Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 13:30
UAE launches ground offensive against Houthis in Yemen

 

September 14, 2015 Simon Pluckrose - 7DAYS UAE

 

The UAE has launched a ground offensive against rebels in Yemen.

 

National news agency WAM reported on Monday morning that the assault was part of the Saudi-led Arab coalition. The report said: “The UAE Armed Forces have launched a successful ground offense on the Houthi rebel militias and made advance on the ground in Marib as part of the Saudi-led Arab coalition in Yemen. “The General Command of the UAE Armed Forces announced that an Emirati serviceman was martyred during the operations.” No further details were released by WAM.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:30
photo Mil.be

photo Mil.be

 

4/09/15 – 7sur7.be (Belga)

 

La composante Air ira, pour la première fois de son histoire, s'entraîner cet automne aux Émirats arabes unis (EAU) pour participer notamment à un cours avancé organisé par la force aérienne émiratie, de plus en plus engagée dans des opérations à l'étranger, a-t-on appris vendredi de source militaire.

 

Les bases aériennes de Florennes et de Kleine-Brogel déploieront ainsi huit chasseurs-bombardiers F-16 et, par rotations, quelque 45 pilotes sur la base émiratie d'al Dhafra, proche d'Abou Dhabi, du 11 octobre au 19 novembre pour trois périodes d'entraînement "dans un environnement le plus proche possible des théâtres d'opération actuels", a précisé l'état-major de la composante Air, dans une référence à l'Irak.

 

Une partie de ces pilotes - six - participeront au 25ème "Advanced Tactical Leadership Course" (ATLC), un cours de haut niveau organisé du 25 octobre au 19 novembre par l'"Air Warfare Center" de la force aérienne émiratie.

 

Le but de l'ATLC est d'améliorer les connaissances tactiques et les qualités de leader des équipages engagés lors de vols en grandes formations multinationales - appelées en jargon "Composite Air Operations", COMAO). Les participants à ce cours proviendront des Émirats, d'Égypte, d'Arabie saoudite, de France - qui dispose d'une base permanente à al-Dhafra -, de Grande-Bretagne, des États-Unis et, pour la première fois, de Belgique.

 

Afin de rentabiliser ce déploiement aux Émirats, la composante Air a décidé d'organiser en parallèle à l'ATLC trois "block trainings" à Al Dhafra pour permettre à une quarantaine d'autres pilotes de maintenir leurs qualifications, dont le premier se déroulera du 11 au 23 octobre.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 15:32
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08.09.2015 Par Nathalie Guibert - lemonde.fr

 

Deux avions Rafale équipés d’appareils photo et vidéo ont effectué mardi 8 septembre un premier vol de reconnaissance au-dessus de la Syrie, a annoncé le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, conformément aux annonces de François Hollande dans sa conférence de presse de rentrée, lundi. Un avion C-135 ravitailleur français a également participé à cette mission afin de fournir du carburant aux avions.

 

Alors que d’autres vols de reconnaissance sont prévus pour les prochains jours, le président français a annoncé lundi que, dans un second temps, « selon les informations recueillies, le renseignement collecté, nous serons prêts à faire des frappes » contre l’Etat islamique (EI). Le chef de l’Etat a avancé la légitime défense pour expliquer ce virage de la stratégie française, qui avait refusé jusqu’à présent de procéder à des bombardements en Syrie :

 

« C’est depuis la Syrie que sont organisées les attaques contre plusieurs pays, notamment le nôtre. »

 

Seront visés les centres de commandement, les camps d’entraînement et la logistique de l’organisation terroriste ; ce que les militaires nomment les « centres de gravité » de l’adversaire. Selon la défense, il ne s’agira pas d’une « campagne de frappes massive », mais de coups ciblés. En dévoilant ces orientations, M. Hollande a rejeté toute intervention au sol. Ecartée depuis le début de la guerre par les puissances occidentales parties prenantes du conflit, elle forme un projet « inconséquent et irréaliste », a tranché le président à l’adresse des personnalités de la droite française qui la réclament.

 

Lire aussi : François Hollande ouvre la voie à des bombardements en Syrie contre l’Etat islamique

 

La décision présidentielle revient à étendre l’opération « Chammal », menée depuis un an en Irak, en intégrant davantage la coalition dirigée par les Etats-Unis. Les Rafale basés aux Emirats arabes unis vont mener ces premières missions, les Mirage 2000 stationnés en Jordanie étant certes plus proches, mais réservés à l’attaque. Il n’est pas annoncé pour l’heure de moyens supplémentaires, dont l’armée de l’air, déjà engagée au maximum de ses capacités en France et à l’étranger, serait bien en peine de disposer. Quelque 800 militaires sont ainsi déployés pour Chammal, dans les opérations aériennes et les missions de conseil de l’armée irakienne et des peshmergas (combattants kurdes). Une soixantaine de spécialistes sont incorporés dans les états-majors de la coalition, à Tempa (Floride), au Koweït, à Bagdad, et surtout au quartier général des opérations aériennes d’Al-Udeid, au Qatar. En Irak, la France a mené quelque 200 raids aériens, soit 5 % du total, depuis septembre 2014.

 

«  Autonomie de décision et d’action »

 

« En Syrie, nous voulons connaître ce qui se prépare contre nous. » M. Hollande a admis que la participation actuelle de la France à la coalition internationale ne lui permettait pas de disposer du renseignement nécessaire. C’est pour ­conserver la sacro-sainte « autonomie de décision et d’action » française et, demain, espérer peser dans le règlement de la crise syrienne, que Paris veut s’investir davantage en Syrie. Le premier objectif des opérations de reconnaissance sera de mettre à jour la cartographie du conflit syrien, que Paris avait réalisée entre 2012 et 2013 avec ses alliés américains et britanniques quand il s’agissait de préparer des frappes contre les armes chimiques de Bachar Al-Assad. Puis il s’agira de pouvoir discuter des cibles, dans les « boîtes » et les « corridors » aériens attribués aux avions de chasse français par l’état-major de la coalition.

 

Le président français a affirmé qu’il faisait « des choix ». Dans ce volet militaire, le choix consiste à toucher un ennemi prioritaire quand, hier, Paris en visait deux sans discrimination, le groupe djihadiste et le régime syrien : en se joignant à la campagne contre l’EI dans le ciel souverain de la Syrie, M. Hollande s’inscrit ainsi dans une coordination de fait scellée entre les forces américaines et celles de Damas. Pour que les Rafale puissent voler, il faut qu’un accord avec M. Assad – armé par la Russie – garantisse que ses très performants missiles sol-air ne tirent pas, ou, solution alternative, que les Etats-Unis ouvrent chacune des missions françaises avec des systèmes de brouillage dont ne disposent pas les Français. Les MiG syriens ne seront pas des cibles s’ils ne menacent pas les appareils de la coalition. En clair, chacun devra éviter la confrontation s’il veut marquer des points face à l’EI.

 

Lire le point de vue : « Une opération terrestre s’impose au Moyen-Orient »

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:30
SDBR Interview with Luc Vigneron, CEO of the Emirates Defence Industries Company (EDIC)

 

08/09/2015 by Alain Establier - SDBR N°133

 

Recently Alain Establier met with Mr. Luc Vigneron *, Chief Exective Officer of the Emirates Defence Industries Company (EDIC) to discuss the rationale and future of the recently formed company, based in Abu Dhabi, United Arab Emirates. The interview was possible thanks to the courtesy of emirates authorities. Below is a transcript of their conversation:

 

SDBR: Is EDIC a financial institution, an OEM or something else?

Luc Vigneron (LV): Following a law issued by His Highness Sheikh Khalifa bin Zayed al-Nahyan, the President of the UAE, Ruler of Abu Dhabi and Supreme Commander of the UAE Armed Forces, EDIC was formed as an integrated defence manufacturing and services platform by its principal shareholders Mubadala Development Company and Tawazun Holding. It is a strategic asset of the UAE Government, and its mandate is to help keep the Armed Forces of the UAE at a peak state of readiness while also competing for business across the region. However, it is of equal importance to mention the national defence industry landscape, which set the conditions for a transformation to occur at this time. Over the last two decades, the UAE has built a robust and successful indigenous defence industry. Each company under EDIC has played an important role in achieving this.

As a result, both time and conditions were right to combine the country’s defence industries to position them for the next phase of growth. In fact, the UAE joins many other emerging economies that have followed a similar path, successfully consolidating their defence industry assets and becoming regional and global players. As a new national defence industry champion, EDIC is positioned to do the same.

 

SDBR: What’s your mission at EDIC?

LV: EDIC aims to unlock synergies across the industry, and create value through the strategic alignment of our capabilities. We will be the leading integrated defence industries platform for the UAE, and we aspire to be recognised globally as the region’s premier partner for manufacturing, services, and technology development. Furthermore, EDIC will deliver cutting-edge products and services and provide world-class facilities to better serve the Armed Forces of the UAE while working to transfer technical know-how to UAE Nationals. The UAE has established a strong and globally respected national defence industry over the last two decades. EDIC is proud to carry on this tradition. By working closely with our stakeholders and partners, we will build a new national defence champion over the next decade. Specifically, we are:

1.  Strengthening our strategic alignment to the needs of the UAE Armed Forces, and enhancing collaboration among our companies through shared services to reap economies of scale

2.  Balancing our relationships with OEMs, with a focus on increasing the transfer of technology and know-how

3.  Strengthening Emirati leadership in the defence industry and building world-class national capabilities

4.  Providing dynamic career opportunities to UAE Nationals in a high-skilled industry, with a focus on engineering and project management, and the technology sector in general

 

SDBR: What is the stage of EDIC evolution?

LV: We are working through the legal process of transferring ownership of each of the 16 companies to EDIC. At the same time, we are exploring synergies with a view to strengthening the industry, building national capabilities and increasing our capacity. When this transformation is complete, EDIC will be a substantial industrial services player and one of the largest such companies in the Arabian Gulf region, with 10,000 personnel employed in manufacturing and services across air, land and sea platforms. 

 

SDBR: It seems that the goal is to build a champion…A champion for what to do? In which specialities?

LV: EDIC companies operate in manufacturing and assembly; maintenance, repair and overhaul; autonomous systems; training; communications; and technology development. This new national defence industry champion will benefit three key stakeholders – our country, our customers and our companies.

 

SDBR: What is the contribution from Mubadala Development Company and Tawazun Holding?

LV: Both companies serve as EDIC’s principal shareholders.

 

SDBR: Do you have other plans for external growth? In which areas?

LV: Our focus now is on achieving a successful national defence industry transformation and building a national defence champion. As part of this process, we will work to promote innovation, technology development, state-of-the-art manufacturing and human capital development, specifically growing the next generation of Emirati engineers and project managers. We will also serve as a centralised hub of enhanced technological capabilities, resources and expertise – and deliver ease of access to a range of world-class products and services across all defence platforms.

 

SDBR: Do you have partnership projects outside the UAE?

LV: Our companies already have some leading global defence partners on board. We fully expect that by building an integrated defence manufacturing and services platform we will not only benefit our primary stakeholder, the Armed Forces of the UAE but, as a centralised facilitator for world-class products and services, serve as an attractive partner from the UAE with whom to do business.

 

 

* Mr. Vigneron’s brings extensive leadership experience in the global defence arena to EDIC, previously serving as the Chairman and CEO of Thales Group from 2009 to 2012. Prior to that, he served as Chairman and Chief Executive Officer of Giat Industries. During his time at Giat, he managed an extensive restructuring, which led to a relaunch of the company under the Nexter name in 2001.

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:56
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

28/07/15 bourse.lesechos.fr (Reuters)

 

La France compte engranger deux autres contrats à l'export pour le Rafale d'ici le début de l'année prochaine, en plus de la commande en cours de négociation avec l'Inde, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

 

La commande annoncée début avril par l'Inde, qui porte sur 36 unités de l'avion de combat de Dassault Aviation, devrait être assortie d'une option, a-t-on également déclaré de même source.

 

"Il devrait y avoir deux autres contrats à l'export pour le Rafale d'ici le début de l'année prochaine, en plus de l'Inde", a dit cette source. "Les discussions les plus avancées sont avec la Malaisie et les Emirats arabes unis".

 

Dassault Aviation n'a pas souhaité faire de commentaire.

 

La France discute de la vente de 16 Rafale avec la Malaisie, qui s'intéresse aussi au F18 de Boeing, au Gripen du suédois Saab et à l'Eurofighter, produit en coentreprise entre Airbus, Finmeccanica et BAE Systems.

 

Les discussions se poursuivent avec les Emirats arabes unis pour une transaction qui pourrait concerner jusqu'à 60 avions pour remplacer autant de Mirage 2000 de l'avionneur français.

 

Dassault Aviation a signé deux premiers contrats de 24 Rafale chacun cette année, le premier avec l'Egypte en février et le second avec le Qatar en mai.

 

L'Inde a annoncé de son côté début avril son intention d'acquérir 36 Rafale, en lieu et place d'un précédent contrat de 126 avions, dont 108 construits en Inde, issu d'un appel d'offres remporté par Dassault en janvier 2012.

 

Le PDG de l'avionneur Eric Trappier a réaffirmé en juillet qu'il attendait dans les prochains mois la signature du contrat de 36 Rafale avec l'Inde, qu'il considère comme une "première" tranche.

 

Dassault Aviation, qui a livré le 20 juillet à l'Egypte ses trois premiers Rafale jamais exportés, a décidé d'augmenter sa cadence de production, qui pourrait tripler à partir de 2018, afin de faire face à de nouvelles commandes hors de France.

 

L'avionneur tricolore a présenté le Rafale à l'Indonésie, qui aurait aussi examiné l'Eurofighter et le Gripen, ainsi que le Sukhoi Su-35 russe et le F-16 de Lockheed Martin.

 

Le Rafale a également été présenté au Koweït, mais ce dernier devrait annoncer prochainement une commande de 28 F-18 à Boeing pour plus de trois milliards de dollars, avait déclaré en mai à Reuters une autre source. (Cyril Altmeyer, avec Tim Hepher, édité par Marc Joanny)

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:30
Exportations : Ryad, Abu Dhabi et Le Caire sur le podium France de 2014

L'Egypte a commandé à DCNS quatre corvettes Gowind de 2.500 tonnes pour environ 1 milliard d'euros  - photo DCNS

 

01/07/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Egypte. Voici les trois premiers clients de l'industrie d'armement française en 2014 qui ont représenté plus de 60% des exportations d'armements tricolores (5,3 milliards d'euros sur 8,2 milliards).

 

Arabie Saoudite (3,63 milliard d'euros), Émirats Arabes Unis (937,2 millions) et Égypte  (838,4 millions). Voici les trois meilleurs clients des industriels de l'armement français en 2014. L'an dernier, ils ont cumulé à eux trois 65% des exportations d'équipements militaires français (soit 5,39 milliards) sur un total de 8,21 milliards d'euros de prises de commandes en 2014, qui ont bondi de 18 % par rapport à 2013 (6,87 milliards d'euros). A elle seule, l'Arabie Saoudite, qui a gardé l'an dernier haut la main le titre de meilleur client de la France dans le domaine de l'armement, a commandé pour près de la moitié des ventes d'armes françaises en 2014.

"Ce résultat constitue la meilleure performance à l'export de l'industrie française de défense depuis quinze ans", avait relevé le rapport du ministère de la Défense au Parlement 2015 sur les exportations d'armement de 2014 de la France, publié début juin. Ce bilan va être explosé en 2015, une année durant laquelle les ventes d'armes de la France vont dépasser les 15 milliards d'euros grâce notamment aux deux contrats exports du Rafale en Egypte, puis au Qatar.

Le bilan des exportations de 2014 est un peu un retour aux années fastes des années 80, une période durant laquelle le Moyen et le Proche-Orient commandaient de très nombreux équipements à la France. Des contrats qui se sont au fil du temps raréfiés à la fin des années 90 et dans les années 2000. Ce qui a obligé les industriels français à diversifier leurs débouchés à l'exportation, notamment en Asie. L'an dernier, les commandes du Moyen et Proche-Orient ont atteint 5,73 milliards d'euros (69,7% des exportations). Outre les trois pays sur le podium en 2014, le Qatar fait également partie des dix meilleurs clients de la France avec 220,3 millions de matériels commandés à la France. "La France retire les dividendes de sa politique arabe", résume un industriel.

 

12 pays ont commandé plus de 100 millions d'armes à la France

Outre les trois premiers clients de la France en 2014, neuf autres pays ont acheté du matériels français pour plus de 100 millions d'euros : Indonésie (258,9 millions), Inde (224,7 millions), Qatar (220,3 millions), Mexique (174,4 millions), Pérou (153,8 millions), Brésil (143,8 millions), Singapour (116,4 millions), États-Unis (114,2 millions), Russie (101,7 millions). Soit des clients plutôt habituels de l'industrie française. Pour autant, ce sont trois pays de moins qu'en 2013, année où quinze d'entre eux avaient dépassé la barre symbolique des 100 millions d'euros de commandes.

Quatrième client de la France en 2014 comme en 2013, l'Indonésie, un pays sur lequel la France a décidé d'investir, reste en revanche à des montants élevés depuis le début des années 2010 : 480,1 millions en 2013, 151,7 millions en 2012, 96,3 millions en 2011 et 5,9 millions en 2010. Traditionnel client de la France depuis les années 2000 en Asie, la Malaisie n'a en revanche commandé en 2014 "que" 80,3 millions d'euros d'armements aux industriels tricolores. Soit le montant le plus faible de ces cinq dernières années pour ce pays qui apprécie habituellement les équipements français : 108,9 millions en 2013, 461 millions en 2012, 268,9 millions en 2011 et 360,4 millions en 2010.

A noter enfin que les exportations vers la Chine de matériels duals (utilisation civile et militaire) ont été en baisse en 2014 par rapport aux années précédentes (70,1 millions contre 107,8 millions en 2013, 114,3 millions en 2012, 93,7 millions en 2011, 109,8 millions en 2010).

 

Des pays "one shot"?

En 2014, des pays ont disparu ou presque des clients de la France. Notamment le Maroc, la belle surprise du classement des pays clients de la France qui figurait sur la troisième marche du podium de 2013 (584,9 millions). Après avoir commandé deux satellites d'observation de type Pléiades en deux phases (1 + 1), dont le montant s'élèverait à un peu plus de 500 millions d'euros, lancement compris, le Maroc est revenu à un flux de commandes plus classique (47,6 millions en 2014). Soit des montants à peu près similaires atteints en 2010 et 2011.

En revanche, deux pays, qui étaient de nouveaux clients de la France en 2013, ont à nouveau disparu complètement des radars des industriels français avec zéro commande en 2014 : la Bolivie (161 millions en 2013 pour l'achat de six hélicoptères Super Puma) et l'Ouzbékistan (208 millions pour l'acquisition de 10 Fennec et 6 Cougar). Pour la Bolivie, Thales a des chances de conclure en septembre, octobre un contrat d'environ 200 millions d'euros avec La Paz portant sur l'acquisition d'un système de contrôle et de surveillance aérien civil et militaire (ATM) équipé de dix radars.

 

Trois méga-contrats au Proche et Moyen-Orient

Pour atteindre de tels montants en 2014, la France a signé trois méga-contrats en Arabie Saoudite, aux Émirats Arabes Unis (EAU) et, enfin, en Égypte. Même si les industriels concernés par Donas n'ont pas entré en vigueur dans leurs comptes de 2014, le ministère de la Défense a comptabilisé l'année dernière ce contrat d'aide à l'armée libanaise de 3 milliards de dollars (soit environ 2,6 milliards d'euros), qui a été financé par l'Arabie Saoudite. Sur le milliard restant, une partie (auto-directeurs de Thales notamment) provient du contrat des missiles air-air britanniques Meteor qui vont équiper les Eurofighter saoudiens (plus de 1 milliard d'euros).

Pour les EAU, la France a réussi à signer définitivement en 2014 le contrat Falcon Eye, deux satellites espions fabriqués par Airbus Space Systems et Thales Alenia Space. Un contrat évalué à 700 millions d'euros (50-50 entre les deux industriels). En Égypte, DCNS a vendu quatre corvettes Gowind à la marine égyptienne pour près d'un milliard d'euros au total. En Indonésie, MBDA a placé un lot de missile surface-air Mistral et Airbus Helicopters a vendu des Panther tandis que Thales a vendu des systèmes de communications. Au Qatar, le groupe électronique a gagné un contrat d'environ 200 millions d'euros portant sur la fourniture d'un système sol de communications militaires pour échanger des données à haut débit et de manière protégée par satellite aux forces armées qataries.

Partager cet article
Repost0
11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:30
Inspection sur la base aérienne 104 d'Al Dhafra

 

10/06/2015 Armée de l'air

 

Du 1er au 4 juin, le général Pacorel s’est déplacé sur la base aérienne (BA) 104 d’Al Dhafra, aux Émirats arabes unis, pour procéder à une inspection

 

Le général Pacorel, inspecteur de l'armée de l'air, et une équipe de l'inspection de l’armée de l’air (IAA) se sont rendus du 1er au 4 juin 2015 sur la BA 104, commandée par le colonel Deflandre. Le général Pacorel a tenu à rappeler les objectifs principaux d'une inspection : vérifier que la base remplit le contrat opérationnel fixé par l'état-major de l'armée de l'air ; que le bureau maîtrise des risques de la base aérienne agit au mieux en matière de prévention des risques ; aider à la résolution de problèmes de tous ordres qui peuvent entraver le bon fonctionnement de la base et, en dernier point, écouter et s'entretenir avec l'ensemble du personnel et des représentants catégoriels. Contrat rempli pour l'IAA et la BA 104.

Partager cet article
Repost0
26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 10:55
Compagnies d'Ordonnance – Archer, Homme d'Armes, Coustillier –source Legermuseum

Compagnies d'Ordonnance – Archer, Homme d'Armes, Coustillier –source Legermuseum


source SHD
 

26 mai 1445 : création des compagnies d’ordonnance. Charles VII crée l’ébauche d’une armée permanente pour tenter de remplacer progressivement l’Ost royal.

 

26 mai 1807 : reddition officielle de Dantzig

 

26 mai 1940 : opération Dynamo (évacuation par bateau vers l’Angleterre).

Les troupes franco-britanniques se sont repliées autour de Dunkerque face à l’avancée inexorable des Allemands et doivent maintenant traverser la Manche pour ne pas être détruites.  L'évacuation est dirigée depuis Douvres par l'amiral anglais Ramsay. Les premiers à êtres évacués sont les blessés et les non combattants. "Tout ce qui flotte en Manche est mobilisé" suivant les termes du contre-amiral Abrial qui commande les navires de guerre français. Navires de guerre, paquebots de la Manche, caboteurs, chalutiers, barges de la Tamise, remorqueurs, bateaux de plaisance sont rassemblés des deux côtés de la Manche et gagnent les plages et le port du camp retranché de Dunkerque afin d’évacuer les troupes alliées prises au piège.

 

26 mai 1942 : début de la bataille de Bir Hakeim. Du 26 mai au 11 juin 1942, la première brigade française libre du général Kœnig résiste pendant seize jours, aux attaques des armées motorisées italiennes et allemandes (Afrika Korps) du général Rommel. Ce répit, gagné par des Français libres, permit aux Britanniques, en mauvaise posture, de se replier et de triompher par la suite à El Alamein. Le général Saint-Hillier dira en octobre 1991 dans un entretien : « Il fallut qu'un grain de sable enrayât l'avance italo-allemande, qui n'atteignit El-Alamein qu'après l'arrivée des divisions britanniques fraîches : le grain de sable s'appelait Bir Hakeim. »

 

26 mai 2009 : inauguration de la base Camp de la paix (Emirats arabes unis – Abou Dabi). Suite à un accord entre la France et les E.A.U, une base française interarmées permanente a été créée en janvier 2008 afin de manifester le resserrement des liens entre les deux pays et en vue de protéger les intérêts français dans la région. Les composantes Terre et Mer sont stationnées à Abou Dabi (13ème DBLE et base navale de Mina Zayed). La composante Air est à Al Dhafra (BA 104 accueillant les Rafales de l’escadron Lorraine).

Partager cet article
Repost0
5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 16:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

05-05-2015 par 13e DBLE Réf : 476 | 521

 

Du 27 mars au 2 avril, la 13e Demi-brigade de Légion étrangère s’est déplacée à 300 km à l’ouest de ses quartiers pour profiter des possibilités d’entraînement, aujourd’hui quasi introuvables en France, offertes par un espace de manoeuvre désertique mis à disposition par ses hôtes.

 

Cette activité comprenait 36 heures de manoeuvre tactique puis 4 jours intenses de campagne de tir, séparé et conjoint, pour la compagnie d’infanterie et le détachement CAESAR. La 13 poursuivait trois objectifs à travers cette activité complète : manoeuvrer en interarmes dans le cadre de la coopération bilatérale (avec un peloton de chars Leclerc allié), entraîner ses fantassins et ses artilleurs aux différents types de tir dans des conditions proches de l’engagement réel, mais également intensifier sa coopération interarmées (4 créneaux de guidage Rafales pour l’équipe JTAC (Joint tactical air controller), dont un spécifiquement dédié à l’entraînement dans le cadre de l’opération Chamal). Ce dernier objectif a été largement complété par les stages effectués au cours de la même semaine sur le quartier “Brunet de Sairigné” par le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au Moyen-Orient (CECAM) au profit des personnels du groupe aéronaval (GAN) et de la Base aérienne 104.

photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

Partager cet article
Repost0
4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 06:30
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

03 mai 2015 Romandie.com (AFP)

 

Abou Dhabi - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait une visite de 24 heures aux Emirats arabes unis, pays potentiellement intéressé par l'acquisition d'avions de combat Rafale, a-t-on appris dimanche de sources françaises.

 

Arrivé samedi soir, le ministre français a été reçu dimanche par le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyane, commandant en chef adjoint des forces armées émiraties, avant de se rendre dans la soirée au Qatar.

 

L'agence officielle des Emirats WAM a indiqué que les deux hommes avaient parlé des moyens de renforcer la relation stratégique entre les deux pays.

 

Ils ont discuté de coopération en matière de défense militaire, ainsi que du niveau de coordination opérationnelle entre les deux parties, de l'entraînement et de l'échange d'expertise, a ajouté WAM sans autre précision.

 

M. Le Drian et Cheikh Mohamed se connaissent bien, et le courant passe entre eux, a déclaré une source française.

 

Parmi les sujets également abordés, selon l'agence émiratie, figurent la lutte commune contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), le programme nucléaire de l'Iran et la guerre au Yémen.

 

La France et le Qatar doivent signer lundi à Doha, en présence du président François Hollande, un contrat pour l'acquisition par cet émirat de 24 Rafale pour 6,3 milliards d'euros.

 

Ce contrat sera le troisième remporté par Dassault à l'étranger après la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée en avril, et celle de 24 autres à l'Egypte, en février.

 

Les Emirats font partie des autres pays ayant montré un intérêt pour l'avion de combat français.

 

Il y a des discussions qui ont lieu avec les Emirats et elles vont dans le bon sens, avait déclaré le 16 avril le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Quatre jours plus tôt, M. Fabius avait rencontré le prince héritier d'Abou Dhabi en Arabie saoudite.

 

M. Le Drian s'est rendu une dizaine de fois, respectivement au Qatar et aux Emirats, depuis qu'il est en fonction.

 

La France et les Emirats discutent depuis 2008 d'avions de combat Rafale destinés à remplacer les 60 Mirage 2000-9 de l'armée de l'air émiratie.

 

Après Doha lundi, MM. Hollande, Le Drian et Fabius doivent se rendre à Ryad où se tient mardi un sommet du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabe unis, Koweït, Oman, Qatar).

Partager cet article
Repost0
7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

07-04-2015 13e DBLE Réf : 474 | 883

 

Le 25 février dernier, un détachement de la 13e DBLE a atterri en Irak dans le cadre de l’opération Chammal ; volet français de l’opération Inherent Resolve conduite par la coalition pour lutter contre le terrorisme.

 

La mission du détachement, déployé à Bagdad consiste à former des unités d’élite appartenant à l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS), force qui a été mise sur pied par les Américains en 2003.

 

La mission consiste à prendre en compte des détachements de l’ICTS et selon une programmation conçue en coordination avec les pays membres de la coalition, de les instruire et de les former avant que les soldats irakiens ne reprennent, seuls, le chemin des combats. Le savoir-faire des légionnaires en termes de lutte contre-EEI, de combat urbain, ou de secours au combat sont très précieux pour des Irakiens qui suivent avec beaucoup d’attention le début d’une reconquête qu’ils espèrent décisive.

photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

Partager cet article
Repost0
31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 au 31 mars 2015, une partie du groupe aéronaval, composée du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, du pétrolier ravitailleur Meuse et du sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste, a réalisé une relâche à Abu Dhabi après plus d’un mois d’engagement dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Engagé depuis le 23 février dans l’opération Chammal, le groupe aéronaval vient de conduire cinq semaines d’opérations au-dessus et au large du territoire irakien avant de rejoindre Abu Dhabi, pour une escale de six jours. 

 

Cette période à quai a permis de régénérer les potentiels humain et technique, soumis à rude épreuve durant les longues périodes de mer comme le souligne le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473 : « Cette relâche opérationnelle aux Emirats Arabes Unis nous permet de conduire des opérations vitales sur nos installations et d’accorder un peu de repos à nos équipages avant la reprise d’une activité opérationnelle qui s’annonce aussi intense ».

 

A l’issue des derniers mouvements logistiques, les navires du groupe aéronaval ont quitté Abu Dhabi le 31 mars pour conduire l’exercice Big Fox, en coopération avec les forces armées des Emirats Arabes Unis. Ces manœuvres communes permettent de renforcer les savoir-faire et l’interopérabilité avec nos alliés dans les différents domaines aéromaritimes : lutte anti surface, lutte anti aérienne, lutte anti sous-marine et opérations aériennes.

 

Le GAN est de retour dans le nord du golfe arabo persique et reprend ses opérations en Irak. Il assure seul la permanence et la continuité des opérations aéronavales puisque le groupe américain du Carl Vinson fait relâche à son tour. Il met en œuvre ses aéronefs embarqués pour réaliser des missions de reconnaissance, de commandement et de contrôle, de renseignement et d’appui aérien au profit des forces de sécurité irakiennes déployées sur le terrain.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:30
Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

Les forces armées régulières au Moyen-Orient (dec 2014) - crédits Corentin Laurent - les clés du Moyen-Orient

 

26.03.2015 par Emilie Cabot  - leJDD.fr (AFP)

 

Une intervention militaire réunissant plus de dix pays et conduite par l'Arabie saoudite a été lancée jeudi au Yémen pour venir en aide au président de ce pays arabe confronté aux avancées de rebelles chiites soutenus par l'Iran.

 

L'appel du président yéménite a été entendu. L'Arabie saoudite a lancé une opération militaire au Yémen impliquant "plus de 10 pays" pour défendre le président Abd Rabbo Mansour Hadi, confronté à une rébellion de la milice chiite des Houthis et réfugié à Aden, la capitale du Sud. Il s'y était réfugié après la prise de la capitale Sanaa début février par les rebelles houthis, soupçonnés de liens avec l'Iran chiite et l'ex-président Ali Abdallah Saleh, poussé en 2012 au départ après 33 ans au pouvoir.

L'opération lancée par l'Arabie saoudite "vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical houthi (soutenu par l'Iran, Ndlr) de prendre le contrôle du pays", a expliqué l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, Adel al-Jubeir, lors d'une conférence de presse. Les opérations se limitent pour le moment à des frappes aériennes sur différentes cibles au Yémen, mais d'autres forces militaires sont mobilisées et la coalition "fera tout ce qu'il faudra", a-t-il ajouté.

"Nous avons une coalition de plus de 10 pays qui participent ou vont participer à ces opérations", a affirmé l'ambassadeur saoudien, sans nommer de pays. L'Arabie saoudite, le Qatar, le Koweit, Bahrein et les Emirats arabes unis ont indiqué dans un communiqué avoir "décidé de répondre à l'appel du président Hadi de protéger le Yémen et son peuple face à l'agression de la milice (chiite) houthi". "La Jordanie, le Soudan, le Maroc, l'Egypte et le Pakistan ont exprimé leur souhait de participer à l'opération" au Yémen, a pour sa part  rapporté l'agence officielle Spa, indiquant que cette opération avait été baptisée "Tempête de fermeté". La Jordanie et l'Egypte ont d'ores et déjà confirmé leur participation à l'intervention militaire.

 

Plusieurs morts à Sanaa

Selon des sources militaires au Yémen et des témoins, plusieurs sites sensibles tenus par la rébellion à Sanaa, dont une base aérienne et le palais présidentiel, ont été visés jeudi dans le cadre de cette opération et un incendie s'est déclaré dans le palais présidentiel. Les raids, entamés dans la nuit de mercredi à jeudi, ont pris par surprise la population de Sanaa, a rapporté un correspondant de l'AFP, indiquant que les habitations étaient secouées par la force des explosions. Au moins treize personnes ont été tuées dans un quartier résidentiel de Sanaa, touché par des raids aériens, a affirmé jeudi une source de la défense civile.

"Vous avez une milice qui contrôle ou pourrait contrôler des missiles balistiques, des armes lourdes et une force aérienne. Je ne me rappelle aucune autre situation dans l'histoire où une milice dispose d'une force aérienne. (...) C'est donc une situation très dangereuse", a fait valoir l'ambassadeur saoudien.

Dès mardi et après avoir maintes fois dénoncé un "coup d'Etat" des Houthis,le président Hadi avait confirmé avoir sollicité les monarchies sunnites du Golfe pour une "intervention militaire" et avoir exhorté l'ONU à adopter une "résolution contraignante" pour stopper l'avancée rebelle. Le chef de la diplomatie du Yémen, Ryad Yassine, estimait quant à lui mercredi que "la chute d'Aden aux mains des Houthis marquerait le début d'une profonde guerre civile". Pour l'heure, selon un officier de sécurité, les forces loyales au président yéménite ont repris l'aéroport international d'Aden dont des unités alliées aux rebelles chiites Houtis se sont emparées mercredi. L'Iran a dénoncé jeudi l'intervention saoudienne comme une "démarche dangereuse".

 

Un risque de désintégration du pays

La crise au Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, s'est envenimée depuis septembre 2014 quand les Houthis ont déferlé sur la capitale Sanaa pour y contester le pouvoir de Hadi et dénoncer un projet de Constitution sur un Etat fédéral qui priverait son fief dans le nord d'un accès à la mer. Pour les experts, le Yémen, écartelé entre le nord dominé par les Houthis et le sud par les pro-Hadi, est le théâtre d'une guerre par procuration entre l'Iran chiite et le royaume saoudien sunnite, qui risque d'aboutir à une désintégration du pays.

A cela s'ajoute la poursuite d'actions du réseau sunnite Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), bien implanté dans le sud-est.Pour ajouter au chaos, le groupe jihadiste Etat islamique, qui sévit dans plusieurs pays arabes, vient de revendiquer sa première attaque au Yémen, qui a fait vendredi plus de 140 morts dans des mosquées à Sanaa.

Partager cet article
Repost0
24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

05-03-2015 13e DBLE Réf : 472 -354

 

Du 19 au 21 décembre, les groupes de la compagnie d’infanterie se sont affrontés au cours d’un rallye dans le quartier de la 13e DBLE, pour bien conclure ses 4 mois de mission.

 

“Formez les faisceaux ! La musette devant vous, videz tout ce qu’il y a à l’intérieur !” Il est 20h00 et la soirée commence par un contrôle des musettes avant le départ pour l’infiltration de nuit. Première épreuve du rallye, cette infiltration de 15km à travers la zone de manoeuvre sert de mise en condition pour les groupes, qui ont à coeur de montrer leur niveau pendant ces 2 jours, qui les verront passer sur pas moins de 11 ateliers.

 

Dès le lendemain matin tout s’enchaîne, tests théoriques et pratiques dans toutes les disciplines, tactique, transmissions, topographie, armement, AEB, FELIN, secourisme et sauvetage au combat, NRBC, FLE, identification… Si les questionnaires écrits permettent de réaliser un bilan des connaissances au niveau individuel, les épreuves pratiques mettent l’accent sur les facultés d’adaptation et d’organisation du groupe comme le montre le remontage chronométré d’une salade d’armes comprenant 12.7mm (avec affût), ANF1 (avec affût), MAG 58 (avec affût), Minimi, FAMAS, PA et PAMAS. Lors de cet exercice, le groupe du caporal-chef Monastirny s’est d’ailleurs particulièrement illustré avec un temps record de 6 minutes et 50 secondes.

 

“Les groupes ont vraiment pris un clic en combat en zone urbaine au cours du stage CECAM”, dit satisfait le lieutenant Olivier, responsable de l’atelier combat. Après un débriefing à chaud, chaque groupe a bénéficié d’une analyse plus approfondie, permettant ainsi de définir des axes d’effort pour les séances d’instruction à venir. Car plus que le résultat, il s’agissait bien de prendre “une photo à l’instant “t” du niveau des groupes de la compagnie”, pour permettre une saine remise en question des chefs de groupe.

Objectif atteint.

 

Si aux résultats c’est le groupe du caporal-chef Yapi qui remporte le rallye, avec plus de 14 de moyenne, chacun a pu prendre conscience de ses lacunes et de ses axes de progression et les 11 autres chefs de groupe de conclure : rendez-vous au prochain rallye, en semaine 15 aux Garrigues !

Partager cet article
Repost0
24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:30
 IDEX 2015 - article SITTA


13/03/2015 par SITTA

.

Le salon IDEX 2015 s’est déroulé du 22 au 26 février 2015 au centre d’exposition d’Abu Dhabi. A cette occasion, 55 pays présentaient leurs nouveautés. Cette année encore, il faut noter la présence forte de sociétés émiriennes, dont l’une présentait notamment le nouveau véhicule de combat d’infanterie ENIGMA. De même, une flotte encore plus large d’engins était proposée par le groupe émiro-canadien STREIT GROUP. L’industrie française était également largement représentée avec notamment les firmes RTD, NEXTER,  PHOTONIS, SAGEM ou encore DASSAULT.

 

Blindé 8x8 ENIGMA (Emirates Defense Technologies- Emirats Arabes Unis)

Le véhicule de combat d’infanterie 8x8 ENIGMA était présenté pour la première fois. Cet engin de type AMFV (Armored Modular Fighting Vehicle) était équipé pour l’occasion de la tourelle de 100 mm du BMP 3 russe. Le châssis 8x8 est propulsé par un moteur CARTERPILLAR de 700 chevaux permettant d’atteindre une vitesse de 120 km/h pour une autonomie d’environ 400 kilomètres. La protection balistique est de niveau IV A et la protection aux mines de niveau IV B.

ENIGMA (EAU)

L’équipage est composé de trois hommes (un pilote et deux personnels en tourelle) et le blindé peut transporter huit soldats en caisse. Une porte arrière hydraulique de grande taille et une caméra arrière permettant au pilote de faciliter les manœuvres complètent les accessoires. Les sièges sont pourvus de ceintures cinq points et le compartiment arrière dispose d’épiscopes et de tapes de toit.

ENIGMA (EAU)

La plateforme ENIGMA, considérée comme un ensemble multi-rôle, pourrait à terme être équipée de la nouvelle tourelle de 57 mm AU-220 M de la firme russe UralVagonZavod.Un accord avec celle-ci aurait déjà été passé.

L’armée émirienne est également intéressée par le montage d’un canon originellement tracté M 777 sur le châssis ENIGMA ou encore de la tourelle de 35 mm OERLIKON.

.

Véhicule 6x6 HAFEET TRT (NIMR– Emirats Arabes Unis)

La firme NIMR présentait comme à chaque édition un grand nombre de véhicules. Cette fois, c’est le nouveau véhicule HAFEET TRT qui était à l’honneur.

Ce véhicule sur châssis 6x6 de type HAFEET 640 A dispose d’une double cabine blindée et d’une tourelle télé-opérée placée en partie arrière. L’engin mesure 6,9 mètres de long et 2,3 mètres de large et pèse près de 15 tonnes (avec la tourelle télé-opérée équipée). Il peut rouler jusqu’à 100 km/h et son autonomie est de 600 kilomètres.

HAFEET TRT (EAU)

La tourelle télé-opérée est armée d’un canon de 30 x 165 mm à double alimentation, avec 400 coups prêts à emploi et 800 coups en réserve. En coaxiale, la tourelle dispose d’une mitrailleuse de type PKTen 7,62 x 54 mm avec 1 000 cartouches prêtes a l’emploi et 2 000 coups en réserve complète l’armement. Enfin, des lance-pots fumigènes ont été ajoutés.

HAFEET TRT (EAU)

La tourelle stabilisée peut tourner sur 360° avec un débattement en site de -15° à + 65°. Les zones interdites sont indexées et contrôlées automatiquement, plaçant dans ce cas la tourelle en interdiction de tir. Elle peut fonctionner en mode auto-tracking.

.

Blindé 6x6 VAB Mark 3 (RENAULT TRUCKS Defense – France)

La firme française RENAULT TRUCKS Defense, présentait de nombreux engins dont le VAB Mark 3. Le blindé est propulsé par un moteur RENAULTà 6 cylindres développant 340 chevaux. Sa vitesse maximale est de 110 km/h pour une autonomie de près de 900 kilomètres. L’engin est aérotransportable, notamment dans l’A 400 M ou l’HERCULES C130.

VAB Mark 3 (France)

Cet engin particulièrement mobile est disponible dans de nombreuses versions : transport de troupes, véhicule de combat d’infanterie, véhicule de commandement, ambulance, mortier ou encore antichar.

Mis en oeuvre par deux membres d’équipage, il transporte jusqu’à 10 soldats équipés. De nombreuses solutions destinées à absorber le blast équipent le VAB. La protection balistique est supérieure au niveau IV (STANAG 4569).

VAB Mark 3 (France)

En ce qui concerne l’armement, les équipements sont multiples et varient de la mitrailleuse simple montée sur circulaire à la tourelle télé-opérée. Enfin il peut être pourvu de nombreux équipements en options à la demande des utilisateurs.

.

VBCI 40 CTAS (NEXTER-France)

NEXTER présentait pour la première fois la tourelle 40 CTAS, montée pour l’occasion sur le blindé 8x8 VBCI. L’ensemble comprend un canon de 40 mm, tirant notamment des obus flèches, et quatre missiles antichars sur rampe. Le canon de 40 mm CTA est développé en coopération avec la firme britannique BAE SYSTEMS. Il emploie une large gamme de munitions et est en mesure de prendre en compte des cibles jusqu’à 2 500 m avec les obus flèches et jusqu’à 4 000 m en défense anti-aérienne. Cette tourelle, montée sur un blindé efficace, très mobile et bien protégé, apporte une puissance de feu très importante et rend le concept particulièrement attractif.

VBCI 40 CTAS (France)

Le châssis 8x8 permet au véhicule une très grande mobilité quelque soit le terrain, il est propulsé par un moteur de 600 CV couplé avec une boite automatique (7 en marche avant + 2 en marche arrière). Sa vitesse maximum est de 100 km/h et il dispose d’une autonomie de 750 kilomètres. Le véhicule possède un niveau de protection balistique de niveau V (STANAG 4569) et d’un niveau de protection contre les mines de niveau IV (STANAG 4569). Un kit de protection contre les munitions de type RPG peut être ajouté en fonction de la menace. Le pilote dispose de système de conduite jour et nuit. L’équipage dispose d’un système de surveillance périmétrique.

Blindé léger LTV (KIA- Corée du Sud)

La firme sud-coréenne KIA présentait son nouveau véhicule 4x4 LTV (Light Tactical Vehicle). Prévu pour être polyvalent, il sera en mesure de remplir une grande variété de missions : transport de personnels, patrouille, commandement, missions sanitaires et logistiques. Ce blindé léger peut également être équipé d’armement collectif de type mortier ou canon léger.

KIA LTV (Corée du Sud)

La version de base est propulsée par un moteur diesel de 225 chevaux. Sa vitesse maximale est de 130 km/h pour une autonomie de 600 kilomètres. Il est équipé de suspensions indépendantes couplées à un système de freinage ABS. Le LTV est pourvu de pneus de type Run-flat et d’un système de climatisation. La version ARV (Armored Reconnaissance Vehicle) transporte huit soldats. Plusieurs tapes de tir sont placées sur les flancs.

KIA LTV (Corée du Sud)

Une arme collective (mitrailleuse ou lance-grenades automatique) peut être montée sur le toit du véhicule.

.

Tourelle AU-220M (URALVAGONZAVOD-Russie)

La firme russe UralVagonZavod présentait pour la première fois la tourelle AU-220M.  Relativement légère et d’un encombrement réduit, elle peut être montée sur une large gamme de véhicules blindés.

La tourelle, stabilisée sur les deux axes, est armée d’un canon de 57 mm, avec une capacité de 200 obus. Les capacités de tir sont de 12 000 mètres en horizontal et jusqu'à 8 000 mètres verticalement avec un débattement en site de -5° à +75°. La cadence de tir élevée est de 120 coups par minute. Plusieurs versions de munitions permettent d’engager un grand nombre de cibles. Il faut notamment souligner l’existence d’une munition « flèche » capable de perforer plus de 250 mm d’acier à plus de 1 500 m. de même, le constructeur a fait mention de munitions guidées à l’étude qui devraient avantageusement compléter la gamme. Enfin une mitrailleuse PKTM de calibre 7,62 x 54 mm est montée sur le côté droit de la tourelle.

AU 220 M (Russie)

Son équipement électronique très complet permet d’obtenir un maximum de précision lors de l’acquisition et du tir. Il intègre une caméra jour TV, une lunette thermique et un télémètre laser. Un capteur météorologique est monté sur le toit. Pour la partie protection, sa faible hauteur (1300 mm) et le niveau de sa protection balistique générale (niveau 3 au STANAG 4569 en général et niveau 5 au STANAG 4569 sur l’arc frontal), associées à la présence de détecteurs lasers et de lance pots fumigènes en font un matériel très performant.

AU 220 M (Russie)

Un accord a déjà été validé entre UVZ et le groupe émirien EDT pour l’intégration de la tourelle AU-220M sur le blindé 8x8 ENIGMA.

.

Blindé 8x8 MATADOR (Streit Group – Emirats Arabes Unis)

La firme Streit Group présentait le MATADOR, premier véhicule blindé 8x8 produit par la firme. Sa conception allie puissance, mobilité, et surtout protection.

MATADOR (EAU)

Cet engin aux dimensions imposantes (8,93 x 2,714 x 2,81 mètres) est propulsé par un moteur VOLVO de 12,1 litres de cylindrée qui développe 420 chevaux à 1 800 tr/min. Il est mis en œuvre par deux membres d’équipage et transporte jusqu’à 14 soldats équipés. Des sièges suspendus permettent de mieux résister au blast.  La caisse est équipée de tapes de toit. La  porte arrière hydraulique est dotée d’une ouverture étroite permettant le chargement de petits volumes. Le poste de pilotage est équipé d’une caméra « avant » et « arrière » pour l’aide à la manœuvre. L’engin peut recevoir une arme collective sur circulaire ou une tourelle télé-opérée. Des lance-pots fumigènes en option permettent un déplacement sous couvert. Le blindage du véhicule est de niveau IV au standard OTAN (STANAG 4569).

MATADOR (EAU)

.

Véhicule léger DAGOR (POLARIS-Etats-Unis)

La firme américaine POLARIS présentait le 4x4 DAGOR. Cet engin 4x4 est destiné en priorité aux unités parachutistes ou héliportées, aux forces spéciales ou aux unités d’infanterie légère.

Ce petit véhicule est propulsé par un moteur turbo diesel qui permet d’atteindre une vitesse de 120 km/h pour une autonomie de 805 kilomètres. Les points forts de cet engin résident dans sa silhouette basse, sa capacité d’emport (9 personnels équipés ou charge utile de près d’1,5 tonne), son entretien facile et sa faible masse (2 tonnes environ).

DAGOR (États-Unis)

Il peut être équipé de plusieurs supports d’arme collective. Une circulaire pour mitrailleuse lourde ou pour lance-grenades automatique complète le tout. Un véhicule DAGOR peut être transporté en soute dans l’hélicoptère CH 53 et deux dans le CH 47 sans aucune modification. L’engin peut également être transporté sous élingues par des hélicoptères. Un treuil peut être monté à l’avant du véhicule.

DAGOR (États-Unis)

.

Laser de puissance HEL EFFECTOR WHEEL XX (RHEINMETALL-Allemagne)

La firme RHEINMETALL présentait plusieurs modèles de laser de puissance, l’un d’entre eux était monté sur le véhicule blindé BOXER.

La firme allemande est particulièrement avancée dans le développement de systèmes Mobile HEL (High Energy Laser). Le programme a débuté avec la présentation d’un laser de 5 kW en 2010, puis le système est passé à 10 kW en 2011 et à 50 kW en 2012 ; en 2013, le système avait une puissance stabilisée de 30 kW.

Les systèmes HEL produits par RHEINMETALL existent en trois versions :

-        le HEL EFFECTOR TRACK V d’une puissance de 1 kW est monté sur châssis chenillé M 113.Sa portée pratique est de 70 mètres.

-        le HEL EFFECTOR CONTAINER L d’une puissance de 20 kW est monté sur un châssis 8x8 TATRA. Il neutralise ou détruit les optiques jusqu'à 2 000 mètres.

-        le HEL EFFECTOR WHEEL XX d’une puissance de 10 kW détruit des cibles jusqu'à 1 500 mètres, notamment des optiques, des munitions non explosées ou des drones aériens.

A la lecture des résultats sur une période certes relativement courte, la firme allemande annonce être en mesure de produire des armes laser capable de détruire des véhicules dans un avenir proche.

 

Blindé 6x6 PARS 6x6 CBRN ( FNSS-Turquie)

La firme turque FNSS présentait le PARS 6x6 CBRN en version de reconnaissance NRBC. La mise en place de tels moyens NRBC dans un engin blindé comme le PARS permet d’opérer sous protection.

L’équipage comprend un pilote, un chef d’engin et deux opérateurs. L’engin a été équipé de nombreux modules de détection, d’analyse et d’identification.

PARS CBRN (Turquie)

Le véhicule est pourvu notamment d’un détecteur laser monté sur le toit, capable de détecter des produits chimiques jusqu'à 5 000 mètres, ainsi que d’une station météorologique également sur le toit. A l’arrière du blindé, deux capteurs récupèrent des échantillons de la surface du sol mais aussi en profondeur à fins d’analyse immédiate. Le véhicule est également équipé à l’arrière d’un système de balisage pour délimiter les zones dangereuses en indiquant le type de menace. Un détecteur radiologique et deux senseurs de détection et d’identification des menaces biologiques et chimiques sont montés sur le coté de l’engin.

PARS CBRN (Turquie)

L’autoprotection du véhicule est assurée par une tourelle télé-opérée armée d’une mitrailleuse M2 HB. Un moteur de 482 chevaux, amène le blindé à près de 100 km/h et 8 km/h dans l’eau. Le blindé pèse 20 tonnes, et mesure près de 7 mètres de long pour une hauteur de 2,5 mètres. Il est aérotransportable sans aménagement spécifique.

.

Tourelle télé-opérée ATEED (MIC Soudan – Soudan)

La firme soudanaise MIC Soudan présentait pour la première fois la tourelle télé-opérée ATEED.

Celle-ci est armée avec une mitrailleuse lourde KHAWAD chambrée pour la munition de calibre 12,7 x 108 mm. Elle est en mesure de prendre en compte des cibles terrestres à près de 1 500 mètres et des objectifs aériens jusqu’à 1 600 mètres.

ATEED (Soudan)

Le bloc optronique placé au-dessus de la mitrailleuse est composé d’une voie jour, d’une lunette thermique et d’un télémètre laser. La lunette thermique est disponible en deux variantes (la TBIR 90 ou la SAFIR 244) de production soudanaise aux dires du constructeur. La longueur d’onde du télémètre est de 1 057 nm.  Il porte à près de 10 000 mètres avec une précision de +/- 5 mètres.

ATEED (Soudan)

Le débattement en site est de -30° à +60° avec une vitesse de débattement de 60°/s et un débattement en azimut de 360° avec une vitesse de rotation de 60°/s. Celle-ci est destinée à être montée sur un support fixe pour assurer la défense de zone sensible, ou sur un véhicule. Le module de stabilisation de la tourelle sur deux axes est en option.

.

Camion tactique 8x8 MZKT 6002 (VOLAT– Biélorussie)

La firme biélorusse, reconnue pour la qualité de ses productions, présentait deux engins dont le camion tactique 8x8 MZKT 6002. La version exposée est destinée au transport de fret, mais son châssis peut également servir de plate-forme pour des systèmes de surveillance ou de défense aérienne, voire des matériels de génie (par exemple poseur de pont).

MZKT 6002 (Biélorussie)

Le MZKT 6002 pèse 34 tonnes avec une charge utile de 16,5 tonnes. Le véhicule reçoit une nouvelle cabine avancée à deux personnels. Il est propulsé par un moteur diesel CATERPILLAR 6 cylindres développant 540 chevaux à 21 000 tours par minute. Il peut atteindre 110 km/h pour une autonomie de 1 000 kilomètres. Ses suspensions indépendantes et une garde au sol de 420 mm permettent une agilité importante en tout terrain. Le MZKT 6002 peut être équipé d’un treuil, d’un système d’air conditionné, d’une circulaire pour le montage d’arme collective. D’autres options s’offrent à ce véhicule, dont des pneus de type run-flat, une centralisation de la pression des pneus ou une cabine blindée. Le MZKT 6002 est aérotransportable notamment en HERCULE C 130, en A 400 M. La firme biélorusse vend ses productions à de nombreux pays, y compris à la Russie.

MZKT 6002 (Biélorussie)

.

Lance-roquettes multiple CHUN MU (DOOSAN DST- Corée du Sud)

La firme sud-coréenne DOOSAN DST présentait pour la première fois le nouveau lance-roquettes multiple CHUN-MU.Ce système est destiné à effectuer des frappes d’artillerie de grande puissance.

Le CHUN-MU est basé sur une plateforme 8x8 lui assurant une grande mobilité, même en tout terrain. Le véhicule est équipé de suspensions indépendantes, d’un contrôle de pression des pneus centralisé (CTIS) et de pneus run-flat. La cabine blindée est équipé d’un système de protection NRBC.

CHUN MU (Corée du Sud)

Le module de tir à motorisation hydraulique comprend deux racks de munitions. Son électronique embarquée lui permet de tirer un panel important de munitions, des roquettes comme des missiles. Le système de tir comprend une console de tir, une unité de contrôle des munitions, un système de motorisation du lanceur (en site et en azimut) et un système de navigation. Un camion de ravitaillement sur châssis identique transporte quatre racks de munitions et dispose d’un bras hydraulique qui permet un rechargement rapide.

Munition du CHUN MU (Corée du sud)

Le système peut tirer des munitions de calibres divers : 130 mm, 230 mm et 239 mm. Il peut également employer les roquettes américaines de 227 mm. Les portées de tir vont de 80 km pour la munition de 130 mm à 160 km pour la version en 230 mm.

58 lanceurs ont été commandés par les forces armées sud-coréennes dans le cadre du remplacement des anciens systèmes K 136.

 

COBRA 2 (OTTOKAR-Turquie)

Le constructeur turc OTTOKAR présentait le nouveau véhicule tactique blindé 4x4, COBRA 2 en version navalisée. Cet engin a été développé à partir d'une plate-forme modulaire améliorée par rapport au COBRA 1. L’équipage est au maximum de 10 hommes. Il mesure 5,60 m de long pour 2,50 m de large et 2,20 m de haut pour une masse à vide de 12 tonnes. Motorisé par un moteur diesel CUMMINS6ISBE 285 turbo de 6,7 litres pour 281 chevaux, il roule à près de 110 km/h sur route pour une autonomie de 700 km. Il peut également recevoir un moteur diesel CUMMINS ISB6.7EX360 turbo de 6,7 litres qui développe 360 chevaux. Sa boite de vitesse comprend six rapports et une marche arrière. Il est aussi doté d'une boite de transfert à blocage de différentiel et de suspensions indépendantes. Le véhicule est équipé en série d’une caméra arrière, d’une lunette thermique à l’avant, de l’air conditionné, d’une cellule de gonflage centralisé des pneus ou encore de sièges suspendus.

Cobra 2 Navalisé (Turquie)

La version présentée, en plus de sa forme coque de bateau particulière était équipée d’un kit de navigation comprenant deux hélices à l’arrière du véhicule, une pompe de renflement et un échangeur thermique. Le véhicule est en version trois portes mais il existe une version quatre portes. Une multitude d'options est proposée avec notamment un kit de surpression NRBC, un lance-grenades ou encore un système de navigation. Plusieurs tourelles et plateformes peuvent être installées sur le véhicule, comme la tourelle téléopéré présentée lors du salon.

Cobra 2 Navalisé (Turquie)

.

Système mortier COBRA (RUAG – Suisse)

La firme suisse RUAG présentait le nouveau mortier COBRA. Ce système de 120 mm est à chargement automatique. Il peut être monté sur tous types d’engins chenillés ou à roues.  Son tube de 120 mm mesure de 1,6 ou 2 mètres. Ce système tire des munitions à près de 9 kilomètres. Il pèse 1,35 tonne, système de rechargement compris.

COBRA (Suisse)

L’architecture du système COBRA permet aux servants d’être protégés des éclats du champ de bataille. De même son fonctionnement empêche d’avoir une double alimentation quelles que soient les conditions d’utilisation. Enfin, le système COBRA dispose d’interfaces spécifiques pouvant être connectées à un système BMCS (Battle Management Combat Systems).

.

Lance-roquettes multiple AR 3 (NORINCO - Chine)

La compagnie chinoise NORINCO présentait le lance-roquettes multiple AR 3. Cet engin est principalement dédié à la destruction de cibles stratégiques comme des bases aériennes et antiaériennes, des postes de commandement ou des zones logistiques.

Basé sur un châssis tout terrain 8x8 propulsé, l’ensemble se meut grâce à un moteur de 500 chevaux permettant d’atteindre 60 km/h pour une autonomie de 650 kilomètres. L’équipage se compose de trois personnes. Il pèse près de 44 tonnes pour une longueur de 12 mètres.

NORINCO AR 3 (Chine)

Le système AR 3 peut tirer des munitions de 300 mm jusqu’à 130 km selon la version et de 370 mm jusqu’à 220 km avec un ECP (Ecart Circulaire Probable) de 50 mètres. L’AR 3 transporte deux pods de cinq roquettes de 300 mm ou deux pods de quatre roquettes de 370 mm.

La préparation au tir s’effectue en 5 minutes depuis le compartiment de l’équipage. Une batterie d’AR 3 comporte, en plus des lanceurs, des véhicules de rechargement, un véhicule de commandement et un véhicule météorologique.

NORINCO AR 3 (Chine)

.

Automoteur KHALIFA 1 (MIC SOUDAN– Soudan)

La firme soudanaise MIC SOUDAN présentait pour la première fois son canon automoteur KHALIFA 1. Basé sur un châssis 6x6 KAMAZ 43118 avec cabine blindée, l’ensemble en ordre de route mesure près de 9 mètres de long pour 3,5 mètres de haut. Cinq hommes composent l’équipage.

Le châssis reçoit un canon initialement tracté de 122 mm D 30. 45 obus sont stockés dans des containers des deux côtés du canon. Le déploiement du système et le dégagement s’effectuent en moins de 90 secondes. Afin d’assurer une meilleure stabilité lors du tir, la plaque de base est dotée de deux vérins stabilisateurs hydrauliques.

KHALIFA 1 (Soudan)

L’élévation maximale du tube est de +70° et le débattement est de 40° de chaque côté de l’axe du tracteur. La cadence de tir est de huit obus par minute. La portée maximale de tir est de 17 kilomètres.

La présence importante de canons 122 D 30 dans le monde faciliterait l’intégration sur ce châssis et l’instruction des servants.

KHALIFA 1 (Soudan)

.

Fusil d’assaut CAR 816 (CARACAL– Emirats Arabes Unis)

La firme émirienne CARACAL présentait le CAR 816, dernière évolution du CAR 814. La principale modification réside dans le système d’emprunt des gaz à court piston qui permet une meilleure fiabilité. Le CAR 816 est disponible en quatre versions avec des longueurs de canons différentes : la version PDW, la version CQB, la version Carbineet la version Infantry Rifle.

CAR 816 (EAU)

La version CAR 816 CARBINE mesure 880 mm de long pour une masse de 3,6 kg. L’arme est alimentée par boitier chargeur de 30 cartouches. Elle dispose d’un sélecteur de tir à trois positions. Le système d’emprunt des gaz à piston court est doté de trois positions : normale, conditions extrêmes et modérateur de son. Les options habituelles montées sur les armes de type CAR restent identiques, et les accessoires sont interchangeables.

CAR 816 (EAU)

La firme CARACAL a annoncé l’achat par les forces armées émiriennes de 80 000 fusils CAR 816. L’entreprise présentait également en avant première deux prototypes en calibres 7,62 x 39 mm et 7,62 x 51 mm.

.

Fusil d’assaut VHS 2 (HS PRODUKT-Croatie)

La firme croate présentait de nombreuses armes dont le fusil VHS 2.

Le fusil bullpup VHS 2 est chambré pour le calibre 5,56 x 45 mm. L’entreprise s’est appuyée sur les retours d’expériences de l’armée croate sur le fusil VHS 1 pour apporter les modifications nécessaires. Les évolutions importantes résident sur la mise en place de commandes ambidextres (levier d’armement, sélecteur de tir, verrou de chargeur et arrêtoir de culasse), d’une éjection ambidextre (la modification du sens de l’éjection ne prend que quelques minutes), d’un puits de chargeur compatible OTAN. L’arme est d’ailleurs livrée avec des chargeurs en matières synthétiques transparentes.

VHS 2 (Croatie)

L’arme est disponible avec deux longueurs de canon (410 et 500 mm). La version avec un canon de 500 mm permet le tir de grenades à fusil et celle avec un canon de 410 mm peut être couplée avec un lance-grenades de type UBGL (Under Barrel Grenade Launcher). La firme a même produit un lance-grenades VHS BG spécifique à cette arme.

VHS 2 K (Croatie)

L’arme de série est pourvue d’une hausse et d’un guidon rabattable. Le fut de l’arme est pourvu de trois rails de fixation PICATINNY pour le montage des accessoires.

Celui-ci fait partie des cinq fusils sélectionnés pour le remplacement du fusil de l’armée française.

 

Fusil d’assaut LWRC SIX 8 PDW (LWRC – Etats-Unis)

La firme LWRC, connue pour la qualité de sa production, présentait le LWRC SIX 8 PDW (Personal Defense Weapon)destiné à être utilisé pour des missions de protection immédiate en raison de son faible encombrement.

LWRC SIX 8 PDW (États-Unis)

Le LWRC SIX 8 PDW, chambré pour la munition 6,8 x 43 mm (6,8 REMINGTON) dispose d’une crosse compacte rétractable à deux positions. Elle est dotée d’une poignée pistolet de type MAGPULL K Grip pour une meilleure prise en main. Le mécanisme de détente est de type LWRCI Enhanced Fire Control Group. Le fut de l’arme de type Modular Railskins (enveloppe) permet d’intégrer des accessoires de type pointeur laser ou lampe tactique. Le canon court, forgé à froid et traité au nickel/bore, est pourvu d’un cache-flamme de type CHEFH (Compact High Efficiency Flash Hider) qui génère peu de lumière lors de tirs en rafale. Le système de visée est monté sur le rail PICATINNY sur le dessus de la boite de culasse.

LWRC SIX 8 PDW (États-Unis)

.

Pistolet PT 24/7 Gen 2 Compact (Taurus-Brésil)

La firme brésilienne TAURUS présentait plusieurs armes dont le nouveau pistolet TAURUS PT 24/7 Gen 2 COMPACT de calibre 9 x 19 mm. Cette arme compacte (168 mm de long pour 765 grammes) de nouvelle génération est équipée d’une carcasse en polymère et d’un levier « sureté/désarmement » ambidextre. Plusieurs éléments sont également ambidextres comme l’arrêtoir de glissière et le verrou de chargeur. L’arcade de pontet de grande taille est rainurée sur la face avant pour un bon positionnement de la main faible. La glissière est pourvue d’un extracteur de grande taille.

TAURUS PT 24/7 Gen 2 Compact (Brésil)

Le PT 24/7 GEN 2 COMPACT peut être transporté en toute sécurité avec une cartouche chambrée lorsque la sûreté mécanique est utilisée. Le fabricant a apporté nombres de détails pour le confort du tireur. L’arme dispose d’une sureté mécanique sur la queue de détente. Le système de visée mécanique possède des éléments au tritium pour le tir en basse visibilité. Le chargeur contient 17 cartouches.

TAURUS PT 24/7 Gen 2 Compact (Brésil)

.

Pistolet BERETTA APX 1 (BERETTA – Italie)

La firme BERETTA a présenté son nouveau pistolet APX 1. C’est une arme dotée d’un percuteur lancé.

BERETTA APX 1 (Italie)

Ce nouveau pistolet sera disponible en 9 x 19 mm, 40 S&W et 9 x 21 mm. L’arme dispose d’un châssis en acier inoxydable et la carcasse est en polymère renforcé. Le canon de 108 mm est forgé à froid. La distance entre l’axe du canon et le dessus de la carcasse est de 21 mm afin de réduire au maximum le relèvement lors du tir. Les pièces métalliques sont nitrurées (chauffage de pièce dans une atmosphère avec de l’ammoniaque). Ce traitement de surface donne aux pièces un excellent niveau de résistance aux frottements et à l’oxydation.

BERETTA APX 1 (Italie)

Le système de visée est constitué d’une hausse en U et d’un guidon réglable en dérive. Une version avec inserts au tritium est en option. La glissière dispose de rainures de préhension placées à l’avant et à l’arrière. Comme pour un nombre important de nouveaux pistolets, ce dernier a reçu plusieurs modifications pour le confort du tireur.

.

Grenade SIL 810  (SIMML DIFESA– Italie)

La firme SIMMEL DIFESA, membre du groupe NEXTER, présentait la grenade de 40 mm à basse vélocité SIL 810. Cette munition de type HEDP-SD IM (High Explosive Dual Purpose -  SelfDestruction- InsensitiveMunition) est employée contre des blindés légers ou encore contre du personnel débarqué.

Le concept de cette munition est axé sur la sécurité. Pour cela, elle dispose d’une sureté de bouche n’armant la grenade qu’après une distance de 27 mètres, d’une autodestruction et d’un haut niveau d’insensibilité (entre V et VI au STANAG 4439). 

Cette munition peut être tirée à plus de 400 mètres par l’ensemble des lance-grenades à basse vélocité (40 x 46 mm). La grenade SIL 810 pèse 260 grammes. Elle perce plus de 80 mm d’acier et génère des éclats dans un rayon létal d’au moins 10 mètres.

.

Grenades 7P58 et 7P54 (PRIBOR – Russie)

La célèbre firme PRIBOR, qui appartient depuis peu au groupe TECHMASH, spécialisé dans les munitions, présentait une large gamme de grenades de 40 mm sans étui (caseless) parmi lesquelles les 6 P 58 et 6 P 54.

La 6 P 58 est une grenade éclairante. Elle pèse 260 grammes pour une longueur de 120 mm. Cette munition dispose d’une composition éclairante montée sous parachute, qui permet d’illuminer un espace pendant 9 secondes avec une intensité de 300 000 candelas.

La 6 P 54 est une version explosive. Elle pèse 272 grammes pour une longueur de 122 mm. Son chargement de 110 grammes d’explosif représente une charge deux fois plus importante que celle d’une VOG 25 standard. Elle dispose d’une fusée à impact ultra-rapide et d’une autodestruction.

.

Grenade 40 HV HE IM ABM (RHEINMETALL-Allemagne)

La firme allemande présentait la grenade de 40 mm à haute vélocité (40 x 53 mm) HE IM ABM (High Explosive - Insensitive Munition - AirBurst Munition). Cette munition permet de détruire des cibles difficiles d’atteinte (personnel dans des tranchées, derrière des murs ou un obstacle). Pour employer cette grenade en mode AirBurst, il est nécessaire d’intégrer sur le lance-grenades une conduite de tir qui fournira les informations de distance notamment à la munition. Cependant elle peut être employée en mode dégradé par l’ensemble des lance-grenades automatiques et fonctionnera alors à l’impact. La transmission des informations n’est pas sensible au brouillage.

La grenade est équipée d’une autodestruction. Elle dispose d’un haut niveau d’insensibilité.

La grenade pèse 385 grammes. Sa vitesse initiale est de 240 m /s et sa portée est de 2 200 mètres. L’explosion génère une gerbe de 1 500 fragments.

 

(DYNAMIT NOBEL –Allemagne)

 

Système optique LOS

La firme allemande DYNAMIT NOBEL présentait le système de visée laser LOS (Laser Optique Sight) dédié aux lance-roquettes antichars RGW 90. Le système intègre une voie « jour », un télémètre laser et un calculateur balistique. Il pèse environ 1 kilogramme pour une longueur de 115 mm. En voie jour, le grossissement est de X 3 avec un champ de vision de 8°. Le télémètre laser porte à plus de 1 000 mètres pour une précision de +/- 1 mètre.

LOS (Allemagne)

 

Simulateur de tir RGW-90T

Le groupe allemand présentait également un système d’entrainement au tir monté sur une carcasse de RGW 90 dans laquelle est inséré un canon en 7,62 x 51 mm. L’arme fonctionne par réarmement manuel et dispose d’un chargement latéral. L’arme utilise une cartouche standard pour les cibles en bois ou en papier ou une munition de type Spotter sur des cibles « chars » : une composition chimique signale l’impact sur la cible.

RGW 90 T (Allemagne)

 

Optique STEINER ICS 6x40  (STEINER-Allemagne)

La firme STEINER présentait pour la première fois le système de visée ICS 6x40.

Cette lunette de visée « jour », de grossissement x 6, est couplée avec un télémètre laser et intègre un calculateur balistique. Les informations concernant la distance de la cible sont affichées en haut de la lunette. Le calculateur balistique intègre les différents éléments et illumine la correction de visée grâce à une diode.

STEINER ICS 6x40 (Allemagne)

La carcasse de la lunette est en aluminium aviation. Elle peut être montée rapidement sur rails PICATINNY (MIL-STD 1913). Le télémètre laser Eyesafe fonctionne sur la longueur d’onde de 905 nm et porte à 800 mètres. L’ICS 6x40 pèse 790 grammes et mesure 199 mm de long. La lunette est alimentée par une pile A 123 d’une capacité de 5 000 mesures. Un petit rail PICATINNY fixé sur le dessus de la lunette permet de monter un point rouge pour les engagements à très courte distance. La séquence de prise en compte est très rapide et offre une précision supérieure au-delà des 400 mètres.

STEINER ICS 6x40 (Allemagne)

.

Accessoire WEAPON BRACKET (TOCI – Estonie)

Faisant suite aux retours d’expériences d’Afghanistan, la firme estonienne TOCI a développé un système de fixation rapide pour les armes d’infanterie dans les véhicules ou les bâtiments de marine. Ce système permet de verrouiller sans modification la majorité des armes qu’elles soient compactes ou plus volumineuses.

Ce dispositif ingénieux,développé en coopération avec les forces armées norvégiennes, est constitué de deux barres parallèles qui se fixent sur la paroi du véhicule.

Weapon Bracket (Estonie)

Une des extrémités comporte un cylindre protégé par une pièce en matière synthétique dans laquelle vient s’insérer le canon de l’arme. Il est possible d’adapter cette pièce en fonction du diamètre du cache-flamme. Une pince en deux éléments, également protégée par des pièces en matière synthétique, se situe à l’autre extrémité. Ce système permet de transporter une arme en toute sécurité.

Cet accessoire est déjà en service en Estonie et en évaluation au sein de nombreuses armées

Partager cet article
Repost0
24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:30
NAVDEX 2015 - Article SITTA


24/03/2015 par SITTA

 

La 3ème édition du salon NAVDEX s’est tenue sur le site du Abhu Dhabi Exhibition Center (ADNEC) du 22 au 26 février 2015. Près de 100 industriels provenant de 23 pays étaient présents à cette occasion, ainsi qu’une dizaine de bâtiments dont le porte-avions américain USS Carl Vinson à quai au sein du port Zayed ou encore une nouvelle corvette émirienne de type Baynunah.

Parmi les industriels ayant fait le déplacement, les entreprises allemandes (TKMS, Atlas, Fassmer) et françaises (DCNS, MBDA, SAFRAN, AIRBUS) étaient présentes en nombre aux côtés des entreprises anglo-saxonnes, russes, chinoises et les très nombreuses entreprises locales. En complément des expositions statiques dans les stands des industriels répartis sur les sept halls d’exposition dédiés, de nombreuses démonstrations dynamiques ont été organisées le long du front de mer.

 

Parmi les matériels présentés, l’équipe du SITTA s’est notamment attardée sur les équipements suivants :

 

Batterie de défense côtière (CDCM) Marte Mk2 .

Siham Alkhaleej Technologyest une société émiratie (appartenant à Al Fatan) spécialisée dans les équipements de combat et ayant développé de nombreux partenariats avec des sociétés occidentales : l’italien GEM pour les radars, les français MBDA et Lacroix pour les missiles et les systèmes de contre-mesures, ou encore l’américain General Dynamics pour les systèmes d’autodéfense (CIWS). A l’occasion de NAVDEX, l’industriel présentait un système de batterie de défense côtière pouvant être équipé de missiles antinavires Marte Mk2ou du nouveau missile Marte Mk2 ER. Le système comprend une unité de Command & Control (C2) de type CBRS-100installée dans un container commercial de 20 pieds associée à des lanceurs équipés chacun de quatre missiles. Equipée d’un radar de surveillance en bande X (India) de dernière génération, l’unité C2 assure la surveillance et la protection du littoral. En cas de nécessité, les lanceurs équipés du Marte Mk2 sont en mesure de frapper tout bâtiment de surface jusqu’à une distance maximale de 35 kilomètres (pour le missile Marte Mk2) et 120 kilomètres (pour la version Marte Mk2 ER). Les équipements de la station CBRS-100lui permettent également de recevoir une désignation d’objectif transhorizon (DOTH) effectuée par une autre unité (bâtiment de surface, hélicoptère, etc.). Léger, peu encombrant et facilement transportable par camion, le système est déployable en une heure selon l’industriel. L’équipe du SITTA remercie M. Damiano Simeone pour son accueil chaleureux et ses nombreuses explications.

Siham Alkhaleej Technology

 

Catamaran anti-sous-marin .

Le constructeur émirati Al Fatan a créé sans aucun doute la surprise en présentant son nouveau projet de catamaran furtif destiné à la lutte anti-sous-marine (ASM). Mesurant 16 mètres de long par 4,5 mètres de large, le projet a été étudié en coopération avec les firmes italiennes WASS, Finmecanica et Oto Melara. La plateforme est équipée de deux torpilles ASM A-244S positionnées sur l’arrière et d’une mitrailleuse téléopérée Hitrole 12,7 millimètres afin d’assurer la défense rapprochée de l’unité. D’une grande stabilité grâce à sa conception, et puissamment motorisé, le catamaran d’Al Fatan dispose d’une excellente tenue à la mer y compris à vitesse élevée. Présenté en statique, comme en démonstration dynamique devant les nombreuses délégations officielles, l’unité aura marqué les esprits pour cette 3eédition de NAVDEX.

Al Fatan_Catamaran ASM

 

Missile anti-aérien à changement de milieu (soum-surf) IDAS.

Cette année, le constructeur allemand TKMS présentait de nouveau le projet de missile antiaérien à changement de milieu IDAS. Destiné prioritairement à protéger les sous-marins en immersion contre la menace des aéronefs de lutte anti-sous-marine, le système IDAS se compose de quatre missiles antiaériens logés dans une capsule de lancement destinée à être mise en œuvre depuis les tubes lance-torpilles de 533 millimètres. Filoguidé, équipé d’un autodirecteur IIR (Imaging Infrared Seeker) et disposant d’une portée maximale d’environ 20 kilomètres, le missile IDAS est en mesure par exemple de neutraliser un hélicoptère de lutte ASM avant même que le sous-marin ne soit détecté. Sa capacité Fire & Updateconférée par filoguidage, son autodirecteur IIR et une charge militaire de 20 kilogrammes autorisent également des frappes d’opportunité contre des objectifs de surface : radar de surveillance côtière, voire la neutralisation d’équipements ou de structures spécifiques sur un bâtiment de surface : aériens, conteneurs de missiles antinavires ou encore le bloc passerelle. Très facile et rapide à mettre en œuvre, la capsule de lancement peut être retirée du tube lance-torpille après un à trois tirs pour ensuite être réutilisée au besoin (chaque missile disposant de sa propre bobine de filoguidage et de son système d’éjection). Prochaine étape pour l’IDAS : un tir d’essai, contre une cible aérienne, prévue dans les 12 prochains mois selon l’industriel. Arme d’autodéfense redoutable, l’IDASest en passe d’offrir une nouvelle dimension aux opérations sous-marines. Une fois n’est pas coutume, l’équipe du SITTA remercie vivement l’équipe de TKMS pour le temps accordé à cet entretien !

TKMS

 

Drone à capacité anti-sous-marine United-40 Block 6.

En exclusivité pour NAVDEX 2015, ADCOM Systems présentait la dernière évolution de son drone (UAV de type MALE) United-40. Reprenant la même cellule que le Block 5 destiné aux opérations terrestres, le projet de Block 6 est quant à lui destiné aux opérations de lutte anti-sous-marine. Conçu en coopération avec l’industriel italien WASS, l’United-40 Block 6 peut emporter deux torpilles légères ASM de 324 millimètres ainsi qu’une trentaine de bouées acoustiques destinées à localiser les unités sous-marines en immersion.Son autonomie en vol (supérieure à 16 heures) et son importante capacité d’emport (supérieure à 1 tonne) lui confère - sur le papier pour l’instant - d’importantes capacités et une alternative intéressante aux aéronefs de lutte ASM traditionnels. En complément, ADCOM Systems travaille actuellement à l’élaboration d’une nouvelle version de l’United-40 : le Block 7, quant à lui destiné aux missions de guerre électronique.

ADCOM Systems

 

Bâtiments auxiliaires Al Quwaisat et projet de LST de 79,5 mètres.

Filiale émiratie de la société malaisienne Shin Yang, Deena Shipping présentait son savoir-faire dans le domaine de la construction des bâtiments auxiliaires (essentiellement remorqueurs et barges de transport) et des unités amphibies (type LST). Deena Shipping s’est démarquée récemment par la livraison de deux bâtiments auxiliaires à la marine des Emirats Arabes Unis (unités de classe Al Quwaisat). Mesurant 80 mètres et déplaçant 2 700 tonnes, équipées d’une plateforme hélicoptère sur l’arrière et d’une rampe d’accès pour véhicules sur l’avant, ces unités sont en mesure de transporter jusqu’à 130 hommes et une dizaine de chars de combat. Leur capacité d’emport en eau portable et carburant permet également à ces unités d’assurer au besoin des missions de ravitaillement.

En exclusivité pour NAVDEX, Deena Shipping présentait également son nouveau projet de bâtiment amphibie « Fast Landing Craft Support Vesel » : mesurant 79,5 mètres et disposant d’un design résolument moderne, cette unité est en mesure de transporter prêt de 500 tonnes de matériel sur une distance maximale de 3 000 nautiques à 10 nœuds.

Deena Shipping - Shin Yang

 

Nouvelle tourelle de 40 millimètres marine.

La nouvelle tourelle de 40 millimètres d’Oto Melara, équipée du canon 40/L70, a été conçue dans l’optique d’offrir une solution avantageuse aux petites unités de surface généralement limitée à un canon de 30 millimètres maximum compte tenu de l’encombrement et du poids du système d’armes. Légère (2 tonnes maximum, sans les munitions), cette nouvelle pièce d’artillerie offre une cadence de tir élevée (300 coups par minute) et la possibilité d’utiliser les nouvelles munitions de 30 millimètres disposant d’un détonateur programmable de type 4AP. Disposant d’un design furtif, la tourelle est construite en partie dans un alliage de fibre de carbone afin de limiter sa SER. Si l’exemplaire présenté sur le stand d’Oto Melara/Finmeccanica était encore une maquette à l’échelle 1, les premiers essais de cette nouvelle pièce d’artillerie sont attendus pour le courant de l’année 2015.

Oto Melara

Partager cet article
Repost0
20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:30
A Vega launch vehicle takes flight. Photo: Arianspace

A Vega launch vehicle takes flight. Photo: Arianspace

 

EVRY, France, March 19 By Richard Tomkins (UPI)

 

Arianespace reports it will launch two Earth Observation Satellites of the military of the United Arab Emirates in the coming years. The low-orbit Falcon Eye satellite being built by Airbus Defense and Space and Thales Alenia Space will be sent aloft on Vega, or Soyuz, launchers from the Guiana Space Center in 2018 and 2019 under a contract received from Airbus DS, the company said. No information as to the value of the contract received was disclosed.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 12:30
Air Weapons: The Arab Smart Bomb

 

March 13, 2015: Strategy Page

 

The UAE (United Arab Emirates) recently confirmed a 2013 order for half a billion dollars’ worth of Al Tariq smart bombs from a UAE company (Tawazun Dynamics). There is more to this than meets the eye. The UAE has been working for over a decade on creating weapons manufacturers in Arabia. While the Tawazun Dynamics Al Tariq GPS guided bombs (similar to the U.S. JDAM) deal sounds like a success, it is something quite different. The Al Tariq smart bombs are actually the Umbani series of smart bombs developed and produced by South African firm Denel. The Al Tariq include wings that allow a dumb bomb to glide up to 100 kilometers. It’s got a good reputation, but costs more than JDAM. But for some customers the fact that is “Made In Arabia” makes it more attractive than the cheaper brands.

 

Tawazun Dynamics is the invention of a UAE investment company (UAE) which is seeking to create an industrial capability for the UAE. While Tawazun has plenty of cash and skilled UAE investment managers, there are few UAE engineers and skilled production workers to actually run such companies in the UAE. Instead, Tawazun hires foreigners and makes deals with foreign firms to handle the actual development and manufacturing of weapons and military equipment. When possible, actual production is given to companies in the region, usually in countries that have no oil. This is because few UAE citizens want to work as engineers or production workers. The UAE has foreigners occupying 99 percent of the non-government jobs. The unemployment rate is over 20 percent but only a tenth of those are actually looking for a job. Surveys indicate that most of the unemployed are idle by choice. Kuwait is more entrepreneurial, with only 80 percent of the non-government jobs taken by foreigners. The other Gulf Arab states (which have less oil) have a similar situation.

 

The UAE employment situation is not unique. In Saudi Arabia the official government attitude is that most (over 80 percent) of the jobs done by the eight million foreign workers in the country are not suitable for Saudis. This includes many sanitation and personal service jobs. But that’s six million jobs and expatriates, especially those from the West, commented (among themselves, not to Saudis) that most of these jobs were done, in the West, by Westerners. Some of the expats noted that Westerners doing their own dirty work were usually well paid for it but in some countries legal or illegal migrants were let in to do the unpleasant jobs for lower wages. This is what the oil rich Gulf Arabs do, and they then take some of the money saved to pay for the generous unemployment benefits for citizens who cannot find suitable work. The resulting high unemployment rate worries government officials, especially in the case of the foreigners doing highly technical jobs in the oil industry, defense, or handling finances.

 

For the last 30 years this has led to programs aimed at getting rid of many foreigners and making jobs available for locals. This effort has had little success for several reasons. First, businesses are allowed to pay foreigners less than what Saudis will work for and don’t want the hassle of paying more for difficult to handle Saudi employees. Second, there are a lot of “dirty” jobs that Saudis will not or cannot (because they are women) take. Third, not a lot of Saudis are qualified for the high-skill jobs where the government is particularly anxious to have locals replace foreigners.

 

The lack of skills has to do with the education system, which is largely controlled by Islamic conservatives, especially in Saudi Arabia where technical subjects are downplayed and religious studies emphasized. Young Saudis are encouraged to concentrate in religious studies in college. Many students go along with this, in part because it’s a lot easier than majoring in science or engineering. While the wealthy oil states produce a lot of doctors, scientists, and highly trained professionals, they don’t do so at the rate of Western countries and, more importantly, produce even fewer skilled workers to actually produce things and support the high-end professionals.

 

Then there’s the work ethic, which is not nearly as good as seen in the foreign workers. This is in part a self-inflicted problem. Since all of the oil states in Arabia are monarchies, the rulers quickly found that the most effective way to remain in power was to keep their subjects pampered and happy. In other words, spread the oil money around and pay attention to public opinion. Most of the public backs the use of foreigners and the continued use of oil money to make life easy for the locals.

 

For example, foreign workers are brought in to handle most jobs (like training pilots and maintaining weapons) that require high skill levels, a lot of effort, and lots of experience. This importation of foreign experts for piloting warplanes and maintaining them is very common in the Arab oil nations because the locals tend to avoid heavy physical or mental labor. While many Arab men see being a fighter pilot as glamorous and worthy of some effort, the training required discourages most who attempt it. Some Gulf Arab states insist that Arabs occupy those fighter plane cockpits no matter what so the foreign trainers and maintainers are ordered to do what has to be done to keep the pilots alive and the planes in one piece. Pilot skill and capability has a lower priority.

 

It’s not just the Gulf Arab states that are having these problems. In late 2011, in the wake of the rebellion that overthrew the Kaddafi dictatorship, a lot of Libyans found themselves out of work. The unemployment rate was believed to be about 30 percent. Yet there are over a million foreign workers in Libya at the start of the fighting and a million government employees. The foreigners comprise 20 percent of the population and nearly half the workforce. Most of the foreigners fled during the fighting and, despite the high unemployment caused by the fighting, the government was unable to find qualified locals to replace most of the foreign workers (who were invited to return). There were plenty of jobs for Libyans but most of the jobs require work most Libyans will not do. As a result, most of the jobs are held by foreigners, often illegal immigrants from Egypt and other African nations to the south. The revolution is unlikely to change this.

 

This is not an unusual situation in the Arab oil states. In Saudi Arabia the unemployment rate is 12 percent but many of those men are unemployed by choice. Arabs tend to have a very high opinion of themselves and most jobs available to poorly educated young men do not satisfy. Thus most Saudis, and Libyans, prefer a government job where the work is easy, the pay is good, the title is flattering, and life is boring. In the non-government sector of the economy 90 percent of the Saudi jobs are taken by foreigners. These foreigners comprise 27 percent of the Saudi population, mostly to staff all the non-government jobs. This means most young Saudi men have few challenges. One might say that many of them are desperate for some test of their worth and a job in the competitive civilian economy does not do it. Thus al Qaeda and ISIL appealed to this by urging Saudi men to come to Iraq or Syria and fight for Islam. Since few of the volunteers have any fighting skills, most arrived and were talked into being suicide bombers.

 

This problem is recognized by Arabian leaders, who realize that the oil will eventually run out and if there are no other economic activities providing jobs, it will be a social and political disaster. The governments are trying to change attitudes and change education policy but are running into a lot of resistance from Islamic conservatives and indolent young people who do not want to give up the good life for hard work and responsibility. Many women would like to take some of those job opportunities but most Arab states abide by relatively recent customs that prohibit women from working outside the home. Before the oil wealth became a factor 60 years ago, women were very active in the economy. Even the early growth of Islam was financed by a wealthy female merchant, who was also the wife of the prophet Mohammed. Despite all that, the conservative clergy insist that the women stay home. It’s a mess that is proving very resistant to a cure.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 17:30
photo Nexter Systems

photo Nexter Systems

 

11 mars, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Le salon IDEX (International Defence Exhibition & Conference) est le plus grand salon d’armement du Moyen-Orient et probablement un des plus grands (si ce n’est LE plus grand) hors d’Europe. Par ce fait et par le partenariat stratégique qui unit la France et les Émirats Arabes Unis, la présence française était, on peut le dire, considérable. Le pavillon français était le deuxième plus grand pavillon européen (juste derrière l’Allemagne mais devant l’Italie et le Royaume-Uni).

 

La France a mis les petits plats dans les grands lors de cette édition. En présentation statique, on pouvait observer un Leclerc, deux VBCI (tourelle T-40 et VPC), un Caesar, un VAB Mk III, un Titus, un ARAVIS, un PVP, etc…  Dans les allées des différents halls, ainsi que sur le stand de l’armée française, des légionnaires du 2ème REP présentaient leur équipement Félin et connaissaient un certain succès auprès des visiteurs. Dans la zone navale du salon, le chasseur de mine Andromède ouvrait ses écoutilles aux intéressés. Le Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a bien évidemment fait le déplacement (le 9ème aux Émirats !) et en a profité  pour rencontrer le Prince héritier Cheikh Mohamed bin Zayed et d’autres homologues étrangers.

 

Jusqu’ici, peu de succès ont été obtenu pour les industriels français, si ce n’est Thales qui a signé un accord avec Abu Dhabi Ship Building pour assurer la maintenance de plusieurs forces navales de la région. Un officiel émirien a également annoncé que les EAU seraient toujours en discussion, entre autres avec Dassault en vue de l’achat d’avions de combat.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:30
A UH-60M helicopter. (Photo Sikorsky)

A UH-60M helicopter. (Photo Sikorsky)

 

10 March 2015 army-technology.com

 

Sikorsky Aircraft is reportedly set to install Battlehawk kits on the UAE Armed Force's UH-60M Black Hawk multi-mission helicopters.

 

The company received a $270.5m contract in February 2011 to upgrade 23 of 70 UH-60M helicopters with Battlehawk kits, DefenseNews reported.

 

Sikorsky Aircraft Sales vice-president Robert Kokorda said the UAE-funded programme for the kit production to weaponise Black Hawks is currently in the final stages of development.

 

Kokorda said: "We have been underway now for a couple of years and it's going along well, where we are working to finalise the different configurations that the UAE want on the aircraft and are in the testing phase."

 

Certification of the UAE-mandated weapons kit will be completed after the test-firing programme is finalised.

 

Comprising guided weapons and optical and laser-guided anti-armour missiles such as Hellfire and laser-guided rockets, the Battlehawk kits are claimed to provide the most advanced weaponised Black Hawk helicopter on the market.

 

International Institute for Strategic Studies military aerospace senior fellow Douglas Barrie said: "[The kit] would make it a weaponised utility helicopter, which goes some of the way of being an attack helicopter, but not all the way."

 

While the development has been funded by the UAE, the kit is also being marketed to other countries.

 

Kokorda added: "Right now, [this product] is for them and until we have finished creating the product for them, we are actively marketing it, telling everybody that we are going to have this weapons kit available, but we are not necessarily developing other things beyond what the UAE is looking to put in."

 

In addition to armed reconnaissance and attack missions, Battlehawk-equipped UH-60Ms are expected to perform troop transport, search and rescue, and disaster relief operations, Deagel reported.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:30
Les deux élèves de l'École de l'air lors du briefing le jour du départ de Solar Impulse 2

Les deux élèves de l'École de l'air lors du briefing le jour du départ de Solar Impulse 2

 

11/03/2015 Armée de l'air

 

Lundi 9 mars 2015, le grand départ de l’aventure Solar Impulse 2, premier tour du monde en avion solaire, était lancé ! Charly et Axel, les deux élèves de l’École de l’air (EA) intégrés au projet, nous racontent ce grand départ. Récit en temps réel du sous-lieutenant Charly.

 

Abu Dhabi, 3h00 heure locale : toute l’équipe de Solar Impulse 2 se rassemble.

 

3h30 : briefing et répartition des tâches ; intégrés à la Catching Crew, nous sommes en place le long de la piste pendant le décollage pour récupérer l’avion en cas d’avarie. Axel est au niveau du train principal, tandis que je suis sur l’aile droite pour le roulage.

 

3h45 : préparation initiale de l’avion (allumage du cockpit, nettoyage des ailes et des cellules solaires).

 

5h30 : sortie de l’avion jusqu’à l’approche.

 

6h00 : cérémonie officielle de départ avec les autorités locales et dernières vérifications.

 

6h15 : l’avion est aligné sur la piste. Nous sommes en position ; derrière nous, le soleil se lève sur la grande mosquée d’Abu Dhabi. Les derniers essais techniques sont effectués.

 

Solar Impulse 2 : départ d'Abu Dhabi

Solar Impulse 2 : départ d'Abu Dhabi

7h12 : l’avion décolle. Silencieux et porté par le vent, l’avion s’élance juste au-dessus de nos têtes.

 

7h30 : retour au hangar pour l’équipe qui doit effectuer quelques dernières opérations logistiques.

 

13h : embarquement dans l’avion de transport qui achemine l’équipe entre les étapes. Direction Muscat, à Oman, pour un arrêt mécanique d’une nuit.

 

16h30 : la seconde équipe logistique décharge l’avion cargo. Un travail énorme a été fait en amont du projet pour hiérarchiser et donner un ordre de priorité au déchargement des différentes palettes.

 

20h00 : atterrissage avec succès d'Andre Borschberg, le pilote aux commandes de cette première étape de Solar Impulse 2. La Ground Crew, dont nous faisons partie, s'occupe du roulage et de la sécurité de l'avion sur le tarmac tout au long de la nuit. Direction l'hôtel pour un repos bien mérité !

 

Mardi 10 mars, 6h00 : décollage de Bertrand Piccard, second pilote de Solar Impulse 2, pour la deuxième étape.

 

6h30 : à l’aéroport, nous sommes chargés du rechargement de l’avion cargo.

 

12h00 : l’équipe décolle ; direction Ahmedabad en Inde !

 

21h30 : mise en place sur le taxiway. L'avion est supposé atterrir à l'heure de pointe pour l'aéroport. Finalement, il ne se posera que vers 23h30.

 

Mercredi 11 mars, 1h15 : nous sommes de retour au hangar après le roulage pour la cérémonie de bienvenue.

 

Malgré la fatigue, l'expérience est intense, riche, et nous sommes ravis d'avoir participé à ces deux premières grandes étapes !  L'accueil ici est incroyable et l'intérêt pour le projet est immense.

 

Pour suivre l’aventure : http://www.solarimpulse.com/fr/

Solar Impulse 2 : le grand départ du tour du monde

Solar Impulse 2 : le grand départ du tour du monde

Partager cet article
Repost0
11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 17:45
Industrie militaire : Sortie d’usine du Mercedes Zetros 6X6 (Algérie)

 

11.03.15 par Lyes Malki - elwatan.com

 

Après avoir réussi la fabrication de son premier modèle de camion militaire Mercedes Benz en avril 2014, la SAPPL-MB a lancé, hier, un autre camion de type Mercedes Zetros 6X6, dans sa version transport de troupes. Le produit, dont les modèles algériens vont être livrés essentiellement au ministère de la Défense nationale (MDN), est le fruit d’un investissement algéro-germano-émirati.

 

Créée en 2012 avec un capital de 103 millions d’euros, la SAPPL-MB, implantée au siège de la SNVI, est détenue à 51% par la partie algérienne à travers la SNVI (34%) et le ministère de la Défense nationale (17%), et à 49% par l’émirati Aabar, tandis que l’allemand Daimler/Mercedes Benz en est le partenaire technologique. «La sortie de ce camion militaire est le couronnement d’un processus devant aboutir à la satisfaction de l’essentiel des besoins nationaux en moyens de transport routier, selon un assortiment et une qualité strictement identique à celle prévalant au niveau du groupe Daimler», a-t-on fait savoir.  Une première commande de 35 véhicules de ce type a été passée, a indiqué à l’APS le président du conseil d’administration de cette société mixte, Hamoud Tazrouti.

 

L’usine de Rouiba, dont la production sera destinée au marché national, notamment les institutions militaires, les entreprises publiques ainsi que le secteur privé, atteindra en 2018 et 2019 quelque 15 000 camions, cars et bus par an. Deux autres sociétés à capitaux mixtes ont été créées dans le cadre de la mise en œuvre de protocoles d’accord algéro-émirati-allemands pour le développement de l’industrie mécanique nationale.

 

Il s’agit de la Société de fabrication de véhicules de marque Mercedes Benz/SPA/Tiaret et de celle de fabrication de moteurs de marque allemande (Mercedes Benz, Deutz et MTU) SPA/Oued Hmimine (Constantine). Inaugurée en octobre 2014, la capacité productive annuelle de l’usine de Aïn Bouchekif (Tiaret) est de 6000 véhicules de type Sprinter, destinés à différents usages, et de 2000 4X4 «classe C» tout-terrain de la catégorie G, destinés à des fins militaires et paramilitaires. Quant à l’usine de Constantine (Oued Hmimine), elle devrait atteindre une capacité annuelle de production de 25 000 moteurs de car.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 12:30
Germany Floods Middle East with Weapons

 

March 10th, 2015 By German Radio - defencetalk.com

 

German Vice Chancellor and Economics Minister Sigmar Gabriel is facing an awkward trip. From Saturday, he will be on a four-day journey through Saudi Arabia, the United Arab Emirates and Qatar – all countries where Germany has significant business interests. Representatives from 140 German companies will be accompanying him.

 

Less exhilarating, however, is the fact that each of these countries is guilty of significant human rights atrocities in the name of Islamic law – including beheadings and brutal corporal punishment.

 

The most notorious of these is Saudi Arabia, the first stop on Gabriel’s tour. Opposition parties have been making the usual appeals to Gabriel’s conscience in advance. Katrin Göring-Eckardt, parliamentary leader of the Green party, called on the vice chancellor to use his meetings to bring up the case of Raif Badawi, the DW prize-winning blogger sentenced to 1,000 lashes and 10 years in prison for allegedly “insulting Islam.” She also wants Badawi to be offered asylum in Germany. The socialist Left party MP Jan van Aken echoed the call and demanded that future weapons exports be made contingent on improvements in the human rights situation.

 

Two days before his journey, the pressure on Gabriel was cranked up further by the release of an answer to an official Bundestag question made by the Left party. In response to the question, Gabriel’s ministry was forced to reveal exactly how many weapons exports Germany had approved over the last 12 years, and to which German arms manufacturers.

 

Olaf Boehnke, German foreign policy analyst at the European Council of Foreign Relations, points out that the government justifies the sales in a number of ways beyond the economic. “The political argument is that Saudi Arabia is an important cooperation partner in a region marked by a lot of insecurity and defragmentation,” he told DW. “Our interest has to be to support those who support European interests in the fight against IS.”

 

More precise numbers

The answer to Left party’s question shows that, since 2002, Germany has approved an average of 14 weapons exports a year – Chancellor Gerhard Schröder’s 2002 – 2005 tenure saw the approval of 68 exports, Chancellor Angela Merkel’s 2005 – 2009 tenure 48, and her second – up to 2013 – saw 52 approvals.

 

The figures also showed that Saudi Arabia has been one of Germany’s best weapons customers. In the period 2009 – 2013 alone, under Merkel’s coalition government with the Free Democrats, fully 43 of 52 approvals went to Saudi Arabia – including machine guns, ammunition, and parts for tanks and armored vehicles – all ideal equipment for suppressing internal dissent.

 

As well as the three countries on Gabriel’s tour, Germany’s other customers in the past 12 years have included Pakistan (fighter plane parts), Indonesia (tank parts), both pre- and post-revolutionary Egypt (ammunition manufacturing equipment), Turkey (assault rifles, ammunition), pre- and post-revolutionary Libya (radar systems), Algeria (parts for surveillance systems), Israel (ammunition, weapons parts), Oman (sniper rifles, machine guns), Lebanon (machine guns, handguns), Bhutan (machine guns, grenades), and Turkmenistan (patrol boats).

 

While a member of the opposition, Gabriel criticized Germany’s weapons exports, but in office, he has been confronted with grubby realities dealing with business interest groups, Now, he says that the country is still caught in old contracts that it can’t get out of. “But there are various interest camps in a permanent conflict here,” said Boehnke. “In a recent speech, Gabriel said he would much prefer to pass the decision-making to the foreign ministry, because it was much better equipped to judging the human rights situation – which I expect led to a lot of laughter in the foreign ministry, because, of course ,they don’t want to either.”

 

The government’s weapons exports decisions are made periodically by a secret “security council,” chaired by the chancellor and attended by key ministers, like Gabriel and Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier.

 

Flooding the Middle East with weapons

The new figures also show that fully one-third of the approved contracts went to the controversial gun-maker Heckler and Koch, named by anti-weapons campaigners as the “deadliest company in the world,” and currently under investigation by Stuttgart prosecutors for illegally exporting assault rifles to Mexico. Heckler and Koch’s machine guns are used by police forces and armies all over the world, as well as virtually every Islamist militia – from Hezbollah to “Islamic State.”

 

Despite this, Saudi Arabia has repeatedly been sold “manufacturing equipment” for Heckler and Koch guns over the past decade. “Whether it’s Schröder, Merkel, [former Foreign Minister Joschka] Fischer, or Steinmeier, they all personally decided to put the instruments of oppression into the hands of the unjust regime in Saudi Arabia,” van Aken told the Süddeutsche Zeitung.

 

Thanks to Germany, Saudi Arabia now has the capacity to make its own Heckler and Koch G36 assault rifles – the state-of-the-art weapon used by the Bundeswehr and other NATO forces. Given that these guns can be functional for a period of 30 to 50 years, it seems likely they will be in circulation around the Middle East conflicts for decades to come, and that Western coalition soldiers will eventually be facing “terrorist” militias armed with German weaponry.

Partager cet article
Repost0
8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:30
Thales Sonar & Underwater Solutions at NAVDEX 2015 Naval Exhibition in Abu Dhabi, UAE


5 mars 2015 Thales Group

 

At NAVDEX 2015 naval defense exhibition currently held in Abu Dhabi, Thales is showcasing its latest sonar solutions:
- The SeeMapper, a turnkey system providing continuous, high-resolution mapping of the sea-bed using a towed synthetic aperture sonar.
- The BlueWatcher hull-mounted sonar and its associated towed array sonar, the Captas-1, represent a new range of compact sonars for surface combatants and patrol vessels displacing 300 tonnes or more.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:30
Le dernier C-17 de l'US Air Force a été livré en septembre 2013 photo Boeing

Le dernier C-17 de l'US Air Force a été livré en septembre 2013 photo Boeing

 

02/03/2015  par Guillaume Belan – Air & Cosmos

 

Alors que le salon International Defence Exhibition and Conference (IDEX) vient de fermer ses portes aux Emirats Arabes Unis, Abu Dhabi annonce avoir signé un contrat avec Boeing de 618 millions de dollars pour l'achat de deux avions de transport militaire C-17.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories