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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:50
Crédits : Inmarsat

Crédits : Inmarsat

 

25/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Space Systems a remporté 4 compétitions sur les 17 accessibles, tandis que Thales Alenia Space en a gagné deux ainsi qu'une charge utile.

 

Les deux constructeurs de satellites de télécoms français - Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS) - ont réalisé une année commerciale satisfaisante en gagnant l'an dernier 6 des 17 compétitions du marché accessible. Les deux groupes ont également obtenu en 2015 en partenariat une commande de gré à gré de la part de la DGA (direction générale de l'armement) portant sur la livraison de deux satellites de télécoms militaires à l'armée de l'air française, COMSAT NG (Communication par satellites de nouvelle génération). Le montant du programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux satellites.

En 2015, Airbus Space Systems a remporté quatre compétitions l'an dernier : SES-14, Quantum d'Eutelsat et deux Inmarsat-6 (600 millions de dollars). De son côté, TAS a gagné deux compétitions, l'une pour un satellite acheté par le Bangladesh (Banghabandu-1) et un autre par Eutelsat. La filiale spatiale de Thales a également remporté la fabrication d'une charge utile pour l'opérateur argentin Arsat. Les deux constructeurs ont également fait la preuve de leur compétitivité en étant présent sur le segment des satellites électriques. Notamment la filiale spatiale d'Airbus Group, qui a déjà vendu six satellites de télécoms haute puissance tout électrique.

 

Loral a remporté 5 compétitions en 2015

C'est le canadien Space System Loral (SSL) qui a terminé la course en tête avec cinq compétitions gagnées (Telstar 18V/Apstar 5, BSAT-4a, Azerspace 2/Intesat 38, Telstar 19V et Telkom 4). Mais le modèle économique de Loral est basé sur l'obtention de sept contrats par an. Enfin, les trois constructeurs américains Boeing, Lockheed Martin et Orbital ATK ont respectivement gagné chacun deux compétitions : SES-15 et Intelsat 37 (Boeing),  Arabsat 6A et Hellas SAT4/Saudi Geosat1 (Lockheed Martin), et, enfin, SES-16 et DTH-2 (Orbital ATK).

Sur le marché non accessible, figurent trois satellites de télécoms chinois (Chinasat 6C, Apstar 6C et Chinasat 18) ainsi que le satellite argentin Arsat 3 construit par le constructeur local INVAP, partenaire de TAS, et le satellite turc Turksat 6A, fabriqué par Turkish Aerospace Industries (TAI). Enfin, le constructeur indien ISRO construira deux satellites GSat 17 et GSat 18.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 12:50
StratoBus - halfway between a drone and a satellite - photo Thales Alenia Space

StratoBus - halfway between a drone and a satellite - photo Thales Alenia Space


22 janv. 2016 by Thales Group

 

The StratoBus project may immediately call to mind Google's Project Loon. But the advantage of StratoBus is that it offers long endurance and complete autonomy from a fixed position, while the high-altitude balloons in Loon move around the Earth and will offer only limited autonomy. StratoBus, a surprising vehicle halfway between a drone and a satellite, will be able to carry out a wide range of missions, including observation, security, telecommunications, broadcasting and navigation... and it offers a lifespan of five year.

Further information on Stratobus

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:55
La France s'offre ce qu'il y a de mieux dans les télécoms militaires

Les deux satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération) remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et 3B (Crédits : Thales Alenia Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a commandé à Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space deux satellites de télécoms militaires COMSAT NG. Le montant de ce programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans.


Et un dossier de plus bouclé... La direction générale de l'armement (DGA) a notifié mardi à Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space la réalisation de deux satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération). Ils remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B actuellement en orbite et lancés respectivement en 2005 et 2006. Le marché comprend également la réalisation du segment sol de contrôle de ces nouveaux satellites, la réalisation des antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation et le soutien de ces moyens pour une durée de 17 ans à compter de la mise en service du premier satellite. Le lancement des deux satellites sera assuré par Arianespace.

Le programme COMSAT NG doit permettre "le maintien de la permanence des communications sur le territoire national et avec les zones prioritaires d'intérêt, ainsi qu'avec nos bâtiments à la mer, en tout temps (paix, crise ou catastrophe majeure)", a expliqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié ce mercredi.

Selon nos informations, le montant du programme s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites. La construction du budget 2015 prévoyait une autorisation d'engagement de 817 millions d'euros dès cette année. Pour  2016, 170,30 millions d'euros d'autorisations d'engagement et 69,8 millions d'euros de crédits de paiement sont inscrits au projet de loi de finances au profit de COMSAT NG. Les travaux de levée de risques technologiques ont été lancés en 2013 et la phase d'élaboration en juin 2014.

 

Thales (65%) et Airbus (35%) se partagent le programme

Le ministère de la Défense a confié à Thales Alenia Space (TAS), qui sera mandataire, la maîtrise d'oeuvre du système complet (satellites et segment sol). TAS, qui jusqu'ici était le maître d'oeuvre du système Syracuse, sera également responsable des charges utiles, en incluant la bande X, qui sert à la dissuasion nucléaire, la bande Ka, utilisée pour l'internet par satellite, et l'anti-brouillage, précise-t-on à La Tribune. Ce schéma industriel doit aussi être prolongé à l'exportation. Notamment en Égypte, en Arabie Saoudite et au Qatar, qui souhaitent se doter de satellites de télécoms militaires.

Les deux industriels se partagent la construction des deux satellites. Airbus utilisera sa plateforme électrique Eurostar 3000 tandis que TAS Spacebus Neo, qui a vu le jour grâce au programme européen de l'ESA (Agence spatiale européenne), Neosat. Ce programme permettra une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Au total, le ministère de la Défense a confié à TAS environ 65% du programme et 35% à Airbus. Aux côtés du groupement composé de TAS et d'Airbus DS, l'organisation industrielle comprend également les sociétés Thales Communications & Security et Telespazio France, qui sont les sous-traitants principaux.

"Le contrat couvre également un important volet sol avec la réalisation du segment sol de contrôle et de mission, basé principalement sur les solutions Space Ops de Thales Alenia Space, la rénovation des stations métropolitaines et une phase d'exploitation et de maintenance sur 17 années", a expliqué TAS dans un communiqué publié ce mercredi.

Commercialisation des capacités non utilisées

Après avoir longtemps hésité à acheter de la capacité en partenariat public privé (projet Nectar), le ministère de la Défense va finalement acheter de façon très classique COMSAT NG. Mais il y a introduit une nouveauté, une partie du contrat fait l'objet d'un partenariat public privé (PPP) entre l'Etat et les deux industriels. TAS et Airbus pourront revendre des capacités non utilisées par les forces armées françaises. D'ailleurs, l'Etat a profité de cette nouveauté pour mettre la pression sur les deux industriels sur le montant du contrat afin de faire baisser le prix du système COMSAT NG. Cela a joué sur moins de 10% du montant global du contrat, selon nos informations.

Pour l'heure, les deux industriels, via leur filiale services (Telespazio pour Thales et Airbus Defence and Space Services), vont pouvoir commercialiser à leurs comptes les capacités non utilisées par les forces armées françaises, notamment au début de la mise en service de COMSAT NG (2020-2030). Car le programme n'est dimensionné pour l'armée française qu'en fin de vie (2030-2035). L'État, qui a déjà profité du PPP pour faire baisser le montant du contrat, pourrait en outre récupérer une partie du produit de la commercialisation des surcapacités de COMSAT NG si les deux industriels parviennent à vendre au-delà des objectifs fixés par le contrat.

 

Une pierre fondamentale pour la maîtrise de l'information

Les moyens primordiaux pour les télécommunications à longue distance, les systèmes de communication par satellite constituent "une pierre fondamentale pour la maîtrise de l'information, clé de la supériorité de nos forces, a expliqué le ministère. La maîtrise de l'information permet à tous les niveaux d'engagement, du niveau stratégique jusqu'à la plate-forme de combat, d'apprécier la situation et de conduire l'action opérationnelle". Les satellites réalisés, fonctionnant en bandes X et Ka, offriront des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées.

Ce programme répond aux besoins des armées en termes de capacités de télécoms par satellites nécessaires à l'engagement des forces françaises et au commandement des militaires déployés, sur le territoire national et lors d'opérations extérieures (OPEX), dont notamment celles sur les zones prioritaires définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, étendues de l'Atlantique jusqu'aux Antilles. "Les deux satellites permettront également de répondre aux besoins en débit croissants liés en particulier aux échanges vidéo", a expliqué TAS.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:30
L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Egypte n'ont pas pu terminer les négociations sur la vente de deux satellites français, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaires. Par ailleurs, le président égyptien a entre ses mains une proposition de Paris pour quatre navires de guerre supplémentaires.

 

En dépit de toute la volonté des équipes de négociations égyptiennes et françaises, le contrat portant sur une commande de deux satellites, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaire, n'a pas pu être signé mardi avant le départ de la délégation égyptienne. Rien de grave pour autant. Ce n'est que "partie remise", explique-t-on à Paris. "On partait de trop loin pour finaliser", précise-t-on à La Tribune. Pourtant le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaitait une signature rapide. Pour accélérer les négociations, Il avait envoyé son fidèle ministre de la Production de défense, le général Al-Assar.

Dans le cadre de ces discussions, Le Caire négocie avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), qui a été désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Le calendrier était ambitieux mais rien ne semble perdu pour la France.

 

Paris propose quatre nouveaux navires de guerre au Caire

Outre les deux satellites "Made in France", le président égyptien a entre ses mains une proposition très séduisante de DCNS portant sur la vente d'un lot de quatre navires : deux corvettes, l'OPV Adroit qui avait été autofinancé par le groupe naval puis prêté à la marine nationale, et, enfin, un navire plus petit fourni par Piriou. Une offre qui s'élèverait à 580 millions d'euros environ. Si un accord était trouvé avec la France, l'Égypte possèderait à terme 11 navires de guerre français.

Elle a déjà en commande six navires (quatre corvettes Gowind et deux Bâtiments de projection et de commandement de type Mistral). Le Caire dispose en service opérationnel d'une frégate multimissions FREMM "Vive l'Egypte" livrée en juillet 2015. La marine égyptienne aura d'ici à 2020, une flotte de sept navires français de premier rang.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 15:55
Syracuse III (crédits Alcatel Space)

Syracuse III (crédits Alcatel Space)

 

23/12/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 22 décembre 2015 aux sociétés Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space la réalisation des 2 satellites du programme COMSAT NG (communications par satellites de nouvelle génération). Ils remplaceront, à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B actuellement en orbite. Le marché comprend également la réalisation du segment sol de contrôle de ces nouveaux satellites, la réalisation des antennes principales au sol nécessaires à leur utilisation et le soutien de ces moyens pour une durée de 17 ans à compter de la mise en service du premier satellite.

 

Le programme COMSAT NG doit permettre le maintien de la permanence des communications sur le territoire national et avec les zones prioritaires d’intérêt, ainsi qu’avec nos bâtiments à la mer, en tout temps (paix, crise ou catastrophe majeure). Moyens primordiaux pour les  télécommunications à longue distance, les systèmes de communication par satellite constituent  une pierre fondamentale pour la maîtrise de l’information, clé de la supériorité de nos forces. La maîtrise de l’information permet à tous les niveaux d’engagement, du niveau stratégique jusqu’à la plate-forme de combat, d’apprécier la situation et de conduire l’action opérationnelle.

 

Les satellites réalisés, fonctionnant en bandes X et Ka, offriront des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées.

 

Aux côtés du groupement Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space, l’organisation industrielle comprend également les sociétés Thales Communications & Security  et Telespazio France  (sous-traitants principaux). Le lancement des deux satellites sera assuré par Arianespace.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:30
L'Egypte proche de s'offrir deux satellites "made in France"

L'Egypte veut un satellite espion (ici sur la photo) et un satellite de télécoms militaires (Crédits : Aibus Space)

 

17/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaite très rapidement acheter un satellite d'observation et un satellite de télécoms militaires à Airbus Space Systems et Thales Alenia Space. Un contrat de l'ordre de 1 milliard d'euros.

 

C'est chaud, très chaud même à nouveau entre l'Egypte et la France, selon des sources concordantes. Après avoir acheté 24 Rafale, une frégate FREMM, quatre corvettes Gowind et deux Mistral, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaite très rapidement acquérir un satellite d'observation et un satellite de télécoms militaire à Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Preuve de cette volonté de trouver un accord rapidement, il vient à nouveau d'envoyer en France le général Al-Assar, qui est devenu en septembre le ministre de la Production de défense.

C'est notamment lui qui avait été le négociateur égyptien pour les contrats portant sur les 24 Rafale et la FREMM en février dernier. Il avait été envoyé en septembre par le président al-Sissi pour faire avancer les négociations et lever les derniers obstacles au moment des négociations sur les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral (DCNS et STX). Le 29 novembre, Abdel Fattah Al-Sissi avait quant à lui dîné avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'homme de confiance du Caire. Le président égyptien, qui était à Paris pour la COP21, avait été également reçu le 30 par Manuel Valls.

 

Le général Al-Assar en France

Le ministre de la Production de défense est arrivé ce mercredi pour rejoindre des équipes égyptiennes déjà sur place et doit repartir le 22 décembre avec en principe un accord en poche. Un calendrier qui semble ambitieux mais tout reste possible avec les Égyptiens, les négociations pour le contrat Mistral n'ayant duré qu'un peu plus de deux mois. Pour autant, selon nos informations, il restait encore pas mal de travail pour parvenir à cet accord, dont la position orbitale des satellites, qui poserait problème. Un contrat pourrait être signé en fin d'année, voire au tout début 2016.

L'Arabie saoudite soutient toujours autant Le Caire. Ryad a promis mardi d'investir 8 milliards de dollars en Egypte et d'apporter une aide pétrolière pendant cinq ans à ce pays, qui connait des difficultés économiques. Cette annonce a été faite dans un communiqué commun publié au terme d'une visite du vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense Mohamed ben Salmane Al Saoud mardi au Caire. Le roi Salmane a "ordonné que les investissements saoudiens en Egypte dépassent les 30 milliards de riyals (8 milliards de dollars)" et que le royaume "contribue à couvrir les besoins de l'Egypte en pétrole durant les cinq prochaines années", selon le communiqué de l'agence officielle SPA. En outre, "les navires saoudiens soutiendront le trafic dans le canal de Suez", a précisé le texte sans plus de détail.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:55
Télécoms militaires : les satellites COMSAT-NG mis sur orbite par Le Drian

Le montant du programme COMSAT NG s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites (Crédits : Thales Alenia Space)

 

08/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a donné son feu vert au lancement du programme de deux satellites de télécoms militaires baptisé COMSAT NG. Le coût du programme s'élève à près de 4 milliards d'euros sur 17 ans.


La France s'offre ce qu'il y a de mieux dans les télécoms militaires. Lors du dernier comité ministériel d'investissement (CMI), le ministère de la Défense a donné, selon des sources concordantes, son feu vert au lancement de COMSAT NG (COMmunications par SATellite Nouvelle Génération). Compte tenu de son caractère hautement sensible, le marché est passé de gré à gré, en application de l'article 346 du Traité de l'Union européenne.

Ce programme va succéder à partir de 2020 au système Syracuse III. Confiés à Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space, les deux satellites de télécoms vont fournir un système de communications militaires "robuste" face aux menaces adverses (agressions informatiques, brouillage...). La mise en service du premier satellite est prévue pour 2020, le second en 2021.

 

Un programme de près de 4 milliards d'euros

Le montant du programme COMSAT NG s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites. Ce montant inclut également le développement, la construction éventuelle d'un troisième satellite en option, le segment sol du système, le lancement des satellites et la maintenance du système complet.

Les industriels ont signé la semaine dernière le contrat, qui doit être approuvé par Bercy. Sa notification par la direction générale de l'armement (DGA) est attendue dans les tous derniers jours de 2015. La construction du budget 2015 prévoyait une autorisation d'engagement de 817 millions d'euros cette année. Pour  2016, 170,30 millions d'euros d'autorisations d'engagement et 69,8 millions d'euros de crédits de paiement sont inscrits au projet de loi de finances au profit de COMSAT NG. Les travaux de levée de risques technologiques ont été lancés en 2013 et la phase d'élaboration en juin 2014.

 

Thales (65%) et Airbus (35%) se partagent le programme

Le ministère de la Défense a confié à Thales Alenia Space (TAS), qui sera mandataire, la maîtrise d'oeuvre du système complet (satellites et segment sol). TAS, qui jusqu'ici était le maître d'oeuvre du système Syracuse, sera également responsable des charges utiles, en incluant la bande X, qui sert à la dissuasion nucléaire, la bande Ka, utilisée pour l'internet par satellite, et l'anti-brouillage, précise-t-on à La Tribune. Ce schéma industriel doit aussi être prolongé à l'exportation. Notamment en Arabie Saoudite et au Qatar, qui souhaitent se doter de satellites de télécoms militaires.

Les deux industriels se partagent la construction des deux satellites. Airbus utilisera sa plateforme électrique Eurostar 3000 tandis que TAS Spacebus Neo, qui a vu le jour grâce au programme européen de l'ESA (Agence spatiale européenne), Neosat. Ce programme permettra une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Au total, le ministère de la Défense a confié à TAS environ 65% du programme et 35% à Airbus.

 

Commercialisation des capacités non utilisées

Après avoir longtemps hésité à acheter de la capacité en partenariat public privé (projet Nectar), le ministère de la Défense va finalement acheter de façon très classique COMSAT NG. Mais il y a introduit une nouveauté, une partie du contrat fait l'objet d'un partenariat public privé (PPP) entre l'Etat et les deux industriels. TAS et Airbus pourront revendre des capacités non utilisées par les forces armées françaises. D'ailleurs, l'Etat a profité de cette nouveauté pour mettre la pression sur les deux industriels sur le montant du contrat afin de faire baisser le prix du système COMSAT NG. Cela a joué sur moins de 10% du montant global du contrat, selon nos informations.

Pour l'heure, les deux industriels, via leur filiale services (Telespazio pour Thales et Airbus Defence and Space Services), vont pouvoir commercialiser à leurs comptes les capacités non utilisées par les forces armées françaises, notamment au début de la mise en service de COMSAT NG (2020-2030). Car le programme n'est dimensionné pour l'armée française qu'en fin de vie (2030-2035). L'Etat, qui a déjà profité du PPP pour faire baisser le montant du contrat, pourrait en outre récupérer une partie du produit de la commercialisation des surcapacités de COMSAT NG si les deux industriels parviennent à vendre au-delà des objectifs fixés par le contrat.

 

COMSAT NG, une priorité du Livre blanc

Ce programme répond aux besoins des armées en termes de capacités de télécoms par satellites nécessaires à l'engagement des forces françaises et au commandement des militaires déployés, sur le territoire national et lors d'opérations extérieures (OPEX), dont notamment celles sur les zones prioritaires définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, étendues de l'Atlantique jusqu'aux Antilles.

COMSAT NG assurera dans un premier temps la cohérence avec Syracuse III et répondra à l'évolution du besoin et de la menace, en particulier en termes de débit, d'utilisations tactiques des stations (encombrement réduit, robustesse, facilité d'emploi...), de capacité à communiquer en mouvement (drones, porteurs terrestres et aéronautiques...) et d'interopérabilité avec l'OTAN.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:50
Sentinel-3A

Sentinel-3A

 

Oct 15, 201 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

Before the latest satellite for Copernicus is packed up and shipped to the Plesetsk cosmodrome in Russia for launch at the end of the year, the media and specialists were given the chance to see this next-generation mission centre-stage in the cleanroom. Carrying a suite of state-of-the-art instruments, Sentinel-3 is set to play a key role in the world’s largest environmental monitoring programme – Copernicus.

 

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 18:55
Arabie Saoudite : un mégacontrat à partager entre Thales et Airbus

La France pourrait fournir à l'Arabie Saoudite quatre satellites, dont deux satellites espions (Crédits : Airbus)

 

13/10/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Thales Alenia Space et Airbus Space Systems vont entrer en négociations exclusives pour fournir à Ryad quatre satellites (2 d'observation et 2 de télécoms). Le chantier naval CMN pourrait fournir 30 patrouilleurs rapides à la marine saoudienne.

 

C'est de très bon augure pour Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Space Systems, qui se rapprochent un peu plus d'un méga-contrat en Arabie Saoudite estimé par Matignon à "plusieurs milliards", lors de la visite du Premier ministre, Manuel Valls à Ryad. Pour avoir une estimation plus précise du montant du contrat, il faut attendre de savoir quel sera le périmètre du programme demandé par Ryad, selon nos informations. Il pourrait toutefois s'élever entre 2,5 et 3 milliards d'euros. Ryad pourrait signer un contrat en 2016.

Pour l'heure, les deux constructeurs de satellites tricolores ont été sélectionnés pour des négociations exclusives par l'Arabie Saoudite dans le cadre d'un programme portant sur deux satellites d'observation et deux satellites de télécoms militaires accompagnés d'un programme d'assistance important dans le cadre d'une coopération spatiale très poussée entre la France et l'Arabie Saoudite. Via la direction générale de l'armement (DGA), le gouvernement pilote cette campagne à l'image de celle remportée aux Émirats Arabes Unis (EAU) avec le programme Falcon Eye dans le domaine de l'observation.

 

Un accord global entre les deux constructeurs

Il y a quelques semaines, TAS et Airbus Space Systems ont conclu un accord global pour faire une offre commune en Arabie Saoudite pour la vente des quatre satellites. Ce qui n'était pas le cas encore au début de l'été quand les deux partenaires négociaient le partage du programme. Airbus Space Systems sera chef de file pour le programme d'observation tandis que TAS, qui initialement devait l'être dans l'observation, sera maître d'oeuvre dans les télécoms militaires.

Un appel d'offres sur lequel la France a dû faire face à une forte concurrence, notamment des Américains. Airbus Space Systems et TAS vont dupliquer en grande partie la très belle offre qu'ils avaient proposé aux EAU dans le cadre du programme Falcon Eye pour l'Arabie Saoudite.

 

CMN en pole-position pour les patrouilleurs

Après Kership, puis Couach, c'est au tour du chantier naval de Cherbourg, Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), d'être en pole-position pour une commande de 30 patrouilleurs de 30 mètres pour un montant de 600 millions de dollars, selon des sources concordantes. Propriété de l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa, CMN aurait déposé une offre sans passer par Odas, la structure publique qui fait office d'interface entre les sociétés françaises et Ryad. Pour remporter cet appel d'offres, il travaillerait en coopération avec l'industriel saoudien Zamil, partenaire de DCNS dans le programme LEX (modernisation des frégates Sawari 1).

Quatre chantiers navals (Piriou associé à DCNS au sein de Kership, CMN, Ocea et Couach) se livrent depuis près de deux ans une guerre impitoyable en coulisse où tous les coups sont permis. L'entourage de Manuel Valls a précisé qu'un accord prévoyant que 30 patrouilleurs rapides "seront commandés d'ici la fin de l'année" par Ryad.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 07:55
Thales Alenia Space openes a new optical integration production facility in Cannes. Photo Thales Group.

Thales Alenia Space openes a new optical integration production facility in Cannes. Photo Thales Group.

 

5 October 2015 by Thales group

 

Thales, Cannes - European aerospace manufacturer Thales Alenia Space has opened a new optical integration production facility in Cannes.

 

The facility will be used for the integration and testing of optical observation instruments that will help present optical observation programmes of the company, which is based in Cannes.

 

Additionally, it will also help develop the export market for high-resolution systems of Thales Alenia Space.

 

The new building is spread across an area of 1,500m² with four separate integration zones to handle four satellites simultaneously.

 

It also has strictly controlled clean rooms, an airlock entrance, control rooms and machine rooms.

"It will also help develop the export market for high-resolution systems of Thales Alenia Space."

 

The clean rooms conduct the optical test bench assembly and thermal chamber used to measure optical performance without outside disturbances such as air turbulence and vibrations. The rooms have an area of 300m² and 500m².

 

Expansion of the building is part of its Odyssée programme, which started to expand the Cannes production site in 2008.

 

Thales Alenia Space said that its satellite demand, especially optical observation satellites is growing, as countries want their own systems to gather high-precision intelligence photos independently.

 

Thales has also invested €8m as part of its strategic plan, which aims to increase satellite export sales, mainly optical observation models.

 

Thales Alenia Space is a joint venture between Thales and Finmeccanica with each having a respective stake of 67% and 33%.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 09:55
Réunion du COSPACE

 

14/09/2015 Ministère de la Défense

 

Ce vendredi 11 septembre, le COSPACE (comité de concertation entre l’Etat et l’industrie dans le domaine spatial) s’est réuni sous la coprésidence de Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, d’Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et de Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

 

Créé en 2013 pour renforcer la position de la France dans le domaine spatial, le COSPACE rassemble les acteurs publics et privés de la filière pour proposer des feuilles de route communes en matière de recherche et développement.

 

En ouverture du comité, Thierry MANDON a rappelé que la « démarche de concertation entre l’ensemble des acteurs, industriels et PME, agences et ministères, est essentielle pour relever les défis de la filière spatiale française, leader en Europe et dont les effectifs sont en croissance régulière. Nous devons assurer la bonne mise en œuvre des décisions européennes sur Ariane 6, et développer nos positions dans les satellites et les services satellitaires alors que la compétition sur ces marchés s’accroit ».

 

Cette réunion a couvert plusieurs enjeux :

- la mise en place de financements dans le cadre des projets industriels d’avenir (PIAVE) du programme d’investissements d’avenir et du programme ARTES de l’ESA (respectivement 35 M€ et 5 M€), pour le développement des technologies nécessaires aux futures constellations de satellites de télécoms en orbite basse (horizon 2020) comme aux futurs satellites d’observation de la Terre (au-delà de 2020) ;

- la présentation de MicroCarb, projet de satellite français de mesure du gaz carbonique atmosphérique : précurseur de ce que devra être un futur système satellitaire mondial de contrôle des émissions de CO2, qui pourrait représenter une des contributions françaises à la surveillance et à la compréhension scientifique du climat en vue de la COP 21 qui se tient à Paris fin 2015 ;

- le lancement de « boosters », des structures hébergées par les pôles de compétitivité qui soutiendront l’émergence des start-up dans le domaine des applications spatiales en leur offrant un accès à des données spatiales et à des experts. Dans un premier temps, trois structures d'accompagnement seront mises en place, avec pour objectif d'accompagner dès le début 2106 une dizaine de projets, au travers d’un appel à projet dédié sur le modèle du Concours mondial d’innovation ;

- l’ouverture par le CNES du service « PEPS » (plateforme d’exploitation des produits des Sentinels de Copernicus), qui permettra aux communautés industrielles et scientifiques françaises d’accéder dès maintenant aux données des satellites européens « Sentinels » d’observation de la Terre (Sentinel 1A est déjà en service, les autres suivront bientôt).

 

Emmanuel MACRON a déclaré : « En matière d’aérospatiale, l’Europe est en pole position au niveau mondial. Face à la concurrence croissante des acteurs américains et chinois, il est cependant essentiel de rester en mouvement, d’accélérer même. Notre industrie a su mettre à profit la dernière année pour se réorganiser en profondeur autour du projet Ariane 6. Il faut désormais la décloisonner pour développer de nouveaux services à forte valeur ajoutée. »

 

« Le COSPACE a démontré sa capacité à être force de proposition, et son efficacité pour renforcer l’ensemble de la filière spatiale dont les industriels sont des acteurs majeurs », a indiqué Marwan Lahoud. « La mise en place de Boosters va permettre un plus grand décloisonnement de l’industrie spatiale et une ouverture vers les acteurs du numérique ».

 

A l’issue de la réunion, un contrat sur l’étude de concepts relatifs à la composante satellite du programme dual d’observation optique Très Haute Résolution de Nouvelle Génération (THR NG) a été signé par le CNES avec Thales Alenia Space et Airbus Defense & Space.

 

Jean-Yves LE DRIAN a déclaré « je me félicite de cet accord, qui prépare les successeurs de nos satellites d’observation militaires comme civils. Après la commande d’un troisième satellite CSO grâce à l’entrée de l’Allemagne dans ce programme à nos côtés, ce nouveau contrat montre que nos grands industriels du domaine savent s’organiser pour, ensemble, être plus forts. Je les encourage à poursuivre dans cette voie, au profit de la souveraineté et de l’autonomie stratégique de la France ».

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 12:55
photo Thales Alenia Space

photo Thales Alenia Space

 

Paris, le 11 septembre, 2015 - thalesgroup.com

 

Thales Alenia Space a signé avec le Centre national d’études spatiales (CNES) un contrat d’étude de faisabilité pour le développement des satellites d’observation optique à haute résolution destiné à succéder aux satellites Pléiades au début de la prochaine décennie. D’ici le second semestre 2016, cette étude s’attachera à définir l’architecture optimale de ces satellites et le choix des technologies à mettre en œuvre.

Fournisseur de tous les instruments optiques à haute résolution en Europe depuis Helios 1  lancé en 1995, Thales Alenia, en co-traitance avec Airbus Defence & Space, .participera aux choix de conception de niveau satellite et sera en charge plus particulièrement de la charge utile et les systèmes associés.

Ce satellite permettra de qualifier en vol les technologies de rupture développées par Thales Alenia Space dans le cadre de travaux de R&D financés par la DGA et le CNES, dont le programme OTOS (Observation de la Terre Optique Super-Résolue) de l’agence spatiale française.

« Ce nouveau programme va permettre de pérenniser l’excellence de la filière spatiale optique française en renforçant l’équipe de France industrielle pour préparer les futurs programmes d’observation, qu’ils soient duaux et de défense au niveau national, ou destinés à l’export » a déclaré Jean-Loïc Galle, Président Directeur Général de Thales Alenia Space.

Thales Alenia Space bénéficie d’une expertise inégalée en Europe dans ce domaine grâce aux programmes d’observation optique à haute résolution Hélios 1 et 2, Pléiades et CSO en France, ainsi qu’à plusieurs programmes à l’export dont Falcon Eye aux Emirats Arabes Unis et Göktürk 1 en Turquie.

 

A propos de Thales Alenia Space

Acteur spatial incontournable en Europe dans les domaines des télécommunications, de la navigation, de l’observation de la terre, de l’exploration et de la réalisation d’infrastructures orbitales, Thales Alenia Space est une Joint-Venture entre les groupes Thales (67%) et Finmeccanica (33%). Aux côtés de Telespazio, Thales Alenia Space forme la Space Alliance et propose une offre complète de solutions incluant les services. Grâce à son expertise unique en matière de missions duales, de constellations, de charges utiles flexibles, d'altimétrie, de météorologie ou d'observation optique et radar haute résolution, Thales Alenia Space se positionne comme le partenaire industriel naturel pour accompagner les grands pays dans le développement de leur plan spatial. Thales Alenia Space a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards d’euros en 2014 et emploie 7500 personnes dans 8 pays. www.thalesaleniaspace.com

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 17:50
Pourquoi Thales Alenia Space débarque en Pologne

La Pologne va participer au programme d'observation de la Terre italien Cosmo-Skymed (Crédits : Thales Alenia Space)

 

01/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Lors du salon de l'armement MSPO, Thales Alenia Space devrait annoncer un premier contrat auprès du ministère de la Défense polonais. La filiale spatiale de Thales qui a récemment créé une filiale basée à Varsovie, souhaite participer à la constitution d'une industrie spatiale polonaise..




Fidèle à sa stratégie d'augmenter sa présence industrielle en Europe, Thales Alenia Space (TAS) vient récemment de créer en Pologne une nouvelle filiale, TAS Polska. Bien sûr, la filiale spatiale de Thales (67%) ne s'installe pas non plus par hasard en Pologne, qui investit désormais de plus en plus dans le spatial depuis son entrée fin 2012 à l'Agence spatiale européenne (ESA). Varsovie la finance de façon encore modeste en lui attribuant un budget d'environ 70 millions d'euros et a parallèlement débloqué une somme de 100 millions pour un fonds national. "Il existe une forte volonté de la Pologne de développer une industrie spatiale", a précisé le PDG de TAS Jean-Loïc Galle, que La Tribune a rencontré début juin à l'occasion d'une cérémonie à Varsovie. Surtout, l'internationalisation de TAS lui permet d'obtenir des contrats dans les pays où il s'implante.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:50
Pour Thales, le climat est un enjeu brûlant en 2015

Spatial Trois programmes de satellites dédiés au climat et à l'environnement réalisés par Thales Alenia Space vont être lancés en 2015 (Crédits : Thales Alenia Space)

 

01/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Thales Alenia Space sera cette année au cœur de la thématique des changements climatiques. Trois satellites dédiés au climat et à l'environnement, doivent être lancés en 2015 : MSG-4, Jason-3 et Sentinelle 3.

 

Le hasard fait parfois très bien les choses pour Thales Alenia Space (TAS), qui sera au cœur cette année de la thématique des changements climatiques, l'année où la France organise la conférence des Nations Unies, dite COP21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015. "C'est une coïncidence, mais une belle coïncidence", souligne le directeur des programmes satellites pour la météo et du climat chez TAS, Jean-Jacques Juillet.

Dans ce cadre, trois satellites dédiés au climat et à l'environnement et construits par TAS, devraient être lancés en 2015 : le satellite météo MSG-4 le 2 juillet par Ariane 5, le satellite altimètre en orbite basse qui mesure la hauteur des océans avec la précision au centimètre Jason 3 le 22 juillet par le lanceur américain Falcon 9 et, enfin, le satellite Sentinelle 3, qui transmettra des données sur la surface et l'atmosphère de la Terre, en octobre à Plessetsk par le lanceur russe Rockot. Ces trois satellites construits par TAS pour le compte des agences spatiales française (CNES) et européenne (ESA), avec un partenariat de la NASA pour Jason 3. Les trois satellites seront exploités par l'organisation européenne qui gère les satellites météos, Eumetsat.

 

Compréhension des paramètres qui influent sur le climat

"Ces satellites vont jouer un rôle prépondérant dans la compréhension et la mesure des paramètres qui influent sur le climat", explique Jean-Jacques Juillet. Depuis plus de 30 ans, TAS est l'un des principaux fournisseurs des satellites d'observation de la Terre européens, depuis le système Meteosat, référence en terme de veille météorologique géostationnaire, aux altimètres Poseidon qui ont ouvert la voie à l'océanographie opérationnelle. "Les données fournies par ces systèmes sont d'une importance cruciale pour le suivi et la compréhension des questions climatiques", précise-t-il.

Au-delà des prévisions quotidiennes, les données fournies par les satellites Météosat sont essentielles pour anticiper les phénomènes météorologiques violents tels que les ouragans, les tempêtes ou les inondations...

 

MSG-4, Jason-3 et Sentinelle 3

Le programme MSG-4 va notamment permettre aux prévisions météorologiques de faire "un saut technologique", en améliorant les prévisions de court terme ainsi que leur fiabilité, fait observer Jean-Jacques Juillet. Ce satellite élargit en outre ses missions grâce à un "passager sondeur", qui permettra une analyse des gaz qui composent l'atmosphère.

Le satellite Jason-3 sera placé sur la même orbite que Jason-2, ce qui permettra une couverture presque totale de toutes les étendues océaniques libres de glaces. L'altimètre à double fréquence Poseidon-3B constitue l'élément clé de ce programme d'observation de la Terre. Le programme Jason a permis grâce à la précision de leurs mesures de mettre en évidence la circulation thermohaline des océans du globe, véritable moteur énergétique du climat mondial, ainsi que la montée des eaux résultant du réchauffement climatique. Le premier satellite Jason-1 a été lancé en 2001 pour une durée de vie de trois ans. Finalement, il a eu une durée de vie de 11s et demie. Jason-2 a été lancé en 2008 et est toujours opérationnel.

Enfin, le programme Sentinelle 3, qui fait partie intégrante du programme Copernicus mené par la Commission européenne et co-financé par l'ESA, contribuera fortement à une politique environnementale globale. Sentinelle 3 garantira la continuité opérationnelle des données fournies par les instruments embarqués à bord du satellite Envisat tout en améliorant leur performance et leur disponibilité. Il assurera une surveillance de l'état des océans (courant, vie marine...) et des zones côtières (pollution, courant...) et mesurera la température de surface des océans et des Terres émergées.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 08:50
Spacebus NEO - geostationary telecom satellites

Spacebus NEO - geostationary telecom satellites



23 mars 2015  Thales Group

 

All-electric Spacebus NEO!
Spacebus NEO is Thales Alenia Space's new family of platforms for geostationary telecom satellites. It will be available in different versions, one with all-electric propulsion.

A wide variety of configurations
These new platforms will be available in a range of versions for all types of geostationary satellites, from small to extra-large. Operators can choose the configuration that matches their needs, from all-electric to all-chemical propulsion, as well as hybrid models. Starting in 2016, they will be ready to handle payloads up to 2 metric tons, with onboard power up to 20 kW.

All-electric version
The all-electric Spacebus NEO will be commercialized starting in mid-2015. It can handle payloads exceeding 1,400 kg, with more than 16 kW of power.
 



Spacebus NEO : 100% electric !
SpaceBus NEO est la nouvelle gamme de plateformes de Thales Alenia Space destinée aux satellites de télécommunication géostationnaire. Elles seront disponibles dans différentes versions, dont l’une totalement électrique.

Une grande variété de configurations :
Les nouvelles plateformes offriront un éventail de versions pour tous types de satellites géostationnaires, des petits aux extra-larges. Les opérateurs auront la possibilité d’opter pour la configuration de leur choix, du 100% électrique à des versions hybrides en passant par des solutions intégralement chimiques. Elles embarqueront, dès 2016, des charges utiles jusqu’à 2 tonnes et d’une puissance pouvant atteindre jusqu’à 20 kW.

Une version 100% électrique :
La version Spacebus NEO « tout électrique » sera disponible sur le marché dès mi-2015. Elle pourra emporter des charges utiles d’une masse de plus de 1400 kg et d’une puissance de plus de 16 kW.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 18:25
Sicral 2, the French-Italian defense and security telecom satellite, reaches Guiana Space Center launch site

 

Rome, March 4, 2015Thales Group,

 

The Sicral 2 telecommunications satellite, a joint undertaking of the Italian Ministry of Defense and the French defense procurement agency DGA (part of the Ministry of Defense), has arrived at the Guiana Space Center in French Guiana for an Ariane 5 launch on April 15.

After being developed at the Thales Alenia Space plants in Rome, l’Aquila, Cannes and Toulouse, the satellite has been integrated in Rome and Turin facilities and then underwent environmental tests at the company's plant in Cannes. The satellite will now undergo final tests and pre-launch procedures at the Guiana Space Center.

Sicral 2 is one of the basic building blocks in Italian-French defense cooperation. It is a technological state-of-the-art system, designed to bolster the military satellite communications capabilities already offered by Italy's Sicral 1 and Sicral 1B satellites, and by the Syracuse system in France.

Sicral 2 is a joint program funded by the Italian and French Ministries of Defense, with shares of 68% and 32%, respectively, as part of a broader Framework Agreement between the two countries. This agreement also involves the countries' space agencies and recently led to the launch of the dual-use broadband communications satellite, Athena-Fidus.

The satellite weights 4360Kg with a power of 7KW. It will host a UHF and SHF payload for the Italian mission,  a SHF payload for the French mission as well as a payload for remote control, Telemetry and Ranging with use of Expanded Spectrum modulations.

Thales Alenia Space is the main industrial partner in the Sicral 2 program. In line with its role on the Sicral 1 and Sicral 1B missions, Thales Alenia Space was responsible for the space segment, the system ground segment architecture and the development of the mission control and communication center. Telespazio is involved in the ground segment for the design, realization, integration and testing phases of the Satellite Control Center in Vigna di Valle and Fucino.

Moreover, Telespazio took an active role in the development of Sicral 2, contributing part of the development costs and receiving in turn the use of part of the satellite’s transmission capacity. It will enable it to offer satellite communications to the armed forces of NATO member countries. Telespazio is also responsible for satellite launch service from Kourou, for early orbit services (LEOP – Launch and Early Orbit Phase) and for satellite first In-Orbit Tests (IOT) from Fucino.

The Sicral 2 system will strengthen strategic and tactical satellite telecommunications for both France and Italy, guaranteeing interoperability with existing satellite resources, NATO allies' terminals and national telecommunications networks.
 

About Thales Alenia Space:

Thales Alenia Space, a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%), is a key European player in space telecommunications, navigation, Earth observation, exploration and orbital infrastructures. Thales Alenia Space and Telespazio form the two parent companies' “Space Alliance”, which offers a complete range of services and solutions. Because of its unrivaled expertise in dual (civil/military) missions, constellations, flexible payloads, altimetry, meteorology and high-resolution optical and radar instruments, Thales Alenia Space is the natural partner to countries that want to expand their space program. The company posted consolidated revenues in excess of 2 billion euros in 2014, and has 7,500 employees in six countries. www.thalesaleniaspace.com

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:50
Earth Observation


24 févr. 2015 Thales

 

Thales Alenia Space is a leader in Earth observation, based on its high or very-high resolution optical and radar payloads. We have established a position as a major supplier in export markets, covering military, dual and civilian missions: intelligence gathering, target designation, mapping, crisis management, meteorology, oceanography, climatology, etc...

 

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 12:55
Satellites télécoms militaires : Thales et Airbus vont se partager Comsat-NG

Les deux satellites de télécoms militaires français devront être lancés à l'horizon 2020 (Crédits : Thales Alenia Space)

 

07/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le contrat du programme de satellites de télécoms militaires de nouvelle génération Comsat-NG devrait être notifié en fin d'année aux deux industriels, Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space.

 

Après bien des péripéties et des batailles de chiffonniers entre Airbus Defence and Space (ADS) et Thales Alenia Space (TAS), les deux industriels se sont finalement mis en ordre de marche pour présenter une offre commune pour le programme Comsat NG, qui porte sur la fabrication de deux satellites de télécoms militaires de nouvelle génération. Sous la pression du ministère de la Défense, notamment de la direction générale de l'armement (DGA), Airbus DS et TAS ont "trouvé un accord entre industriels" en fin d'année dernière, a annoncé à "La Tribune" le PDG de TAS, Jean-Loïc Galle. "Avec Airbus, nous avons eu beaucoup de discussions et nous pouvons faire une proposition commune à la DGA", a-t-il précisé.

Il était temps. Condamnés à s'entendre, ils y sont parvenus. Car faute d'accord, la DGA était prête à ouvrir une compétition ouverte aux deux seuls constructeurs de satellites tricolores. Elle était même à deux doigts de le faire. "Cette compétition aurait pu être fatale au vaincu dans ce domaine, estime un très bon observateur du dossier. Ils ont été raisonnables in fine". Il était temps aussi pour tenir le calendrier ambitieux du programme, pour ne pas dire tendu. Un programme qui devait être lancé en 2013. Capables de résister à des brouillages à toute épreuve, les deux satellites, qui doivent succéder au système Syracuse 3, devront être lancés à l'horizon 2020.

Les deux satellites de télécoms devront répondre d'une part à l'augmentation des débits liée à la numérisation croissante du champ de bataille et apporter la capacité SATCOM à de nouveaux utilisateurs, notamment les drones, les stations terrestres en mouvement et les porteurs aéronautiques.

 

Un partenariat public privé exclu

Les deux constructeurs présentent une offre très classique pour réaliser ce programme conformément à la demande de la DGA. Une procédure d'acquisition via un partenariat public privé a été exclue. "C'est passé de mode", confie-t-on à La Tribune. Les modalités d'acquisition des capacités de Comsat NG ont été décidées fin 2014, note le CNES dans son programme 2015. Le programme devrait être notifié en fin d'année, explique-t-on par ailleurs à La Tribune. Le ministère de la Défense a intégré dans le cadre du projet de loi de finances pour 2015, conformément à la Loi de programmation militaire (LPM), le démarrage de Comsat NG mais, souligne-t-on, l'enveloppe budgétaire consacrée à ce programme est très juste. 800 millions d'euros d'autorisations d'engagement sont prévus pour 2015.

Pour atteindre les performances visées, le CNES développe le démonstrateur FAST afin de maîtriser certains composants clés. C'est un projet à caractère dual destiné à lever certains risques technologiques et techniques de la prochaine génération de satellites de télécoms commerciaux civils et par la même, de la capacité militaire post Syracuse 3. Il inclut en particulier le développement de puces nouvelles générations communes aux programmes spatiaux civils et défense. Pour les bandes de fréquences duales Ka, il a engagé les travaux sur le projet Telemak dans le prolongement du programme franco-italien Athena-Fidus, qui offre des services de télécoms haut débit pour les forces militaires et les services de la Sécurité civile français et italiens.

 

Un coordonnateur pour rapprocher Airbus DS et TAS

Pour avoir une offre commune de TAS et Airbus DS, le ministère de la Défense n'a pas lésiné sur les moyens. Il a nommé un coordonnateur chargé d'arbitrer les relations tumultueuses entre les deux constructeurs, qui se sont régulièrement chamaillés sur ce dossier. Très clairement, il avait été nommé pour aider à la convergence et donner son avis. La DGA ainsi que le CNES suivaient le dossier de près. Une coopération souhaitée entre les deux impétrants pour gagner du temps. Car le vaincu se serait lancé dans des procédures très longues (trop ?) pour revenir dans la partie.

En septembre 2012, la DGA avait également tenté de rapprocher les deux industriels. TAS s'était vu confier une étude de dimensionnement des capacités militaires de télécoms spatiales. Cette étude s'inscrivait dans le cadre de la préparation du renouvellement des deux satellites Syracuse 3 fabriqués par TAS et en complément des deux satellites Sicral 2 et Athena Fidus, développés eux aussi par TAS et réalisés en coopération avec l'Italie. La DGA avait également notifié à Airbus Space Systems (alors Astrium) un contrat similaire. Comsat NG devrait fournir, outre les capacités de communication en bande X de Syracuse III, de nouvelles capacités en bande militaire Ka et en bande UHF.

Au vu des besoins militaires exprimés, TAS et Airbus Space Systems devront "expliciter les options possibles, tant en termes de solutions techniques que d'organisations industrielles, avec le souci permanent d'optimiser les coûts", avait à l'époque expliqué la DGA. "Leurs résultats permettront d'éclairer les orientations du programme Comsat NG en prenant en compte le potentiel de coopération avec des partenaires européens, en particulier le Royaume-Uni et l'Italie". A priori, cette dernière requête semble avoir été oubliée par tout le monde.

 

L'échec de Nectar

Les deux groupes s'étaient très violemment affronté entre 2010 et 2012 sur le fameux projet Nectar. Le ministère de la Défense voulait vendre dans le cadre d'un partenariat public privé (PPP) deux satellites de télécoms militaires (Syracuse 3) exploités actuellement par l'armée de l'air à un groupe privé, qui lui devait se rémunérer ensuite en vendant les communications spatiales au ministère de la Défense et à des clients tiers. Fort de son expérience avec Paradigm en Grande-Bretagne, Airbus poussait ce projet tandis que TAS freinait des quatre fers... avec la bienveillance de la DGA, hostile au projet Nectar.

La DGA avait décidé en mai 2012 de "classer sans suite la procédure relative à l'opération de cession de l'usufruit des satellites Syracuse et à l'acquisition de services de communications spatiales". Aujourd'hui, la DGA souhaite réellement une entente entre les deux constructeurs. "Nous avons déjà dû abandonner l'instrument du PPP pour de nombreux autres programmes - notamment dans le domaine des télécommunications -, car l'intérêt économique n'existait que pour le prestataire, et pas pour l'État", avait expliqué, en octobre 2013 à l'Assemblée nationale, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 12:55
Jean-Loïc Galle, PDG de Thales Alenia Space

Jean-Loïc Galle, PDG de Thales Alenia Space

 

06/01/2015 ObjectifNews.com

 

Thales Alenia Space (TAS) a réalisé une superbe année commerciale en engrangeant environ 2,2 milliards de prises de commandes en 2014. Son PDG Jean-Loïc Galle revient sur l’origine des succès de TAS, sur l'accord trouvé avec Airbus sur les prochains satellites de télécoms militaires français et sur le lancement des "Dream products". Enfin, il assure qu'il n'y a "pas de discussions" avec Airbus Defense and Space sur une opération de consolidation.

 

Lire l’entretien

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 17:50
Third batch of four O3b satellites successfully launched

 

Cannes, December 18, 2014Thales Alenia Space

 

The third batch of four satellites in the O3b medium Earth orbit (MEO) constellation, operated by O3b Networks, was successfully launched by Arianespace on December 18 from French Guiana using a Soyuz rocket.
 

The first four satellites have been in orbit since June 2013, while the second batch, launched on July 10, 2014. The constellation of 8 became fully operational in September. The services offered by these eight satellites are highly successful – confirming the validity of the O3b design based on high-throughput and low latency.  

Positioned at an altitude of 8,062 kilometers (about 5,000 miles), four times closer to the earth than geostationary satellites, these Ka-band satellites offer high speed, low-latency connectivity to Internet and telecommunications service providers in emerging markets. O3b Networks supplies trunking and mobile backhaul connectivity services to telecom operators and service providers at speeds comparable to those offered by fiber-optic networks.

Jean Loïc Galle, CEO of Thales Alenia Space said: “This launch is a new major step in the deployment of the O3b constellation and provides further proof of Thales Alenia Space's leadership in telecom constellations. We are very proud to be working with our customer O3b on this exciting endeavor that provides telecommunications services and high-speed Internet connectivity to billions of people who were previously unable to access broadband services.”

Steve Collar, CEO of O3b said: “O3b already provides connections to customers who bring life changing connectivity in remote places such as Papua New Guinea, East Timor, The Cook Islands, the Democratic Republic of Congo and South Sudan and customer feedback has been excellent. O3b Networks is definitively a “game changer” for Internet connectivity and we are pleased to have a strong partnership with Thales Alenia Space to provide the  O3b  satellites”.

 

About Thales Alenia Space

Thales Alenia Space, a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%), is a key European player in space telecommunications, navigation, Earth observation, exploration and orbital infrastructures. Thales Alenia Space and Telespazio form the two parent companies' “Space Alliance”, which offers a complete range of services and solutions. Because of its unrivaled expertise in dual (civil/military) missions, constellations, flexible payloads, altimetry, meteorology and high-resolution optical and radar instruments, Thales Alenia Space is the natural partner to countries that want to expand their space program. The company posted consolidated revenues in excess of 2 billion euros in 2013, and has 7,500 employees in six countries. www.thalesaleniaspace.com

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:55
Thales Alenia Space to build new space optics facility

 

December 9, 2014 Thales Alenia Space

 

Cannes, December 9, 2014 – Thales Alenia Space announced today the start of construction of a new building at its site in Cannes to be used for the integration and testing of high-resolution optical observation instruments. This exceptional facility will join the company's current facilities for spaceborne optical observation programs, and will support the growth of export sales for high-resolution observation systems.

 

The new optics building is the last step in the Odyssée program, which started in 2008 and was designed to expand the company's Cannes site using adjacent land provided by the city of Cannes.

 

The new optics building will offer 1,250 square meters of floorspace (13,500 sq ft) and measure 55 meters long by 40 meters wide by 16 meters high (180x131x52 ft). It is a modular building, with up to four integration areas that can handle four programs at the same time. It will also include 700 square meters of clean rooms (7,560 sq ft), including 250 square meters (2,700 sq ft) of Class 100 space for the optics bench.

 

Construction started in mid-October with the foundations, and the building will be handed over to Thales Alenia Space in the summer of 2015.

 

For Thales Alenia Space, this new building dedicated to high-resolution optics represents a major economic and strategic challenge. It will help the company efficiently address the changing requirements of a booming global market, as shown by the Falcon Eye contract for the United Arab Emirates, which entered into force today.

 

About Thales Alenia Space

Thales Alenia Space, a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%), is a key European player in space telecommunications, navigation, Earth observation, exploration and orbital infrastructures. Thales Alenia Space and Telespazio form the two parent companies' “Space Alliance”, which offers a complete range of services and solutions. Because of its unrivaled expertise in dual (civil/military) missions, constellations, flexible payloads, altimetry, meteorology and high-resolution optical and radar instruments, Thales Alenia Space is the natural partner to countries that want to expand their space program. The company posted consolidated revenues in excess of 2 billion euros in 2013, and has 7,500 employees in six countries. www.thalesaleniaspace.com

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:30
Pleiades satellite credits Airbus DS

Pleiades satellite credits Airbus DS

 

December 9, 2014 Thales Group

 

Cannes, December 9, 2014 - Thales Alenia Space has been selected by the United Arab Emirates Air Force (UAEAF)  to develop the very-high-resolution payload for their Falcon Eye program, within the scope of a consortium led by Airbus Defense and Space.

 

This contract was officially signed by the United Arab Emirates in August 2014 and is now entering into force.

 

The contract includes building two satellites offering very-high-resolution optical capabilities and a ground system for monitoring, receiving and processing images, as well as a training program for the engineers from the United Arab Emirates who will control and operate the satellites once in orbit.

 

As the co-contractor, Thales Alenia Space is in charge of the high-performance, very-high-resolution optical payload, the image data transmission subsystem, the ground image processing system, and co-engineering and validation of the overall system.

 

The Falcon Eye contract confirms Thales Alenia Space's excellence in very-high-resolution optical instruments and systems, following the success of the Helios 1 and 2 and Pleiades programs. This leadership will be further reinforced through developments now under way for the MUSIS CSO program.

 

"This contract with the UAEAF culminates a long effort by our teams with a total support of the French Government, the French Ministry of Defense in particular. It underlines once again Thales Alenia Space's unique capabilities in high-resolution optical observation systems, whether for French defense applications or export markets. This partnership with Airbus Defense and Space combines the strong points of our two companies to stand up to the competition and bolster Europe's position in the global space industry." said Jean-Loïc Galle, President and CEO of Thales Alenia Space

 

About Thales Alenia Space

 

Thales Alenia Space, a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%), is a key European player in space telecommunications, navigation, Earth observation, exploration and orbital infrastructures. Thales Alenia Space and Telespazio form the two parent companies' “Space Alliance”, which offers a complete range of services and solutions. Because of its unrivaled expertise in dual (civil/military) missions, constellations, flexible payloads, altimetry, meteorology and high-resolution optical and radar instruments, Thales Alenia Space is the natural partner to countries that want to expand their space program. The company posted consolidated revenues in excess of 2 billion euros in 2013, and has 7,500 employees in six countries. www.thalesaleniaspace.com

 

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:50
Toulouse Midi-Pyrénées et l’Espace
 
9 décembre Aerobuzz.fr

 

Le CNES, Airbus Defence and Space, CLS, Midi- Pyrénées Expansion, Telespazio, Thales Alenia Space se sont associés à Suds-Concepts, maison d’édition toulousaine, pour proposer un « book-magazine » qui illustre la forte concentration d’acteurs du secteur spatial en région Midi-Pyrénées.

 

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:55
Concept de satellite Ceres  Crédits CNES - DGA

Concept de satellite Ceres Crédits CNES - DGA

 

02/10/2014 par Stefan Barensky – Air & Cosmos

 

Le ministère de la Défense a publié les éléments de son projet de loi de finances pour 2015 qui, conformément à la Loi de programmation militaire adoptée l'an dernier, intégre le démarrage de deux programmes spatiaux importants au cours de l'année prochaine : les satellites d'écoute Ceres (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale) et le programme de satellites de télécommunications militaires Comsat NG.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:50
Thales Alenia Space signs new EGNOS framework contract with ESA
 
September 12, 2014 Thales Group
 

Cannes, September 12th, 2014 – Thales Alenia Space announced today that it has signed a new framework contract with the European Space Agency (ESA) concerning the EGNOS navigation system. The contract will enable ESA, delegated by the European Commission, to order work packages from Thales Alenia Space France for the period 2014-2017, to develop new versions of EGNOS V2. Designed to ensure the continuous improvement of EGNOS performance, these new versions will guarantee optimum service quality for users, while also addressing the need to manage obsolescence.

Thales Alenia Space is the prime contractor for EGNOS, the European Geostationary Navigation Overlay System, which is designed to improve the positioning signals delivered by the GPS satellite navigation system. EGNOS was deployed starting in 2005, and has been operational since 2009, for open service. The system's "Safety of Life" service was officially declared operational in March 2011, and allows it to be used for aircraft landing, enabling precision approaches to European airports without ground guidance aids.

"The signature of this framework contract with ESA, in the presence of GSA*, marks a decisive new step for Europe's EGNOS navigation system," noted Philippe Blatt, head of the Navigation business line at Thales Alenia Space France. "We are already prime contractor for the Galileo Mission Segment (GMS), the Galileo Security Facility (GSF) and the Galileo system. This latest contract confirms Thales Alenia Space's position as the European leader in satellite navigation, a position we have held for over 20 years."


* GSA: European GNSS Agency


About Thales Alenia Space

Thales Alenia Space, a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%), is a key European player in space telecommunications, navigation, Earth observation, exploration and orbital infrastructures. Thales Alenia Space and Telespazio form the two parent companies' “Space Alliance”, which offers a complete range of services and solutions. Because of its unrivaled expertise in dual (civil/military) missions, constellations, flexible payloads, altimetry, meteorology and high-resolution optical and radar instruments, Thales Alenia Space is the natural partner to countries that want to expand their space program. The company posted consolidated revenues in excess of 2 billion euros in 2013, and has 7,500 employees in six countries. www.thalesaleniaspace.com

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