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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 07:55
Publication du plan stratégique scientifique de l'ONERA

 

12.04.2016 - source ONERA

La direction scientifique générale de l’ONERA annonce la sortie du document du plan stratégique scientifique pour la période 2015-2025.
 

Après plusieurs mois de recueils, compilation, synthèse, choix, discussions en interne et avec les tutelles, agences et grands industriels, la nouvelle « boussole » scientifique de l’ONERA a vu le jour et peut être consultée par tous. C’est l’un des outils qui permettront à l’ONERA  de s’adapter à la profonde mutation du monde de la recherche et de l’industrie aérospatiale qui est déjà en œuvre.

Ce PSS engage les recherches de l'ONERA sur une bonne dizaine d’années. Il  affirme notre vision de l’avenir et prend en compte celles des grandes structures pour qui nous œuvrons : DGA, DGAC, CNES, grands industriels du secteur ASD*.

 

Le document du PSS se déroule en trois tableaux :

  1. Il expose la vision ONERA sur le domaine Aéronautique Espace Défense (ASD) et son positionnement face à ces enjeux. Ce qui permet de réaffirmer avec force ce qui constitue l’ADN de l’ONERA.

  2. Il définit les 12 grands défis qui structureront la recherche scientifique à l’ONERA dans les dix prochaines années (tout en autorisant les actions de recherche exploratoire). Ces défis ont été formulés à partir des propositions des scientifiques, puis débattus en CCE (Comité central d’entreprise de l’ONERA), au HCS (Haut conseil scientifique de l’ONERA), et avec les industriels et nos tutelles.

  3. Enfin il développe les huit leviers à mobiliser pour réussir, en cohérence avec le futur Contrat d’objectifs et de performances de l’ONERA (COP). Ces leviers ont vocation à structurer les axes de progrès pour le succès du PSS. Pour autant, ils ne préfigurent pas la réorganisation, même si bien sûr ils alimentent la réflexion en cours.

 

>> Plan stratégique scientifique de l'ONERA, édition mars 2016

 

* sigles

PSS : plan stratégique scientifique
DGA : Direction générale de l’armement
DGAC : Direction générale de l’aviation civile
CNES : Xentre national d’études spatiales
ASD : domaine Aéronautique, espace, défense

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 17:55
Recherche spatiale : la France annule 90 millions d'euros l'année de la COP21

Le coût du programme Merlin est compris entre 200 et 300 millions d'euros tandis que celui de MicroCarb est d'environ 175 millions d'euros. (Crédits : CNES)

 

09/12/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

La ministre de l'Éducation nationale, en charge de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, n'a pas hésité l'année de la COP21 à supprimer 90 millions d'euros de crédits budgétaires pour la recherche spatiale.(programme 193)


Ni vu, ni connu, la ministre de l'Éducation nationale, en charge de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, n'a pas hésité l'année de la COP21 à supprimer 90 millions d'euros de crédits budgétaires pour la recherche spatiale (programme 193). C'est d'ailleurs l'un des programmes du secrétariat d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche le plus touché par les annulations de crédits lors des trois décrets d'avance (9 avril, 23 octobre et 29 novembre). Globalement les annulations portant sur la mission enseignement supérieur et recherche s'élèvent à 467 millions d'euros de crédits paiement, selon la Cour des comptes.

Et pourtant, le secrétaire d'Etat, Thierry Mandon, présente cette semaine les mérites des programmes Merlin (Methane Remote Sensing Lidar Mission), un mini-satellite qui va mesurer précisément la quantité de méthane présente dans l'atmosphère, et MicroCarb, un micro-satellite qui va cartographier, à l'échelle planétaire, les sources et puits du principal gaz à effet de serre, le CO2. Bref, des technologies qui ne sont pas tombées toutes seules du ciel. Ainsi, le coût du programme Merlin est estimé  entre 200 et 300 millions d'euros tandis que celui de MicroCarb est d'environ 175 millions d'euros.

 

Annulations de crédits

Le décret d'avance du 9 avril 2015 prévoyait l'ouverture et l'annulation de 308,3 millions d'euros de crédits de paiement dans le budget 2015. Dans ce contexte budgétaire tendu, la mission recherche et enseignement supérieur a été fortement contributrice, avec 86,6 millions d'euros de crédits de paiement, dont 63 millions pour le seul programme 193 (Recherche spatiale). Le ministère a justifié cette annulation en raison d'une créance résultant de trop-versés au titre de la contribution de la France à Eumetsat (13 millions d'euros) et d'un ajustement de la programmation à moyen terme de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Rebelote avec le décret d'avance du 23 octobre, qui ouvre et annule 184,5 millions de crédits de paiement en 2015. L'une des quatre missions les plus contributrices est une nouvelle fois la mission recherche et enseignement supérieur. Dans ce cadre, la mission a supporté des annulations à hauteur de 38,9 millions de crédits de paiment. Ces crédits ont été pris pour plus des deux tiers (27 millions) sur le programme 193... En revanche, ce programme a été épargné le 29 novembre.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 13:55
L’ONERA prépare l’avenir européen du lancement des petits satellites

 

Paris, le 2 décembre 2015 Communiqué de presse ONERA

 

Le projet ALTAIR (Air Launch space Transportation using an Automated aircraft and an Innovative Rocket) est un projet européen H2020* coordonné par l’ONERA et faisant intervenir six pays partenaires. Objectif : démontrer la faisabilité industrielle d’un système de lancement à faible coût de petits satellites. Ce programme de recherche durera 36 mois.

 

Le projet ALTAIR est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1000 km d’altitude. ALTAIR s’appuiera sur un système semi ‐ réutilisable de type « lancement aéroporté », dont le porteur est un avion automatisé réutilisable, larguant en altitude un lanceur consommable.

 

Ce lanceur utilisera une propulsion hybride écologique, une structure composite haute performance, une avionique innovante et un étage supérieur apportant de la flexibilité aux missions. L’architecture des systèmes sol sera simplifiée et rendra les opérations plus économiques. La conception du système bénéficiera des méthodes de conception/optimisation multidisciplinaire (MDO) développées par l’ONERA depuis plus de dix ans.

 

Le projet aboutira à une définition détaillée du système complet (porteur, lanceur et segment sol), associée à un business plan ainsi qu’à une feuille de route et une proposition d’organisation industrielle.

 

En complément des travaux de conception du système, des essais en vol seront effectués avec le démonstrateur existant Eole (développé sous maîtrise d’œuvre ONERA pour le projet PERSEUS du CNES) afin de valider des technologies clés concernant notamment l’avionique du lanceur et sa séquence de largage.

 

Les partenaires de l’ONERA pour le projet ALTAIR sont : Bertin Technologies (FR), Piaggio Aerospace (IT), GTD Sistemas de Información S.A. (SP), Swiss Federal Institute of Technology Zurich (CH), NAMMO Raufoss AS (NO), SpaceTec Partners (BE) et CNES (FR).

 

* H2020 = Horizon 2020 est le programme de financement de la recherche et de l'innovation de l'Union européenne pour la période 2014 ‐ 2020.

 

A propos de l’ONERA

L’ONERA, acteur central de la recherche aéronautique et spatiale, emploie environ 2 000 personnes. Placé sous la tutelle du ministère de la défense, il dispose d’un budget de 207 millions d’euros dont plus de la moitié provient de contrats commerciaux. Expert étatique, l’ONERA prépare la défense de demain, répond aux enjeux aéronautiques et spatiaux du futur, et contribue à la compétitivité de l’industrie aérospatiale. Il maîtrise toutes les disciplines et technologies du domaine. Tous les grands programmes aérospatiaux civils et militaires en France et en Europe portent une part de l’ADN de l’ONERA: Ariane, Airbus, Falcon, Rafale, missiles, hélicoptères, moteurs, radars...

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 19:55
Base de lancement du Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES) d’Hammaguir en Algérie Photo  BONNET - ECPAD

Base de lancement du Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES) d’Hammaguir en Algérie Photo BONNET - ECPAD

 

novembre 26, 2015 - ECPAD

 

Le 26 novembre 1965 est lancée la fusée Diamant A, permettant la mise en orbite du premier satellite artificiel français, Astérix A-1. L’ECPAD possède de nombreuses archives photographiques et filmiques illustrant cette avancée technologique qui a permis à la France de se placer sur le podium international de la conquête aérospatiale, aux côtés des Etats-Unis et de l’URSS. A l’occasion des 50 ans de ce lancement historique, retrouvez une sélection de ces images d’archives.

 

La fusée Diamant A est un lance-satellite haut de 19 mètres et pesant plus de 18 tonnes, elle est composée de trois étages propulsés un à un. Le 26 novembre 1965, la fusée décolle de la base de lancement du Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES) d’Hammaguir en Algérie.

Désireux d’inscrire la France dans l’histoire scientifique mondiale, le président Charles de Gaulle décide en 1959 de la création du Comité de recherches spatiales (CRS) et de la Société pour l’étude et la réalisation d’engins balistiques (SEREB) dans le cadre de la conquête spatiale et de la recherche nucléaire. Coordonnés par le Centre national d’études spatiales (CNES) crée en 1961 au sein du CRS, ces établissements dans lesquels travaillent civils et militaires, assurent la mise en œuvre du programme « Pierres précieuses ».

Débuté en 1961, ce programme tire son nom des fusées Agate, Topaze, Émeraude, Saphir ou encore Rubis lancées à plusieurs reprises dans le but de récolter des données permettant la construction de la fusée Diamant. Pour ce premier essai, le satellite Astérix n’est doté d’aucun équipement scientifique mis à part des appareils de mesures car le lancement sert avant tout à s’assurer de la performance de la fusée.

En 1967, après trois lancements de Diamant, la France quitte ses infrastructures algériennes conformément aux accords d’Évian de 1962. Les neufs essais suivants ont lieu sur la nouvelle base de lancement établie en Kourou en Guyane jusqu’en 1975.

Aujourd’hui, le CNES et l’agence spatiale européenne poursuivent leurs missions de recherche sur le développement durable, les télécommunications, l’innovation ou encore la sécurité.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 16:55
Ariane 6, le futur à court terme des lanceurs français photo Airbus DS

Ariane 6, le futur à court terme des lanceurs français photo Airbus DS

 

13.10.2015 par Aerobuzz.fr

 

Le 26 novembre 1965, le lanceur Diamant met en orbite le satellite Astérix de 39 kg depuis la base d’Hammaguir. C’est un grand succès pour la France qui devient bien après les Russes et les Américains une puissance spatiale. Mais c’est aussi le début de l’aventure européenne de l’accès à l’espace. Depuis, l’Europe a gagné son autonomie de l’accès à l’espace avec les lanceurs Ariane de 1 à 5 et continuera bientôt avec Ariane 6 dont le développement vient d’être décidé. À l’occasion de ce 50e anniversaire, l’Académie de l’air et de l’espace (AAE) organise un colloque sur le thème des moyens de lancements européens. Il aura lieu les 3 et 4 novembre 2015 à Paris.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 16:55
La connaissance de l'environnement spatial et la simulation de ses effets

 

07.10.2015 par ONERA

 

Préparer les satellites à une vie d’agressions

Avant la conception d’un satellite (ou de tout autre système spatial), il est impératif de prédire les phénomènes qu’il pourra subir en vol. Les radiations solaires et cosmiques, les particules chargées (protons, électrons, ions) sont en effet un réel danger pour les matériaux de surface et surtout les électroniques, très vulnérables dans l’espace. L’ONERA possède l‘expertise qui lui permet de spécifier les tests à faire au sol en fonction de chaque mission spatiale, et dispose de tout un ensemble de moyens expérimentaux et numériques pour les mettre en oeuvre. Il s’agit de caractériser globalement les effets de l’environnement qui menaceraient l’intégrité du satellite, afin d’en tenir compte en conception. L’expertise de l’ONERA pour l’évaluation de la charge électrostatique des satellites et pour la prédiction des évènements singuliers dans les électroniques est reconnue au plus haut niveau mondial. Les agences spatiales (ESA, CNES, NASA, JAXA…), les industriels du satellite et de nombreux concepteurs de composants lui font confiance.

 

Salammbô, modèle physique des ceintures de radiation

Les ceintures de radiation ou ceintures de Van Allen sont des zones toroïdales situées autour de la Terre. Elles contiennent une très grande quantité de particules énergétiques, issues du vent solaire et du rayonnement cosmique, piégées par le champ magnétique terrestre. Il est capital de préparer les satellites à affronter cet environnement potentiellement très agressif, d’autant plus que le nouveau mode de propulsion – électrique – augmentera les temps de transit. Le modèle physique Salammbô, que l’ONERA enrichit depuis plus de 20 ans, permet de modéliser tous les phénomènes mis en jeu dans la magnétosphère lors des orages géomagnétiques. C’est un outil de météorologie spatiale. Salammbô s’appuie sur une base
de mesures en vol unique au monde. Sa notoriété est mondiale.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
L'impact de la propagation sur les communications par satellite de nouvelle génération

 

07.10.2015 ONERA

 

Les experts de la bande Ka

 

La bande Ka est à la diffusion de l’internet par satellite ce que la bande FM est à la radio terrestre : une gamme de fréquences radio particulièrement adaptée à son usage. La bande Ka commence à être exploitée en Europe et présente de nombreux avantages, comme un accès haut débit à coût comparable aux offres terrestres, des antennes plus petites… Néanmoins cette bande de fréquences est sensible aux atténuations atmosphériques : pluie, nuages, vapeur d’eau. L’ONERA, suite à des travaux pour la défense dans les années 90, a mis ses compétences au service du CNES, de l’ESA, des industriels et des opérateurs. A partir de mesures de propagation et d’exploitation de données météorologiques, l’ONERA a construit des modèles capables de prédire l’affaiblissement des signaux, et la disponibilité de service. Ces modèles sont utilisés, en Europe et au-delà, comme outils d’aide à la conception des futurs systèmes de communication par satellites.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Des satellites propulsés à l'énergie solaire pour réduire les coûts de lancement

 

07.10.2015 ONERA

 

La propulsion spatiale passe au tout électrique

 

La plupart des satellites utilisent des propulseurs, que ce soit pour le contrôle de leur orientation, le maintien à poste, ou bien le transit de l’orbite de transfert à l’orbite géostationnaire. Un propulseur électrique utilise l’électricité des panneaux solaires pour transformer du gaz en plasma et l’accélérer à une vitesse de plusieurs dizaines de km/s (c’est ce qui crée la poussée). Utiliser l’énergie solaire plutôt que l’énergie chimique du propergol peut faire économiser à un gros satellite en transit jusqu’à 2 tonnes de combustible, soit 20 M€ au lancement. Inconvénient : le transit dure quelques mois de plus. La France et l’Europe entendent bien être sur ce marché où sont déjà les américains.

 

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:55
Le démonstrateur Eole de l’ONERA

Le démonstrateur Eole de l’ONERA

 

02.10.2015 ONERA

 

Il est temps d’étudier et de préparer un lanceur qui permette de franchir une nouvelle étape dans la baisse des coûts, au-delà des progrès d’Ariane 6. La réutilisation du premier étage est une piste que le CNES et l'ONERA vont explorer ensemble.

L’environnement du secteur spatial est en pleine mutation, que ce soit du côté de la demande (constellations, satellites plus légers à propulsion électrique…) ou de l’offre de services de lancement proposée par de nouveaux acteurs. Les nouveaux opérateurs vont poursuivre leurs efforts pour réduire encore les coûts d’accès à l’espace.

Pour que l’Europe puisse continuer à disposer sur le long terme d’un lanceur qui reste économiquement viable et donc d’un accès indépendant à l’espace, il est temps d’étudier et de préparer un lanceur qui permette de franchir une nouvelle étape dans la baisse des coûts, au-delà des progrès d’Ariane 6. Aussi, la réutilisation du premier étage reste une piste à explorer.

L’ONERA, qui travaille aux côtés du CNES depuis le début de l’activité spatiale française et européenne, possède, grâce à ses compétences pluridisciplinaires, une grande expertise dans la  définition et l'évaluation de véhicules ou de systèmes aérospatiaux futurs. CNES et ONERA ont aussi l’expérience d’une étroite collaboration, dans le cadre des phases préliminaires du projet Pré-X, démonstrateur de véhicule de rentrée atmosphérique, sélectionné ensuite par l’ESA comme projet de démonstration ou encore dans le cadre du démonstrateur Eole en lien avec le projet Perseus du CNES.

Forts de ces atouts, le CNES et l’ONERA se sont fixé un nouvel objectif, celui de s’associer pour réaliser en étroite collaboration l’étude d’un premier étage réutilisable, initier des réflexions sur les éléments techniques déterminants comme l’enjeu de la récupération, du retour, de  la maintenance.

 

La phase d’études préliminaires comporte deux volets :  

  • Le premier volet vise à proposer des solutions techniques pour adapter un premier étage de lanceur prédéfini par le CNES avec une capacité de retour à la base de lancement. Les compétences de l’ONERA en matière de conception de lanceurs, de véhicules hypersoniques et subsoniques seront mises à profit pour étudier tous types de solutions technologiques pour la phase de retour e.g. intégration de surfaces portantes, utilisation d’un moteur aérobie, ajout d’ergols pour rallumage du moteur fusée. L’étude abordera les différents aspects inhérents au retour, notamment le design préliminaire du véhicule, l’aérodynamique, la thermique, la trajectoire de retour et les qualités de vol.

  • Le second volet concerne la mise en œuvre de la plateforme CEDRE de simulation multi-physique pour l’énergétique et la propulsion de l’ONERA financée en partie par le CNES, afin d’évaluer les flux thermiques et les efforts appliqués sur l’étage lors du retour lorsque ce dernier n’utilise que la poussée de ses moteurs fusées pour freiner.

Cette étude d’une durée de 6 mois permettra aux différentes équipes d’identifier des solutions et leur viabilité technique ainsi que des éléments de réflexion pour une logique de démonstration au sol et en vol.

C’est une opportunité pour le CNES et l’ONERA d’associer leurs expertises et de les mettre à contribution pour la maitrise scientifique des phénomènes physiques et pour déterminer un plan de démonstration associé qui pourrait être mené par la suite dans un cadre de coopération européenne ou internationale.
 

Voir le communiqué de presse

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:55
Le CNES et l’ONERA font un point d’étape sur leur coopération

 

Paris, le 11 septembre 2015 par ONERA CP166 – 2015

 

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Bruno Sainjon, Président-directeur général de l’ONERA se sont rencontrés jeudi 10 septembre, au Siège du CNES pour faire un point d’étape sur leur coopération scientifique et technologique, à la suite de l’accord-cadre signé le 30 mars dernier entre les deux organismes.

 

L’accord-cadre signé le 30 mars dernier régit, pour une période de cinq ans, les activités de coopération entre le CNES et l’ONERA, dans les domaines des lanceurs et des systèmes orbitaux. C’est afin de réaliser un premier bilan et de renforcer cette collaboration qu’a eu lieu hier, au Siège du CNES, une rencontre bilatérale entre MM. Le Gall et Sainjon.

 

Dans le domaine des lanceurs, dans le cadre des études prospectives systèmes et de R&T conjointes récemment engagées, ce sont au total six Programmes d’Intérêt Commun (PIC) qui ont été formellement lancés depuis la signature de l’accord, avec un programme supplémentaire devant être engagé sous peu. Ces programmes concernent des thématiques très variées et précises, comme la compréhension des phénomènes complexes dans les moteurs à propergols solides et liquides ou encore la conception et le dimensionnement de structures composites. Parmi les autres sujets évoqués, un plan d’activités communes sur les lanceurs réutilisables a été discuté.

 

En ce qui concerne les systèmes orbitaux, l’autre pan principal de l’accord-cadre, le CNES et l’ONERA  ont  décidé  un  programme  d’intérêt  commun  relatif  à  l’aérothermodynamique,  en particulier sur la modélisation de la rentrée atmosphérique des débris orbitaux. Il a aussi été question des deux autres programmes d’intérêt commun en préparation, à mettre en œuvre d’ici la fin d’année, qui pourraient s’appuyer en particulier sur des thèses cofinancées.

 

Enfin, sur le plan des missions scientifiques, les discussions se sont articulées autour des thématiques Climat et Observation de la Terre et sur la façon pour l’ONERA de se positionner au mieux avec les équipes scientifiques, dans l’optique de futurs projets.

 

A la suite de cette réunion, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Je me félicite de la tenue de cette réunion bilatérale avec Bruno Sainjon et ses collaborateurs. La qualité des échanges que nous avons pu avoir avec l’ONERA montre à quel point notre coopération, que nous avons désiré amplifier dès octobre 2014, s’est étoffée. Le travail mené de concert se traduit d’ores et déjà par des projets concrets et un désir mutuel d’innover ensemble. »

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 09:55
Réunion du COSPACE

 

14/09/2015 Ministère de la Défense

 

Ce vendredi 11 septembre, le COSPACE (comité de concertation entre l’Etat et l’industrie dans le domaine spatial) s’est réuni sous la coprésidence de Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, d’Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et de Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

 

Créé en 2013 pour renforcer la position de la France dans le domaine spatial, le COSPACE rassemble les acteurs publics et privés de la filière pour proposer des feuilles de route communes en matière de recherche et développement.

 

En ouverture du comité, Thierry MANDON a rappelé que la « démarche de concertation entre l’ensemble des acteurs, industriels et PME, agences et ministères, est essentielle pour relever les défis de la filière spatiale française, leader en Europe et dont les effectifs sont en croissance régulière. Nous devons assurer la bonne mise en œuvre des décisions européennes sur Ariane 6, et développer nos positions dans les satellites et les services satellitaires alors que la compétition sur ces marchés s’accroit ».

 

Cette réunion a couvert plusieurs enjeux :

- la mise en place de financements dans le cadre des projets industriels d’avenir (PIAVE) du programme d’investissements d’avenir et du programme ARTES de l’ESA (respectivement 35 M€ et 5 M€), pour le développement des technologies nécessaires aux futures constellations de satellites de télécoms en orbite basse (horizon 2020) comme aux futurs satellites d’observation de la Terre (au-delà de 2020) ;

- la présentation de MicroCarb, projet de satellite français de mesure du gaz carbonique atmosphérique : précurseur de ce que devra être un futur système satellitaire mondial de contrôle des émissions de CO2, qui pourrait représenter une des contributions françaises à la surveillance et à la compréhension scientifique du climat en vue de la COP 21 qui se tient à Paris fin 2015 ;

- le lancement de « boosters », des structures hébergées par les pôles de compétitivité qui soutiendront l’émergence des start-up dans le domaine des applications spatiales en leur offrant un accès à des données spatiales et à des experts. Dans un premier temps, trois structures d'accompagnement seront mises en place, avec pour objectif d'accompagner dès le début 2106 une dizaine de projets, au travers d’un appel à projet dédié sur le modèle du Concours mondial d’innovation ;

- l’ouverture par le CNES du service « PEPS » (plateforme d’exploitation des produits des Sentinels de Copernicus), qui permettra aux communautés industrielles et scientifiques françaises d’accéder dès maintenant aux données des satellites européens « Sentinels » d’observation de la Terre (Sentinel 1A est déjà en service, les autres suivront bientôt).

 

Emmanuel MACRON a déclaré : « En matière d’aérospatiale, l’Europe est en pole position au niveau mondial. Face à la concurrence croissante des acteurs américains et chinois, il est cependant essentiel de rester en mouvement, d’accélérer même. Notre industrie a su mettre à profit la dernière année pour se réorganiser en profondeur autour du projet Ariane 6. Il faut désormais la décloisonner pour développer de nouveaux services à forte valeur ajoutée. »

 

« Le COSPACE a démontré sa capacité à être force de proposition, et son efficacité pour renforcer l’ensemble de la filière spatiale dont les industriels sont des acteurs majeurs », a indiqué Marwan Lahoud. « La mise en place de Boosters va permettre un plus grand décloisonnement de l’industrie spatiale et une ouverture vers les acteurs du numérique ».

 

A l’issue de la réunion, un contrat sur l’étude de concepts relatifs à la composante satellite du programme dual d’observation optique Très Haute Résolution de Nouvelle Génération (THR NG) a été signé par le CNES avec Thales Alenia Space et Airbus Defense & Space.

 

Jean-Yves LE DRIAN a déclaré « je me félicite de cet accord, qui prépare les successeurs de nos satellites d’observation militaires comme civils. Après la commande d’un troisième satellite CSO grâce à l’entrée de l’Allemagne dans ce programme à nos côtés, ce nouveau contrat montre que nos grands industriels du domaine savent s’organiser pour, ensemble, être plus forts. Je les encourage à poursuivre dans cette voie, au profit de la souveraineté et de l’autonomie stratégique de la France ».

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 12:55
photo Thales Alenia Space

photo Thales Alenia Space

 

Paris, le 11 septembre, 2015 - thalesgroup.com

 

Thales Alenia Space a signé avec le Centre national d’études spatiales (CNES) un contrat d’étude de faisabilité pour le développement des satellites d’observation optique à haute résolution destiné à succéder aux satellites Pléiades au début de la prochaine décennie. D’ici le second semestre 2016, cette étude s’attachera à définir l’architecture optimale de ces satellites et le choix des technologies à mettre en œuvre.

Fournisseur de tous les instruments optiques à haute résolution en Europe depuis Helios 1  lancé en 1995, Thales Alenia, en co-traitance avec Airbus Defence & Space, .participera aux choix de conception de niveau satellite et sera en charge plus particulièrement de la charge utile et les systèmes associés.

Ce satellite permettra de qualifier en vol les technologies de rupture développées par Thales Alenia Space dans le cadre de travaux de R&D financés par la DGA et le CNES, dont le programme OTOS (Observation de la Terre Optique Super-Résolue) de l’agence spatiale française.

« Ce nouveau programme va permettre de pérenniser l’excellence de la filière spatiale optique française en renforçant l’équipe de France industrielle pour préparer les futurs programmes d’observation, qu’ils soient duaux et de défense au niveau national, ou destinés à l’export » a déclaré Jean-Loïc Galle, Président Directeur Général de Thales Alenia Space.

Thales Alenia Space bénéficie d’une expertise inégalée en Europe dans ce domaine grâce aux programmes d’observation optique à haute résolution Hélios 1 et 2, Pléiades et CSO en France, ainsi qu’à plusieurs programmes à l’export dont Falcon Eye aux Emirats Arabes Unis et Göktürk 1 en Turquie.

 

A propos de Thales Alenia Space

Acteur spatial incontournable en Europe dans les domaines des télécommunications, de la navigation, de l’observation de la terre, de l’exploration et de la réalisation d’infrastructures orbitales, Thales Alenia Space est une Joint-Venture entre les groupes Thales (67%) et Finmeccanica (33%). Aux côtés de Telespazio, Thales Alenia Space forme la Space Alliance et propose une offre complète de solutions incluant les services. Grâce à son expertise unique en matière de missions duales, de constellations, de charges utiles flexibles, d'altimétrie, de météorologie ou d'observation optique et radar haute résolution, Thales Alenia Space se positionne comme le partenaire industriel naturel pour accompagner les grands pays dans le développement de leur plan spatial. Thales Alenia Space a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards d’euros en 2014 et emploie 7500 personnes dans 8 pays. www.thalesaleniaspace.com

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:50
Ariane 6 : un contrat de 2,4 milliards d'euros pour Airbus Safran

L'ESA a également signé des contrats sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l'évolution du petit lanceur Vega de l'ESA. (Crédits : ESA)

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le contrat signé avec l'Agence spatiale européenne couvre les travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement en Guyane. La fusée devrait être totalement opérationnelle en 2023.

 

Le projet Ariane 6 se précise. L'Agence spatiale européenne (ESA) a notifié à Airbus Safran Launchers le contrat de développement du futur lanceur européen , qui doit remplacer l'actuelle Ariane 5 à l'horizon 2020, d'un montant de 2,4 milliards d'euros.

"Ce contrat va financer les travaux de développement du lanceur Ariane 6 et son industrialisation", indique la coentreprise d'Airbus et Safran dans les lanceurs. La "pleine capacité opérationnelle" d'Ariane 6 est prévue "en 2023", précise-t-elle dans un communiqué, mercredi 12 août.

 

Un vol inaugural prévu en 2020

L'ESA ajoute avoir signé ceux sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l'évolution du petit lanceur Vega de l'ESA.

Signés avec Airbus Safran Launchers (ASL), le CNES (l'agence spatiale française) et ELV (European Launch Vehicle), ces contrats "couvrent l'ensemble des travaux de développement d'Ariane 6 et de sa base de lancement, dans la perspective d'un vol inaugural en 2020, ainsi que ceux de Vega-C, en vue d'un premier lancement en 2018", précise l'ESA.

Leurs montants sont les suivants: 2,4 milliards d'euros pour Ariane 6 (ASL), 600 millions pour l'ensemble de lancement (CNES) et 395 millions pour Vega-C (ELV), selon l'Agence spatiale européenne.

    Lire aussi >> Ariane 6, le "new deal" industriel

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 17:50
photo Armée de Terre.

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10 juin 2015 par  Pascal Coutance -electroniques.biz/

 

Manuel Valls devrait autoriser aujourd'hui même la vente à Airbus et à Safran des 34% que détient le Cnes dans Arianespace.

 

Selon notre confrère Les Echos, le premier ministre Manuel Valls devrait donner ce jour son feu vert pour la vente à Airbus et à Safran des 34% que détient le Cnes (Centre national d’études spatial) dans Arianespace. Suite à cette transaction qui devrait rapporter entre 100 et 200 millions d’euros à l'Etat, toujours selon Les Echos, la société Airbus Safran Launchers (ASL) qui avait été créée il y a un an pour regrouper les activités des deux groupes dans le domaine des lanceurs spatiaux en prévision du rachat des parts du Cnes, détiendra 75% d’Arianespace, à en croire le journal économique.

 

Si la transaction s’opère comme prévu, tout l’enjeu sera pour Airbus et Safran de mettre sur orbite le projet Ariane 6, un lanceur qui succèdera à Ariane 5 dès 2020 (si le calendrier est respecté) et qui sera surtout moins cher que son prédécesseur, notamment parce qu’il sera 100% réutilisable. L’objectif étant pour l’Europe de conserver son indépendance en matière de lancement de satellites face à la concurrence acharnée de l’américain SpaceX, entre autres…

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:20
photo CCH Serpillo

photo CCH Serpillo

 

01/06/2015 Source: État-major des armées

 

Du 25 au 28 mai 2015, le commandant de l’US Air Force Space Command, le Lt. Gen. John W. “Jay” Raymond, était en Guyane, et a rencontré à cette occasion les forces armées en Guyane (FAG).

 

Cette visite organisée par le Commandant interarmées de l’espace (CIE) et le Centre National des Etudes Spatiales (CNES), était centrée sur les activités du Centre Spatial Guyanais (CSG). Ce fut l’occasion de présenter le dispositif Titan, mission de sécurisation principale des FAG. Ce dispositif, déployé 24 heures avant un tir, vise à contrôler les espaces d’approche aérienne, maritime et terrestre du CSG. Les FAG sont alors mobilisées pour permettre le décollage des lanceurs Ariane V, Soyouz et Vega dans des conditions optimales de sécurité. Le dispositif Titan est impératif, aucun lancement ne peut être effectué sans l’engagement des militaires des FAG.

 

Le 27 mai 2015, au CSG, la délégation a assisté au 65e succès d’Ariane 5, qui a mis sur orbite géostationnaire deux satellites : le satellite de télécommunication mexicain SKYM-1, et l’américain DirectTV-15 pour la télévision HD.

 

La Guyane représente des enjeux uniques pour la France et l’Europe, principalement dans le domaine spatial. 2 100 militaires des trois armées, essentiellement répartis sur l’île de Cayenne et Kourou, composent les FAG. A 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo CCH Serpillo
photo CCH Serpillophoto CCH Serpillo

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:25
C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

 

27/04/2015 latribune.fr

 

Dimanche 26 avril, à 17 heures (heure de Kourou). Arianespace a remporté un nouveau succès depuis la base de lancement du Centre Spatial Guyannais.

Après deux reports consécutifs, la société a annoncé le lancement réussi d'une fusée Ariane 5. Elle a permis de placer le satellite commercial norvégien THOR 7 et le satellite militaire franco-italien Sicral sur une orbite de transfert géostationnaire (une position intermédiaire avant d'être placé en orbite géostationnaire).

 

64e succès d'affilée pour Ariane 5

Ce premier lancement de l'année est également le 64e d'affilée pour le lanceur lourd Ariane 5.

Deux fois fois le lancement a été repoussé. Le 15 avril, un équipement de connexion de l'étage supérieur de la fusée qui faisait défaut a dû être remplacé. Le 24 avril, c'était un équipement du conditionnement du lanceur posait problème.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

27/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 avril 2015, à Kourou, en Guyane, a eu lieu le premier lancement de l’année de la fusée Ariane. Pour sécuriser la zone de lancement, les Forces Armées en Guyane (FAG) ont déployé près de 200 militaires à terre, en mer et dans les airs.

 

L’objectif de cette mission baptisée Titan et déclenchée à chaque lancement de fusée, est d’assurer la protection externe des installations du centre spatial guyanais (CSG), dans ses trois dimensions.

 

A terre, dans une zone inhospitalière de près de 680 km2 constituée à 80% de forêt primaire et de marécages, deux compagnies de légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (REI) ont effectué des patrouilles pédestres et motorisées, ou encore en kayac, afin de contrôler les accès au site de lancement et les points stratégiques. Un élément d’intervention héliporté composé de la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du 3e REI est resté en alerte au centre de contrôle militaire (CCM) à Kourou.

 

Dans les airs, la haute autorité de défense aérienne (HADA) a activé et dirigé un dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA). L’espace aérien, interdit à tout aéronef, était maîtrisé par les hélicoptères Fennec ainsi que par deux sections de défense sol-air équipées de missiles Mistral du 3e REI.

 

En mer, un patrouilleur P400 de la Marine et une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement. Ils ont patrouillé en mer pour blanchir la zone. La marine Nationale et la gendarmerie maritime se sont ensuite déployées dans la zone d’exclusion.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:55
 Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Bruno Sainjon, Président–directeur général de l’ONERA

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Bruno Sainjon, Président–directeur général de l’ONERA

 

Paris, le 31 mars 2015 – CP 049-2015

 

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Bruno Sainjon, Président–directeur général de l’ONERA (centre français de recherche aérospatiale), ont signé lundi 30 mars, au siège de l’ONERA (Palaiseau–Essonne) un nouvel accord cadre visant à renforcer leur coopération scientifique et technologique.

 

Comme envisagé lors de la bilatérale d’octobre 2014, ce nouvel accord régit pour une période de cinq ans les activités de coopération entre le CNES et l’ONERA dans les domaines des lanceurs et des systèmes orbitaux.

Dans le domaine des lanceurs, les deux établissements mèneront ensemble des études prospectives systèmes et de R&T pour les lanceurs futurs, avec comme première perspective les lanceurs partiellement réutilisables.

Dans le domaine des systèmes orbitaux, le CNES et l’ONERA exploreront différents axes de coopération tels que l’aérothermodynamique (rentrée de débris orbitaux), les commandes de vol ou la propagation électromagnétique.

Après le lancement de 6 Programmes d’Intérêt Commun (PIC) lanceurs en 2014, la signature de cet accord est une nouvelle étape dans la volonté de renforcement de la coopération entre le CNES et l’ONERA.

 

À cette occasion, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a déclaré : « Je suis particulièrement satisfait de cette signature qui permet de faire entrer dans une nouvelle dynamique la coopération entre le CNES et l’ONERA. Nous sommes désormais pleinement en mesure de mettre en cohérence nos actions de recherche amont pour que la France et l’Europe demeurent des acteurs majeurs du spatial». De son côté, Bruno Sainjon, Président-directeur général de l’ONERA a souligné : « Cet accord cadre renforce notre action commune dans les trois domaines fondamentaux des lanceurs, des systèmes orbitaux et des missions scientifiques »

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 17:50
Galileo satellites 7 & 8 were enclosed within their protective Soyuz fairing on Friday, 20 March 2015 Credits ESA-CNES-ARIANESPACE

Galileo satellites 7 & 8 were enclosed within their protective Soyuz fairing on Friday, 20 March 2015 Credits ESA-CNES-ARIANESPACE

 

28 March 2015 by ESA

 

The EU’s Galileo satellite navigation system now has eight satellites in orbit following the launch of the latest pair. 

 

Galileo 7 & 8 lifted off at 21:46 GMT (22:46 CET, 18:46 local time) on 27 March from Europe’s Spaceport in French Guiana on top of a Soyuz rocket.

All the Soyuz stages performed as planned, with the Fregat upper stage releasing the satellites into their target orbit close to 23 500 km altitude, around 3 hours 48 minutes after liftoff.

Following initial checks, run jointly by ESA and France’s CNES space agency from the CNES Toulouse centre, the two satellites will be handed over to the Galileo Control Centre in Oberpfaffenhofen, Germany and the Galileo in-orbit testing facility in Redu, Belgium for testing before they are commissioned for operational service. This is expected in mid-year.

The new pair will join the six satellites already launched, in October 2011, October 2012 and August 2014.

“The deployment of the Galileo constellation is restarting with this successful launch,” said Jean-Jacques Dordain, Director General of ESA.

“The tests in orbit of satellites 5 and 6 have demonstrated the quality and performance of the satellites, and the production of the following ones is well on track. Good news for Galileo.”

Four more satellites are in testing or final integration and scheduled for launch later this year. 

“With six new satellites expected to be in orbit by year’s end, we are now approaching the cruise mode of production, testing and deployment of the satellite constellation,” said ESA’s Director of Galileo and Navigation-related Activities, Didier Faivre.

As set by the European Commission, the objective is to deliver a package of Initial Services, including a free Public Service, an encrypted Public Regulated Service and a Search And Rescue function, by 2016, to be transferred to the responsibility of the European Global Navigation Satellite Systems Agency, GSA.

A full system capability that includes an encrypted commercial service benefiting from 24 operational satellites and six spares is expected to be in place by 2020.

 

About Galileo

Galileo is the EU’s own global satellite navigation system. It will consist of 30 satellites and their ground infrastructure.

The definition, development and In-Orbit Validation phase were carried out by ESA, and co-funded by ESA and the European Commission. This phase created a mini constellation of four satellites and a reduced ground segment dedicated to validating the overall concept.

The Full Operational Capability phase is fully funded by the European Commission. The Commission and ESA have signed a delegation agreement by which ESA acts as design and procurement agent on behalf of the Commission.

Learn more about Galileo at: http://www.esa.int/Our_Activities/Navigation

 

About the European Space Agency

The European Space Agency (ESA) provides Europe’s gateway to space.

ESA is an intergovernmental organisation, created in 1975, with the mission to shape the development of Europe’s space capability and ensure that investment in space delivers benefits to the citizens of Europe and the world.

ESA has 20 Member States: Austria, Belgium, the Czech Republic, Denmark, Finland, France, Germany, Greece, Ireland, Italy, Luxembourg, the Netherlands, Norway, Poland, Portugal, Romania, Spain, Sweden, Switzerland and the United Kingdom, of whom 18 are Member States of the EU. Two other Member States of the EU, Hungary and Estonia, have signed Accession Agreements to the ESA Convention and will soon become new ESA Member States.

ESA has established formal cooperation with six Member States of the EU. Canada takes part in some ESA programmes under a Cooperation Agreement.

ESA is also working with the EU on implementing the Galileo and Copernicus programmes.

By coordinating the financial and intellectual resources of its members, ESA can undertake programmes and activities far beyond the scope of any single European country.

ESA develops the launchers, spacecraft and ground facilities needed to keep Europe at the forefront of global space activities.

Today, it develops and launches satellites for Earth observation, navigation, telecommunications and astronomy, sends probes to the far reaches of the Solar System and cooperates in the human exploration of space.

Learn more about ESA at www.esa.int

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:50
Galileo Satellites Orbit - credits : ESA

Galileo Satellites Orbit - credits : ESA

 

Mar 13, 2015 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

The sixth Galileo satellite of Europe’s navigation system has now entered its corrected target orbit, which will allow detailed testing to assess the performance of its navigation payload.

Launched with the fifth Galileo last August, its initial elongated orbit saw it travelling as high as 25 900 km above Earth and down to a low point of 13 713 km – confusing the Earth sensor used to point its navigation antennas at the ground.

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 16:50
Premier système spatial européen de renseignement d'origine électromagnétique

 

12/03/2015 DGA (Direction Générale de l’Armement)

 

Le ministère de la Défense lance la réalisation du premier système spatial européen de renseignement d’origine électromagnétique

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier la première phase de réalisation du système CERES  (CapacitE RoEm Spatiale) à Airbus Defence and Space et à son co-traitant Thales. Ce système spatial de recueil de renseignement électromagnétique permettra à la France de collecter à l’horizon 2020, sans contrainte juridique de survol et en tout temps, du Renseignement d’origine électro magnétique (ROEM) sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface. Le budget couvrant la réalisation et la mise en orbite de CERES est de l’ordre de 450 M€.

 

Cette nouvelle étape  du programme permet de lancer la réalisation des trois satellites et du  segment sol utilisateur. Le développement de CERES bénéficie des avancées technologiques effectuées au cours des dix dernières années avec les démonstrateurs technologiques ELISA et ESSAIM.

 

Avec CERES, la France conforte sa place parmi les rares pays maîtrisant le recueil de ROEM depuis l’Espace et de leader européen en ce domaine.

 

La maîtrise d’ouvrage du programme CERES est assurée par  la DGA. Le CNES agit en tant que maîtrise d’ouvrage déléguée pour l’acquisition du segment sol de contrôle et des services de lancement.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
Jean-Yves Le Gall reconduit à la présidence du CNES

 

 

18 février 2015 Aerobuzz.fr

 

Le 18 février 2015, le Conseil des Ministres a reconduit Jean-Yves Le Gall en qualité de Président du Centre National d’Études Spatiales (CNES). A ce titre, il est aussi coordinateur interministériel pour les programmes de navigation par satellite

 

Suite de la brève

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 06:55
Une centaine de ballons Google vont dériver tout autour de la planète. Crédits CNES

Une centaine de ballons Google vont dériver tout autour de la planète. Crédits CNES

 

10/12/2014 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

INFO LE FIGARO - L'Agence spatiale française apporte son expertise unique en matière de ballons stratosphériques. Une centaine de ballons de Google vont dériver tout autour de la planète.

 

Des ballons gonflés à l'hélium, flottant par milliers dans la stratosphère - entre 15 et 50 km de la surface de la Terre, selon la latitude - pour apporter l'Internet rapide dans ces «zones blanches» de la planète, trop difficiles ou trop coûteuses à raccorder par voie terrestre: tel est l'objectif de «Loon». Ce pari un peu fou de Google est très ambitieux mais aussi astucieux, il offre l'accès au Web à un coût mille fois moins élevé qu'avec les satellites placés à 36.000 km de la Terre!

Le projet avance bel et bien, comme en témoigne l'accord de partenariat unique en son genre, dévoilé officiellement ce jeudi 11 décembre, entre la star de la Silicon Valley et le Cnes, l'agence spatiale française. Cet accord de coopération vise à partager des ressources, des expériences et des recherches en matière de ballons stratosphériques.

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:50
Toulouse Midi-Pyrénées et l’Espace
 
9 décembre Aerobuzz.fr

 

Le CNES, Airbus Defence and Space, CLS, Midi- Pyrénées Expansion, Telespazio, Thales Alenia Space se sont associés à Suds-Concepts, maison d’édition toulousaine, pour proposer un « book-magazine » qui illustre la forte concentration d’acteurs du secteur spatial en région Midi-Pyrénées.

 

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 11:50
Airbus Group et Safran lancent leur Joint-Venture

 

Amsterdam / Paris, le 3 décembre 2014Safran

 

Airbus Group et Safran annoncent la création de leur nouvelle Joint-Venture nommée Airbus Safran Launchers.

 

Avec un effectif initial de 450 personnes, Airbus Safran Launchers sera opérationnelle le 1er janvier 2015. Elle a pour objectif de maintenir le niveau exceptionnel de qualité et de fiabilité d’Ariane 5, tout en développant une famille de lanceurs spatiaux de nouvelle génération destinée à conforter le leadership de l’Europe dans l’industrie spatiale. La nouvelle entreprise réunira l’expertise d’Airbus Group et de Safran dans le domaine des lanceurs spatiaux sur leurs principaux sites industriels en France et en Allemagne. Le siège de la société sera situé à Issy-les-Moulineaux, près de Paris.

Cette création concrétise l’annonce faite en juin dernier par Airbus Group et Safran de leur intention de regrouper leurs activités Lanceurs respectives pour accroître la compétitivité et garantir la rentabilité de la filière européenne des lanceurs spatiaux face à une concurrence internationale accrue.

Airbus Group et Safran saluent la décision prise hier par l’Agence spatiale européenne (ESA) sur le développement et la production du nouveau lanceur Ariane 6. Les deux industriels avaient émis une proposition ambitieuse, dont l’approbation était essentielle au succès de la Joint-Venture. Cette proposition suppose de fait un accord de principe pour le transfert à la Joint-Venture des actions Arianespace détenues par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) français.

« Avec cette Joint-Venture, l’industrie affirme son leadership et son profond engagement à garantir durablement l’accès autonome de l’Europe à l’espace. On se souviendra de la Conférence ministérielle de l’ESA qui s’est tenue hier comme de celle ayant scellé l’avenir de la nouvelle famille de lanceurs Ariane pour les prochaines décennies. Elle aura ouvert également un nouveau chapitre dans la manière dont l’Europe mène et gère ses ambitions spatiales. Si nous voulons contrer avec succès la concurrence internationale grandissante et éviter le risque de voir le secteur spatial européen marginalisé, beaucoup reste à faire. C’est pourquoi nous espérons que cette Conférence ministérielle de l’ESA serve de catalyseur pour transformer la manière dont les agences spatiales institutionnelles opèreront et interagiront avec l’industrie à l’avenir », a déclaré Tom Enders, CEO d’Airbus Group.

« La création d’Airbus Safran Launchers juste après la tenue de la Conférence ministérielle est plus qu’un symbole, c’est la marque de notre forte volonté et de notre capacité à nous mobiliser et tenir nos engagements d’industriels. C’est ce que nous continuerons à réaliser pour que nous tous, industriels et Etats européens, soyons en mesure de poursuivre l’incontestable succès du programme Ariane, en continuant de garantir à l’Europe un accès à l’espace indépendant, fiable et compétitif. J’en suis convaincu, Airbus Safran Launchers deviendra un fleuron mondial dans le domaine des lanceurs, capable de profiter de la croissance du marché et de mieux servir les clients institutionnels et commerciaux ; l’Europe a en effet tous les atouts pour faire la course en tête en matière de technologies, dont les retombées irrigueront tout comme par le passé l’ensemble du secteur aéronautique et spatial », a déclaré Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran.

Jean-Paul Herteman et Tom Enders remercient également leurs équipes qui, au cours de ces derniers mois, ont préparé l’établissement de cette nouvelle entreprise en un temps record. Avec le soutien des clients et des actionnaires, la plupart des procédures de consultation et d’approbation réglementaires ont pu être réalisées, auprès notamment des autorités de la concurrence, d’Arianespace et des Comités d’entreprise des Groupes, afin de valider cette création, dont la finalisation (closing) est prévue le 31 décembre 2014 à l’issue des dernières formalités.

La signature de la création d’Airbus Safran Launchers lance la première phase opérationnelle de la société. Dans un deuxième temps, toutes les activités Lanceurs d’Airbus Group et de Safran seront intégrées à la Joint-Venture.

****

Airbus Group est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. En 2013, le Groupe - qui comprend Airbus, Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters - a enregistré un chiffre d’affaires de 57,6 milliards d’euros (retraité) avec un effectif d’environ 138 000 personnes (retraité).

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.
* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros.

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