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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:30
Formation mixte composée de deux Rafale francais (1er plan) et de deux Typhoon britanniques

Formation mixte composée de deux Rafale francais (1er plan) et de deux Typhoon britanniques

Jul 9, 2013 Awad Mustafa - thenational.ae

 

ABU DHABI // UAE Air Force chiefs are this week meeting with a European defence consortium as part of a possible deal to buy 60 of their fighter jets.

 

Representatives from BAE Systems, Eads, Eurojet and MBDA, the companies behind the Eurofighter Typhoon, have been locked in discussions with Air Force officials this week.

 

Tony Gilchrist, BAE Systems' vice president for air programmes who is leading discussions on behalf of the consortium, said: "We have been in dialogue for several months with the Air Force.

 

"We have also started talking with the Department of General Procurement at the Air Force and the discussions are in a good place, amicable and there is a mutual understanding between us."

 

The UAE has been in talks with a number of nations to procure advanced multi-role aircraft, including the French manufacturer Dassault for its Rafale fighter.

 

Mr Gilchrist, in Abu Dhabi to attend the Tawazun Economic Council and BAE Systems industrial workshop, said the UAE Air Force's demands for the new jets included installing sophisticated weapons systems.

 

"What is being discussed is the most advanced Typhoon when compared to the existing fleet or any orders that have been made," he said. "An extremely capable and very advanced fighter jet has been asked of us by the Air Force."

 

Alan Sparkes, the director of cooperative programmes at MBDA, the missile systems maker for the Eurofighter, said the UAE's requirements included the most advanced weapons in the world placed together in one aircraft.

 

"These capabilities include a beyond visual range air-to-air missile with high accuracy," Mr Sparkes said.

 

Although the demands put forward by the UAE are challenging, Mr Gilchrist said he was confident they could be delivered.

 

"The UAE Air Force's capability requirements are highly ambitious but deliverable because of the strength of the European partnership and its expertise," he said.

 

There are more than 700 Typhoons in air forces around the world, with 571 aircraft on order by seven nations including Saudi Arabia and Oman.

 

Part of ongoing discussions in the fighter deal is training, education and technology transfer with the UAE, Mr Gilchrist said.

 

BAE Systems Middle East and Africa and Khalifa University in Abu Dhabi already operate a programme to train students.

 

A major structural component of the jets will be developed by UAE company Tawazun Precision Industries.

 

"We are trying to get kids straight out of school into apprenticeships within our consortium," said Mr Gilchrist.

 

"Education and training in technology, aerospace and engineering for Emiratis is a key focus for us."

 

He added that the consortium is looking for Emiratis to form part of a highly capable workforce to participate in research and development.

 

Saif Al Hajeri, chief executive of Tawazun Economic Council, said its strategy was aligned with the UAE's vision for economic diversification and aimed to develop technology transfer from leading experts to help build national capabilities.

 

"Through such forums, TEC aims to provide a platform to both local industry and international partners to communicate best practices, to exchange knowledge, and to look into potential strategic initiatives and cooperation opportunities," Mr Al Hajeri said.

photo Livefist

photo Livefist

This year the Eurofighter lost out to Rafale over a US$10 billion (Dh36.7bn) contract in India for 126 jet fighters.

 

Mr Gilchrist said that despite the Rafale being given the L1 rating by the Indian ministry of defence, which means they would be first to present and offer a contract, his company was closely watching the negotiations between Dassault and the Indian government.

 

"If the L1, Rafale, is not able to fulfil the negotiation demands, then Eurofighter would be given the chance," he said.

 

"We are still optimistic in India. This is by no way a done deal for our French friends. We are ready to re-enter discussions."

photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

Note defense-aerospace.com

French Defense Minister Jean-Yves Le Drian completed a two-day visit to the UAE on July 8, during which he lobbied in favor of the Dassault Aviation Rafale and other equipment being negotiated by French companies: two observation satellites worth 500 million euros (Astrium and Thales Alenia Space), 700 VBCI wheeled armored vehicles, as well as Thales air-defense radars.

However, according to the French news website La Tribune, Le Drian’s main goal was to convince Abu Dhabi’s Crown Prince, Sheik Mohamed Ben Zayed Al-Nahyan, to buy the Rafale as a replacement for the UAE air force’s Mirage 2000-5 fighters.
French sources say the UAE is using Eurofighter talks as a negotiating ploy to obtain a lower price, and express confidence that Rafale still has a good chance to win the UAE’s 60-aircraft contr
act.

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 11:30
photo EMA

photo EMA

08 juillet 2013 Ouest -France

 

Le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, s’est entretenu lundi avec le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite à Abou Dhabi, de la coopération militaire entre les deux pays.

 

Cheikh Mohamed, commandant en chef adjoint des forces armées de la fédération des Emirats arabes unis,et Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, ont examiné « plusieurs secteurs de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines militaire et de défense, et les moyens de les développer dans l’intérêt » des deux pays.

 

Promouvoir la Défense française

 

Selon le journal économique français La Tribune, M. Le Drian devait notamment tenter de convaincre cheikh Mohamed Ben Zayed d’acquérir deux satellites d’observation proposés conjointement par Astrium (groupe EADS) et Thales Alenia Space (TAS), soit un contrat de plus de 500 millions d’euros.

 

Défense. En visite, Le Drian veut convaincre Abou Dhabi d’acheter Français

Outre les deux satellites, la France compte également vendre 60 avions de combat Rafale (Dassault Aviation), 700 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) de Nexter ainsi que des radars de défense aérienne 3D tactique multimissions à moyenne portée, des Ground Master 200 (GM200) fabriqués par Thales, a rappelé le journal.

Défense. En visite, Le Drian veut convaincre Abou Dhabi d’acheter Français
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 15:30
Campagne de tir Rafale - Koron  photo SGT CONGINI - FFDj

Campagne de tir Rafale - Koron photo SGT CONGINI - FFDj

03/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rend aux Emirats Arabes Unis, pour une visite de deux jours. Le match Rafale-Eurofighter se joue en partie dans les coulisses diplomatiques. Entre Londres et Paris, la guerre fait rage.

 

C'est l'un des duels aériens les plus féroces du moment : quel est l'avion de combat - Rafale contre Eurofighter - qui équipera l'armée de l'air des Emirats Arabes Unis (EAU). Surtout c'est un duel entre deux capitales européennes, Paris et Londres, qui se livrent une guerre diplomatique totale. C'est dans ce contexte que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, effectue une nouvelle visite très consistante de deux jours aux Emirats en fin de semaine, du samedi 6 au lundi 8 juillet. Lors du dernier salon de défense à IDEX en février, le ministre français a su nouer une bonne relation avec l'homme fort des Emirats, le prince héritier cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, principal décideur en matière de coopérations militaires, d'achats d'armement, d'énergie et de culture (La Sorbonne, Le Louvre). Les deux hommes ont notamment partagé un déjeuner simple en dehors d'un cadre protocolaire strict, ce qui leur avait permis de discuter librement du Rafale... et d'autres dossiers de coopérations entre la France et les Emirats. Bref, le "fit" est passé... Le nouveau PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, qui connait bien les Emirats pour y avoir vendu 30 Mirages 2000-9 en 1998, dispose depuis le salon IDEX d'une "road map claire pour travailler" de la part de Cheikh Mohamed.

A Jean-Yves Le Drian de conforter cette bonne relation ce week end.  Le président de la République avait reçu avec tous les honneurs en juillet 2012 au Palais de l'Elysée, Son Altesse cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, qui sera, sauf accident, le prochain émir d'Abu Dhabi et le prochain président des EAU, à l'occasion d'une visite qu'il effectuait en France. C'est aussi l'interlocuteur privilégié de Paris en général, et des groupes de défense tricolores en particulier. Enfin, François Hollande avait maintenu une visite importante en janvier dernier aux Emirats en dépit du début de l'intervention militaire française au Mali. La relation entre la France et les Emirats est une relation mure et approfondie par des années de coopérations. Elle n'est surtout pas une relation au coup par coup en fonction des contrats commerciaux.

 

Optimisme de BAE Systems

Londres joue également sa partition sur le plan diplomatique et industriel. BAE Systems intensifie ses campagnes Eurofighter à l'export face au Rafale. Au salon du Bourget, BAE Systems, qui dirige la campagne commerciale du consortium Eurofighter GmbH (outre le britannique, EADS et l'italien Finmeccanica en font partie) aux Emirats a fait preuve d'un réel optimisme pour l'Eurofighter. Le groupe britannique, qui a distillé à la plupart des interloculeurs rencontrés un souffle d'euphorie, espère une décision cette année des EAU en faveur de l'Eurofighter Typhoon, très fortement soutenu par le Premier ministre britannique David Cameron, pour un contrat portant sur le remplacement d'au moins 60 Mirage 2000-9, un avion qui a particpé à l'opération Harmattan en Libye.

Pour quelles raisons les Britanniques entretiennent-ils un tel optimisme ? Info ou Intox ? Méthode coué ? Plusieurs raisons à cela. Car Londres croit en son étoile aux Emirats même si le duel Rafale/Eurofighter a toujours tourné en faveur de l'avion français. Une pierre dans le jardin britannique. Et ce d'autant que selon le vice-président d'une division de Selex (groupe Finmeccanica), Chris Bushell, le carnet de commandes de l'Eurofighter Typhoon à l'export se tarira si le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ne parachèvent pas leur accord de financement en faveur d'un système de radar à balayage électronique... dont le Rafale est déjà équipé.

 

La Reine VRP de l'Eurofighter

Sur le plan diplomatique, Londres a mis les petits plats dans les grands quand elle a reçu le président des EAU, l’Emir d’Abu Dhabi et commandant suprême des forces armées, cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, qui a effectué une visite d’Etat de quatre jours en Grande- Bretagne fin avril-début mai. Même la reine Elisabeth II a été "mise à contribution, personnellement, pour mieux réussir l’opération de séduction en direction de la classe dirigeante émiratie, et pour appuyer les approches officielles et commerciales au profit des industriels britanniques", avait écrit la revue Middle East Strategic Perspectives. Cheikh Khalifa, qui détient les cordons de la bourse aux Emirats, a été sensible à cet accueil.

Surtout, Londres compte sur le traité entre la Grande-Bretagne et les Emirats pour remporter la victoire. La signature d'un contrat Eurofighter dont le montant est évalué à 10 milliards de dollars, enverrait, selon les Britanniques, un signal très positif sur la relation stratégique entre les deux pays. Dans ce cas-là, Londres installerait une base aérienne à Al-Minhad.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:45
Algérie : Guenaïzia reçoit une délégation des Emirats arabes unis

28-05-2013 letempsdz.com

 

Dans le cadre de la réalisation des projets industriels, initiés par le ministère de la Défense nationale, en partenariat avec les Emirats arabes unis, Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, a reçu en audience, le 28 mai 2013 au siège du ministère de la Défense nationale, une délégation des Emirats arabes unis, a indiqué hier un communiqué de presse du MDN parvenu à notre rédaction. Selon la même source, cette délégation a été conduite par Khaled Ghanem El-Ghaith, assistant du ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, chargé des affaires économiques, et composée notamment du général major Khalifa Mohamed Thani Al-Roumaithi, chef de département logistique des Forces armées émiraties, ainsi que de dirigeants d'opérateurs économiques des Emirats arabes unis. L'ambassadeur des Emirats arabes unis à Alger a assisté à l'audience, ajoute la même source.

 

«Durant les entretiens, un large tour d'horizon a été dressé, sur les différents partenariats industriels et commerciaux, engagés qui doivent constituer des pôles d'excellence à la hauteur des relations de fraternité existant entre les deux pays. De même, que les deux parties se sont accordées à élargir cette coopération en investissant de nouveaux domaines d'intérêts communs», souligne le communiqué du ministère de la Défense nationale.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:30
photo Marine Nationale P. GHIGOU

photo Marine Nationale P. GHIGOU

23 mai 2013 Par BPC Tonnerre

 

Du 15 au 20 mai 2013, Ta’Awoun, exercice amphibie bilatéral organisé par la France et les Emirats Arabes Unis (EAU), s’est déroulé au large d’Abu Dhabi. Ta’Awoun a été conduit conjointement, par les forces armées émiriennes et par le groupe amphibie français déployé pour la mission Jeanne d’Arc 2013, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues.

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La manœuvre conjointe comportait plusieurs phases : une manœuvre amphibie, un exercice de défense aérienne, un exercice d’évolution tactique, un exercice de lutte anti-surface et l’entraînement d’un hélicoptère émirien sur le pont d’envol du BPC Tonnerre. Le vice-amiral Marin Gillier, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN) arborait sa marque à bord du BPC Tonnerre puisqu’il avait conjointement embarqué avec son état-major.

Pour mener à bien cet exercice, les forces émiriennes ont engagé deux Mirage 2000, un patrouilleur, un hélicoptère UH-60 Blackhawk. Dix marines ont également embarqué à bord du BPC Tonnerre.

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Côté français : la FASM Georges Leygues et le BPC Tonnerre, qui accueille un détachement de la flottille amphibie avec un engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) et deux chalands de transport de matériels (CTM), un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) avec un Puma et deux Gazelle, et un détachement marine de la 22S avec une Alouette III. Dix véhicules et quatre-vingt-quinze soldats de la 13ème demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), ainsi que deux Rafale de l’armée de l’Air ont complété le dispositif.

La réussite de cet exercice témoigne du niveau de coopération militaire franco-émirien et de l’aptitude des deux pays à mener ensemble des opérations amphibies combinées. De plus, il éprouve la capacité de coopération interarmées à bord d’un BPC.

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Dès la fin de l’exercice Ta’Awoun, le groupe amphibie français a quitté les eaux des EAU, pour poursuivre sa mission, support à l’entraînement et à la formation des officiers-élèves actuellement en stage d’application à la mer dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2013.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

27/05/2013 Marine nationale

 

Le groupe amphibie français, déployé pour la mission Jeanne d’Arc 2013, et les forces armées émiriennes ont conduit un entraînement amphibie bilatéral baptisé Ta’Awoun, au large d’Abu Dhabi du 15 au 20 mai dernier.

 

Pour cet entraînement, le dispositif français comprenait un groupe amphibie, constitué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues. Des véhicules, des militaires de la 13ème demi-brigade de Légion étrangère (DBLE) et deux Rafale de l’armée de l’Air faisaient partie du dispositif. Le Tonnerre a quant à lui, accueilli à son bord un détachement de la flottille amphibie avec un engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) et deux chalands de transport de matériels (CTM), un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) et un détachement marine de l'escadrille 22S. Les forces émiriennes ont engagé de leur côté deux Mirage 2000, un patrouilleur, un hélicoptère UH-60 Blackhawk. Dix marins émiriens ont embarqué à bord du Tonnerre durant l’entraînement.

 

La manœuvre conjointe comportait plusieurs phases: manœuvre amphibie, entraînement de défense aérienne, évolution tactique, lutte anti-surface et entraînement d’un hélicoptère émirien sur le pont d’envol du BPC Tonnerre.

 

La réussite de cet entraînement témoigne du niveau de coopération militaire franco-émirien et de l’aptitude des deux pays à mener ensemble des opérations amphibies combinées. Ta’Awoun fait partie des activités de coopération bilatérales qui visent à développer l’interopérabilité et le partage d’expérience entre les deux armées pour renforcer notre capacité à intervenir, le cas échéant dans le golfe arabo-persique et l’océan indien. À ce titre, chaque année, une trentaine d’escales se sont tenu aux Émirats Arabes Unis (EAU) donnant lieu, pour la plupart, à des activités de coopération.

 

Dès la fin de l’exercice Ta’Awoun, le groupe amphibie français a poursuivi sa mission, support à l’entraînement et à la formation des officiers-élèves.

 

Depuis le 18 mai 2013, le vice-amiral Marin Gillier, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN), et son état-major interarmées (EMIA), ont embarqué à bord du Tonnerre. L’objectif de cet embarquement est de conserver l’aptitude de l’EMIA à embarquer à tout moment, en cas d’intensification d’une menace dans la zone.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:30
Turkish firm to market Nimr military vehicles

16 May 2013 Haseeb Haider - khaleejtimes.com

 

Nimr Automotive, a part of Tawazun Group, has signed an agreement with a Turkish firm to market, and possibly produce armoured vehicles in Turkey.

 

The Abu Dhabi-based firm, which is known for manufacturing military vehicles, has signed a cooperation agreement with FNSS Savunma Sistemleri, a leading manufacturer and supplier of armoured combat vehicles and weapon systems for the Turkish Armed Forces and Allied Armed Forces.

 

The agreement will allow the two companies to work together to set up a project, which will pave the way for FNSS to market, sell and possibly produce Nimr vehicles in Turkey for the Turkish market.

 

The agreement was signed last week on the sideline of the 11th International Defence Industry Fair (IDEF 2013) in Istanbul by Nimr Automotive general manager Mohamed Musabah Al Mazrouei and general manager and chief executive of FNSS Defence Systems Kadir Nail Kurt.

 

Saif Mohamed Al Hajeri, chief executive officer of Tawazun, Murad Bayar, Undersecretary of Defence Industries at the Turkish Defence Ministry, and a number of high ranking UAE and Turkish officials were also present on the occasion.

 

After the signing ceremony, Al Hajeri said his company will be working with FNSS on identifying new business opportunities and joint development and production programs in both the UAE and Turkey. He said the agreement will certainly help cement “our long-standing and fruitful cooperation with the leading defence manufacturing companies in Turkey.”

 

Mohamed Al Mazrouei described the agreement as “culmination of the long standing cooperation between the UAE and Turkey.”

 

“The agreement provides a solid basis for a long-term cooperation and exchange of expertise between Nimr and FNSS and allows them to complement each other’s capabilities and resources in the fields of military vehicles manufacturing,” he added.

 

Tawazun is a strategic investment firm focused on the long-term development of UAE’s industrial manufacturing and technology capabilities and knowledge-transfer with a specific focus on the defence sector.

 

Established in 2007 by Tawazun Economic Council, Tawazun’s mission is to develop profitable ventures through industrial partnerships and strategic investments that add to the country’s industrial manufacturing layer in the areas of defence, defence manufacturing and manufacturing technology.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 16:30
U.S., UAE Plan to Wrap Up Major Arms Deal

 

Apr. 25, 2013 – Defense News (AFP)

 

ABU DHABI — U.S. Defence Secretary Chuck Hagel will meet United Arab Emirates leaders on Thursday to wrap up a major arms deal that both nations see as a way to thwart Iran's military power.

 

Hagel arrived in Abu Dhabi on Wednesday on the last leg of a six-nation tour of the Middle East in which he has sought to renew ties with American allies who share Washington's concerns over Iran's nuclear project and Syria's civil war.

 

Before his departure, the Pentagon announced plans for an elaborate weapons sale to Israel, Saudi Arabia and the United Arab Emirates, including more than two dozen F-16 fighter jets to the UAE at a value of nearly $5 billion.

 

The preliminary arms deal “really cements a long term and enduring partnership with the Emirates,” a senior defence official told reporters traveling with Hagel.

 

By endorsing the deal, the UAE has demonstrated "its trust in the United States" as a reliable partner, said the official, who spoke on condition of anonymity.

 

The arms sale, which involves a long-term commitment to train UAE pilots and provide spare parts, shows "that the US isn't going anywhere, that the United States is firmly committed to the security of all our regional partners," the official said.

 

The F-16 deal -- and the perceived threat posed by Iran -- will be high on the agenda Thursday night when Hagel meets Sheikh Mohammed bin Zayed Al-Nahayan, Abu Dhabi crown prince and deputy head of the UAE's armed forces, officials said.

 

Located only 35 miles (56 kilometers) from Iran across the Strait of Hormuz, the United Arab Emirates is anxious about the prospect of a nuclear-armed Iran as well as the consequences of a possible Israeli pre-emptive strike to prevent Tehran from attaining an atomic arsenal.

 

As Iran's uranium enrichment has progressed along with its missile programme, the UAE has spent billions beefing up its air power and missile defences.

 

The UAE also has backed tough sanctions against Iran despite extensive trade and commercial ties with its northern neighbour.

 

Dubai, the second-largest emirate after Abu Dhabi, hosts a large Iranian diaspora and much of Iran's imports and exports flow through Dubai's bustling ports.

 

Hagel flew to Abu Dhabi from Cairo in a trip that has included stops in Israel, Jordan and Saudi Arabia.

 

U.S. defense officials said grave worries about Syria's conflict came up in all of Hagel's meetings, amid renewed fears the Damascus regime may have used chemical weapons.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:30
Fincantieri Launches Patrol Vessel for UAE

April 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Italian navy; issued April 23, 2013)

(Issued in Italian only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

Shipbuilding: Launch of the Third Ship for the United Arab Emirates

 

On 22 April, at the Fincantieri shipyards in Muggiano (La Spezia), was held the launching ceremony of the patrol vessel Salahah ordered by the Navy of the United Arab Emirates from the domestic shipbuilding industry.

 

Salahah is the second "Falaj2"-class patrol vessel delivered to the Navy of the United Arab Emirates, and the third ship overall.

 

The ceremony was attended by Ing. Ferdinand Tognini, Director of the Cantieri del Muggiano and Riva Trigoso, and by General Mohamed Ibrahim Salem, Chief of the Naval Forces of the United Arab Emirates. The launch was also attended by various representatives of the manufacturer, the Commander in Chief of the Naval Region of the Upper Tyrrhenian Sea, Admiral Andrea Toscano, the Head of the Preparation and Testing New Ships (MARINALLES La Spezia), Captain Paolo Pezzutti.

 

The vessel was assigned the recognition number P 252.

 

Salahah is 55 meters long and 8.60 meters wide; it has a maximum speed in excess of 20 knots and it can accommodate a crew of 28 people. Its main feature is the special geometry of its design, which makes it difficult to detect by radar.

 

Fincantieri, after completing the first phase of the contracted program in 2010, which called for the delivery of the 1,650-tonne anti-submarine corvette "Abu Dhabi" and two 550-tonne "Saettia-Stealth" patrol boats, will provide a support and familiarization program for United Arab Emirates crews, together by Marinalles, before being transferred to their homeland.

 

As evidence of the strategic importance assumed by the Middle Eastern market and the strong partnership started with the UAE, Fincantieri has formed the company Etihad Ship Building - a joint venture with Al Fattan Ship Industries and Melara Middle East - specializing in the design, production and sale of different types of civil and naval ships, as well as conducting maintenance and refitting of those under construction in Italy.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:30
Les Emirats préfèrent le F-16 au Rafale

Le 22/04/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Les Emirats Arabes Unis commandent 25 F-16E/F Block 60 supplémentaires.

 

C'est le challenger que l'on n'attendait plus vraiment. Alors que Dassault Aviation et Eurofighter s'affrontent publiquement depuis près de deux ans aux Emirats Arabes Unis pour tenter d'imposer leurs avions de combat respectifs, Lockheed Martin a discrètement emporté la mise suite à l'annonce officielle par Washington, le 19 avril, de la signature d'un accord avec Abou Dhabi pour la vente de 25 F-16E/F Block 60, version la plus évoluée à ce jour du F-16.

 

Selon le Pentagone, le montant de ce contrat est évalué à "un peu moins de 5 milliards de dollars". Abou Dhabi exploite déjà 80 appareils du même type, dont les livraisons avaient commencé au début des années 2000. Ils forment l'ossature de l'aviation de combat émirienne aux côtés de 60 Mirage 2000-9.

 

Faut-il enterrer tout espoir de vendre un jour le Rafale aux EAU ? Difficile à dire, même si cette vente de F-16 n'est pas un signe encourageant. Non content de rappeler s'il en était besoin que l'influence de Washington dans la zone est énorme, ce nouvel achat repousse encore un peu plus la nécessité pour l'armée de l'air émirienne de remplacer ses Mirage 2000-9 par un avion de combat plus moderne.

 

En tournée au Moyen-Orient, le patron du Pentagone Chuck Hagel a également annoncé la vente à Israël d'avions ravitailleurs KC-135 et du convertible V-22 Osprey de Boeing, qui trouve là son premier client export. De nouveaux radars pour aviosn de combat ont également été vendus à Israël, sans plus de précisions. Probablement des radars à antenne active destinés à moderniser les F-15I ou F-16I israéliens, face à un voisin saoudien qui disposera bientôt de cette même technologie sur ses F-15SA.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 13:38
Des F-16 pour les Emirats Arabes Unis

Des F-16 pour les Emirats Arabes Unis

22/04/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr (avec agences)

 

Les Etats-Unis s'apprêtent à conclure d'importants contrats d'armement, d'une valeur totale de 10 milliards de dollars, avec Israël, les Emirats Arabes Unis, qui s'offrent 26 F-16, et l'Arabie saoudite. L'annonce de ces projets de ventes d'armes intervient à la veille du départ du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel pour une tournée dans la région qui le mènera dans ces trois pays ainsi qu'en Egypte et en Jordanie.

 

Les Américains ne font pas les choses à moitié. Plus agressifs sur les marchés à l'export, pour atténuer les baisses du budget du Pentagone, les Etats-Unis s'apprêtent à conclure d'importants contrats d'armement, d'une valeur totale de 10 milliards de dollars, avec Israël, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, trois alliés de Washington face à l'Iran, ont annoncé des responsables de la défense. Par son caractère inhabituel, cette annonce concernant trois pays, faite vendredi par ces responsables américains s'exprimant sous couvert de l'anonymat, apparaît comme un signal envoyé à Téhéran que les alliés de Washington renforcent leurs moyens militaires.

 

Le projet de contrat avec Israël concerne des missiles anti-radar utilisés pour éliminer les défenses anti-aériennes, de nouveaux radars pour les chasseurs israéliens, des avions de ravitaillement en vol KC-135 et des V-22 Osprey, des appareils mi-avion mi-hélicoptère, ont détaillé ces responsables devant des journalistes. Cette vente "non seulement maintient mais renforce l'avantage militaire qualitatif d'Israël" par rapport aux autres pays de la région, selon l'un d'eux. La loi américaine prévoit que les Etats-Unis fournissent une assistance militaire, actuellement de trois milliards de dollars annuels, qui assure à l'Etat hébreu la suprématie militaire dans la région. Le renforcement des capacités de frappes aériennes et de ravitaillement en vol de l'Etat hébreu vient à point nommé pour Israël, qui menace depuis plusieurs mois de s'attaquer au programme nucléaire iranien.

 

Des F-16 aux Emirats arabes Unis

 

Aux Emirats, les Etats-Unis s'apprêtent à vendre pour près de 5 milliards de dollars 26 chasseurs-bombardiers F-16 ainsi que des missiles sol-air, dont le modèle n'a pas été précisé. Cette vente menace-t-elle une éventuelle acquisition de Rafale par Abu Dhabi ? Pas sûr. Les Emiratis, qui gardent les Mirage 2000-9 ont toujours souhaité avoir une double source d'approvisionnement en matière d'aviation de combat. A suivre donc.

 

L'Arabie saoudite, qui avait conclu fin 2010 le plus gros contrat d'armement jamais enregistré par Washington, d'une valeur de 60 milliards de dollars et comprenant 84 avions F-15, devrait acheter les mêmes missiles air-sol que les Emirats. L'annonce de ces projets de ventes d'armes intervient à la veille du départ du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel pour une tournée dans la région qui le mènera dans ces trois pays ainsi qu'en Egypte et en Jordanie. Selon l'un des responsables de la défense, "c'est l'une des ventes d'armes les plus complexes et organisées avec le plus de précautions de l'histoire américaine".

 

Un contrat justifié par la menace iranienne

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel, en visite en Israël, a affirmé dimanche que la prochaine conclusion d'un énorme contrat de vente d'armes avec l'Etat hébreu envoyait un "signal très clair" à Téhéran afin de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. Chuck Hagel s'est exprimé juste avant d'atterrir à Tel-Aviv au début d'une tournée régionale de six jours, largement consacrée à la crise nucléaire iranienne et à la guerre civile en Syrie. Interrogé par des journalistes pour savoir si ce contrat d'armement de plusieurs milliards de dollars avec Israël, qui détient illégalement  l'arme nucléaire, visait à montrer à Téhéran que l'option militaire était toujours sur la table, il a répondu : "Il ne fait pas de doute que c'est un autre signal très clair pour l'Iran". Les puissances occidentales et Israël soupçonnent l'Iran, malgré ses démentis, de chercher à développer la bombe atomique.

 

La tournée de Chuck Hagel au Moyen-Orient, la première depuis son arrivée au Pentagone il y a deux mois, devrait permettre de finaliser la vente, pour un montant global de dix milliards de dollars, de missiles et d'avions à Israël, aux Emirats arabes unis et à l'Arabie saoudite. Toutefois, selon des sources américaines, les armes pourraient ne pas être livrées avant des mois, voire plus.

 

Des différences entre Israël et les Etats-Unis sur l'Iran

 

Au sujet de l'Iran, les dirigeants américains et israéliens ont néanmoins fait entendre des dissonances. Le président Barack Obama veut donner davantage de temps à la diplomatie et aux sanctions, tandis qu'Israël, seule puissance nucléaire régionale, a multiplié les menaces d'opération militaire préventive. "Israël et les Etats-Unis voient la menace iranienne exactement de la même façon. C'est quand on se penche dans le détail du calendrier, si et à quel moment l'Iran décide de fabriquer une arme nucléaire, qu'il peut y avoir quelques divergences", a admis Chuck Hagel. "Mais je crois que les éléments recueillis par nos services sont assez proches de ceux collectés par d'autres agences de renseignement", a ajouté le chef du Pentagone.

 

Chuck Hagel n'a pas souhaité commenter l'hypothèse d'une intervention solitaire israélienne, se contentant de rappeler qu'Israël est une nation souveraine qui a "le droit de se défendre et se protéger". Il a demandé à nouveau un peu de patience avant de voir si les sanctions et la diplomatie permettraient de convaincre l'Iran de changer de cap. "Je crois que notre stratégie est la bonne", a-t-il insisté tout en estimant qu'Israël a le "droit d'avoir sa propre évaluation". Chuck Hagel, qui s'était vu reprocher, avant sa nomination, son manque de fermeté envers l'Iran et de soutien envers l'Etat hébreu, est le troisième haut dirigeant américain à se rendre en Israël en un mois.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:32
États-Unis: importante vente d'armes en vue avec Israël, les Émirats et Ryad

 

19 avril 2013 lapresse.ca (AFP)

 

La loi américaine prévoit que les États-Unis fournissent une assistance militaire, actuellement de trois milliards de dollars annuellement, qui assure à l'État hébreu la suprématie militaire dans la région.

 

Washington - Les États-Unis s'apprêtent à conclure d'importants contrats d'armement, d'une valeur totale de 10 milliards de dollars, avec Israël, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite, trois alliés de Washington face à l'Iran, ont annoncé des responsables de la défense.

 

Par son caractère inhabituel, cette annonce concernant trois pays, faite vendredi par ces responsables américains s'exprimant sous couvert de l'anonymat, apparaît comme un signal envoyé à Téhéran que les alliés de Washington renforcent leurs moyens militaires.

 

Le projet de contrat avec Israël concerne des missiles anti-radar utilisés pour éliminer les défenses anti-aériennes, de nouveaux radars pour les chasseurs israéliens, des avions de ravitaillement en vol et des V-22 Osprey, des appareils mi-avion mi-hélicoptère, ont détaillé ces responsables devant des journalistes.

 

Cette vente «non seulement maintient, mais renforce l'avantage militaire qualitatif d'Israël» par rapport aux autres pays de la région, selon l'un d'eux. La loi américaine prévoit que les États-Unis fournissent une assistance militaire, actuellement de trois milliards de dollars annuellement, qui assure à l'État hébreu la suprématie militaire dans la région.

 

Le renforcement des capacités de frappes aériennes et de ravitaillement en vol de l'État hébreu vient à point nommé pour Israël, qui menace depuis plusieurs mois de s'attaquer au programme nucléaire iranien.

 

Aux Émirats, les États-Unis s'apprêtent à vendre pour près de 5 milliards de dollars 26 chasseurs-bombardiers F-16 ainsi que des missiles sol-air, dont le modèle n'a pas été précisé.

 

L'Arabie saoudite, qui avait conclu fin 2010 le plus gros contrat d'armement jamais enregistré par Washington, d'une valeur de 60 milliards de dollars et comprenant 84 avions F-15, devrait acheter les mêmes missiles air-sol que les Émirats.

 

L'annonce de ces projets de ventes d'armes intervient à la veille du départ du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel pour une tournée dans la région qui le mènera dans ces trois pays ainsi qu'en Égypte et en Jordanie.

 

Selon l'un des responsables de la défense, «c'est l'une des ventes d'armes les plus complexes et organisées avec le plus de précautions de l'histoire américaine».

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 11:06
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 22:14
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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 16:30

Al-Tariq-precision-guided-munition.jpg

 

09 April 2013 defenceWeb

 

The partnership between Denel Dynamics and Abu Dhabi-based Tawazun Holdings looks set for greater heights following the successful execution of a difficult mission profile by the Al Tariq precision-guided munition.

 

It demonstrated superior accuracy against a laser designated target in a flight test evaluation. The test evaluated the weapon’s capability to dynamically determine its own flight path according to set launch and pre-programmed terminal phase conditions.

 

The missile was launched off-track of target and was instructed to fly into the target arena from a different direction during its terminal phase.

 

“This implies the missile had to perform a dog-leg manoeuvre and the flight path had to be calculated dynamically ‘on the fly’,” said Al Tariq programme manager Coenie Loock.

 

Despite the level of difficulty intentionally selected to give Al Tariq a thorough test, the weapon completed its mid-course guidance successfully and during terminal phase had a direct hit on the designated target with the miss distance at less than half a metre.

 

Al Tariq has a number of range options, from 40 km for the standard version to 100 km for the long-range version. The demonstrated accuracy is independent of the range variant. The weapon can also be pre-programmed to engage targets from specific directions and at different dive angles.

 

A model of the Al Tariq weapon is currently on show at the Tawazun Dynamics stand at the LAAD 2013 defence exhibition in Rio de Janeiro, Brazil.

 

“This is a great result for Denel Dynamics and reflects the success of the joint venture announcement last September with Abu Dhabi-based, Tawazun Holdings, for the development, manufacturing, assembly and integration of precision-guided weapon systems in Tawazun Dynamics, opening up an international gateway to potential new opportunities.

 

“Geographically, this is the first deal of its kind for Denel where the partnership is located outside South Africa creating an international footprint,” the South African company in the State-owned Denel group said in a statement.

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 12:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/idex20132/2063137-1-fre-FR/idex2013.jpg

 

28.03.2013 SITTA

 

Le salon IDEX 2013, qui s'est tenu à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), a de nouveau fait la démonstration de l’intérêt qu’il suscite auprès des industriels de l’armement. Cet important salon a servi de vitrine à de très nombreux nouveaux matériels provenant de tous les continents, notamment du Moyen Orient, ce qu’illustrait le dynamisme du conglomérat Tawazun (Emirats Arabe Unis). Le salon IDEX 2013 a conservé son rang de grand événement de niveau mondial.

Kombo  (MIC Soudan– Soudan)

A l’occasion de sa première apparition dans un salon de ce niveau, la firme MIC Soudan présentait le Kombo, soldat du futur soudanais.

 Le programme se compose des équipements suivant :

-       un ordinateur intégrant un système de positionnement GPS pour les déplacements. Il se fixe sur la poitrine du fantassin ;

-       un système de communication numérisé ;

-       un casque de protection balistique ;

-       un gilet de protection balistique ;

-       un système de visée optique pour l’arme (diurne et nocturne) ;

-       une monoculaire montée sur casque reliée au système de visée de l’arme ;

-       un fusil d’assaut pouvant être équipé d’un lance-grenades de type UBGL (Under Barrel Grenade Launcher).

 

MIC KOMBO

MIC Kombo (Soudan)

 

Le fusil Terab, chambré pour la munition 5,56 x 45 mm, est alimenté par chargeur de 20 ou de 30 cartouches. Sa portée pratique est comprise entre 300 et 500 mètres. Son poids, sans optique de visée, est de 3,2 Kg et la longueur de son canon est de 505 mm.

 

MIC KOMBO

MIC Kombo (Soudan)

Tarian (AmsafeBridport – Angleterre)

La firme britannique Amsafebridportprésentait un kit de protection anti-RPG « Tarian » monté sur le véhicule de combat d’infanterie 6x6 PARS de la firme FNSS.

 

TARIAN

Tarian (Angleterre)

 

Ce système, constitué d’un filet de protection, est plus léger et plus pratique qu’une grille métallique. Son montage est simple et rapide. Le gain de poids obtenu permet de réduire la consommation de carburant des engins qui en sont équipés et, par conséquent, de réduire le coût des opérations militaires. Ce système équipe d’ores et déjà les engins blindés de l’armée britannique.

 

TARIAN sur PARS

Tarian sur PARS 6x6 (Angleterre)

POF G3M  (POF– Pakistan)

La firme pakistanaise POF (Pakistan Ordnance Factories) présentait le fusil d’assaut POF G 3 M. Cette arme chambrée pour la munition de 7,62 x 51 mm pèse 4,7 Kg à vide. Elle fonctionne avec une culasse à verrouillage à galets et est alimentée par chargeur de 20 cartouches.

 

Le POF G 3 M dispose d’une crosse rétractable. Son système de visée mécanique est constitué d’une hausse tournante et d’un guidon sous tunnel. Un rail picatinny, placé sur le dessus du boitier de culasse, sert au montage des systèmes de visée diurnes (ici Aimpoint ML 4) ou nocturne.

 

Le canon, de 450 mm de long, est équipé d’un nouveau cache-flamme/compensateur qui donne à l’arme une meilleure précision en tir automatique et une signature visuelle plus discrète.

 

Le fût standard a été remplacé par un tri-rail permettant le montage d’une poignée antérieure, d’un bipied repliable, d’un pointeur laser, etc.

 

POF G 3 M

POF G 3 M (Pakistan)

Lance-grenades UAG 40 (Plant LeninskaKuznya- Ukraine)

La firme ukrainienne présentait le lance-grenades automatique UAG 40 alimenté par grenades de 40 x 53 mm enmaillonnées.

 

L’arme peut être montée sur trépied (voir image) ou sur colonne.

 

Le lance-grenades UAG 40 se distingue par sa précision et sa légèreté ; ses 17 kg font de lui l’arme la moins lourde de sa catégorie. Par ailleurs, son frein de bouche réduit notablement son recul au moment du départ de coup.

 

L’arme peut tirer en mode automatique et semi-automatique. Sa portée maximale est de 2200 mètres et sa cadence de tir est comprise entre 370 et 400 grenades par minute. L’UAG 40 est compatible avec toutes les grenades normalisées OTAN. Son système de visée mécanique est constitué d’une grille de hausse et d’un guidon tous deux repliables. Un rail picatinny peut être monté afin d’accueillir les systèmes de visée optique diurne ou nocturne.

 

UAG 40

UAG 40 (Ukraine)

LRM JDS (Jobaria – EAU)

La firme émiratie présentait un nouveau lance-roquettes multiple constitué d’un tracteur Oshkosh et d’une remorque portant 4 modules pouvant tirer 240 roquettes de 122 mm (de la firme turque Rocketsan).

 

D’une hauteur de 3,8 mètres, le JDS mesure 29 mètres de long pour 4 mètres de large. Le poids de l’ensemble est de 105 tonnes.

 

Le tracteur, dont la cabine blindée bénéficie d’une protection de niveau 2, est équipé d’un réservoir de 940 litres de carburant, ce qui lui assure une autonomie de 450 kilomètres. L’équipage est composé d’un pilote, d’un navigateur et d’un chef d’engin.

 

LRM JDS

LRM JDS (EAU)

 

Le LRM JDS permet de tirer des munitions de type :

-       TR 122 roquettes de 122 mm, (charge explosive - portée maximum de 40 kilomètres - rayon létal de 40 mètres) ;

-       TRB 122 roquettes de 122 mm, (charge explosive - portée maximum de 40 kilomètres - rayon létal de 70 mètres).

Un véhicule ravitailleur, disposant du même tracteur et de  la même remorque que le LRM, permet le rechargement en munitions. Celles-ci sont chargées au moyen de deux grues hydrauliques.

 

LRM JDS

LRM JDS (EAU)

NIMR MRCV (NIMR- EAU)
NIMR MRCV

NIMR MRCV (EAU)

 

En réponse au succès remporté par le NIMR,de nombreuses variantes de ce véhicule étaient présentées dont notamment le NIMR MRCV (Multi Role Combat Vehicule). Cet engin 6x6 est équipé d’une tourelle BAE TRT 30 armée d’un canon de 30 mm de type 2 A 42 (400 obus), d’une mitrailleuse de type PKT (1000 cartouches) et de deux missiles antichars de type Konkurs. La tourelle peut tourner sur 360° en azimut et 65° en site. Le NIMR MRCV est, en outre, doté d’un système de pression centrale des pneus et d’un treuil placé à l’avant du véhicule. La puissance de son moteur Cummings de 6 cylindres de 6,7 litres (240 chevaux) lui permet d’atteindre 135 km/h. Son autonomie est de 700 kilomètres pour un poids de 15 tonnes.

 

NIMR MRCV

NIMR MRCV (EAU)

T 815 7Z0R9T (Tatra – République Tchèque)

La firme tchèque Tatra présentait le véhicule de dépannage T 815 7Z0R9T. Son châssis 8x8 est équipé d’un moteur V8 de 440 KW avec un couple de 2650 Nm. Sa vitesse maximale est de 100 km/h et son autonomie de 700 km. Le véhicule dispose de deux réservoirs de 320 litres de carburant. L’engin, dont la cabine blindée bénéficie d’une protection de niveau 2, pèse 35  tonnes.

 

Sa grue hydraulique peut soulever 43,9 tonnes. Le système de traction repliable, placé à l’arrière du véhicule, permet de tirer des engins d’un poids maximum de 14 tonnes. L’ensemble est complété par deux treuils de 24 tonnes et par un treuil additionnel de 2 tonnes. Les câbles associés à ces treuils mesurent respectivement 100 et 220 mètres

A l’avant de l’engin, une lame dozer permet de préparer des positions défensives.

 

TATRA T 815 7Z0R9T

T 815 7Z0R9T (République tchèque)

Record 338 (Izhmash – Russie)

La firme Izmash célèbre pour ses fusils d’assaut, présentait pour la première fois le fusil de tireur d’élite Record 338.

RECORD 338

Record 338 (Russie)

 

Cette arme performante est chambrée pour la puissante cartouche 338 Lapua Magnum, ce qui permet de réaliser ainsi des tirs précis sur des cibles placées à longue distance (plus de 1200 mètres)

 

L’aluminium dont elle est constituée, procure à l’arme légèreté et solidité. La crosse, de type anatomique, est réglable en longueur et en hauteur. Son appuie-joue et son monopod sont également réglables en hauteur. Une poignée de transport est montée sur la carcasse.

 

L’arme est alimentée par un chargeur amovible contenant 5 cartouches. Le fût en matière synthétique est pourvu de rails de fixation de type picatinny servant au montage d’accessoires (pointeur laser, module de télémétrie, etc..). Un bipied repliable est fixé à l’extrémité du fût.

 

L’arme dispose d’un canon match de 690 mm de long avec un important cache flamme/compensateur. La longueur de l’arme est de 1290 mm et son poids est de 6,5 Kg.

 

RECORD 338

Record 338 (Russie)

Belomo PKP 2S (Belomo – Bielorussie)

La firme biélorusse exposait la lunette Belomo PKP 2S

.

BELOMO PKP 2S

Belomo PKP 2S (Biélorussie)

 

Cette lunette de type point rouge a été optimisée pour le combat urbain. Elle dispose de deux oculaires : un fixe, pour les tirs classiques ; l’autre, formant un angle de 45° par rapport à l’axe de visée, permet de tirer en étant à l’abri d’une protection (un mur, par exemple). La Belomo est équipée de supports sur lesquels s’adaptent des rails de fixation latéraux (de type russe) ou des rails de type picatinny. Elle mesure 212 mm et son poids est de 580 grammes. Grâce à sa batterie de type AA, son autonomie est de 400 heures.

 

BELOMO PKP 2S

Belomo PKP 2S (Biélorussie)

 
EagleOwl SA 75/140  (DND – Allemagne)

La firme allemande DND (Dynamit Nobel Defense) présentait la lunette Eagleowl SA 75. Cette lunette de visée thermique non refroidie se distingue par sa légèreté (1 Kg), sa faible consommation d’énergie et sa résistance à des températures extrêmes (entre -40°C et +75°C). Elle fonctionne dans la bande spectrale de 8 à 14 µm et dispose d’un zoom électronique allant jusqu'à X 12.

 

Efficace de nuit ou par mauvaise visibilité, la lunette SA 75 détecte un homme à une distance de 690 m et un char à 750 m.

EAGLEOWL SA 75

Eagleowl SA 75 (Allemagne) 

Bur (KBP – Russie)

La firme russe KBP présentait pour la première fois la munition consommable BUR.

BUR

BUR (Russie)

 

Cette munition consommable de calibre 62 mm est disponible avec deux types de charge militaire : HE (High Explosive)et HEF (High Explosive Fragmentation).

 

La munition est conditionnée dans un tube de lancement sur lequel sont clipsés une poignée de mise de feu et un système de visée optique (diurne, nocturne à intensification de lumière ou lunette de visée thermique).

 

La munition HE est employée contre du personnel débarqué. Ses effets destructeurs couvrent une zone ouverte de 50 m2. Elle est également utilisée contre des bâtiments ou des véhicules faiblement blindés

 

De même, la munition HEF est employée contre du personnel débarqué mais son action s’exerce sur une zone plus vaste (80 m2).

 

La portée pratique de la munition BURest de 650 mètres et sa portée minimum est de 25 mètres. Son poids est de 3,5 Kg et celui de sa lunette de visée diurne de 1,3 Kg. Elle résiste à des températures comprises entre -40°C à +60°C.

Cette nouvelle munition dispose déjà d’un simulateur (9F7000) conçu pour l’entrainement des troupes.

 

BUR

BUR (Russie)

S2 Jockey seat (Scotseats – Ecosse)

La firme écossaise Scotseats présentait le S2 Jockey. Ce siège a été conçu pour réduire les effets mécaniques des chocs s’exerçant sur la colonne vertébrale des équipages de bateaux se déplaçant à très grande vitesse tels que les RIB (Rigid hulled Inflatable Boat)et les HSC (High Speed Craft). Ce siège peut être monté facilement, sur rail ou sur socle existant.

 

S 2 Jockey

Seat S 2 Jockey (Écosse)

Hanwha RCMS (Hanwha-Corée du sud)

La firme Kanwha présentait le Kanwha RCMS (Remote Control Munition System), système de protection de zone. Ce système est composé de trois types d’éléments :

-       le DCU (Detecting Canister Unit) qui constitue l’unité principale ;

-       le module Relais ;

-       le module de commande.

 

Le module de commande permet de contrôler 10 DCU, pouvant être déclenchés ensemble ou séparément. 10 DCU couvrent une zone  de 7 680 mètres carrés.

 

Chaque munition propulsée par le DCU dispose de deux fusées de sureté :

-       une fusée d’armement ;

-       une fusée d’autodestruction.

 

HANWHA RCMS

Hanwha RCMS (Corée du Sud)

SLXtreme  (Snowlizard/Otis- Etats-Unis)

La firme SnowLizard en collaboration avec la société Otis nous ont présenté un matériel très intéressant pour les soldats pourvus d’i-Phone.

 

Le SLXtreme est une coque durci permettant de résister aux chocs, mais aussi étanche jusqu'à deux mètres de profondeur. Sur la face arrière de cette coque est monté un panneau solaire permettant le rechargement de l’iPhone 4/4S. Cette coque durci permet de conserver toutes les fonctions de l’iPhone. La coque est réalisée en polycarbonate et caoutchouc. Elle dispose d’une prise normalisée permettant une connexion extérieure.

Cette coque est disponible en plusieurs coloris (jaune, noire, coyote, orange, urban color, etc..)

 

SLXtreme

SLXtreme (États-Unis)

COTWS (Raytheon– Etats-Unis)

La firme américaine présentait pour la première fois la lunette de visée COTWS (Clip-On Thermal Weapon Sight). Efficace de jour (notamment par mauvaise visibilité, pluie, fumigène, etc..) comme de nuit, cette lunette thermique se monte rapidement grâce au rail picatinny dont elle est équipée. Son module thermique de type non refroidi lui confère légèreté (seulement 860 grammes) et petite taille (183 mm), ce qui permet de la monter sur des armes comme le fusil M 4 ou la mitrailleuse M 249. La COTWSdétecte un homme à une distance de 1100 mètres. Pour finir, ses 4 piles AA lui assurent, selon les conditions climatiques, une autonomie de 7 à 12 heures.

 

COTWS

Raytheon COTWS (États-Unis)

Le MRAP Higuard (Renault truck Defense – France)

Renault Truck Defense présentait de nombreux engins, parmi lesquels figurait le Higuard, engin polyvalent de type MRAP.

 

Le Higuard combine une excellente mobilité tout terrain et un haut niveau de protection (balistique, contre IED et mines). Ce véhicule de transport de troupes peut accueillir 12 combattants  équipés. Son poids total autorisé en charge est de 20 tonnes alors que sa charge utile est de seulement 4 tonnes, ce qui permet de l’équiper de protections complémentaires ou de le doter d’une grande diversité de systèmes d’armes. Sur l’image ci-dessous, le Higuard est armé d’une mitrailleuse M 2 HB, mais il peut également être équipé d’un tourelleau télé-opéré de type FN DeFNder.

Son châssis 6x6 est associé à un moteur Renault MD 7 diesel de 340 chevaux avec un couple de 1306 Nm.  Le Higuard se déplace à une vitesse maximale de 90 km/h et son autonomie est de 850 km/h. Il est aérotransportable par Airbus A 400 M.

 

MRAP HIGUARD

Higuard (France) 

Aselsan RCWS LMM(Aselsan-Turquie)

La firme turque Aselsan présentait une tourelle télé-opérée montée sur bâtiments de surface dénommée Aselsan RCWS LMM.

 

RCWS ASELSAN LMM

Aselsan RCWS LMM (Turquie)

 

Cette tourelle se présente sous deux configurations :

-       La première intègre 8 missiles de type LMM (Light-weight Multirole Missile) et un bloc optronique de surveillance et de visée ;

-       La seconde intègre  4 missiles LMM. Le bloc optronique est dissocié de la tourelle.

Cette tourelle télé-opérée utilise le missile polyvalent LMM à guidage laser : ce missile traite des cibles comme des petites embarcations, des véhicules légèrement blindés et même des aéronefs lents (petits avions et hélicoptères). Le système est entièrement stabilisé pour optimiser le tir. Son faible poids et son encombrement réduit permettent de le monter sur une grande variété d’embarcations.

 

ASELSAN RCWS LMM

Aselsan RCWS LMM (Turquie)

SR 2 MP (Tsniitochmash-Russie)

La firme russe Tsniitochmash présentait une version modifiée du SR 2 M. Ce pistolet mitrailleur a été conçu pour armer les unités équipées d’un casque avec visière balistique.

 

Sa crosse repliable est complétée par une crosse squelette fixée sur à l’arrière de la carcasse. L’arme dispose d’un modérateur de son, monté sur le canon, et d’une poignée antérieure repliable. Elle peut être dotée d’un système de visée optique de type point rouge (ici Panorama Mk II) et d’un pointeur laser monté sur le rail de fixation latérale.

Le SR 2 MP est chambré pour la puissante munition 9 X 21 mm. A titre d’exemple, la munition  7N 29 (9 x 21) perce 4 mm d’acier à une distance de 100 mètres.

 

SR 2 MP

SR 2 MP (Russie)

CS/VP 3 (Polytechnologies-Chine)

La firme Polytechnologies présentait le MRAP (Mine Résistant Ambush Protected)CS/VP 3. Ce véhicule 4x4 de transport de troupes, pouvant embarquer jusqu’à 10 combattants, résiste aux munitions de calibre 7,62 x 51 mm perforantes. Il résiste également aux charges de 8 Kg d’équivalent TNT, placées sous la caisse, et aux charges de 16 Kg, placées sous une roue.

 

Le CS/VP 3 est un véhicule de 15 tonnes. Sa charge utile est de 2 tonnes. Deux circulaires (placées une à l’avant et l’autre à l’arrière), toutes deux équipées d’une mitrailleuse et d’un lance-grenade, assurent sa protection.

Grâce à son moteur de 235 KW, ce MRAP se déplace à une vitesse maximale de 90 km/h. Son autonomie est de 800 km.

 

L’engin dispose d’un treuil d’une capacité de 10 tonnes, placé à l’avant de l’engin.

 

CS/VP 3

CS/VP 3 (Chine)

Spartan (STREIT Group– Emirats Arabe Unis)

Cette année la firme STREIT présentait de nombreuses nouveautés dont une version 6 x 6 du Typhoon.

SPARTAN

Spartan (EAU)

 

Par ailleurs, la présentation dynamique a été l’occasion d’observer le Spartan, véhicule blindé polyvalent, basé sur un châssis de Ford F 550 et équipé d’un moteur V8 turbo diesel de 400 chevaux.

 

L’engin pèse 7,87 tonnes avec une charge utile de 1,1 tonne. Sa protection balistique, de niveau B 6, le garantit des munitions de petit calibre et des grenades.

 

Placée sur le toit,  une circulaire blindée accueille des armes collectives de type mitrailleuse M 2 HB ou lance-grenade MK 19 Mod 3.En outre, sept trappes de tir permettent l’emploi d’armes individuelles.

 

Enfin, l’engin dispose d’un treuil placé sur l’avant et de pneumatiques de type Run flat.

 

SPARTAN

Spartan (EAU)

Sphinx SDP Standard (Sphinx-Suisse)

La firme Sphinx, connue pour l’excellente qualité des ses armes, présentait le pistolet Sphinx SDP Standard.

SPHINX SDP STANDARD

Sphinx SDP Standard (Suisse)

 

Cette arme, fonctionnant en simple ou double action, dispose d’un levier de désarmement monté sur la glissière.

La firme suisse a choisi une carcasse en aluminium anodisé avec un insert en polymère et caoutchouc pour une bonne prise en main. La glissière est en acier anodisé.

 

Le Sphinx SDP Standard a une capacité de 17 cartouches. Sa longueur est de 210 mm, sa largeur de 33 mm et sa hauteur de 140 mm. Il pèse 900 grammes.

 

La version présentée disposait d’un canon fileté pouvant accueillir un modérateur de son de type Déviance.

Un rail de type picatinny usiné dans la masse permet le montage d’un pointeur laser ou d’une lampe tactique (ici un module Streamlight TLR 2)

 

L’arme dispose d’un kit de visée HALO H3 de la firme Déviance constitué d’une hausse en U et du nouveau guidon au tritium (de couleur verte ou rouge). Ce système se révèle très utile notamment par faible luminosité.

US Ordnance M 240 B  (US Ordnance- Etats-Unis)

La firme américaine présentait de nombreuses nouveautés dont la mitrailleuse M 240, disponible en 3 versions :

-       version infanterie (l’US Ordnance M 240 B) ;

-       version engin blindé (l’US Ordnance M 240 C) ;

-       version pour hélicoptères ou circulaires (l’US Ordnance M 240 D).

US ORDNANCE M 240

US Ordnance M 240 B (États-Unis)

La M240 B fonctionne par emprunts des gaz et est alimentée par bandes enmaillonnées. Elle peut être configurée pour un tireur droitier ou pour un tireur gaucher et est compatible avec les interfaces de MAG 58.

L’arme est dotée d’un système de visée mécanique constitué d’une planche de hausse réglable et d’un guidon préservé par des oreilles de protection. Un rail de fixation de type picatinny sert au montage d’une lunette de type Trijicon ACOG 6 x 48. La crosse pleine fixe en polymère est équipée d’un amortisseur hydraulique. Quant à son canon, il est dispose d'un traitement de type stellite, ce qui accroit notablement sa durée de vie. Enfin, un bipied repliable placé sous l’emprunt des gaz complète cet ensemble.

Cette arme a été testé avec succès par le spécialiste dans le domaine des armes à feu, Dan Shea.

Primetake GTR 60 (Primetake-Angleterre)

La firme anglaise Primetake  proposait de nombreuses munitions dont la grenade Primetake GTR 60 (grenade flash-bang d’entrainement rechargeable).

 

Cette grenade a été développée pour réduire les coûts d’entrainement, notamment pour les forces spéciales : elle peut être rechargée au moins 100 fois.

 

Le cœur de la grenade comporte trois logements permettant d’y placer trois recharges. La puissance sonore délivrée au moment de l’explosion est de 135 dB. L’explosion produit également un flash de 550 000 candelas. La grenade mesure 110 mm de haut pour un diamètre de 44 mm et un poids de 305 grammes, charge comprise.

 

PRIMETAKE GTR 60

Primetake GTR 60 (Angleterre)

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 08:30

nimr II

 

March 8, 2013: Strategy Page

 

The UAE (United Arab Emirates) has ordered another 800 NIMR military trucks for its armed forces. The NIMR is produced by a UAE company with an assembly plant in Jordan. The NIMR is a hummer-like vehicle designed to cope with the high heat and abundant sand and dust found in the Middle East. The basic 4x4 NIMR weighs 4.4 tons, can carry 1.5 tons (or up to eight people), and be equipped with a remote control 12.7mm machine-gun turret. Top speed is 140 kilometers an hour on roads. This version costs about $82,000 each. There is a larger 6x6 version for carrying cargo. There is also an anti-aircraft version armed with four Mistral missiles ready-to-fire and four more as reloads. An anti-tank version comes equipped with four Milan ATGM (anti-tank guided missiles) ready to fire and four more as reloads. All NIMRs are equipped to take a variety of armor kits (providing different degrees of protection against bullets and explosions).

 

NIMR development began in the late 1990s and production began in 2005. NIMR was designed with the help of Russian automotive company GAZ, which also helped set up the manufacturing operation and supplies some of the components. The UAE armed forces bought 1,200 NIMR vehicles over the last two years and most are in service. The new Libyan armed forces, as well as Lebanon, Tunisia, and Algeria, have ordered or are evaluating the vehicle.

 

The UAE also ordered 15,000 of the new CAR 816 assault rifle from a UAE company. This is another M-16 clone and has all the latest features and accessories.

 

NIMR and CAR 816 are part of an effort by oil-rich Arab countries to develop their economies and not just be dependent on exporting oil and gas. This is difficult because most Arab countries, especially the oil-rich Gulf states, don’t have much industrial infrastructure or a population with the motivation or skills to create one.

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 17:45

nimr II

 

27 February 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

The Libyan Army has taken delivery of 69 armoured vehicles, with the first batch of 20 Puma armoured fighting vehicles coming as a donation from Italy a while a further 49 Jordanian-made Nimr vehicles were donated by the United Arab Emirates (UAE).

 

The Puma vehicles were manufactured by Iveco Italia and supplied to Libya in terms of a bilateral defence co-operation agreement, which has also seen thousands of Libyan Army specialists and officers being trained in Italy. They were handed over to the Libyan defence minister General Mohammed Al-Bargoti in Tripoli by Italian defence minister Giampaolo Di Paola.

 

Speaking during the handover of the vehicles in Tripoli mid-month, Di Paola said the donation is testimony of the stronger, closer military and security ties between the two countries since the fall of former Libyan ruler Colonel Muammar Gaddafi in October 2011. He said Italy is prepared to help train and arm the navy, the army and the police forces to strengthen border and national security.

 

“We are prepared to help the new Libyan government by providing vehicles, training and a border control system. Libya is strategically important to Italy. We want the country to be stable and secure. We were among the first to come here immediately after the liberation to reaffirm our friendly ties. There are several agreements for cooperation projects that have already been signed, such as the one on integrated surveillance of Libyan borders,” Di Paolla told the Libyan Herald.

 

General Al Bargoti praised Italy for the support saying the donation and the fact that 3 000 members of the Libyan Army are currently being trained as military specialists and officers in Italy.

 

“Italy is a technologically advanced country and we will give it priority status for new armaments acquisitions. There will be more Italian arms deals,” Al Bargouti said.

 

The delivery of the 49 Nimr vehicles from the UAE is a boost to the 120 Nimrs already in service with the Libyan Army. Libyan Army spokesman Ali Al Sheiki said the armoured personnel carriers were supplied to Libya as part of a bi-lateral defence co-operation agreement signed between the two countries last year.

 

He said the new vehicles will be deployed to border security and surveillance duties in the eastern region which covers the general Benghazi area, which has evolved into a hotbed of jihadist militancy and a haven for armed criminal gangs.

 

The Nimr has a composite ceramic armour cover and a central tyre inflation system. All models are powered by a Cummins engines developing 146 kW of power, which provides a top road speed of 140 km/h and a cruising range of 700 km. The vehicle has a seating capacity for up to 6 passengers. More than 500 NIMR variants have been sold and are used widely in the UAE, Jordan, Libya, Algeria and Lebanon.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 19:30
La saga du Rafale aux Emirats Arabes Unis (1/3) : le temps de la réconciliation

 

21/02/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Alors que le salon de l'armement d'Abu Dhabi (IDEX) ferme ses portes ce jeudi, nous publions le premier volet d'une saga sur les négociations du Rafale aux Emirats Arabes Unis en trois chapitres : le temps de la réconciliation entre Paris et Abu Dhabi. François Hollande et son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont réussi à rétablir une relation de confiance avec le prince héritier Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, l'homme fort des Emirats Arabes Unis, qui avait fortement agacé par Paris fin 2011..

 

Une fois encore la France n'aura pas ménagé ses efforts pour propulser le Rafale dans le ciel bleu des Emirats Arabes Unis. Quelques semaines après la reprise des négociations en janvier entre Abu Dhabi et Paris portant sur la vente de 60 Rafale dans la foulée de la visite de François Hollande aux Emirats, le salon de l'armement d'Abu Dhabi (IDEX), qui a été inauguré dimanche, a bel et bien confirmé un net réchauffement des relations franco-émiraties sur ce dossier, qui avait fait l'objet à la fin de 2011 d'une grosse fâcherie entre Dassault Aviation et les EAU très agacés. C'est aujourd'hui du passé. Sur le salon IDEX, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et l'homme fort d'Abu Dhabi, le prince héritier, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, qui faisaient chacun leur propre tournée des stands des industriels, se sont croisés dimanche à deux reprises. Et ont visité ensemble dans une ambiance chaleureuse d'abord le stand de Nexter, qui attendait en vain d'être sélectionné par Abu Dhabi pour entrer en négociations exclusives pour la vente de 700 engins blindés à roues (VBCI), puis une seconde fois chez Dassault Aviation.

Les deux hommes ont ensuite partagé un déjeuner simple en dehors d'un cadre protocolaire strict, qui leur a permis de discuter librement du Rafale... et d'autres dossiers de coopérations entre la France et les Emirats. Bien loin des déclarations très abruptes de Jean-Yves Le Drian de retour d'un premier voyage aux Emirats fin octobre où il expliquait dans « Le Parisien » à propos du Rafale que « le rôle d'un membre du gouvernement, c'est d'établir les conditions de la confiance. Les industriels, eux, doivent jouer leur rôle et proposer l'offre la plus performante. Mais il ne faut pas mélanger les genres ». Des propos qui ne sont, semble-t-il, plus d'actualité. En tout cas à des années-lumière de son action à IDEX. Car le ministre a très naturellement débriefé ensuite le nouveau PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, qui avait lui-même discuté une bonne demi-heure avec le prince héritier sur le stand de l'avionneur.

 

Un "road map" pour Dassault Aviation

"Nous sommes ici aux Emirats parce qu'il y a ici un client majeur pour nous, explique Eric Trappier. Je devais rencontrer dans mes nouvelles fonctions Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, et nous avons échangé sur la base d'une transparence mutuelle". Le nouveau PDG de Dassault Aviation dispose aujourd'hui d'une "road map claire pour travailler", précise-t-il, mais il ne souhaite pas en dévoiler le contenu. Secret des affaires... Toutefois, le président du Conseil des industries de défense françaises (CIDEF), Christian Mons, a pour sa part indiqué qu'étant donné qu'en 2015 les premiers Mirage livrés auront 30 ans de service, "il y a une grande chance que le client (émirati) souhaite acheter en 2015/2016 et que nous commencions les livraisons en 2017/2018".

En tout cas, la reprise des négociations, accompagnée d'un nouveau climat de confiance, est une très bonne nouvelle pour Dassault Aviation et, au-delà, pour toute la filière de l'aéronautique militaire française qui ont un gros besoin pressant de charges de travail pour passer sans trop de difficultés le cap des restrictions budgétaires françaises. Toutefois, les négociations entre Abu Dhabi et Paris sont passées par tellement de haut et de bas depuis 2008, l'année de l'expression d'un intérêt pour les Rafale par les Emirats - c'est aussi le début d'une saga -, qu'il s'agit de rester prudent sur leur issue et sur un calendrier. "Le changement de gouvernance chez Dassault Aviation a été probablement l'élément clé d'une reprise des discussions entre Abu Dhabi", explique un très bon connaisseur de la région et de la famille régnante. Tout comme le changement de président de la République. L'intense activisme de Nicolas Sarkozy pour vendre le Rafale avait lui aussi fini par agacer les Emiratis, qui ont 60 Mirage 2000-9 dont ils sont très satisfaits. Certains de ces avions ont même été utilisés lors de l'opération Harmattan aux côtés de l'armée de l'air française.

 

François Hollande, VRP du Rafale ?

Nouveau président français, nouveau PDG de Dassault Aviation et... nouvelles relations de confiance entre Abu Dhabi et Paris. Les Emiratis semblent aujourd'hui convaincus que le Rafale est meilleur que le Mirage 2000-9. En outre, Eric Trappier, qui est apprécié à Abu Dhabi, a laissé de bons souvenirs. C'est lui qui a conclu la vente en 1998 de 30 Mirage 2000-9 et la modernisation de 33 autres Mirage 2000 au standard des 2000-9, alors qu'il était responsable des ventes avec les EAU au sein de la direction générale internationale de Dassault Aviation. Tout est pour le mieux donc... reste encore à trouver le bon prix pour vendre le Rafale, objet de la fâcherie entre Dassault Aviation et Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan fin 2011. Enfin, pour reprendre le fil là où il avait été interrompu, il fallait un déclic. C'est la visite aux Emirats de François Hollande en janvier, qui remet définitivement en selle le Rafale.

Le président français et son homologue émirati cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, évoquent le Rafale lors de leurs discussions. "Nous pensons que c'est un très bon avion, je n'ose pas dire que l'expérience l'a démontré, mais c'est pourtant le cas, aussi bien en Libye que même sur le théâtre malien", explique-t-il lors d'une conférence de presse. Nous pensons que c'est une technologie exceptionnelle, nous l'avons dit à nos amis émiriens. Ils ne le contestent pas d'ailleurs. Après, c'est une question de prix. (...) Mais ce n'est pas le président de la République française qui fixe le prix des avions. Donc cela obéit à des logiques de discussions, de négociations". C'est le feu vert pour la reprise des négociations entre le Team Rafale (Dassault Aviation, l'électronicien Thales et le motoriste Safran) et Abu Dhabi. D'ailleurs, François Hollande demande à son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de revenir aux Emirats pour poursuivre les discussions. Ce qu'il fera pour le salon IDEX après quelques jours en Inde. C'est le temps de la réconciliation.

 

Des liens jamais coupés

Les liens entre Abu Dhabi et Paris n'ont jamais été coupés mais la campagne présidentielle française, puis l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle équipe gouvernementale, le temps qu'elle prenne ses marques, a freiné la reprise des discussions. « Il a fallu six mois de rodage au nouveau pouvoir français pour définir une stratégie et un volet politique à l'export », explique un grand patron de l'armement. Surtout, Abu Dhabi, débarrassé de la pression intense de Nicolas Sarkozy déployée pour parvenir à une signature rapide de ce contrat, veut se donner du temps pour renouveler leur flotte de Mirage 2000-9. Les Emiratis n'ont jamais été pressés de s'offrir de nouveaux avions de combat. Non pas qu'ils n'étaient pas intéressés par le Rafale mais simplement le renouvellement de leur fotte de combat ne coïncidait pas avec le calendrier de l'ancien président. "C'était une campagne politique orchestrée par Nicolas Sarkozy et non pas à l'initiative des industriels", rappelle un observateur. D'où ce décalage entre le besoin du client et la proposition de Paris... qui a d'ailleurs raté le coche en ne liant pas l'installation de la base interarmée française à Al Dahfra (Abu Dhabi) forte de 700 hommes prépositionnés, à l'achat des avions de combat par les Emiratis. "Est-ce maintenant trop tard ?", s'interrogeait en début d'année un industriel. Possible. "Avec le temps, on oublie les cadeaux qui ont été faits", poursuivait-il.

Des liens qu'aurait bien voulu détricoter le Premier ministre britannique, David Cameron, qui a tout fait pour torpiller les discussions entre Dassault Aviation et Abu Dhabi. Totalement décomplexé avec les ventes d'armes, il a proposé aux Emirats lors d'une visite officielle en novembre l'Eurogighter Typhoon, fabriqué par BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica pour remplacer leur flotte actuelle de Mirage 2000-9. David Cameron a fait le job. Il a même signé un partenariat dans la défense prévoyant en particulier une "étroite coopération" concernant les Typhoon. Londres voulait ainsi persuader les Emirats d'adopter le Typhoon, avec la volonté d'établir à plus long terme "une collaboration pour le développement de la prochaine génération d'équipement militaire aérospatial". En dépit de la pression de David Cameron, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan n'a jamais voulu annoncer que les négociations avec Dassault Aviation étaient arrêtées.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 11:30

Rafale photo2 Sirpa Air

 

21/02/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Deuxième volet de la saga sur les négociations du Rafale aux Emirats Arabes Unis en trois chapitres. Voici le temps des espoirs... mais aussi des concessions. C'est en juin 2008 que les Emirats Arabes Unis ont dévoilé des discussions préliminaires en vue d'acquérir jusqu'à 63 Rafale. A l'été 2010, les négociations se compliquent.

 

Un an après le fiasco franco-français retentissant du Rafale au Maroc, Nicolas Sarkozy arrache une promesse de vente des Emirats Arabes Unis (EAU) jusqu'à 63 avions de combat tricolore. C'est précisément le 5 juin 2008 que sont officiellement évoquées pour la première fois des "discussions préliminaires" entre les deux pays. Selon une source officielle, citée par l'agence émiratie officielle Wam, "des discussions se déroulent entre le gouvernement des Emirats arabes unis et la République française" sur une vente de Rafale. Dans la foulée, l'ancien président, très marqué par l'échec du Rafale au Maroc - sa responsabilité n'est pourtant pas engagée -, estime que l'intention émiratie d'acheter éventuellement des Rafale est "une bonne nouvelle pour la France". Le chef de l'Etat précise toutefois qu'il "n'y a pas de date fixée ni de négociations commerciales entamées à ce stade". Mais il rajoute toutefois qu'en "cas de signature prochaine de contrat, les premiers appareils pourraient être livrés à partir de 2012. Les discussions vont se poursuivre dans les semaines qui viennent". Aussitôt, le titre Dassault Aviation s'envole, gagnant 8,2 %, à 595 euros, une heure après l'ouverture du marché parisien. C'est le début d'une saga... qui a rebondi plus de quatre ans plus tard en janvier 2013 avec le voyage à Abu Dhabi de François Hollande, qui a relancé le Rafale dans le ciel des Emirats.

 

Le Rafale, ou l'une des obsessions de Nicolas Sarkozy, qui se verrait bien être le premier président français à accrocher la signature d'un contrat export pour le matériel le plus emblématique de l'industrie de l'armement française. Le Rafale, ou comment vendre cet avion de combat jamais encore vendu... Toujours très bien noté dans les pays où il est en compétition mais jamais gagnant. Même François Hollande commence à se piquer au jeu, son voyage à Abu Dhabi en est le reflet. Et la posture un peu dédaigneuse qu'il a adopté lors des premiers voyages présidentiels vis-à-vis des grands contrats semble avoir changé. En Arabie saoudite, il avait déclaré à Reuters, qu'il n'était "pas venu signer je ne sais quel contrat. C'est une relation personnelle et de confiance qui devait être établie". Les temps changent mais cela restera probablement inavouable. Nicolas Sarkozy lui a foncé sans aucun état d'âme. Car au fil du temps, la vente du Rafale est devenue l'un des défis personnels de l'ancien président. L'objecitf de vendre le Rafale, l'avion de combat de Dassault Aviation, l'a très souvent accompagné lors de ses déplacements à l'étranger. A tel point que Nicolas Sarkozy tentera même de le proposer à des pays où il n'avait pratiquement aucune chance de succès. C'est le cas du Koweït et du Sultanat d'Oman, qui ne peuvent pas s'offrir cet appareil pour des raisons politiques, des pays trop dépendants de Washington. Et l'ancienne colonie de Sa Majesté, Oman, ne cache pas non plus un fort tropisme britannique. D'où son achat fin 2012 de douze Eurofighter Typhoon, l'avion de combat de BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica.

 

Des percées pour le Rafale mais pas de concrétisation

 

L'activisme de Nicolas Sarkozy permettra toutefois d'obtenir de réelles percées commerciales accompagnées par de vraies négociations commerciales. Le Rafale sera ainsi au coeur des relations politiques entre la France et le Brésil et entre Paris et Abu Dhabi. Deux pays où il a su instaurer au départ une relation de confiance très étroite, notamment avec l'ancien président, Lula. Mais elle se finira mal... "Nicolas Sarkozy a été l'origine de ces deux campagnes, qui sont des campagnes très politiques et qui ne sont pas à l'initiative des clients", rappelle un très bon observateur. Surtout ces campagnes n'ont pas collé avec un besoin opérationnel des armées de l'air de ces pays, voire même avec leur budget.

Mais pressés par Nicolas Sarkozy, les Emiratis jouent le jeu... avec quelques réticences. Ce qu'une source proche du dossier résume ainsi : "lorsque vous rentrez dans une concession mais que vous n'avez pas un besoin fondamental de changer votre voiture, vous vous montrez très exigeant avec le vendeur en lui demandant toutes les options possibles au meilleur prix". Résultat, le Rafale tel qu'Abu Dhabi le voulait en 2010 est "un véritable sapin de Noël", expliquent alors à La Tribune des proches des négociations. Des moteurs plus puissants (9 tonnes au lieu de 7,5), un missile antinavire américain Harpoon sous les ailes du Rafale, une électronique améliorée (radar AESA et guerre électronique Spectra). Au total, le coût de modernisation de l'avion de combat exigé par Abu Dhabi s'élevait en 2010 entre 4 et 5 milliards d'euros. Un montant à partager entre la France et les Emirats.

 

Le temps des concessions

 

Pour l'heure, au début de l'année 2009, Paris croit encore à un succès rapide. Les autorités estiment alors que le partenariat en matière de défense très étroit entre la France et les Emirats Arabes Unis, voulu et négocié par l'Elysée, dont le symbole est la base interarmée qui est en train d'être installée à Al Dahfra (Abu Dhabi), permettra à la France de signer le contrat tant désiré. C'est bien mal connaître les Emiratis, de très fins négociateurs qui jouent sur du velours, connaissant la volonté à tout prix de l'Elysée de signer ce contrat. Abu Dhabi va jouer sur deux tableaux, l'un diplomatique avec l'Elysée et l'autre commercial avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran), qui lui résistera mieux aux demandes excessives des Emiratis.

 

Mais pour Paris, aveuglé par la signature de ce contrat, le chemin de croix commence vraiment. L'Elysée est au début de toute une série d'exigences d'Abu Dhabi, dont la plupart seront satisfaites... sans aucune contrepartie. Et ce contrairement à ce que pensait l'Elysée, il n'y aura par exemple aucun contrat signé en contrepartie de la construction de la base interarmée d'Al Dhafra située à 40 kilomètres d'Abu Dhabi. Ni en mai 2009 lors de l'inauguration de la base, ni après. L'installation de l'armée française dans le Golfe avait fait l'objet d'un accord signé début 2008 par Nicolas Sarkozy lors d'un précédent voyage. Une déception pour le président français, qui ne l'empêchera pas de donner le coup d'envoi, lors de l'inauguration de la base française, pour la construction du Louvre Abu Dhabi, premier musée universel au Moyen Orient. En juin 2009, on reparle aussi du Rafale lors du salon aéronautique du Bourget, Paris vise à cette époque la fin des négociations au début du printemps 2010. Le ministre de la Défense d'alors, Hervé Morin, estime également en décembre 2009 possible la signature d'un contrat Rafale en 2010. D'autant que "le verrouillage technique a été effectué et la signature du contrat est balistique", expliquait-on à La Tribune en octobre.

 

Des nuages noirs sur les négociations

 

Début 2010, le climat reste encore très bon. Français et Emiratis travaillent pour finaliser cette fois le contrat à l'été, la négociation sur la définition de l'appareil émirati est alors pratiquement bouclée. Les négociateurs en sont même à évoquer alors le calendrier de livraison des différents standards du Rafale. Nicolas Sarkozy évoque lui-même un possible contrat avec les Emirats, faisant étant "d'une forte espérance en ce qui concerne la vente de Rafale par la France aux EAU. Nous entrons dans une phase de discussions assez approfondies". Mais patratas deux articles successifs dans la presse française vont très fortement ralentir les négociations. C'est d'abord "Le Figaro", la propriété de Dassault - un comble - qui publie en juin un article sur la sécurité d'Abu Dhabi, qui a fortement déplu surplace et qui a fait désordre dans le Golfe. Ensuite, un général de l'armée française révèle en août des détails secrets des négociations dans une interview à la Revue défense et sécurité internationale. C'est trop pour les Emiratis, qui explosent de rage. Et ils envoient un signal très fort à Paris. Ils menacent de mettre en concurrence le F/A-18E/F face au Rafale. Et pour bien montrer leur irritation, Abu Dhabi, selon le site américain Defensenews, a demandé durant le mois d'août à Boeing des informations sur les versions monoplace et biplace du F/A-18E/F Super Hornet.

 

Et Paris n'est pas au bout de ses peines. A l'automne 2010, Abu Dhabi rajoute dans les discussions une nouvelle exigence pour acquérir le Rafale. Les Emiratis, qui sont revenus à la table des négocations, se montrent exigeants. Ils mettent désormais dans la balance des droits de trafic supplémentaires (autorisations de vols) en France, essentiellement à Roissy, pour leurs compagnies aériennes Emirates (Dubai) et surtout Etihad, le transporteur d'Abu Dhabi. Une exigence à une semaine environ d'un deuxième round de négociations bilatérales sur les services aériens et six mois après l'échec du premier. Paris avait rejeté en bloc les exigences colossales des Emirats (un doublement du nombre de vols en France). Les représentants d'Abu Dhabi étaient partis furieux. Mais, fin 2010, le Rafale est en danger et le dossier devient très politique. Entre Air France et Dassault Aviation, deux de ses fleurons, Paris doit choisir.

 

L'Elysée choisira l'avionneur. Fin janvier 2011, la France autorise les compagnies du Golfe à défier davantage Air France dans l'Hexagone. Car face à des centaines d'Airbus, une soixantaine de Rafale, un gros contrat d'approvisionnement d'uranium pour Areva, les arguments de la compagnie française pour inciter les autorités françaises à refuser des vols supplémentaires aux compagnies émiraties n'ont pas pesé bien lourd. Mais le chemin de croix de Paris va pourtant se poursuivre en 2011.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 11:30
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

21/02/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Troisième et dernier volet de la saga du Rafale aux Emirats Arabes Unis, le temps des fâcheries. Si l'année 2010 a été compliquée, celle de 2011 le sera encore plus. Le Rafale ne sortira des turbulences qu'en 2012.

 

Après une année 2010 où les relations franco-émiraties se sont nettement rafraichies, 2011 commence bien pour les chances du  Rafale aux Emirats Arabes Unis. La France a lâché fin janvier en rase campagne Air France en augmentant les droits de trafic aux compagnies émiraties (Emirates et Etihad) vers Roissy notamment. Au grand dam de la compagnie tricolore qui voit ses rivales arrivées en force en France. Mais Paris a voulu à tout prix éviter une nouvelle crise avec les Emirats pour ne pas compromettre à nouveau les chances du Rafale. Les équipes du Team Rafale (Dassault Aviation, Thales, Safran) peuvent reprendre le chemin d'Abu Dhabi pour reprendre les négociations là où les Emiratis les avaient abandonnées. Moqué en France pour son incapacité à être vendu à l'export, cet avion de combat, un concentré de la haute technologie française, devrait forcément l'être un jour. En 2011 ? Pourquoi pas aux Emirats arabes unis, où l'équipe France y croit à nouveau au début de l'année 2011. "Nous espérons de bonnes nouvelles cette année. Les discussions continuent avec les Emirats Arabes Unis", estime le nouveau ministre de la Défense, Alain Juppé dans une interview accordé en janvier au "Monde".

 

D'autant que les industriels ont réussi à réduire les surcoûts de développement à 3 milliards d'euros environ (contre une estimation initiale de 4 à 5 milliards). "Avant la Libye, la feuille de route technologique incluait un moteur plus puissant. Aujourd'hui, la motorisation actuelle (la version de l'armée de l'air française, ndlr) a montré toute sa pertinence", confirmera en juillet, le successeur d'Alain Juppé, Gérard Longuet. En février, les négociations progressent et sont "un peu plus actives", estime pourtant prudemment le directeur général international de Dassault Aviation, Eric Trappier, le jour de l'ouverture à Abu Dhabi du Salon IDEX. Mais encore une fois les relations tumultueuses entre les deux pays vont reprendre le dessus. Lors de l'inauguration d'IDEX, le prince héritier Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan ignore ostensiblement le stand Thales, pourtant situé entre celui de Dassault Aviation et de Safran, deux stands sur lesquels le prince s'arrête. Le groupe d'électronique, l'un des très grand fournisseurs d'équipements civils et militaires des Emirats ,a pourtant toujours joui d'une très bonne image dans le pays.

 

Crise entre Thales et Abu Dhabi

 

Que se passe-t-il entre Thales et les Emirats ? Une crise majeure couve entre Abu Dhabi et le groupe d'électronique, l'un des principaux partenaires industriels du Rafale, une information révélée à l'époque par La Tribune, qui s'est procuré à l'époque un télex diplomatique explosif. Les diplomates sont très inquiets sur la relation entre les deux pays. "Les prises de position (de Thales, ndlr) - sur les offsets (les compensations pour obtenir un contrat à l'export, Ndlr) notamment - sont incompréhensibles pour les autorités émiriennes. Elles peuvent impacter négativement les intérêts du groupe aux EAU, et indirectement sur certains projets, nos intérêts globaux", dont la vente de Rafale , s'alarment les diplomates en poste à Abu Dhabi. Ce constat est confirmé par plusieurs sources contactées à l'époque par La Tribune. "Cette attitude paraît de plus en plus intenable sauf à accepter des dommages durables", explique l'ambassade d'Abu Dhabi. Dans la foulée de ces révélations, le PDG de Thales, Luc Vigneron, s'envolera très vite pour Abu Dhabi... pour éteindre l'incendie et finalement signer l'accord cadre sur les nouvelles règles d'offset mises en vigueur par les autorités émiriennes depuis septembre 2010. Un dossier personnellement suivi par Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, qui a fait plier Thales.

 

Quelques mois passent, les négociations tournent au ralenti. Mais au cours de l'été 2011, les négociations entre Paris et Abu Dhabi reprennent très activement. "C'est un classique des Émirats de négocier pendant le ramadan", sourit alors un bon connaisseur de ces dossiers. Cela avait été le cas pour les Mirage 2000-9 achetés en 1998 à Dassault Aviation. Ainsi, l'équipe de négociations de Team Rafale et du missilier MBDA ont été "convoqués" par les autorités émiraties, qui mènent depuis le début le tempo des discussions, pour reprendre les négociations passées par des hauts et des bas depuis trois ans. Avec cette nouvelle phase de négociations, les Émirats ont semble-t-il changé d'attitude avec Paris. "Ce qui est nouveau, c'est qu'Abu Dhabi veut maintenant le Rafale", explique-t-on alors à La Tribune. Qu'est-ce qui a fait changer les Emiratis ? La Libye, plus précisément les performances du Rafale lors de l'opération Harmattan. Les observateurs du Golfe, qui ont disséqué les performances opérationnelles du Rafale en Libye ont été favorablement impressionnés. Du coup, les Émiratis sont dans un état d'esprit complètement différents et les négociations sont beaucoup "plus raisonnables" qu'auparavant, explique-t-on à La Tribune. Et certains se risquent à nouveau sur un calendrier pour une signature d'ici à la fin de l'année. Notamment lors du salon aéronautique de Dubaï prévu en novembre. Gérard Longuet, qui va être binetôt mis sur la touche sur ce dossier, l'assure quant à lui en octobre sur la chaîne LCI : "il y aurait une très forte probabilité que le contrat soit conclu".

 

Le prix du Rafale énerve énormément Abu Dhabi

 

Sauf qu'à nouveau un galet se glisse dans les négociations, qui se sont nettement durcies au fil de l'été. La question du prix fâche déjà à Abu Dhabi. La visite expresse à Paris (moins de 12 heures), fin septembre, du prince héritier d'Abu Dabi, qui a rencontré Nicolas Sarkozy à l'Élysée, s'est plutôt mal passée. Mal préparée, cette rencontre, censée tout remettre en ordre, ne fait pas avancer d'un pouce le dossier du Rafale. Bien au contraire. Mal briefé, le chef de l'Etat, pensant que le dossier Rafale était enfin réglé, aborde cette rencontre avec un angle de politique régionale, évoquant entre autre la question de la Palestine. Cheikh Mohammed repart de Paris sans avoir les réponses qu'il attendait. D'autant qu'il se plaint d'un gros écart de prix entre ses estimations et celles de Dassault Aviation. C'était pourtant l'une de ses trois demandes personnelles à Nicolas Sarkozy : obtenir un prix raisonnable. Ses deux autres souhaits : disposer d'un avion plus performant que le Mirage 2000-9 et que la France finance une partie des coûts non récurrents du Rafale.

 

Le débriefing de la visite de Cheikh Mohammed à l'Elysée est violent , rapporte un observateur. Conséquence, quelques jours plus tard, Nicolas Sarkozy décide de confier le dossier au ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. "Il fallait une personne de poids pour remettre le dossier à l'endroit", explique-t-on à La Tribune. Mais c'est trop tard. Abu Dhabi boudeur, mettra quant à lui très longtemps pour désigner un nouveau patron des négociations. Et décide de mettre à l'épreuve les Français avec l'Eurofighter. La crise va éclater quelques mois plus tard sur la place publique en plein salon de Dubaï. En outre, ils sont furieux contre la façon dont la France mène les négociations : trop d'interlocuteurs étatiques après le départ du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, au ministère de l'Intérieur ainsi que l'attitude "arrogante" de Dassault Aviation, selon des sources concordantes. Des progrès ont pourtant été réalisés après la visite express fin septembre à Paris de Cheikh Mohammed. Mais pas suffisamment pour Abu Dhabi visiblement. "Depuis la reprise en main par Alain Juppé du dossier Rafale aux Emirats , tout le monde en France marche dans le même sens pour vendre le Rafale, sauf Dassault", murmurait-on au premier jour du salon de Dubaï dans les allées.

 

Entrée en piste de l'Eurofighter

 

C'est même une douche glacée pour le camp français le dimanche lors de l'inauguration du salon aéronautique, le Dubaï Airshow. Les Emirats arabes unis, jusqu'ici en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour l'acquisition de 60 Rafale, révèlent avoir demandé au consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmecannica) de lui faire une offre commerciale. Une annonce qui prend complètement au dépourvu tous les industriels et officiels français présents au salon. Interrogés au Dubaï Airshow par La Tribune, ils minimisent ce coup de théâtre. Ils assurent pour la plupart qu'il s'agit d'une tactique des EAU pour faire baisser le prix du Rafale, jugé trop cher. Le ministre de la Défense confirme officiellement que "cette demande de cotation apparaît plus comme une mesure d'animation de la procédure". Il veut encore croire que "la France est proche du point final d'une négociation très bien engagée. Selon la position que l'on occupe, chaque froncement de sourcils peut rapporter ou coûter quelques centaines de millions d'euros", précise-t-il.

 

Ce qui a le don d'énerver encore plus les Emiratis, qui à la fin du salon, publient de façon très inhabituelle un communiqué cinglant. "Grâce au président Sarkozy, la France n'aurait pas pu en faire plus sur le plan diplomatique ou politique pour faire aboutir un accord sur le Rafale", déclare dans un communiqué le prince héritier d'Abu Dhabi. "Malheureusement, Dassault semble ne pas avoir conscience que toutes les bonnes volontés politiques et diplomatiques du monde ne peuvent permettre de surmonter des termes commerciaux qui ne sont pas compétitifs et à partir desquels on ne peut travailler". Résultat, les négociations sont au mieux gelées pour une longue période, au pire Abu Dhabi n'achètera jamais le Rafale.

 

Le forcing de Nicolas Sarkozy avant l'élection présidentielle

 

Une situation irrattrapable. C'est sans compter sur l'énergie de Nicolas Sarkozy, qui tente de réanimer les négociations. Trois mois après la crise augüe entre les Emirats et Dassault Aviation, l'avionneur serait à nouveau proche d'un accord avec les Emirats en février 2012 pour la vente des 60 Rafale. Incroyable. Une visite de Nicolas Sarkozy est même prévue le 12 février à Abu Dhabi, puis reportée début mars même si certains observateurs estiment que ce serait encore un peu tôt. Plutôt fin mars, début avril. Tous attendent désormais le feu vert du cheikh Mohammed bin Zayed. Car lui et lui seul décidera quand il signera ce contrat. Peu importe la pression de Paris et du candidat Sarkozy. "Quand, c'est la question que tout le monde se pose", rappelle alors une source contactée par La Tribune. Une chose est sûre, les relations se sont complètement détendues entre Paris et Abu Dhabi depuis la crispation de novembre. Et les visites sont nombreuses et régulières, le PDG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, et son patron des affaires internationales, Eric Trappier, y étaient encore en février. Des gesticulations qui n'aboutiront pourtant à aucun contrat au final. Car il aurait été incroyable que les Emirats fassent un geste pour Nicolas Sarkozy donné perdant avant l'élection présidentielle. Ce dernier s'est pourtant battu jusqu'au dernier moment pour convaincre les EAU de signer un contrat dans le courant du premier trimestre 2012.

 

Pour Nicolas Sarkozy, c'est un échec. Le président voulait constituer une équipe de France unie, qui parle d'une seule voix à l'exportation pour gagner les grands appels d'offres internationaux civils et militaires, notamment ceux concernant le Rafale. Pour ce faire, il avait nommé un pilote, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, en qui il avait toute confiance, et créé un outil, la war room, censée impulser une stratégie et une cohérence à ce qu'il appelait l'équipe de France. Le bilan est plutôt mitigé au bout de cinq ans mais au moins, la France parlait d'une seule et même voix à ses interlocuteurs. Sauf qu'avec le départ de Claude Guéant au ministère de l'Intérieur, la cacophonie est revenue dans cette équipe de France privée de capitaine. Abu Dhabi, qui avait relancé les négociations en plein été sur un rythme intensif, y compris lors du ramadan en août, entendaient depuis quelques semaines plusieurs sons de cloche au gré des visiteurs venus vendre les qualités et les prouesses du Rafale. Les Emirats avaient trop d'interlocuteurs, l'industriel mais aussi beaucoup trop d'étatiques, confirme-t-on au ministère de la Défense, qui stigmatise plutôt l'Etat et ses chapelles trop nombreuses. Un pilote a fait défaut.

 

Calme plat en 2012

 

A partir du deuxième trimestre, il ne se passera plus rien... ou presque pendant six mois en raison de la fin de la campagne présidentielle et de la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale. Fin mai, c'est même la panne pour le Rafale aux Emirats. Plusieurs sources concordantes industrielles et étatiques confirment que les négociations sur la vente de 60 Rafale sont alors au point mort. "La France a redécouvert que le client n'avait pas forcément besoin de ces avions de combat tout de suite mais plutôt à un horizon un peu plus lointain", explique-t-on à La Tribune. Seul fait notable positif, l'avion de combat se dote du nouveau radar RBE2 à antenne active de Thales, ce qui se fait de mieux actuellement. Seuls les avions de combat américains sont équipés avec.

 

On reparle enfin du Rafale aux Emirats en octobre. Le message s'adresse clairement aux Emiratis. De retour d'une visite aux Emirats, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian indique le 24 octobre dans une interview à Aujourd'hui en France/Le Parisien que les négociations pour la vente de 60 Rafale n'avait pas été abordée en raison d'une dégradation des relations entre la France et les Emirats. Selon lui, "ce dossier empoisonnait nos rapports. Les Rafale attendront. Cette discussion viendra ultérieurement", explique Jean-Yves Le Drian. "Mon objectif était de rétablir la confiance" car il y a "un effilochage" des relations entre les deux pays "depuis dix-huit mois". Conséquence, selon lui, "les EAU, qui effectuaient 70 % de leurs dépenses militaires en France, ont fait passer ce pourcentage à 10 %", affirme-t-il. Mais la visite de François Hollande mi-janvier à Abu Dhabi relance enfin le Rafale. Inch allah.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 08:14

Rafale point-de-situation-du-15-janvier-2012-1

 

21/02/2013, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que le salon de l'armement d'Abu Dhabi (IDEX) ferme ses portes ce jeudi, nous publions le premier volet d'une saga sur les négociations du Rafale aux Emirats Arabes Unis en trois chapitres : le temps de la réconciliation entre Paris et Abu Dhabi. François Hollande et son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont réussi à rétablir une relation de confiance avec le prince héritier Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, l'homme fort des Emirats Arabes Unis, qui avait fortement agacé par Paris fin 2011..

 

Une fois encore la France n'aura pas ménagé ses efforts pour propulser le Rafale dans le ciel bleu des Emirats Arabes Unis. Quelques semaines après la reprise des négociations en janvier entre Abu Dhabi et Paris portant sur la vente de 60 Rafale dans la foulée de la visite de François Hollande aux Emirats, le salon de l'armement d'Abu Dhabi (IDEX), qui a été inauguré dimanche, a bel et bien confirmé un net réchauffement des relations franco-émiraties sur ce dossier, qui avait fait l'objet à la fin de 2011 d'une grosse fâcherie entre Dassault Aviation et les EAU très agacés. C'est aujourd'hui du passé. Sur le salon IDEX, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et l'homme fort d'Abu Dhabi, le prince héritier, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, qui faisaient chacun leur propre tournée des stands des industriels, se sont croisés dimanche à deux reprises. Et ont visité ensemble dans une ambiance chaleureuse d'abord le stand de Nexter, qui attendait en vain d'être sélectionné par Abu Dhabi pour entrer en négociations exclusives pour la vente de 700 engins blindés à roues (VBCI), puis une seconde fois chez Dassault Aviation.

 

Les deux hommes ont ensuite partagé un déjeuner simple en dehors d'un cadre protocolaire strict, qui leur a permis de discuter librement du Rafale... et d'autres dossiers de coopérations entre la France et les Emirats. Bien loin des déclarations très abruptes de Jean-Yves Le Drian de retour d'un premier voyage aux Emirats fin octobre où il expliquait dans « Le Parisien » à propos du Rafale que « le rôle d'un membre du gouvernement, c'est d'établir les conditions de la confiance. Les industriels, eux, doivent jouer leur rôle et proposer l'offre la plus performante. Mais il ne faut pas mélanger les genres ». Des propos qui ne sont, semble-t-il, plus d'actualité. En tout cas à des années-lumière de son action à IDEX. Car le ministre a très naturellement débriefé ensuite le nouveau PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, qui avait lui-même discuté une bonne demi-heure avec le prince héritier sur le stand de l'avionneur.

 

Un "road map" pour Dassault Aviation

 

"Nous sommes ici aux Emirats parce qu'il y a ici un client majeur pour nous, explique Eric Trappier. Je devais rencontrer dans mes nouvelles fonctions Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, et nous avons échangé sur la base d'une transparence mutuelle". Le nouveau PDG de Dassault Aviation dispose aujourd'hui d'une "road map claire pour travailler", précise-t-il, mais il ne souhaite pas en dévoiler le contenu. Secret des affaires... Toutefois, le président du Conseil des industries de défense françaises (CIDEF), Christian Mons, a pour sa part indiqué qu'étant donné qu'en 2015 les premiers Mirage livrés auront 30 ans de service, "il y a une grande chance que le client (émirati) souhaite acheter en 2015/2016 et que nous commencions les livraisons en 2017/2018".

 

En tout cas, la reprise des négociations, accompagnée d'un nouveau climat de confiance, est une très bonne nouvelle pour Dassault Aviation et, au-delà, pour toute la filière de l'aéronautique militaire française qui ont un gros besoin pressant de charges de travail pour passer sans trop de difficultés le cap des restrictions budgétaires françaises. Toutefois, les négociations entre Abu Dhabi et Paris sont passées par tellement de haut et de bas depuis 2008, l'année de l'expression d'un intérêt pour les Rafale par les Emirats - c'est aussi le début d'une saga -, qu'il s'agit de rester prudent sur leur issue et sur un calendrier. "Le retrait de Charles Edelstenne (l'ancien PDG de Dassault Aviation, ndlr) a été probablement l'élément clé d'une reprise des discussions entre Abu Dhabi", explique un très bon connaisseur de la région et de la famille régnante. Tout comme le changement de président de la République. L'intense activisme de Nicolas Sarkozy pour vendre le Rafale avait lui aussi fini par agacer les Emiratis, qui ont 60 Mirage 2000-9 dont ils sont très satisfaits. Certains de ces avions ont même été utilisés lors de l'opération Harmattan aux côtés de l'armée de l'air française.

 

François Hollande, VRP du Rafale ?

 

Nouveau président français, nouveau PDG de Dassault Aviation et... nouvelles relations de confiance entre Abu Dhabi et Paris. Les Emiratis semblent aujourd'hui convaincus que le Rafale est meilleur que le Mirage 2000-9. En outre, Eric Trappier, qui est apprécié à Abu Dhabi, a laissé de bons souvenirs. C'est lui qui a conclu la vente en 1998 de 30 Mirage 2000-9 et la modernisation de 33 autres Mirage 2000 au standard des 2000-9, alors qu'il était responsable des ventes avec les EAU au sein de la direction générale internationale de Dassault Aviation. Tout est pour le mieux donc... reste encore à trouver le bon prix pour vendre le Rafale, objet de la fâcherie entre Dassault Aviation et Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan fin 2011. Enfin, pour reprendre le fil là où il avait été interrompu, il fallait un déclic. C'est la visite aux Emirats de François Hollande en janvier, qui remet définitivement en selle le Rafale.

 

Le président français et son homologue émirati cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, évoquent le Rafale lors de leurs discussions. "Nous pensons que c'est un très bon avion, je n'ose pas dire que l'expérience l'a démontré, mais c'est pourtant le cas, aussi bien en Libye que même sur le théâtre malien", explique-t-il lors d'une conférence de presse. Nous pensons que c'est une technologie exceptionnelle, nous l'avons dit à nos amis émiriens. Ils ne le contestent pas d'ailleurs. Après, c'est une question de prix. (...) Mais ce n'est pas le président de la République française qui fixe le prix des avions. Donc cela obéit à des logiques de discussions, de négociations". C'est le feu vert pour la reprise des négociations entre le Team Rafale (Dassault Aviation, l'électronicien Thales et le motoriste Safran) et Abu Dhabi. D'ailleurs, François Hollande demande à son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de revenir aux Emirats pour poursuivre les discussions. Ce qu'il fera pour le salon IDEX après quelques jours en Inde. C'est le temps de la réconciliation.

 

Des liens jamais coupés

 

Les liens entre Abu Dhabi et Paris n'ont jamais été coupés mais la campagne présidentielle française, puis l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle équipe gouvernementale, le temps qu'elle prenne ses marques, a freiné la reprise des discussions. « Il a fallu six mois de rodage au nouveau pouvoir français pour définir une stratégie et un volet politique à l'export », explique un grand patron de l'armement. Surtout, Abu Dhabi, débarrassé de la pression intense de Nicolas Sarkozy déployée pour parvenir à une signature rapide de ce contrat, veut se donner du temps pour renouveler leur flotte de Mirage 2000-9. Les Emiratis n'ont jamais été pressés de s'offrir de nouveaux avions de combat. Non pas qu'ils n'étaient pas intéressés par le Rafale mais simplement le renouvellement de leur fotte de combat ne coïncidait pas avec le calendrier de l'ancien président. "C'était une campagne politique orchestrée par Nicolas Sarkozy et non pas à l'initiative des industriels", rappelle un observateur. D'où ce décalage entre le besoin du client et la proposition de Paris... qui a d'ailleurs raté le coche en ne liant pas l'installation de la base interarmée française à Al Dahfra (Abu Dhabi) forte de 700 hommes prépositionnés, à l'achat des avions de combat par les Emiratis. "Est-ce maintenant trop tard ?", s'interrogeait en début d'année un industriel. Possible. "Avec le temps, on oublie les cadeaux qui ont été faits", poursuivait-il.

 

Des liens qu'aurait bien voulu détricoter le Premier ministre britannique, David Cameron, qui a tout fait pour torpiller les discussions entre Dassault Aviation et Abu Dhabi. Totalement décomplexé avec les ventes d'armes, il a proposé aux Emirats lors d'une visite officielle en novembre l'Eurogighter Typhoon, fabriqué par BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica pour remplacer leur flotte actuelle de Mirage 2000-9s. David Cameron a fait le job. Il a même signé un partenariat dans la défense prévoyant en particulier une "étroite coopération" concernant les Typhoon. Londres voulait ainsi persuader les Emirats d'adopter le Typhoon, avec la volonté d'établir à plus long terme "une collaboration pour le développement de la prochaine génération d'équipement militaire aérospatial". En dépit de la pression de David Cameron, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan n'a jamais voulu annoncer que les négociations avec Dassault Aviation étaient arrêtées.

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 08:30

Indus def FR

 

17/02/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que le salon de l'armement à Abu Dhabi (IDEX) ouvre ses portes ce dimanche, les groupes français ont depuis près de quatre ans quelques difficultés à convaincre les autorités émiraties de s'équiper Made in France comme il le faisait pourtant auparavant. Mais les Emirats arabes unis pourraient confier un gros contrat à Nexter. Ce qui pourrait enfin inverser la tendance de ces dernières années.

 

Certes, les Emirats arabes unis (EAU) restent un des très bons clients des groupes d'armement français sur la dernière décennie mais les prises de commandes se sont raréfiées ces quatre dernières années : 310 millions en 2009 ; 183,3 millions en 2010 ; 275,1 millions en 2011. En 2012, les chiffres ne sont pas disponibles mais ils ne sont pas bons. Loin en tout cas des niveaux atteints en 2008 (491,5 millions) et 2006 (606 millions) et surtout en 2007 (894,4 millions). Et ce alors que les Emirats, qui sont situés face à l'Iran, sont restés en tête des importateurs mondiaux ces dernières années. En 2010, l'Arabie saoudite, l'Inde et les Émirats arabes unis assuraient ainsi à eux seuls le tiers des importations mondiales. Dans une interview accordée fin octobre au Parisien, le ministre de la Défense, rappelait, de retour d'Abu Dhabi, que "les EAU, qui effectuaient 70 % de leurs dépenses militaires en France, ont fait passer ce pourcentage à 10 %". Pour autant, faut-il rappeler les chiffres extrêmement bas des prises de commandes en 2004 (85,1 millions) et 2005 (41,8 millions) pour nuancer l'inflexion de la trajectoire des exportations d'armement des groupes français vers Abu Dhabi.

 

Toutefois, ces mauvais chiffres des quatre dernières années commencent à se faire ressentir sur les livraisons des matériels de guerre français aux forces armées émiraties : 257,9 millions en 2010 et 271,1 millions en 2011. Contre par exemple des flux de 653,7 millions en 2007 et 674,6 millions en 2006. En dépit de ce net effritement des exportations françaises aux Emirats, Abu Dhabi reste l'un des principaux clients de la France sur la période 2002-2011. Il se classe au quatrième rang derrière l'Arabie saoudite, le Brésil et l'Inde.

 

Une trajectoire qui peut être inversée

 

Bien sûr cette trajectoire peut rapidement s'inverser grâce à la signature d'un grand contrat. Ce qui pourrait être le cas ce dimanche. Le groupe d'armement public, Nexter, pourrait être sélectionné pour entrer en négociations exclusives avec Abu Dhabi pour la vente de 700 VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie), comme l'a révélé "Les Echos". Au prix unitaire de 2,7 millions d'euros (prix armée française), le contrat pourrait approcher les 2 milliards d'euros. A plus long terme, il y a aussi le Rafale. La France discute depuis 2008 d'une vente de 60 Rafale aux Emirats. Une vente qui prendra du temps en dépit de la reprise des négociations entre Dassault Aviation et Abu Dhabi en janvier.

 

Des relations orageuses entre Paris et Abu Dhabi

 

Le Rafale a d'ailleurs beaucoup altéré fin 2011, début 2012 les relations entre la France et les Emirats Arabes Unis. Ce qu'a bien expliqué fin octobre Jean-Yves Le Drian : "ce dossier empoisonnait nos rapports. Il y a eu un effilochage de notre relation depuis dix-huit mois", avait-il expliqué dans cette interview au "Parisien". Il est vrai que l'activisme de Nicolas Sarkozy, qui voulait à tout prix vendre des Rafale à Abu Dhabi et la relation difficile entre le PDG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, qui a quitté depuis ces fonctions, et le prince héritier Cheikh Mohammed bin Zahed Al Nahyan avaient fini par agacer très sérieusement les Emirats. Un coup de colère qui s'était concrètement traduit par la mise en compétition du Rafale avec son rival européen, le Typhoon (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica).

 

Pourtant, la France a accepté beaucoup d'exigences des Emiratis. Notamment elle a installé dans le pays une base interarmée à Al Dahfra (Abu Dhabi) forte de 700 hommes prépositionnés... sans jusqu'ici aucune contrepartie. "Il y a très peu d'endroits dans le monde où c'est le cas", avait d'ailleurs précisé Jean-Yves Le Drian. Sans compter le partenariat de défense très étroit signé par les deux pays, qui assure aux Emirats une garantie très forte de Paris en cas d'aggression. Paris a également fini par débloquer début 2011 pour les compagnies aériennes Emirates (Dubaï) et Etihad (Abu Dhabi) des droits de trafic supplémentaires (autorisation de vols), essentiellement à Roissy, entre la France et les Emirats Arabes Unis. Là aussi sans contrepartie pour la France. Enfin, les exigences émiraties, au début sans limite, sur une version améliorée du Rafale ont finalement évolué au fil du temps et des belles performances opérationnelles du Rafale en Afghanistan et en Libye, où la France et les EAU ont partagé des missions opérationnelles.

 

Les autres groupes français priés de patienter

 

Depuis 2009, les autres groupes français, déjà fortement concurrencés par les groupes américains et des entreprises de certains pays émergents comme la Turquie très actifs dans cette région du monde, ont été plus ou moins priés par l'Elysée de faire patienter leurs offres dans ce pays afin de ne pas parasiter la négociation sur la vente des 60 Rafale. Pour autant, Thales s'est quand même payé le luxe d'une crise aigüe avec Abu Dhabi début 2011. L'électronicien refusait de signer un accord-cadre sur les offsets (des compensations économiques dans le pays en contrepartie d'un contrat) mis en place par les autorités émiraties. Ce qui avait irrité jusqu'au prince héritier Cheikh Mohammed bin Zahed Al Nahyan, et mis en danger les négociations sur le Rafale. D'ailleurs, aucun grand patron français, à l'exception de celui de Nexter, n'avait fait le déplacement lors de l'édition 2011 du salon de l'armement d'Abu Dhabi (IDEX).

 

Aujourd'hui la confiance est revenue entre les deux pays. "Mon objectif était de rétablir la confiance. Je ne suis pas allé aux Emirats pour les Rafale. Les Rafale attendront. Cette discussion viendra ultérieurement...", avait expliqué le ministre de la Défense en octobre. Depuis François Hollande a également effectué mi-janvier une visite officielle aux Emirats Arabes Unis où il a relancé le Rafale. Dans le foulée les négociations entre Dassault et Abu Dhabi ont repris. Une nouvelle lune de miel... jusqu'à la prochaine dispute ?

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 07:45

Milipol Qatar

 

3 October 2012 PRESS RELEASE

 

UAE companies participating include Elements Business Media FZ, Tawazun Holding, Glock Middle East FZE, Adasi, Burkan, Remaya, Caracal International, Tawazun Advance Defence Systems, Caracal Light Ammunition, Nimr Automotive, Motorola Solutions, Morse Middle East, Stratign FZco, Al Hamra Trading, Advanced Middle East Systems, Safa Telecom, Al Majdal Trading and Idex 2013.

 

Milipol Qatar 2012 is co-organised by Qatar's Ministry of Interior and the France-based Milipol organization. This will be the ninth edition of this leading international event, which is a technological showcase for innovative products and services in the public and industrial security sectors, and helps to shape internal security policy in the Gulf and beyond.

 

This year's event is set to be the biggest and best yet, with increased floor space and record numbers of international and domestic exhibitors present and record numbers of visitors also expected. Doors will be open from 9am to 1pm and 4pm to 7.30pm over the three days.

 

International representation at Milipol Qatar 2012 includes exhibitors from Europe and the US and a solid regional presence with the Saudi Chemical Company from KSA and Impact Canine Solutions and Janada from Bahrain. Jordanian representation comes from the Kaddb Investment Group, King Abdullah II Design and Development Bureau, and Sofex; from Kuwait, the Al Hadaf Company, and from Oman, the Oman Textile Mills Company.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 21:20

nimr II

 

30 Juillet 2012 par Saïd Mekki – maghrebemergent.info

 

Tawazun Holding, société émiratie chargée de développer le secteur industriel des Emirats voit dans la création en Algérie de la société mixte Nimr avec le Groupement de la Promotion de l'Industrie Mécanique (GPIM), entreprise relevant de la Direction des Fabrications Militaires (DFM) du ministère algérien de la Défense Nationale, une passerelle  pour la conquête du marché africain.

 

Les émiratis semblent donner une grande importante au lancement de joint-venture Nimr Algérie SPA, dont la production annuelle initiale est modeste, de l’ordre de 200 véhicules blindés tous terrains sous licence Nimr Automotive, filiale spécialisée dans les véhicules militaires du groupe Tawazun. Nimr Automotive basée à Abu Dhabi, produit une gamme de véhicules blindés à vocation militaire ou destinées aux forces de police. L’accord avec le GPIM prévoit le transfert de technologie et la formation d’environ trois cent employés pour assurer la production de composants essentiels en Algérie. Une partie des éléments d’assemblages seront néanmoins importés des EAU. L’entreprise Algéro-émiratie produira deux variantes de véhicules 4x4 NIMR pour répondre aux besoins du marché algérien au cours des 15 prochaines années. La prévision de la demande est de 2.500 véhicules et intègre la possibilité de fournir d’autres d'autres clients en Afrique. Selon Hamad Al Neyadi, président de Nimr Automotive, l’usine algérienne devrait être opérationnelle à la fin 2014. Les émiratis voient néanmoins dans cet accord un signe qu’ils sont à présent en capacité d’exporter leur technologie et leur savoir-faire vers les marchés internationaux.

 

DFM, un partenaire choisi pour ses hauts standards

 

Tawazun, en pleine phase de développement, considère que la joint-venture avec l’Algérie pourrait lui permettre d’ouvrir de nouveaux marchés en Afrique et lui offrir de nouvelles opportunités commerciales sur le continent.  C’est ce que confirme Saif Al Hajeri, directeur général de Tawazun Holding : « Les industries de défense deviennent de plus en plus compétitives au niveau mondial, il est vital pour les constructeurs de rechercher de nouvelles façons de développer leurs entreprises, nous avons choisi DFM en tant que partenaire en raison de ses hauts standards qui correspondent aux nôtres mais aussi parce que l'Algérie est une passerelle pour atteindre d'autres marchés africains qui pourraient promouvoir les possibilités de nouveaux partenariats dans un proche avenir. ». De marché acheteur pour l’ensemble de ses matériels de défense, les EAU souhaitent se transformer en acteur de la compétition globale et s’appuient sur le développement de la gamme de véhicules 4X4 et 6X6 NIMR. Les différentes variantes de ce véhicule blindé léger, spécifiquement conçu pour les environnements désertiques,  équipent déjà plusieurs armées arabes et ont été produits à plus de 600 exemplaires, le carnet de commande de Nimr Automotive est de l’ordre de 1800 véhicules livrables dans les mois à venir.

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