivé au missile M-51 ?

22 Mai 2013 Jean-Dominique Merchet

 

En haut lieu, on juge cet échec "embêtant", mais pas plus.

 

L'échec du tir de validation d'un missile stratégique M51, le 5 mai au large de Penmac'h (Finistère), depuis le sous-marin Le Vigilant est "embêtant", reconnait-on dans les hautes sphères de la Défense. "Embêtant", mais pas plus, car on assure qu'il ne s'agit pas d'un problème systèmique, qui remettrait en cause la technologie même du missile ou de son lanceur.

La commission chargée d'analyser les causes de cet échec n'a pas encore rendu ses conclusions, qui devraient, pour une bonne part, rester classifiées.  Elle a besoin d'environ deux mois de travail, mais des éléments jugés plutôt rassurants ont déjà été communiqués aux autorités concernées. "On ne sait pas ce qu'il s'est passé, mais on sait déjà ce qu'il ne s'est pas passé" explique-t-on ainsi dans ces cercles.

 

Essayons de comprendre. Le tir s'est déroulé de manière nominale. Le SNLE Le Vigilant est venu à son immersion de lancement, proche de la surface, et a réduit sa vitesse au minimum pour éviter l'effet de cisaillement à la sortie du tube. Le missile de 56 tonnes est ejecté par un système de chasse (de l'eau vaporisée sous l'engin) et allume son réacteur juste avant d'atteindre la surface. Dès son lancement, le missile est entièrement autonome et le sous-marin n'a plus aucun contrôle sur lui.

"Moins de cinquante secondes" après le tir, le missile s'est "autodétruit", selon le mot employé par le ministère de la Défense. Dans la dissuasion nucléaire, chaque mot compte : "autodétruit" ne signifie pas qu'il a été explosé en vol pour une cause inconnue, mais que le missile a activé son propre système d'autodestruction. Nous nous le sommes fait préciser : "on sait que ça, au moins, ça a marché..." reconnait une source bien informée.

Pourquoi le missile a-t-il pris cette décision de s'autodétruire ? C'est la question que la commission d'enquête doit résoudre. Il existe, globalement, deux possibilités. Soit la décision est irrationnelle, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un bug informatique. Soit elle est rationnelle, parce que le missile déviait de sa trajectoire programmée, pour une raison inconnue (panne d'un système de navigation). Saura-t-on un jour ? Les paris sont ouverts.

 

Ces tirs de missile stratégiques sont relativement rares. Il s'agissait du sixième tir d'un M51 depuis 2006, les cinq premiers s'étant déroulé avec succès et quatre d'entre eux étaient consacrés à la validation de ce nouvel engin. Ensuite, chaque SNLE tire un missile à la sortie de son grand carénage - ce qui globalement, pour les 4 SNLE, signifie environ un tir tous les deux ans. Les lancements se font toujours depuis le sud Finistère au large de Penmac'h. La législation internationale oblige la France à annoncer un creneau de date pour ses tirs d'essais, afin de ne pas perturber la circulation aérienne au dessus de l'Atlantique, via les Notam (Notice to Airmen). Les tirs se font en direction de la Guyane française et du Brésil. Quelques lancements, effectués depuis le sol au centre d'essais des Landes, ont eu lieu plus au nord, en direction du Canada, afin d'éviter le survol du nord-ouest de l'Espagne. Mais des élus canadiens ont protestés... Les vols durent environ 20 minutes, le temps de parcourir plusieurs milliers de kilomètres.  Quand tout va bien.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:55
"L'échec du 6ème tir d'essai du missile balistique stratégique français M51 ne remet pas en cause la dissuasion" (Ministère français de la Défense).

17 Mai 2013 Par Marine & Océans

 

Le 16 mai dernier, lors de son point presse hebdomadaire, le ministère français de la Défense est revenu sur le contexte et les conséquences de l'échec, le 5 mai, du sixième tir d'essai du nouveau missile balistique stratégique M51 depuis le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) Le Vigilant.

 

« La Direction générale de l'armement (DGA) et la Marine nationale, a rappelé le ministère, ont entrepris, le dimanche 5 mai 2013, le sixième tir d'essai d'un missile balistique stratégique M51 (dépourvu de charge nucléaire), à partir du sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) Le Vigilant depuis la Baie d'Audierne (Finistère). Après quelques dizaines de secondes de vol, pendant une des phases propulsées, le missile a détecté une anomalie et s'est « autodétruit » conformément aux procédures. Cette destruction n'a eu de conséquences ni pour la population, ni pour le sous-marin, ni pour son équipage ».

 

Les résultats de l'enquête resteront confidentiels

 

« Le ministère de la Défense a communiqué dès la survenue de l'incident. La préfecture maritime de Brest a déployé immédiatement un dispositif pour rechercher et récupérer les débris du missile et pour assurer la sécurité nautique de la zone (plusieurs navires de la marine, un bâtiment affrété par la DGA dédié à la récupération, des robots sous-marins, des plongeurs et des aéronefs). A la demande du ministre, une commission d'enquête a été mise en place dès le 7 mai par le Délégué général pour l'armement. Elle communiquera ses conclusions aux autorités au plus tôt après un travail minutieux d'analyse. En raison du secret de la Défense nationale qui couvre les activités opérationnelles et les essais des systèmes d'armes de la dissuasion, les résultats de cette enquête resteront vraisemblablement confidentiels ».

 

Cinq tirs d'essai réussis

 

« Le tir du 5 mai, poursuit le ministère, faisait partie de l'ensemble du processus permettant de remettre Le Vigilant dans le cycle opérationnel après son adaptation au M51, débutée en 2011. Cette opération complexe, programmée à l'occasion des grands carénages, comprend l'adaptation au M51 et l'installation d'un nouveau système de combat et d'un nouveau système de navigation. L'échec du 5 mai ne remet pas pour autant en cause la dissuasion : 5 tirs de M51 réussis et l'expérience d'une vingtaine d'années de tirs et de validations depuis les SNLE-NG permettent d'avoir confiance dans le système en service et de relativiser les conséquences de cet incident. Pour mémoire, le Livre blanc a réaffirmé que la dissuasion nucléaire était l'ultime garantie de la souveraineté de la France. Le président de la République a souhaité maintenir au niveau de stricte suffisance ses deux composantes, la composante océanique et la composante aérienne ».

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 18:55
M51 : les causes de l'échec du tir de validation du missile identifiées

12/05/2013 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

La commission d'enquête remettra lundi ses premières conclusions à Jean-Yves Le Drian, qui les fera connaître mardi à l'Assemblée et au Sénat.

 

 

Les membres de la commission d'enquête qui investigue depuis une semaine sur les causes de l'explosion d'un missile stratégique M51 tiré au large de la Bretagne par le sous-marin lanceur d'engins Le Vigilant le 5 mai dernier sont parvenus à de premières conclusions. Cette commission, dont la composition est secrète à ce jour, a fait savoir en privé, sans donner de détails, que l'accident ne serait pas d'une gravité extrême, en ce sens qu'il ne remettrait pas en cause la structure même du programme.

Les conclusions initiales de cette enquête seront remises au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ce lundi 13 mai au matin. Ce dernier aurait choisi de reprendre la main sur ce dossier en communiquant en personne sur l'accident. Selon nos informations, il aurait décidé de le faire devant la représentation nationale, le 14 mai, successivement devant les commissions spécialisées de l'Assemblée nationale et du Sénat. Une autre communication a été annoncée le jeudi 16 mai, lors du point de presse hebdomadaire du ministère.

Discrétion

Une semaine après l'échec de ce tir de validation du M51, le ministère de la Défense demeure à ce stade d'une exemplaire discrétion. La seule communication officielle sur le ratage demeure le squelettique communiqué de la Dicod, publié quelques minutes après l'officialisation de l'échec. En visite le 10 mai à Penmarc'h, petit port du pays bigouden au large duquel le missile s'est abîmé en mer après son explosion, Jean-Yves Le Drian s'est refusé à tout commentaire sur l'accident.

On sait que les recherches de débris entamées par des moyens maritimes lourds au large de Penmarc'h se déroulent par des fonds allant jusqu'à 120 mètres, dans la zone interdite à la navigation que nos lecteurs pourront découvrir à la page 3 de cet avis émis par la préfecture maritime de l'Atlantique, à Brest. Les recherches ne sont pas favorisées par une météo maussade, qui pourrait s'aggraver mardi. Elles auraient cependant déjà permis de remonter plusieurs débris du missile M51. Les navires concernés sont l'aviso Premier-Maître L'Her, qui assure la police de la zone, les chasseurs de mines Cassiopée et Aigle, les bâtiments hydrographiques Borda, Laplace et Altaïr, le bâtiment de soutien et d'assistance à la dépollution Argonaute, ainsi que le Jif Xplorer, navire appartenant à la Direction générale de l'armement.

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 11:35
‘Pakistan cruise missiles pose key challenge to India’

May 8, 2013 SOURCE: IANS

 

With Pakistan arming itself with nuclear capable cruise missiles with stealth capabilities, a new dimension has been added to India’s maritime security challenges, says leading Indian defence expert retired Commodore C. Uday Bhaskar.

 

“Taking a leaf from China, Pakistan seems to be investing in cruise missiles,” he said, referring to Pakistan’s indigenously developed cruise missile Babur, which can carry both nuclear and conventional warheads.

 

“This has lowered the index of stability in the region,” Bhaskar said at an Asia-Pacific security seminar on India’s Maritime Security Challenges at the East-West Centre Tuesday.

 

But in dealing with issues ranging from low intensity conflict and piracy to major-power strategic contests, India’s key challenges were resource constraints, ship building capabilities, maritime infrastructure and the changing geo-political environment, he said.

 

The rapidly changing strategic environment in South Asia and emergence of an “extended global common” posed another challenge, said Bhaskar, currently a distinguished fellow with the Society for Policy Studies and a visiting fellow at the National Maritime Foundation in New Delhi.

 

Over the next decade, the US, China and India will form a critical strategic triangle and their individual relationships with the ASEAN, Iran and Pakistan will have significant regional and global implications, he said.

 

Given its distinctive geography and the recent shift of global maritime focus from the Atlantic-Pacific combine to the Indo-Pacific continuum, the importance of the Indian Ocean Region in India’s national security calculus has greatly increased in the post-Cold War/post 9-11 era, Bhaskar said.

 

Yet the Indian Navy mandated to address this wide spectrum security domain received about a sixth of an overall defence budget of less than $40 billion in fiscal 2012-13, he said.

 

He noted that within the Indian military matrix, the navy was referred to as the “Cinderella service”.

 

India’s ship building capabilities too were “not really flattering”, blighted as they were by time and cost overruns, Bhaskar said.

 

He listed the ability to build credibly fight capable ships as another key challenge.

 

The country’s maritime infrastructure too was “less than rudimentary”, he said. He added that that in terms of ports, India’s top port Mumbai was listed at the 30th spot in the world.

 

However, Bhaskar said there was a growing awareness at the national level that over the next two decades India’s future aspirations and anxieties will be increasingly shaped by its ability to address the challenges and opportunities of the maritime domain.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 07:55
Pourquoi le missile qui s'est abîmé au large du Finistère coûte plus cher que ce qui a été annoncé

06/05/2013 Nabil Bourassi et Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Difficile de chiffrer le coût unitaire du missile balistique M51, un programme top secret lié à la dissuasion nucléaire. Aussi le montant de 120 millions d'euros évoqués par certains médias ne semble pas être le bon. Il est probable que le coût soit en réalité un peu plus élevé...

 

Combien coûte un missile balistique mer-sol M51, tel que celui qui s'est auto-détruit dimanche au large du Finistère après son décollage dans une zone interdite pour la circonstance à la navigation maritime et à la circulation aérienne dans le cadre d'un tir d'essai lancé ? Un essai nécessaire pour la qualification du missile sur "Le Vigilant", le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) qui l'a mis à feu dans la baie d'Audierne (Finistère). Plusieurs médias avancent un montant de 120 millions d'euros mais, selon une source proche du dossier, ce chiffre, qui fait couler beaucoup d'encre depuis l'annonce par la Marine nationale de l'explosion du missile dépourvu de sa charge nucléaire, n'est pas le bon.

 

Difficile à chiffrer

 

Il est vraisemblable que le coût unitaire d'un M51 soit plus élevé que celui annoncé par la presse. Le coût du M51 dans sa version opérationnelle pourrait se situer autour du coût d'un lanceur Ariane 5 (environ 150 millions d'euros), assure-t-on à La Tribune. En réalité, le coût d'un essai d'un missile M51, qui peut surprendre au moment où la France est contrainte à faire des économies, est difficile à établir en raison des trop nombreuses incertitudes qui pèsent sur ce programme top secret touchant intimement à la souveraineté nationale de la France. Un programme qui s'élève dans sa globalité à plus de 11 milliards d'euros, développement compris, selon le ministère de la Défense. Soit trois lots de 16 missiles M51, qui équipent les quatre SNLE tricolores auxquels il faut rajouter quelques missiles supplémentaires. Impossible d'en connaître avec certitude le nombre d'exemplaires qui seront produits au total.

 

En outre, il faut ajouter le développement de la composante embarquée du système d'armes de dissuasion M51 (CESAD M51) avec notamment le moyen d'essai Cétacé (caisson d'essai de tir), la construction puis l'exploitation des moyens d'essais, l'approvisionnement et la mise en place de cette CESAD M51 à bord des trois premiers SNLE NG (Le Triomphant, Le Téméraire, Le Vigilant), la fourniture de la logistique initiale à terre et, enfin, l'adaptation au M51 du centre d'entraînement des forces sous-marines. Le SNLE "Le Vigilant", qui a lancé le M51 dimanche, a ainsi été immobilisé plusieurs mois pour pouvoir accueillir ce nouveau missile. Les sous-marins, à l'exception du SNLE « Le Terrible », qui a été construit directement en version M51, doivent être adaptés à ce missile, qui est d'une plus grande taille et plus lourd que le missile M45.

 

Un programme stratégique

 

L'enjeu stratégique du M51, lancé en 1992 et piloté par la filiale spatiale d'EADS, Astrium, a été confirmé par le nouveau Livre blanc de la Défense et de la sécurité nationale, un document publié lundi dernier qui renouvelle la doctrine de la France en matière de défense. Le président François Hollande avait demandé aux auteurs du Livre blanc de sanctuariser la dissuasion nucléaire (aéroportée et maritime). D'où la nécessité pour la France de disposer d'équipements modernes. Résultat de cette ambition, le M51, dont le permier vol est intervenu en nobembre 2006, est un bijou de technologies militaires et présente des "différences significatives par rapport à son prédécesseur", écrit Astrium sur son site internet.

 

Il mesure 12 mètres de haut et pèse 50 tonnes sur la balance, soit 15 tonnes de plus que son prédécesseur, le M45. Il est également capable de se projeter sur un rayon de 8.000 km contre 6.000 km auparavant, et ce, à la vitesse de Mach 15, soit plus de 18.000 km/h. Enfin, le M51 peut transporter jusqu'à 10 têtes nucléaires contre 6 pour la génération précédente. Le M51 dispose d'une capacité d'emport supérieure et adaptable, d'une meilleure portée, et bénéficiera d'une plus grande aptitude à pénétrer les défenses adverses grâce à la furtivité des têtes et aux nouvelles aides à la pénétration associées. Le M51.2, une version modernisée du M51 opérationnelle à partir de 2015, emportera la tête nucléaire TNO (tête nucléaire océanique au lieu des têtes nucléaires TN75 actuelles). Son niveau de sûreté nucléaire est accru.

 

Une enquête top secrète

 

Pour toutes ces raisons, la Marine nationale a engagé des prospections dans la baie d'Audierne afin de récupérer les débris du missile, qui gisent par une centaine de mètres de fond. Des robots sous-marins ont même été envoyés pour sonder le fond de la baie et récupérer la moindre trace de ce missile. Le capitaine de Corvette, Lionel Delort, a admis que l'essai balistique était un "échec" et qu'une enquête allait être conduite afin d'en déterminer les raisons. La Marine nationale ou l'industriel ne communiqueront pas les conclusions de cette enquête qui sera classée secret défense.

 

L'enquête va suivre un processus bien huilé. La direction générale de l'armement (DGA), les industriels, notamment Astrium, et la Marine vont dans un premier temps récupérer toutes les données de l'essai raté, puis les analyser. "Cela peut prendre quelques jours, voire quelques mois, on part sans a priori mais c'est sans doute un phénomène complexe à analyser", explique-t-on à La Tribune. Et cette équipe d'ingénieurs va soit éliminer, soit confirmer une à une les causes de cet échec.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:55
Un missile M51 détruit après son décollage

06/05/2013 Le Point.fr (AFP)

 

L'essai lancé dans le Finistère depuis un sous-marin est un échec, selon la préfecture maritime.

 

L'essai dimanche matin d'un tir de missile M51, sans charge nucléaire, qui s'est "autodétruit" peu après son décollage d'un sous-marin nucléaire dans le Finistère, est "un échec", a admis dimanche la préfecture maritime à Brest. Selon le ministre de la Défense, il s'agit du "premier échec" du genre "depuis 1996".

 

"C'est un échec dont une enquête devra déterminer les raisons", a déclaré lors d'un point de presse le capitaine de corvette Lionel Delort, officier de communication de la préfecture maritime de l'Atlantique. Le missile "s'est autodétruit dans la première phase de propulsion" du vol, "pour une raison inconnue", a précisé l'officier.

 

Premier échec depuis 1996

 

La sortie du missile depuis Le Vigilant, un sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE), s'était "déroulée normalement", a précisé le ministère de la Défense. "Il s'agit du premier échec depuis 1996", a ajouté le ministère.

 

Le tir a été effectué à 9 h 30. Après son autodestruction en vol, "il n'y a pas d'impact environnemental avéré sur ce tir ni d'impact sur la population puisque ce tir a eu lieu en mer et que la zone de retombée des débris se trouve dans une zone d'exclusion" qui avait été spécialement délimitée pour cet essai, a ajouté l'officier de communication. "Ces débris sont en train d'être récupérés par la préfecture maritime, par moyens nautiques et aériens que nous mettons en oeuvre actuellement", a-t-il précisé.

 

Missile intercontinental

 

Le M51 est un missile intercontinental destiné aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de nouvelle génération. D'une hauteur de 12 mètres et d'un poids maximal de 56 tonnes avec ses six têtes nucléaires, le M51 disposera, par rapport aux M45 actuels, d'une portée sensiblement accrue (de l'ordre de 8 000 km contre 6 000 km) et d'une précision améliorée.

 

Il s'agissait du 6e tir d'essai du M51, trois ayant été effectués depuis des installations terrestres, trois depuis un sous-marin, en comptant celui effectué ce dimanche.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 10:55
photo EADS

photo EADS

 

06 mai 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Le missile balistique stratégique M51 s'est échoué le 5 mai au large du Finistère après un tir du sous-marin nucléaire lanceur d'engins "Le Vigilant". Un tel échec représenterait un coût d'au moins 120 millions d'euros pour l'Armée.

 

Actualisation : le coût de 120 millions d'euros aurait été le même en cas de réussite, le missile étant détruit systématiquement à la fin du tir.

 

L'échec du tir d'essai du missile balistique stratégique M51 a été confirmé par la Direction générale de l'armement (DGA) et la Marine nationale dans un communiqué en fin de journée le 5 mai.

Le tir d'essai du missile, sans charge nucléaire, a été entrepris vers 9h30 à partir du sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) "Le Vigilant", depuis la baie d'Audierne, dans le Finistère.

Comme l'annonce l'Armée, "le missile a été détruit peu après son décollage, au-dessus de l'océan, dans une zone interdite pour la circonstance à la navigation maritime et à la circulation aérienne".

Le missile M51, conçu pour remplacer à terme le M45, mesurant 12 mètres et pesant au maximum 56 tonnes, est doté de six têtes nucléaires. Il est développé par Astrium, la filiale spatiale du groupe européen EADS. Selon plusieurs médias, l'échec du tir de 5 mai a un coût non négligeable pour l'armée, chaque missile valant environ 120 millions d'euros, développement inclus.

Une enquête devra déterminer les raisons de cet échec, a commenté hier l'officier de la communication maritime Lionel Delort sur BFMTV.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 07:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

05/05/2013 20:12 DICoD

 

La Direction Générale de l’Armement (DGA) et la Marine nationale ont entrepris, le dimanche 5 mai 2013, un tir d’essai d’un missile balistique stratégique M51 à partir du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Vigilant, depuis la baie d’Audierne (Finistère). Comme toujours, cet essai a été effectué sans charge nucléaire.

 

La sortie du missile à partir du sous-marin s’est déroulée normalement et en toute sécurité pour le sous-marin et son équipage.

 

Lors de la première phase du vol, un incident s’est produit et a entraîné l’autodestruction du missile. A ce stade d’analyse et d’observation, les débris sont tombés dans la zone interdite pour la circonstance à la navigation maritime et à la circulation aérienne.

 

La Marine nationale met en place les moyens nécessaires pour assurer la sécurité de la navigation. Les débris seront récupérés.

 

Il s’agissait du 6e tir du missile balistique stratégique M51.

 

Une commission d’enquête va être diligentée pour déterminer les causes de cet échec.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 16:40
Borei Class Nuclear Submarines Join Russian Navy

 

25/04/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Two new Russian nuclear-powered ballistic missile submarines are set to join the Russian Navy before the end of 2013, officials have reported.

 

Joining the Yuriy Dolgorukiy submarine, the Aleksandr Nevskiy and the Vladimir Monomakh will be pressed into service in coming months, strengthening the Borei class range's presence within the world's second-largest naval power.

 

Indeed, Russian news agency RIA Novosti quoted one defence official who highlighted how, with no anticipated delays, the Borei class development schedule is well on track.

 

Borei Class Submarines

 

Taking their name from 'Boreas' - the bringer of winter in Greek legend - the Borei class submarines will replace three other classes of submarine in Russian naval service: the Delta III, Delta IV and Typhoon.

 

Lead vessel the Yuriy Dolgorukiy had its roll-out in 2007 and was inaugurated at the start of 2013. Besides the Aleksandr Nevskiy and the Vladimir Monomakh, there are five other Russian Navy Borei class submarines in various stages of development.

 

In general terms, each Borei class submarine is 170 metres in length and displaces 24,000 tonnes of water when submerged. Power is supplied by an OK-650B nuclear reactor, giving these nuclear submarines an unlimited range, cruising at between 15 and 29 knots. Weapons include RSM-56 Bulava submarine-launched ballistic missiles and RPK-2 Viyuga cruise missiles.

 

Russian Navy Nuclear Submarine

 

The Aleksandr Nevskiy Russian navy nuclear submarine is presented engaged in sea trials and, later this year, it'll be involved in a first-time RSM-56 Bulava ballistic missile launch.

 

Meantime, the Vladimir Monomakh submarine was rolled-out in December 2012 and will commence its sea trials programme in June, while the Yuriy Dolgorukiy became part of the Russian Navy's Northern Fleet at the start of 2013.

 

Next to be built are the Aleksandr Suvorov and Mikhail Kutuzov Borei class submarines, both of which will start to be pieced together in months ahead.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:35
China Has Not Changed Nuclear Strategy, Yet

April 22, 2013 china-defense-mashup.com

 

2013-04-22 — (by M. Taylor Fravel and from thediplomat.com) — In a recent op-ed in the New York Times, nuclear expert James Acton suggests that China may be changing its nuclear doctrine. The principal basis for his argument is the absence of a specific repetition of China’s “no first-use” policy in the latest edition of Beijing’s bi-annual white paper on defense. Acton, however, misreads the recent white paper and draws the wrong conclusion about China’s approach to nuclear weapons.

 

First, no first use has been a core feature of Chinese defense policy for decades, having been decided by Mao himself in 1964. If China abandoned or altered this policy position, it would reflect a major change in China’s approach to nuclear weapons – and a major change in China’s international image. This would not be a casual decision by China’s top leaders but rather a radical change precipitated by a major shift in China’s security environment. Although China’s concerns about U.S. missile defense policies that Acton notes are real, these concerns have existed since the mid-1990s and shape China’s current efforts to reduce the vulnerability of its nuclear forces.

 

To date, China has focused on building a small but potent nuclear force with the ability to launch a secure second strike if attacked with nuclear weapons – what I call “assured retaliation.” The relatively small size of China’s nuclear arsenal and the doctrinal emphasis on survivability and reliability are consistent with a pledge to not use nuclear weapons first. Moreover, if China were to abandon or alter the no first-use policy, it would surely want to reap a clear deterrent effect from such an action and likely do so clearly and publicly, not indirectly and quietly through an omission in a report.

 

Second, the absence of the no first-use policy in the 2012 white paper does not support Acton’s contention that China is changing its nuclear doctrine. Here, Acton overlooks that this edition of China’s bi-annual defense white papers is different from past volumes in one important respect.

 

According to Major General Chen Zhou, one of the white paper’s drafters and a researcher at the PLA’s Academy of Military Science, the 2012 white paper uses a thematic model (zhuanti xing) and not a comprehensive one. In the past, the comprehensively-oriented white papers all had the same title, such China’s National Defense in 2010. The title of the 2012 edition, however, reflects the new thematic focus: Diversified Employment of China Armed Forces. By discussing in more detail the structure and missions of China’s armed forces, the 2012 white paper dropped a chapter found in all previous ones entitled “National Defense Policy.” In the past editions, this chapter contained the references to China’s no first-use policy (as well as many other defense policies). Applying Occam’s razor, the lack of a chapter on China’s national defense policies can account for the absence of a reference to the no first-use policy.

 

In addition, the white paper’s discussion of the use of nuclear weapons is consistent with the no first-use policy. The white paper refers to “the principle of building a lean and effective force,” repeating language from the 2006 white paper that officially detailed China’s nuclear strategy for the first time. Second, it states that China’s nuclear weapons will only be used under one condition: “If China comes under a nuclear attack, the nuclear missile force of the [Second Artillery] will use nuclear missiles to launch a resolute counterattack (jianjue fanji).” Here, the 2012 white paper uses the exact same sentence as the 2008 white paper, which did contain a reference to the no first-use policy. More generally, a nuclear counterattack is the only campaign for China’s nuclear forces that has been described in authoritative Chinese doctrinal texts, starting with the 1987 edition of the Science of Strategy (Zhanlue Xue).

 

Acton also cites a speech that Xi Jinping gave to party delegates from the Second Artillery in December 2012. In public reporting of his speech, Xi stated that the Second Artillery provides “strategic support for our great power status.” Xi also did not mention the no first-use policy. But Xi did not mention any other elements of China’s nuclear policy, either, or anything related to when and how China’s nuclear forces would be used. Instead, the absence of the no-first use policy in this speech was likely another “false negative” regarding a change in China’s nuclear doctrine.

 

Furthermore, Xi in his remarks praised the Second Artillery for “resolutely carrying out the policies and instructions of the party center and Central Military Commission.” Given that Hu Jintao re-affirmed no first use at the April 2012 nuclear summit in Seoul, these “policies and instructions” would have included the no first-use policy.

 

To be clear, Chinese strategists have debated the merits of dropping or altering its no first-use policy. The debate was especially intense during the mid to late 2000s. Some participants in the debate suggested that no first use might not apply in certain situations that would be seen as equivalent of a “first use,” including conventional strikes on China’s nuclear forces or facilities as well as strikes on strategic targets like the Three Gorges Dam or the top Chinese leadership. In the end, however, a high-level decision was made to maintain the no first-use policy and the internal debate concluded without any change to China’s position.

 

Nevertheless, although no first use remains a central part of China’s approach to nuclear weapons, a certain and perhaps growing ambiguity surrounds the policy. As the Chinese debate indicates, under some set of extreme but nevertheless not implausible conditions, the policy might not serve as a constraint on first use even if China overall postures its forces primarily to deter a nuclear attack. Likewise, in the heat of a crisis, actions taken to deter a nuclear strike against China, such has placing forces on high alert levels, might be seen as indicating a preparations to launch first and invite a pre-emptive strike.

 

Thus, I agree with Acton’s policy recommendation about the need for a U.S.-China dialogue on nuclear weapons even though I disagree with his argument about China’s nuclear doctrine. More dialogue on strategic issues is needed at the highest levels between the United States and China, an area is prone to misperception and miscalculation. The ambiguity and uncertainty about the no first-use policy should be discussed. Indeed, General Martin E. Dempsey, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, should the issue of nuclear dialogue when he visits China this week.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 12:59
Détection des premières traces radioactives après le test nord-coréen de Février 2013

23 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

VIENNE - Des traces de radioactivité ont été détectées pour la première fois depuis l'essai atomique réalisé par la Corée du Nord en février, a annoncé mardi l'agence de contrôle des essais nucléaires (CTBTO).

 

La proportion d'isotopes du xenon (xenon-131m et xenon-133) détectée est conforme à un cas de fission nucléaire ayant eu lieu il y a plus de 50 jours avant la découverte de ces gaz, a expliqué l'agence basée à Vienne en Autriche.

 

Cela coïncide très bien avec le test nucléaire annoncé par la Corée du Nord, qui s'est produit le 12 février 2013, 55 jours avant la mesure, ajoute l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires.

 

La découverte de ces gaz par une station de contrôle au Japon ne peut toutefois pas aider à répondre à la question clef concernant le matériau fissile utilisé, uranium enrichi ou plutonium.

 

Le pays avait employé du plutonium lors des deux précédents essais atomiques en 2006 et 2009. S'il avait recouru à l'uranium enrichi pour son troisième test, cela signifierait qu'il a franchi une étape technologique significative, de quoi inquiéter encore davantage la communauté internationale.

 

Toutefois, il est également possible que ces radionucléides découverts à Takasaki (Japon), à un millier de kilomètre du site d'essais de la Corée du Nord, proviennent d'un réacteur nucléaire ou d'une autre activité atomique, admet le CTBTO, ajoutant que des analyses plus poussées étaient actuellement en cours.

 

L'agence a exclu que les émanations détectées puissent provenir de la centrale nucléaire de Fukushima, sérieusement endommagée lors du tremblement de terre suivi d'un tsunami géant en mars 2011.

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:35
La Corée du Nord a installé deux lanceurs de missile supplémentaires

 

21.04.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

La Corée du Nord a récemment installé deux lanceurs de missile supplémentaires sur sa côte est en prévision d'un tir qui préoccupe Washington et ses alliés, dans un contexte de vives tensions sur la péninsule coréenne. Deux tracteur-érecteur-lanceur (TEL) de missiles à courte portée Scud ont été déployés la semaine dernière dans la province du Hamgyong méridional (nord-est), a rapporté dimanche l'agence de presse Yonhap, qui cite un haut responsable sud-coréen. Le ministère sud-coréen de la défense sud-coréen n'a pas confirmé cette information.

 

Selon les services de renseignements de Corée du Sud, le Nord a récemment déployé sur sa côte orientale sept lanceurs, dont deux lanceurs de missiles Musudan, d'une portée théorique de 4 000 kilomètres, capables d'atteindre la Corée du Sud, le Japon et l'île américaine de Guam. Certains experts pensaient que la Corée du Nord effectuerait des tirs autour du 15 avril pour marquer le 101e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-Sung. Leurs prédictions ne se sont pas vérifiées mais la menace demeure depuis que le Nord a annoncé le 26 mars avoir placé en état de préparation maximale toutes ses unités d'artillerie et ses unités balistiques.

 

Un ou plusieurs essais pourraient survenir autour du 25 avril, date anniversaire de la création de l'armée nord-coréenne, selon un autre responsable sud-coréen cité par Yonhap. Les tensions sur la péninsule coréenne se sont amplifiées depuis un nouveau train de sanctions pris par l'ONU après le troisième essai nucléaire conduit par Pyongyang le 12 février. Furieux de ces sanctions et de manoeuvres militaires américano-sud-coréennes en cours, le régime de Pyongyang a multiplié les invectives et menacé Séoul et Washington de "guerre thermonucléaire".

 

Le régime de Pyongyang a procédé à trois essais nucléaires depuis 2006. Il a par ailleurs réussi à mettre un satellite en orbite le 12 décembre mais ne dispose pas à ce stade des moyens de lancer un missile balistique intercontinental (ICBM), comme le Taepodong-2 qu'il s'efforce de mettre au point.

La seule capacité balistique avérée sur le plan opérationnel de la Corée du Nord est le missile No-Dong-1, d'une portée de 1 300 kilomètres, selon l'Arms Control Association.

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 22:41
La dissuasion nucléaire

16/04/2013 MinDefFR

 

De réelles menaces continuent de peser sur la sécurité du monde. La dissuasion, moyen exclusivement défensif, constitue l’assurance de la Nation contre toute menace d’origine étatique, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme, visant les intérêts vitaux de la France.

Dans les années 1950, en pleine guerre froide et tandis que les Etats-Unis et l'URSS disposent de la force nucléaire, la France engage des travaux permettant de développer la force de frappe nucléaire. L'objectif est double : trouver un équilibre mondial et affirmer sur la scène internationale que la France ne dépend d'aucune autre puissance pour ce qui est de sa sécurité.

60 ans après, la dissuasion nucléaire reste la garantie ultime de la sécurité et de l'indépendance de la France vis-à-vis de toute agression. Elle repose sur trois principes fondamentaux :

  • la permanence : le dispositif de dissuasion est toujours effectif ;
  • la crédibilité : les deux composantes (océanique et aéroporté), sont complémentaires en termes de portée et de précision, et disposent de modes de pénétration différents ;
  • la stricte suffisance : le dispositif d’armement est strictement nécessaire aux besoins défensifs de la France. La dissuasion nucléaire est strictement défensive.
  • Les deux composantes de la dissuasion nucléaire

    Pour que la dissuasion nucléaire soit crédible, le chef de l’État doit disposer en permanence d’une large gamme d’options face aux menaces. Les deux composantes (océanique et aéroporté), sont ainsi complémentaires en termes de portée et de précision, et disposent de modes de pénétration différents.

La dissuasion nucléaire

La composante océanique est bâtie autour de quatre sous-marins nucléaires lanceur d’engin (SNLE) équipés de missiles balistiques intercontinentaux. 365 jours par an, un des quatre SNLE est en patrouille quelque part dans le monde et se tient prêt à exécuter la décision du chef de l’État. Les atouts de cette composante sont l’invulnérabilité, la discrétion, la pénétration balistique, la longue portée et la frappe massive.

La dissuasion nucléaire

La composante aéroportée, bâtie sur des missiles ASMPA (missile air-sol de moyenne portée améliorée) est mise en œuvre par des Mirage 2000N et des Rafale à partir du territoire national par l’armée de l’Air ou à partir du porte-avions Charles de Gaulle. Visible, cette composante traduit la détermination politique à agir. Elle se caractérise par sa souplesse de mise en œuvre, sa précision, sa capacité à maîtriser les effets.

Pour retrouver plus d‘information :

- Sur le site de la Marine nationale

- Sur le site de l’armée de l’Air

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 19:35
Nucléaire: les conditions de Pyongyang inacceptables, dit Kerry

 

18 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé jeudi que les conditions posées par la Corée du Nord pour une reprise des pourparlers avec Washington et Séoul n'étaient pas acceptables mais affirmé qu'il s'agissait d'une tactique d'ouverture du régime de Pyongyang.

 

La Commission de défense nationale nord-coréenne a appelé jeudi au retrait des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU concoctées pour des raisons grotesques. Elle a également exigé la fin des manoeuvres militaires conjointes conduites par les Etats-Unis et la Corée du Sud dans le sud de la péninsule comme préalable à toute négociation.

 

C'est la première fois que nous entendons parler de négociations (...) depuis que tout cela a commencé, a remarqué M. Kerry lors d'une audition du Congrès, en allusion à la rhétorique guerrière employée par le régime de Kim Jong-un ces dernières semaines, dans la foulée d'un essai nucléaire qui a fait remonter la tension.

 

Donc, je suis prêt à envisager cela comme (...) au moins une tactique d'ouverture, qui n'est évidemment pas acceptable, et il faut que nous allions plus loin, a-t-il ajouté.

 

M. Kerry vient de revenir d'un voyage en Asie lors duquel il a cherché à persuader Pékin, le principal allié de Pyongyang dans la région, d'aider à réduire les tensions.

 

L'un des calculs de Kim Jong-un est de penser qu'il peut faire cela sans conséquences parce qu'il pense que Pékin ne sévira pas, a remarqué le chef de la diplomatie américaine: J'espère que (ce calcul) se révèlera faux.

 

Auparavant, la Maison Blanche avait appelé la Corée du Nord à faire preuve de sérieux et à respecter ses engagements dans le domaine nucléaire.

 

Pour l'instant, nous n'avons pas vu cela. Je pense que les déclarations et actes hostiles venant de Corée du Nord montrent le contraire, en fait, avait déclaré le porte-parole adjoint du président Barack Obama, Josh Earnest.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 18:11
Corée du Nord: tout emploi d'arme nucléaire suicidaire pour le régime (Powell)

MOSCOU, 18 avril - RIA Novosti

L'utilisation d'une arme nucléaire par Pyongyang serait suicidaire pour le régime nord-coréen actuel, a déclaré jeudi l'ex-secrétaire d'Etat américain Colin Powell devant les journalistes dans les couloirs du Forum Russie-2013 qui se déroule à Moscou.

"Cela (les déclarations de Pyongyang, ndlr) doit être pris au sérieux, mais la décision (par Kim Jong-un, ndlr) d'un recours à l'arme nucléaire serait suicidaire pour le régime nord-coréen actuel", a indiqué M.Powell.

Selon ce dernier, il est peut probable que la Corée du Nord puisse véhiculer l'arme nucléaire, mais la communauté internationale doit prendre au sérieux une menace d'explosion nucléaire.

"Je pense que les Nord-Coréens doivent savoir que tout usage d'une telle arme (…) pourrait provoquer l'anéantissement du régime en place (en Corée du Nord, ndlr). Je prendrais en tout cas une telle décision le cas échéant, mais ce n'est que mon opinion personnelle", a tenu à préciser l'ancien chef de la diplomatie américaine.

La péninsule coréenne connaît un net regain des tensions depuis le début des manœuvres conjointes américano-sud-coréennes dans la région, qui ont provoqué une réaction agressive de Pyongyang.

Début mars, la Corée du Nord a résilié tous les accords de non-agression et de dénucléarisation conclus avec la Corée du Sud. Un mois plus tard, le régime communiste a annoncé son intention de procéder à un tir d'essai d'un missile balistique de portée moyenne Musudan.

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