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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 21:35
More RAF Reapers Take To The Skies

 

03 July 2014 Royal Air Force

 

The RAF’s newest Reaper remotely piloted aircraft have begun operations in Afghanistan.

 

Pictures released today show additional Reaper aircraft flying from Kandahar Airfield to gather vital intelligence in support of Afghan, UK and ISAF coalition forces on the ground.

 

The deployment of five new Reapers means there are now twice as many in Afghanistan operating alongside the Army’s Hermes 450. These aircraft provide real-time, life-saving video to ground commanders, which will continue to be vital to allied efforts to secure internal security in Afghanistan as we draw down allied forces from the country this year.

 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:45
[Vidéo] Drones Reaper de l’armée de l’air au Sahel
 
13/05/2014 Opérations
 

Livrés fin 2013 à l’armée de l’air, les drones de surveillance américains MQ Reaper sont entrés en action mi-janvier dans le Sahel, en renfort des drones Harfang déjà déployés. Bien que capables d’emporter de l’armement, la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

 

Ce reportage est un extrait du magazine TV «Journal de la Défense» d’avril 2014, intitulé «100% innovation dans les armées».

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:20
photo Big Safari

photo Big Safari

2 mai 2014 MBDAInc·

 

In testing conducted at the US Naval Air Weapons Station in China Lake, CA from December 2013 - January 2014, a Brimstone-equipped MQ-9 Reaper Remotely Piloted Aircraft (RPA) scored nine direct hits against stationary and maneuvering targets traveling at speeds as fast as 70 MPH, while launching from up to 7 miles away at altitudes as high as 20,000 feet - realistic "middle of the envelope" shot profiles.

These tests demonstrate how Brimstone's dual mode Semi-Active Laser and Active mmW radar seekers work in tandem to ensure direct hits, even against high speed and maneuvering targets.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 11:55
Mali : 500 heures de vol pour le détachement Reaper

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Le 31 mars 2014, deux mois et demi après sa mise en service,  le détachement Reaper a passé le cap des 500 heures de vol au profit de l’opération Serval.

 

Quelques jours après son arrivée sur le sol africain, le 16 janvier dernier, le drone français réalisait ses premières missions opérationnelles dans le ciel malien. Dès lors, les missions se sont succédées à un rythme soutenu, et les équipages, constitués de personnels navigants mais aussi d’officiers renseignement et d’interprétateurs d’images, ont été très largement mis à contribution. Le Reaper aura fait au cours de ces quelques semaines la démonstration de ses capacités et se sera imposé comme un élément clé des moyens ISR (identification, surveillance, reconnaissance) mis en œuvre par les armées françaises.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 16:45
source JD Merchet

source JD Merchet

 

08/04/2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique



Un dispositif plus resserré et plus efficace pour les forces françaises en Afrique. C’est le redoutable chantier que le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian mène depuis fin 2013. « L’idée est de passer d’une organisation héritée de l’ère coloniale à un système qui permet de mener au mieux les opérations , explique-t-on au ministère de la défense. Les forces françaises au Mali, au Niger, au Burkina-Faso et au Tchad seront placées sous l’autorité d’un seul commandement régional. » L’objectif est aussi de pouvoir répondre au défi de la zone grise du sud libyen, où de nombreux combattants djihadistes se sont retranchés après l’opération Serval au Mali.

 

En gros, le dispositif français s’articule sur quatre grands pôles spécialisés : un pôle renseignement au Niger, avec notamment les drones Reaper et Harfang ; un pôle chasse à N’Djamena (Tchad), avec des Mirage 2000 et des ravitailleurs C-135 ; un pôle avancé à Gao (Mali), doté notamment d’hélicoptères d’attaque Tigre ; et un pôle forces spéciales à Ouagadougou (Burkina-Faso), où le COS est déjà présent depuis plusieurs années. Ces pôles seront complétés par des bases avancées au plus près des zones chaudes, comme Tessalit, au nord du Mali, ou Faya-Largeau, au nord du Tchad. Cet aéroport, idéalement situé à 350 km de la frontière libyenne, peut être utilisé par l’aviation de chasse et les gros porteurs français.
 

N’Djamena sera le siège de cet « Africom à la française », en référence au nom du commandement unifié des forces américaines en Afrique, qui devrait intégrer environ 3.000 hommes. Les effectifs français devraient ainsi y passer à 1.200 hommes, contre 950 il y a quelques mois. Le « point d’entrée logistique » est Abidjan, port ivoirien qui est aussi un nœud ferroviaire et routier appréciable. Abidjan et Djibouti serviront aussi de bases opérationnelles avancées (BAO), aptes à fournir des réserves d’hommes et de matériels pour les opérations, comme l’avait expliqué le blog Lignes de défense en janvier. La France compte aussi instaurer deux pôles, à Dakar et Libreville, pour les missions de coopération avec les pays de la région.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 18:55
 100% innovation dans les armées (Teaser – Jdef)

 

31/03/2014 JDEF

 

Pour ce numéro « 100% innovation dans les armées », le  Journal de la Défense  a posé ses caméras dans le Var, à l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre qui possède l’hélicoptère  NH90, baptisé Caïman. Cet appareil est l’un des plus modernes du XXI siècle.

 

Au programme de ce numéro 90 d’avril 2014 :

  • Viseur de casque Topowl : cet  élément majeur de l’hélicoptère Tigre offre au pilote une meilleure capacité de vision de son environnement tactique.
  • Exosquelette, une innovation robotique : ce robot existe en version civile et militaire. Il vise à  assister son opérateur au port et à la manipulation de charges lourdes.
  • Les nouvelles technologies et l'appui aérien: aujourd’hui, les technologies de l’information et de la communication ont radicalement changé la façon de combattre.
  • Les drones Reaper : livrés fin 2013 à l’armée de l’Air, les drones américains MQ Reaper sont entrés en action mi-janvier dans le Sahel, en renfort des drones Harfang déjà déployés.
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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 13:45
source Lignes de Defense

source Lignes de Defense

 

26.03.2014 Laurent Touchard blog défense -  Jeuneafrique.com

 

Cette semaine Laurent Touchard* revient sur plusieurs décennies de coopération entre le Niger et les États-Unis.

 

Les débuts de l'aide militaire américaine au Niger en matière de sécurité datent d'un accord du 14 juin 1962. En vertu de celui-ci, Washington fournit des équipements et des services à Niamey afin " d'aider à assurer sa sécurité et son indépendance". Dix-huit ans plus tard, le 9 juin 1980, un autre accord est signé. Il donne le droit au Niger d'accéder au programme International Military Education an Training (Imet). L'Imet permet le financement des études et la formation de militaires étrangers, y compris dans les centres et académies aux États-Unis. À l'instar d'autres pays du continent africain, les membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes en bénéficient tout au long des années 1990. Aide à laquelle viennent s'ajouter d'autres projets d'assistance militaire qui se mettent en place dans le courant des années 2000. L'intérêt de Washington pour l'Afrique se réveille alors.

 

>> Lire aussi : les défis de la politique de défense du Niger

 

Global war on terrorism

Discuté avec le Mali, la Mauritanie, le Tchad et le Niger, en octobre 2002, la Pan Sahel Initiative (PSI) est mise sur pied en novembre 2002. Un an après les attentats de New York, la PSI s'inscrit dans la logique de guerre totale contre le terrorisme voulue par l'administration Bush. Elle implique un vaste spectre d'organismes gouvernementaux américains. Néanmoins, les objectifs sont modestes. Avec un budget d'environ 8 millions de dollars, est prévu d'organiser une compagnie antiterroriste dans chacun des pays concernés tandis que des unités régulières et paramilitaires sont entraînées à l'utilisation des armes légères, à la tactique des petites unités, aux transmissions, à la navigation dans le désert... La PSI comprend également un volet opérationnel, via l'Operation Enduring Freddom – Trans Sahara (OEF-TS), contre Al-Qaïda en Afrique. Volet qui concerne de fait le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) qui, depuis 2003, se fait de plus en plus remarquer dans le Sahara.

Si l'implication américaine est discrète, elle n'en est pas moins réelle. Un violent affrontement, le 9 mars 2004, l'illustre. Des jihadistes du GSPC se heurtent à des militaires nigériens et tchadiens, dans la zone frontalière entre les deux pays. Au cours de la bataille, les terrobandits perdent au moins 43 hommes. Nigériens et Tchadiens bénéficient de l'appui américain, en particulier d'éléments du 10e Special Force Group (Airborne) et d'un avion P3 Orion qui effectue des missions ISR (renseignement, surveillance et reconnaissance) à la manière des Atlantique 2 français dont nous avons parlé précédemment. L'Orion opère alors depuis... l'Algérie ! Plus précisément, à partir de la base de Tamarasset.

 

>> Lire aussi : les coulisses de la défense africaine (février-mars 2014)

 

Changement de politique

En 2005, la Trans-Saharan Couter Terrorism Initiative (TSCTI) succède à la PSI. La liste des pays soutenus s'allonge. Évidemment, le Niger y figure toujours ; l'aide financière et l'assistance militaire de Washington ne s'interrompt donc pas, bien au contraire. En 2006, les prérogatives de la TSCTI sont transférées au Trans-Sahara Counterterrorism Partnership (TSCTP). Le TSCTP ne succède pas à la TSCTI. Il s'agit d'une " extension"  de cette dernière, concernant davantage de pays : l'Algérie, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, la Tunisie et toujours le Niger. Le Burkina Faso est intégré en 2009. L'OEF-TS continue d'exister, mais est renommée par la suite Operation Juniper Shield dont la gestion et l'exécution reviennent à l'Africom. Schématiquement, le TSCTI/TSCTP représente donc le programme dans sa globalité tandis que l'OEF-TS en constitue le volet opérationnel spécifiquement antiterroriste.

L'Africom, c'est cette autre expression de l'évolution de la politique sécuritaire américaine en Afrique. Commandement régional créé le 7 février 2007, totalement opérationnel en octobre 2008, il englobe l'essentiel du continent (à l'exception de l'Égypte). Continent qui auparavant était morcelé en trois zones de responsabilité, chacune affectée à un commandement (Eucom, Centcom et Pacom). Washington se dote ainsi d'une structure militaire panafricaine, dans la logique du concept de " soft power" . Moins agressive, cette politique a pour ambition de contraster avec celle menée en Afghanistan et en Irak. Cette structure se distingue donc, a priori, des autres commandements de par une caractéristique très particulière : son fonctionnement et ses missions se veulent teintés de l'esprit " approche globale"  (que nous avons explicitée dans un billet précédent). Malgré tout, les États africains ne sont pas franchement enthousiastes de cette création.

En 2007, l'ennemi principal visé par toutes ces mesures s'émancipe. En effet, le GSPC devient Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il s'efforce alors de multiplier les actions " visibles" , pour exister dans la région et pour prouver que le mouvement est digne du " label"  Al-Qaïda. Le Niger n'est pas épargné tandis qu'une nouvelle rébellion nomade (la précédente date de 1990) éclate. Dans ce contexte, les activités criminelles se développent. La difficulté à contrôler les vastes étendues du désert et d'interminables frontières favorisent malheureusement les infiltrations de terrobandits. L'augmentation du budget du TSCTP, cette même année 2007, traduit bien que Washington a conscience des menaces et des risques qu'ils font peser sur la stabilité. Ainsi, plus de 168 millions de dollars (dollars constants 2014) sont octroyés à l'ensemble des services et agences impliqués dans le programme.

Mener une politique internationale dite des "3D" pour effacer l'image héritée des années Bush.

En novembre 2008, Barack Obama est élu président des États-Unis. Il choisit Hillary Clinton comme Secrétaire d'État. Celle-ci plaide en faveur du principe de la "smart power"  que l'on pourrait traduire par "puissance subtile". L'idée est simple : s'appuyer sur l'ensemble des moyens dont disposent les États-Unis afin de mener une politique internationale dite des "3D" : diplomatie, développement et défense. Idée simple, mais enjeu de taille : il s'agit d'effacer l'image qui colle désormais à l'Amérique, héritée des "années Bush". Une Amérique brutale, hégémonique, impérialiste... Et de remplacer cette image par la conviction que le pays de la Liberté est un partenaire respectueux des droits, des cultures. Quant à l'ensemble des moyens dont disposent les Etats-Unis, ils relèvent de la " puissance douce"  ou de la "puissance dure". Le principe n'est pas nouveau : le président Theodore Roosevelt en est à l'origine avec sa politique étrangère du "gros bâton"  (et, implicitement, "de la carotte" ). Il est ensuite cultivé tout au long de la Guerre froide, avec des fortunes diverses en Asie du Sud-est (au Laos, en Thaïlande) et surtout, en Amérique Centrale et en Amérique du Sud tout au long des années 1970 et 1980.

 

>> Lire aussi : Maintien de la paix en Centrafrique, Mali, RDC... dernières nouvelles du front

 

En dépit de ce changement de "mentalité" , des observateurs soulignent qu'au moins jusqu'en 2010-2011, le TSCTI/TSCTP reste par trop focalisé sur la dimension militaire. Les questions de développement économique, d'éducation, de santé sont mal considérées. Il faut attendre 2012 pour que les choses s'équilibrent véritablement et que l'on puisse davantage parler d'approche globale dans le cadre d'une diplomatie de "smart power". Les objectifs du TSCTP sont résumés dans un document officiel américain :

  • Renforcer les capacités antiterroristes régionales
  • Améliorer la coopération entre les forces de sécurité du Sahel
  • Promouvoir les régimes démocratiques
  • Discréditer l'idéologie terroriste
  • Renforcer les liens militaires avec les États-Unis.

Mais là encore, tout comme pour les programmes européens, le manque de coopération entre les organismes gouvernementaux impliqués dans les projets conjugués à un défaut de concertation nuisent à l'efficacité générale.

Autre programme qui bénéficie au Niger comme à d'autres pays d'Afrique, l'African Contingency Operations Training and Assistance Program (Acota). L'origine de celui-ci remonte à l'ère Clinton. Son administration souhaite alors créer une force d'action rapide africaine qu'organiseraient et entraîneraient les États-Unis. Le continent ne l'accueille pas favorablement. Afin de préserver les susceptibilités souverainistes ("syndrome du colonialisme", par ailleurs fort compréhensible), le projet est maintenu mais sous une forme moins ambitieuse et surtout, plus anodine, désigné African Crisis Response Initiative (Acri). En 2002, l'Acri devient l'Acota. Il encadre l'entraînement des militaires africains aux opérations de maintien de la paix. En 2004, l'Acota dépend de la Global Peace Operations Initiative (GPOI). La GPOI reste centrée sur la préparation aux missions de maintien de la paix. Depuis leur création, l'Acri puis l'Acota ont permis d'instruire 154 500 hommes de 20 nations africaines. Au Niger, ce sont ainsi deux bataillons qui en bénéficient.

 

Le Niger à défaut du Mali

Le 19 août 2009, les dérives autocratiques du président Tandja conduisent les États-Unis à stopper temporairement tous les programmes d'assistance militaire au profit du Niger. Toutefois, cette parenthèse est de courte durée. À partir du 25 février 2010, quelques jours seulement après le coup d'État qui voit la chute du Président Tandja (le 18 février !), des discussions sont discrètement entamées à propos d'une éventuelle implantation américaine dans le pays. À l'instar de Paris, la Maison Blanche et le département d'État cherchent à installer une base au cœur du Sahel. Le refus du Mali conduit naturellement Washington – là aussi, tout comme Paris – à jouer la carte du Niger.

Les soldats occidentaux déployés à l'étranger suscitent un rejet croissant des sociétés locales à mesure qu'augmente la durée de leur présence.

Néanmoins, il faut encore attendre plusieurs mois avant que ce projet n'aboutisse. Certes, en 2012, les États-Unis sont autorisés à utiliser Agadez pour le ravitaillement de leurs Pilatus PC-12. Désignés U-28A dans l'Armée de l'Air américaine, ils mènent des missions ISR au-dessus du Sahel depuis 2007. Au milieu de l'immensité de la région, disposer d'un point d'escale à Agadez est appréciable. Reste que l'Afrique est globalement hostile à une ostensible présence américaine. Les difficultés de Washington pour trouver où installer sur le continent le quartier-général de l'Africom en témoignent. En dehors du Liberia et de rumeurs infondées quant à la Tunisie, personne n'en veut. Il est vrai qu'aux États-Unis même, des voix s'élèvent contre cette installation. À commencer par l'ex-ambassadeur Bob Houdek, pour qui, un complexe comme le QG de l'Africom, avec toutes les contraintes en matière de logement et de sécurité des personnels, ne provoqueraient l'impression d'un "oasis colonial" américain. Analyse qui rejoint celle des travaux de David Kilcullen, spécialiste de la problématique de la contre-insurrection. Selon ses travaux, les soldats occidentaux déployés à l'étranger suscitent un rejet croissant des sociétés traditionnelles locales à mesure qu'augmente la durée de la dite-présence.

 

"Empreinte légère"  mais présence d'importance

Avec le déclenchement de l'opération Serval, les troupes françaises déployées au sol ont un besoin crucial en renseignements tactiques. Pour éradiquer progressivement les terrobandits qui occupaient le nord du Mali, elles doivent d'abord les localiser précisément. Dans un premier temps, Washington semble déployer au moins un drone MQ-1 Predator. Lui succèdent deux MQ-9 Reaper. L'US Air Force compte alors environ 200 hommes au Niger (auxquels s'ajoutent évidemment les personnels de la CIA en poste à Niamey et susceptibles de rayonner dans l'ensemble du pays). Parmi eux, des éléments de sécurité, armés, assurent la protection des hommes et du matériel.

La Maison Blanche confirme leur présence le 22 février 2013, même si elle ne reconnaît qu'une centaine d'hommes. Ils opèrent à la fois en appui des Français, mais aussi pour les besoins propres des autorités américaines. Par rapport aux avions U-28A, les drones Reaper ont de nombreux avantages. Tout d'abord, puisqu'il s'agit d'aéronefs pilotés à distance (RPV), si l'un d'eux vient à s'écraser, aucun équipage ne risque d'être tué ou "  pire ", capturé par des jihadistes. Ensuite, les Reaper disposent d'une endurance beaucoup plus grande que le Pilatus, tout en emportant des capteurs plus performants. Revers de la médaille, les unités de drones nécessitent des effectifs plus importants pour leur mise en oeuvre. Ainsi, alors qu'une petite trentaine d'hommes - pilotes compris – suffit à faire voler quelques U-28A, il en faut jusqu'à dix fois plus pour une unité de Predator... En outre, contrairement à ce qui prévaut avec les Pilatus, le personnel des unités de drones ne se compose pas de la même proportion de "  contractors ", ces personnels civils sous contrats, d'emploi plus souple à l'étranger...

Le 09 avril, un Reaper s'écrase dans le nord du Mali, suite à une panne. Les missions ne s'interrompent pas pour autant. À ce moment-là, Washington prévoit d'envoyer environ 300 hommes au Niger. Fin 2013, certaines sources évoquent le chiffre d'environ 1 000 Américains en majeure partie sur la Base Aérienne 101 (BA 101). Si les Reaper ne sont destinés aux opérations directement offensives, en septembre 2013, Mohamed Bazoum, ministre des Affaires étrangères explique que son pays apprécierait des drones armés... Déclaration qui ouvre des portes à l'administration et aux militaires de Washington. D'autant que les drones armés sont des accessoires majeurs de la stratégie de "l'empreinte légère". Manière de mener la guerre avec une efficacité optimale sans s'impliquer massivement est dans la logique de la "smart power".

Si les matériels ont évolué, que la technologie a pris le pas sur l'humain, les Reaper du Sahel ne sont finalement pas si éloignés des avions américains de la Civil Air Transport (CAT) qui soutenaient les Français au Laos dans le cadre de l'opération Squaw à partir de mai 1953, puis avec Air America toujours au Laos de 1954 à 1974. L'on songera également aux missions au-dessus du Tibet, de la Chine communiste, au-dessus du Nicaragua pour livrer des armes aux Contras... La stratégie de "l'empreinte légère" est nouvelle, mais les États-Unis n'ont pas manqué de l'expérimenter à maintes reprises aux quatre coins du monde... À propos de cette "nouvelle mode", nous recommandons la lecture de l'excellent travail de Maya Kandel.

Outre les RPV sur la BA 101, les Américains contribuent de concert avec la France au renforcement du potentiel des FDS. En juillet 2013 sont fournis 2 Cessna 208 Grand Caravan, d'une valeur de 11 millions de dollars (incluant la formation des pilotes, l'entretien des appareils). Dix Toyota sont livrés dans le même temps, précédant un lot de camions citernes (carburant et eau), valant au total 4,2 millions de dollars. Ces camions améliorent sensiblement les capacités logistiques des FDS. Ils permettent d'assurer le ravitaillement des patrouilles motorisées loin des casernes, autorisant ainsi des raids beaucoup plus longs. Un prochain billet présentera en détails les matériels et l'organisation des FDS.

 

>> Lire aussi : les FDS et la démocratie

 

À l'été 2013, l'ambassadrice des États-Unis au Niger, Bisa Williams, annonce la livraison d'autres équipements afin d'aider les FDS à accomplir leurs missions, en particulier au sein de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali). En effet, un bataillon nigérien de 850 hommes est alors sur le point d'intégrer le dispositif international. Enfin, l'exercice Flintlock 2014 commence le 19 février. Prévu jusqu'au 9 mars, il se déroule pour l'essentiel au Niger dans les zones d'Agadez, de Diffa et de Tahoua. Y participent plus de 1 000 hommes de 18 pays d'Afrique et d'Europe (dont la France et les Pays-Bas), aux côtés des États-Unis.

À l'évidence, l'entente est excellente entre Niamey et Washington. Bonne entente que facilite paradoxalement la crispation discrète des relations avec Paris : dossier Areva, souvenir mécontent de l'intervention française en Libye... De fait, la France cristallise un certain mécontentement qu'augmente sa présence militaire non négligeable, "détournant"  ainsi l'attention des Américains.

_________

>> Retrouver tous les articles du blog défense de Laurent Touchard sur J.A.

>> Pour en savoir plus : consulter le blog "CONOPS" de Laurent Touchard

 

*Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 13:20
MBDA conducts Brimstone live fire trials from MQ-9 Reaper

A Dual Mode Brimstone missile intercepting a 70mph target. Photo Big Safari 2014.

 

26 March 2014 airforce-technology.com

 

MBDA has successfully conducted live-firing of its Dual Mode Brimstone air-to-surface missile from the MQ-9 Reaper remotely piloted aircraft (RPA) at the US Naval Air Weapons Station China Lake, California, US.

 

The trials were undertaken on behalf of the UK Ministry of Defence by the Royal Air Force's Air Warfare Centre Unmanned Air Systems Test and Evaluation Squadron, Defence Equipment & Support Weapons Operating Centre, US Air Force's BIG SAFARI Organisation, General Atomics Aeronautical Systems and MBDA.

 

During the trials, the Dual Mode BRIMSTONE missile scored nine direct hits against a range of targets, including very high speed and manoeuvring vehicles during the trials.

 

Engagements were conducted against static, accelerating, weaving, fast and very fast vehicle targets, of which two more challenging scenarios were against trucks travelling at 70mph in a crossing target scenario.

 

The trials met all of the RAF's primary and secondary objectives, demonstrating the integration functionality implemented, safe carriage, safe release, system targeting and end game performance, while gathering data to support optimisation and clearance activities.

 

The testing started with captive carry of avionics and environmental data gathering missiles, followed by a series of live operational missile and inert telemetry missile firings, from realistic 'middle of the envelope' profiles, typically 20,000ft release altitude and 7km-12km plan range.

 

The tracking and designation of targets were conducted in a mixture of auto-track and manual-track modes, the latter in some situations to demonstrate how the integrated semi-active laser (SAL) and active MMW radar seeker worked in tandem, even while tracking and designating targets manually over SATCOM.

 

The testing, along with ongoing and contracted RAF trials against maritime fast inshore attack craft, further broadens the missile's ability to deliver a true multi-role and multi-platform land/maritime attack capability for fast jets, RPA, multi-mission and maritime patrol aircraft, rotary wing platforms and surface platforms.

 

Brimstone already demonstrated its ability to engage high off-boresight, targets travelling at up to 70mph, while operating from Tornado GR4 aircarft in October 2013.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:50
Remotely piloted aircraft report

An RAF Reaper remotely piloted air system over Afghanistan (library image) [Picture: Petty Officer Airman (Photographer) Tam McDonald, UK MoD]

 

25 March 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

A Defence Select Committee report published today says remotely piloted aircraft are an important military capability for the future.


 

The rapid development of remotely piloted air systems by the UK armed forces over the past decade has contributed greatly to the effectiveness of military operations in Iraq and Afghanistan, says the report.

And that the provision of enhanced intelligence, surveillance and reconnaissance that these air systems provide to troops on the ground has undoubtedly saved lives and prevented casualties.

The report also sets out that the ‘increasingly contentious debate’ in the UK in recent years surrounding remotely piloted air systems, commonly called ‘drones’, was mainly due to a lack of information or misunderstanding about their use.

 

Armed Forces Minister Mark Francois said:

With so much argument surrounding the UK’s use of remotely piloted air systems, it is very welcome to see the independent [House of] Commons Defence Committee recognise publicly their value and effectiveness, and that operations comply fully with international law.

I am particularly pleased to note the committee’s recognition of the highly skilled personnel who operate this equipment, supporting and protecting our ground troops, our allies and Afghan civilians on a daily basis.

I hope this very positive report helps to dispel some of the frustrating myths often propagated, and reassure people that remotely piloted air systems bring life-saving benefit to our armed forces, and to those we are working to protect, every day.

A pilot from 13 Squadron remotely controls a Reaper aircraft
A pilot from 13 Squadron remotely controls a Reaper aircraft from RAF Waddington (library image) [Picture: Crown copyright]

The committee visited the personnel of 13 Squadron, based at RAF Waddington, responsible for operating the RAF’s Reaper aircraft. They found that personnel were keen for the public to understand better what it is they do and to dispel myths that have grown up about Reaper operations in particular.

Chairman of the House of Commons Defence Select Committee, James Arbuthnot, said:

It is very clear that UK aircrews are experienced professional personnel with a clear purpose and keen understanding of the rules of engagement which govern their operations.

These are no video-gaming ‘warrior geeks’ as some would portray them. Despite being remote from the battlespace they exhibit a strong sense of connection to the life and death decisions they are sometimes required to take.

The committee was satisfied that a robust system is in place to review every time one of the UK’s remotely piloted aircraft discharges their weapons. However, the report recognised the desire of some organisations and the public to see a further of disclosure of information from the Ministry of Defence.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
Six missiles Brimstone de MBDA sur un drone MQ-9 Reaper.  photo Big Safari

Six missiles Brimstone de MBDA sur un drone MQ-9 Reaper. photo Big Safari

 

22/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier s'attaque au marché de l'armement des drones où il était jusqu'ici quasiment absent. MBDA maîtrise la capacité de tirer un missile air-sol Brimstone à partir d'un drone américain MQ-9 Reaper fabriqué par General Atomics.

 

MBDA peut désormais monter à bord des drones américains MQ-9 Reaper. Le missilier européen a obtenu son brevet pour pouvoir tirer le missile Brimstone à partir du drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) américain. Ce qui va lui permettre de s'attaquer au marché de l'armement des drones aux Etats-Unis, un des rares pays à autoriser des frappes à partir de ces plates-formes aériennes pilotées à distance. Pour autant, il existe aux Etats-Unis un débat moral qui s'amplifie sur ce type d'armes, qui occasionnent souvent des dommages collatéraux. Soit en moyenne d'un tiers à deux tiers des tirs.

Au cours d'essais qui ont été conduits entre décembre 2013 et janvier 2014 sur une base navale américaine pour le compte du ministère de la Défense britannique (MoD), MBDA a réussi neuf tirs du missile air-sol Brimstone sur les neuf effectués contre des cibles, dont certaines roulaient à très grande vitesse, dans un scénario de hauts dommages collatéraux, a annoncé vendredi le missilier dans un communiqué.

 

Réduction des risques de dommages collatéraux

Selon MBDA, le Brimstone, à bord du MQ-9 Reaper, a fait la preuve qu'il pouvait "réduire les risques de dommages collatéraux" et démontrer "la létalité avec un seul tir contre des cibles évoluant à grande vitesse sur terre, mer et dans un environnement complexe". Ce qui n'est pas toujours le cas avec le missile américain Hellfire de Lockheed Martin coupable régulièrement de dommages collatéraux.

Des tirs qui ont été effectués à plus de 6.000 mètres d'altitude (20.000 pieds) et entre 7 et 12 kilomètres de distance de la cible. Tous les objectifs prioritaires et secondaires de la Royal Air Force (RAF), l'armée de l'air britannique, ont été atteints, a assuré le missilier. ces essais se sont déroulés en partenariat notamment avec l'industriel américain General Atomics, qui fabrique le MQ-9 Reaper.

 

MBDA veut se faire une place dans l'armement des drones

Par le passé, MBDA a déjà équipé les drones Hunter de l'US Army, armés du missile Viper Strike, une activité rachetée en 2011 à l'américain Northrop Grumman. En outre, le missilier va développer pour 2030 un système d'armes qui équipera à terme les drones. C'est le programme de recherche Vigilus (en français "regarder")...

Ce système est "un ensemble d'armes de frappe futures pour drones, avait expliqué MBDA dans un communiqué publié lors du salon aéronautique de Farnborough en juillet 2012. Il est conçu pour doter les drones du champ de bataille d'une capacité d'appui aérien rapproché révolutionnaire".

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 14:45
Serval : opération anti-terroriste dans les Ifoghas

La force Serval a engagé une action combinée impliquant un drone Reaper, des Mirage 2000D ainsi que des hélicoptères de type Tigre. - Crédit: DGA

 

06/03/2014 Sources : EMA

 

Dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 mars 2014, les forces françaises ont conduit une opération combinée qui a permis de neutraliser un groupe d’une dizaine de terroristes dans l’Adrar des Ifoghas.

 

Le 4 mars dans l’après-midi, la force Serval a décelé la présence d’individus suspects qui progressaient dans la vallée de l’Amettetaï. Cette région, comme toutes celles susceptibles de servir d’abri aux terroristes, est une zone d’intérêt couverte par les moyens de renseignement français. Ces derniers ont permis d’identifier les membres de ce groupe comme des terroristes. Ils étaient entre autres armés de roquettes de 122mm, dont l’une a été mise à feu.

 

La force Serval a engagé une action combinée impliquant un drone Reaper, des Mirage 2000D ainsi que des hélicoptères de type Tigre. Elle a conduit à la neutralisation de ce groupe.

 

L’ensemble des capacités de renseignement et de combat présentes dans la région apporte souplesse et réactivité aux forces françaises pour conduire des opérations d’opportunité de ce type.

 

1600 militaires français sont présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
10000 heures de vol du drone Harfang

 

24/02/2014 Actus Air

 

Engagé depuis le 17 janvier 2013 en soutien des opérations françaises au Mali, l’escadron de drones 1/33 « Belfort » a passé dans la nuit du 15 au 16 février 2014 la barre symbolique des 10000 heures de vol du système intérimaire de drone MALE* (SIDM) Harfang.

 

Cet événement représente une étape majeure dans l’histoire des drones de l’armée de l’air en général et de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » et de son personnel, en particulier. L’histoire retiendra que c’est un avion de l’escadrille d’Antoine de Saint-Exupéry, la SAL-33 « la hache » d’Alfred Bordage, centenaire cette année, qui a effectué ce vol historique en opérations extérieures juste après celui du premier vol du Reaper.

 

Ces 10000 heures de vol constituent un capital d’expérience accumulé au cours des différentes opérations des dernières années. Cet événement est concomitant avec un autre passage symbolique le 12 février dernier, celui des 3000 heures de vol au profit de l’opération Serval. Les drones de l’armée de l’air ont ainsi effectué, depuis leurs premiers engagements opérationnels en 2009, plus de 900 missions opérationnelles de renseignement, de surveillance et d’appui aux opérations dont le guidage de bombes de précision tirées par d’autres aéronefs.

 

Avec l’arrivée du Reaper dont la mise en service opérationnelle a déjà été prononcée, les armées disposent d’une capacité renforcée pour appuyer ses opérations dans la bande sahélo-sahélienne (BSS) au moyen de ses drones ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance).

 

*MALE : moyenne altitude longue endurance

10000 heures de vol du drone Harfang
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:50
Brimstone missile picture MBDA

Brimstone missile picture MBDA

 

February 14, 2014 Peter Westmacott * - defenseone.com

 

During the Second World War, the U.S. gave Britain some aging destroyers in exchange for the use of British bases overseas. When the first American ships arrived, Winston Churchill went to inspect them, along with Franklin Roosevelt’s right-hand man, Harry Hopkins. When he saw the ships, Churchill muttered under his breath: “Cheap and nasty.”

Hopkins heard him and, somewhat taken aback, asked what he meant. “Cheap for us,” the prime minister said. “And nasty for them!”

Destroyers for Bases was soon succeeded by the much broader and more effective Lend Lease program. Since then, we have shared intelligence, equipment and expertise more and more closely.

At a test facility in California, the U.S. military has just finished testing a British-designed missile, the Dual-Mode Brimstone. The tests successfully proved that the Brimstone is compatible with one of America’s main unmanned aerial vehicles, the Reaper, and is a more accurate weapon than anything comparable on the market.

It makes sense to buy equipment that your allies have already developed, rather than invest millions or billions of dollars of taxpayers’ money to duplicate what’s already available. This more cost-effective approach to procurement is especially important when budgets are tight.  I’m tempted to say it’s not rocket science—but in this case that’s not strictly true!

It’s an approach that’s worked well for the United Kingdom. For example, we have invested in C-17 transport aircraft, made in the U.S. by Boeing, in Boeing’s Chinook and Apache helicopters, and of course in Lockheed Martin’s F-35. I hope the U.S. will consider doing likewise with the Brimstone, and with other world-class products like BAE’s Hawk trainer jet.

Defense cooperation of a slightly different sort was on the agenda when I spoke recently at the Center for Strategic and International Studies in Washington, D.C. The panellists came at the issue from different angles, but they all shared a determination that the U.S. and its allies should work more closely together, both on and off the battlefield.

As you might expect, Britain and America lead the way. We have cooperated for decades to improve the effectiveness of our nuclear deterrents. The intelligence we share proves it’s worth every day in military operations and in our efforts against terrorism. And we are planning to take our cooperation even further.

In November 2013, for example, the U.K. received its first U.S.-built Rivet Joint surveillance aircraft. Eventually, we will run three; the United States will run 17. All 20 have been built to a common standard, so they can be used interchangeably to provide support to British and American troops whenever they operate together. We will also share training, maintenance and facilities.

New technology is changing the face of warfare. In the future, air missions will increasingly be remotely piloted, and battles will increasingly have a space or cyber component. With these emerging technologies, we have a golden opportunity to build cooperation into our strategies right from the beginning—an opportunity we should be sure to take.

We look forward to September, when the U.K. will host the 2014 NATO Summit in South Wales. Cooperation between NATO nations—including, of course, its European members—is in everyone’s best interests.  We’ll make sure it’s at the top of the agenda in September.

 

* Peter Westmacott is the British Ambassador to the United States. Full Bio

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 08:45
Premier vol du drone Reaper en présence du CEMAA

 

 

23/01/2014 Armée de l'air

 

Le 15 janvier 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) s’est rendu en zone sahélienne pour rencontrer les aviateurs déployés dans le cadre de l’opération Serval.

 

À cette occasion, il a pu, le 16 janvier 2014, assister au premier vol du drone Reaper. Pour cette première sortie, ce dernier a totalisé 40 minutes de vol.

 

Le drone a emprunté l’indicatif Dress down 06 en hommage au commandant Antoine de Saint Exupéry, qui adoptait cet indicatif pour toutes ses missions de reconnaissance, pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Les premiers opérateurs de drone Reaper avaient été brevetés le 26 novembre 2013, sur la base aérienne d’Holloman au Nouveau Mexique. Cliquez ici pour lire la brève.

Premier vol du drone Reaper en présence du CEMAA
Premier vol du drone Reaper en présence du CEMAA
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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:55
photo EMA

photo EMA

Depuis 2005, le ministère de la Défense a très largement augmenté ses achats en provenance des Etats-Unis via le système FMS (Foreign military sales)

 

17/01/2014 Michel Cabirol – La Tribune.fr

 

Paris fait ses emplettes de plus en plus outre Atlantique. La France a signé des contrats d'une valeur de 1,3 milliard de dollars entre 2005 et 2012. Soit une augmentation de près de 50 % par rapport à 2004.

 

Il y a les deux drones Reaper achetés en 2013 aux États-Unis... et puis il y tout le reste. Depuis 2005, le ministère de la Défense a très largement augmenté ses achats en provenance des Etats-Unis via le système FMS (Foreign military sales). Entre 2005 et 2012, Paris a passé des accords avec Washington portant sur des achats de matériels militaires pour le montant de 1,34 milliard de dollars, selon les statistiques du DoD (Department of Defence).

En seulement huit ans, le ministère a signé une enveloppe financière qui représente près de la moitié de celle passée entre les deux pays entre... 1950 et 2004 (2,84 milliards de dollars). Soit une croissance des dépenses de près de 50 % entre 2004 et 2012. Un pic est constaté en 2011 avec un volume de 530 millions de dollars et en 2012 (293,2 millions).

 

Des livraisons également en forte hausse

Sur les livraisons, la tendance est forcément à la hausse. Entre 2005 et 2012, Washington a livré pour 723 millions de dollars d'armements à Paris, contre 2,3 milliards sur la période 1950-2004. Soit une croissance des livraisons de matériels américains de plus de 30 % entre 2004 et 2012.

Cette augmentation des dépenses et des livraisons de matériels de défense vient en partie des lacunes opérationnelles constatées par les armées sur les théâtres d'opération, notamment l'Afghanistan. En 2009, la direction générale de l'armement (DGA) avait ainsi engagé 260 millions d'euros au titre des urgences opérationnelles (soit une quarantaine d'opérations notifiées) pour équiper les forces sur les théâtres d'opérations. Soit le double de 2008. En 2010 et 2011, le volume d'opérations conduites en urgence opération pour répondre à des besoins opérationnels imprévus, a baissé tant en nombre qu'en montant (seulement 20 millions d'euros en 2011, contre 170 millions d'euros en 2010).

 

Quels matériels américains

Armement : la France achète de plus en plus américain

La France a notamment commandé en 2010 un lot de missiles américain Javelin. Le contrat portait sur l'acquisition de 260 missiles et 76 postes de tir dans le cadre du dispostif FMS, le tout, pour près de 70 millions de dollars.

photo CNPI 2 BCH Souchères

photo CNPI 2 BCH Souchères

L'État-major des armées (EMA) avait également décidé l'acquisition de cinq engins d'intervention et de protection américains Buffalo de fabrication américaine, selon la procédure d'achat d'urgence opérationnelle en 2008. Ce véhicule constitue une première capacité de lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI).

Armement : la France achète de plus en plus américain

Outre les urgences opérationnelles, la France a également passé en 2010 avec l'administration américaine un contrat de modernisation de ses quatre AWACS E-3F (Airbone Warning and Control System) pour un montant de 324 millions de dollars.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:55
Le Reaper français effectue son premier vol au Sahel

 

16.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

e ministère de la Défense a annoncé ce matin qu’un des deux drones MQ-9 Reaper récemment déployés dans la région du Sahel avait effectué un premier vol ce jeudi au matin. Le drone, piloté par un équipage de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » de l’armée de l’air, n’est resté que 40 minutes dans les airs, avant de se retourner se poser sur la base de Niamey. Son indicatif « Dress Down Six » était un hommage à Antoine de Saint-Exupéry.

 

Les deux premiers drones MALE de General Atomics ont été réceptionnés par la DGA le 19 décembre dernier en Californie et ont été transportés dans la foulée au Niger. Ils devraient bientôt être déclarés opérationnels et débuter leurs missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement au-dessus de la bande saharo-sahélienne.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:55
Drones Reaper de l'armée de l'Air au Sahel


01/01/2014 Ministère de la Défense

 

Les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l’armée de l’air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s’assurer de leur installation

 

Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l’armée de l’air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s’assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier.

L’arrivée de ce premier système de drones répond à la priorité donnée au renseignement dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, approuvé par le Président de la République le 29 avril 2013.La programmation militaire 2014-2019 prévoit la commande de quatre systèmes de drones, correspondant à douze vecteurs aériens. Ils viendront compléter les drones Harfang, opérationnels sur les différents théâtres.

Décidée par le ministre de la Défense, cette acquisition vise à rattraper le retard capacitaire en drones que la France avait accumulé ces dernières années. C’est en août 2013 que l’administration américaine adonné son accord, permettant à la France de lancer le processus d’acquisition de deux drones de moyenne altitude et longue endurance (MALE) Reaper. Depuis,six premiers pilotes et opérateurs capteurs ont été formés. La France vient ainsi compléter de manière significative ses capacités de renseignement sur ce vaste territoire africain. Ces drones serviront notamment au contrôle de zones et au renseignement contre-terroriste.

Nos partenaires allemand et italien cumulent plus de 15 000heures de vol avec leur drone MALE, et les Britanniques 50 000 heures. Cette expérience opérationnelle européenne sera mise à profit au sein d’un groupe d’utilisateurs de drones MALE européens, comme décidé lors du dernier Conseil européen de décembre 2013. Les Européens ont par ailleurs décidé de commencer les travaux dans la perspective d’un futur drone européen.

Caractéristiques techniques

Le MQ-9 Reaper est un drone MALE de dernière génération qui utilise les technologies les plus avancées disponibles sur le marché tant pour le vecteur aérien que pour les capteurs embarqués. Grâce à des capteurs optiques et radar de surveillance en temps réel, du rayon d’action et d’endurance que lui confère le vecteur aérien, il sera en mesure d’agir dans toute la bande sahélo-saharienne. Bien que capables d’emporter de l’armement,la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

   FR MQ-9 Reaper
Envergure (m) 20,1
Hauteur (m) 3,8
Longueur (m) 11
Poids max (t) 4,76
Moteur Turboprop. / 900 cv
Vitesse max/croisière (kt) 240/160
Altitude max/travail (feet) 45 000 / 25 000
Fuel interne 1 850 kg
Endurance  + de 24 h
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
les drones Reaper sont bien au Niger

 

02.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans un communiqué du 1er janvier 2014, la Dicod a annoncé que "les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l'armée de l'air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s'assurer de leur installation. Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l'armée de l'air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s'assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier."

Rien de nouveau, me direz-vous. Effectivement, les deux nouveaux RPA (remotely piloted aircaft) de type Reaper ont bien été livrés au 1/33 Belfort (lire mon post ici) et ils sont bien déployés au Niger (photos EMA).

VISITE~1.JPG

C'est ce que la Dicod confirmait hier en parlant de l'étape de JYLD au Niger. Ajoutons toutefois une précision en disant "à Niamey", ce que ne dit pas le "bavard" communiqué et ce que refusent toujours de confirmer officiellement le ministère de la Défense et l'armée de l'Air.

Secret de polichinelle,  bien sûr. Précieusement gardé par souci de confidentialité? Depuis le déploiement des Harfang français puis des drones US à Niamey, les opérations de RPA à partir du Niger sont, discrètes certes, mais connues.

Alors pourquoi un tel silence? Pour éviter que ces engins soient la cibles d'une attaque terrestre? Leurs envols même discrets ne passent pas inaperçus.

Par souci de protéger la souveraineté du Niger? Les Reaper ne violent rien, sinon on les appelerait Rapist.

A défaut d'obtenir et de pouvoir relayer une explication convaincante, en cette période de vœux, appelons à une communication officielle plus sereine, la rénovation de la Dicod constituant une bonne occasion de la mettre en œuvre (sans tarder).

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Les deux Reaper de l'armée de l'Air sont arrivés à Niamey

 

28.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Pudiquement, il faudrait dire qu'ils sont "au Sahel". Mais les deux premiers drones Reaper de l'armée de l'air dont la DGA avait confirmé la livraison la semaine dernière (voir mon post d'alors en cliquant ici) sont arrivés au Niger où ils vont côtoyer les Harfang français et d'autres Reaper US ceux-là.

Les deux appareils et la station ont été acheminés par un Antonov qui a fait une escale en France mercredi.

Le ministre français de la Défense devrait se les faire présenter après son réveillon à Bamako, lors d'une visite dans plusieurs pays du Sahel.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 14:55
La France dispose désormais de deux drones américains Reaper

Les deux drones de surveillance américain Reaper seront acheminés vers le Sahel, plus exactement au Niger. - photo Armée de l'Air

 

20/12/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère de la Défense.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a procédé mercredi à la réception du premier "système français" de drones de surveillance américain Reaper, composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance, a-t-elle annoncé jeudi. "La phase suivante c'est le transport vers le Sahel", plus exactement au Niger, où les deux drones seront acheminés directement, a souligné Antoine Torres, ingénieur à la délégation à l'armement.

 

Des essais en vol du premier système ont eu lieu ces deux dernières semaines en Californie et au Texas. C'est "l'aboutissement d'un processus d'acquisition", conduit notamment grâce à "la réactivité des autorités américaines", a souligné la DGA.

 

Les Reaper en mission au Sahel

 

"Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission", a assuré pour sa part jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1. Afin de répondre au besoin opérationnel immédiat, deux drones Reaper ont été commandés pour être déployés en opérations et "compléter l'action de nos Harfang très sollicités sur le théâtre malien puisqu'ils viennent récemment de franchir la barre des deux mille heures de vol depuis leur engagement le 17 janvier dernier", avait expliqué début octobre le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Les drones MALE (moyenne altitude longue distance) sont des appareils de reconnaissance sans pilote. Une fois déployés au Sahel, ces deux premiers Reaper fabriqués par la société américaine General Atomics renforceront la capacité de surveillance et de renseignement des forces françaises déployées en Afrique. "Au cours des prochains mois, l'armée de l'air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l'amélioration de la chaîne technique d'exploitation du renseignement recueilli", a précisé la DGA. "Le Reaper constitue ainsi une capacité indispensable dans l'attente d'un hypothétique drone européen", avait rappelé le général Mercier.

 

La France autonome avec les Reaper ?

 

Avec les Reaper, la France doit composer avec les Etats-Unis. "L'important pour notre autonomie, dans l'immédiat, était de pouvoir choisir librement le satellite que nous utiliserons pour nos deux premiers Reaper. Ce point essentiel est acquis. Certes, le personnel de maintenance de ces appareils est pour l'instant fourni par les États-Unis, mais il n'aura pas accès aux cabines d'opérateurs sans notre autorisation", avait expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'air. En outre, la France souhaite qu'une "étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée", avait souligné début octobre le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon.

 

Le général Denis Mercier avait rappelé en octobre que "la chaîne de pilotage du drone et celle de pilotage des capteurs sont en effet imbriquées dans le Reaper Block 1, mais ces appareils pourront être rétrofités à partir de 2017 dans une configuration identique à celle du Reaper Block 5, ce qui permettra la francisation - ou, plutôt, l'européanisation - de ces capteurs". Le Reaper Block 5 se caractérise par des chaînes distinctes et une capacité d'atterrissage automatique. Et de rappeler que la France réfléchissait à l'européanisation des Reaper en lien avec l'Italie et le Royaume-Uni. "Nous pourrons y associer d'autres pays qui se doteraient du même type de drones", avait ajouté.

 

Pour le général Mercier, l'autonomie complète des plans de vol des Reaper "un programme de travail qui comporte trois volets : d'abord, l'autonomie d'emploi des matériels, dans la lignée des enseignements de nos opérations au Sahel. Ensuite, l'intégration dans l'espace aérien européen, selon une démarche dont l'efficacité suppose, à mon sens, d'avancer de manière pragmatique et bilatérale, en débutant par exemple avec nos partenaires italiens. Enfin, nous pourrons travailler dans le futur à l'intégration de capteurs européens".

 

La France au Mali et en Centrafrique

 

La France conduit simultanément deux opérations militaires, au Mali et en Centrafrique. Elle dispose en matière de renseignement de drones Harfang en bout de course et l'intervention au Mali a montré l'insuffisance de ses capacités dans ce domaine.

 

Jean-Yves Le Drian avait annoncé en juin que Paris voulait acheter au total douze drones Reaper aux Etats-Unis, une acquisition évaluée par ses services à 670 millions d'euros.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 07:45
Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel

 

19.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère français de la Défense. 

Ce premier "système français" est composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance. 

Ces deux "orbites permanentes de surveillance armables et multi-capteurs" (OPSAM, en dronelangue, et drone en français de la rue!) seront affectés à l'escadron Belfort de Cognac dont six pilotes ont été déclarés opérationnels sur Reaper en novembre.

Les deux drones d'observation (ils ne seront pas armés) seront acheminés directement au Sahel (à Niamey), ainsi que l'a confirmé ce jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1: "Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission". Ils viendront renforcer les Harfang dont l'autonomie limitée ne permet pas des missions en RCA, par exemple.

Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 09:55
Un des deux drones Reaper réceptionné par la DGA

Un des deux drones Reaper réceptionné par la DGA

 

20/12/2013 DGA

 

Six mois après la décision du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian d’acquérir en urgence deux drones Reaper, la direction générale de l’armement (DGA) a procédé dans la nuit du 18 au 19 décembre 2013 à la réception du système français. C’est un jalon fondamental avant son déploiement opérationnel au Sahel.

 

Le système sera mis dans les prochains jours à disposition du transporteur mandaté pour le livrer à l’armée de l’air au Sahel. Ce système est composé de deux vecteurs aériens, d’un segment sol et des équipements nécessaires à sa maintenance et à sa mise en œuvre. Il offrira aux forces françaises déployées en Afrique une capacité tout temps de renseignement, de surveillance.

 

La réception a été conduite par la DGA aux Etats-Unis, avec l’US Air Force et les équipes de l’industriel General Atomics. Des essais en vol et au sol des drones et de la station sol ont été réalisés pendant deux semaines à Grey Butte en Californie et dans les locaux de Raytheon à Mc Kinney, Texas, pour la boule optronique. L’équipe de programme, le service armement de l’ambassade de France, le service qualité et une équipe de spécialistes dans le domaine des drones, des essais en vol, de l’optronique et des moteurs, ont ainsi été mis à contribution.

 

Ce travail est l’aboutissement d’un processus d’acquisition FMS (ForeignMilitary Sales) conduit par les services du ministère en moins de 6 mois, ce qui a été rendu possible par une très grande réactivité du côté des autorités américaines. Il aura permis de préparer au mieux la mise en œuvre technique du système avant sa livraison aux forces (préparation de l’autorisation de vol, connexion aux systèmes d’analyse du renseignement et aux satellites, analyse de la compatibilité électromagnétique avec les autres systèmes d’armes français, conformité réglementaire, etc.). En parallèle de ces opérations, l’armée de l’air a pu former ses opérateurs Reaper aux Etats-Unis, et ce depuis cet été.

 

Au cours des prochains mois, l’armée de l’air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l’amélioration de la chaîne technique d’exploitation du renseignement recueilli.

La DGA réceptionne le système Reaper françaisLa DGA réceptionne le système Reaper français
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 13:55
Drones : premier avis d'invasion dans le ciel

 

13.12.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale
 

Pour la surveillance et les frappes, ce sont les militaires qui ont inventé les avions sans pilote. Du loisir aux services, l’utilisation civile du drone explose. Depuis la nuit des temps, l’homme a rêvé de voler comme l’oiseau, s’élever au-dessus des siens, approcher les dieux, d’Icare aux frères Wright en passant par Léonard de Vinci. Eh bien, ça ne l’amuse plus (ou presque). Désormais, il fait voler des robots et les contrôle avec un joystick de jeu vidéo. Ils seront bientôt autonomes, programmés. Nous entrons dans l’ère des drones.

Voici un extrait d'un dossier drones, paru aujourd'hui dans La Voix du Nord qui est à consulter ici.

 

ORIGINES

Rien de tel qu’une guerre, forcément sale mais diablement féconde pour le cerveau humain. Durant la Première Guerre mondiale, Georges Clemenceau lance une étude. Un prototype naît en 1923 ; les militaires nient son utilité… Les Allemands avancent avec les V1 et V2 durant la Seconde Guerre mondiale mais ces engins sont plus proches des missiles. Les Américains utilisent les premiers drones dans la guerre psychologique, larguant des tracts sur la Corée et le Vietnam.

ARMES MILITAIRES

Caméras (vidéo, infrarouge, thermique), systèmes d’interception (électromagnétique), bombes ou missiles embarqués, le drone (mâle de l’abeille en anglais) apporte du renseignement ou donne la mort. Sans risque ou presque, dans des environnements complexes pour l’homme.

Les États-Unis en font une utilisation intensive depuis 2004 et la guerre contre le terrorisme. La CIA est accusée de cibler de simples suspects et d’être peu regardante sur les dégâts collatéraux dans les zones tribales au Pakistan, en Afghanistan, au Yémen et en Somalie. The Bureau of Investigative Journalism, basé à Londres, tente de compiler les tirs et d’identifier les victimes : 380 frappes depuis 2004 au Pakistan pour un total estimé de 2 534 à 3 642 morts, dont 426 à 951 civils et 168 à 200 enfants…

DroneAirReaper2.jpgUn drone n’est pas mieux ou pire qu’une autre arme. On parle de déshumanisation, d'absence sur le terrain qui dérogerait aux règles de la guerre. Mais quid d'un missile ? A quelle distance et de quelle façon, juge-t-on humain et digne de tuer ? En revanche, une doctrine d’emploi (pour les drones armés) s’impose. 

Une étude d’un officier de l’armée de l’air française estime qu’il sera nécessaire d’introduire des « valeurs humaines » dans les drones de combat. Ceux-ci ne seront plus manœuvrés par des pilotes munis de joystick mais programmés pour décoller, voler (frapper ?) et atterrir seuls. Comme le démonstrateur de Dassault aviation, nEUROn qui vole depuis un an.

DroneAirReaper1.jpgLa France vient d’expédier les deux premiers des douze drones américains MQ-9 Reaper achetés à General Atomics (dans une version non armée) directement à Niamey au Niger en l’absence d’une réglementation autorisant le vol en France de tels engins. Les systèmes de combat aérien futur (SCAF) signeront un jour la fin des pilotes de chasse…

Sur ces deux clichés, on voit les six premiers pilotes français du MQ-9 Reaper, formés sur la base de Holloman au Nouveau-Mexique (photos armée de l'Air, en haut le cockpit). Ils appartiennent à l'escadron de drones 1/33 Belfort de la base aérienne 709 à Cognac.

USAGES CIVILS

Le potentiel civil, balbutiant, semble énorme. Une réglementation européenne est à l’étude, notamment pour les couloirs aériens et l’atteinte à la vie privée (les images mais aussi les données numériques happées au passage). Pour l’instant, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) délivre au compte-gouttes les autorisations. Pour le loisir, les mini-drones s’apparentent à de l’aéromodélisme. Cadeau de Noël idéal.

DroneSNCF.jpgLes applications professionnelles vont exploser : agriculture pour la surveillance des cultures et l’épandage, sécurité publique pour la police et les pompiers (le SDIS des Bouches-du-Rhône fut le premier à s’équiper en 2008), couverture de l’actualité pour les médias, météorologie, circulation… ERDF étudie la surveillance des lignes à haute tension, la SNCF, les lignes TGV (photo AFP d'un drone vérifiant un viaduc de la SNCF à Roquemaure dans le Gard).

Comme DHL, leader mondial de la logistique, le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, lance un projet de livraison de sa boutique en ligne par drones, Prime Air. Il ne dit pas comment il fournira le locataire du troisième d’un immeuble de six étages. Mais le ciel va s’ouvrir en grand aux drones. D’ailleurs, préparez-vous à monter un jour dans un avion de ligne sans pilote… Prêt ?

OL. B.

Lire la suite sur le site de La Voix du Nord (avec vidéos).

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:55
Les limites du drone…

 

4 décembre, 2013 FOB

 

Bien involontairement, l’exercice Serpentex qui se déroule en Corse sous l’égide de l’armée de l’Air vient de rappeler les limites des drones. Qu’il s’agisse d’ailleurs des limites fixées par des règles d’exploitation en vigueur ou issues des capacités propres des appareils… La participation d’un drone Reaper MQ-9A mis en œuvre par le 28° Gruppo de la force aérienne italienne est annoncée depuis le début de l’exercice consacré à la pratique du Close Air Support (appui-feu aérien).

Deux belles premières  étaient annoncées : la participation de cet appareil à Serpentex et le premier transit transfrontalier d’un appareil sans pilote en Europe. Las ! Dix jours après le début de l’exercice, l’appareil qui devait faire deux missions hebdomadaires n’a toujours pas montré le bout de son antenne satellite. La faute en est revenue la première semaine à la météo sur la zone d’exercice, avec des vents violents qui ont également gêné les opérations aériennes (les limites portaient dans ce cas sur la sécurité des équipages en cas d’éjection au-dessus de la mer ou dans la montagne…). Après cette déconvenue, les Italiens pensaient bien se rattraper en début de deuxième semaine. Pas de chance, c’est cette fois le couloir aérien spécialement mis en place pour l’appareil entre la Sardaigne et la Corse qui s’est avéré impraticable, une fois encore en raison des conditions météo. Le Reaper avait pourtant bien décollé de sa base d’Amendola, dans le sud de l’Italie. Mais, forcé de rester dans son couloir aérien, il n’avait pu contourner les cellules orageuses qui s’y trouvaient et avait du finalement faire demi-tour. Un nouvel essai sera tenté avec la journée VIP de demain !

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 22:20
Premiers équipages diplômés posant devant un drone Reaper

Premiers équipages diplômés posant devant un drone Reaper

 

29/11/2013 Armée de l'air

 

Le 26 novembre 2013, le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air (MGAA), s’est rendu sur la base aérienne d’Holloman aux États-Unis, afin de présider la cérémonie de remise de diplôme à la première promotion d’équipages français sur drone Reaper.

 

Au terme de 17 semaines d’une formation exigeante et de haut niveau, les trois premiers équipages de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » sont désormais opérationnels et seront déployés au profit des opérations à compter de la livraison des drones Reaper.

 

L’arrivée prochaine du drone Reaper au sein de l’armée de l’air est un signe concret de la poursuite de sa modernisation et du renforcement de son caractère opérationnel, axes forts du projet « Unis pour Faire Face ».

Visite d'un poste de pilotage.

Visite d'un poste de pilotage.

Remise de diplôme

Remise de diplôme

Premiers équipages lors de la remise de diplôme

Premiers équipages lors de la remise de diplôme

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