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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:25
Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

Soyuz Flight VS13 photo Arianespace

 

Nov 4, 2015 ASDNews Source : Arianespace

 

The satellites for Arianespace’s 12th flight in 2015 – which will close out the company’s record year of launch activity – have arrived in French Guiana with delivery of the latest two European Galileo navigation platforms to be lofted by Soyuz. These spacecraft landed at Cayenne’s Félix Eboué Airport aboard a chartered freighter jetliner, and were transferred via road to the Spaceport’s S1 payload preparation facility for checkout.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 16:55
Ariane 6, le futur à court terme des lanceurs français photo Airbus DS

Ariane 6, le futur à court terme des lanceurs français photo Airbus DS

 

13.10.2015 par Aerobuzz.fr

 

Le 26 novembre 1965, le lanceur Diamant met en orbite le satellite Astérix de 39 kg depuis la base d’Hammaguir. C’est un grand succès pour la France qui devient bien après les Russes et les Américains une puissance spatiale. Mais c’est aussi le début de l’aventure européenne de l’accès à l’espace. Depuis, l’Europe a gagné son autonomie de l’accès à l’espace avec les lanceurs Ariane de 1 à 5 et continuera bientôt avec Ariane 6 dont le développement vient d’être décidé. À l’occasion de ce 50e anniversaire, l’Académie de l’air et de l’espace (AAE) organise un colloque sur le thème des moyens de lancements européens. Il aura lieu les 3 et 4 novembre 2015 à Paris.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:50
Stéphane Israël, Arianespace's Chairman and CEO

Stéphane Israël, Arianespace's Chairman and CEO

 

14 septembre 2015 Par HASSAN MEDAH - Usinenouvelle.com

 

L'avenir du lanceur russe Soyouz en Guyane, la question d'un micro lanceur jetable pour répondre au défi des constellations, la concurrence de SpaceX...Stéphane Israël, PDG d'Arianespace revient sur les grands sujets qui secouent l'Europe spatiale.

 

L'Usine Nouvelle : Le lancement de deux satellites Galileo le 11 septembre représentait le douzième tir de Soyouz depuis Kourou. Quelle est la logique de ce partenariat entre Russes et Européens?

 

Stéphane Israël : Dans les années 1990, l'industrie russe s'est rapprochée de partenaires occidentaux pour trouver des débouchés commerciaux à ses lanceurs. Les Américains ont ainsi commercialisé Proton et Zenith, concurrents d’Ariane. Côté européens, Starsem, détenu par Arianespace, Airbus-Safran Launchers, Roscosmos et RKTs Progress, a reçu l'exclusivité de la commercialisation de Soyouz depuis Baïkonour. Nous y avons réalisé, avec succès, 26 lancements depuis 1999 tout en adaptant le lanceur aux besoins du marché. En 2003, la France et la Russie ont décidé de construire un pas de tir pour Soyouz en Guyane. L’idée était d’avoir aux côtés du lanceur lourd Ariane 5 et du lanceur léger Vega un lanceur moyen optimisé notamment pour le déploiement des constellations comme Copernicus et Galileo ou de satellites d’observation de la terre. Comme ces lancements sont institutionnels, il était logique de vouloir les réaliser depuis le port spatial de l’Europe.

 

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 10:25
30-satellite Galileo constellation Credits P. Carril - ESA

30-satellite Galileo constellation Credits P. Carril - ESA

 

11.09.2015 Romandie.com (ats)

 

Deux satellites destinés au système européen de navigation Galileo ont été placés en orbite "avec succès" vendredi par le lanceur russe Soyouz, selon Arianespace. Il s'agit du 9e et du 10e satellites de la constellation Galileo, qui doit en compter 30 d'ici 2020.

 

"La mission a été parfaitement réussie", a déclaré Stéphane Israël, le PDG de la société française Arianespace. "Aujourd'hui, c'est un succès pour Galileo", a-t-il dit depuis le Centre spatial guyanais.

La fusée Soyouz avait décollé du port spatial de l'Europe à Kourou (Guyane française) le 10 septembre à l'heure prévue, à 23h08 heure locale (11 septembre, 04h08 heures suisses). Tout a fonctionné comme prévu et Fregat, l'étage supérieur de la fusée, a largué les satellites sur leur orbite cible, à une altitude proche de 23.500 km, 3 heures et 48 minutes après la mise à feu du lanceur.

 

Bientôt une couverture mondiale

"Le rythme de déploiement de la constellation Galileo s'accélère", a estimé Jan Woerner, directeur général de l'ESA, cité dans un communiqué. "Avec l'augmentation constante du nombre de satellites en orbite et l'implantation de nouvelles stations au sol dans le monde entier, Galileo aura bientôt une couverture mondiale. Le jour où Galileo atteindra sa capacité opérationnelle complète approche, et ce sera un grand jour pour l'Europe", a-t-il souligné.

Projet emblématique de la Commission européenne, Galileo vise à réduire la dépendance de l'Europe à l'égard du GPS américain, tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à sa très grande précision dans de très nombreux domaines (routier, maritime, agricole, etc). Mais il a essuyé de nombreuses difficultés au fil des ans, accumulant les retards et voyant son coût s'accroître.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 17:50
photo Armée de Terre.

photo Armée de Terre.

 

10 juin 2015 par  Pascal Coutance -electroniques.biz/

 

Manuel Valls devrait autoriser aujourd'hui même la vente à Airbus et à Safran des 34% que détient le Cnes dans Arianespace.

 

Selon notre confrère Les Echos, le premier ministre Manuel Valls devrait donner ce jour son feu vert pour la vente à Airbus et à Safran des 34% que détient le Cnes (Centre national d’études spatial) dans Arianespace. Suite à cette transaction qui devrait rapporter entre 100 et 200 millions d’euros à l'Etat, toujours selon Les Echos, la société Airbus Safran Launchers (ASL) qui avait été créée il y a un an pour regrouper les activités des deux groupes dans le domaine des lanceurs spatiaux en prévision du rachat des parts du Cnes, détiendra 75% d’Arianespace, à en croire le journal économique.

 

Si la transaction s’opère comme prévu, tout l’enjeu sera pour Airbus et Safran de mettre sur orbite le projet Ariane 6, un lanceur qui succèdera à Ariane 5 dès 2020 (si le calendrier est respecté) et qui sera surtout moins cher que son prédécesseur, notamment parce qu’il sera 100% réutilisable. L’objectif étant pour l’Europe de conserver son indépendance en matière de lancement de satellites face à la concurrence acharnée de l’américain SpaceX, entre autres…

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:50
La baie propulsive réutilisable « Adeline » crédits: Airbus DS

La baie propulsive réutilisable « Adeline » crédits: Airbus DS

 

07 juin 2015 par Hassan Meddah – UsineNouvelle.com

 

Depuis 2010, le maître d’œuvre d'Ariane travaille sur des concepts de lanceurs réutilisables. Contrairement à SpaceX, Airbus imagine récupérer les deux étages principaux de la fusée. L'enjeu: baisser les coûts d'exploitation d'Ariane de l'ordre 30%.

 

Airbus cachait bien son jeu...dans un garage. Aux Mureaux dans les Yvelines, une poignée d'ingénieurs d'Airbus travaillent dans un hangar isolé, loin des installations où sont assemblés les éléments de l'étage principal d'Ariane 5. Et ce depuis 5 ans, dans le plus grand secret du reste des équipes afin d’éviter toute fuite. Leur mission: préparer un lanceur réutilisable dans le but de faire baisser drastiquement les coûts d'exploitation d'Arianespace.

 

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:25
C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

 

27/04/2015 latribune.fr

 

Dimanche 26 avril, à 17 heures (heure de Kourou). Arianespace a remporté un nouveau succès depuis la base de lancement du Centre Spatial Guyannais.

Après deux reports consécutifs, la société a annoncé le lancement réussi d'une fusée Ariane 5. Elle a permis de placer le satellite commercial norvégien THOR 7 et le satellite militaire franco-italien Sicral sur une orbite de transfert géostationnaire (une position intermédiaire avant d'être placé en orbite géostationnaire).

 

64e succès d'affilée pour Ariane 5

Ce premier lancement de l'année est également le 64e d'affilée pour le lanceur lourd Ariane 5.

Deux fois fois le lancement a été repoussé. Le 15 avril, un équipement de connexion de l'étage supérieur de la fusée qui faisait défaut a dû être remplacé. Le 24 avril, c'était un équipement du conditionnement du lanceur posait problème.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:50
Fusée Soyouz - photo EMA

Fusée Soyouz - photo EMA

 

31.03.2015 sputniknews.com

 

L'Union européenne compte renoncer aux fusées russes au profit des lanceurs Ariane.

 

Dès 2016, l'Union européenne utilisera des fusées Ariane au lieu des Soyouz russes pour lancer les satellites Galileo, a annoncé mardi la commissaire européenne au Marché intérieur Elzbieta Bienkowska.

 

"Nous nous attendons à ce que les Ariane soient prêtes pour de nouveaux lancements, mais cela ne se produira qu'au début de l'année 2016. Pour atteindre notre objectif visant à lancer 30 satellites d'ici 2020, il faut prendre une décision. Nous devons soit continuer à utiliser les lanceurs Soyouz, soit attendre encore un an", a déclaré Mme Bienkowska lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

 

"Nous avons décidé d'utiliser les fusées Soyouz, mais nous allons passer aux lanceurs Ariane fin 2015 ou début 2016", a fait savoir la commissaire.

 

Le weekend dernier, un lanceur russe Soyouz-ST tiré depuis le site spatial de Kourou, en Guyane française, a placé en orbite deux satellites de navigation européens Galileo FOC M2.

 

La constellation Galileo comptera, d'ici à 2020, trente satellites, soit six appareils de plus que le GPS. Les concepteurs du projet Galileo affirment qu'il assurera une plus grande précision que le GPS américain et permettra de garantir l'indépendance de l'Europe vis-à-vis du GPS, du GLONASS russe ou du Beidou/Compass chinois.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 10:50
La constellation Galileo reprend son envol

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo (credits Arianespace)

 

28/03/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Avec la mise en orbite des satellites de la constellation Galileo 7 et 8, Arianespace a repris avec succès le déploiement d'un projet très emblématique pour l'indépendance de l'Europe.

 

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo. Arianespace a réussi à mettre dans la nuit de vendredi à samedi en orbite avec succès les satellites 7 et 8 de la constellation pour le compte de la Commission européenne, qui finance à 100% Galileo, dans le cadre d'un contrat avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA). C'est le lanceur russe Soyuz, qui a effectué le lancement, son onzième depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG). "Ce lancement marque la reprise du déploiement de la constellation Galileo", s'est réjoui le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, cité dans le communiqué de l'ESA.

Avec la poursuite du déploiement de ce projet très emblématique pour l'Europe, Arianespace a rempli sa mission de garantir à l'Europe un accès indépendant à l'espace. "Le succès de ce soir marque une étape importante dans la quête d'autonomie de l'Europe en matière de navigation par satellites", a confirmé son PDG, Stéphane Israël. Selon le Centre national d'études spatiales (CNES), cette constellation doit assurer à terme une précision et une fiabilité bien supérieure à celle des autres systèmes de navigation par satellite.

 

Un lancement sous pression

Arianespace avait la pression à la suite de l'échec de lancement des satellites 5 et 6 de la constellation. Car trois des quatre satellites IOV sont hors service et le quatrième est toujours en veille. En outre, à la suite du vol VS09 (Soyuz) en août dernier, les satellites ont été injectés sur une orbite plus basse que celle qui était visée. Arianespace a dû nommer une commission d'enquête indépendante et a mis en place un plan d'actions sur la base de ses recommandations.

Cette démarche a permis le retour en vol réussi de Soyuz au CSG dès décembre 2014 avec le lancement VS10 (Vega en décembre). Le succès de Soyuz (VS11) s'inscrit dans la continuité de ce plan d'actions. Avec VS12, le prochain lancement Soyuz pour la constellation Galileo est actuellement fixé en septembre 2015. Selon l'ESA, "quatre autres satellites Galileo actuellement à l'essai ou en fin d'intégration doivent encore être lancés dans le courant de 2015". L'Europe espère que dès la fin 2016, Galileo aura 14 satellites en orbite et qu'il pourra rendre ses premiers services aux utilisateurs. L'objectif de la Commission européenne est que la constellation Galileo soit totalement opérationnelle en 2020. Galileo doit à terme compter 30 satellites.

 

Galileo, un système plus précis et plus fiable

Les deux satellites, chacun d'une masse de 730 kg, feront partie d'une constellation de 26 satellites. Leurs signaux seront compatibles et interopérables avec les autres systèmes de navigation par satellite. "L'un des atouts majeurs de Galileo sera sa précision, voisine du mètre, avant que des systèmes de traitement supplémentaires n'affinent encore ce signal", a expliqué le CNES dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

À l'issue de ce lancement, le président du CNES et coordonnateur interministériel pour les programmes européens de navigation par satellite, Jean-Yves Le Gall, a estimé que ce succès "va continuer et s'amplifier puisque nous venons de qualifier Ariane 5 pour lancer les futurs satellites Galileo, ce qui va nous permettre de déployer la constellation plus rapidement et plus sûrement""Nous avons franchi une étape supplémentaire pour doter l'Europe d'un système mondial de navigation par satellite", a souligné pour sa part dans un communiqué la commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska.

 

Galileo, un projet européen emblématique

Première infrastructure commune produite et financée par l'Union européenne avec l'ESA pour maître d'oeuvre, Galileo intègre les technologies les plus innovantes développées par l'Europe au bénéfice de ses citoyens. Le programme Galileo permettra ainsi à l'Europe de disposer de son propre système de navigation par satellites, dont les applications seront multiples. Placé sous contrôle civil, il offrira un service de localisation garanti et de haute précision, indépendant des autres dispositifs existants. Galileo disposera de cinq services de couverture mondiale destinés à des usages distincts : grand public, commercial, sauvegarde de la vie, public réglementé, recherche et sauvetage. Les premiers services seront disponibles dès 2016.

Les satellites Galileo de la série FOC (Full Operational Capacity) sont construits en Europe, sous la maîtrise d'œuvre d'OHB System (Brème), la charge utile de chaque satellite étant fournie par SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd, UK - filiale d'Airbus Defence and Space. Le programme Galileo a déjà coûté environ cinq milliards d'euros. Pour la période 2014-2020, l'Europe a prévu de dépenser sept milliards d'euros.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:50
Galileo  - Soyuz Flight VS11 - photo Arianespace

Galileo - Soyuz Flight VS11 - photo Arianespace

 

Mar 27, 2015 ASDNews Source : Arianespace

 

Authorization has been given for tomorrow’s Arianespace Soyuz launch from French Guiana, providing the “green light” for this medium-lift mission that will further expand Europe’s Galileo global navigation satellite system.

 

The approval was granted today after the regular pre-launch review for Arianespace flights – which confirmed the readiness of Soyuz and its payload of two Galileo Full Operational Capability (FOC) spacecraft, the launch site and associated infrastructure at the Spaceport, as well as the network of downrange tracking stations.

 

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:50
source : edrs-spacedatahighway-com

source : edrs-spacedatahighway-com

 

Evry, le 19 mars 2015 - Arianespace - CP 15/10

 

Le deuxième satellite géostationnaire de « l’autoroute spatiale de l’information » EDRS –C sera lancé par Ariane 5

 

Arianespace et Airbus Defence and Space ont signé un accord portant sur le lancement d’EDRS-C, deuxième satellite géostationnaire du système d’autoroute spatiale de l’information « SpaceDataHighway ». Le lancement est prévu au premier trimestre de 2017. EDRS-C viendra renforcer la capacité du système et lui fournira une redondance. Il sera positionné à 31° Est.

 

Tout comme la fibre optique sur Terre, le système EDRS, également appelé « SpaceDataHighway », (l’autoroute spatiale de l’information), fournira des communications laser dans l’espace, avec un débit pouvant atteindre 1,8 Gigabits/s. Ce système de satellite-relais assurera un transfert de données en quasi temps réel vers la Terre depuis les satellites d’observation, des drones ou des avions grâce à des satellites de communication en orbite géostationnaire. Il permettra donc de télécharger plus rapidement d’importants volumes de données, avec une période de latence plus courte et en toute sécurité, ce qui contribuera à améliorer la veille environnementale et la sécurité ainsi que la réactivité face aux catastrophes naturelles et la gestion des crises.

 

EDRS-C est un satellite dédié, alors que EDRS-A est une charge utile hébergée à bord du satellite EUTELSAT 9B. EDRS-C emportera notamment la charge utile EDRS, dont l’élément principal est le terminal de communication laser LCT (Laser Communication Terminal) qui offre des débits de transfert de données atteignant 1,8 Gigabits/s. Ce terminal laser est fabriqué par TESAT, filiale d’Airbus Defence and Space.

 

« Le système « SpaceDataHighway » est une révolution pour les communications par satellite », a déclaré Evert Dudok, Directeur général de la business line Communications, Intelligence & Security (CIS) d’Airbus Defence and Space. « Et lancer EDRS-C à bord d’Ariane 5, le lanceur le plus fiable au monde est une grande satisfaction pour nous ».

 

« Arianespace est très fière d’avoir été sélectionnée par Airbus Defence and Space pour lancer EDRS-C », a ajouté Stéphane Israël, Président-Directeur général d’Arianespace. « Nous saluons la décision d’Airbus Defence and Space qui permettra à Arianespace de prendre part à cet innovant partenariat public-privé européen ».

 

La récente campagne d’essais réussie entre les satellites Alphasat et Sentinel-1 a prouvé que la technologie laser mise au point par Airbus Defence and Space est aujourd’hui parfaitement opérationnelle. Le système « SpaceDataHighway » sera mis en service début 2016 après le lancement du premier nœud, EDRS-A, prévu à l’été 2015.

 

Le programme « SpaceDataHighway » ou EDRS est développé et mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et Airbus Defence and Space. En sa qualité de maître d’ œuvre, Airbus Defence and Space fabrique, détient, exploite et cofinance l’infrastructure du système. Le Centre allemand pour l’aéronautique et l’aérospatiale (DLR) joue un rôle essentiel dans le financement du système EDRS, et dans le développement et l’exploitation du segment sol. Une cinquantaine d’entreprises dans 13 pays européens sont engagées dans le consortium EDRS, permettant ainsi à l’industrie spatiale européenne de se maintenir à la pointe de la technologie.

 

A propos d’Arianespace

Arianespace est le leader mondial de lancement de satellites. Créée en 1980, Arianespace met au service de ses clients, institutionnels et commerciaux, 3 lanceurs (Ariane, Soyuz et Vega) et comptabilise aujourd’hui plus de 250 lancements. Fort du soutien de ses 20 actionnaires et de l’Agence Spatiale Européenne, Arianespace est le seul opérateur au monde à pouvoir lancer, depuis le Centre Spatial Guyanais, tous types de charges utiles vers tous types d’orbites. Au 19 mars 2015, 221 lancements d’Ariane, 36 lancements de Soyuz (10 au centre Spatial Guyanais et 26 à Baikonur avec Starsem) et 4 lancements de Vega ont été réalisés. La société, dont le siège social se situe à Evry, est également implantée à Kourou (avec l’Etablissement de Guyane au Centre Spatial Guyanais), à Washington, Tokyo et Singapour.

 

http://www.arianespace.com

http://www.arianespace.tv

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:50
3D image of SES-10 satellite in space

3D image of SES-10 satellite in space

 

March 06, 2015 --(BUSINESS WIRE)

 

LUXEMBOURGSES (NYSE Paris:SESG) (LuxX:SESG) a annoncé aujourd’hui la commande des services de lancement d’Arianespace pour son nouveau satellite tout-électrique SES-15. Il s’agit du 41e lancement signé par SES avec Arianespace. SES a également officiellement signé le contrat de son nouveau satellite SES-14 à Airbus Defence and Space. La commande a déjà été annoncée le 16 février.

 

    « SES-14, un satellite, particulièrement innovant, est le second satellite tout électrique que SES nous commande en moins d’un an, démontrant une fois de plus sa réactivité dans un marché en pleine évolution»

 

La cérémonie des deux signatures s’est déroulée au siège de SES à Betzdorf au Luxembourg, sous le haut patronage de M. François Hollande, Président de la République française, de Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri de Luxembourg et de M. Xavier Bettel, Premier ministre du Luxembourg. Les contrats ont été signés, respectivement, par M. Martin Halliwell, Chief Technology Officer (CTO) de SES, M. Stéphane Israël, Président Directeur Général d’Arianespace, et M. Francois Auque, Directeur Général de Space Systems chez Airbus Defence and Space,

 

SES-15 sera lancé par Ariane 5 au deuxième trimestre 2017 depuis le Centre Spatial Guyanais, Port Spatial de l'Europe, à Kourou en Guyane française et opérera à la nouvelle position orbitale 129 degrés Ouest pour l’Amérique du Nord.

 

SES-14 devrait être lancé au quatrième trimestre 2017 et opérera à 47,5/48 degrés Ouest afin de saisir les opportunités de croissance sur les marchés dynamiques, les segments commerciaux porteurs et les services de vidéo en plein essor sur les continents américains et dans la zone Nord-Atlantique.

 

Martin Halliwell, CTO de SES, a déclaré : « Arianespace et SES ont développé depuis plus de vingt-cinq ans un partenariat exceptionnel. SES-15 n’est pas seulement le 41e contrat de lancement signé avec Arianespace, il est aussi le deuxième satellite tout-électrique dont le lancement est confié à Arianespace après avoir confié le contrat de lancement de SES-12 à Arianespace en janvier 2015. Les contrats avec Arianespace et Airbus Defence and Space illustrent bien le rôle important que jouent l’industrie aérospatiale européenne ainsi que l’industrie française pour nous afin de réaliser notre stratégie et atteindre nos buts de croissance à travers les marchés et secteurs. »

 

Stéphane Israël a souligné : « Pour la deuxième fois depuis le début de l’année 2015 SES choisit Arianespace pour le lancement de ses satellites, aussi bien pour le renouvellement et l’expansion de sa flotte, avec SES-12 et SES-15. Ces deux satellites tout-électriques, les premiers de la flotte SES, confirment les évolutions technologiques à l’œuvre dans le secteur des satellites de télécommunications. La confiance de SES envers Arianespace montre qu’Ariane 5 répond aux besoins qui en résultent. Merci à SES pour cette impulsion nouvelle donnée au partenariat qui nous unit depuis plus de 25 ans avec un 41e contrat que nous sommes particulièrement fiers d’annoncer en présence des plus hautes autorités de nos deux pays. »

 

« SES-14, un satellite, particulièrement innovant, est le second satellite tout électrique que SES nous commande en moins d’un an, démontrant une fois de plus sa réactivité dans un marché en pleine évolution », s’est réjoui François Auque, Directeur général de Space Systems/Airbus DS. « Nous sommes heureux de mettre à leur disposition le meilleur de notre innovation technologique, tant au niveau de la charge utile que de la plateforme. Sur SES-14 comme sur SES-12 commandé en juillet dernier, le gain de masse apporté par la propulsion électrique nous permet d’implanter sur un seul satellite deux missions de grande capacité qui représentent l’équivalent de deux satellites conventionnels. SES-14 est le 12ème satellite Eurostar commandé par SES à Airbus Defence and Space. Neuf de ces satellites sont en service opérationnel et deux sont en cours de construction.»

 

A propos de SES-14

SES-14 est un satellite hybride offrant une couverture à faisceau large sur les bandes C et Ku ainsi qu’une couverture de type HTS (High Throughput Satellite) sur les bandes Ku et Ka sur le continent américain et dans la zone Nord-Atlantique. Le satellite reposera entièrement sur la propulsion électrique et sera équipé d’un système de propulsion électrique à plasma pour la mise en orbite et les manœuvres orbitales. Le système de propulsion électrique permet une réduction significative du poids du satellite, autorisant le transport de charges utiles plus lourdes. Le nouvel engin spatial offrira également un processeur numérique transparent (DTP - Digital Transparent Processor), augmentant la flexibilité au niveau de la charge utile et permettant ainsi de proposer des solutions de bande passante personnalisées aux clients de SES.

Les faisceaux larges du satellite SES-14 de la bande Ku offriront une capacité augmentée pour les services de vidéo en diffusion directe par satellite (Direct-to-Home, DTH) et indirecte pour les réseaux câblés (Direct-to-Cable) sur le continent américain. Enfin il permet de soutenir les services VSAT existants sur les deux bandes. Les faisceaux à spots multiples sur les bandes Ku et Ka apporteront une capacité haut débit additionnelle et conviennent parfaitement aux applications de données à fort trafic comme les services de backhaul mobile, maritimes et aéronautiques.

 

A propos de SES-15

SES-15, d'une masse au lancement de 2,3 tonnes, sera positionnée à 129 degrés Ouest, une nouvelle position orbitale pour desservir l’Amérique du Nord. Le nouveau satellite emportera une charge utile hybride, offrant des faisceaux larges additionnels sur la bande Ku ainsi qu’une capacité de type HTS (High Throughput Satellite) sur les bandes Ku et Ka. Le satellite sera équipé d’un système de propulsion électrique pour la mise en orbite et les manœuvres orbitales. D’une durée de vie de 15 ans, ce satellite multi-applications offrira de nouvelles capacités et une couverture au-dessus des principales voies aériennes à travers les continents américains ainsi que d’autres applications au profit des gouvernements, des réseaux VSAT et du secteur maritime.

 

A propos d’Arianespace

Arianespace est le leader mondial de lancement de satellites. Créée en 1980, Arianespace met au service de ses clients, institutionnels et commerciaux, 3 lanceurs (Ariane, Soyuz et Vega) et comptabilise aujourd’hui plus de 250 lancements. Fort du soutien de ses 20 actionnaires et de l’Agence Spatiale Européenne, Arianespace est le seul opérateur au monde à pouvoir lancer, depuis le Centre Spatial Guyanais, tous types de charges utiles vers tous types d’orbites. Au 6 mars 2015, 221 lancements d’Ariane, 36 lancements de Soyuz (10 au centre Spatial Guyanais et 26 à Baikonur avec Starsem) et 4 lancements de Vega ont été réalisés. La société, dont le siège social se situe à Evry, est également implantée à Kourou (avec l’Etablissement de Guyane au Centre Spatial Guyanais), à Washington, Tokyo et Singapour. http://www.arianespace.com, http://www.arianespace.tv

 

A propos d’Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette nouvelle division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards d’euros avec un effectif de 38 000 employés. Pour plus d’information : www.airbusdefenceandspace.com.

 

A propos de SES

SES (NYSE Paris:SESG) (LuxX:SESG) est le leader mondial des opérateurs satellites avec une flotte de plus de 50 satellites géostationnaires. L’entreprise fournit des services de communication par satellite aux télédiffuseurs, aux fournisseurs de contenus et d’accès Internet, aux opérateurs de réseaux fixes et mobiles, ainsi qu’aux entreprises et organisations gouvernementales du monde entier. Au sein de l’industrie de la radiodiffusion, SES a établi, depuis de nombreuses années, des relations commerciales durables grâce à la qualité de ses services et son exigence d’excellence dans le secteur de radiodiffusion. Issues d’horizons culturels divers, les équipes régionales de SES sont présentes partout dans le monde et travaillent en étroite collaboration avec les clients, afin de satisfaire leurs besoins particuliers en matière de services et de largeur de bande satellitaires. SES détient une participation dans O3b Networks, un réseau satellitaire de la nouvelle génération combinant la portée des satellites avec la vitesse de la fibre. Pour plus d’information, rendez-vous sur : www.ses.com.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:50
Galileo : les lancements de satellite vont pouvoir reprendre

 

28.01.2015 Le Monde.fr (AFP)

 

La Commission européenne a donné, mercredi 28 janvier, son accord à la reprise de lancements de satellite du GPS européen, Galileo (Global Positioning System, système de localisation mondial). Le prochain tir est prévu à la fin de mars sur une fusée Soyouz, a annoncé la société Arianespace. « Nous sommes prêts pour un lancement le 26 mars », a précisé Stéphane Israël, président-directeur général de cette société chargée des lancements. « Je suis déterminée à remettre le programme Galileo sur les rails, a de son côté déclaré la commissaire européenne chargée du marché intérieur et de l'industrie, Elzbieta Bienkowska, lors d'un discours prononcé à la 7e Conférence annuelle européenne sur l'Espace à Bruxelles.

 

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 17:50
Third batch of four O3b satellites successfully launched

 

Cannes, December 18, 2014Thales Alenia Space

 

The third batch of four satellites in the O3b medium Earth orbit (MEO) constellation, operated by O3b Networks, was successfully launched by Arianespace on December 18 from French Guiana using a Soyuz rocket.
 

The first four satellites have been in orbit since June 2013, while the second batch, launched on July 10, 2014. The constellation of 8 became fully operational in September. The services offered by these eight satellites are highly successful – confirming the validity of the O3b design based on high-throughput and low latency.  

Positioned at an altitude of 8,062 kilometers (about 5,000 miles), four times closer to the earth than geostationary satellites, these Ka-band satellites offer high speed, low-latency connectivity to Internet and telecommunications service providers in emerging markets. O3b Networks supplies trunking and mobile backhaul connectivity services to telecom operators and service providers at speeds comparable to those offered by fiber-optic networks.

Jean Loïc Galle, CEO of Thales Alenia Space said: “This launch is a new major step in the deployment of the O3b constellation and provides further proof of Thales Alenia Space's leadership in telecom constellations. We are very proud to be working with our customer O3b on this exciting endeavor that provides telecommunications services and high-speed Internet connectivity to billions of people who were previously unable to access broadband services.”

Steve Collar, CEO of O3b said: “O3b already provides connections to customers who bring life changing connectivity in remote places such as Papua New Guinea, East Timor, The Cook Islands, the Democratic Republic of Congo and South Sudan and customer feedback has been excellent. O3b Networks is definitively a “game changer” for Internet connectivity and we are pleased to have a strong partnership with Thales Alenia Space to provide the  O3b  satellites”.

 

About Thales Alenia Space

Thales Alenia Space, a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%), is a key European player in space telecommunications, navigation, Earth observation, exploration and orbital infrastructures. Thales Alenia Space and Telespazio form the two parent companies' “Space Alliance”, which offers a complete range of services and solutions. Because of its unrivaled expertise in dual (civil/military) missions, constellations, flexible payloads, altimetry, meteorology and high-resolution optical and radar instruments, Thales Alenia Space is the natural partner to countries that want to expand their space program. The company posted consolidated revenues in excess of 2 billion euros in 2013, and has 7,500 employees in six countries. www.thalesaleniaspace.com

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:50
Galileo : anomalie d'injection résultats des premières analyses de données
 

Août 25, 2014 electronique-eci.com

 

Arianespace a lancé le 22 août 2014, à 9:27 heure locale en Guyane, un lanceur Soyouz ST transportant deux satellites de la constellation Galileo. Le décollage et la première partie de la mission se sont déroulés de façon normale, conduisant à une séparation des satellites selon la séquence prévue, et à la réception du signal. Ce n'est qu'après la séparation des satellites, et en temps différé, que l'exploitation progressive des informations fournies par les stations de télémesure de l'ESA et du CNES a révélé que l'orbite atteinte n'était pas conforme à l’attendue.

 

L'orbite visée était circulaire, inclinée à 55 degrés et avec un demi grand axe de 29 900 km. L'orbite atteinte est elliptique avec une excentricité de 0,23, un demi grand axe de 26 200 km et une inclinaison de 49,8 degrés. L'état et le positionnement de l'étage supérieur Fregat et des deux satellites sont stables et ne présentent aucun risque pour les populations. L'étage Fregat a d'ailleurs été vidangé de ses ergols résiduels et dépressurisé de façon normale. Selon les premières analyses effectuées, une anomalie se serait produite pendant la phase de vol de l'étage supérieur Fregat, conduisant à une injection des satellites sur une orbite non-conforme.

Les études et les analyses de données se poursuivent à Kourou et à Evry sous la coordination de Stéphane Israël, PDG d'Arianespace. Elles sont menées en collaboration avec les partenaires russes du programme Soyuz en Guyane (Roscosmos et les industriels RKTs-Progress et NPO-Lavotchkine), ainsi qu'avec l’ESA et ses partenaires industriels, afin de déterminer le périmètre de l’anomalie et son impact sur la mission.

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 15:55
Airbus et Safran lancent une OPA sur les activités spatiales de l'Etat

 

17/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Group et Safran vont créer une entreprise commune dans le domaine des lanceurs

 

C'était dans l'air depuis un bon petit moment, notamment dans les esprits des deux industriels Airbus Group et Safran, partenaires de longue date dans tous les programmes de lanceurs européens et de missiles balistiques. Derrière la coentreprise (joint-venture) entre Safran et Airbus Group dans le domaine des lanceurs spatiaux, se cache en fait le vrai objectif de cette opération : mettre enfin la main sur l'autorité de design des lanceurs aujourd'hui, un bijou de technologies logé au Centre national d'études spatiales (CNES) ainsi que sur Arianespace (détenu à 34,6 % par le CNES), responsable des approvisionnements et de l'assemblage final des lanceurs en Guyane et de l'ensemble des opérations de lancements. Ce qui était une incongruité depuis trop longtemps aux yeux des deux industriels dans l'organisation de la filière spatiale.

 

Arianespace et le CNES vendus ?

Le seul à jouer cartes sur table, c'est le PDG de Safran, Jean-Paul Herteman. "Dans notre idée, la nouvelle entité a vocation aussi à intégrer l'opérateur de lancement Arianespace et les compétences de la direction des lanceurs du CNES", a-t-il déclaré en présence du PDG d'Arianespace Stéphane Israël et du directeur du CNES Jean-Yves Le Gall, en sortant d'une réunion à l'Élisée. C'est ce que disait déjà dans une interview accordé à La Tribune, Stéphane Israël : "L'industrie souhaite récupérer l'autorité de design, les institutions étant davantage dans un rôle d'autorité de certification".

Pourquoi ? Pour récupérer notamment les budgets de développement de l'État français sans qu'ils ne passent entre les mains du CNES, accusé d'avoir "trop de gras" par les industriels et qui sera bientôt réduit au rôle d'une direction générale de l'armement (DGA). Cette opération en deux temps a la bénédiction du président de la République, qui a reçu les impétrants tôt lundi matin et a salué "l'ambition commune affichée par les groupes Airbus et Safran dans le domaine du spatial", une "étape majeure vers la consolidation de la filière spatiale européenne, génératrice d'emploi, porteuse d'avenir, et élément de souveraineté".

C'est ce confirme la secrétaire d'Etat chargée du dossier spatial, Geneviève Fioraso. "Les industriels seront responsables de toute la chaîne de valeur, de la conception jusqu'au lancement et la commercialisation, a-t-elle expliqué, l'Etat restant maître de la stratégie". C'est à eux de trouver la forme juridique adéquate, avec le CNES et Arianespace, a-t-elle précisé. "Le calendrier est serré, on a jusqu'à la fin de l'année pour arriver à ça". La seule question qui se pose : l'Etat va-t-il maintenant brader ses bijoux ?

 

SpaceX, un modèle subventionné par la NASA...

Pour forcer la main à l'Etat et ouvrir son coffre-fort, il fallait donc une action des deux industriels, qui ne pouvait que contraindre les pouvoirs publics à bouger, et un chiffon rouge. En regroupant leurs forces dans les lanceurs spatiaux, les deux industriels ont trouvé le moyen de faire bouger l'Etat, qui va très certainement abandonner son leadership dans la conception des lanceurs spatiaux. Le chiffon rouge, c'est bien sûr SpaceX, diabolisé pour le danger que l'américain représente mais surtout envié par les industriels pour son modèle intégré. Sauf que ce modèle ne tient que par les aides massives de la NASA au lanceur Falcon.

Mais les industriels ne veulent retenir que les succès de ce modèle bancal bâti dans l'un des pays les plus protectionnistes au monde, les Etats-Unis. Dans une interview accordée le 9 juin à l'AFP, Tom Enders, qui s'est beaucoup investi dans la réussite de cette opération entre Safran et Airbus Group, n'avait pas caché son admiration devant "la vitesse de décision et d'exécution, la capacité de prendre des risques" d'entrepreneurs comme le fondateur de SpaceX, Paypal et Tesla Motors, le milliardaire Elon Musk.

 

Des synergies ?

Airbus Group et Safran resserrent leurs liens pour proposer une nouvelle famille de lanceurs compétitifs, polyvalents et performants, afin de répondre aux besoins commerciaux et institutionnels du marché, expliquent Safran et Airbus Group. "Notre objectif principal reste l'amélioration de la compétitivité de notre activité lanceurs, a expliqué Tom Enders cité dans le communiqué commun d'Airbus Group et de Safran. Le programme Ariane est un immense succès depuis trente ans, mais pour qu'il demeure viable et compétitif, nous devons mettre en place une structure industrielle nettement plus efficace. C'est ce que les clients attendent de notre part. Notre accord avec Safran est le point de départ d'une aventure passionnante qui verra naître une filière européenne de lanceurs plus intégrée, plus performante et donc plus rentable". A suivre...

Dans un premier temps, Airbus Group, qui n'a pas hésité récemment à tailler dans ses effectifs dans les activités espace, et Safran devraient créer une joint-venture de programmes, regroupant leurs contrats de programmes civils et leurs principales participations dans le domaine des lanceurs commerciaux. A terme, des actifs industriels seraient apportés afin de créer une entreprise à part entière, leader mondial, et détenue conjointement. La création et le début des opérations de la joint-venture sont prévus avant la fin de l'année 2014.

Les deux groupes n'ont jusqu'ici guère évoqué les synergies. Mais elles devraient se jouer à la marge même si ce n'est neutre. Grâce à une entité intégrée, les deux partenaires géreront "plus efficacement les interfaces, ce qui fera gagner du temps et in fine de l'argent", explique un bon connaisseur des dossiers spatiaux. Et puis les deux partenaires devront définir la façon dont ils travaillent en commun, notamment l'organisation industrielle. Ils devront organiser enfin la gouvernance.

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 11:25
Parallel Ariane 5 and Soyuz mission campaigns keep Arianespace on track

 

May 05, 2014 (ESA)

 

Kourou, French Guiana - The Spaceport is busy with launch campaign activity in support of Arianespace's record 2014 mission pace, with parallel preparations now underway for three heavy-lift Ariane 5 flights, as well as another with the medium-lift Soyuz; all to be conducted from French Guiana.

 

With the activity underway - and the four launches already performed since January, using its complete family of the heavyweight Ariane 5, medium-lift Soyuz and lightweight Vega - Arianespace is on track to perform 12 missions during the year from the Spaceport, setting a new operational record that would surpass its 10 flights in 2010.

 

Key steps this week for the upcoming flights included arrival of the second payload for Arianespace's next workhorse Ariane 5 launch: the Optus 10 satellite, which has since joined the MEASAT-3b co-passenger, delivered in mid-April, for checkout at the Spaceport.

 

These two spacecraft will be lofted May 28 on a mission designated Flight VA218 in Arianespace's numbering system, signifying the 218th launch of an Ariane-series vehicle. The mission's launcher, an Ariane 5 ECA version, is located inside the Spaceport's Final Assembly Building, where it stands ready for MEASAT-3b and Optus 10's upcoming integration.

 

Another major milestone achieved during this week's activity involved the vehicle for Flight VA219 - an Ariane 5 ES variant, tailored for missions to low-Earth orbit - which completed basic assembly at the Spaceport's Launcher Integration Building with installation of its vehicle equipment bay and EPS storable propellant upper stage.

 

Flight VA219 is to loft the fifth, and final, European Automated Transfer Vehicle (ATV) for servicing of the International Space Station. Ariane 5's EPS upper stage is designed to be reignited during flight, a capability required in the mission profile to deliver this ATV resupply craft - named Georges Lemaitre after the Belgian physicist and father of the Big Bang theory - for its space station rendezvous.

 

Once this Ariane 5 has been processed in the Spaceport's Launcher Integration Building, it will be delivered to Arianespace for installation of ATV Georges Lemaitre and the final operations leading to launch.

 

Rounding out the on-going Ariane 5 mission preparations was this week's delivery to French Guiana of launcher components for Arianespace's Flight VA220. Arriving aboard the MN Colibri sea-going vessel, these elements were unloaded at Paricabo port for transfer to the Spaceport - where they are to be assembled for flight.

 

The Spaceport activity isn't limited to Ariane 5, as preparations also are advancing for the next medium-lift Soyuz flight from French Guiana - designated VS08 - on Arianespace's second mission loft a cluster of four O3b Networks spacecraft.

 

This launch follows Arianespace's June 2013 orbiting of the initial four O3b satellites, which were produced by Thales Alenia Space and provided the first step in O3b Networks' creation of a space-based constellation for Internet services over Asia, Africa, South America, Australia and the Middle East.

 

Arianespace's four missions conducted so far this year have utilized its full launcher family: Ariane Flight VA217 in February, which orbited ABS-2 and Athena-Fidus; March's Flight VA216, using an Ariane 5 to deploy ASTRA 5B and Amazonas 4A; Soyuz Flight VS07, which orbited Sentinel-1A in April; and this week's Vega VV03 success with Kazakhstan's first Earth observation satellite, KazEOSat-1.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:40
Arianespace a réussi quatre lancements en quatre mois

Kourou : lancement dans la nuit de mardi à mercredi de la fusée Vega emportant un satellite d'observation kazakh fabriqué par Airbus Space Systems

 

30/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Troisième lancement réussi pour le petit lanceur italien Vega depuis 2012. Arianespace a également rattrapé son retard sur son calendrier de lancements en réussissant quatre vols en quatre mois.

 

Quatre sur quatre, objectif rempli pour Arianespace, qui a rattrapé son retard sur son calendrier de lancements. L'opérateur européen a réussi son quatrième lancement en quatre mois, tenant pour le moment son objectif de douze lancements en 2014."Grâce à la disponibilité de nos lanceurs et à la réactivité de la base, ce succès ponctue un début d'année très dense, avec la réalisation de quatre lancements en quatre mois, en ligne avec l'objectif opérationnel très ambitieux que nous nous sommes fixés pour 2014 !", a confirmé le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël.

Dans la nuit de mardi à mercredi, Arianespace a tiré avec succès le troisième lanceur Vega au Centre Spatial Guyanais (CSG) et a mis en orbite le satellite KazEOSat-1 pour le compte du Kazakhstan dans le cadre d'un "contrat clé en main" avec Airbus Defence and Space (ADS), selon un communiqué publié ce mercredi par l'opérateur européen.

 

Demande croissante de lancement pour les satellites d'observation

Après ce troisième lancement réussi depuis 2012 pour Vega, conçu pour garantir la mise en orbite de petits satellites en orbite basse ou héliosynchrone, Arianespace compte 10 satellites à lancer dans son carnet de commandes, la moitié d'entre eux faisant l'objet de contrats de lancement commerciaux à l'exportation pour des institutions gouvernementales.

Pour répondre à cette demande croissante, un accord tripartite entre l'ESA, Arianespace et ELV, le maître d'oeuvre industriel de Vega, a été signé le 20 novembre 2013 : il prévoit l'approvisionnement de 10 lanceurs supplémentaires, en plus des trois déjà en production dans le cadre du programme VERTA (VEga Research and Technology Accompaniment) de l'ESA, couvrant ainsi l'ensemble des besoins identifiés jusqu'en 2019.

 

Vega, le lanceur pour les satellites d'observation

Selon Arianespace, "Vega a vocation à s'imposer comme le meilleur lanceur dans sa catégorie, notamment sur le marché émergent des satellites d'observation de la Terre". KazEOSat-1 est le 51ème satellite lancé par Arianespace incluant une charge utile d'observation de la Terre. Le carnet de commandes d'Arianespace en compte 10 de plus, répartis sur des missions entre les trois lanceurs de la gamme (Ariane 5, Soyuz et Vega).

Construit par ADS à Toulouse pour être opérationnel pendant une durée de 7,25 années, KazEOSat-1 est un satellite optique haute résolution de 830 kg qui donnera au Kazakhstan l'accès à une gamme complète d'applications civiles, parmi lesquelles la surveillance des ressources naturelles et agricoles, la fourniture de données cartographiques et le soutien aux opérations de secours en cas de catastrophes naturelles.

 

KazEOSat-1, le dernier-né d'Airbus 

KazEOSat-1 est le dernier-né d'une série de satellites basés sur la plate-forme Astrobus, qui utilise des technologies alliant performances, rapidité de réalisation et rapport qualité/prix inégalé, pour des missions aussi variées que l'imagerie (Pléiades, SPOT 6&7, Ingenio…), l'environnement (Sentinel-2) ou la météorologie (Sentinel-5p). Ce système bénéficie également de "l'expertise unique" développée par Airbus Defence and Space avec son partenaire, l'entreprise toulousaine Boostec, dans le domaine des structures et instruments spatiaux en carbure de Silicium (SiC), selon ADS.

Ce satellite est l'élément de haute résolution d'un système spatial d'observation, qui comprendra deux satellites et leur infrastructure sol associée. Le satellite de moyenne résolution, KazEOSat-2, est réalisé par SSTL, la filiale britannique d'ADS. "Comme les systèmes spatiaux les plus perfectionnés que nous avons réalisés, Gaia Herschel ou SPOT 6 par exemple, KazEOSat-1 bénéficie du meilleur de nos technologies : nouvelle avionique, carbure de silicium, pupille de grande dimension ou plate-forme agile", a rappelé le directeur général de Space Systems, François Auque.

 

Un plan spatial pour le Kazakhstan

Ces deux satellites s'inscrivent dans le cadre du plan spatial du Kazakhstan, qui comprend aussi la construction à Astana, la capitale, d'un centre d'intégration et de tests de satellites pour lequel ADS fournit les équipements clés. En 2009, ADS avait été choisi par le Kazakhstan comme partenaire stratégique de ce plan et, à ce titre, a déjà formé plus de 60 ingénieurs et techniciens Kazakhs. ADS a créé, avec la Joint Stock Company Kazakhstan Gharish Sapary, une entreprise nationale sous la tutelle de l'agence spatiale de la République du Kazakhstan, une société commune appelée Ghalam pour exploiter ce centre et en fournir les équipements clés.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:50
"Si Ariane 6 arrive à faire du lancement double, elle devient vraiment l'arme fatale" (Stéphane Israël, Arianespace)

Le PDG d'Arianespace Stéphane Israël compte également beaucoup sur Ariane 5 ME pour conserver son leadership mondial dans le lancement des satellites

 

15/04/2014 Propos recueillis par Michel Cabirol à Tokyo  - LaTribune.fr

 

Il y a un an Stéphane Israël était nommé à la tête d'Arianespace en pleine tourmente avec l'arrivée fracassante d'un rival américain SpaceX. L'opérateur européen a su déjà évoluer et va continuer à le faire pour conserver son leadership face au lanceur Falcon 9. C'est ce qu'explique Stéphane Israël dans une interview exclusive à "La Tribune"

 

Vous étiez la semaine dernière au Japon, un pays toujours très fidèle à Arianespace. Comment voyez-vous votre futur dans ce pays ?

Effectivement Arianespace a lancé 75 % des satellites commerciaux japonais, grâce à la fidélité renouvelée des opérateurs SKY Perfect JSAT, premier opérateur en Asie, et B-SAT. En septembre dernier, nous avons gagné un nouveau satellite de SKY Perfect JSAT. La compétition s'accroît, mais notre objectif est de capturer en moyenne un satellite par an au Japon. Il est important d'être très présent sur le marché japonais, qui continue à donner le tempo sur la zone asiatique. C'est pour cela qu'Arianespace dispose d'un bureau à Tokyo depuis 1986. Au Japon, nous sommes aussi considérés comme un acteur institutionnel reconnu et nous sommes un interlocuteur régulier pour l'ensemble de la communauté spatiale japonaise.

 

Le lanceur H2A n'est donc pas un véritable concurrent pour Arianespace…

… Le lanceur H2A est davantage tourné vers les besoins institutionnels japonais que vers les besoins commerciaux. La disponibilité de ce lanceur a en outre des limites. C'est donc une concurrence qui reste limitée, même si nous y sommes attentifs. Cela ne nous a pas empêchés de signer un accord de coopération, pouvant mener à des back-up avec l'opérateur de H2A, MHI, à l'occasion de la visite d'Etat du président de la République au Japon l'été dernier.

 

Quelle est votre perception du marché mondial ? Sentez-vous vraiment  une émergence d'une demande pour les petits satellites ?

Le marché GTO est un marché que je qualifierais de « stable + ». Il est bien orienté. Il y aura dans les dix à quinze ans à venir environ 23-24 satellites par an en moyenne sur le marché commercial disponibles avec un bon mix entre les trois catégories de satellites (lourds, moyens et légers) contrairement à ces dernières années où il y a eu beaucoup de gros satellites de plus de 6 tonnes. Cette année, c'est l'inverse avec beaucoup de petits satellites de 3 tonnes et quelques satellites moyens (de 3,5 à 5 tonnes). Nous avons actuellement plus de 20 prospects pour des satellites entre trois et quatre tonnes. Ces satellites sont parfaitement adaptés à la position basse d'Ariane 5. Nous constatons l'émergence de satellites d'une taille intermédiaire entre 3,5 tonnes et 5 tonnes.

 

Pourquoi ?

D'une part, il y a un nouveau compétiteur avec le Falcon qui a la possibilité d'accueillir des satellites intermédiaires. D'autre part, la propulsion électrique, qui permet de réduire la masse des satellites d'au moins 40 %, va dynamiser ce segment. Avec la propulsion électrique, il n'est pas exclu que les gros satellites d'aujourd'hui deviennent demain des satellites petits ou moyens. C'est ce que démontre l'étude de marché que nous avons réalisée en 2013 sur la base d'un échange approfondi avec18 opérateurs. Il y aura certainement un marché dynamique des petits satellites dans les années à venir. Ce qui est une vraie opportunité pour le lancement double.

 

Ce qui est une vraie chance pour Ariane.

Effectivement. Pour le lancement double, nous avons besoin qu'il y ait un équilibre sur le marché entre les gros et les petits satellites. L'accroissement des performances d'Ariane 5 ME sera donc une vraie opportunité. En 2013, Arianespace a raté la signature de trois satellites moyens parce que nous n'étions pas réellement en mesure de faire une offre compétitive. Nous avions dû mal à appairer ces satellites. Les futures capacités d'Ariane 5 ME à partir de 2018 nous permettront ainsi d'embrasser l'ensemble du marché. En outre, Ariane 6 devrait être ultra-compétitive en lancement simple pour les gros satellites. Et si on fait du lancement double avec une position haute et une position basse comme pour Ariane 5, elle le sera aussi pour les petits satellites.

 

Mais SpaceX vous empêche-t-il de dormir ?

Je dors très bien la nuit ! Avec SpaceX, il faut garder la tête froide et regarder les faits. Ce qui fait la compétitivité d'un lanceur, ce sont plusieurs paramètres : c'est d'abord sa fiabilité, ensuite la disponibilité et enfin les coûts. Sur la fiabilité, les chiffres parlent d'eux-mêmes : Ariane 5 a réussi 59 lancements d'affilée, le Falcon 9 de Space X présente deux succès et demi sur trois lancements. Sur la disponibilité, il suffit de regarder depuis le début d'année 2014. Arianespace a déjà réussi trois lancements alors que SpaceX n'en a fait qu'un, le deuxième étant attendu depuis la mi-février. L'entreprise américaine est censée en réaliser quinze d'ici à la fin de l'année et nous sommes déjà en avril. Cela annonce des retards très importants dans leur manifeste pour les années à venir. Enfin, il y a bien sûr la question du coût. Mais les prix d'entrée sur le marché pratiqués par SpaceX ne seront sans doute pas ses prix en mode stabilisé. Nous savons d'ailleurs que SpaceX pratique deux politiques de prix, l'une pour le marché commercial, l'autre pour le marché institutionnel. En outre, SpaceX bénéficie d'un dollar faible. Et s'il y a quelque chose qui pourrait m'empêcher de dormir, c'est effectivement que l'euro continue de s'apprécier face au dollar.

 

Sans une volonté politique sur l'euro cher, l'industrie a-t-elle réellement des alternatives ?

J'ai noté dans la déclaration de politique générale du Premier ministre français une référence à l'euro cher, qui s'était apprécié de 10 % par rapport à l'année passée. Je comprends que la BCE semble à présent vouloir réagir. C'est un vrai sujet de préoccupation si nous voulons rester compétitifs face à l'industrie américaine. Pour compenser l'euro fort et pour répondre aux prix agressifs de nos concurrents, Arianespace doit être en situation de réagir sur ses coûts. Je n'ai pas de tabou sur ce dossier. Nous devons être en mesure de proposer l'offre la plus compétitive possible sur le segment des petits satellites sur lesquels la concurrence est vive. Nous avons lancé avec nos partenaires de la filière un exercice pour voir dans quelle mesure nous pourrions avoir davantage de flexibilité sur nos prix pour les petits satellites. Nous ne voulons pas entrer dans une guerre des prix, car la fiabilité et la disponibilité ont un coût que nous assumons, mais nous sommes déterminés à réagir.

 

Quel est votre objectif ?

Il faut être en mesure de limiter l'écart de prix avec SpaceX, qui, à ce stade, lance à partir de 60 millions de dollars sur le marché commercial. Nous n'avons pas vocation à atteindre ce plancher, mais nous devons travailler sur cet écart de prix. Nous avons également un écart de prix avec Proton, qui est justifiable,mais qui doit rester dans certaines limites.

 

Soyuz peut-il pâtir des relations entre la Russie et l'Union européenne ?

Il y a un choix qui a été fait de faire venir Soyuz en Guyane dans le cadre d'un programme de l'ESA avec des investissements considérables, notamment de la France. C'est un élément de l'autonomie d'accès de l'Europe à l'espace. Depuis 2011, sept lancements avec Soyuz ont été réussis depuis le Centre spatial guyanais, le dernier remontant au début du mois d'avril. L'acquisition de sept Soyuz supplémentaires auprès de Roscosmos sécurise les lancements prévus depuis le CSG jusqu'en 2019. Dans le contexte actuel, la volonté des deux parties est que cette coopération se passe au mieux. C'est aussi vrai au-delà de l'Europe et de la Russie pour les vols habités vers la station spatiale internationale, qui ne sont pas remis en cause. S'agissant de Soyuz au CSG, il faut aussi rappeler que l'organisation des opérations sur les satellites respecte de façon stricte l'ensemble des exigences de sécurité et de confidentialité posées par les normes OTAN. Les lancements de Soyuz au CSG sont des lancements réalisés depuis le territoire européen, le plus souvent pour les besoins institutionnels de l'Europe, comme on l'a vu le 3 avril avec Sentinel et comme on le verra prochainement avec Galileo.

 

Et pour Proton ?

En dépit de son retour en vol réussi, Proton reste affecté par ses échecs récurrents. Mais si nous prenons Proton comme un compétiteur sérieux, la compétition sur le segment des gros satellites est moins importante que sur celui des petits satellites. D'autant plus que les projets des petits satellites sont économiquement audacieux, pour lesquels les clients cherchent les solutions les plus lowcost possibles.

 

Finalement contre toute attente, la concurrence rencontre des difficultés...

… Je ne dirais pas cela : avec un lanceur de plus sur le marché à des prix bas, la concurrence est bien là, et il faut réagir. Mais on voit toute la maturité d'Arianespace et  la puissance de sa gamme, qui est pleinement opérationnelle au Centre spatial guyanais depuis 2012. En 2014, nous espérons faire un lancement par mois : 6 à 7 Ariane, 4 Soyuz et 2 Vega. C'est extrêmement ambitieux mais avec sa gamme de lanceurs, Arianespace peut aujourd'hui répondre à tous les besoins institutionnels et commerciaux. Nous avons par ailleurs une maîtrise technique et technologique très forte. Nos lancements se passent très bien, le lanceur est disponible et il n'y a pas d'anomalie durant les campagnes de lancement. Maintenant il y a de nouveaux acteurs. Il faut rester extrêmement vigilant, réactif, agile et déterminé. Déterminé avec des efforts sur nos coûts. Déterminé avec une compétitivité-qualité que l'on doit toujours accroître : c'est l'objectif de la nouvelle coiffe et du nouveau bâtiment d'intégration au CSG qui seront disponibles à partir de la mi-2015. Déterminé demain avec Ariane 5 ME, et après-demain avec Ariane 6. Il faut que les Européens montrent qu'ils sont présents dans le domaine des lanceurs et qu'ils y resteront.

 

Vous n'avez pas lancé en janvier. Pouvez-vous garantir les 12 lancements annoncés en début d'année ?

Un lancement par mois est un objectif très mobilisateur pour l'ensemble des équipes, en Europe comme en Guyane, à qui je veux d'ailleurs rendre hommage. Il y a beaucoup de détermination pour tenir cet objectif. Nous n'avons pas fait de lancement en janvier, mais nous en avons fait un en février, un en mars et nous pourrions être en situation d'en faire deux en avril. Nous avons programmé Vega pour le 28 avril. Il peut y avoir des difficultés dans la dernière ligne droite ou des retards liés à la météo, mais je confirme l'objectif de douze lancements en 2014. C'est ce vers quoi nous devons rester mobilisés pour être en situation de faire le plus grand nombre possible de lancements cette année.

 

Il y a un débat très intense sur le futur lanceur européen. Faut-il faire Ariane 5 ME ou Ariane 6 ou bien Ariane 5 ME puis Ariane 6 ?

La position d'Arianespace est de tenir à la feuille de route qui a été décidée à Naples à l'automne 2012 par les Etats membres : Ariane 5 ME dès 2018 et Ariane 6 à partir de 2021. Pourquoi nous tenons à cette feuille de route ? D'abord parce que nous voyons des avantages commerciaux à Ariane 5 ME. Ce lanceur représente pour Arianespace trois plus : plus de performance, plus de volume sous la coiffe et un moteur rallumable. Enfin, l'industrie nous la promet aux mêmes coûts qu'Ariane 5 ECA, ce qui est indispensable.

 

C'est-à-dire ?

Les prix ne seront pas augmentés. Ce qui veut dire en réalité une diminution de 20 % des prix puisque nous on aura 20 % de performance en plus pour le même prix. C'est évidemment un moyen de renforcer notre compétitivité-qualité. Le moteur rallumable permettra une meilleure injection en orbite à la fois des satellites classiques et des satellites électriques. Le fait d'avoir plus de performance va donner plus de souplesse à Ariane 5 ME en position basse. Nous sommes aujourd'hui limités à environ 3,4 tonnes. Ce qui ne sera plus le cas si demain un client vient nous voir avec un satellite entre 3,4 et 5 tonnes. Cela ne posera pas de problème à Ariane 5 ME. On pourra presque mettre deux gros satellites dans Ariane 5 ME ! En outre, ce lanceur est tout simplement l'addition des performances de Proton en position haute et de Falcon en position basse : il permet donc de répondre efficacement à la concurrence. Enfin, Ariane 5 ME a tenu toutes ses promesses techniques lors du point de vérification organisé par l'Agence spatiale européenne en décembre 2013. Pour toutes ces raisons, Arianespace tient à Ariane 5 ME. Car nous sommes persuadés qu'Ariane 5 ME nous donnera une à deux opportunités de lancements par an en plus par rapport à Ariane 5 ECA. 

 

Ariane 6 peut donc attendre…

Non ! Ariane 6 est un excellent projet qui a été construit sur l'idée de disposer d'un lanceur encore plus compétitif qui aura d'emblée été pensé à partir des coûts. Sa mise en service à partir de 2021 nous paraît tout à fait positive. Ariane 6 sera ultra-compétitif pour les gros satellites puisqu'on évoque un prix de 70 millions d'euros. C'est moins cher que notre offre en position haute sur Ariane 5 ECA pour un satellite de six tonnes aujourd'hui. Maintenant, il faut trouver une solution compétitive pour les petits satellites. C'est ce qu'a apporté Arianespace dans le débat. Dès le mois de janvier, nous avons dit qu'il était possible qu'il y ait beaucoup de petits satellites dans les prochaines années. Aussi faut-il envisager des solutions de lancement double pour Ariane 6 pour capturer les petits satellites : avec 70 millions d'euros, Ariane 6 serait plus chère pour un petit satellite en lancement simple que nous ne le sommes aujourd'hui. En revanche, si on arrive à faire du lancement double de petits satellites de 3 à 3,5 tonnes sur Ariane 6, ce lanceur devient vraiment l'arme fatale. Il sera ultra-compétitif aussi bien pour les gros que pour les petits. C'est pour cela que nous tenons à ces deux projets. Et nous pensons que l'industrie a besoin de projets de développement pour être globalement compétitive. Plus l'industrie sera confortée par ces développements, plus elle sera en mesure de réduire ses coûts en production.  C'est ce qui s'est passé dans la période de transition entre Ariane 4 et Ariane 5.

 

Et les opérateurs, que veulent-ils pour le prochain lanceur européen ?

Ils demandent deux choses. D'abord, une réduction des coûts immédiatement sans attendre un nouveau lanceur. Nous adhérons à cet objectif. S'agissant d'Ariane 6, ils demandent un lanceur qui soit le plus modulaire possible, notamment pour offrir une solution compétitive pour les petits satellites. 

 

Modulaire, ça veut dire quoi exactement pour un lanceur ?

La modularité peut s'entendre de différentes manières. Si par exemple nous sommes capables de faire du lancement double attractif avec Ariane 6, c'est une forme de modularité. Tout comme si nous sommes capables de ne pas proposer exactement la même offre pour un satellite de 6 tonnes et un de 3 tonnes. Après il y a des débats chez les opérateurs sur la configuration dite PPH du lanceur, mais pour être clair, Arianespace souhaite se concentrer sur l'adaptation du lanceur aux évolutions possibles du marché. C'est bien le moins quand on est leader sur ce marché depuis plus de trois décennies !

 

Justement votre proposition de lancement double pour Ariane 6 a-t-elle été acceptée par l'ESA et le CNES ?

Nous l'avons partagée avec les acteurs institutionnels - le CNES et l'ESA principalement. Tout le monde a trouvé que ce débat était pertinent. Nous avons le sentiment d'avoir été entendus.

 

La filière doit encore réduire les coûts. N'est-ce pas la réduction de trop ?

Nous regardons avec l'ensemble des partenaires la façon dont nous pouvons réduire les coûts dans le système actuel. Il ne faut pas renoncer à cet objectif, car rien ne serait pire qu'avoir des lanceurs sans passagers : mieux vaut l'anticipation, que l'échec ou la crise. Et Ariane 6 est une réponse pour la prochaine décennie, mais pas pour l'actuelle. Après tout, l'industrie spatiale est une industrie qui doit être en mesure de s'adapter le plus rapidement possible à une compétition qui évolue. La compétition a évolué, il faut donc s'adapter. Et pour réduire les coûts, on sait qu'il y a deux façons : soit vous redessinez la carte industrielle - c'est le projet Ariane 6 -, soit vous travaillez sur la gouvernance. Autant il sera difficile de changer la carte industrielle avec un lanceur existant, autant faire évoluer la gouvernance relève d'une décision politique et d'une décision d'organisation. Dans la gouvernance actuelle -  institutions, industrie et Arianespace -, chacun doit faire  preuve de souplesse et d'esprit d'ouverture pour trouver une gouvernance qui nous permettra de réduire les coûts de l'ensemble de la filière.

 

Qu'est-ce que cela veut dire ? L'industrie pourrait-elle être prime sur la définition du lanceur ?

Sur le futur lanceur, l'industrie a fait une proposition. Elle souhaite récupérer l'autorité de design, les institutions étant davantage dans un rôle d'autorité de certification. Quand l'industrie assure qu'elle peut réaliser un lanceur à 70 millions d'euros, cela fait partie des conditions qu'elle évoque. Il faut regarder cela sérieusement, comme le fait d'ailleurs l'ESA.

 

Et sur le système actuel ?

Il y a aujourd'hui beaucoup de responsabilités imbriquées et de vérifications croisées, réalisées par les différents acteurs. C'est peut être un élément de notre fiabilité, mais c'est aussi un élément qui entraîne des surcoûts et des lourdeurs. Mes équipes me parlent souvent du « mille-feuille spatial »! La mise en application de la loi spatiale a d'ailleurs eu tendance à accroître certains surcoûts. Il faut travailler aux interfaces entre les différents acteurs pour arriver à avoir un système plus linéaire, plus simple, plus lisible, et moins redondant, ce qui sera une façon de réduire les coûts immédiatement et d'être plus réactif face à la concurrence. 

 

Idéalement, à quelle hauteur voulez-vous réduire les coûts ?

Il y a des hypothèses, mais il est prématuré de figer des  chiffres. Il faut regarder tout cela d'ici à la ministérielle de l'ESA, en tenant compte des évolutions effectives de la concurrence et de ce qui sera décidé pour la feuille de route d'Ariane à dix ans. Ensuite, nous aurons du temps pour mettre en œuvre les économies sur lesquelles institutions, industrie et opérateur de lancement auront convergé. Il faut aussi tenir compte du fait que l'industrie a accompli un effort dans le cadre des 28 lanceurs qu'Arianespace lui a acheté en décembre dernier.

 

Il y a eu un projet récurrent d'Airbus Space Systems d'absorber Arianespace. Estimez-vous que ce projet a du sens ?

Je ne suis pas au courant de ce projet et les relations entre Arianespace et Airbus DS sont excellentes ! L'ADN d'Arianespace repose sur trois facteurs clefs de succès. Nous sommes un acteur qui a une responsabilité industrielle et opérationnelle en tant qu'opérateur de lancement. Nous sommes responsables des approvisionnements  et de l'assemblage final des lanceurs en Guyane et de l'ensemble des opérations de lancement, avec la réussite que l'on connaît. Nous avons ensuite une identité commerciale très forte avec une intimité exceptionnelle avec nos clients : je le constate à chaque fois que je les rencontre. Enfin, nous avons aussi une légitimité financière en proposant des solutions de financement et d'assurance. Dans les évolutions de la gouvernance,  je  souhaite que cet ADN soit consolidé dans le cadre d'une relation la plus fluide et la plus efficiente possible avec l'industrie.

 

Que pensez-vous du projet Stratobus de Thales Alenia Space, le satellite du pauvre et/ou une alternative aux lanceurs ?

J'ai évoqué un marché « stable + ». Mais ce qui pourrait être un facteur de changement pour ce marché, ce serait que des acteurs arrivent à trouver de nouvelles solutions pour connecter l'humanité entière. Et on sent bien que l'espace pourrait être une solution, mais pas la seule. Pour que l'espace reste une solution, il faut que le coût d'accès à l'espace soit le plus limité possible. Nous savons que beaucoup d'acteurs réfléchissent à des solutions différentes, certaines seraient spatiales, d'autres ne le seraient pas. Nous devons garder cela à l'esprit parce que cela peut être une évolution de rupture. Peut-être que l'avenir c'est plus le satellite lowcost que le lanceur lowcost.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:25
Ariane 5 : Arianespace réussit son deuxième lancement en 2014

Deuxième mission de l'année et deuxième succès pour le lanceur Ariane 5

 

23/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Arianespace a réussi le 59è lancement d'Ariane 5 d'affilée en mettant en orbite deux satellites de télécommunications, ASTRA 5B pour l'opérateur luxembourgeois SES et Amazonas 4A pour l'opérateur espagnol Hispasat.


 

Deuxième mission de l'année et deuxième succès pour le lanceur Ariane 5. Arianespace a réussi le 59è lancement d'Ariane 5 d'affilée en mettant en orbite deux satellites de télécommunications, ASTRA 5B pour l'opérateur luxembourgeois SES et Amazonas 4A pour l'opérateur espagnol Hispasat. A l'occasion de cette mission, ASTRA 5B héberge la charge utile de navigation EGNOS (European Geostationary Navigation Overlay Service) au service de la Commission européenne.

Le décollage s'est déroulé à 19h04 heure locale (22h04, GMT) depuis le centre spatial guyanais à Kourou. Vingt-sept minutes et trois secondes plus tard, le lanceur européen se séparait du satellite Astra 5B pour le compte de SES. Trente-quatre minutes et 37 secondes après le lancement, Ariane a placé à son tour sur orbite Amazonas 4A (3 tonnes environ) pour le compte de l'opérateur espagnol Hispasat et qui a été fabriqué par le constructeur américain Orbital Sciences Corporation.

Un lancement qui intervient au moment où le lanceur européen est fortement déstabilisé par son concurrent américain Falcon 9 de SpaceX, qui pratique un très fort dumping sur les prix. Ce qui oblige l'Europe spatiale à repenser son organisation dans la douleur et qui va entraîner de nombreuses suppressions d'emplois.

 

59e succès d'Ariane 5

"Ce nouveau succès, le 59è d'affilée du lanceur européen Ariane 5 a confirmé que l'offre d'Arianespace est la référence d'un accès garanti à l'espace pour tous les acteurs du secteur spatial, agences internationales ou nationales, opérateurs commerciaux ou institutionnels", a rappelé samedi Arianespace dans un communiqué.

Ce succès "confirme les niveaux de fiabilité et de disponibilité inégalés du lanceur européen, a confirmé le PDG d'Arianespace Stéphane Israël, cité dans le communiqué. Ce soir, nous sommes particulièrement fiers d'avoir mis cette excellence au service de deux grands opérateurs européens, SES et Hispasat, clients de référence d'Arianespace, ainsi que de la Commission européenne qui dispose à bord d'ASTRA 5B d'une charge utile pour son service de navigation par satellite EGNOS".

 

Airbus Defense ans Space maître d'oeuvre d'Ariane 5 et d'ASTRA 5B

Pour ce 217ème vol Ariane, la performance requise était de 9.468 kg en orbite de transfert géostationnaire dont 8.662 kg pour les deux satellites (ASTRA 5B et Amazonas 4A), le reste correspondant au Sylda, le système de lancement double d'Airbus Defence and Space (ADS), et aux structures adaptatrices pour les satellites, a expliqué Airbus Space Systems. ADS, le numéro deux mondial des technologies spatiales, qui développe et construit Ariane 5, était également sur ce lancement maître d'oeuvre d'ASTRA 5B, conçu et réalisé pour SES.

Ce lancement réussi "démontre une fois encore l'extrême fiabilité de notre organisation industrielle, aussi bien en tant que maître d'oeuvre d'Ariane 5 et des futurs lanceurs européens que comme constructeur de satellites de télécommunications comme ASTRA 5B, dont la plateforme Eurostar E3000 fête actuellement 10 ans de succès en orbite", a affirmé le directeur général de Space Systems, François Auque.

ASTRA 5B est le 8ème de la plateforme Eurostar E3000 de la flotte SES placé en orbite, après les lancements d'ASTRA 2F en septembre 2012, de SES-6 en juin 2013 et d'ASTRA 2E en septembre 2013. Un autre satellite Eurostar E3000 destiné à SES (ASTRA 2G) se trouve actuellement en phase finale d'intégration et de tests dans les locaux d'Airbus Defence and Space, tandis que la conception de SES-10, le dernier né de la flotte SES commandé en février 2013, a débuté.

 

EGNOS à bord

ASTRA 5B est un satellite de télécommunications qui offrira des services de télédiffusion directe DTH (Direct-to-Home) et d'alimentation des réseaux de TNT (Télévision Numérique Terrestre) en Europe pour le compte de SES. "Sa durée de vie estimée est de 15 ans", a expliqué le CNES dans un communiqué.

Amazonas 4A, d'une masse au lancement de 3 tonnes, est un satellite de télécommunications qui fournira un éventail étendu de services de télécoms sur toute l'Amérique du Sud pour le compte de l'opérateur Hispasat. Il hébergera également un équipement destiné au service européen de navigation par recouvrement géostationnaire EGNOS. La durée de vie d'Amazonas 4A est estimée à 15 ans, selon le CNES.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:55
Arianespace vise douze lancements en 2014

Arianespace, la société européenne de lancement de satellites, a annoncé le report de "quelques jours" de la mission VA 217.

 

06/01/2014 Michel Cabirol 

 

Le report du premier lancement de l'année d'Arianespace pourrait compliquer un peu plus l'objectif ambitieux de la société européenne de lancement de satellites de réaliser douze tirs en 2014.

 

L'année 2014 débute mal pour Arianespace. Premier lancement, premier report. La société européenne de lancement de satellites a annoncé ce lundi le report de "quelques jours" de la mission VA 217. Le 23 janvier, une Ariane ECA devait mettre en orbite le satellite de télécoms ABS-2 de l'opérateur Asia Broadcast Satellite et un satellite dual franco-italien de télécoms très haut débit, Athéna Fidus, pour le compte des ministères de la Défense français et italien.

 

Mais Arianespace et le CNES ont été contraints de changer un équipement sur le lanceur  Ariane 5 ECA. "Le changement d'un équipement sur le lanceur Ariane 5 ECA prévu pour le vol VA 217 s'est avéré nécessaire", a expliqué Arianespace dans un communiqué publié lundi. Selon nos informations, un obturateur mal fixé par Snecma (groupe Safran) sur le moteur Hm7B du lanceur a endommagé le divergent dans sa chute. Ce qui nécessite de changer cet équipement, celui-la même qui avait provoqué en décembre 2002 l'échec d'une Ariane 5 ECA. Le vol VA 217 pourrait être effectué le 5 février prochaine. Soit un report d'environ deux semaines.

 

Une tuile pour Arianespace ?

 

C'est un aléa dont se serait bien passé Arianespace, qui n'a procédé qu'à seulement quatre tirs d'Ariane 5 en 2013. Et le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, a de grandes ambitions en 2014. Son objectif est "de réaliser au moins un lancement par mois en moyenne", précise-t-il. Soit douze lancements en 2014. C'est ce qu'il va annoncer mardi lors de sa présentation des vœux à la presse.

 

Un objectif qui pourrait néanmoins se compliquer un peu plus d'emblée avec ce report. Certains observateurs estiment même qu'un objectif de dix lancements serait plus réaliste. Chez Arianespace, on affirme que ce report "limité à quelques jours" n'aura pas d'impact sur un objectif de douze lancements en 2014.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:55
Arianespace commande pour 2 milliards d'euros de fusées à Astrium

 

 

14/12/2013 latribune.fr

 

Le constructeur spatial a signé ce 14 décembre, en présence de François Hollande, un contrat prévoyant la livraison de 18 Ariane 5 à Arianespace. Ce n'est que la concrétisation d'un accord passé en septembre dernier.

 

Grosse commande pour le constructeur de fusées Astrium: l'opérateur Arianespace a signé ce 14 décembre un contrat portant sur l'achat de 18 lanceurs Ariane 5 supplémentaires, pour un montant total de plus de deux milliards d'euros. Ils doivent être lancés à partir de 2017, et vont s'ajouter aux 35 qui avaient déjà été commandés en 2009, a précisé Astrium.

"Au terme d'une année record en prises de commandes, ce contrat garantit la pérennité de la filière Ariane tout en améliorant sa compétitivité: c'est donc un acte fort de confiance en l'avenir qui nous permettra d'offrir à nos clients le service le mieux adapté à leurs besoins", a commenté Stéphane Israël, PDG d'Arianespace, cité dans le communiqué publié ce samedi.

Cette signature de contrat avait été annoncée sur Twitter dès septembre par Stéphane Israël.

>> EADS empoche un gros chèque de deux milliards d'euros pour la fabrication de 18 Ariane 5

Just signed LLIs with Astrium for 18 more Ariane 5 launchers. Much like our customers, Arianespace trusts Ariane 5! pic.twitter.com/Xg54nIv5yz

- Stéphane Israël (@arianespaceceo) 17 Septembre 2013

Un accord-cadre officiel dès septembre

Ce samedi, le PDG a une nouvelle fois tweeté:

Arianespace assures the continuity with #Ariane5: Just signed final contract for 18 more heavy-lifters from @Astrium pic.twitter.com/VYvmSGDfCs

- Stéphane Israël (@arianespaceceo) 14 Décembre 2013

Comme l'a rappelé Arianespace, un accord-cadre avait en effet été signé en septembre dernier permettant à "Astrium et à ses partenaires industriels d'engager les approvisionnements à long terme et les premières activités de production des lanceurs additionnels". Des sources industrielles avaient indiqué à l'époque à l'AFP qu'un protocole d'approvisionnement de près de 400 millions d'euros avait été signé entre les deux sociétés, en prévision d'une signature du contrat de commande de 18 lanceurs en décembre.

"Pour Arianespace, cette commande porte à 38 le nombre de lanceurs Ariane 5 en cours de production ou à produire", a précisé la société samedi. "Elle garantit aux clients de l'opérateur européen la pérennité de son offre de service de lancement au Centre Spatial Guyanais jusqu'à la fin de la décennie".

 

5,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2012

Astrium est le maître d'œuvre de la fusée européenne Ariane. Cette filiale du groupe EADS est le numéro un européen des technologies spatiales. Elle a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de plus de 5,8 milliards d'euros. Astrium doit fusionner l'année prochaine avec la division défense d'EADS, sous le nom de Airbus Defense and Space.Arianespace, qui réalise plus de la moitié des lancements de satellites commerciaux dans le monde, exploite aussi les fusées Soyouz et Vega depuis le centre de Kourou, en Guyane française.

 

LIRE AUSSI:

>> Espace: ça plane pour Arianespace

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:25
Brazil Picks Thales, Arianespace for Satellite Contract

December 1, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Embraer S.A.; issued November 28, 2013)

 

Embraer: Geostationary Satellite Will Ensure the Security of Brazilian Communications

 

SAO JOSE DOS CAMPOS, Brazil --- Visiona Tecnologia Espacial S.A. and Telebras formally signed a contract, today (November 28), to supply the Defense and Strategic Communications Geostationary Satellite (SGDC) system.

 

The R$ 1.3 billion contract provides for the system to be delivered by the end of 2016. The project involves the Ministries of Communications, of Defense, and of Science and Technology. The satellite will be operated by Telebras on the K (civilian) band and by the Ministry of Defense on the X (military) band.

 

Visiona is a joint venture of Embraer and Telebras and will be responsible for integration the SGDC system, which will expand broadband internet access in remote regions of the country, through the National Broadband Program (PNBL) and ensure Brazil's sovereignty over the communications of its Armed Forces. After the signing of the contract, Visiona will formalize the hiring of suppliers and will begin developing and integrating the system.

 

The selected companies are Thales Alenia Space (TAS) to supply the satellite and Ariane Space to launch the device. The contract with suppliers also provides for the transfer of technology to Brazilian companies, and that task will be supervised by the Brazilian National Space Agency (AEB).

 

"The SGDC system not only will meet the needs of Telebras' National Broadband Program (PNBL) and the strategic communications of the Brazilian Armed Forces, but it is also an opportunity for Brazil to ensure the sovereignty of its strategic communications in both the civilian and military areas," explains Telebras President Caio Bonilha.

 

"We are honored to have been chosen to supply a system so important to the country," states Visiona President Nelson Salgado. "We trust that this program represents the beginning of a long-term relationship, by establishing a Brazilian space systems integration company, similar to what Embraer represents for the aeronautical and defense segments."

 

The SGDC system will also provide full security for the strategic communications of the government, as well as military communications, because it will be controlled in Brazil at stations that are located in military areas, under the coordination of Telebras and the Ministry of Defense.

 

The acquisition of its own satellite for Brazilian civilian and military communications is a strategic decision for ensuring the nation's sovereignty. The satellites that currently provide services to Brazil are either controlled by stations outside of the country or the attitude control is in the hands of companies run by foreign capital. In either of the cases there are risks of interrupted services, in situations of international conflict or due to the political or economic interests of others.

 

 

A Telecomunicacoes Brasileiras S. A. (TELEBRAS) is a public and private joint stock company, which provides strategic telecommunications solutions to the Public Administration and market, acting as an agent for local development and fomenting democratic access to information.

 

Visiona Tecnologia Espacial S.A. is a company of the Embraer and Telebras groups, founded for the initial objective of integrating the Defense and Strategic Communications Geostationary Satellite (SGDC) system of the Brazilian government. Visiona also has the purpose of being a satellite integrating company, focusing on the demands of the National Space Activities Program (PNAE/AEB) and of the Strategic Space Systems Program (PESE/FAB).

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Le satellite de télécoms militaires Skynet 5

Le satellite de télécoms militaires Skynet 5

Les quinze pays possédant une industrie spatiale se partageront plus de 90 % du marché des satellites gouvernementaux (en valeur)

 

04/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon une étude du cabinet Euroconsult, 1.150 satellites seront mis sur orbite de 2013 à 2022, contre 810 au cours de la décennie écoulée. Les deux tiers le seront pour le compte des gouvernements.

 

Quelque 1.150 satellites seront lancés de 2013 à 2022, contre 810 au cours de la décennie écoulée (2003-2012), les deux tiers pour le compte des gouvernements, selon une étude du cabinet Euroconsult publiée lundi. Les lancements seront les plus nombreux en début de période - 140 par an de 2015 à 2017 - avec le lancement de constellations en orbite basse (type Galileo le système européen concurrent du GPS), indique l'étude de marché de ces consultants spécialisés dans l'espace. Le rythme des lancements devrait revenir ensuite autour de 100 par an.

 

Les revenus des fabricants et des opérateurs de lanceurs sont estimés à 236 milliards de dollars sur la décennie, progressant légèrement moins vite que le nombre des satellites (26 % contre 30 %). En effet, beaucoup de petits satellites, moins chers à développer et à lancer, sont en commande, explique Euroconsult. Ceci devrait faire les affaires de la société de lancement  Arianespace, comme l'avait expliqué en septembre à "La Tribune" la ministre en charge de l'espace, Geneviève Fioraso : "aujourd'hui, Arianespace, bien que numéro 1 mondial, rate des opportunités de business. Pourquoi ? Par manque de petits satellites pour réaliser les lancements doubles d'Ariane 5".

 

Deux tiers des satellites commandés par des Etats

 

Les gouvernements commanderont les deux tiers des satellites. Les quinze pays possédant une industrie spatiale se partageront plus de 90 % du marché des satellites gouvernementaux (en valeur). Mais la trentaine de pays émergents qui se dotent progressivement de satellites de communication et d'observation de la terre, à l'image récemment des Emirats Arabes Unis, qui a acheté deux satellites espion, représenteront un marché d'un milliard de dollars par an, prévoit l'étude.

 

Selon la directrice du cabinet spécialisé Euroconsult, Rachel Villain,

 

    "de plus en plus de gouvernements sont en train d'acquérir des systèmes de satellites de télécoms et d'observation de la Terre (EO) pour soutenir le développement socio-économique dans leur pays et pour vendre des services satellites à l'étranger".

 

Dans le secteur spatial commercial, les trois quarts des commandes de satellites vident le remplacement des satellites vieillissant en orbite géostationnaire. Cependant, le nombre de satellites en orbite basse ou moyenne va tripler pour passer à 150 sur dix ans, essentiellement pour les télécommunications, selon Euroconsult.

 

Et les satellites à propulsion électrique

 

    Le cabinet relève que seuls quatre des 65 satellites commerciaux de télécoms destinés à l'orbite géostationnaire actuellement en construction sont à propulsion tout électrique. "Cependant, la propulsion électrique pourrait changer la donne pour les satellites géostationnaires au cours de la décennie en devenant plus rentable grâce à de nouveaux lanceurs, de nouvelles technologies et faisant ses preuves plus longtemps", estime Euroconsult.

 

S'agissant de la propulsion électrique pour les satellites, les deux constructeurs français - Astrium et Thales Alenia Space - ont pris du retard, sur Boeing notamment. Le nouveau satellite 702SP de Boeing, le premier satellite commercial de télécommunications à propulsion uniquement électrique, doit être lancé en 2014, par le futur lanceur de la société américaine SpaceX, créée par le milliardaire Elon Musk. En septembre, la France a décidé de donner un coup du pouce aux deux constructeurs tricolores pour rattraper leur retard face à la concurrence américaine en leur débloquant 25 millions d'euros dans le cadre du programme d'investissements pour l'avenir 2 (PIA 2).

 

"Ariane 6 des satellites"

 

Aussitôt arrivé à la tête du CNES, Jean-Yves Le Gall avait également appelé à un effort dans ce domaine. "Il faut à présent faire la même chose (Ariane 6, ndlr) pour les satellites", avait-il expliqué en mai dernier dans une  interview accordée au magazine interne du CNES, CNESMag. Soit une "Ariane 6 des satellites".

 

Pourquoi ? Le nouveau président du CNES était "frappé de constater que, alors que toutes les prévisions indiquaient que la concurrence viendrait des pays émergents, on se rend compte aujourd'hui qu'elle vient des Etats-Unis", qui a investi "massivement pour aider ses industriels à développer des plates-formes à propulsion électrique, qui sont en train de s'imposer sur le marché". Et de conclure sur ce sujet : "nous ne pouvons rester sans réagir".

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:35
Ariane 5 Flight VA215 with the EUTELSAT 25B Es’hail 1 and GSAT-7 satellites

Ariane 5 Flight VA215 with the EUTELSAT 25B Es’hail 1 and GSAT-7 satellites

Kourou, August 29, 2013 .arianespace.com

 

Arianespace launch VA215: Mission accomplished !

 

On Thursday, August 29, Arianespace carried out the 57th successful Ariane 5 launch in a row, orbiting two telecommunications satellites: EUTELSAT 25B/Es’hail 1 for the Qatari and European operators, Es’hailSat and Eutelsat, and GSAT-7 for the Indian Space Research Organisation (ISRO).  

Fourth Ariane 5 launch in 2013, 57th success in a row: Arianespace continues to offer the world's most reliable launch service!

Today's successful mission, the 57th in a row for the European launcher, once again proves the reliability and availability of the Ariane 5 launch system. It also confirms that Arianespace continues to set the standard for guaranteed access to space for all operators, including national and international space agencies, private industry and governments.

Following the announcement of the orbital injection of the EUTELSAT 25B/Es'hail 1 and GSAT-7 satellites, Arianespace Chairman and CEO Stéphane Israël said: "The 57th successful launch in a row of Ariane 5, the 80th for our family of the Ariane 5, Soyuz and Vega launchers, once again confirms the unrivaled reliability of our launch systems. I would like to thank Astrium, as the industrial prime contractor for Ariane 5, along with all other manufacturers involved, and the CNES teams at the Guiana Space Center, for working with us to make this achievement possible. On behalf of everybody at Arianespace, I would like to express our pride this evening in rising to the challenge of meeting the requirements of our three customers, Es'hailSat, Eutelsat and ISRO. Es'hailSat, like 80% of all new players in the telecommunications satellite market, chose Arianespace to orbit their first satellite. I realize that this is a particularly important moment for Es'hailSat, and for its CEO, Ali Ahmed al-Kuwari. Eutelsat and ISRO are both long-standing partners to Arianespace, reaching back over 30 years, and they continue to entrust us with their satellites year after year, within the scope of partnerships that truly honor us. I would like to express my sincere thanks to both of these companies; this latest successful launch shows that they made the right choice by selecting Arianespace! I would also like to personally thank Michel de Rosen, CEO of Eutelsat, and S.K. Shivakumas, Director of the ISRO Satellite Centre, for sharing this launch with us. And last but not least, I would like to thank Nicole Bricq, French Minister of Foreign Trade, and Her Excellency Dr. Hessa Al-Jaber, Qatari Minister for Information and Communication Technology, for kindly agreeing to join us this evening in the Jupiter control room at the Guiana Space Center." 

 

A launch for two long-standing customers, Eutelsat and ISRO, and one new customer, Es'hailSat

The EUTELSAT 25B/Es'hail 1 satellite is a joint program by the Qatari operator Es'hailSat and the European operator Eutelsat. It is the first geostationary telecommunications satellite launched for Qatar, and the 23rd launched by Arianespace for customers in Africa and the Middle East.

It carries on the collaboration between Arianespace and Eutelsat that started in June 1983, and therefore marks its 30th anniversary this year. Two-thirds of the Eutelsat fleet have been launched by Ariane rockets, and Eutelsat 25B is the 27th Eutelsat satellite launched by Arianespace.

GSAT-7 is the 17th ISRO satellite to use the European launcher since the Apple experimental satellite was launched on flight L03 in 1981. Arianespace has also launched two other satellites designed by India, for the operators Eutelsat and Avanti Communications.

The partnership between Arianespace and the Indian Space Research Organisation (ISRO) reaches back to the creation of Arianespace, and has allowed the two companies to define highly effective joint working methods, as shown by today's launch, just a month after the launch of Insat-3D, a meteorological satellite developed by ISRO, by an Ariane 5 ECA from the Guiana Space Center on July 25.

 

EUTELSAT 25B/Es'hail 1 and GSAT-7 mission at a glance

The mission was carried out by an Ariane 5 ECA launcher from Europe's Spaceport in Kourou, French Guiana. Liftoff was on Thursday, August 29, 2013 at 5:30 pm local time in Kourou (4:30 pm in Washington, D.C., 20:30 UT, 10:30 pm in Paris, 11:30 pm in Doha, and on Friday, August 30 at 2:00 am in Bangalore).

This was the 215th Ariane launch, with Astrium as industrial prime contractor. The launch vehicle boosted 9,776.5 kg into geostationary transfer orbit, including 8,960 kg for the two satellites.

EUTELSAT 25B/Es'hail 1 was designed and built by Space Systems/Loral in California and weighed 6,310 kg at liftoff. The EUTELSAT 25B/Es'hail 1 satellite is a joint program of Es-hailSat and Eutelsat to operate a high-power satellite at 25.5 degrees East, an orbital position that has been used for many years. This new satellite will serve booming markets in the Middle East, North Africa and Central Asia. It will replace EUTELSAT 25C to bolster the power and coverage provided from this orbital position. In addition to ensuring Ku-band service continuity for Eutelsat and providing Ku-band capacity for Es'hailSat, the satellite will offer the two partners their initial Ka-band capacity, paving the way for new business development opportunities.

GSAT-7. Designed, developed and integrated by ISRO in Bangalore, southern India, GSAT-7 is dedicated to telecommunications services for the Indian government. It weighed 2,650 kg at launch and offers a design life exceeding seven years. GSAT-7 carries Ku, C, S and UHF band transponders. Positioned at 74 degrees East, its coverage zone encompasses the entire Indian subcontinent.

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