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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:30
Syrie: Londres partage l'analyse des USA sur l'usage d'armes chimiques par le régime

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Londres partage l'analyse des Etats-Unis sur l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien, a déclaré vendredi le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, soulignant que le prochain sommet du G8 débattrait de la réponse forte et déterminée à apporter.

 

Nous partageons l'analyse américaine sur le fait que des armes chimiques, dont du gaz sarin, ont été utilisées en Syrie par le régime d'Assad, a indiqué le ministre dans un communiqué.

 

Comme je l'ai dit à Washington mercredi, la crise (syrienne) demande une réponse forte, déterminée et coordonnée de la part de la communauté internationale, a poursuivi M. Hague. Nous devons nous préparer à faire plus pour sauver des vies, pour pousser le régime d'Assad à négocier sérieusement, pour prévenir le développement de l'extrémisme et pour empêcher le régime d'utiliser des armes chimiques contre son peuple.

 

Nous allons discuter urgemment de cette réponse avec les Etats-Unis, la France et d'autres pays, notamment lors du G8 convoqué lundi et mardi en Ulster, a ajouté le chef de la diplomatie britannique.

 

La Maison Blanche a déclaré jeudi que le régime syrien avait eu recours à des armes chimiques lors d'attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts et a affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient été franchies.

 

Washington a annoncé un soutien militaire aux rebelles syriens, sans préciser sa nature.

 

Moscou a pour sa part jugé ces accusations pas convaincantes.

 

La question syrienne sera l'un des principaux sujets au menu des dirigeants du G8.

 

Paris et Londres ont poussé l'Union européenne à lever son embargo sur la livraison d'armes aux rebelles. Mais M. Cameron a affirmé dernièrement que Londres n'avait pas encore pris de décision sur la fourniture éventuelle d'armements à l'opposition syrienne.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:30
Moscou juge pas convaincantes les accusations des USA sur les armes chimiques en Syrie

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Les accusations des Etats-Unis sur le recours à l'arme chimique par le régime de Bachar al-Assad en Syrie ne sont pas convaincantes, a déclaré vendredi le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov.

 

Nous le dirons clairement: ce qui a été présenté par les Américains ne nous semble pas convaincant, a-t-il dit à des journalistes, indiquant qu'une rencontre avait eu lieu entre représentants russes et américains au cours de laquelle ces derniers avaient exposé leurs informations.

 

La nature de ces informations ne peut être divulgué, évidemment. Mais je le répète, ce n'est pas convaincant, a ajouté M. Ouchakov.

 

La Maison Blanche a déclaré jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts, et affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient été franchies.

 

Selon le renseignement américain, des armes chimiques, dont du gaz sarin, auraient été employées à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée.

 

Washington a annoncé un soutien militaire, sans autres précisions, aux rebelles syriens.

 

Le conseiller diplomatique a estimé que cette décision compliquerait les efforts de paix.

 

Bien sûr, si les Américains décident vraiment et réellement de fournir une aide plus importante aux rebelles, une aide à l'opposition, cela compliquera la préparation d'une conférence internationale pour trouver une solution politique au conflit, a-t-il dit.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 11:30
Syrie: Washington prêt à instaurer une zone d'exclusion aérienne (médias)

MOSCOU, 14 juin - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis examinent la possibilité de mettre en place en Syrie une zone d'exclusion aérienne, qui s'étendrait au-dessus de la région frontalière avec la Jordanie, annoncent vendredi les médias occidentaux se référant à des sources diplomatiques.

 

Vendredi, la Maison Blanche a annoncé qu'en ayant fait usage d'armes chimiques, le gouvernement syrien avait franchi la "ligne rouge" et que les Etats-Unis allaient riposter.

 

Jeudi, le conseiller adjoint à la sécurité nationale du président américain Ben Rhodes a déclaré que la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne n'était pas un moyen efficace de régler la crise en Syrie, les dépenses occasionnées risquant d'être supérieures à celles de l'opération en Libye.

 

Le gouvernement et l'opposition armée syriens s'accusent mutuellement d'avoir fait usage d'armes chimiques, proscrites par les conventions internationales. Le conflit armé en Syrie a fait, selon l'Onu, près de 93.000 morts.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:30
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Archives//Wolfgang Grebien/ONU)

Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Archives//Wolfgang Grebien/ONU)

13/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après les enlèvements de Casques bleus de la FNUOD, la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement sur le plateau du Golan, la détérioration de la situation sécuritaire dans cette région et la récente décision de l’Autriche de retirer ses observateurs, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, doit lancer un appel pour éviter à la mission d’observation une panne fatale de personnel.

 

Le Secrétaire général appelle les États membres de l’ONU à fournir des observateurs pour la mission de l’ONU il évoque la nécessité d’effectuer des ajustements de l’opération, y compris le renforcement des moyens d’autodéfense des Casques bleus qui ne sont, pour l’instant, armés qu’un simple revolver de service.

 

Ban Ki-moon, a admis ce jeudi que les affrontements récents dans le Golan syrien contribuaient à renforcer les tensions entre la Syrie et Israël et menaçaient la sécurité des civils et du personnel de l’ONU: « Les activités militaires dans la zone de séparation ont le potentiel de faire escalader les tensions entre Israël et la République arabe syrienne et de mettre en danger le cessez-le-feu entre les deux pays » dit-il dans son rapport sur la FNUOD au Conseil de sécurité.


«Toutes activités militaires dans la zone de séparation représentent un risque pour la stabilité du cessez-le-feu et pour la population civile, ainsi que pour les membres du personnel des Nations unies sur le terrain », reconnaît le Secrétaire général.

 

La FNUOD, une des plus vieilles missions de l’ONU, avait été créée en 1974 pour contrôler l’application du cessez-le-feu entre les forces israéliennes et syriennes dans le No Man’s Land situé sur le plateau du Golan après la guerre du Kippour en 1973.

 

La présence des forces armées syriennes dans cette zone, les attaques israéliennes et les menaces des dirigeants syriens d’agir contre Israël dans le Golan occupé, outre constituer des violations graves de l’accord de désengagement de 1974, exposent les Casques bleus de la FNUOD à des risques croissants et de plus en plus difficiles, voire même impossibles à gérer.

 

Mardi dernier, encore deux Casques bleus ont été blessés lors d’affrontements dans la zone, en mai, des Casques bleus avaient été enlevés puis relâchés, plusieurs dépôts d’armes de l’ONU ont été endommagés, détruits ou pillés.

 

«Je compte sur les deux pays [Israël et la Syrie] pour prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et assurer la sécurité des observateurs de la FNUOD, ainsi que pour assurer la liberté de mouvement des Casques bleus dans l’ensemble de la zone des opérations »,écrit Ban Ki-moon dans son rapport, soulignant que « Pour sa part, l’ONU fera tout pour assurer que le cessez-le-feu entre Israël et la République arabe syrienne continue de tenir».

 

Malgré toutes ses difficultés, Israël et la Syrie ont donné leur accord à la prorogation de la mission:«Dans le contexte actuel, je considère que la présence de la FNUOD est essentielle. Je recommande donc au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la force pour une période de six mois, jusqu’au 31 décembre 2013», indique le Secrétaire général en soulignant que les gouvernements israélien et syrien ont donné leur accord à la prorogation.

 

À lire aussi:

Des observateurs de l’ONU se retirent du plateau du Golan>>

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Syrie: pas de livraison d'armes offensives (Moscou)

MOSCOU, 13 juin - RIA Novosti

 

La Russie n'envisage pas de fournir des armes offensives en Syrie, a assuré le président de la Commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération (sénat russe) Mikhaïl Marguelov.

 

"Nous sommes très prudents dans nos livraisons d'armes au Proche-Orient et nous n'y fournirons pas d'arme offensive", a indiqué M.Marguelov commentant sa rencontre avec le ministre adjoint israélien des Affaires étrangères Zeev Elkin.

 

"J'ai souligné que la Russie n'avait aucun intérêt à jeter de l'huile sur le feu au Proche-Orient", a souligné le sénateur russe.

 

"Avec M.Elkin, nous avons fait une analyse conjointe de la situation en Syrie avant de convenir que la tenue d'une conférence internationale était la seule solution. M.Elkin a soutenu les efforts des chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, déployés à cet effet", a en outre expliqué M.Marguelov.

 

Les Etats-Unis et Israël sont préoccupés par la livraison de S-300 russes au régime syrien. Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon avait déclaré que son pays "saurait quoi faire" si la Russie livrait des systèmes S-300 à la Syrie.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Chemical Syria  source channel 4

Chemical Syria source channel 4

14.06.2013 Romandie.com (ats)

 

La Maison Blanche a pour la première fois reconnu jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts. Ce développement signifie que des "lignes rouges" ont bien été franchies, affirment les autorités américaines.

 

La présidence américaine s'est toutefois abstenue d'annoncer dans l'immédiat une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait "des décisions à (son) propre rythme".

 

"Après un examen approfondi, la communauté du renseignement (américaine) estime que le régime Assad a utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée", a déclaré le conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama, Ben Rhodes.

 

"Notre communauté du renseignement a une confiance élevée dans cette évaluation, étant donné les sources d'information multiples et indépendantes" à ce sujet, a ajouté M. Rhodes dans un communiqué.

 

Le renseignement "estime que 100 à 150 personnes sont mortes à la suite d'attaques aux armes chimiques en Syrie jusqu'ici. Cela dit, les données sur les victimes sont sans doute incomplètes", a remarqué M. Rhodes.

 

Soutien militaire

 

"Même si le nombre de victimes dans ces attaques ne représente qu'une petite fraction des pertes en vie humaines catastrophiques en Syrie, qui dépassent désormais plus de 90'000 morts, le recours à des armes chimiques viole les règles internationales et franchit clairement des lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale", a-t-il dit.

 

"Le président (Obama) a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas", a assuré M. Rhodes, en révélant que "le président a augmenté l'étendue de l'aide non-létale à l'opposition civile, et aussi autorisé l'augmentation de notre aide" à la direction des opérations armées des rebelles.

 

Le responsable a indiqué que les Etats-Unis allaient fournir un "soutien militaire" aux rebelles syriens, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes, un pas que Washington s'est jusqu'ici refusé à franchir.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Damas a utilisé ses armes chimiques, des lignes rouges franchies

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - La Maison Blanche a pour la première fois reconnu jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts, et affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient bien été franchies.

 

La présidence américaine s'est toutefois abstenue d'annoncer dans l'immédiat une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait des décisions à (son) propre rythme.

 

Après un examen approfondi, la communauté du renseignement (américaine) estime que le régime Assad a utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée, a déclaré le conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama, Ben Rhodes.

 

Notre communauté du renseignement a une confiance élevée dans cette évaluation, étant donné les sources d'information mutliples et indépendantes à ce sujet, a ajouté M. Rhodes dans un communiqué.

 

Le renseignement estime que 100 à 150 personnes sont mortes à la suite d'attaques aux armes chimiques en Syrie jusqu'ici. Cela dit, les données sur les victimes sont sans doute incomplètes, a remarqué M. Rhodes.

 

Même si le nombre de victimes dans ces attaques ne représente qu'une petite fraction des pertes en vie humaines catastrophiques en Syrie, qui dépassent désormais plus de 90.000 morts, le recours à des armes chimiques viole les règles internationales et franchit clairement des lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale, a-t-il dit.

 

Le président (Obama) a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas, a assuré M. Rhodes, en révélant que le président a augmenté l'étendue de l'aide non-létale à l'opposition civile, et aussi autorisé l'augmentation de notre aide à la direction des opérations armées des rebelles.

 

M. Rhodes a par ailleurs affirmé que la Maison Blanche n'était pas encore parvenue à une décision sur l'imposition ou pas d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

 

Le responsable a toutefois indiqué que les Etats-Unis allaient fournir un soutien militaire aux rebelles syriens, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes, un pas que Washington s'est jusqu'ici refusé à franchir.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 21:30
Début du retrait de Casques bleus autrichiens du Golan

 

12 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

QOUNEITRA (Syrie) - Un premier groupe de 67 Casques bleus autrichiens a commencé mercredi à quitter le Golan syrien en majeure partie occupé par Israël, après la décision de Vienne de retirer son contingent de la force de l'ONU déployée sur ce plateau.

 

Les soldats en uniforme, arrivés à bord de jeeps et accompagnés par des véhicules blindés, ont franchi dans la matinée le point de passage de Qouneitra, sur la ligne de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.

 

Il était déjà prévu que nous effectuerions une rotation et elle était programmée pour ce jour, a déclaré aux journalistes un officier autrichien, Erwin Klem.

 

Nous nous trouvions dans une zone de guerre et nous nous protégions en conséquence, avec des véhicules blindés et des équipements de protection, a-t-il ajouté.

 

Après une brève halte dans une base de la Force de l'ONU pour l'observation du désengagement (FNUOD) du côté sous contrôle israélien, les Autrichiens sont partis en convoi pour l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.

 

Ce premier contingent autrichien est arrivé en début de soirée en Autriche. Les Casques bleus ont été accueillis à leur arrivée à l'aéroport de Schwechat, près de Vienne, par le chancelier Werner Faymann et le ministre de la Défense Gerald Klug.

 

L'Autriche avait annoncé le 6 juin, à la suite de combats entre l'armée syrienne et les rebelles pour le point de passage de Qouneitra, tombé pendant quelques heures aux mains des insurgés, son intention de retirer son contingent de la FNUOD, invoquant la sécurité de (ses) soldates et soldats.

 

Ces combats, au cours desquels deux Casques bleus, un Philippin et un Indien, avaient été légèrement blessés, ont précipité la décision de Vienne qui avait déjà menacé de retirer son contingent en mai en cas de levée par l'Union européenne (UE) de son embargo sur les livraisons d'armes à la rébellion, finalement décidée le 31 mai.

 

Le retrait total du contingent autrichien (378 hommes) prendra entre deux et quatre semaines, selon le ministre autrichien de la Défense.

 

L'Autriche est présente sur le Golan depuis la création en 1974 de la FNUOD, déployée pour faire respecter le cessez-le-feu à la suite de la guerre israélo-arabe d'octobre 1973.

 

Cette force comprend 900 Casques bleus équipés uniquement d'armes de poing défensives. Elle se compose de contingents de trois pays: l'Autriche, les Philippines et l'Inde, après le récent retrait du Canada, du Japon et de la Croatie.

 

En mars et en mai, 21 puis quatre soldats philippins de la FNUOD avaient été enlevés par les rebelles syriens sur le Golan, et relâchés au bout de quelques jours.

 

L'ONU, qui tente de remplacer le contingent autrichien par une contribution d'autres pays et une augmentation des effectifs philippins et indiens, a annoncé le 7 juin envisager de modifier le mandat de la Force. Le Conseil de sécurité doit renouveler bientôt ce mandat, qui arrive à échéance le 26 juin.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a recommandé de renforcer les capacités d'autodéfense des Casques bleus déployés sur le Golan, dans un rapport adressé mercredi au Conseil de sécurité.

 

M. Ban recommande aussi de porter l'effectif de la FNUOD à 1.250 hommes, soit le maximum autorisé par les résolutions du Conseil.

 

L'ONU continue de solliciter des pays susceptibles de fournir des troupes à sa mission sur le Golan après le retrait autrichien.

 

Selon des diplomates, Fidji a fait part de son intention de fournir 500 soldats environ. D'ici fin juin, 170 soldats fidjiens vont ainsi être déployés pour remplacer les contingents croate et japonais.

 

Moscou a également proposé d'envoyer des soldats russes mais en principe l'accord de désengagement du Golan de 1974 entre Israël et la Syrie ne le permet pas.

 

Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du Golan, région du sud-ouest de la Syrie, qu'il a annexés, une décision jamais reconnue par la communauté internationale, environ 510 km2 restant sous contrôle syrien.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 16:30
Liban: raid aérien syrien sur un village pro-rebelles (médias)

MOSCOU, 12 juin - RIA Novosti

 

Des hélicoptères syriens ont attaqué une localité libanaise frontalière de la Syrie où pourraient se cacher des rebelles combattant le régime de Damas, rapportent mercredi les médias européens citant les services de sécurité locaux.

 

Selon une source sur place, un hélicoptère syrien a lancé trois bombes sur Aarsal, dont l'une s'est abattue sur la place de la localité, faisant des blessés. Les environs d'Aarsal ont déjà été touchés par des tirs de l'aviation syrienne, mais il s'agit de la première attaque lancée contre le centre de la localité.

 

Le conflit syrien fait monter la tension à l'intérieur du Liban. Le pays est profondément divisé entre les partisans du régime syrien  et un camp farouchement hostile à Damas et appuyant la rébellion. Selon les médias, plusieurs combattants anti-Assad ont trouvé refuge chez leurs sympathisants sur le territoire libanais.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 16:30
photo ECPAD

photo ECPAD

12 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH (Liban) - L'armée libanaise a lancé mercredi une rare mise en garde envers la Syrie, affirmant qu'elle riposterait immédiatement à toute nouvelle violation quelques heures après un raid syrien sur une localité de l'est du Liban.

 

Les unités de l'armée déployées dans la région (touchée mercredi) ont pris les mesures défensives nécessaires pour riposter immédiatement à toute violation similaire, a indiqué l'armée dans un communiqué, après un raid syrien sur la localité d'Aarsal.

 

Un hélicoptère militaire provenant du côté syrien a violé l'espace aérien libanais dans la région d'Arsal et lancé deux bombes (...) en direction de la place de la localité, blessant un civil et provoquant des dégâts matériels, a précisé l'armée.

 

Il s'agit d'un avertissement très rare dans l'histoire récente du Liban et de la Syrie, ancienne puissance de tutelle politico-militaire de son petit voisin.

 

L'armée libanaise, faiblement équipée, entretient une étroite coopération avec l'armée de la Syrie, dévastée par un conflit entre troupes du régime et rebelles.

 

Aarsal est une localité sunnite appuyant la rébellion et servant de point de passage entre les deux pays pour les réfugiés, les armes et les rebelles, selon des sources de sécurité. Elle a déjà été visée par des raids, mais c'est la première fois que son centre est touché.

 

Récemment, elle a reçu des dizaines de blessés, notamment des insurgés, après la chute de Qousseir, bastion rebelle du centre-ouest de la Syrie conquis par l'armée avec l'aide déterminante du Hezbollah chiite libanais.

 

Cette implication du puissant mouvement armé en Syrie a porté la tension à son comble au Liban, où les incidents se multiplient notamment dans les régions frontalières.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:40
Préparation des paras russes pour la Syrie

MOSCOU, 10 juin – RIA Novosti

 

Le ministère de la Défense russe prépare une éventuelle opération de maintien de la paix au Proche-Orient, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta du 10 juin 2013.

Préparation des paras russes pour la Syrie

Si le Conseil de sécurité des Nations unies décidait d'envoyer des casques bleus russes sur le plateau du Golan, il s'agirait très certainement d'un bataillon de la 31ème brigade d'assaut aéroportée – équipé du matériel standard.

 

A la demande du ministère, cette unité qui ne compte que des militaires sous contrat a commencé sa préparation le 1er janvier 2013, selon une source du ministère.

 

L'officier qui a livré ces informations explique que les unités aéroportées ont une grande expérience des opérations de maintien de la paix et c'est pourquoi il a été décidé d'envoyer des paras sur la ligne de démarcation entre les forces israéliennes et l'armée syrienne, au lieu de la 15ème brigade de maintien de la paix de l'armée de terre.

 

Certains officiers de la 31ème brigade aéroportée ont déjà mené de telles opérations au Kosovo et en Abkhazie, participé aux opérations contre la Géorgie pendant la guerre d'août 2008 et ont également protégé des sites militaires russes et l'ambassade au Kirghizstan pendant les émeutes survenues dans ce pays à l’été 2010. Il est également prévu de renforcer ce bataillon aéroporté par un groupe d'aviation constitué d’hélicoptères de transport et de combat Mi-8 et d’hélicoptères d'attaque Mi-24.

 

Cette option est très plausible : samedi dernier l'ambassadeur de Russie à l'Onu Vitali Tchourkine a déclaré que la Russie pouvait envoyer environ 300 casques bleus sur le terrain - "soit près d'un bataillon" - dans la zone de démarcation entre la Syrie et Israël sur le plateau de Golan. A la question de savoir s'il serait nécessaire de changer le mandat des casques bleus en raison du risque de confrontation entre l'armée et l'opposition syrienne, Tchourkine a répondu qu'il était nécessaire de faire en sorte que le "personnel de la Fnuod (Force des Nations unies chargée d'observer le dégagement) soit plus en sécurité dans la zone de démarcation". D'après l'expérience de l'Onu, ce sont les groupes d'aviation qui y contribuent quand il s’agit d’une mission de maintien de la paix.

 

Et les pilotes militaires russes n’en sont pas à leur premier théâtre d’opérations.

 

"Le ministère de la Défense a bien fait de charger les troupes aéroportées de cette mission de maintien de la paix. Dans ma carrière j'ai eu l'occasion d'observer à plusieurs reprises leurs opérations au Kosovo et dans d'autres points chauds : ils étaient efficaces. Je suis persuadé qu'ils accompliront leur mission au Proche-Orient", a déclaré le général Leonid Ivachov, qui fut pendant plusieurs années à la tête de la Direction principale de la coopération militaire internationale auprès du ministère de la Défense. Selon lui, "les paras russes ont fait leurs preuves en tant que casques bleus à la fin des années 1990 et au début des années 2000".

 

A en juger par les déclarations officielles du Kremlin et du ministère de la Défense, les troupes aéroportées russes compteront bientôt parmi les principaux "fournisseurs" de casques bleus dans le monde. "Nous continuerons à coopérer avec nos partenaires de l'Onu pour le maintien de la paix", a déclaré vendredi dernier le président Vladimir Poutine pendant une réunion avec les généraux.

général Vladimir Chamanov

général Vladimir Chamanov

Plus tôt, le général Vladimir Chamanov, chef des troupes aéroportées, avait évoqué les plans de ses unités. Selon lui, "le ministère de la Défense a décidé de recréer le poste de commandant adjoint des forces de maintien de la paix et de la Force collective de réaction rapide (KSOR), qui commandera une section de huit hommes. Parmi ses missions, cette section sera chargée de travailler avec l'état-major interarmées de l'OTSC (Organisation du traité de sécurité collective) et avec les organismes de l'état-major interarmées qui coopèrent avec l'Onu. L'état-major interarmées a ordonné de former la 31ème brigade comme des casques bleus et de créer, dans chacune des quatre divisions, un bataillon entièrement composé de militaires sous contrat. "Nous tenterons d'accomplir cette tâche d'ici le 1er juillet et les bataillons de maintien de la paix apparaîtront dans les divisions pas plus tard que le 1er septembre 2013".

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:30
Les forces Russes seront-elles sur le plateau du Golan ?

07.06.2013 IsraelValley Desk | News

 

Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé vendredi 7 juin d’envoyer une force de paix russe sur le plateau du Golan, pour remplacer la mission autrichienne de casques bleus sur le départ. “Compte tenu de la situation difficile qui se développe aujourd’hui sur le plateau du Golan, nous pourrions remplacer le contingent autrichien qui va quitter cette région”, a-t-il déclaré, mais “seulement si les puissances de la région sont intéressées, si le secrétaire général de l’ONU nous le demande”.

 

Le président russe a ajouté que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, avait récemment demandé à Moscou d’accroître sa participation dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU.

 

Le 6 juin, le conflit syrien s’est déplacé vers le Golan, dans l’ouest du pays, avec une violente confrontation entre rebelles et forces du régime à Qouneitra, seul point de passage entre la Syrie et Israël. Chassés de Qoussair par l’armée de Bachar Al-Assad, les rebelles ont pris brièvement le contrôle du passage en début de journée, avant d’en être délogés par l’armée syrienne.

 

Ces combats n’ont pas fait de victime dans les rangs des casques bleus présents sur le plateau, qui se sont réfugiés dans leurs bunkers. Le gouvernement autrichien a toutefois annoncé le retrait de son contingent de 378 soldats, d’ici deux à quatre semaines. Le maintien de la mission “n’est plus possible”, ont affirmé dans un communiqué Werner Faymann, chancelier, et Michael Spindelegger, vice-chancelier et ministre des affaires étrangères, ajoutant que “la sécurité de nos soldates et soldats [était] prioritaire”.

 

Vendredi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères allemand, Andreas Peschke, a révélé que les Philippines réfléchissaient également à opérer un retrait de leurs forces, après celles du Canada, du Japon et de la Croatie il y a quelques mois.

 

La Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (Fnuod), dont les membres sont seulement équipés d’armes de poing défensives, est chargée depuis 1974 de faire respecter un cessez-le-feu sur le plateau du Golan, région du sud-ouest de la Syrie occupée en grande partie par Israël depuis 1967, sans reconnaissance de la communauté internationale. La décision autrichienne pourrait remettre en cause l’existence même de cette mission, qui compte au total un millier d’hommes.

 

Le 8 mai, après la capture puis la libération de quatre casques bleus philippins par des rebelles syriens dans le Golan, l’ONU avait déjà décidé de retirer certains de ses observateurs.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 16:30
source  channel 4

source channel 4

Jun. 6, 2013 – Defense News (AFP)

 

WASHINGTON — The United States is evaluating information received from France which Paris has billed as proof that chemical weapons have been used in Syria, a US official said Thursday.

 

“I can confirm for you that we have received the information from the French,” State Department spokeswoman Jen Psaki told reporters, after French officials said they had evidence that sarin gas had been used in Syria.

 

“We will take a close look at this, just like we take a close look at any information that’s provided, and we always recommend that any country provide information as well to the UN for their full investigation.”

 

But Psaki warned the US did not intend to “evaluate or litigate in public” whatever information it has received from Paris.

 

“We are still looking into finalizing the facts, looking into confirming the facts,” she said, denying that the close inspection of the French information was pouring doubt on its credibility.

 

“We’re doing our own due diligence on this,” Psaki stressed.

 

US President Barack Obama has said that any use of chemical weapons in the Syria conflict, now in its third year, would violate a US “red line.” But amid mounting reports such arms have been used, Washington has proceeded cautiously.

 

Amid mounting pressure for the US to act, Secretary of State John Kerry called on France on Wednesday to share its evidence of chemical weapons use.

 

French Foreign Minister Laurent Fabius personally called Kerry on Monday and informed him that all the information at France’s disposal would be transmitted to Washington.

 

France has described the evidence of sarin use as a development that obliges the international community to act.

 

But memories remain strong in the United States about the false evidence that former Iraqi leader Saddam Hussein had stockpiled chemical weapons, which was used to justify the 2003 US invasion of Iraq.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 16:30
L'armée libanaise dénonce un complot pour entraîner le pays dans la guerre

07 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - L'armée libanaise a mis en garde vendredi contre un complot visant à entraîner le Liban dans une guerre absurde après la multiplication des violences liées au conflit en Syrie voisine, avertissant qu'elle recourrait à la force pour y mettre fin.

 

Le commandement de l'armée (...) appelle les citoyens à se méfier des complots visant à faire revenir le Liban en arrière et à l'entraîner dans une guerre absurde, a-t-il indiqué dans un communiqué, prévenant qu'il répondrait aux armes par les armes.

 

Le commandement de l'armée a tenté au cours des derniers mois d'oeuvrer avec fermeté, détermination et patience pour empêcher le Liban de se transformer en un champ de bataille pour les conflits régionaux et éviter le transfert des événements syriens dans ce pays, poursuit le communiqué militaire.

 

Mais ces derniers jours, certains groupes semblent déterminés à créer des tensions au niveau de la sécurité (...) sur fond de divisions politiques au Liban concernant les développements militaires en Syrie, ajoute le texte, sans désigner explicitement l'une ou l'autre partie.

 

Le Liban est profondément divisé entre d'une part un camp farouchement hostile à Damas et appuyant la rébellion, et d'autre part un camp partisan du régime syrien de Bachar al-Assad et mené par le Hezbollah chiite, qui participe aux combats en Syrie.

 

L'armée appelle les citoyens à exprimer leurs opinions politiques concernant les évènements au Liban ou en Syrie par des moyens pacifiques et démocratiques et à ne pas être entraîné derrière des groupes qui veulent utiliser la violence comme moyen pour parvenir à leurs fins.

 

L'armée répondra aux armes par les armes et n'épargnera aucun effort pour éviter que des innocents payent le prix de plans politiques qui veulent la destruction du Liban.

 

Il s'agit du communiqué le plus ferme depuis le début de la révolte en Syrie il y a plus deux ans, alors que de nombreux incidents frontaliers entre le Liban et son grand voisin, ainsi qu'entre Libanais pro- et anti-Assad, ont fait craindre un débordement de la crise.

 

Le communiqué a été publié au lendemain de trois attaques contre des soldats libanais dans le nord et l'est du Liban et plus d'une semaine après que trois militaires ont été tués par des hommes armés à la frontière.

 

Jeudi, l'armée a été la cible de tirs à Tripoli, deuxième ville du Liban, alors qu'elle saisissait des stocks d'armes dans les deux quartiers rivaux de Bab el-Tebbaneh (sunnite, comme la plupart des rebelles syriens) et Jabal Mohsen (alaouite, branche du chiisme à laquelle appartient le président Assad).

 

Ces quartiers s'affrontent régulièrement sur fond du conflit syrien, au prix de dizaines de morts, l'armée se déployant à chaque fois pour tenter d'imposer un cessez-le feu.

 

Mercredi soir, deux hommes armés, dont un Syrien, ont été tués dans des échanges de tirs avec l'armée libanaise à l'entrée de la localité d'Aarsal dans l'est du Liban près de la frontière syrienne, selon l'armée.

 

Aarsal est une localité sunnite appuyant la rébellion et servant de point de passage, selon des sources de sécurité, pour les réfugiés, les armes et les rebelles entre Liban et Syrie.

 

La tension politique est à son comble au Liban en raison de l'implication du Hezbollah dans les combats en Syrie, où il a joué un rôle déterminant pour la reprise de Qousseir, fief rebelle depuis plus d'un an.

 

Le Liban a connu une guerre civile dévastatrice de 1975 à 1900 et une tutelle syrienne de 30 ans imposée par le régime du clan Assad.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 19:40
Près de 200 islamistes russes combattent en Syrie aux côtés d'al-Qaïda

06 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Près de 200 islamistes du Caucase russe combattent en Syrie aux côtés d'Al-Qaïda, a déclaré jeudi le chef du Service fédéral de sécurité (FSB), Alexandre Bortnikov, cité par les agences de presse russes.

 

La Russie est inquiète du fait que près de 200 rebelles de l'+Emirat du Caucase+ combattent sous le drapeau d'Al-Qaïda et d'autres structures affiliées, a déclaré M. Bortnikov à la suite d'une réunion avec des responsables des services de sécurité à Kazan, la capitale du Tatarstan (Volga).

 

L'Emirat du Caucase se veut un +État+, autoproclamé en 2007 par le chef rebelle tchétchène Dokou Oumarov, visant à instaurer la charia dans le Caucase russe, .

 

Après la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) entre forces fédérales russes et indépendantistes, la rébellion s'est progressivement islamisée et a de plus en plus débordé hors des frontières tchétchènes pour se transformer au milieu des années 2000 en un mouvement islamiste armé actif dans tout le Caucase du Nord.

 

Nous assistons actuellement à un processus d'intensification des activités des combattants qui se rendent là-bas, en Syrie, a-t-il poursuivi.

 

Ce qui est dangereux, c'est que ces terroristes vont revenir dans leurs pays d'origine. Que devons-nous faire, quelle barrière créer (...), ce sont des questions qui ont été soulevées pendant la réunion, a souligné M. Bortnikov.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 19:30
Syrie: les rebelles et les forces du régime s’affrontent sur le plateau du Golan

06/06/2013 par Jacques N. Godbout -45eNord.ca

 

Aux termes d’un combat au cours duquel l’armée syrienne aurait traversé la zone démilitarisée sur le plateau du Golan, les forces de Damas auraient repris jeudi le contrôle du point de passage de Qouneitra, sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan, qui était tombé dans la matinée aux mains des rebelles.

L’armée israélienne avait auparavant annoncé que le point de passage était tombé aux mains des rebelles et avait décrété le secteur «zone militaire fermée»

Selon l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, l’OSDH, les rebelles se sont également emparés du point de passage de Beit Jin et des affrontements ont aussi eu lieu dans le village de al-Qahtaniya.

Selon l’OSDH, il y a eu «de violents combats [...] entre forces régulières et rebelles dans la Vieille ville de Qouneitra». «Les rebelles ont attaqué les barrages et les véhicules de l’armée et se sont emparés du point de passage entre Israël et la partie occupée du Golan syrien.

Il y a à peine trois heures, selon l’OSDH, se déroulaient encore les combats entre rebelles et forces du régime de Damas dans cette zone.

Les forces du régime ont bombardé plusieurs zones frontalières sur les hauteurs du Golan syrien occupé, notamment, outre Quneitira, Jebatha al-Khachab, Tranja et al-Qadima.

Des rapports non confirmés disaient aussi que les chars du régime avaient traversé la zone démilitarisée, en entrant dans la ville de al-Baas pour se diriger vers la frontière.

Les affrontements ne seraient pas terminés.

Le passage de Qouneitra est l’unique point de contact d’Israël avec la Syrie. Situé tout près du quartier général de la force de l’ONU déployée pour faire respecter le cessez-le-feu, la FNUOD, ce point de passage est emprunté régulièrement par les habitants druzes de cette partie du Golan occupée par Israël pour aller étudier, travailler ou se marier en Syrie.

Pour sa part, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, a confirmé des combats au point de passage, déclarant que l’ONU avait «réajusté la posture» de ses troupes pour garantir leur sécurité.

Deux blessés syriens ont été évacués vers l’hôpital Ziv de Safed, dans le nord d’Israël, qui a annoncé dans un communiqué qu’une grenade avait été découverte sur l’un des deux blessés, grièvement touché et inconscient, provoquant une brève évacuation et requérant l’intervention d’une équipe de déminage.

La veille, mercredi, l’établissement israélien avait fait savoir qu’un blessé syrien avait succombé lors de son transfert vers l’hôpital où au moins 16 blessés dans les combats entre armée et rébellion sur la partie non occupée du Golan y avaient été soignés au cours des trois derniers mois.

Israël occupe depuis la fin du conflit de 1967 avec la Syrie quelque 1 200 km2 du plateau du Golan, qu’il a annexés, environ 510 km2 restant sous contrôle.

À lire aussi:

Échanges de tirs sur le Golan: la tension monte entre Israël et la Syrie>>

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:30
Syrie: Washington exige le retrait de l'Iran et du Hezbollah

WASHINGTON, 6 juin - RIA Novosti

 

Le mouvement chiite libanais Hezbollah et l'Iran doivent immédiatement retirer leurs combattants de Syrie, a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué diffusé mercredi suite à la tombée de la ville syrienne de Qousseir aux mains des forces fidèles au gouvernement de Damas.

 

"Il est évident que le régime n'aurait pas pu prendre le contrôle de Qousseir avec ses propres forces et qu'il dépend de l'Iran et du Hezbollah. Nous soutenons les récentes déclarations du gouvernement libanais sur la non-ingérence dans le conflit syrien. Le Hezbollah et l'Iran doivent immédiatement retirer leurs combattants de Syrie", lit-on dans le communiqué.

 

Auparavant, les médias ont rapporté que les rebelles syriens avaient reconnu avoir subi une défaite face aux forces gouvernementales à Qousseir et s'étaient retirés de la localité. D'après les données des Nations unies, près de 1.500 civils blessés restent bloqués dans la ville.

 

Pour sa part, Washington a appelé les parties en conflit à assurer l'accès d'organisations humanitaires à Qousseir en vue d'y acheminer des médicaments et d'évacuer les blessés.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:30
Syrie: Kerry a demandé à la France de partager ses informations sur les armes chimiques

05 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANTIGUA (Guatemala) - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré mercredi qu'il avait demandé à son homologue français Laurent Fabius de partager ses informations sur l'usage éventuel de gaz sarin en Syrie.

 

Le président américain Barack Obama a tracé une ligne rouge concernant l'usage d'armes chimiques en Syrie et toutes les options restent ouvertes, a averti M. Kerry, en marge de l'assemblée générale de l'Organisation des Etats américains (OEA), au Guatemala.

 

M. Kerry a expliqué qu'il avait été en contact avec Laurent Fabius avant et après que la France et la Grande-Bretagne eurent annoncé avoir des preuves de l'usage d'armes chimiques en Syrie, qui selon le président français François Hollande obligent la communauté internationale à agir.

 

Je lui ai demandé s'il pouvait nous envoyer cette information, pour savoir comment les preuves étaient arrivées entre ses main, quelle est leur origine, a détaillé M. Kerry devant des journalistes.

 

Mais, clairement, c'est une déclaration très importante, une découverte très importante, a estimé John Kerry.

 

Les Etats-Unis continuent d'analyser les éléments en leur possession concernant l'usage d'armes chimiques par le régime syrien, a-t-il poursuivi.

 

Je suis très à l'aise avec notre calendrier, a ajouté le ministre, mais ne vous y trompez pas, la 'ligne rouge' du président (Barack Obama) est réelle, a-t-il averti.

 

M. Obama a déclaré par la passé que l'usage d'armes chimiques serait la ligne rouge qui justifierait une action militaire.

 

Laurent Fabius a accusé mardi le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé à au moins une reprise du gaz sarin en Syrie, soulignant qu'une ligne a été franchie et que toutes les options sont sur la table.

 

Nous n'avons aucun doute sur le fait que les gaz ont été utilisés (...). La conclusion du laboratoire est claire : il y a du gaz sarin, a affirmé sur la chaîne de télévision France 2 le chef de la diplomatie française, qui a évoqué des échantillons provenant de journalistes du quotidien Le Monde, mais aussi d'une autre source qu'il n'a pas précisée.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:30
S-300 pour la Syrie: aucune livraison jusqu'à présent (Poutine)

EKATERINBOURG, 4 juin - RIA Novosti

 

Le contrat de livraison de missiles sol-air S-300 à la Syrie n'a pas été réalisé pour l'instant, a déclaré mardi à Ekaterinbourg le président russe Vladimir Poutine.

 

"Quant aux missiles sol-air S-300, c'est effectivement l'un des meilleurs systèmes de DCA au monde, sans doute le meilleur. C'est certes un armement sérieux. Nous ne voulons pas rompre l'équilibre des forces dans la région. Le contrat a été signé il y a plusieurs années, mais n'a pas été mis exécution pour l'instant", a indiqué M.Poutine lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet Russie-UE.

 

La semaine dernière, les médias ont affirmé que la Russie avait déjà livré un premier lot de missiles sol-ail S-300 en Syrie dans le cadre de contrats signés encore avant le conflit.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:30
Syrie: Londres attend l'enquête de l'ONU sur les armes chimiques

05 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a déclaré mercredi que les Nations unies devaient vérifier indépendamment les soupçons d'utilisation d'armes chimiques en Syrie, sur lesquels la France a annoncé mardi avoir des certitudes.

 

Mardi matin, un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré que les résultats d'analyses d'échantillons physiologiques prélevés en Syrie, et testés en Angleterre, avaient révélé la présence de gaz sarin. Ces éléments de preuve ont été transmis aux Nations unies il y a plus d'une semaine, a précisé ce porte-parole.

 

Cela ne nous dit rien, évidemment, sur l'ampleur ou la fréquence de cette utilisation mais, pour nous, c'est une preuve très solide qu'il (le gaz sarin: NDLR) a été utilisé en plus d'une occasion, a déclaré sur BBC radio le chef de la diplomatie britannique.

 

C'est extrêmement inquiétant, c'est pourquoi nous avons fait part au secrétaire général des Nations unies de plusieurs incidents lors desquels il y a eu un usage présumé d'armes chimiques, a ajouté le ministre.

 

William Hague a néanmoins insisté sur le fait qu'il ne s'empressait pas de tirer d'autres conclusions sur ce sujet, ajoutant: La prochaine étape est une enquête des Nations unies.

 

Je pense que tout le monde sera d'accord, surtout après toutes les controverses sur l'Irak, qu'il est important pour nous d'avoir une vision aussi indépendante que possible, c'est pourquoi les Nations unies doivent conduire cette enquête, a-t-il fait valoir.

 

Le 10 mai, le Premier ministre David Cameron avait déclaré sur la BBC avoir des preuves croissantes de l'utilisation d'armes chimiques, probablement par le régime (syrien de Bachar al-Assad, NDLR).

 

Mardi matin, le porte-parole du gouvernement britannique a également indiqué que selon les estimations britanniques, l'utilisation d'armes chimiques en Syrie est très probablement du fait du régime de Damas.

 

Il a ajouté que le Royaume-Uni n'avait pas à ce jour de preuve de l'utilisation par l'opposition syrienne d'armes chimiques.

 

Il a rappelé que Londres demandait au président Assad d'accorder aux enquêteurs de l'ONU un accès immédiat et sans restriction au territoire syrien. Assad a constitué des stocks d'armes (chimiques), a formé des unités militaires à leur utilisation, et continue de contrôler ces unités. Il lui revient donc la responsabilité urgente de mettre un terme à leur utilisation (...) et de permettre une enquête complète et sans entraves.

 

Mardi, la France a affirmé avoir la certitude que le régime syrien a utilisé à au moins une reprise du gaz sarin en Syrie, assurant que toutes les options étaient désormais sur la table pour la communauté internationale. Mercredi, le président français François Hollande a ajouté que ces éléments de preuves obligent la communauté internationale à agir.

 

Le sarin est un puissant gaz neurotoxique, inodore et invisible. Outre son inhalation, le simple contact avec la peau de ce gaz bloque la transmission de l'influx nerveux et entraîne la mort par arrêt cardio-respiratoire. La dose létale est d'un demi-milligramme pour un adulte.

 

Le conflit en Syrie a fait depuis mars 2011 plus de 94.000 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), et provoqué le déplacement de 4,25 millions de personnes. Dans son dernier rapport présenté mardi à Genève, la commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie a relevé que les crimes de guerre et crimes contre l'humanité étaient devenus une réalité quotidienne.

 

Une réunion préparatoire à une conférence internationale sur la Syrie aura lieu le 25 juin, a annoncé mercredi l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakdhar Brahimi.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 11:30
Paris confirme l'utilisation de gaz sarin en Syrie

05/06/201 Par Thierry Oberlé – LeFigaro.fr

 

VIDÉO - Des analyses ont été effectuées sur des échantillons rapportés par deux journalistes du Monde de retour de la région de Damas. Selon le chef de la diplomatie Laurent Fabius, face à cette «ligne franchie», «toutes les options sont sur la table».

 

La France a «la certitude que le gaz sarin a été utilisé en Syrie à plusieurs reprises et de façon localisée», a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, dans un communiqué. Les analyses effectuées par un laboratoire français sur des échantillons en possession de Paris «démontrent la présence de sarin», précise le texte.

Sur le plateau du JT de France 2 mardi soir, le chef de la diplomatie a confirmé ces informations: «Nous n'avons aucun doute sur le fait que les gaz ont été utilisés» et «il ne fait aucun doute que c'est le régime et ses complices» qui ont utilisé ces armes chimiques. «Il y a une ligne qui est franchie, incontestablement», a-t-il poursuivi, indiquant être en contact être avec ses partenaires britanniques et américains pour décider quelle réponse donner. «Nous discutons avec nos partenaires - les États-Unis, les Anglais, etc. - de ce qu'il va falloir faire comme réaction éventuelle. Toutes les options sont sur la table», y compris une action militaire contre les stocks de gaz.

Des échantillons provenant de Jobar

Selon une source diplomatique, les échantillons en question proviennent de Jobar, dans la banlieue de Damas, où deux envoyés spéciaux du journal Le Monde, le journaliste Jean-Philippe Rémy et le photographe Laurent Van der Stockt, ont été témoins mi-avril de l'utilisation de gaz toxiques et ont rapporté des échantillons aux autorités françaises, et de Saraqeb, au sud de Homs (Centre), où une attaque a été signalée fin avril.

Laurent Fabius indique qu'il a remis les résultats des analyses mardi matin au Pr Ake Sellström, chef de la mission d'enquête mise en place par le secrétaire général des Nations unies et chargée d'établir les faits sur les allégations d'emploi d'armes chimiques en Syrie. Les constats ont été réalisés par un laboratoire français désigné par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques pour l'identification des toxiques de guerre.

«Nous avons décidé de communiquer aussitôt à la mission compétente des Nations unies et publiquement les éléments en notre possession. Il serait inacceptable que les coupables de ces crimes puissent bénéficier de l'impunité», selon le communiqué du ministre. Mardi soir, la Maison-Blanche a cependant estimé que «davantage de preuves sont nécessaires».

Par ailleurs, la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie a, dans un rapport publié mardi, répertorié l'usage d'agents chimiques à au moins quatre occasions en Syrie, en mars et avril.

 

Un gaz neurotoxique mortel

Le sarin est un puissant gaz neurotoxique mortel, inodore et invisible, découvert en 1938 en Allemagne. Outre son inhalation, le simple contact avec la peau de ce gaz organophosphoré bloque la transmission de l'influx nerveux et entraîne la mort par arrêt cardio-respiratoire. La dose létale est d'un demi-milligramme pour un adulte. Les victimes se plaignent d'abord de maux de tête violents et présentent des pupilles dilatées. Surviennent ensuite convulsions, arrêts respiratoires et coma précédant la mort.

Il peut être utilisé en aérosol, notamment à partir de l'explosion de munitions, mais également servir à empoisonner l'eau ou la nourriture, selon le Center for Disease and Control Prevention (CDC) d'Atlanta (États-Unis). Des vêtements entrés en contact avec des vapeurs de sarin de façon continue peuvent contaminer d'autres personnes pendant encore une demi-heure après l'exposition, selon le CDC, qui précise que des antidotes existent.

Il a été utilisé comme arme chimique lors du conflit Iran-Irak. Saddam Hussein avait fait bombarder en 1988 la ville de Halabja, au Kurdistan irakien, avec un mélange de gaz tuant quelque 5000 habitants. Puis la secte Aum Vérité Suprême avait perpétré un attentat le 20 mars 1995 dans le métro de Tokyo. Des membres de la secte, équipés de sacs remplis de sarin sous forme liquide qu'ils avaient percés avec un parapluie, avaient ainsi tué 12 personnes et blessé des milliers d'autres.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 22:30
Les S-300 pour la Syrie menacent l'équilibre militaire (Kerry)

WASHINGTON, 3 juin - RIA Novosti

 

Les livraisons de missiles sol-air russes S-300 à Damas pourraient rompre l'équilibre militaire dans la région et empêcher la tenue de la conférence internationale sur la Syrie, a déclaré lundi  le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

 

"Le possible transfert des S-300 pourrait rompre l'équilibre militaire avec Israël et […] mettre en péril la convocation de la conférence", a indiqué M. Kerry aux journalistes à l'issue d'une rencontre avec le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski à Washington.

 

La Russie a conclu un contrat de livraison de S-300 à la Syrie avant le conflit entre le gouvernement et l'opposition dans ce pays. Moscou affirme qu'il ne voit aucune raison de renoncer à ses engagements.

 

Selon M. Kerry, l'opération des troupes syriennes à Qousseir, où elles mènent une opération d'envergure contre les groupes armés de rebelles, risque elle aussi de mettre en danger la convocation de la conférence internationale.

 

Les Etats-Unis reprochent en outre au mouvement chiite libanais Hezbollah de soutenir le régime de Damas.

 

M. Kerry a également évoqué l'entretien qu'il a eu vendredi avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Le chef de la diplomatie américaine s'est dit persuadé que M. Lavrov "restait profondément attaché" à l'idée de la conférence sur la Syrie.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 21:30
Syrie: Washington va déployer des missiles Patriot et des F-16 à Amman

03 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis vont déployer des missiles Patriot et des avions de combat F-16 en Jordanie, pays frontalier de la Syrie, pour des manoeuvres militaires, après lesquelles certains de ces équipements pourraient rester sur place, ont annoncé lundi des responsables américains.

 

Les lanceurs de missiles Patriot et les avions F-16 ont été autorisés à être déployés en Jordanie pour l'exercice dénommé Eager Lion, a indiqué le porte-parole du CentCom (commandement central) américain, le lieutenant-colonel T.G. Taylor dans un communiqué.

 

Pour renforcer la capacité et la position défensive de la Jordanie, certains de ces équipements pourraient rester sur place au-delà de l'exercice, à la demande du gouvernement jordanien, a-t-il précisé.

 

Cette décision de maintenir des équipements en Jordanie pourrait alimenter à nouveau les spéculations sur une éventuelle intervention militaire des Etats-Unis en Syrie, ce que la Maison Blanche considère comme la dernière des options possibles.

 

Les responsables américains n'ont pas précisé combien de F-16 participeraient aux manoeuvres ou combien resteraient ensuite dans le royaume.

 

Les Etats-Unis ont déjà soutenu une opération similaire au début de l'année en Turquie, quand l'Otan a déployé des lanceurs de missiles Patriot le long de la frontière turque, mitoyenne de la Syrie.

 

Ce déploiement en Jordanie intervient après plusieurs avertissements de Washington au régime du président syrien Bachar al-Assad à propos de livraisons d'armes au mouvement chiite libanais Hezbollah, soutien de Damas.

 

Israël a mené des raids aériens en Syrie pour tenter d'empêcher ces transferts d'armes.

 

La Jordanie, qui accueille plus de 500.000 réfugiés syriens, elle aussi s'inquiète d'un débordement du conflit syrien.

 

En avril, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, avait révélé que quelque 150 militaires américains avaient été déployés en Jordanie depuis l'an dernier, portant à plus de 200 hommes la présence militaire américaine dans le royaume.

 

Les missiles Patriot peuvent abattre des missiles Scud ou d'autres missiles de courte portée, qui font partie de l'arsenal du régime d'Assad. Ils peuvent aussi être utilisés pour une zone d'exclusion aérienne ou d'autres opérations aériennes.

 

Les combats continuaient de faire rage lundi en Syrie. Un missile sol-sol a tué 26 personnes dans le nord de la Syrie, au moment où l'offensive menée par l'armée syrienne, épaulée par le Hezbollah, contre la localité rebelle de Qousseir (ouest) entrait dans sa troisième semaine.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 21:30
Syrie: Washington va déployer des missiles Patriot et des F-16 en Jordanie

3 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis vont déployer des missiles Patriot et des avions de combat F-16 en Jordanie, pays frontalier de la Syrie, pour des manoeuvres militaires, après lesquelles certains de ces équipements pourraient rester sur place, ont annoncé lundi des responsables américains.

 

Les lanceurs de missiles Patriot et les avions F-16 ont été autorisés à être déployés en Jordanie pour l'exercice dénommé Eager Lion, a indiqué le porte-parole du CentCom (commandement central) américain, le lieutenant-colonel T.G. Taylor dans un communiqué.

 

Pour renforcer la capacité et la position défensive de la Jordanie, certains de ces équipements pourraient rester sur place au-delà de l'exercice, à la demande du gouvernement jordanien, a-t-il précisé.

 

Cette décision de maintenir des équipements en Jordanie pourrait alimenter à nouveau les spéculations sur une éventuelle intervention militaire des Etats-Unis en Syrie, ce que la Maison Blanche considère comme la dernière des options possibles.

 

Les responsables américains n'ont pas précisé combien de F-16 participeraient aux manoeuvres ou combien resteraient ensuite dans le royaume.

 

Les Etats-Unis ont déjà soutenu une opération similaire au début de l'année en Turquie, quand l'Otan a déployé des lanceurs de missiles Patriot le long de la frontière turque, mitoyenne de la Syrie.

 

Ce déploiement en Jordanie intervient après plusieurs avertissements de Washington au régime du président syrien Bachar al-Assad à propos de livraisons d'armes au mouvement chiite libanais Hezbollah, soutien de Damas.

 

Israël a mené des raids aériens en Syrie pour tenter d'empêcher ces transferts d'armes.

 

La Jordanie, qui accueille plus de 500.000 réfugiés syriens, elle aussi s'inquiète d'un débordement du conflit syrien.

 

En avril, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, avait révélé que quelque 150 militaires américains avaient été déployés en Jordanie depuis l'an dernier, portant à plus de 200 hommes la présence militaire américaine dans le royaume.

 

Les missiles Patriot peuvent abattre des missiles Scud ou d'autres missiles de courte portée, qui font partie de l'arsenal du régime d'Assad. Ils peuvent aussi être utilisés pour une zone d'exclusion aérienne ou d'autres opérations aériennes.

 

Les combats continuaient de faire rage lundi en Syrie. Un missile sol-sol a tué 26 personnes dans le nord de la Syrie, au moment où l'offensive menée par l'armée syrienne, épaulée par le Hezbollah, contre la localité rebelle de Qousseir (ouest) entrait dans sa troisième semaine.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 12:30
L’armement des rebelles syriens dépendra des négociations, indique Hague

3 juin 2013 Guysen News International

 

La décision de Londres de fournir des armes aux rebelles syriens dépendra de l’évolution des négociations de paix, a déclaré lundi le chef de la diplomatie britannique William Hague, cité lundi par le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le secrétaire au Foreign Office a assuré que la Grande-Bretagne considérait comme prioritaires les efforts des Etats-Unis et de la Russie pour organiser une conférence de paix à Genève, même s’il n’est « pas excessivement optimiste ».

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