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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:30
Puma de l'EH 1/67 sur le porte-avions Charles de Gaulle

Puma de l'EH 1/67 sur le porte-avions Charles de Gaulle

 

16/12/2015 sources EMA / COM

 

Deux hélicoptères Puma de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » ont assuré une mission de recherche et de sauvetage au combat à bord du Charles de Gaulle, pendant le déploiement du groupe aéronaval en Méditerranée orientale.

 

À bord du Charles de Gaulle, l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées », en synergie avec le commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30), a assuré une mission de recherche et sauvetage au combat (RESCo). L’objectif était d’être en mesure de porter secours et d’exfiltrer des pilotes isolés en territoire hostile, après une éjection. Depuis que le groupe aéronaval a rejoint l’océan Indien, cette fonction essentielle pour la sécurité des pilotes des chasseurs embarqués sur le Charles de Gaulle est transférée à la coalition, qui devrait pouvoir secourir rapidement un pilote éjecté en zone hostile, à tout moment et sur l’ensemble du théâtre d’opération.

 

EH 1/67 : un escadron très spécial

 

Les équipages des Puma et des Caracal de l’EH 1/67 « Pyrénées » sont spécialisés dans l’ensemble des missions de sauvetage, que ce soit en mer ou sur terre, pour des missions de service public ou de combat.

 

Implanté sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac, le CPA 30 est non seulement spécialisé en récupération de personnel isolé, mais aussi en protection de la force, appui aérien, reconnaissance de terrains sommaires, mesures actives de sûreté aérienne et fouilles opérationnelles spécialisées.

 

Organisme à vocation interarmées, il s’est illustré au Kosovo, au Tchad, en Ouganda, en Afghanistan et plus récemment en Libye, pendant l’opération Harmattan. Il est également engagé au Mali depuis 2013, dans le cadre de l’opération Serval, puis de l’opération Barkhane.

 

Consultez un dossier sur « Les pales de l’armée de l’air » dans le magazine Air actualités du mois de novembre 2015, disponible en ligne.

 

Pour en savoir plus sur l'opération Chammal, cliquez  ici.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 20:55
Caracal en vol au-dessus de l'île de Beauté

Caracal en vol au-dessus de l'île de Beauté

 

09/12/2015 Sources : Armée de l'air

 

Du 23 novembre au 04 décembre 2015, l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» de la base aérienne 120 de Cazaux, ainsi qu’un groupe spécialisé du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) de la base aérienne 106 de Bordeaux ont participé à un exercice baptisé Salamandre 15.2.

 

Deux hélicoptères Caracal et un «module de récupération au sol» du CPA 30 ont été accueillis sur la base aérienne 126 de Solenzara-Ventiseri, en Corse, durant l’intégralité de cet évènement. Sur place, les participants ont effectué des missions réalistes et évolutives dans un environnement tactique dense et complexe.

 

Cet exercice avait pour thématique principale la mission de Personnel Recovery (PR), procédure visant à récupérer un personnel isolé en territoire hostile. Au cours de Salamandre, équipages et commandos aquitains ont bénéficié de plusieurs «renforts» ponctuels. Un hélicoptère Super Puma de l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara», deux hélicoptères Gazelle du 3e régiment d’hélicoptères de combat (armée de terre) et deux Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 «Côte d’Or» ont également été engagés.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 20:45
photo EMA

photo EMA

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois d’octobre 2015, l’escadron d’hélicoptères 01.067 « Pyrénées » qui arme le détachement de N’Djamena a effectué un ravitaillement en vol d’un Caracal par un C130 Hercules américain. Ce premier ravitaillement en vol réalisé en opération extérieure ouvre ainsi les portes à de nouvelles possibilités en termes de planification et conduite des opérations.

 

En effet, dans l’immensité du désert du Sahel, les élongations constituent un défi majeur logistique pour la force aéromobile qui vient sans discontinuer appuyer les troupes engagées au sol. Le ravitaillement en vol des hélicoptères permet de s’affranchir de cette contrainte.

Le déplacement des hélicoptères et le soutien logistique apporté constituent une manœuvre complexe dans une zone aussi grande à couvrir. Le ravitaillement en vol, conjugué au transport de fret et des mécaniciens, offre désormais à la composante aéromobile une allonge beaucoup plus importante. Le domaine d’intervention des hélicoptères est alors démultiplié et ne rencontre plus d’autres limites que les capacités physiologiques de l’équipage et les contraintes météorologiques.

La composante aéromobile de la force Barkhane dispose de 17 hélicoptères répartis sur les bases de Gao, N’Djaména et Madama. 5 000 heures de vol ont été effectuées permettant d’appuyer et de compléter l’engagement de la force sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA

photo EMA

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:50
Décollage de la force européenne pour une mission de Personnel Recovery

Décollage de la force européenne pour une mission de Personnel Recovery

 

21/09/2015 Ltn C. Hingant - Armée de l'air

 

Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat se retrouvent actuellement sur la base aérienne de Pápa, en Hongrie, à l’occasion de l’édition 2015 de CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardization Course – stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel). Cet exercice annuel vise à perfectionner les opérations de Personnel Recovery dans un environnement hostile et dans un contexte international.

 

Depuis le 9 septembre, près de 390 participants de treize pays différents s’entraînent à extraire des membres d’organisations non gouvernementales en difficulté, des pilotes éjectés ou des soldats isolés. Parmi eux, des équipages et mécaniciens de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » et un détachement du commando parachutiste de l’air (CPA) n°30, deux entités expertes de la CSAR (Combat Search and Rescue – recherche et sauvetage au combat) implantées respectivement sur les bases aériennes 120 de Cazaux et 106 de Bordeaux-Mérignac.

 

Rompus aux techniques de récupération de personnel, les aviateurs français évoluent à bord de deux Puma, aux côtés de leurs homologues espagnols, belges ou italiens ; ils entretiennent ainsi leurs qualifications de Rescue Mission Commander.

 

En salle de briefing comme dans les airs, après une semaine de formation commune, les équipages et commandos planchent sur des missions complexes, allant crescendo au fil du temps. Alors qu’un ou deux hélicoptères se posent et débarquent des commandos au sol pour récupérer le survivor, d’autres voilures tournantes armées surveillent les alentours à l’affût de la menace ennemie.

 

« En fonction du scénario, on peut également disposer d’avions de chasse qui assurent la protection air-sol ou air-air, explique le lieutenant-colonel Yves-Henri, officier projet de l’exercice. Sans oublier la présence d’un avion de type Awacs pour coordonner l’ensemble du dispositif aérien. Le tout en mixant les équipes commandos/équipages afin de permettre à chacun de travailler avec l’ensemble des moyens et militaires déployés. » Au cours de cette dernière semaine d’exercice, les participants seront confrontés à une difficulté supplémentaire : récupérer du personnel de nuit, en territoire permissif, et donc sous jumelles à vision nocturne.

 

Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraînerLes experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraînerLes experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraîner
Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraîner

CJPRSC 2015 entre les mains d’un nouveau commandement

 

Nouveauté cette année, l’exercice CJPRSC est organisé sous la direction de l’EPRC (European Personnel Recovery Centre), créé le 8 juillet 2015 sur la base aérienne de Poggio Renatico (Italie), conformément à la volonté du groupement aérien européen (GAE). Pôle d’excellence européen, ce centre vise à standardiser les procédures en matières de CSAR pour permettre aux différents participants de mener conjointement des missions de récupération de personnel.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 07:56
Relève des Puma de l'armée de l'air par ceux de l'armée de terre à Madama - photo Armée de l'Air

Relève des Puma de l'armée de l'air par ceux de l'armée de terre à Madama - photo Armée de l'Air

 

15/09/2015 Sources : Commandement des forces aériennes

 

Après 15 mois de présence sur le sol africain, les deux Puma de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 «Pyrénées»  sont rentrés en métropole lundi 14 septembre 2015. C’est la fin d’une épopée particulièrement intense pour les équipages Puma de la base aérienne de Cazaux.

 

Arrivés lundi à bord d’un Antonov 124 sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, les deux hélicoptères Puma de l’EH «Pyrénées» engagés dans l’opération Barkhane rejoindront Cazaux après leur remise en condition opérationnelle. Le théâtre compte encore des hélicoptères Caracal et une vingtaine d’aviateurs du 1/67.

 

Précurseurs en autonome au nord Niger

Le 18 juin 2014, les deux machines et un détachement d’une vingtaine d’aviateurs de l’escadron (pilotes, mécaniciens navigants, mécaniciens) arrivent à N’Djamena au Tchad, avant d’être déployés quatre mois plus tard au nord Niger. Ils opèrent au sein de la force Barkhane pour lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Placé sous le contrôle tactique du groupement tactique désert Est (GTD-Est), le détachement hélicoptères Air (DETHM Air) soutient d’abord la première phase de présence de la force au nord Niger en s’établissant en précurseur et de manière autonome sur l’aérodrome de Dirkou, seule piste d’atterrissage sur le plateau du Djado. Au fur et à mesure que les convois logistiques arrivent, les voilures tournantes œuvrent en appui des unités du génie notamment, qui, plus au nord, débutent quelques semaines plus tard les travaux pour réhabiliter une piste aéronautique. Les hommes du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) ont ainsi fait surgir du désert une base avancée temporaire au pied du fort de Madama, à une centaine de kilomètres au sud de la frontière libyenne (voir encadré). En attendant la construction d’infrastructures capables d’accueillir des avions de transport tactique, le Puma constitue alors l’unique moyen d’assurer les évacuations aéromédicalisées (AeroMedevac) des militaires. Il est également un outil indispensable pour répondre au défi logistique de l’isolement du site de Madama pour les forces armées.

 

Des opérations aéroterrestres d’envergure

Une fois la piste aéronautique mise en service à Madama début décembre 2014, le DETHM Air s’installe sur ce nouveau site pour appuyer les opérations militaires du GTD-Est. Il s’agit principalement de perturber les flux logistiques des groupes armés terroristes dans la zone. Missions logistiques de dépannage, appui-feu (le Puma est équipé d’un canon de 20 mm en sabord), interception de mobiles, AeroMedevac, reconnaissance, aérolargage... Le détachement de l’armée de l’air apporte un panel de capacités indispensables sur le théâtre et participe à des opérations aéroterrestres d’envergure. Par ailleurs, certaines d’entre elles ont nécessité le déploiement en totale autonomie du module héliporté en plein désert, au plus près des troupes au sol, dans des conditions particulièrement éprouvantes tant pour le personnel que pour le matériel.

 

Au bilan, l’action dans la durée

Au final, sept mandats se sont succédé pendant 15 mois dans la BSS, totalisant pas moins de 470 missions de guerre et plus de 800 heures de vol. Ces chiffres mettent en exergue la ténacité des hommes et des femmes du «Pyrénées», équipages et mécaniciens, qui ont œuvré dans un environnement particulièrement rustique. Malgré des conditions climatiques extrêmes (chaleur et tempêtes de sable) et l’absence de locaux adaptés pour la maintenance aéronautique durant les six premiers mois, la disponibilité des aéronefs au plus haut niveau souligne l’excellence du soutien technique et de la logistique des matériels techniques.

Le théâtre nigérien aura mis à rude épreuve aussi bien les machines que les hommes qui les servent. Mais ce bilan démontre surtout une capacité d’adaptation hors du commun des forces aériennes, capables d’accomplir leurs missions et de s’inscrire dans la durée, dans cette région isolée qui compte parmi les plus arides du monde.

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Le 25e RGA à la manœuvre

 

Dans le cadre du déploiement des Puma sur Madama, c’est le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) qui a eu pour mission de réaliser des aires de stationnement et des accès piste.

Ces travaux d’envergure, indispensables à la conduite des opérations militaires en BSS, consistaient à créer de toutes pièces une plateforme de 75 000 m² et deux surfaces béton de 800 m² afin d’accueillir des structures métallo-textiles pour la maintenance des aéronefs.

Fortement contraint par les conditions météorologiques éprouvantes, le groupe travaux du génie de l’air, grâce à ses moyens de terrassement et de production béton autonome, a travaillé durant six semaines, jour et nuit pour respecter les échéances.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 20:54
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

25 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le BPC Mistral mène, du 23 au 27 mars 2015, une campagne d'appontages en Méditerranée au profit des pilotes du 5ème Régiment d'Hélicoptères de Combat (RHC) de Pau et de l'Escadron Hélicoptères (EH) "Pyrénées" de Cazaux. Cette sortie à la mer s'inscrivait dans le cadre de la préparation opérationnelle des équipages potentiellement amenés à conduire des missions héliportées depuis la mer.

 

 Pendant ces quelques jours, marins, terriens et aviateurs ont travaillé conjointement afin de maintenir les savoir-faire nécessaires à la mise en œuvre de l'aviation à bord d'un bâtiment de combat et de permettre aux pilotes de se qualifier sur Tigre, Caracal, Gazelle ou Puma. L'entraînement, progressif, a débuté par des vols de jour, puis par nuit claire avec l'horizon visible et enfin par nuit noire, sans aucune référence extérieure. Ces conditions, particulièrement difficiles, obligent les pilotes à voler aux instruments avec le précieux concours des marins du central « opérations » du BPC Mistral, jusqu'à prendre visuel des feux du pont d'envol.

 

La base aéronautique navale de Hyères, le Service des Essences des Armées (SEA) et les équipes de techniciens ont également apporté leur appui pour ravitailler les hélicoptères à l’issue de chaque vol et assurer leur maintien en condition opérationnelle. Sur le pont d'envol, le ton était donné par les "chiens jaunes" qui, avec les « PONEV » et les équipes « SECU », ont œuvré jour et nuit dans des conditions souvent parfois éprouvantes.

 

Ces semaines à la mer sont intenses et nécessitent une vigilance de tous les instants. Rien ne serait possible sans cet esprit de cohésion qui caractérise si bien les BPC lorsqu’ils accueillent des détachements provenant de tous azimuts. Le terme « grand équipage » du Mistral, si souvent employé par les marins affectés prend, lors de ces semaines d’entraînements communs, tout son sens.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:55
Cargo Luno : médaille de bronze de sauvetage pour les aviateurs de l’EH « Pyrénées »

 

 

06/03/2015 Armée de l’Air

 

Jeudi 5 mars 2015, deux militaires de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » ont été récompensés lors de la cérémonie des couleurs sur la base aérienne 120 de Cazaux.

 

Le capitaine Benjamin et le sergent-chef Mathieu se sont vu décerner la médaille de bronze de sauvetage pour « actes de courage et de dévouement accomplis dans les eaux maritimes. »

 

Lors de cette cérémonie, deux des membres de l’équipage de l’hélicoptère de l’EH « Pyrénées » ont été décorés. Les quatre autres aviateurs de l’escadron, membres de l’équipage concerné, actuellement en mission, se verront remettre cette décoration dès leur retour.

 

Il y a un an... : retour sur un sauvetage de haut vol

 

Cargo Luno : médaille de bronze de sauvetage pour les aviateurs de l’EH « Pyrénées »

 

Mercredi 5 février 2014, le cargo Luno; se trouve en difficulté au large des côtes basques, en raison de problèmes mécaniques, aggravés par des conditions météo extrêmes : les creux atteignent 10m au large du Cap Ferret et les prévisions au large d’Anglet sont pessimistes. Les onze membres d’équipage, ainsi que le pilote du port, sont menacés et doivent être évacués en urgence.

 

10h35 - Le centre national des opérations aériennes (CNOA) ordonne le décollage immédiat de l’équipage d’alerte du PUMA SAR (Search and rescue – recherche et sauvetage) de l’escadron d’hélicoptères (EH) « Pyrénées » de la base aérienne de Cazaux.

 

Quelques minutes après le décollage, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage  (CROSS) annonce par radio à l’équipage de l’EH « Pyrénées » que la situation s’est très fortement dégradée. Le Luno, incapable de manœuvrer, vient de se briser en deux sur la digue de la commune d’Anglet. La survie du personnel du bord n’est plus qu’une question d’heures, peut-être de minutes…

 

Avant d’arriver sur zone, le Puma SAR est en mesure d’entendre les conversations radio des équipes qui sont déjà sur place. L’hélicoptère de la Gendarmerie nationale décrit une situation particulièrement difficile et périlleuse.

 

11h27 - Les gendarmes tentent à plusieurs reprises d’insérer des sauveteurs plongeurs par hélitreuillage mais décident finalement d’abandonner cette option.

 

Arrivé à la verticale du Luno, il semble clair pour l’équipage du « Pyrénées » que la survie des marins ne passe que par une délicate opération d’hélitreuillage. Le vent souffle à près de 100km/h, des vagues déferlantes de plus de 10m se brisent sur la poupe du navire en perdition. Un orage se rapproche dangereusement. Le temps presse… Un sauveteur plongeur quitte le Puma, suspendu au treuil de la machine. À tout instant, il peut être percuté, le câble peut s’entraver sur les armatures. À plusieurs reprises, les sauveteurs tentent de persuader les naufragés d’abandonner leur prise, en vain.

 

12h15 - Il se résout à interrompre la mission. Toutefois, pour sécuriser la descente du plongeur, il décide de mettre à contribution le pilote du port : celui-ci, à l’aide d’un bout guidé, permettrait au sauveteur plongeur d’atteindre la passerelle dans de meilleures conditions de sécurité.

 

13h00 - Le ciel est dégagé, le Puma est stabilisé au-dessus du Luno. Un sauveteur plongeur est hélitreuillé. L’exercice est périlleux. Le sauveteur est percuté par les structures du bateau mais il parvient sur le pont.

 

13h07 - Le premier des douze naufragés monte à bord du Puma. Dans son regard se mêlent le soulagement et l’effroi. Les 24 minutes qui suivent sont une course contre la montre pour permettre la récupération des onze naufragés restants. Les conditions de vent et de mer restent exceptionnellement périlleuses. Les gestes sont précis.

 

Aucun des six membres de l’équipage du « Pyrénées » ne trouve le moindre répit dans ce sauvetage d’une extrême difficulté : la gîte du navire, qui est entrechoqué par des déferlantes d’une dizaine de mètres d’une part et les énormes rocher de la digue d’autre part, est imprévisible et chaotique. Le Puma maintient une position qui permet la récupération de chaque personne en un temps record, et les treuillages s’enchaînent. 13h35 - Le capitaine du Luno quitte en dernier son navire. Le Puma se pose à proximité.

 

C’est un sauvetage périlleux mais réussi pour les six membres de l’équipage de l’EH « Pyrénées ».

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 10:55
Groupe du CPA 20 prêt à embarquer en Caracal

Groupe du CPA 20 prêt à embarquer en Caracal

 

27/02/2015 Armée de l'air

 

Du 23 au 27 février 2015, le commando parachutiste de l'air n°20 (CPA 20) et l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » se sont retrouvés sur la base aérienne 120 de Cazaux et sa région pour un entraînement commun, baptisé « Brume d’hiver 2015 ».

 

Le but de cet exercice conjoint était de renforcer la synergie entre les différentes unités, de mettre en œuvre les savoir-faire Quick Response Force (QRF), de s’entraîner à la survie en zone hostile, au tir ou encore au largage de petits colis.

 

Au programme de cette semaine : des séances de tir, de l’aérocordage, de jour et de nuit, des exercices de combat adaptés, des exercices de combat urbain, des exercices de personnel recovery et des opérations de largage de petits colis à partir d’hélicoptère Caracal.

 

Caracal de l'EH Pyrénées

Caracal de l'EH Pyrénées

Extraction par grappe en zone encombrée

Extraction par grappe en zone encombrée

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:55
Progression d'un commando parachutiste de l'air dans la moyenne montagne corse

Progression d'un commando parachutiste de l'air dans la moyenne montagne corse

 

11/12/2014 Sources : Armée de l'air

 

Du 24 novembre au 05 décembre 2014, l’île de Beauté a servi d’écrin à l’exercice interarmées Salamandre. Cet entraînement tactique dense a permis aux différentes unités engagées de maintenir leurs qualifications opérationnelles respectives.

 

Deux hélicoptères Caracal, ainsi qu’un Puma, de l’escadron 1/67 « Pyrénées » stationnés sur la base aérienne 120 de Cazaux ont constitué les moyens aériens engagés. Au sol, une quinzaine de membres du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) de Dijon étaient sollicités, tout comme des légionnaires du 2e régiment étranger parachutiste de Calvi (2e REP), unité avec laquelle le CPA 20 s’entraîne régulièrement.

 

L’ensemble des participants a opéré dans diverses zones de Corse: à l’est, sur la base aérienne 126 de Solenzara, ainsi que le champ de tir de Diane, au nord-ouest à proximité de Calvi, ainsi qu’au sud sur le terrain militaire de Frasselli.

 

Au programme : aéro-cordage, mission de type Personnel Recovery, combat en zone urbaine après une dépose au sol par hélicoptère, entraînement à l’appui aérien, largage de petits colis sur marquage tactique, infiltration pédestre en moyenne montagne…

 

Les équipages de Caracal ont également pu s’entraîner au ravitaillement en vol au large de la Corse à partir de C130 italiens. Pour leur part, les commandos ont aussi pratiqué assidûment un large panel de techniques de combat commando, notamment au cours de séances de tirs technique et tactique menés avec un armement varié (HK 416, PAMAS G1, Minimi, HK 417…).

 

Une douzaine de membres du commando parachutiste de l’air n° 30 (CPA 30) de Bordeaux complétaient le dispositif. L’essentiel de leur entraînement était centré autour de leur mission phare: la recherche et le sauvetage au combat (RESCo).

 

photos Armée de l'Airphotos Armée de l'Air
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 08:55
Le général Creux rencontre les aviateurs de Cazaux

 

08/12/2014 Armée de l'air

 

Mercredi 26 novembre 2014, le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air (MGAA) s’est rendu sur la base aérienne 120 de Cazaux.

 

Après une présentation du site par le colonel Laurent Thiebaut, commandant de la base aérienne cazaline, il s’est entretenu avec les présidents de catégories, les représentants du personnel civil et ceux du conseil de la fonction militaire. Accompagné du général Philippe Roos, sous-chef activité de l’état-major de l’armée de l’air, le MGAA s’est ensuite rendu au cœur des principales unités de la base.

 

Il a rencontré les spécialistes de la recherche et du sauvetage au combat (RESCO) de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées », puis les aviateurs du centre d’expertise SN-NRBC (sécurité nucléaire - nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique), unité d’expertise notamment dans la doctrine, la formation en matière de défense NRBC et de prévention-intervention de sécurité nucléaire. Enfin, il a visité l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte d’Or », qui assure principalement le rôle de plastron pour les unités aériennes opérationnelles de l’armée de l’air et la marine.

 

Ces passages au sein des unités lui ont ainsi permis de rencontrer et de s’entretenir avec le personnel militaire et civil, français et étranger.

 

Chaque année, le MGAA visite une dizaine de bases aériennes. Ces déplacements s'inscrivent en effet dans sa volonté d'avoir un aperçu concret de l'activité quotidienne sur le terrain.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 07:55
Visite du 33th Squadron à Cazaux

 

08/10/2014 Armée de l’Air

 

Un détachement hélicoptère du 33th Squadron de la Royal Air Force (RAF) a été accueilli au sein de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » de la base aérienne (BA) 120 de Cazaux, du 29 septembre au 2 octobre 2014. Cette visite s’inscrivait dans la campagne de valorisation de leur hélicoptère Puma 2.

 

Pendant ces quelques jours, les aviateurs de l’EH 1/67 ont bénéficié de vols conjoints avec leurs homologues britanniques. L’occasion de découvrir les évolutions de leur machine. Les équipages de la RAF ont, quant à eux, profité de l’environnement particulièrement intéressant offert par la BA 120 de Cazaux en matière d’entraînement.

 

Quelques mois auparavant c’est un équipage français qui se rendait sur la base aérienne de Benson, au Royaume-Uni, pour participer à une conférence relative à l’utilisation du pilote automatique.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:20
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis

 

 

16/05/2014 CNE Marianne Jeune - Armée de l'air  

 

Du 5 au 16 mai 2014, l’armée de l’air participe pour la première fois à l’exercice de Personnel Recovery (PR - récupération de personnel) Angel Thunder sur la base aérienne de Davis Monthan, en Arizona (États-Unis). Deux Caracal de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » et deux équipes du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) évoluent aux côtés de leurs homologues américains et d’une dizaine d’autres nations.

 

Une soixantaine d’aviateurs français est déployé depuis le 1er mai 2014 dans le sud-ouest des États-Unis pour cet exercice américain visant à conduire des missions d’entraînement interarmées et interalliés dans le domaine de la PR.

 

Un enseignement américain, une expertise française

 

Cette participation à Angel Thunder constitue un véritable retour aux sources pour les aviateurs français. En effet, c’est par des commandos américains que les premières unités de l’armée de l’air (CPA 10 et CPA 40) ont été formées en 1994 aux techniques de dépose, de récupération et de sauvetage de pilotes au combat, durant le conflit en ex-Yougoslavie. Aujourd’hui, la France est en pointe dans le domaine de la CSAR (Combat Search and Rescue - recherche et sauvetage au combat) sur la scène internationale. Et ce sont les aviateurs du CPA 30 et de l’EH 1/67 « Pyrénées » qui ont hérité de ce savoir-faire spécifique. « Cela fait trois ans que la France souhaite participer à cet exercice de grande ampleur, déclare le lieutenant-colonel Meyer, officier projet et directeur de l’exercice. Jusqu’à maintenant, notre forte activité opérationnelle ne nous l’avait pas permis. Nous sommes ravis d’avoir pu enfin répondre à l’invitation de l’US Air Force, d’autant que nous sommes l’une des rares nations étrangères à déployer des moyens aériens. »

 

Un entraînement varié pour les deux unités françaises

 

Deux hélicoptères Caracal et leurs quatre équipages de la base aérienne 120 de Cazaux réalisent des vols quotidiens dans tous les domaines d’action que recouvrent la complexité de la mission CSAR (ravitaillements en vol, évacuations médicales, vols de nuit…). Depuis le 10 mai, de véritables COMAO (Composite Air Operations - dispositif complexe d'aéronefs réalisant simultanément plusieurs missions) sont préparées et réalisées, notamment aux côtés de ravitailleurs C130, d’hélicoptères Apache et Pavehawk, d’un avion-radar Awacs, de chasseurs de type F16 et A10 Thunderbolt II américains. Ces avions d’attaque au sol dédiés au Close Air Support (CAS – appui aérien rapproché) accompagnent et protègent les hélicoptères et les équipes du CPA 30 de la base aérienne de Bordeaux déployés sur le terrain.

 

À quelques jours de la fin de l’exercice, la French Air Force comptabilise déjà une soixantaine d’heures de vol et plus de 7 heures de ravitaillement en vol.

Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
Exercice Angel Thunder: l’armée de l’air en action aux Etats-Unis
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

 

14/11/2013 Armée de l'air

 

Du 4 au 8 novembre2013, le commando parachutiste de l’air n° 30 (CPA 30) de Bordeaux-Mérignac et l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » de Cazaux ont participé à l’exercice Salamandre organisé sur la base aérienne (BA) 126 de Solenzara.

 

Les deux unités se sont entraînées à leur cœur de métier : la mission CSAR (Combat Search and Rescue), et ce, dans des conditions montagneuses exigeantes.

 

Profitant de la campagne de tir des Caracal, le CPA 30 s’est exercé à la dépose et à la récupération de personnel sous le feu. Le contrôleur aérien avancé du groupe (FAC - Forward Air Controller) a, quant à lui, effectué des exercices d’appui feu de jour et de nuit, travaillant ainsi les procédures radio avec les hélicoptères.

 

Du personnel navigant de la BA 126 a été mis à contribution lors d’un exercice en montagne, jouant le rôle de  Survivor ou de pilote éjecté.

 

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

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