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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:50
photo NATO

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05/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le général d’armée aérienne Denis Mercier a été nommé commandant suprême allié pour la transformation (SACT) lors d’une cérémonie de passation de commandement qui s’est tenue le 30 septembre 2015, à Norfolk, aux Etats-Unis.

 

En prenant le commandement allié pour la transformation, le général Mercier s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs, le général  Abrial et le général Paloméros. La permanence de la France à ce poste stratégique traduit l’importance du rôle de notre pays dans cette coalition et la confiance de nos alliées.

 

Les principaux enjeux de la mission du général Mercier consisteront à mettre en œuvre les grands axes de la transformation de l’OTAN en vue du prochain sommet de l’Alliance qui aura lieu à Varsovie en juillet 2016. Il devra également relever les défis posés par un environnement stratégique et sécuritaire en évolution, pour faire face aux nouvelles menaces.

 

Lors de son premier discours de prise de fonction, le général Mercier s’est dit confiant dans la capacité de l’Alliance à maintenir le rythme de la transformation, en garantissant le plus haut niveau d’interopérabilité et d’entraînement de ses forces et en fournissant des capacités toujours plus efficaces tout en maîtrisant les coûts.

 

REPÈRES

Le commandement allié pour la transformation (ACT) est l’un des deux commandements stratégiques de l’OTAN. Depuis la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’Alliance en 2009, cette fonction est occupée par un officier général français.

ACT est chargé de mener la transformation des structures, des forces et de la doctrine militaire de l’OTAN et de conduire les efforts de l’Alliance en vue de l’interopérabilité entre les armées membres. A sa tête, le commandant suprême allié Transformation (SACT) est responsable de la promotion et de la supervision de la transformation permanente des capacités de l’OTAN.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 11:50
photo ECPAD

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01/10/2015 Sources : ACT - Otan

 

Le général Denis Mercier a pris le commandement suprême de la transformation de l’Otan (Supreme Allied Command Transformation – SACT) lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 30 septembre 2015, à Norfolk en Virginie (États-Unis).

 

La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général de l’Otan, M. Jens Stoltenberg, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires, ambassadeurs auprès de l’Otan ou membres du comité militaire. Cet événement a également marqué la fin de la mission du général Jean-Paul Paloméros, ayant occupé les responsabilités de SAC-T de 2012 à 2015.

 

«Je suis heureux de souhaiter au général Mercier une chaleureuse bienvenue dans cet important et prestigieux poste de commandement de l’Otan, a notamment déclaré Jens Stoltenberg. Le général Mercier arrive avec des états de services remarquables dans les domaines opérationnels et de commandement, à un moment crucial pour l’Alliance où nous nous adaptons pour aborder des menaces et des défis complexes, afin d’assurer la sécurité de nos nations et de nos citoyens.»

 

Le commandement allié de la Transformation (ACT) est l’un des deux commandements stratégiques de l’Otan, et le seul situé en Amérique du Nord. Il joue un rôle essentiel pour le maintien et le renforcement du lien transatlantique entre l’Europe et l’Amérique du Nord, tout en menant la transformation des structures militaires, des forces, des capacités et de la doctrine de l’Alliance.

Dirigé par un général de l’armée de l’air française depuis 2009, il est un des symboles de l’implication de la France dans les structures de commandement intégrées de l’Otan, qui y affecte un de ses officiers de plus haut rang. Cette affection représente également la confiance des Alliés pour la France et sa capacité à participer à la Transformation de l’Otan.

En plus de l’état-major de l’ACT à Norfolk, le général Mercier exerce son autorité sur trois centres situés en Norvège, en Pologne et au Portugal, ainsi que sur plusieurs organismes, localisés à Washington (États-Unis), Bruxelles ou Mons (Belgique). Leur leitmotiv commun est de tirer les leçons du passé au regard des situations stratégiques d’aujourd’hui, dans le but de préparer l’avenir.

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 18:55
photo J-L. Brunet - Armée de l’air

photo J-L. Brunet - Armée de l’air


16.09.2015 Armée de l'Air

 

Journée chargée au MUSÉE DE L'AIR ET DE L'ESPACE !

Le général Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Creux, inspecteur général de l'armée de l'air, et Catherine Maunoury, directrice du musée de l'Air et de l'Espace étaient présents au Bourget pour le vernissage de l'exposition des peintres de l'air. Rassemblant une quarantaine de peintures et sculptures autour du même thème, l'aéronautique militaire, il est accessible à l’ensemble des visiteurs du musée, à compter de ce jour et jusqu'au 29 novembre 2015 inclus.

Une occasion d'inaugurer le tout nouveau hall de la cocarde, qui ravira désormais petits et grands passionnés !

Visite panoramique : http://bit.ly/CocArde

Nos cocardes les plus emblématiques vous attendent là-bas ! Venez nombreux !

 

Reportage photos

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 15:50
photo Armée de l'Air

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24/07/2015 Armée de l'air

 

Le meeting aérien du Royal International Air Tattoo s’est déroulé du 16 au 18 juillet 2015 sur la base aérienne britannique de Fairford. À cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a pu rencontrer entre autres ses homologues britannique et américain.

 

Ce meeting aérien international attire près de 150 000 visiteurs et rassemble une centaine d’appareils. Lors de sa visite, le CEMAA, qui occupera le poste de Supreme Allied Commander for Transformation (Commandant suprême allié transformation – SACT) à compter du 30 septembre prochain, a pu rencontrer de nombreux industriels mais aussi plusieurs de ses homologues.

Ainsi, les chefs d’état-major des armées de l’air française, américaine et britanique se sont réunis afin de signer une charte trilatérale, qui scelle leur vision stratégique commune.

 

Suite de l’article

photo Armée de l'Air

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Lancement de la première "Smart Base" à Évreux

 

07/07/2015 Ltt Alexandra Lesur-Tambute - Armée de l'air

 

Lundi 29 juin 2015, le général Denis Mercier, chef d’État-major de l’armée de l’air (CEMAA) a officiellement dévoilé le concept Smart Base sur la base aérienne 105 d’Évreux. Cet événement a également été marqué par la présentation de quatre projets innovants, dont la création d’une pépinière numérique. Ces projets s’inscriront dans une phase d’expérimentation de Smart Base, menée localement.

 

Qu’est-ce que la Smart Base ?

 

S’inspirant du développement des Smart Cities pour son volet technologique, le concept Smart Base consiste, entre autres,  à ouvrir la base pour mieux exploiter le capital qu’elle renferme en recherchant, par le biais de l’innovation, à nouer des partenariats. « Penser la Smart Base, c’est imaginer comment les nouvelles technologies ou des approches innovantes permettront d’améliorer la capacité opérationnelle de nos bases aériennes et la qualité de vie de nos aviateurs », explique le général Joël Rode, inspecteur adjoint de l’armée de l’air. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de transformation des soutiens et des bases de défense (BDD) menée par le ministère de la Défense et pilotée par l’état-major des armées (EMA). A ce titre, il s’appuie sur les BDD pour mener l’expérimentation des projets portés par les directions et services du ministère qui concourent à l’atteinte de cet objectif et qui ont vocation à trouver application sur les bases aériennes.

 

Évreux : base laboratoire

 

Désignée pour devenir la première Smart Base et expérimenter ce concept, la base ébroïcienne offre de nombreux avantages. « Située à seulement une heure de Paris, la base d’Évreux offre un site exceptionnel, souligne le général Mercier. Cette plateforme est en pleine croissance et bénéficie d’un bassin local porteur ». Ainsi, la BA 105 démarre une phase d’expérimentation qui devrait déboucher sur un premier bilan d’activités en 2016. Quatre projets innovants ont d’ores et déjà été identifiés et seront testés sur le site.

 

Lancement de la première "Smart Base" à Évreux

 

Plusieurs innovations déjà engagés

 

Fruit d’un partenariat entre la base aérienne 105 et la chambre du commerce et d’industrie (CCI) de l’Eure, le général Denis Mercier a inauguré une pépinière numérique. Colocalisées au groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSIC Aéro), plusieurs start-up dédiées aux nouvelles technologies et aux environnements connectés pourront bénéficier des savoir-faire, de l’expérience et des conseils des spécialistes de cette unité. En contrepartie, le GTSIC Aéro pourra s’appuyer sur la capacité d’innovation et de veille technologique de ces nouveaux locataires.

 

Soucieux de numériser l’administration et le soutien du personnel du ministère, le service du commissariat des armées (SCA), en liaison avec l’état-major des armées, la direction des systèmes d’information et d’autres acteurs de la défense lance un projet numérique ambitieux dont les premières briques seront testées à Evreux et permettront de mieux cerner le besoin.

 

Deux autres projets baptisés Aviactor et Auxylium seront également testés sur la base normande. L’application Aviactor, permettra au personnel de la base d’avoir accès, via un Smartphone, à un environnement interactif et de consulter un ensemble d’informations utiles à sa vie quotidienne sur le site. Prix de l’audace 2011, Auxylium assure l’interconnexion d’un groupe d’intervention en associant géolocalisation et transmission de données cryptées sur une plateforme de type Smartphone durci, pour améliorer la protection de la base.

 

« Le concept de la Smart base est en gestation, explique le général Rode. Centré sur l’aviateur et ses missions, le projet se construira pas à pas. Nous profitons de l’expertise de chacun des 2 500 aviateurs d’Évreux pour tester toutes les bonnes idées de ce projet ».  Ainsi, la BA 105 va être pionnière dans le domaine de l’innovation et va contribuer par le biais de  l’expérimentation Smart Base à inscrire encore davantage l’armée de l’air dans la marche du temps numérique et la modernité.

 

Retrouvez un article complet sur la base aérienne XXI et la Smart Base dans le numéro 683 du magazine Air Actualités de juillet/août 2015.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 10:55
photo Armée de l'Air

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29/06/2015 Armée de l'air

 

Le 1er juillet aura lieu la journée de l’aviateur. Rendez-vous sur les bases aériennes, en France et à l’étranger !

 

À l’initiative du chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, l’armée de l’air a décidé en 2013 de fêter sa naissance une journée par an, afin de renforcer l’identité des aviateurs. Cette année, les aviateurs célèbreront ensemble cette journée mercredi 1er juillet.

 

À cette occasion, ils se réuniront en famille, entre collègues et passionnés autour d’événements sportifs, artistiques ou culturels organisés sur l’ensemble des enceintes de l’armée de l’air.

 

Rendez-vous dans quelques jours, pour un retour en images sur cette 3e journée de l’aviateur.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:56
photo Armée de l'Air

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21/06/2015 Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) dresse un premier bilan de la 51ème édition du salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, après cinq jours au cœur de cet événement.

 

Mon général, nous arrivons presque à la fin de ce salon pouvez-vous nous dresser un premier bilan ?

 

Le général Denis Mercier – « Cette édition 2015 est pour moi la deuxième en qualité de chef d’état-major de l’armée de l’air. Je tire un bilan très positif de ce salon, et tout particulièrement la forte participation des délégations étrangères. Au total, une cinquantaine de délégations ont fait le déplacement, dont la moitié en présence de leur chef d’état-major. Cela nous a permis d’entretenir un certain nombre de partenariats et d’en créer de nouveaux. C’est aussi l’occasion de rassembler toutes les entreprises qui sont liées à l’aéronautique civil et militaire pour discuter de l’avenir. »

 

Quels ont été les événements marquants de ce salon ?

 

« Je citerai trois événements majeurs. Le premier événement marquant a été la présence de madame Deborah Lee James, la secrétaire d’état de l’US Air Force et du général Frank Gorenc, chef du commandement aérien allié et de l'armée de l'air des États-Unis en Europe et en Afrique. Ils sont venus honorer le Staff Sergent Greggory Swarz mais aussi quatre de ses camarades, qui lors du terrible accident d’Albacete (Espagne) qui ont sauvé la vie de nombreux aviateurs français, sauvetages auxquels des aviateurs français ont également participé. Il était normal de remercier les américains lors de ce déplacement au salon, à l’occasion d’une très belle cérémonie. Le deuxième événement fut la signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale. Elle vise à favoriser, avec l’appui des bases aériennes militaires, la mise en œuvre d’action de formation préparant au brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA). Le troisième, est un peu moins fort mais très important pour moi, c’est l’intégration du centre d’excellence « drones » au réseau Provence Remotely Piloted Aircraft System (RPAS) Network du pôle Pégase.

 

Quelle est la place de l’armée de l’air au Bourget et plus largement au sein de l’industrie de défense ?

 

« Nous sommes responsables de la sécurité du salon du Bourget. Près de 500 aviateurs sont mobilisés pour assurer une « bulle de protection » qui concoure à la sécurité du salon. De plus, nous avons aussi des responsabilités particulières pour la sécurité des vols. Enfin, l’armée de l’air démontre sa place dans ce salon à vocation industriel, grâce à des démonstrations de qualité prouvant les compétences de nos aviateurs. »

 

Au moment où se déroule ce salon du Bourget, pouvez-vous nous expliquer les actions concourantes au plan stratégique de l’armée de l’air ?

 

« Dans un salon comme le Bourget, nous sommes sur tous les domaines de notre plan stratégique Unis pour « Faire Face ». Le premier aspect c’est la modernisation avec une  importante participation des industries de défense. Elle est en cours sur les matériels existants et les moyens futurs. Il y a également de nombreuses innovations qui nous permettent d’alimenter notre réflexion sur la préparation de l’avenir. Le salon est une opportunité rare de réunir au même endroit, pendant un temps donné autant d’acteurs du secteur aéronautique. Nous avons aussi beaucoup d'échanges avec nos partenaires. C’est l’occasion pour nous de discuter sur les futurs systèmes de combat, non seulement avec les armées de l’air étrangères mais aussi avec les industriels. Il y a un autre axe qui me tient à cœur c’est la valorisation de l’aviateur. Et là, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui sont venus autour de nos matériels. Pour les militaires qui présentent ces matériels, c’est une vraie reconnaissance. De plus, l’armée de l’air est un secteur qui recrute. Nous proposons plus de 50 métiers à différents niveaux scolaires. Ce salon aéronautique s’inscrit également dans cette démarche là et j’espère attirer des jeunes vers l’armée de l’air de demain. »

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
photos Armée de l'Air

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21/06/2015 Armée de l'air

 

Pendant le Salon international de l’aéronautique et de l’espace, l’armée de l’air installe une « base aérienne projetée » (BAP), à l’image de celles présentes sur les opérations extérieures. Découverte de l’envers du décor.

 

Le soleil n’est pas encore levé, en ce samedi 20 juin, mais l’activité est déjà intense sur la BAP. Depuis plus d’une semaine, 500 militaires venus de toute la France ont pris leurs quartiers, sur l’ancien site du centre de formation des apprentis de Garges-lès-Gonesse. « On recrée une vraie base aérienne, explique le colonel de réserve Jean-Michel, chargé du dispositif. Avec mon équipe, nous avons travaillé depuis le mois de janvier sur la mise en œuvre de ce dispositif. Concrètement, il n’existe rien de préétablis. L’objectif principal est d’adapter le soutien au rythme de vie du détachement. »

 

En effet, les militaires présents sur le site assurent la surveillance du ciel au-dessus de Paris ainsi que la protection des avions et des installations du Bourget, leurs plages horaires sont donc assez étendues. L’adjudant-chef Saïd, du groupement de soutien de la base de défense de Vincennes, est chef de la restauration « J’ai une équipe de douze personnes pour préparer plus de 350 repas le midi et environ 450 le soir. L’une des particularités à prendre en compte pour cette BAP ce sont les horaires décalés. Les premières personnes arrivent dès 4h30 pour le petit-déjeuner et d’autres ne rentrent qu’à 22 heures. Il est nécessaire d’optimiser la gestion du personnel pour durer. » Douches de campagne, cuisines, intendance, laverie, tout est mis en place pour donner un minium de confort sur le site. « Les conditions de vies sont rustiques mais nous avons la chance de loger dans des bâtiments en dur, nous sommes donc moins sensibles aux intempéries, au froid et à la pluie », nous confie un militaire présent sur la BAP. La proximité avec le Salon du Bourget facilite également les déplacements pour les militaires et apporte plus de réactivité. « La proximité avec le salon, nous permet de récupérer du temps de repos pour le personnel, ce qui n’est pas négligeable », confie le colonel de réserve Jean-Michel. Les premiers militaires quitteront cette base aérienne éphémère dès ce soir, et plusieurs convois circuleront jusqu’au 02 juillet 2015, afin de ne laisser aucune trace de leur passage.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air s’est rendu sur place, samedi 20 juin 2015 afin de rencontrer le personnel de la BAP.

 

Rencontre avec trois militaires de la BAP

 

Capitaine Olivier, commandant du détachement des systèmes d’information et de communications

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

 « Nous sommes en charge de la mise en œuvre de tous les systèmes de coordination, de communication et de surveillance du dispositif de protection et sûreté aérienne. À la fois pour le sol-air, le C2A2 (cellule de coordination de l'activité aérienne) mais également pour le conseiller air qui se trouve au Salon. Nous sommes accueillis par la BAP, parce que le soutien vie est effectué par celle-ci. De plus, au sein de la BAP, nous avons réalisé tout le câblage du bâtiment et installé le poste de commandement. Concrètement, nous avons permis aux différents acteurs de la BAP de pouvoir travailler sur les réseaux militaires. Aujourd’hui, nous sommes plus dans une phase de conduite, nous réalisons le suivi des opérations et nous adaptons les moyens aux besoins des opérateurs. La manœuvre de déploiement et de mise en œuvre est dirigée par les aviateurs du groupement tactique des systèmes d’information et de communication aéronautiques  avec des renforts de la DIRISI. »

 

Sergent Audrey, infirmière

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

« Je suis affectée au centre médical de Vincennes et mon rôle est de soutenir tout le personnel militaire en détachement ici. Nous apportons notre diagnostic pour toutes les pathologies du quotidien. En majorité, les militaires sont venus pour des allergies liées aux pollens ou encore des coups de chaleur, coups de soleil. Pour moi, cette mission est la première de cette envergure. Il a fallu tout préparer en amont, de la commande des médicaments jusqu’à l’aménagement de l’infirmerie de manière ergonomique. L’expérience professionnelle est très enrichissante, parce que j’ai retrouvé le contexte opération extérieure et que j’ai travaillé sur les diagnostics lorsque le médecin était absent. »

 

Caporal-chef Dimitri, pompier

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

« Sur la BAP, notre rôle est d’intervenir sur des feux de type urbain mais nous assurons également le secours à victime. Notre dispositif d’incendie et de sauvetage est sensiblement le même que sur une base aérienne, comme à Creil où je suis affecté. Nous sommes cinq en permanence, un sous-officier et quatre militaires du rang dont un stationnaire, avec un fourgon pompe-tonne léger (FPTL). Une autre partie du détachement, est quant à elle mise en place sur le site du Salon du Bourget. Elle est positionnée sur plusieurs points avec des véhicules incendie et des pompiers de l’aéroport de Paris. Cela nous permet d’intervenir en moins de 45 secondes en cas de crash aérien et de partager nos compétences aéronautiques entre pompiers civils et militaires. Bien entendu, nous effectuons une rotation sur les deux sites. »

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 13:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


5 juin 2015 par Armée de l'Air

 

Première édition de cette émission diffusée sur Aérostar TV et consacrée aux forces aériennes françaises.


Pour cette première, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air vous accueille et vous invite à découvrir le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, véritable centre névralgique d’où sont conduites toutes les opérations aériennes de l’armée de l’air en ou hors métropole.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:30
Général Denis Mercier  - photo Armée de l'Air

Général Denis Mercier - photo Armée de l'Air

 

10/06/2015 lorientlejour.com (AFP)

 

Le chef d'état-major de l'armée de l'Air française, le général Denis Mercier, a estimé mercredi qu'il faudrait davantage frapper les centres de commandement du groupe Etat islamique, en notant que la tâche est compliquée par leur présence surtout en Syrie.

 

"En Libye, on est allé chercher les centres de gravité de Kadhafi (centres de commandement, points de regroupement...). C'est en attaquant ces centres qu'on a fait basculer Kadhafi, pas en allant tirer 150 pick-up par jour. Là, on y serait encore", a-t-il dit lors d'une rencontre avec la presse. "C'est exactement le même problème en Irak aujourd'hui. On tire beaucoup sur la ligne de front mais derrière il faudrait qu'on se concentre plus sur les centres de gravité. Le problème c'est qu'ils ne sont pas forcément en Irak" mais en Syrie, a-t-il ajouté. En Syrie, où la France n'intervient pas, la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis fait face à une situation délicate, les opérations contre l'EI risquant de renforcer le régime de Bachar al-Assad. En Irak, les autorités de Bagdad ont en outre demandé qu'on ne frappe pas ces centres de gravité, a-t-il concédé.

 

Le général Mercier a réfuté en revanche les interrogations sur l'efficacité de la campagne de frappes aériennes contre L'EI. "Si on n'avait pas été là, sincèrement l'affaire serait réglée. Daech (acronyme de l'EI en arabe) aurait pris le pouvoir de tout, de Bagdad, etc", a-t-il affirmé. "Avec ces opérations aériennes assez intenses, on donne aux forces irakiennes la liberté d'action sur leur sol. Point barre. Mais c'est déjà énorme", a-t-il ajouté.

"Après la balle est un peu dans leur camp (...) Le problème, c'est qu'il faut qu'il y ait au sol une offensive de ces forces irakiennes qui est un peu compliquée compte tenu de l'imbrication des différentes communautés", chiites et sunnites, a-t-il ajouté.

 

Depuis le début de l'opération française Chammal en septembre 2014, les avions de chasse français ont effectué "plusieurs centaines de frappes" en Irak, a indiqué Denis Mercier, sans plus de précisions. L'état-major donne le chiffre de 135 frappes et quelque 200 objectifs détruits, mais il compatabilise plusieurs largages de bombes dans une même frappe. "On parle beaucoup des frappes mais notre contribution la plus significative c'est celle au renseignement (naval, aérien...). Elle est beaucoup plus importante que le nombre de frappes", a souligné Denis Mercier, interrogé sur la part de la France dans les opérations aériennes.

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:58
Photo JL. Brunet - Armée de l'air

Photo JL. Brunet - Armée de l'air

Défense "Si un autre client à l'export, après l'Égypte, demandait un avion plus tôt, ce serait au détriment de notre capacité opérationnelle", a expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier

 

09/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, est inquiet. Non pas des conséquences induites par l'exportation des Rafale à l'Egypte et au Qatar, mais d'éventuelles nouvelles ventes à l'international. Elles pourraient avoir des conséquences fortes sur les capacités opérationnelles de l'armée de l'air.

 

L'exportation du Rafale a "un impact direct sur l'armée de l'air", dans la mesure où trois Rafale biplaces lui sont prélevés pour être mis à disposition de l'Égypte, a reconnu le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, lors de son audition fin mai à l'Assemblée nationale. S'y ajouteront plus tard trois autres appareils. "Ces avions devront être rendus à la fin de 2016 pour deux d'entre eux et au début 2017 pour le troisième", a expliqué Laurent Collet-Billon. La loi de programmation militaire (LPM) a été construite sur une hypothèse de 4,5 années blanches pendant lesquelles les livraisons de Rafale au profit de la France sont stoppées.

L'armée de l'air espère quant à elle récupérer les six avions de combat prélevés, qui auraient dû lui être livrée en 2015, "avant 2018" en accord avec la direction générale de l'armement (DGA) et Dassault Aviation, a insisté le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier lors d'une audition fin mai à l'Assemblée nationale. Le constructeur peut restituer ces avions "en accélérant un peu la chaîne, avant 2018", a-t-il précisé. Par ailleurs, le contrat signé avec l'Égypte, qui prévoit la livraison rapide de vingt-quatre avions, "correspond en réalité à onze avions prélevés en chaîne", a souligné Laurent Collet-Billon.  Les Égyptiens ne voulaient pas de monoplaces, la production de biplaces doit donc être relancée. Au total, pendant la LPM, l'armée de l'air et la Marine recevront 26 Rafale (19 pour les aviateurs et 7 pour l'aéronavale).

 

Plus aucun avion prélevé

Ces exportations seraient-elle un problème pour l'armée de l'air française? Si le chef de l'état-major de l'armée de l'air défend les ventes de Rafale à l'international, il a toutefois averti devant les député de la commission de la défense qu'"aucun autre avion ne peut aujourd'hui nous être prélevé. Si un autre client à l'export, après l'Égypte, demandait un avion plus tôt, ce serait au détriment de notre capacité opérationnelle, alors même que nous aurons à assurer la formation des Qataris".

"Nous nous félicitons tous du succès du Rafale, a assuré le général Mercier. J'étais persuadé que cet avion était en avance sur son temps, et que c'est ce qui expliquait pourquoi nous n'en avions pas encore vendu. Le succès du Rafale tient avant tout à un véritable besoin de puissance aérienne de la part des pays qui s'en dotent. Ces pays ont compris que, pour disposer d'une puissance militaire au vingt et unième siècle, il fallait se doter de moyens aériens, notamment d'avions de combat, et le Rafale est l'un des meilleurs de sa génération".

Pour l'armée de l'air, l'export est un effort permanent. "C'est bon pour le pays et nous déployons cet effort naturellement, mais il ne faut pas faire n'importe quoi, a reconnu le général Denis Mercier sur ses gardes. Il convient que l'armée de l'air soit dès le départ partie prenante de toutes les discussions, notamment sur la question du calendrier. Il faut que l'équipe France - la DGA, l'armée de l'air, l'industriel - affiche clairement le calendrier et ne cède pas aux éventuelles pressions de pays qui ne voudraient pas attendre. Moyennant cela, tout se passera très bien".

 

Une nouvelle organisation

Pour faire face à l'exportation d'au moins 40 Rafale dans le cadre de la LPM, l'armée de l'air a dû repenser la manière dont elle pouvait assurer son contrat opérationnel. Notamment elle a prévu que  l'arrivée de l'escadron de Rafale devant remplacer l'escadron de Mirage F1 CR serait décalée de 2014 à au-delà de 2021. "Les livraisons de Rafale (au-delà des 26 prévus par la loi de programmation militaire 2014-2019, ndlr) sont prévues de reprendre en 2021", a expliqué le général Mercier. "D'ici à 2019, mon objectif est que tous les Rafale prévus pour la LPM soient livrés, y compris les six prélevés sur les chaînes d'assemblement au profit de l'Égypte", a-t-il également précisé.

En outre, l'armée de l'air va "maintenir les Mirage 2000N, de manière à ce que le deuxième escadron nucléaire sur Rafale soit opérationnel en 2018. Les Rafale ont continué à être livrés mais à une cadence minimale, correspondant à la montée en puissance de cet escadron nucléaire. C'est pourquoi nous avons provisoirement placé quelques avions sous cocon. Mais, à la fin de cette année, tous nos Rafale seront en ligne". Mais pas sans difficulté de maintenance, des pièces étant prélevées au profit des contrats exports. Le deuxième escadron nucléaire Rafale doit remplacer les Mirage 2000N dont la fin de vie se termine en 2018. C'est ce qu'a d'ailleurs demandé le Président de la République. Du coup, les équipages sont déjà en formation sur quelques Rafale, qui avaient été mis sous cocon à l'arrivée.

 

Tensions sur le personnel

Le général Mercier a une "crainte", "c'est que d'autres contrats, exigent des avions en avance de phase, ce qui impliquerait de prélever encore des avions sur ceux destinés à l'armée de l'air, alors que ce n'est plus possible". D'autant que les Qataris demandent aux aviateurs un transfert opérationnel de plusieurs années. "Nous sommes en mesure de l'assurer, mais cela va entraîner énormément de tensions sur notre personnel pendant au moins deux ans. Les clients suivants devront s'adapter à nos capacités d'absorption, tant pour le MCO que pour la formation et les livraisons", a-t-il expliqué. Et de d'assurer que "si un autre contrat export arrive, ma crainte est que l'on ne reprenne pas les livraisons de Rafale pour l'armée de l'air en 2021, comme c'est aujourd'hui prévu, mais au-delà, en 2023 ou 2024".

"Nous sommes déjà en train de prolonger les Mirage 2000-5 jusqu'en 2021 et nous sommes mêmes pas sûrs d'y parvenir ! L'éventuelle affectation des escadrons à Luxeuil est donc fortement suspendue au respect de la LPM et du LBSDN (Livre blanc de la défense, ndlr), et d'une tranche 5 de livraison Rafale après 2020".

Pour le général Denis Mercier, c'est clair et net. "Si un autre client arrive, il faudra produire plus d'avions. C'est possible mais la construction prend du temps : un Rafale ne dépend pas que de Dassault, il y a d'autres grands constructeurs, ainsi que 400 ou 500 PME, qui doivent produire les pièces. Aussi, si un autre pays demande des avions dans vingt-quatre mois, ce ne sera pas possible, sauf à les prendre sur nos avions", a-t-il expliqué.

Ce n'est pas aussi clair, a estimé le délégué général. "Le problème est de savoir quand reprendront les livraisons vers l'armée de l'air : le sujet n'est pas tranché, car il dépend à la fois des contrats à l'exportation - pour lesquels des négociations sont en cours avec l'Inde et plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Asie - et des possibilités de montée en cadence des chaînes, chez Dassault comme chez Safran et Thales" (...) L'exercice n'est évidemment pas simple, car certaines données restent floues".

 

Une cadence de production de trois Rafale?

Selon Laurent Collet-Billon, "la maison Dassault est à même d'assurer une cadence de production de trois avions par mois". Mais pour le délégué, "la vraie question est de savoir si ses fournisseurs suivront : je pense par exemple au motoriste, qui produit des aubes de turbine à fabrication de long cycle". Au total, entre 300 et 500 PME contribuent au programme Rafale, "parmi lesquelles des équipementiers qui travaillent aussi pour Thales sur des radars".

"Les capacités de montée en puissance de ces entreprises doivent être vérifiées au cas par cas ; à défaut, il faudra trouver des secondes sources, ce qui n'est pas simple car les qualifications devraient alors intervenir dans des délais assez brefs. La LPM a en tout cas été construite sur la base d'une livraison de vingt-six Rafale monoplaces, biplaces et marine : pour le reste, les incertitudes demeuraient grandes", a expliqué le délégué général.

Pour le délégué général, le compte n'est pas encore bon au niveau de l'exportation malgré les 48 vendus à l'Egypte et au Qatar, qui possèdent tous les deux des options pour 12 appareils supplémentaires. "Compte tenu du contrat signé avec le Qatar, ce sont déjà une bonne trentaine d'avions export qui se substitueront aux livraisons nationales : il en manque donc de cinq à dix pour atteindre l'objectif, ce qui, au vu des prospects en cours, se fera sans difficulté", a-t-il expliqué aux députés.

Pour un industriel interrogé sur une montée en cadence de la production des Rafale, "ce sont des soucis de riches, des soucis que nous préférons gérer. Ce dont on parle me semble tout à fait gérable". Et de rappeler qu'un "avion par mois" sort de la chaine, sauf en août où elle est fermée. Soit 11 par an. "Nous avons appris à travailler lentement, note-t-il. C'est cela la réalité, nous avons appris à travailler lentement pour se mettre au rythme d'acquisition qui était permis au ministère de la Défense". Donc, "si on doit monter en cadence à 1,5 par mois, voire de 1,5 à 2 appareils,  Il faut juste réapprendre à travailler normalement. Je sais comment trouver des solutions, cela ne m'inquiète pas plus que cela".

 

Le prix du Rafale baisse... de façon marginale

Selon Laurent Collet-Billon, "les exportations de Rafale sont d'abord bénéfiques au regard des lois de Wright, avec un coefficient de dégressivité de 0,9 pour la cellule et de 0,8 pour les équipements. Le fait que les avions destinés à l'armée française reculent dans la série de production est donc plutôt positif. Cela dit, les prix ne baisseront que de façon marginale car seules des quantités de production élevées peuvent générer des effets significatifs sur ce plan, même si la courbe baisse fortement au départ. Le 4 300e F-16 ne coûte ainsi que 30 millions d'euros : la production du Rafale est encore loin de ce chiffre..."

À ce stade 140 Rafale ont été livrés, dont cinq ont subi un crash, a rappelé Laurent Collet-Billon. Une fois qu'elle sera exécutée, la quatrième tranche fera porter le total des livraisons à 180 avions.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 11:55
Le général André Lanata nommé au poste de chef d’état-major de l’armée de l’air

 

04/06/2015 Armée de l'air

 

Sur décision du Conseil des ministres du 03 juin 2015, le général de corps aérien André Lanata a été nommé chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Le général Lanata prendra ses fonctions le 21 septembre 2015 et sera élevé aux rang et appellation de général d’armée aérienne à la même date.

 

Actuel sous-chef d’état-major « plans » à l’état-major des armées, le général André Lanata succèdera au général Denis Mercier qui occupe la fonction de CEMAA depuis le 17 septembre 2012 et est amené à rejoindre prochainement l’Otan en tant que Supreme Allied Commander Transformation.

 

Diplômé de l’École de l’Air (promotion 1981 "Colonel Rossi dit Levallois"), le général Lanata a, au cours de sa carrière, occupé de nombreuses responsabilités au sein de l’armée de l’air et du ministère de la Défense.

 

Officier rédacteur au bureau «programmes d’armement» de l’état-major de l’armée de l’air dès 1993, il est ensuite affecté sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey où il prend le commandement d’un escadron de chasse évoluant sur Mirage 2000D.

 

Suite à un passage à l’état-major des armées de 2000 à 2004, il prend le commandement de la base aérienne 188 de Djibouti, où il est également nommé commandant des forces aériennes françaises stationnées à Djibouti et de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA).

 

De retour sur le territoire national, il intègre, de 2006 à 2008, l’état-major de l’armée de l’air en tant que chef du bureau «plans». Il rejoint ensuite l’état-major des armées, au poste de général sous-chef «opérations», fonction qu’il occupe de 2011 à 2013.

 

Pilote de chasse ayant débuté sa carrière sur Mirage F1-CR, le général Lanata totalise 146 missions de guerre réalisées de nombreux détachements en opérations extérieures (Afrique, Guerre du Golfe, ex-Yougoslavie).

 

Son père, le général Vincent Lanata, avait été également CEMAA de 1991 à 1994.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:55
Le général Mercier, CEMAA, en compagnie du colonel Thiébaut (à gauche) et de pilotes singapouriens - photo BA120 - Armée de l'air

Le général Mercier, CEMAA, en compagnie du colonel Thiébaut (à gauche) et de pilotes singapouriens - photo BA120 - Armée de l'air

 

21/04/2015 Sources : BA120 - Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne 120 de Cazaux, jeudi 16 avril 2015, afin d’effectuer un vol sur Aermacchi M-346, au sein du détachement permanent de la force aérienne de la République de Singapour.

 

Embarqué à bord de l’appareil piloté par le LTC Kelvin Wan, commandant le 150e escadron singapourien, le CEMAA a pu découvrir les performances de cet avion d’entrainement de dernière génération, ainsi que les possibilités offertes par son système d’armes synthétique, durant mission d’interception à « un contre un ». Le colonel Laurent Thiébaut, commandant la base aérienne de Cazaux, avait pour sa part pris place à bord de l’appareil adverse.

 

Cette visite fut pour le général Mercier une occasion privilégiée d’échanger avec le personnel navigant et mécanicien du détachement singapourien, ainsi qu’avec les trois aviateurs français détachés à plein temps au sein de cette entité.

 

Au quotidien, ces derniers contribuent à entretenir l’excellente coopération de défense franco-singapourienne : le caporal-chef Virginie, agent d’opérations, le capitaine Nicolas, officier d’interface entre le détachement et les autorités françaises et le capitaine Laurent, instructeur-pilote en échange depuis février 2015.

 

Zoom sur le 150 Squadron – Republic of Singapour Air Force

Stationné sur la base aérienne 120 depuis 1998, le 150 Sqn RSAF a pour mission la formation avancée des pilotes de chasse singapouriens. Le détachement compte environ 110 personnes (militaires et sous-traitants confondus). Au total, une communauté d’environ 300 personnes, familles incluses, vivent au sud du bassin d’Arcachon, soit la plus importante communauté singapourienne en Europe.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Rétrospective CDAOA 2014

 

16/04/2015 Sources : CDAOA - Armée de l'air

 

Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) propose un document complet et illustré retraçant les activités majeures de l’année 2014 dans le cadre des opérations extérieures mais aussi des missions interarmées, des exercices, des événements et de la sûreté aérienne.

 

"Un an d’opérations : cette rétrospective de l’engagement opérationnel de l’armée de l’air, qui passe nécessairement par celui du CDAOA, est devenu un vrai rendez-vous éditorial, déclare le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air. Il serait réducteur de le considérer uniquement comme un bilan–certes toujours plus impressionnant. Bien plus, ce tableau offre une vision dans laquelle les aviateurs se reconnaissent, s’identifiant au cœur et à la raison de l’armée de l’air : les opérations."

 

Opérations, sûreté aérienne, exercices et événements : pour tout savoir sur les activités de l’armée de l’air l’année dernière, consulter la rétrospective 2014 en PDF !

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 07:50
Le CEMAA et le lieutenant-général Majewski commandant général des forces armées polonaises - photo M. Wojtowicz

Le CEMAA et le lieutenant-général Majewski commandant général des forces armées polonaises - photo M. Wojtowicz

 

03/04/2015 Armée de l'air

 

Du 22 au 24 mars 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, s’est rendu en Pologne, à l’invitation du lieutenant-général Majewski, commandant général des forces armées polonaises.

 

Cette visite et ces échanges ont permis de renforcer la coopération avec l’armée de l’air polonaise, armée avec laquelle la France entretient des liens historiquement forts. Symbole des excellentes relations entre nos deux armées de l’air et de l’investissement particulier du général Mercier dans cette collaboration, le CEMAA a reçu la médaille d’or des forces armées polonaises.

 

 

Le CEMAA a reçu la médaille d’or des forces armées polonaises - photo M. Wojtowicz

Le CEMAA a reçu la médaille d’or des forces armées polonaises - photo M. Wojtowicz

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:50
photo C. de Flesselles - Armée de l'Air

photo C. de Flesselles - Armée de l'Air

 

03/04/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 2 avril 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et les hautes autorités de la Défense finlandaise se sont rendus sur la base aérienne (BA) 113 de Saint-Dizier.

 

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays. À cette occasion, le général Denis Mercier, le général Jarmo Lindberg, chef d’état-major des forces de Défense finlandaises, ainsi que le général Kim Jäämeri, chef d’état-major des forces aériennes finlandaises, se sont vu présenter les installations et les missions des unités de la BA 113.

 

La journée s’est clôturée par un vol en Rafale, préparé au sein de l’escadron de transformation Rafale 2/92 « Aquitaine » et de l’escadron de chasse 1/7 « Provence ». Ce vol a permis aux deux autorités finlandaises de découvrir le fleuron technologique de l’aviation de combat française.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 11:55
Les généraux Pierre de Villiers et Denis Mercier - photo B. hennequin / Armée de l'Air

Les généraux Pierre de Villiers et Denis Mercier - photo B. hennequin / Armée de l'Air

 

03/04/2015  Actus Air

 

Mardi 31 mars 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu pour la première fois, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Accompagné du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, il a découvert cette plateforme aéronautique unique, qui abrite des unités phares de l’armée de l’air. Parmi ces entités : le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), l'escadron de défense sol-air, le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » ou encore l'escadron de soutien technique aéronautique « Chalosse »

 

Présentation du nouveau CEAM…

En cours de refonte, le CEAM s’apprête à fusionner avec le centre tactique air (CENTAC air) sous un commandement unique, pour devenir le centre d’expertise aérienne militaire. Ce nouveau centre aura pour objectif de fédérer l’ensemble des expertises rares de l’armée de l’air, de cultiver l’esprit d’innovation, de favoriser une meilleure prise en compte du retour d’expérience et de contribuer aux doctrines de niveau interarmées. Le chef d’état-major des armées s’est vu présenter ce futur centre de guerre aérienne, et a estimé que « sa montée en puissance constitue une illustration de sa volonté d’appréhender les réformes en cours. »

 

 

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

… et de certaines de ses unités

L’innovation était au cœur de la visite. Ainsi, le lieutenant-colonel Damien Gadiou, commandant l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’argent » a présenté la salle de formation « jumelles de vision nocturne », et le commandant Emmanuel Canu, commandant le centre d’expertise et d’instruction des liaisons de données tactiques (CEILDT) a mis en avant les outils connectés d’aide à la décision et à la définition (OCAD 2). À cette occasion, le général Mercier a rappelé que « les liaisons de données tactiques sont une révolution technologique. Le CEILDT est donc une pépite pour l’armée de l’air. »

 

Rencontre avec les aviateurs de la base aérienne 118

 

Le général de Villiers et le général Mercier ont également rencontré des aviateurs et civils de la défense de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Ils ont visité l’escadron de soutien technique aéronautique « Chalosse », le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen », le centre d’instruction du contrôle et de la défense aérienne 00/910 et l’escadron de défense sol-air 12/950 « Tursan ». « Je suis heureux de me rendre sur le terrain, d’observer comment cela se passe et d’en connaître les difficultés, leur a confié le chef d’état-major des armées. Comme je le dis à chaque fois, on ne fera pas mieux avec moins, mais je sais que la vraie richesse de nos armées c’est vous. »

photo B. hennequin / Armée de l'Airphoto B. hennequin / Armée de l'Air

photo B. hennequin / Armée de l'Air

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:50
Le général Denis Mercier

Le général Denis Mercier

 

25/03/2015 Armée de l'air

 

Le porte-parole de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a confirmé lundi 23 mars 2015 la nomination du général Denis Mercier, actuel chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), au poste de Supreme Allied Commander Transformation (SACT), l’un des deux commandements militaires les plus élevés de l’Alliance.

 

Cette nomination est une nouvelle étape dans le parcours déjà très riche du général Mercier au sein de l’OTAN.

 

Pilote de chasse, il a en effet participé au cours des années 80 et 90 à de nombreux exercices organisés par l’Alliance ainsi qu’à l’opération Deny Flight (1993).

 

En 1997, il rejoint le bureau OTAN au sein de l’État-Major Interarmées (EMIA) à Creil. Officier projet de l’exercice Strong Resolve en 1998, il participe l’année suivante à la planification des opérations de l’OTAN au Kosovo.

 

Affecté de 1999 à 2002 au sein de l’état-major d’AFNORTH à Brunssum (Pays-Bas), il participe au développement du concept de Combined Joint Task Force (CJTF) et assure l’évaluation du poste de commandement du CJTF lors de l’exercice Strong Resolve en 2002.

 

Chef de cabinet du ministre de la Défense de 2010 à 2012, il participe à toutes les réunions ministérielles de l’OTAN ainsi qu’aux deux sommets de l’OTAN à Lisbonne (2010) et Chicago (2012). Il est enfin le conseiller du ministre de la Défense pour l’opération de l’OTAN (Unified Protector) au-dessus de la Libye.

 

Les aviateurs de l’armée de l’air sont une nouvelle fois mis à l’honneur avec cette nomination puisque le général Mercier, qui rejoindra Norfolk (Virginie, USA) au mois de septembre, succède à ce poste aux généraux Stéphane Abrial et Jean-Paul Palomeros.

 

Les généraux Jean-Paul Paloméros, Stéphane Abrial et Denis Mercier

Les généraux Jean-Paul Paloméros, Stéphane Abrial et Denis Mercier

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 20:50
L'OTAN annonce la nomination du général Denis Mercier, de l’armée de l’air française, au poste de commandant suprême allié Transformation

 

23 Mar. 2015 NATO Communiqué de presse (2015) 056

 

Le Conseil de l'Atlantique Nord a approuvé ce jour, 23 mars 2015, la nomination du général Denis Mercier, de l'armée de l’air française, au poste de commandant suprême allié Transformation.

 

Le général Mercier est actuellement chef d’état-major de l’armée de l’air française. Il prendra la succession du général Jean-Paul Paloméros, de l'armée de l’air française, lors d'une cérémonie de passation de commandement qui se déroulera au quartier général du commandement suprême allié Transformation, à Norfolk (Virginie), en septembre 2015.

 

Au nom des gouvernements de tous les pays de l’Alliance, le Conseil de l'Atlantique Nord exprime au général Paloméros sa profonde et durable reconnaissance pour les remarquables services rendus dans l’exercice de ses fonctions de commandant suprême allié Transformation.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 20:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

23 Mar. 2015 NATO Press Release (2015) 056

 

The North Atlantic Council today, 23 March 2015, approved the nomination of General Denis Mercier, French Air Force, to the post of Supreme Allied Commander Transformation.

 

General Mercier is currently serving as the French Air Force Chief of Staff. General Mercier will assume the appointment as successor to General Jean-Paul Paloméros, French Air Force, at a change of command ceremony at the Headquarters of Supreme Allied Command Transformation in Norfolk, Virginia in September 2015.

On behalf of all Allied governments, the North Atlantic Council expressed deep and lasting gratitude for the distinguished service rendered by General Paloméros as the Supreme Allied Command Transformation.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:50
photo FBC - Armée de l'Air

photo FBC - Armée de l'Air

 

12/03/2015 Armée de l'Air

 

À l’occasion de la 5econférence annuelle de Défense du Franco-British Council (FBC) organisée à Londres les 11 et 12 mars 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), et son homologue britannique, l’Air Chief Marshal Andrew Pulford, livrent leur vision respective de la coopération entre les deux forces aériennes. Mme Claire Chick, chef du pôle « Defence » au FBC, a recueilli leurs propos.

 

Claire Chick : Mon général, le partenariat franco-britannique entre les deux armées de l’air est une coopération qui fonctionne bien depuis longtemps. Qu’est-ce que les accords de Lancaster House lui ont apporté?

 

Général Denis Mercier : La coopération entre la Royal Air Force et l’armée de l’air française repose sur une base historique forte, qui a pris corps dès le début de l’aviation. Le deuxième conflit mondial a contribué à forger un fond de culture commune, où les pilotes français et britanniques ont appris à voler sur les avions de leurs partenaires de guerre. L’aviateur René Mouchotte est une figure emblématique de cette entente pragmatique au-dessus de la Manche. Aujourd’hui, l’excellente qualité de notre relation découle aussi en grande partie de notre expérience commune au sein de l’Otan. Nous opérons ensemble en permanence. L’Otan est un catalyseur d’interopérabilité que nous utilisons dans la relation franco-britannique, qui nous permet de développer les mêmes concepts de réactivité. Cette harmonisation des procédures et concepts d’emploi est une spécificité qui est propre aux aviateurs et qui constitue un socle fort de coopération. Reste que l’apport des accords de Lancaster House est clair : depuis bientôt cinq ans, nous allons plus loin sur l’échelle du rapprochement bilatéral, tant au niveau tactique qu’au niveau stratégique.

 

Quelle est par exemple la valeur ajoutée de la Combined Vision and Strategy (CVS) établie fin 2013? Permet-elle de progresser sur la voie d’une formulation stratégique commune?

La CVS est justement un produit concret des traités franco-britanniques de 2010. Les axes qui ont été retenus pour avancer sur la voie d’une influence commune ont ouvert cinq domaines de coopération: le C2, les capacités ISR, la projection stratégique, la force de combat et d’appui et enfin, l’éducation et l’entraînement. La mise en place du comité stratégique board to board est une initiative typiquement franco-britannique, que nous ne connaissons avec aucun autre partenaire, et qui nous permet de déterminer ensemble les objectifs de nos deux armées. Dans la pratique, c’est une démarche qui nous rapproche et nous permet de parler d’une seule voix dans les instances internationales. La European Air Chiefs Conference (EURAC) et la Nato Air Chiefs Conference (NACS) sont à cet égard des plateformes où nous avons l’occasion de formuler ensemble des propositions, et d’initier des projets en affirmant notre leadership.

 
photo EMA

photo EMA

 

Au plan opérationnel, quand pourra-ton parler d’une force de commandement Air franco-britannique pour intervenir dans la gestion des crises?

La Nato Response Force illustre notre volonté de partager et intégrer nos compétences. Quand l’armée de l’air est leader de la composante aérienne, elle reçoit un très fort soutien de la RAF et vice versa. Bien sûr, de nombreuses autres nations sont impliquées mais les capacités de commandement et contrôle françaises et britanniques constituent une force. Au niveau bilatéral, les exercices mis en place dans le cadre du calendrier soutenu de la CJEF sont très satisfaisants. Mais la prochaine étape doit être l’intégration. Nous devons nous projeter sur la constitution d’un détachement franco-britannique, et le partenariat renforcé par les accords de Lancaster House y contribue.

Dans le sillage de ce rapprochement de défense en évolution, le partage capacitaire entre l’armée de l’air et la RAF représente-t-il une ambition?

Une capacité c’est avant tout un groupe d’hommes qui utilise un équipement avec une doctrine d’emploi et une organisation spécifique. Le partage capacitaire intègre donc avant tout les hommes. Et avec les Britanniques, nous commençons à le faire. La mise en place d’un réseau d’officiers d’échange est un pas décisif dans cette direction, et par exemple, l’expérience de pilotes français et britanniques qui volent alternativement sur Eurofighter et Rafale contribue à confirmer la qualité du partenariat de défense. Plus l’intégration opérationnelle entre nos deux armées est forte et plus le partage capacitaire franco-britannique deviendra réalisable. C’est vrai pour les avions ravitailleurs et les transporteurs, c’est vrai aussi pour les drones. Sur le dossier FCAS, aujourd’hui, c’est l’industrie qui a la main pour préparer les choix technologiques de 2016. Mais les militaires doivent réfléchir de leur côté à un concept capacitaire commun. Le défi est de taille mais je suis optimiste, la volonté commune d’y arriver est réelle.

 
photo UK MoD

photo UK MoD

 

Le CEMAA et le CAS sont-ils des incitateurs à la mutualisation du soutien des matériels à l’échelle européenne?

Pour préserver la cohérence de nos équipements, nous estimons que la mise en oeuvre de normes européennes communes est un chantier prometteur. Avec L’EMAR (European Military Airworthiness Requirements), la France et le Royaume-Uni contribuent largement à l’effort d’harmonisation des règles de navigabilité militaire en Europe. Pour le soutien, il est vrai que l’externalisation pratiquée par les Britanniques sur les MRTT nous empêche d’envisager une coopération dans le domaine de la formation et de la maintenance. Le partenariat public-privé matérialisé par le mécanisme du PFI (Private Finance Initiative) n’existe pas en France à ce niveau. Mais sur d’autres dossiers, les initiatives franco britanniques sont des catalyseurs comme cela a été le cas pour le développement de l’European Air Group (EAG) né du groupe aérien Franco-Britannique. Enfin, le contrat franco-britannique de maintien en condition opérationnelle (MCO) des A400M marque le début d'une coopération inédite dans le soutien aéronautique. Le défi sera d’étendre, plus tard, cet effort de standardisation aux cinq autres pays partenaires.

 

Quelle(s) priorité(s) faut-il donner à l’entente bilatérale des aviateurs pour les cinq prochaines années?

Il faut placer le facteur humain au cœur de la relation franco-britannique de défense. Il faut que nos militaires se rencontrent pour que demain ils se déploient ensemble. Il faut que les aviateurs de tous niveaux se connaissent. Aujourd’hui, il existe des rencontres très fréquentes et de bonnes relations entre nos généraux et nos colonels. Il faut que nos jeunes officiers et sous-officiers se rencontrent plus souvent. Nous étions en Afrique récemment avec l’Air ChiefMarshal Pulford pour rendre visite aux aviateurs de la force Barkhane. Les rencontres au poste de commandement interarmées de N’Djamena et aux détachements de chasse et de drones ont permis d’afficher notre entente et d’être à l’écoute de nos unités. Il serait intéressant d’échanger sur nos pratiques en matière de ressources humaines. Et, par exemple, mettre en avant la question du barrage de la langue, même si en France la maîtrise de l’anglais devient un critère d’excellence dans le recrutement de nos militaires. Je suis sûr que bientôt, plus d’aviateurs de la RAF parleront aussi français!

 

Qu’est-ce qui vous divise ?

Le partage du renseignement reste une difficulté. La confiance mutuelle engrangée entre nous est conséquente. On ne peut bien sûr pas tout partager, mais on peut aller plus loin.

 

Retrouvez l’interview de l’Air Chief Marshal Andrew Pulford, Chief of the Air Staff, sur la Franco-British Defence cooperation

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 19:55
Tournoi Gimbert: le CEMAA en compagnie de Jean-Marie Goyheneche - photo Armée de l'Air

Tournoi Gimbert: le CEMAA en compagnie de Jean-Marie Goyheneche - photo Armée de l'Air

 

02/03/2015  Armée de l'air

 

Samedi 28 février 2015, la base aérienne 107 de Villacoublay a accueilli la 32e édition du traditionnel tournoi de rugby Gimbert, en parallèle au match du tournoi des Six Nations, France-Pays de Galles.

 

Lors de cette rencontre annuelle, des aviateur, âgés d’au moins 36 ans, et provenant de différentes bases, se sont affrontés au cours de quatre matchs.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air a répondu présent à cet événement. L’occasion de mettre en évidence les valeurs communes à l’armée de l’air et au rugby : cohésion, combattivité et sens de l'engagement.

 

Cette année, les rugbymen ont eu l’honneur d’accueillir deux invités de marque : Jean-Marie Goyheneche, préparateur mental du XV de France et Thomas Lièvremont, ancien joueur, entraîneur et manager de rugby professionnel. À cette occasion, ils ont pu témoigner de leur expérience, tant de sportif de haut niveau que de meneur d’hommes.

 

Ce tournoi rend hommage au général Henri Gimbert, pilote de chasse, fervent défenseur de la pratique du sport et chargé de l’inspection auprès de l’armée de l’air, décédé en service aérien commandé le 8 décembre 1983.

 

Le rugby à l’honneur à VillacoublayLe rugby à l’honneur à Villacoublay
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 21:35
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

25/02/2015 Armée de l'air

 

Du 22 au 25 février 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu en voyage officiel en Australie. Une visite qui coïncide avec l’arrivée de l’A400M Atlas en terres australes, une étape dans son périple autour du monde.

 

France-Australie : des liens étroits appelés à se renforcer

« L’armée de l’air et la Royal Australian Air Force (RAAF) ont toujours eu des relations assez proches. Par le passé, les aviateurs australiens ont ainsi volé à bord d’appareils français, comme le Mirage III, explique le général Mercier. Aujourd’hui, la distance géographique entre nos deux pays peut poser problème. Pourtant, grâce à des appareils dotés d’un rayon d’action considérable, comme l’A400M aujourd’hui, ou le Multi Role Transport Tanker (MRTT) demain, nous pourrons entretenir des relations beaucoup plus étroites. Et d’ajouter : la coopération existe déjà, notamment avec la base aérienne 186 de Tontouta, en Nouvelle-Calédonie. Elle peut toutefois se renforcer par le futur. »

Lors de son entrevue avec le général Geoff Brown, chef d’état-major de la RAAF, le CEMAA a pu évoquer le dynamisme des relations entre les deux pays. « La coopération entre nos deux forces aériennes porte notamment sur le domaine du ravitaillement en vol, détaille le général Mercier. Depuis octobre 2014, les Rafale français ravitaillent ainsi sur les KC-30A MRTT australiens. Nos deux pays font actuellement partie de la coalition internationale engagée contre les groupes terroristes Daech au Levant. Par ailleurs, depuis le mois de janvier, un pilote de C135 FR est inséré en échange au 33e escadron de la RAAF, stationné sur la base aérienne d’Amberley. »

 

Rencontre au sommet : le Chief of Air Force Symposium

Dès le lundi 23 février, le CEMAA a participé au Chief of Air Force Symposium. Organisé tous les deux ans en Australie, ce colloque rassemble les chefs d’états-majors d’une trentaine de nations du monde entier, autour d’un thème fédérateur. Les débats de cette édition 2015 étaient centrés autour du concept de « l’intégration de la puissance aérienne». Intégration aussi bien interarmées, interalliée, qu’interministérielle. A cette occasion, la RAAF a présenté son plan stratégique appelé « Plan Jericho ». « Ce dernier est très intéressant à plusieurs titres, puisqu’il présente de nombreuses comparaisons avec le plan Unis pour « Faire Face » de l’armée de l‘air, confie le CEMAA. Cela nous a permis de partager nos visions respectives de l’avenir au sein de nos forces. » Au cours de ce symposium, le général Mercier a aussi rencontré plusieurs de ses homologues étrangers, dont les CEMAA singapourien et japonais.

 

Inauguration de l’Avalon Air Show

Mardi 24 février, le général Mercier a assisté à l’inauguration officielle du Avalon Air Show. Le CEMAA s’est rendu dans les allées du salon aéronautique, à la rencontre d’importants industriels aéronautiques français et européens. Sa journée s’est achevée par une visite du stand dédié à la présentation statique de l’armée de l’air. Il s'est également entretenu avec la quinzaine d’aviateurs opérant le premier tour du monde dans la jeune histoire de l’A400M Atlas.

 

photo Armée de l'Air
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Le salon d’Avalon en bref :

- Plus important salon aéronautique de l’hémisphère sud ;

- Organisé tous les deux ans sur l’aéroport d’Avalon, dans la région de Melbourne ;

- 14e édition depuis sa création en 1988 ;

- Thème principal de cette édition : célébration du centenaire de l’ANZAC (Australia and New Zealand Army Corps - contingent australien et néo-zélandais ayant combattu durant la Première Guerre mondiale). Cet événement est un véritable acte fondateur pour la nation australienne ;

- Près de 200 000 visiteurs lors de la dernière édition du salon en 2013 ;

- Environ 300 appareils présentés au sol, dont une trentaine de nations étrangères ;

- Environ 300 présentations aériennes

 

Site web : Avalon Air Show 2015

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 08:55
Visite du CEMA sur la base aérienne d’Orange

 

20/02/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 19 février, la base aérienne 115 d’Orange a reçu la visite du chef d’état-major des armées (CEMA) accompagné du chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).

 

Les généraux Pierre de Villiers (CEMA) et Denis Mercier (CEMAA) se sont rendus sur la base aérienne d’Orange pour découvrir les moyens de mise en œuvre de la posture permanente de sûreté (PPS) aérienne.

 

À cette occasion, ils ont pu visiter la permanence opérationnelle (PO), armée par les Fennec, ainsi que les locaux du futur centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’air (CPOCAA).

 

Lors de cette visite, les deux autorités ont pu également aller à la rencontre des aviateurs présents sur la base aérienne.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:55
Accident d'Albacete : intervention du CEMAA au point presse du ministère de la Défense


30 janv. 2015 Armée de l'Air

 

A l'occasion du point presse de jeudi 29 janvier 2015, le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, revient sur l'accident d'Albacete qui a coûté la vie à neuf de nos aviateurs

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